28juil 09

Nouvelle édition relue et augmentée le 31 juillet d'un paragraphe concernant une brève du Canard Enchainé.

Un voyage imprévu me tient pour six heures au total dans le train, aller et retour. Entre les deux je serai au cimetière. La mort en effet ne prend pas de vacances. Je note seulement qu’elle semble plus distraite aux beaux jours, si bien qu’elle semble faucher davantage à l’aveuglette. Et cette fois ci je crois qu’elle s’est encore plus lamentablement trompée d’adresse qu’a bien des occasions auparavant.

Alors, un enchainement d’idées sombres me fait voir toute chose par le bout où elles se délitent et se dispersent. Les paradoxes de la mort vont leur chemin. Je vérifie que l’absence définitive commence par une présence, en souvenir, plus brulante que toute réalité. A sa façon la mémoire est plus forte que la mort. Le train a démarré à six heures dix sept depuis Aix en Provence. C’est l’heure où « blanchit la campagne ». La splendeur du jour effacera les lambeaux de nuit qui me colle à l’esprit, c’est certain. A présent ce sont les merveilles de la Provence qui passent à la fenêtre. J’ai feuilleté la presse tout à l’heure, pour la première fois depuis plusieurs jours. Tout est métaphore des abimes de perplexité où cette mort soudaine m’a précipité. Je vais donc parler des corps souffrant notoires. Le président de la République, le Parti Socialiste.

 RECONFORTS OSTENTATOIRES

Un accident de santé du président de la République, bénin disent les médecins, occupe l’espace médiatique. C’est bien normal. Le souffrant tombe de bien plus haut que de sa taille. Dans un autre contexte, je n’aurai rien à en dire sinon pour exprimer les sentiments d’humanité en usage pour la circonstance. A ce propos, je note perfidement que l’expression publique de tels sentiments en modifie cependant la signification. Un mot de réconfort s’adresse à celui qui est en état de le recevoir comme tel. Si mon pire ennemi me souhaitait publiquement bonne santé, il est peu probable que j’apprécie vraiment. Je le soupçonnerais même de se procurer à peu de frais de la bonne image sur mon dos. Si je voyais la chose autrement, alors, c’est que celui-là ne serait pas vraiment mon pire ennemi. Je dis tout cela en général et de façon abstraite, car je ne me connais pas un tel ennemi. Cependant pour prolonger ce raisonnement je me dis : la seule élégance que j’attendrais de lui finalement c’est qu’il veuille bien se faire discret et attendre mon rétablissement pour reprendre le combat. Cela signifie qu’un mot de réconfort sincère tient compte des conditions dans lesquelles celui à qui il est destiné va le recevoir. Non ?  Voici ma conclusion acide. Rendre publique une telle démarche me semble davantage destiné à sa propre valorisation qu’au réconfort de l’autre. Après cela, j'ai encore autre chose à dire.

NEVROSE DE TRANSPARENCE

C’est d’ailleurs à quoi je voulais venir en abordant ce sujet. En effet, ici et là, on lit et on entend d’aucuns, et non des moindres, réclamer « davantage de transparence » à propos de la santé du Président de la République. Le malaise selon le journalissime « Le Monde » serait surtout celui que nous ressentirions à ne pas savoir au juste de quoi a vraiment souffert le Président. Evidemment ce serait là une de ces manifestations de « l’exception française » qu’abomine par-dessus tout l’organe central de référence. Cette histoire de transparence est évidemment un refrain bien partagé du monde médiatique. La transparence serait le vestibule de la vérité. On passerait de l’une à l’autre sans en être odieusement empêchés, comme ce serait le cas aujourd’hui, par le fait que les informations sont données par d’autres que les professionnels de l’information éthique, indépendante et vérifiée  que l’on connait. Je ne m’étends pas sur le corporatisme en béton armé qui, dans ces conditions, soutient la revendication de transparence ainsi formulée. Dès lors, pour moi,  l’exigence de transparence n’est que l’avant poste d’une autre revendication. Car, bien sur, aucune information "officielle" ne serait jamais admise comme telle par les professionnels de l’information. Il leur faudrait encore « vérifier » comme chacun sait qu’ils le font en permanence avec soin et scrupule. Revendiquer la transparence, c'est en fait revendiquer un pouvoir inquisitorial sur les personnes faute d'en avoir sur la politique qu'elles mettent en oeuvre. De notre côté, nous, les humbles récipiendaires de l’information « vraie » ainsi établie, que pourrions-nous apprendre de cette façon qui implique notre devoir de citoyen ? En fait rien. Absolument rien. Quoiqu’on nous en dise nous ne serions en état de rien faire. Heureusement. On imagine ce que donnerait une évaluation des capacités d’agir du chef de l’état à partir d’une investigation médiatique de cette sorte ? Quel formidable pouvoir arbitraire! Pensons-y au cas particulier qui revient sans cesse sur le tapis : le cancer de François Mitterrand. Détecté dès le mois de juin 1981, parait-il, selon les déclarations du médecin déchu qui eu à en connaitre. Comme cette information aurait été précieuse en plein débat sur les nationalisations ! Un bon débat sur la prostate du président et, par extension, sur son aptitude à gouverner aurait donné un relief tellement saillant aux questions posées ! J’imagine quels changements formidable cela aurait apporté aux manifestations de droite où l’on entendait crier « Allende on t’a eu, Mitterrand on t’aura ! » Sans compter qu’on aurait pu harceler le récalcitrant à longueur d’année, à chaque crise, à chaque débat tendu. « L’indemnisation des nationalisées ? La prostate, vous dis-je ! » « L’école privée ? La prostate bien sur ! » La prostate on le sait est suffisamment bien placée dans le corps d'un homme pour ajouter une part d'humiliation supplémentaire à la comédie dégradante qui se serait orchestrée. Qu’on se souvienne de ce qui se publia, articles et croquis à l’appui, quand le président subit une intervention chirurgicale à cet endroit en 1992. Un paroxysme de transparence et de réalisme ou le bon gout céda bien sur le pas, contraint et forcé, au « devoir d’information et de transparence ». Pour quel résultat ? Aucun. Heureusement! Sinon la pudeur du malade offensée et celle de ceux qui l’aimait blessée. Caricature ? Bien sur. Un peu. Juste ce qu’il faut pour faire réfléchir à propos des pseudo-évidences de notre temps. La transparence sur la santé des responsables politique est le nom du pouvoir qui serait donné à ceux qui s’en feraient les vigiles. C’est aussi le nom de la déshumanisation de la personne politique transformée en « chose publique », en deçà de toute dignité humaine, au-delà de toute raison politique. On veut une preuve de plus? Que l’on se reporte à ce que dirent en leur temps les hautes autorités médiatiques de notre pays après l’accident cardiaque dont souffrit Jean-Pierre Chevènement. Au mieux nous étions invités à préparer nos formules de condoléances. Au pire à compatir à son état définitivement légumineux. Ce que je dis se vérifie à la lecture des archives de l’époque. Pour finir, le légume revint à son poste exigeant de ministre de l’intérieur et le cher défunt trouva assez d’énergie pour mener rondement une élection présidentielle. Les fossoyeurs ne furent pas les payeurs. Evidemment. On attend toujours l’auto critique. En réalité, la transparence est un prétexte dans la lutte que se mène les pouvoirs dans les sociétés de notre époque. Bien sur, la transparence a bonne côte dans le public. C’est une demande porteuse. Toutefois, sans être un as de la psychologie, chacun sait qu’en grattant un tout petit peu, on ne trouvera en faveur de cette transparence que des motivations discutables. Beaucoup de voyeurisme surtout. On l’avait deviné. Mais ne perdons pas de vue l’épaisse couche d’auto suffisance qui s’y ajoute. Il repose sur les certitudes empiriques qui ont la faveur de ce temps. « On verra et alors on saura », rien que d’avoir vu ! Le monde est devenu le royaume des saint Thomas. Je crois seulement si je vois ! Et son inverse : si je vois seulement alors je crois. Mais comment m’assurer de ce que je vois ? Comment confier à mes sens le soin de reconnaitre la vérité ? Ce problème philosophique qui occupe vingt ou vingt cinq siècles de discussions, a fondé la démarche des Lumières, et nous a enjoint l’exigence d’une méthode pour penser, dont les instruments sont sans cesse remis en cause par les avancées de la science et l’accumulation individuelle d’expériences. Euréka, tout ce fatras préhistorique est réglé depuis peu, définitivement. Grace à la « transparence », mère de toute vérité. En fait, si l’on y regarde bien, la transparence est une obsession de névrosé. Aucun être ne se construit en transparence avec les autres. C’est impossible sinon au prix d’un refoulement qui mènerait la conscience tout droit au colla pse ! La part d’ombre, la pudeur, l’existence d’une intimité incompressible, la distance et le quant à soi, la pratique de l’oubli, sont radicalement indissociable de la plénitude de l’état de conscience. Ainsi cette histoire de transparence est une fumisterie à toutes les échelles auxquelles on peut prétendre qu’elle s’applique. Rien ne nous dispensera de devoir penser avec méthode. Jamais la politique d’un homme ne sera résumée par l’état des ses organes. Jamais n’existe un angle sous lequel la réalité se donne à voir toute nue et parlant d’elle-même sans qu’une interprétation n’interfère.

EVIDENCES ET ECHELLES

Cela est vraie des affaires humaines comme de la plus évidente réalité matérielle. Tout est affaire d’échelle à laquelle on observe. Et l’échelle dépend de l’objectif poursuivi. Il n’existe aucun niveau de réalité qu’il suffise de regarder pour comprendre ce qu’il est. Par exemple on connait cette question simple: quelle est longueur de la côte provençale ? Réponse ? « Ca dépend ». Pourtant on pourrait dire que cela va de soi et qu’il suffit de mesurer. Mais mesurer comment ? Si l’on fait le tour de chaque caillou, le résultat ne sera pas le même que si on fait le tour de chaque rocher et ce sera encore différent si on ne fait le tour de rien. Vu ? Cet exemple extrême n’intervient que pour montrer l’étendue du problème que les rustres prétendent régler avec leurs pseudos évidences comme celle que serait la transparence comme observatoire de la vérité. « Mais, protesterait un sophiste du genre de François Hollande, tu préfèrerais l’opacité ? ». On se doute de la réponse contenue dans la question. « Non, bien sur ». « Donc, tu es toi aussi pour la transparence ! » triompherait aussitôt l’acrobate des mots. « Oui, rétorquerai-je penaud. » Puis je refermerai le piège de mon apparente acceptation : « Mais pour voir quoi, en « toute transparence ? ». » « Voir si le chef de l’Etat est en mesure d’accomplir sa fonction » tenterait le joueur de bonneteau sémantique. Vaste question. Ce que signifie exactement l’aptitude d’un homme de pouvoir à exercer ce dernier dans des conditions raisonnables est une question extrêmement délicate à trancher. Disons même que c’est l’objet du débat démocratique. Mais passons sur ce détail et restons-en à l’apparente évidence de la question. Supposons donc que le chef de l’Etat soit absolument incapable de remplir son mandat, pense-t-on que les médecins parviendraient à le cacher ? Combien de temps ? Et pourquoi diable la ribambelle de prétendants qui tournent en soupirant d’impatience autour du tombeau vide en attendant qu’il se remplisse, tairaient-ils une telle information ? Encore n’ai-je pas supposé un instant que qui que ce soit ai assez de conscience civique pour donner l’alerte. Car tout le monde sait bien que l’honnêteté et le sens des responsabilités n’existe ni en politique, ni en médecine, ni nulle part en général hors des précieuses altitudes où règnent les pontifes intraitables de la transparence. Voila pour la controverse quant au fond des arguments implicites qui semble donner à l’exigence de « transparence » sa force d’évidence. Usurpée. Finissons par la part d’humanité que cette prétendue méthode de poursuite de la vérité nie chez celui qui en fait les frais.

NICOLAS SARKOZY EST-IL UN ETRE HUMAIN ?

Si l’étalage public des observations des médecins et le droit d’investigations qui serait reconnu aux enquêteurs médiatiques s’appliquaient alors même qu’ils ne servent à rien, il ne faut pas en conclure que ce serait en quelque sorte sans conséquence. Je n’en retiens qu’une ici. Le droit d’une personne au secret médical. Ce secret serait aboli dans ce cas. Le droit qu’en a Nicolas Sarkozy n’existerait plus. Pourquoi ? Quel est cet espace nouveau ainsi créé ou un droit universel cesserait de s’appliquer ne fut-ce qu’à une personne ? Comment une conscience de gauche peut-elle admettre un tel régime d’exception alors que le principe fondamental de gauche est que les droits légaux sont universels ? Devrions-nous être d’accord avec cette singularité au motif qu’elle s’applique à notre principal adversaire politique ? Que resterait-t-il de nous après cela ? Si Nicolas Sarkozy est un être humain, alors il doit bénéficier de la reconnaissance des mêmes droits que nous réclamons pour nous-mêmes. En dérogeant à ce principe nous concéderions davantage que ce qu’il nous prendrait de lui-même du fait de son orientation politique. Puisque Nicolas Sarkozy est un être humain et qu’il est assez conscient pour sortir dans la rue la main dans la main avec son épouse, la seule chose que nous puissions faire est d’en tirer des leçons pour nous-mêmes. Elles pourraient utilement l’inspirer lui aussi. Disons-nous qu’il n’est pas raisonnable de courir sous le soleil de midi à cinquante quatre ans. Et même si l’on plus jeune, ce n’est pas raisonnable non plus. Et même, juste pour faire du badminton au camping, ou du volley sur la plage. A supposer que faire du sport sans y être obligé soit raisonnable.

DU DANGER DE LA JOIE A PROPOS DU MALHEUR DES AUTRES

Fouiner dans les draps des malades, même bénins n’est donc pas raisonnable. Ce qui n’est pas raisonnable non plus c’est d’enterrer les vivants. Bonjour la saoûlante chronique mortuaire permanente qui entoure à présent le PS. Là encore soyons méthodique. Le diagnostic de « coma dépassé », de « mort clinique » prononcé par tant de caciques socialiste ne doit rien à la science et tout à la politique active. Ils ne déplorent pas, ils souhaitent. Ceux qui tapent sont ceux qui veulent la fin du PS par d’autres moyens, plus radicaux, plus définitif que ceux utilisés jusque là. Mais sur le fond, concernant l’orientation proposée ou plus exactement « suggérée » qu’est-il dit ? Rien d’autre que ce qui est engagé partout en Europe et qui conduit à la liquidation de la gauche. Tout est pervers dans ce jeu d’ombres. Je ne pointe ici qu’une question qui me préoccupe. Rien de tout cela, je veux dire le sabordage du PS ne correspond à l’intérêt de la gauche à cette heure. Le projet qui nous a animés en créant le Parti de Gauche, quelle que soit la profondeur des divergences avec le PS des oui-ouistes, n’a jamais été sa pulvérisation. Là où elle se produit, quand elle se produit, elle ne libère aucune force active pour la gauche. Le socle social bobocrate de l’actuelle nomenclature socialiste et de son électorat reste très éloigné des questions sociales qui sont l’enjeu du moment politique. Son adhésion aux thèmes de l’écologie politique reste elle aussi très formelle et ne dépasse pas le stade de l’anxiété de posture et de la dénonciation verbale. L’égoïsme et la tartuferie de ces milieux ne sont contrebattu d’aucune manière par un contre modèle politique de gauche. Nous n’y sommes pas audibles. Le décervelage est très avancé. Et quand la banquise des habitudes du vote socialiste se dissous dans la mer de l’abstention et de la mode électorale ce n’est pas au profit de la gauche de transformation sociale. Ce constat n’est pas à reprocher aux socialistes. La cause est entendue avec eux. Ils en sont absolument et durablement incapables. Tout ce que nous pouvons attendre d’eux c’est qu’ils gèlent le plus longtemps possible cet électorat. Sans l’entrainer plus à droite qu’il n’y est déjà disposé. Jusqu'à quand ? La gauche de ce parti a cessé d’exister de manière autonome. Elle n'est plus politiquement détectable. Pratiquement, humainement et idéologiquement. Elle n’est pas une rescousse envisageable. Il est donc de notre intérêt bien compris que tout ce bric a brac nommé PS tienne, fusse par la peinture des murs. Jusqu'à ce que nous soyons capables de faire passer la relève aux catégories sociales qui sont intéressées au changement profond que le moment réclame et que nous visons. Cela signifie que le principal problème à gauche ce n’est pas le PS, aujourd’hui. Encore une fois, la cause est entendue à son sujet. Le principal problème c’est nous. Nous, l’autre gauche. Comment construirons nous une force d’entrainement majoritaire ? Je ne parle pas seulement du système d’alliance qui en est la condition nécessaire. Je parle des mots d’ordre, des projets, des objectifs que nous pouvons faire partager par une majorité de citoyens qui aillent voter et se mobilisent encore ensuite pour les faire aboutir.  Mon intention est de dire que le rabâchage anti socialiste et la fameuse « schaden freunde », « joie à propos du malheur des autres » ne constitue pas une politique alternative à gauche. Attention à ne pas hurler avec les loups ! L’anti socialisme ne mène nulle part. La concurrence avec le PS n’est pas une fin en soi. Le recul du PS n’est pas un objectif à soi seul. Tout ceci est dit pour que nous acceptions enfin de prendre notre place et de nous hisser à la hauteur des taches à accomplir. Bien sur, tout cela, dit en pleine vacances et à la sortie d’un cimetière, ne doit pas nous conduire à faire du sport pour oublier nos misères. Surtout sous le soleil de midi. Quand il y en a.

LE CANARD RECOPIE DES BETISES

Un commentaire à la suite de ce post m'a mis en alerte. "Le canard enchainé", nous débine. Horreur! Je ne l'avais pas encore acheté cette semaine! Je n'y manque pourtant jamais.La lecture du Canard Enchainé est un rite hebdomadaire qui maintient en forme. Elle entretient le bon gaulois qui dort (à peine) en chacun de nous, gaulois d’origine ou pas, c’est à dire ce mélange d’irrévérence, de pied de nez aux importants, de flingage tous azimut, et ainsi de suite, qui rendent ce pays fondamentalement ingouvernable autrement que par obstination.  Personnellement, je lis « le Canard » depuis que je sais lire, ou presque. J’ai senti comme un grand honneur de passer du statut de rieur à celui de sujet de rigolades et brocarderies. Je n’ai pas été méprisé. La seule critique d’un de mes livres jamais parue dans ces colonnes solennelles fut un essorage à sec, les caricatures m’ont toujours donné soit la joue bouffie soit le profil filiforme à mesure de mes abus et régimes. Je ne me plains pas. La gloire d’être fracassé par  « Le  Canard » me suffit. D’autres paieraient pour que « le Canard » les assassine. Mais il faut bien dire aussi que ça donne parfois les abeilles. La perfection m’est suspecte. Je trouve qu’elle sent le Tartuffe. Cette fois ci, je me pourlèche. Enfin la boulette ! La vraie. « Le canard », mon volatile préféré, le Zorro palmipède, l’insolent qui ne mord qu’à coup sur avec toujours une vacherie d’avance sous le pied, « Le Canard » en personne, est pris en flagrant délit de « Libération ». Hé ! Hé ! Libération : recopiage d’un argumentaire socialiste de droite en fiel concentré, abus biaisé de citation, citation de citation non vérifiée, mauvaise foi ostentatoire : la totale. Au cas précis il s’agit de la position qui m’est attribué à propos de l’élection municipale partielle d’Aix en Provence. N’importe quel lecteur peut s’y reporter puisqu’elle est toujours sur ce blog. Voici pourtant comment « Le Canard » en rend compte. Lisez attentivement. Vous pourrez faire la comparaison. Insigne privilège ! Car ceux qui liront « le Canard » et le croiront comme je le fais moi pour à peu près tout ce que j’y lis, y compris les vacheries à mon sujet, ceux là seront seulement trompés. Citation donc : « Jean-Luc Mélenchon est content de ne pas avoir donné de consigne de vote pour la municipale d’Aix en Provence (le nouvel obs 22/7). Motif : il ne voulait pas qu’une alliance des forces de gauche soit ensuite « cent fois citée comme jurisprudence partout ailleurs en soutien à d’autres combines aussi calamiteuses » L’union de la gauche se porte de mieux en mieux ! ». Je ne vais pas reprendre point par point ce tissu d’affirmations stupides. Je ne vais même pas rigoler de lire que « le Canard » fait une brève à partir d’une brève du Nouvel Observateur et de plus  sans aller vérifier la source. Pourtant, journalistiquement ça ne le fait pas beaucoup. Sans compter qu’on ne lit pas « Le Canard » pour y lire des ressucées du Nouvel Obs ! Celui qui va à Munich, vaut mieux qu’il aime la bière ! Celui qui lit le Nouvel Observateur ou Libération sait ce qu’il achète. Il est donc normal qu’il l’y trouve. La deuxième gauche moisie est en vente libre. A ce propos je recommande le papier hilarant du « Monde Diplomatique » intitulé « dix jours en mer avec trois astres de la pensée française » où l’on reçoit des nouvelles fraiches d’un grand délabré, l’indépassable Jacques Julliard, le petit Brejnev de la modernité social démocrate (je sais que cette blague n’est pleinement accessible qu’au personne de l’âge de Julliard). Bon. Donc passe que ce genre de journal, affublé de tels éditorialistes publient des sornettes rassurantes pour le boboland. Mais le « Canard » ! « Le canard », nooooon ! Pas « le canard », aussi ! N’empêche: il faut rectifier. Je vais donc juste ironiser sur le ton ordinaire du « Canard » lui-même. Donc, pour « Le Canard Enchainé », une alliance au premier tour du PS avec un olibrius dont la liste aux municipales de 2001 était intitulée « que la droite se lève » c’est l’union de la gauche ? Et l’alliance de ces deux là au deuxième tour avec un autre comique qui se déclare lui-même « co-fondateur de l’UMP » ? C’est l’union de la gauche ? Et quand j’approuve mes camarades de ne pas céder au grossier chantage pour les obliger à cautionner cette mascarade, je mets à mal « l’union de la gauche » ? C’est Jean Noël Guérini qui écrit les brèves à propos de Paca dans « le Canard » ? Ou seulement un de ses amis ? Jean-Noel a décidément le bras de plus en plus long.


436 commentaires à “De la transparence en matière de santé du président et autres fadaises”
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  1. 4 Août dit :

    @ BA

    On est trop gentils et disciplinés en France...

  2. GC dit :

    A propos du changement de statut de la poste : après avoir tenté de rassurer le bon peuple en promettant, croix de bois croix de fer, que l'ouverture du capital ne se ferait que vers des organismes publics, que rien ne serait changé au statut des personnels, on nous explique que ce changement serait indispensable "pour que l'Etat puisse augmenter le capital de la poste ! Et PERSONNE ne paraît choqué de cette énormité : privatiser pour permettre à l'Etat de donner du pognon !

  3. marillion dit :

    @ 4 Août

    Pour l'instant.

  4. Hold-up dit :

    @ bernard01

    Tu as dit : " @hold-up je ne suis pas larouchiste,mais je me sers des infos qui me conviennent sur le net."

    Génial ! Pareil pour moi !
    Je précisais, parce que quelqu'un était parti du blog furax sous prétexte que j'arrêtais pas PARFOIS d'y renvoyer, sur ce site.
    Pas d'y faire référence - nuance - d'y renvoyer seulement, pour lire tel ou tel truc. Chacun est libre de voir après et de se faire une idée. Mais, le mec il s'est cassé parce qu'il était outré que PARFOIS j'y renvoyais !

    Et bien oui, quand il y a des infos qui sont recoupées par d'autres sites, on va pas les bouder... ces infos ! Ce serait complètement con !
    C'est pas TF1, France 2, France 3, Canal +, Arte, M6 ou France Inter qui vont nous informer !
    Cela, ça fait plus de dix ans qu'on l'a compris !
    Sarko, aussi a bien compris que le peuple était moins con et passait par le net pour en savoir plus, c'est pourquoi il veut écrémer sous prétexte de défendre la KULTUR - Mon c... ben voyons !

    Quand vous aurez Hadopi au c... qui vous dira - SANS PREUVE - que vous avez télécharger en tant que militant PG : Johny Halliday ou Florent Pagny...
    et que vous pourrez rien prouver parce qu'on vous dira que vous n'avez pas acheté le logiciel mouchard XYZ qui empêchait que l'on colonise votre ordinateurs, que répondrez -vous à ça ?

    RIEN ! Il auront la " LOI " pour eux !

    Que ferez-vous au bout d'un an, après avoir payé POUR RIEN votre abonnement internet ?
    Et bien c'est pas compliqué, dégoûté, vous le résilierez et vous irez dans un cyber café.
    Mais vous serez moins actif et moins informé. C'est exactement ça, que veut Sarko et l'UMP, un peuple de cons et qui le reste.

    Bye !

  5. 4 Août dit :

    "Christophe de Margerie, le patron de Total, n’aime pas les critiques. Surtout quand elles concernent ses activités pétrolières en Birmanie, où il perfuse au compte-goutte la junte au pouvoir."

    http://www.bakchich.info/Birmanie-la-Total-colere-de,08408.html

  6. bernard01 dit :

    @hold-up,
    il est clair que la loi hadopi est une entrave a la démocratie
    pendant la guerre de 39-45,il n'y avait pas internet,certains réseaux s'etaient constitués pour faire circuler les infos autrement.
    a vouloir attaquer bille en tete,ce gouvernement oublie vite que les francais ne sont pas des cons,loin de la,il y aura toujours un moyen de communiquer.
    aujourd'hui nous sommes en guerre contre cette oligarchie,ce pouvoir européen qui n'a pas de nom,cette europe que l'on veut nous faire avaler par tous les cotés,alors qu'il n'y a plus aucun des 27 pays qui respectent les dits traités.
    j'ai voté NON a maastrich comme presque 49% des francais votants.
    l'EUROPE est morte,tant mieux,vive la FRANCE.

  7. Carol DEBY dit :

    Journée de commémoration de la destruction nucléaire de Hiroshima
    Un mouvement parti du Japon a des adhérents dans le monde entier.
    Leur but immédiat : ne pas laisser les consciences s’endormir.
    A plus long terme, obtenir l’abolition de toutes les armes nucléaires.

    Merveilleux idéal, que cettte seconde proposition.
    S’il n’y avait eu de très fâcheux précédents :
    Lorsque l’URSS s’est effondrée, les USA ont proposé au nouveau gouvernement russe de démonter l’arsenal marqué du célèbre trèfle noir sur fond jaune.
    Contredisez-moi si je me trompe, mais il me semble bien que les Russes ont signé avec les Atlantistes un traité de désarmement comprenant une réduction drastique du nombre d’ogives.
    Dites-moi que je suis un incorrigible naïf, mais je crois me souvenir que les Russes ont marché dans un premier temps.
    Les USA, vers 1997, montraient sur Internet les silos atomiques en coupe, en travers, en vue plongeante, avec schémas explicatifs. Voilà : c’était voué à la démolition., depuis que le Traité sur les ABM avait été solennellement signé. Le pape hurlait Alleluia, les pacifistes de marque Libé ou Nouvel Obs’ faisaient les répons.
    La Russie avait été mise en coupe réglée par les néocons de tous les pays et le peuple connaissait une famine qui valait celles de Staline décrites par notre génial Fureteur.
    Mais les USA continuait les guerres un peu partout, écrasant l’Irak, puis le soumettant à un blocus surhumanitaire faisant crever de faim par dizaines de milliers le peuple irakien, tout en soumettant ce pays à des bombardements aussi réguliers que la tournée du laitier, et ce pendant des années.
    Mais lorsqu’un homme à poigne comme Primakov s’est opposé aux humanitaires bombardements de la Yougoslavie, à partir du 24 mars 1999, lorsque que des parachutistes russes ont précédé intrépidement les troupes de Clark sur Pristina, lorsque l’OTAN , par une erreur éliminant tous les progrès en matière de tir, a démoli l’ambassade chinoise et tué des journalistes de même nationalité, Chine et Russie ont compris. La farce se terminait, il fallait se réarmer.
    Poutine est arrivé, très pressé.

    Je n’émets maintenant aucune opinion personnelle, je vous demande de réfléchir.

    Nous allons tenir compte d’un passé que nous arrêterons en 1953, date de la déposition de Mossadegh par la CIA, époque où les Tigres Volants du général Chennault soutenait, vers 1953, des Sumatriens en révolte contre le promoteur des Nations non alignées Soekarno (on sut bien plus tard que la révolte des Sumatriens était due à des manœuvres ciaesques). Nous saluerons au passage la déposition en 1965, par un coup d’état, de Soekarno, au profit du général Suharto, toujours grâce à la fameuse Agence (plus de 500.000 communistes, sympathisants communistes, amis de sympathisants etc furent, au cours d’une chasse terrible de deux années, massacrés en Indonésie).. Penchons-nous sur le complot (oui, le complot) nommé dans l’histoire sous le nom d’opération Condor et qui aboutit au meurtre d’Allende et à la dictature au Chili. Détails ? Pas nécessaire; pour les ignorants, voir Google.
    Je vous ai rappelé ces hauts faits de l’intelligente centrale américaine, qu’on a tendance à oublier, avant de citer une guerre impitoyable de dix ans au moins : celle du Viet-Nam. Battus, les Etasuniens sont partis la queue entre les jambes. On allait à nouveau se livrer à la corruption et à la subversion en encourageant Irakiens et Iraniens à se taper sur le minois, on ne lésinerait pas sur le fric et on allait dépenser 4 milliards de dollars pour soutenir les Afghans dans leur lutte contre l’URSS, organisant au Pakistan, près des zones franches , des écoles de moines –soldats, les talibans.
    Qui « on » ? les fanatiques de la bannière étoilée, pardi. Et les coups à la Nouvelle-Grenade, au Panama. Et enfin, cette pousse-au-crime d’ambassadrice US qui laisse, en voilant non son visage mais ses paroles, croire à Saddam qu’il peut attaquer le Koweit, et que les Américains n‘interviendront pas.
    Ouf, en voilà de belles ! d’immondes ! de manigances à la Shakespeare.
    Et ce sont ces gens qui signe un traité ABM, puis, sans avertissement prélable, veulent le dénoncer.
    Si la Chine n’avait pas conclu un pacte en 2001 avec la Russie (Organisation du Traité de Shanghaï) auquel adhéreraient bientôt quatre états d’Asie centrale et si les puissances non alliées à l’OTAN avaient complètement désarmé, les contre-missiles qu’on projetait d’installer en Tchéquie, en Pologne et en Ukraine auraient pu être convertis en un tournemain, en missiles nucléaires, soi-disant pour tirer plus facilement sur l’Iran !

    Je vous ai demandé de réfléchir et vous pose maintenant une question. Croyez-vous qu’un homme d’état de grand puissance (Russie, Chine) jouerait encore le jeu du naïf Gorbatchev et du superéthylique Eltsine ?

    Pensez-vous que le désarmement nucléaire universel soit pour demain ?

  8. Nipontchik dit :

    @HU 404: et au fait où en sont les succès électoraux de Die Linke, Lafontaine sera-t-il le prochain chancelier?
    le seul vrai (relatif) succès électoral de la gauche ces derniers temps c'est le score du péroniste-nationaliste de gauche Pino Solanas dans quelques provinces d'Argentine

    ça fait 1 petit moment que je ne crois plus aux miracles électoraux! (ni aux miracles en général d'ailleurs)

    je viens d'aller voir le site de "Gauche unitaire", le compte rendu de la réunion avec les alternatifs...ben faudra convaincre vos amis du PCF qu'ils ont plus de sièges et d'espace politique à gagner en se ralliant à la gauche alternative qu'en allant négocier avec leurs partenaires durables soviaux-libéraux! Bon courage!
    ces régionales en tout cs en ile de France je les sens mal, Sarko a mis le paquet et parmi la "gauche" locale il a des alliés de poids, volontaires ou involontaires,...
    bah pas grave! Huchon prendra sa retraite et Bessac et Sandoval passeront le concours d'adjoint administratif si les écoles du parti leur ont appris à répondre à 1 QCM

  9. Nipontchik dit :

    je vais aller faire 1 petit tour sur le site de Corbière, les affaires municipales parisiennes (la fermeture du patronage laïque du 15ème) c'est de sa compétence, non?

  10. BA dit :

    4 Août, " On est trop gentils et disciplinés, en France. "

    Oui.

    Mais ça peut changer.

    Molex : les salariés remontés comme des "bêtes sauvages".

    La tension monte aux abords de l'usine Molex de Villemur-sur-Tarn, près de Toulouse. Le fabricant de composants électroniques Molex a annoncé mercredi soir la fermeture de son usine française de Villemur-sur-Tarn, en Haute-Garonne, après des incidents survenus sur le site mardi.

    Selon l'équipementier automobile, qui explique vouloir évaluer "la sécurité de ses personnels", un cadre dirigeant et deux membres du personnel de sécurité ont été attaqués et blessés. La direction fait aussi état de dégâts matériels et critique violemment la police française pour sa "passivité".

    Cette version des faits est contestée par les syndicats. Ceux-ci assurent que le directeur du développement Eric Doesburg, qui marchait avec une canne du fait d'une opération au genou, a simplement été bousculé mardi soir et des oeufs ont été lancés sur lui et ses gardes du corps. Un médecin lui a prescrit une ITT de 7 jours.

    "Pour moi, au delà de ce que dit la direction, cette fermeture est là pour créer dans l'esprit des gens une forme de peur. C'est un avertissement. C'est plus psychologique que sécuritaire", a déclaré Thierry Bonhoure, délégué syndical FO.

    Une cinquantaine de salariés, furieux contre leur direction, étaient rassemblés jeudi matin devant l'usine. "On a appelé l'inspection du travail car les représentants du personnel doivent pouvoir entrer, ça commence à se corser. S'ils cherchent l'épreuve de force, ils vont l'avoir. On est remonté, on est comme des bêtes sauvages", a averti le secrétaire du Comité d’Entreprise, Denis Parise.

    Jeudi à 10h00, Denis Parise et 3 salariés de Molex sont convoqués au Tribunal de Grande Instance, assignés en référé par Molex qui réclame la levée du blocage de l'usine.

    La fermeture de l'usine Molex est prévue pour fin octobre, mais le personnel espère une réindustrialisation du site, à condition que Molex cède l'outil de production, ce que refuse le groupe américain qui a construit une usine identique aux Etats-Unis pour y délocaliser sa production.

    http://aliceadsl.lci.fr/infos/economie/social/0,,4507586-VU5WX0lEIDUzNg==,00-les-salaries-remontes-comme-des-betes-sauvages-.html

  11. Alex dit :

    scandale des fruits et légumes et de l'Europe : lire analyse ici : http://www.levraidebat.com

    A diffuser !

  12. marillion dit :

    Travailler plus pour gagner plus, la preuve:

    "L'ancien ministre de la Santé et de la Solidarité Philippe Bas propose la création d'une nouvelle journée de solidarité. Journée qui serait travaillée par les employés du "pays des trente-cinq heures" uniquement."

    Effectivement seuls les gros fainéants trente-cinq horains seront concernés. Il font trente cinq heures les traders?

    "Philippe Bas (UMP) a été ministre de la Santé et de la solidarité entre mars et mai 2007 (AFP)
    Une deuxième journée de solidarité est-elle indispensable en France ? Pour l'ancien ministre de la Santé et des Solidarités Philippe Bas, la réponse est affirmative. Dans une tribune parue dans Le Monde daté du jeudi 6 août, ce conseiller d'Etat proche de Jacques Chirac lance le débat et ne manque pas d'arguments.
    Selon lui, la Journée de solidarité, qui, depuis sa création en 2003, a déjà rapporté quelques 11 milliards d'euros, ne suffit pas à elle seule pour les personnes "dépendantes". "Les prix des [maisons de retraite] ont fortement augmenté et avec une retraite moyenne de 1.200 euros, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent", écrit-il, avant d'ajouter que "beaucoup sont contraintes de faire appel à leurs enfants ou à l'aide sociale", une "insupportable humiliation", selon lui."

    Quid des actionnaires des dites maison de retraites qui s'en mettent pleins les fouilles?

    "Surmonter nos égoïsmes"

    Ah bon? Désire-t-il une meilleur répartition des richesses?

    "Prônant la création d'un "chèque dépendance" alors qu'"augmenter les prélèvements obligatoires [...] serait irresponsable", Philippe Bas dit avoir le "courage de proposer cette deuxième journée de solidarité". Arguant qu'il "vaut mieux financer [...] par le travail, qui enrichit la France, que par l'impôt, qui l'appauvrit", l'ancien secrétaire général de l'Elysée s'interroge : "Saurons-nous surmonter nos égoïsmes pour donner à nos anciens et aux personnes handicapées un peu de ce temps libre dont nous disposons à profusion ?"
    Mais pas question pour l'énarque d'accabler les artisans, encore moins les commerçants, ou les agriculteurs et les professionnels libéraux qui ne sont pourtant pas soumis à la journée de solidarité : "Ils travaillent déjà plus de cinquante heures par semaine", écrit-il. Philippe Bas préfèrerait que la nouvelle journée de solidarité soit travaillée par "la moitié des salariés français". Ceux qui, selon lui, vivent dans le "pays des trente-cinq heures".
    (nouvelobs.com)

    Allez encore un effort et on travaillera gratuitement.

  13. Pulchérie D dit :

    @ 421
    Je suis allée voir le texte de tf1, et j'ai pu constater que la colère monte dans le peuple.
    Mais j'ai été scandalisée en lisant les commentaires.
    On continue à nous rebattre les oreilles avec le peuple "d'assistés".
    Avoir une sécurité sociale et une certitude d'aide dans les moments difficiles
    (santé surtout), est-ce la caractéristique des "assistés".
    Et les banques lorsqu'elles sont renflouées par l'Etat ?
    Et les parachutes dorés ?
    Ce n'est pas une assistance puissance 10 ?
    Ces intervenants comprennent-ils le degré d'imbécillité atteint par leur
    propos.
    De quoi se fâcher tout rouge sur des gens bleuis par leur stupidité.

  14. Nipontchik dit :

    Politique du chiffre de Sarko et répression contre les fonctionnaires, 1 tract de la CGT du ministère du Travail:

    La Direction veut de l’affichage, du chiffre, du chiffre, du chiffre, ses chiffres !
    La Direction veut faire rentrer les agents de l’inspection, jugés sans doute trop indépendants dans le moule de la politique travail, des contrôles programmés par le pouvoir politique, des opérations « coup de clairons » médiatiques,faisant fi de la convention n°81et du statut particulier de l’inspection du travail.
    Ses chiffres, au détriment de la réalité sociale, des revendications des salariés auxquelles chaque jour les agents de contrôle répondent, malgré la charge de travail qui ne cesse d’augmenter au rythme de la disparition des agents de catégorie C.
    Une inspection au service de l’économie, loin des revendications des salariés, contre les agents, voilà leur rêve. (Le retrait, malgré la crise et les dizaines de plans de suppression d’emplois, par le DD de paris de l’examen par les inspecteurs des plans de licenciement est à ce titre éloquent !)

    Pour ce faire, la Direction a choisi son mode d’action : la répression économique et les sanctions pécuniaires.

    Car ça y est, les entretiens en vue du retrait d’une part variable à plus des deux tiers des agents de contrôle parisiens ont commencé. AU TOTAL CE SONT PLUS DE 100 IT et CT que le DDTEFP de Paris veut sanctionner.
    Leur manière de servir est donc jugée nulle.
    Pourquoi ? Pour insubordination, mauvaise qualité du travail, absences répétées non justifiées. ? Non : pour insuffisance de saisie informatique ! ? Certes, mais surtout pour refus d’appliquer le plan d’action départemental, les contrôles ordonnés.

    Mais ne nous trompons pas, le motif est donc beaucoup plus sérieux : ce n’est pas vraiment l’absence de saisie dans cap Sitere qui pose problème, oh non. !

    Sous couvert de nous « mater » pour nous faire faire de la saisie informatique bête et méchante, ce qu’on cherche c’est nous obliger à rentrer dans les objectifs chiffrés du ministère. Aujourd’hui la vérité se fait jour : les objectifs ne sont pas collectifs, mais le contrat est bien individuel, car ce qui est vérifié ce sont les saisies individuelles dans cap Sitere ; l’agent doit réaliser du chiffre, peu importe si ce qui est saisi est vrai ou faux, peu importe la valeur réelle du travail ; ce qui compte, ce sont les chiffres. (La barre est fixée à 40 contrôles en 2009 pour chaque agent dont 20 pour répondre à la « commande programmée » par les plans départementaux et régionaux à paris, sinon moins une part variable, quelque soit par ailleurs le niveau de saisie, ou le volume réel de travail réalisé !)
    Aussi il ne faut pas se leurrer, rien ne sert d’essayer de saisir à outrance. Aujourd’hui, il faut d’abord qu’on remplisse les cases, demain il faudra qu’on atteigne des objectifs chiffrés de plus en plus élevés et précis, et enfin, il faudra qu’on contrôle là où on nous dit d’aller, sur les thèmes qui seront choisis par le politique, dans des proportions qui ne seront plus maîtrisées (à quand les 90% de contrôle sur le travail illégal ?).

    Les sanctions pécuniaires d’aujourd’hui sont la porte ouverte à une inspection du travail sous le joug des influences extérieures indues, dans le cadre des DIRRECTE.

    Le DD de Paris va même plus loin que les demandes du CTRI et, dans son zèle, conditionne le retrait de parts de prime à des critères chiffrés individuels qui ne correspondent à aucune demande de la Région ou du ministère.
    Là où le CTRI mentionnait la nécessité d’un refus explicite de ne pas remplir cap Sitere s’étendant sur l’année N-1 et se poursuivant l’année N, le DD de Paris exige non seulement que le logiciel soit renseigné, mais ça ne suffit pas, il faut aussi atteindre des chiffres précis sur le nombre d’intervention ET sur les actions collectives en particulier et ce sur l’année N-1 ET sur l’année N. Ce qui signifie que rien ne sert de courir, si vous n’avez pas saisi l’an dernier mais que vous avez plus que saisi cette année, c’est tant pis, une part de prime en moins ! Et la notion de refus explicite a disparue, la DD de Paris ne s’encombre pas de savoir ce qu’il se passe réellement sur le terrain.

    C’est non seulement outrancier, c’est aussi injuste et scandaleux au regard du travail fourni quotidiennement par les agents de l’inspection du travail.

    Mais le DD de Paris va encore plus loin.

    A Paris, c’est officiel, il n’y a plus aucune reconnaissance pour le travail des agents : peu importe le nombre réel de contrôles, peu importe tous les courriers figurant dans les chronos, peu importe tout le temps passé à travailler, le nombre d’heures supplémentaires (non payées) effectuées, peu importe l’avis des chefs de service. Le DD l’a dit : si vous n’avez pas saisi Cap Sitere, c’est que vous ne vous êtes pas déplacé, que vous n’avez pas réalisé de contrôle (sic ? vu le temps passé pour saisir une intervention chantier, c’est plutôt de saisir cap Sitere qui empêche de partir en contrôle…).

    La logique est donc facile à suivre : si on ne se déplace pas, on n’a pas besoin de carte orange pour aller en contrôle ! Ben tiens ! Puisque c’est logique on vous dit ! Donc la DD a retiré leur complément carte orange à tous les agents ayant enregistré moins de 10 interventions dans cap Sitere en 2009…et c’est là toute la beauté de la logique DD-ienne : parce qu’on estime qu’ils ne vont pas assez en contrôle, on retire donc aux agents leur moyen de transport pour aller en contrôle !

    Le nouveau slogan de la DD 75 : Pour augmenter le nombre de contrôle, allez contrôler à pied !

    Ces décisions sont des décisions de répression économique, elles sont absolument scandaleuses, et notre syndicat appelle très fermement la DD 75 à revenir à un mode management normal et rationnel.
    De plus,en ciblant particulièrement les agents de contrôles,le DD joue,comme à son habitude, la division ;mais ne nous y trompons pas après ce sera le tour de tous ceux qui n’auront pas suffisamment « adhéré » à tel ou tel projet de service !

    La CGT et les agents demandent :
    - l’arrêt des entretiens de retrait de parts de primes sur la base de ces critères iniques et sans aucun sens.
    - L’arrêt des sanctions pécuniaires
    - le retrait de la décision spoliant les agents de leur complément carte orange, et le retrait de la note du secrétaire général sur ce sujet datée du 1er juillet 2009.

    Nous appelons tous les agents de tous les grades à manifester leur solidarité avec les agents déjà sanctionnés en :
    - continuant de refuser de se rendre aux entretiens professionnels, qui forment la base de la contractualisation des objectifs chiffrés imposés à nos services
    - refusant de s’inscrire dans le dispositif pervers de la remontée statistique comme seul but, et en refusant de remplir cap Sitere (perdu pour perdu, ça fera gagner du temps pour notre vrai travail)
    - amplifiant les boycotts des réunions de service et de toute remontée statistique.
    - s’inscrivant dans la lutte en faisant connaître à notre syndicat toute situation individuelle litigieuse

    Et où ira l’argent des primes non versées aux agents de contrôle ? Peut-être servira-t-il à financer, comme le prévoit le projet de décret, le maintien, pendant 2,5 ans, de la totalité du traitement, primes comprises, aux directeurs sous statut d’emploi qui le perdraient dans le cadre de la création des DIRECCTE ?!

    Nous appelons l’ensemble des collègues de l’encadrement intermédiaire à la solidarité et à refuser de devenir « chef des poids et mesures », chargé uniquement de vérifier que chaque agent produit une tonne de clous, peu importe que la production réalisée soit d’ailleurs un clou d’une tonne …, puis de punir si la « pesée » est inférieure…

    Enfin, nous vous rappelons que, lorsque vous êtes convoqués aux entretiens préalables au retrait d’une part de prime, vous pouvez vous faire accompagner par un de nos militants syndicaux.
    N’y allez pas seul(e) ; n’hésitez pas à nous solliciter pour vous accompagner. Les décisions étant déjà prises par le DDTEFP, remettez ce tract au moment de l’entretien au directeur de secteur, et demandez lui de renoncer à l’entretien.

    Paris, le 05 août 2009

    Dernière minute : plusieurs départements d’IDF, souhaitent prendre « modèle » sur Paris, et interrogent l’équipe informatique régionale pour les bonnes requêtes à effectuer afin d’évaluer individuellement les actions des agents dans le cadre d’un, plan d’action régional ou local. La répression concerne donc toute l’IDF, la riposte se doit donc d’être régionale et massive.

  15. Nipontchik dit :

    viens de lire le BQ à propos déclaration MGB sur RTL: même pas l'exigence de retrait des troupes françaises d'Afghanistan et 1 soutien au gvt Karzaï
    bon, à vérifier, mais si c'est vrai ça va être dur les listes communes avec le NPA pour les régionales...

  16. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    Au festin du FMI, les pauvres se partageront les miettes
    Comme l'a décidé le G20 de Londres en avril, le FMI va allouer 178 milliards d'euros de liquidités potentielles à ses 186 États membres. Mais seulement 7 % iront aux pays pauvres.
    Le 20 juillet, le président d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a donné son feu vert à l'octroi de 250 milliards de dollars (178 milliards d'euros) de droits de tirage spéciaux (DTS) aux 186 pays membres. Cette allocation – une mesure qui n'avais pas été utilisée depuis 30 ans – est selon son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, « une des pièces maîtresse de la riposte du FMI à la crise mondiale ». Elle s'inscrit dans le plan de 1000 milliards de dollars (174 milliards d'euros) pour la relance de l'économie mondiale convenu lors du sommet du G 20 de Londres, le 2 avril dernier. Elle prendra effet le 29 août, après approbation d'ici au 7 août par le conseil des gouverneurs, l'instance suprême du FMI où sont représentés tous les pays membres, sachant que le poids du vote de chaque pays est proportionnel à sa cote-part au Fonds. La résolution devra recueillir 85 % des voix attribuées, ce qui, vu leur poids (16,77 % des quotas) implique forcément l'accord des États-Unis. Mais il est pour le coup très probable.
    Créés en 1969 par le FMI, les DTS sont une sorte d'OVNI monétaire resté largement virtuel. Ce n'est pas vraiment de la monaie – le FMI n'étant ni une banque ni une banque centrale internationale – mais une « quasi-monnaie », car rapidement convertible, créée sans contrepartie, et destinée à compléter les réserves de change (en or ou en devises) des États membres. Ils fonctionnent dans la logique du FMI, soit un fonds d'assistance mutuelle constitué de réserves apportées par les États membres et sur lesquelles chacun a des droits de tirage en cas de besoin, proportionnels à ss apports. Dans le système de parités fixes mis en place à Bretton Woods en 1944, ils permettaient à un pays, comme les autres réserves, de racheter sa monnaie nationale pour maintenir son taux de change. Jusqu'ici, le FMI n'avais procédé qu'à deux allocations de DTS, l'une entre 1970 et 1972, l'autre entre 1978 et 1981 - pour l'équivalent de 33 milliards de dollars, soit 0,8 % des réserves de change des banques centrales. Une goutte d'eau. La fin du système de taux de change fixes les avait mis en sommeil.
    Selon le FMI, ces nouveaux DTS constitueront pour les pays émergents et pauvres « un coussin de liquidités à faible coût » et les dispenseront de constituer des réserves excessives. Chaque État membre pourra en effet « choisir de vendre une partie ou la totalité de son allocation à d'autres États membres en échange de monnaies réelle ». À l'inverse, « d'autres membres peuvent choisir d'acheter plus de DST comme moyen de réallouer leurs réserves ». Le tout moyennent intérêts – à payer ou à encaisser -, dont le taux est calculé chaque semaine à partir d'une moyenne pondérée d'obligations à court terme des États dont la devise entre dans le panier servant à fixer la valeur du DTS (dollar, euro, livre, yen). L'État qui choisira de vendre des DST devra payer des intérêts, puisqu'il sera en situation de dette avec le FMI ; en revanche, celui qui en achètera – a priori les plus aisés – sera en excédent avec le FMI et recevra des intérêts.
    Seul bémol : la distribution de DST se fera en fonction de la cote-part de chaque État membre, soit grosse pour les pays riches et insignifiante pour les pauvres. États-Unis, Japon, Allemagne, France vont ainsi en récupérer 34,2 %. et si un petit tiers ira aux pays émergents, les pauvres se partageront les miettes : 7 %, soit environ 13 milliards d'euros. Le FMI tempère en expliquant que, pour certains, se sera plus que ce qu'ils reçoivent au titre de l'aide international et humanitaire – de qui en dit long sur la solidarité international ! Reste alors la charité. Pour la première fois dans l'histoire du FMI, les pays développés seront autorisés à offrir ou à prêter leurs DTS aux pays qui en auraient davantage besoin.
    Dominique Sicot

  17. Gilles dit :

    @ GC ton post 414
    @Jean-Luc Mélenchon
    @Toutes et tous

    Avec La Poste, le gouvernement nous refait le même scénario que pour France Télécom.

    Je rappelle un peu l'Histoire :

    en 1989 un certain ministre socialiste des PTT, Paul Quillès, impose aux organisations syndicales de démanteler l'administration (donc le ministère) des Postes et télécommunications et de son budget propre. Elle transforme cette belle administration service public (rappelons nous que La Poste établissement public fut créée sous Louis XI) en deux entités appelées La Poste et France Télécom. Les syndicats dit à l'époque "non réformistes" crient au scandale et annonce que la privation de France Télécom est en marche. Il eu une longue grève avec des sanctions disciplinaires à l'époque sous un gouvernement de Gauche. Jean-Luc Mélenchon à l'époque condamnait déjà la politique de Quillès et de démantèlement des services publics.

    Ensuite, suite aux directives européennes, la mise en concurence et la dérèglementation et la libéralisation des télécommunications, les gouvernements transformèrent France Télécom en société anonyme. ça nous rappelle pas quelque chose.... puis sous Jospin puis sous les gouvernements de droite on ouvre le capital de France Télécom puis on privatise ce service public. L'Etat donne des fonds à chaque étape et notamment lorsqu'il y a quelques années France Télécom en plein déroute, déficitaire à l'extrème fut refinancé par l'Etat. Dans l'intervalle entre chaque évolution et étape, les pouvoirs publics détériorent le service public de télécommunications. Les usagers ralent et ensuite ce service public est offert à la privatisation et à la concurence sans retour.

    Avec La Poste on procède pareil, on profite des directives européennes sur la libéralisation et la déréglementation du courrier postal pour changer le statut du service public de La Poste en société anonyme 100 % capitaux publics (sic). On donne du pognon pour renflouer les fonds propres et réduire les dettes pour préparer demain l'ouverture du capital et après demain la privatisation de La Poste. Bien sùr entre temps on laisse dépérir ce service public.

    Le gouvernement brade nos services publics, les faits disparaitre un par un en les privatisations ou en imposant une gestion de rentabilité financière et d'accumulation capitaliste.

    L'Union Européenne s'en fou des services publics nationaux ou de ceux qui seraient susceptibles d'être créer au niveau de l'Europe. ca coûte trop cher au budget de l'union et aux budgets des états. Tout sous couvert de concurence libre et non faussée doit être rentable, donc privatisé, déréglementé et libéralisé.

    Il serait temps là aussi que le peuple souverain et les salariès se réapproprient ces (ses) services publics mais également l'économie et les marchés. Il en va de l'intérêt général, de la souveraineté et de l'indépendance de notre pays, de l'égalité entre citoyens enfin de l'avenir ou du devenir de notre République !

  18. Gilles dit :

    @ Toutes et tous

    J'ai trouvé le texte suivant de Thierry Deronne sur le site de nos camarades du PG Midi pyrénées.

    http://www.prs12.com/spip.php?article10168

    Démocratie participative en Amérique latine. Comment desserrer l’étau de l’information tant que les ondes resteront la propriété privée d’une élite transnationale ? (Thierry Deronne)
    jeudi 6 août 2009.
    Source : http://www.legrandsoir.info/La-spirale-de-l-histoire-et-les-rendez-vous-manques.html
     
    La spirale de l’histoire et les rendez-vous manqués.
    Thierry DERONNE illustration : "Still Waiting", Mary Brooks-Mueller La démocratie participative en Amérique Latine plonge ses racines dans la soif de dignité et d’égalité qui poussa des esclaves à rejoindre les armées émancipatrices de Bolivar, de Sucre, de Morazan. Ce n’est donc pas une mode postmoderne mais le retour de la modernité, ou si on préfère, de l’Histoire. Comment reprendre aujourd’hui les rêves de liberté, d’une seconde indépendance avortée lorsque l’empire espagnol fut relayé par des oligarchies locales alliées d’un autre Empire ? Ce besoin d’égalité politique des "pardos, morenos, negros..." dont Simon Rodriguez, le philosophe-professeur de Simon Bolivar, revendiquait déjà l’inclusion scolaire, devient une demande de participation et de droits économiques et sociaux.
    Pourquoi un peuple hier désuni comme celui du Honduras s’est-il mis en mouvement après le notre, le bolivien, l’équatorien ? L’indigène hondurien que manipula au 19ème siècle un clergé terrien pour le lancer, comme chair à canon, contre le projet d’unité centramericaine incarnée par le libéral Morazan, est aujourd’hui entré en résistance au coup d’Etat, loin des pools journalistiques. Ce sont des gens pauvres qui dorment dans la rue, qui ont à peine de quoi se nourrir, qui se mobilisent pour recevoir "leur" président Zelaya, et revendiquer une nouvelle constitution. Le problème pour l’Empire est que même en assassinant Chavez, Correa, Morales ou Zelaya, le génie refuserait de rentrer dans sa bouteille. Quelle force dans ces mains nues ! Ce n’est pas par la médiation de la gauche, mais par ces mouvements à la fois sociaux et nationalistes qu’avance cette démocratie participative en Amérique Latine. Qu’on peut baptiser, comme l’a fait un jour Chavez, "démocratie révolutionnaire". Pourquoi ? Parce que les deux termes sont conséquence mutuelle. Les visages bruns qui ont envahi la rue, les mains brunes des électeurs, veulent remettre l’Etat sur ses pieds. Celui-ci à son tour réalise le besoin républicain d’une élévation du sens critique, de l’éducation et de la culture comme outils d’émancipation. Le remake tardif de la National Security (bases militaires US en Colombie, coup d’Etat au Honduras) renforce ce mouvement qu’elle prétend détruire. L’Opération Condor a presque anéanti une génération révolutionnaire. Il lui faudrait aujourd’hui liquider les peuples eux-mêmes.
    Que sont deux siècles au regard de cette ascension collective initiée par Bolivar, et les résistances indigènes ou afroamericaines ? Un battement d’aile. Au Venezuela en 2009, la démocratie participative atteint son niveau idéal, celui de la commune, dépassant le localisme participatif des conseils communaux, débattant, élaborant des solutions en commun, à une échelle plus efficace. Alors que la plupart des gouvernements ont tablé sur l’austérité comme réponse à la crise mondiale du capitalisme, le gouvernement bolivarien au contraire multiplie les budgets sociaux pour concrétiser des projets conçus par les habitants. De nombreux problèmes nouveaux se posent : comment réaliser de nouvelles relations de pouvoir, en sachant que l’homme est mauvais par nature ? Qu’il aime le pouvoir, l’argent et qu’au Venezuela comme ailleurs reste largement dominante la culture capitaliste ? Une révolution qui ne se fixe pas comme stratégie la création de son imaginaire se condamne à perdre la bataille des idées et à se faire balayer par l’idéologie dominante.
    Il y a dix ans la gauche altermondialiste vantait l’expérience du budget participatif de Porto Alegre (Bresil). Aujourd’hui au Venezuela ce sont des dizaines de milliers de Porto Alegre, ou la participation citoyenne déborde le simple examen du budget. C’est alors qu’en France, on "se méfie", on parle "d’autoritarisme". Alors que la démocratie a plus avancé ici que partout ailleurs. Alors que la population participe de plus en plus, la méfiance domine.
    Il y a deux raisons à ce découplage, à cet abîme croissant. La première, c’est qu’une révolution sera fêtée et mise en images tant qu’elle restera locale, donc relativement inoffensive, et prolongera sans frais la liberté ontologique des pistes cyclables à Paris (voir la mode que fut le zapatisme). Que la révolution se réalise à l’échelle d’un pays, qu’elle transforme en profondeur les structures sociales, économiques, voici qu’aussitôt l’inconscient se réveille. "Attention danger". L’Occident sent, il n’a pas tout à fait tort d’ailleurs, que sa domination est menacée. La raison la plus progressiste cède doucement à l’instinct de conservation sous le couvert d’une critique "de gauche" qui permet de s’éloigner d’abord, puis de se retourner contre ces processus au nom de la liberté. L’autre raison tient, mais c’est la même chose au fond, au lavage de cerveau médiatique, qui s’appuie sur cette peur de l’autre. Les médias, acteurs de la globalisation, doivent à tout prix faire de ces révolutions des totalitarismes. Même et surtout a gauche la désinformation quotidienne de France-Inter, Libé, TF1, etc.. qui tètent au même pis (Reuters, AFP, AP..) a fini par sédimenter jusqu’au point de non-retour des catégories obligées ("pour ou contre Chavez", "dérive autoritaire ou pas", "base contre bureaucratie", "Chavez-Iran", etc...) entraînant une "critique pavlovienne" pétrie de bonnes intentions mais finalement non pertinente pour 90 % des vénézuéliens et des latinoamericains. Alors que la plupart des européens sont tombés dans le piége de la personnalisation médiatique sur Chavez, ce fou, ce clown, cet ex-putschiste, cet antisémite, cette menace militaire, ce populiste, ce fils de Castro, cet ami de Ahmadinejad, ce pouvoir éternel, etc..., les citoyens votent pour son programme socialiste (quinze suffrages validés par les observateurs internationaux) et les sondages privés confirment que sa popularité croît en fonction des avancées démocratiques et sociales. Comment une critique pertinente pourrait-elle s’opérer sérieusement à quinze mille kilomètres des millions d’acteurs populaires, qui n’écrivent pas sur Internet mais pensent différemment ? Que dirait-on d’un vénézuélien jugeant la société française à distance et par procuration médiatique ?
    Ceci nous amène à parler de la relation entre démocratie participative et médias. Il est politiquement significatif que la gauche en Europe reste incapable de formuler un projet aussi essentiel pour la démocratie que la démocratisation de la communication, alors que plusieurs pays d’Amérique Latine - Venezuela, Equateur, Bolivie, Brésil, Uruguay, etc... légifèrent déjà en ce sens. Pourquoi la gauche européenne reste-t-elle muette face au problème du "latifundio" médiatique ? Au Venezuela, grâce à la révolution, ont déjà pu naître légalement 500 médias associatifs, gérés par les habitants, libres de leur parole. Le reste du continent emboîte le pas et avance peu à peu dans la démocratisation d’un spectre radioélectrique vendu hier par les gouvernements néolibéraux à des entreprises privées qu’on appelle "médias". On a dans le même temps assisté à la disparition des fréquences associatives en France, où les Bouygues entrent en force, grâce au numérique, dans le "local". Toute avancée démocratique en Amérique Latine est logiquement transmise par ces mêmes médias comme une atteinte à la liberté d’expression. Comment les grandes entreprises accepteraient-elles de partager les ondes avec le service public ou le tiers-secteur audiovisuel ? En France la population croit que Chavez a fermé RCTV, chaîne privée et pro-putschiste, alors que son public continue à la regarder sur le câble et par satellite. Il s’agissait en fait de la fin légale de ses vingt ans de concession publique et de la libération de sa fréquence en faveur d’une nouvelle chaîne de service public.
    Une démocratie participative (et soit dit en passant l’existence d’une gauche digne de ce nom) a-t-elle un avenir en dehors de la démocratisation générale et radicale du droit de communiquer ? Comment expliquer qu’aucun parti ne le propose ? Comment parler de démocratie ou de république la ou (comme en France) le spectre radioélectrique reste monopolisé par de grands groupes économiques ? Comme l’eau, l’air ou la terre, les ondes hertziennes de la radio et de la télévision sont un patrimoine public et la constitution d’une démocratie participative en rupture avec la société de marché signifie évidemment l’octroi direct aux citoyen(ne)s des moyens concrets d’exercer une communication libre, critique, souveraine, la seule qui selon le mot de Sartre permettra "au peuple de communiquer avec le peuple". On pourra pendant mille ans, jour après jour, critiquer l’image grimaçante que les médias donnent des mouvements sociaux, des conflits du travail, des révolutions ou rebellions du Sud. Mais comment desserrer l’étau tant que les ondes resteront la propriété privée d’une élite transnationale ? Le déclin de la gauche en Europe et le refus de comprendre l’Amérique Latine sont donc les deux faces du même mouvement historique.
    Thierry Deronne
    Caracas, 29 juillet 2009

  19. maxou dit :

    Les talibans appellent au boycott des élections
    Afghanistan. Les violences ont atteint ces derniers jours des sommets historiques. Plusieurs candidats aux élections provinciales ont été tués.
    N’y aurait-il désormais que les États-Unis, l’OTAN et les talibans pour croire aux élections présidentielle et provinciales du 20 août ? Ces derniers, dans une déclaration publiée par le conseil de direction des talibans sur le site Internet qu’ils utilisent habituellement, viennent d’appeler au boycott d’un scrutin qui s’apparente de plus en plus à une mascarade. Car le vainqueur ne sera autre que l’actuel chef de l’État, Hamid Karzai, candidat favori des Occidentaux, décidés à fermer les yeux sur sa corruption, son inefficacité et son impopularité. Face à lui, la plupart des 41 candidats, qui ont fondé leurs programmes sur la lutte contre l’insécurité et la corruption, deux problèmes qui se sont aggravés pendant les sept années que Karzai a passées au pouvoir, ont donc peu de chance dans cette élection déterminée à l’avance par Washington. Qu’importe alors, comme le rapportent de nombreux témoins, que les listes électorales ne soient pas à jour. On n’en est plus à chercher à prétendre à une pseudo-crédibilité des institutions afghanes, comme ce fut le cas en 2002 puis 2004.

    La guerre est toujours là, et les violences ont atteint ces derniers jours des sommets historiques. Plusieurs candidats aux élections provinciales ont été tués, et la coalition est engagée dans la province du Helmand, dans le sud du pays, dans les plus vastes et brutales offensives - aux intitulés évocateurs, « Coup de poignard » et « Griffe de panthère » - jamais menées dans la région.

    La stratégie occidentale en Afghanistan sera d’ailleurs le dossier prioritaire de l’ancien Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, qui prendra samedi ses fonctions à la tête de l’OTAN. Il sera notamment chargé de convaincre les alliés européens d’envoyer plus de soldats sur le terrain et de fournir davantage d’argent et de ressources. Parallèlement, sa tâche sera d’activer le plan Obama, c’est-à-dire l’insertion de « talibans modérés » dans le processus politique. Le dialogue espéré se fait attendre. Pour les troupes de la coalition, le mois de juillet se solde par le bilan le plus sanglant depuis le début de la guerre, fin 2001. Plus de trente soldats américains et vingt-deux Britanniques ont été tués ces dernières semaines. Les attentats suicides n’ont jamais été aussi nombreux, et les Français n’y échappent pas. En huit jours, depuis le 21 juillet, ils ont essuyé huit attaques dans les provinces de Kapisa, du Wardak et du Logar, proches de la capitale Kaboul (centre), selon le commandement français. Paris n’en poursuit pas moins le renforcement et la réorganisation de son dispositif sur le terrain. Actuellement, quelque 3 700 soldats sont engagés dans les opérations de la zone dite « indienne » (Afghanistan, Tadjikistan, Kirghizistan et une partie de l’océan Indien), dont 2 900 pour le seul théâtre afghan. La France est ainsi le 4e contributeur de la coalition en termes d’effectifs. Et pourquoi faire ? Pour Maryam Abou-Zahab, chercheuse au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), « c’est sans issue, il n’y a pas de solution militaire. La stratégie d’Obama n’est rien d’autre que la continuation de celle de Bush. On envoie des renforts, on accroît l’intensité des combats et on renforce l’insurrection. Une stratégie qui augmente les cibles, sans compter les bavures sur des civils. Or, même les généraux américains admettent qu’ils affrontent de vrais professionnels de la guérilla, plus expérimentés, très motivés, mieux armés », estime la chercheuse.

    Dominique Bari

  20. gardez le moral dit :

    Promesses non tenues, subventions rendues

    JUSTICE. Le tribunal administratif d'Orléans a condamné mardi la chocolaterie Cantalou (groupe Cémoi) située à Châteauneuf-sur-Loire (Loiret) à rembourser plus de 220.000 euros de subventions publiques pour ne pas avoir respecté ses engagements, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. L'entreprise, qui a la possibilité de faire appel, a été condamnée à rembourser 114.337 euros au conseil général du Loiret et 112.944 euros à la municipalité de Châteauneuf à la suite d'une plainte déposée par un habitant de la commune. (Lire la suite...)

    En 1989, la chocolaterie qui emploie une soixantaine de personnes avait perçu environ 915.000 euros de subvention. En contre-partie, elle s'était engagée à construire en entrepôt de stockage et à créer 25 emplois. Si l'entrepôt a été construit, seuls onze postes ont été créés. «Je suis satisfait car ce jugement condamne un industriel qui n'a pas respecté ses engagements. En revanche, les sommes demandées sont inférieures aux réquisitions du rapporteur public qui avait requis plus de 500.000 euros», a indiqué Philippe Asselin, juriste de formation, qui a porté l'affaire devant la justice. La direction de l'entreprise n'a pas pu être jointe pour commenter ce jugement."

    la chocolaterie est chocolat!

  21. Nipontchik dit :

    La gauche chilienne n'a encore rien prouvé devant l'Histoire (alors qu'à côté...tjrs fan de Cristina!):

    http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1159252&pid=7034474&toi=6256

  22. bernard01 dit :

    dans le domaine des privatisations.le monde.fr(LES CANDIDATS A L'EXPLOITATION DES BARRAGES FRANCAIS SE BOUSCULENT.

  23. Carol DEBY dit :

    @ maxou (431)
    L’obstination de l’OTAN en Afghanistan semble avoir oublié celle de l’Union Soviétique dans la même région, il y a 20 ans.

    Maryam Abou-Zahab est une politologue qui enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) ainsi qu'à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Elle est chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales (CERI) à Paris.
    Elle nous apprend que le terme " taliban" correspond à diverses réalités : il y a des talibans à intérêts très locaux et d’autres, comme le Hezb-e-Islami d'Hekmatyar, et les réseaux haqqani qui sont transnationaux.
    Ce sont ceux-là dont on dit qu’ils constituent des guerrilleros professionnels.
    Enfin, inévitablement, il y a des bandes de malfaiteurs, comme on en a connu en 1940-44, se faisant passer pour résistants.
    C’est pourquoi je ne vois pas très bien comment on aurait pu engager un dialogue avec les talibans, comme le conseillait il y a peu Mariam Abou Zahab, qui estimait qu’on aurait du le faire dès 2001.
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/05/29/le-dialogue-avec-les-talibans-aurait-du-etre-engage-des-2001_1199559_3216.html#ens_id=1162505

    Après la terrible épreuve de juillet, que maxou nous dépeint dans son « post » n°431, la même chercheuse devient catégorique. Elle est convaincue que ce conflit ne sera jamais gagné et « Il n’y a pas d’autre voie qu’un calendrier de retrait ».
    «C’est sans issue, il n’y a pas de solution militaire. La stratégie d’Obama n’est rien d’autre que la continuation de celle de Bush», confirme-t-elle.
    Elle remarque également qu'«On envoie des renforts, on accroît l’intensité des combats et on renforce l’insurrection. Une stratégie qui augmente les cibles, sans compter les bavures sur des civils. Or même les généraux américains admettent qu’ils affrontent de vrais professionnels de la guérilla, plus expérimentés, très motivés, mieux armés»
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/beb78cfa-7c7d-11de-b090-8d797dd74c1e/Le_soutien_%C3%A0_la_guerre_en_Afghanistan_seffrite
    Propos recueillis par Yves Petignat, le Temps (Suisse) 30 juillet 2009

    Un géopoliticien qui retire un maximum de fruits de cet engagement insensé, c’est Poutine, qui s’affirme de plus en plus comme un maître en géostratégie.
    RIA Novosti a rapporté le 17 juin les propos d’un entretien entre le Russe et
    le président afghan Hamid Karzaï.

    "L’Afghanistan et la Russie sont voués à vivre ensemble et à renforcer leur coopération", et "Le renforcement de l’Afghanistan répond aux intérêts de la Russie et du monde entier", a affirmé Vladimir Poutine.
    http://nawaaye-afghanistan.net/spip.php?article948

  24. Nipontchik dit :

    sur l'Afghanistan, des personnalités bourgeoises sont pour le retrait des troupes (cf JFK) étant donné le bourbier et le peu d'intérêt de soutenir 1 régime sans base réelle dirigés par des trafiquants de drogue.
    Mais que fait le mvt ouvrier, le PS est à nouveau "molletisé", quant au PC s'il avait 1 peu de courage il demanderait pardon au peuple afghan d'avoir soutenu et approuvé l'intervention en 2001.
    Mais le mouvement ouvrier a 1 guerre de retard. Sarko c'est pas de Gaulle mais la gauche française n'est pas en meilleur état qu'en 1958.

    Sans parler de la Françafrique, Bigeard et BobDenard ne sont plus de ce monde mais à part ça kif kif, le nain aura-t-il son union sacrée pour 1 2ème Vietnam français:

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/06/affaire-kieffer-deux-francais-inculpes-en-cote-d-ivoire_1226364_3212.html

  25. Monsieur X dit :

    La pandemie de grippe A va-t-elle aidé à généraliser le travail à domicile ?

    Il y a environ un mois, notre hiérarchie nous a demandé d'analyser les solutions techniques qui permettraient aux salariés de travailler à partir de chez eux. Un premier pas opportuniste ?

    Qu'en pensez-vous ?

  26. 4 Août dit :

    "Vers une deuxième journée de solidarité ?

    L'ancien ministre de la Santé et de la Solidarité Philippe Bas propose la création d'une nouvelle journée de solidarité. Journée qui serait travaillée par les employés du "pays des trente-cinq heures" uniquement."

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090806.OBS6632/vers_une_deuxieme_journee_de_solidarite_.html

  27. marillion dit :

    @4 Août

    Et mon post 424 je l'ai envoyé pour rien?

  28. maxou dit :

    Quelle honte, toujours faire payer les travailleurs c'est un véritable scandale ! Vous avez raison Morillion j'avais louper le poste 424, et donc merci 4 Août, même si c'est un doublon, là maintenant c'est vu, et je répète que c'est un véritable scandale!

  29. Hold-up dit :

    @ 4 Août

    La Rentrée sera chaude ! Entre le travail le dimanche et le reste, on pourra pas uniquement faire le tour du pâté de maison avec banderoles, chansons et mégaphones. Il y faudra une autre stratégie plus révolutionnaire.

    Quand les connards donnent des milliards aux banques, banquiers, traders - et un bonus de 1 milliard d'euros à une bande d'empafés et autres actionnaires de la BNP avec l'argent des Français, allons - nous accepter que l'on nous fasse payer deux fois la note ?
    Faire payer deux fois la note de frais mirobolante pour payer la DETTE PRIVÉE, de tous ces sales types et leur monumentale gabegie ?

    Et maintenant on nous refait le coup d'une seconde journée " de solidarité " payée " gratos " parce que les " caisses sont vides " comme le gueulait il y a encore un an avant le "renflouage miracle" des banques, notre invisible premier ministre et bien inutile planqué. Encore un profiteur de guerre celui-là - Il devrait rendre sa démission puisqu'il ne sert à rien, ça ferait des économies à la France. Vous parlez d'un pilote de formule 1 !
    Ailleurs ce sont des grosses entreprises qui appellent les salariés à trimer un mois sans salaire " comme le patron ", sauf que lui, il doit avoir un compte à clearstream ou aux îles caïman - Mais la conclusion de toute cette sinistre farce, en vérité, c'est que la solidarité c'est bon pour les pauvres.

    Il faudra bien effectivement un jour y mettre bon ordre. Le droit de réquisition de l'entreprise au nom de la solidarité nationale en cas de délocalisation abusive, stratégie aberrante ou mauvais traitement des salariés semble la seule voie de l'avenir pour ne pas nous précipiter plus avant vers le Moyen-Âge.
    De la prise d'autorité politique à la création sociale de droit juridique nouveau devront signer l'alarme et rompre avec ce foutu système. Réinventer la République, oui rien que ça, du fait de sa déconstruction méthodique par les néolibéraux et de la glaciation de la 5 ° aux profits des seuls bandits et au mépris de millions d'autres.

    Le droit de propriété doit être revu et corrigé. Il ne saurait être illimité. Un droit de propriété limité, semi- limité, modérément étendu, devrait garantir une modulation de la propriété privée pour l'épanouissement de toutes et de tous, et pas seulement d'une poignée de quelques centaines de milliers d'individus. Après tout on limite bien la liberté personnelle lorsqu'une personne met en danger le corps d'une autre personne, son intégrité physique, pourquoi n'en serait-il pas identique avec le droit de propriété et l'attaque systématique du corps social qu'il instaure outrageusement depuis bientôt trop longtemps ? Car sinon, c'est tout un pays qui verse vers l'abîme à ce compte là. Comme aux USA, des millions de familles sous les tentes ? Mais aurons -nous même le droit à une tente ? L'association " Don quichote " et le Dal en connaissent un rayon la dessus.
    http://www.lesenfantsdedonquichotte.com/
    http://www.droitaulogement.org/

    On sens que l'on redevient très rationnel lorsqu'on entend les propos irrationnels et irresponsables d'un Philipe Bas ou venant d'autres sommités
    emperruquées de l'UMP. Balancer ce genre de conneries en pleine crise du capitalisme financier et en pleine redistribution de la richesse nationale aux banquiers et au nantis du régime, c'est proprement et ni plus ni moins qu'une déclaration de guerre qu'ils font là. Que cherche t-il donc ?

    Il ne faudra pas oublier le jour enfin venu, d'abolir la première journée de fausse solidarité puisque ce sont toujours les mêmes qui sont " solidaires " - les fonctionnaires et autres agents de l'État - ceux -là même qu'on jette en pâture à la vindicte populaire quotidiennement en les taxant de "nantis" et de " profiteurs de l'argent des autres " - La bonne blague. Désormais précarisé comme n'importe quel autre corps professionnel, ceux -ci n'échappent pas à la destruction de la République par l'UMP. Ils sont même en première ligne.

    Il va falloir trouver les moyens de renvoyer les Philippe bas et pas mal de monde " au pays des Gens-foutre " pour pas mal de temps. Et ce sera encore bien gentil. Le retour à l'impôt progressif est la pierre angulaire de l'édifice, la réquisition sociale d'entreprise et la création ex -nihilo d'entreprise sociales seront les quelques éléments qui emporteront l'adhésion du Peuple Français dans un avenir proche. Il attend une vraie rupture politique. Il faudra la lui donner quand il va fortement la réclamer à cor et à cris, dans les rues et ailleurs.
    Cela ne saurait tarder, d'après ce qu'en dit M.Philippe Bas. Visiblement, il veut lui aussi, accélérer le processus. Ils ne savent plus quoi inventer pour que le peuple sorte de son lit comme un fleuve et emporte tout. Aux dernières nouvelles l'élite mondiale est désemparée face à la catastrophe annoncée. Peut-être n'en peuvent -ils plu. M. Bas en rajoute une louche pour qu'on devienne opérationnel dans très peu de temps.
    Et dire que ce type a fait l'École nationale d'administration "promotion Louise Michel" ! La pauvre, elle doit être en train faire un salto alto dans sa tombe en l'écoutant, ce hussard du libéralisme haineux et belliciste.

  30. Hold-up dit :

    "NOU PA DAKO"

    Juillet 2009 - Nouvelle Calédonie

    Répression policière en Nouvelle Calédonie d'une manifestation pacifique :

    "La manifestation pacifique du collectif le 28 juillet dernier a été écourtée dès le matin par les forces de répression qui ont chargé manu militari les 600 personnes présentes. Une agressivité particulière malgré la présence, des coutumiers, des élus politiques des mairies ou du Congrès, et des syndicalistes dont Rosine Streeter."

    http://www.ustke.org/syndicat/2009/07/31/434-nou-pa-dako

  31. 4 Août dit :

    @ Marillion

    Quand les post sont trop longs, ils ne sont pas lus.

    Un résumé + un lien, c'est l'idéal.

  32. marillion dit :

    @ 4 Août

    Possible mais en ce cas tu dois squeezer pas mal de post.

  33. Hold-up dit :

    @ 4Août

    Dans l'idéal, oui, mais il faut parfois amener un document ou un lien vers celui-ci et donner quelques explications.
    On a souvent envie de pouvoir argumenter aussi pour convaincre. Je reconnais que le résultat en ce qui me concerne est plus ou moins heureux ou judicieux.

    Plus court alors, oui, tentons l'expérience. La colère n'y prête pas bien souvent...

  34. 4 Août dit :

    @ Hold up

    J'ai lu ton (gros ;-)) post.
    C'est tous les jours qu'on nous annonce un transfert du travail vers le capital, au nom de la "compétivité", de la "productivité", et, plus cyniquement (mais pour ça ils sont champions), au nom de la "solidarité" et de "l'écologie"...

    Je me demande s'il faut attendre 2012 pour leur renverser la table sur la gueule.

    Que restera-t-il à sauver dans 3 ans ?

    http://www.youtube.com/watch?v=3fLn_k8cwXI

  35. marillion dit :

    JOUONS AVEC NOS PAUVRES. APRÈS LA DEUXIÈME JOURNÉE DE SOLIDARITÉ POUR NOS PETITS VIEUX, "UN LOTO POUR L'AFRIQUE"

    BWANA TU VEUX JOUER POUR MOI?

    A ATTENDANT LES JEUX DU CIRQUE.

    http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/06/01003-20090806ARTFIG00440-paris-veut-creer-un-loto-pour-aider-l-afrique-.php

    Les Entreprises spoliatrices du CAC 40 peuvent continuer à piller les africains en toute quiétude.

    Préparons la guillotine, ça urge.

  36. 4 Août dit :

    "Pour sortir de la crise, l'Allemagne s'oriente vers un choix radical: fini l'Etat social «à l'européenne», bonjour l'ultralibéralisme. Or, les élections au parlement allemand sont en septembre, et si l'on en croit les sondages, ce choix séduirait la majorité des Allemands, ce qui pourrait modifier fondamentalement le visage de l'économie européenne (...) avec, à la clé, ou l’implosion de l’euro ou un alignement des pays partenaires en Europe sur la stratégie allemande"

    http://www.marianne2.fr/Allemagne-vers-un-ultra-Maastricht_a181713.html


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