28juil 09

Nouvelle édition relue et augmentée le 31 juillet d'un paragraphe concernant une brève du Canard Enchainé.

Un voyage imprévu me tient pour six heures au total dans le train, aller et retour. Entre les deux je serai au cimetière. La mort en effet ne prend pas de vacances. Je note seulement qu’elle semble plus distraite aux beaux jours, si bien qu’elle semble faucher davantage à l’aveuglette. Et cette fois ci je crois qu’elle s’est encore plus lamentablement trompée d’adresse qu’a bien des occasions auparavant.

Alors, un enchainement d’idées sombres me fait voir toute chose par le bout où elles se délitent et se dispersent. Les paradoxes de la mort vont leur chemin. Je vérifie que l’absence définitive commence par une présence, en souvenir, plus brulante que toute réalité. A sa façon la mémoire est plus forte que la mort. Le train a démarré à six heures dix sept depuis Aix en Provence. C’est l’heure où « blanchit la campagne ». La splendeur du jour effacera les lambeaux de nuit qui me colle à l’esprit, c’est certain. A présent ce sont les merveilles de la Provence qui passent à la fenêtre. J’ai feuilleté la presse tout à l’heure, pour la première fois depuis plusieurs jours. Tout est métaphore des abimes de perplexité où cette mort soudaine m’a précipité. Je vais donc parler des corps souffrant notoires. Le président de la République, le Parti Socialiste.

 RECONFORTS OSTENTATOIRES

Un accident de santé du président de la République, bénin disent les médecins, occupe l’espace médiatique. C’est bien normal. Le souffrant tombe de bien plus haut que de sa taille. Dans un autre contexte, je n’aurai rien à en dire sinon pour exprimer les sentiments d’humanité en usage pour la circonstance. A ce propos, je note perfidement que l’expression publique de tels sentiments en modifie cependant la signification. Un mot de réconfort s’adresse à celui qui est en état de le recevoir comme tel. Si mon pire ennemi me souhaitait publiquement bonne santé, il est peu probable que j’apprécie vraiment. Je le soupçonnerais même de se procurer à peu de frais de la bonne image sur mon dos. Si je voyais la chose autrement, alors, c’est que celui-là ne serait pas vraiment mon pire ennemi. Je dis tout cela en général et de façon abstraite, car je ne me connais pas un tel ennemi. Cependant pour prolonger ce raisonnement je me dis : la seule élégance que j’attendrais de lui finalement c’est qu’il veuille bien se faire discret et attendre mon rétablissement pour reprendre le combat. Cela signifie qu’un mot de réconfort sincère tient compte des conditions dans lesquelles celui à qui il est destiné va le recevoir. Non ?  Voici ma conclusion acide. Rendre publique une telle démarche me semble davantage destiné à sa propre valorisation qu’au réconfort de l’autre. Après cela, j'ai encore autre chose à dire.

NEVROSE DE TRANSPARENCE

C’est d’ailleurs à quoi je voulais venir en abordant ce sujet. En effet, ici et là, on lit et on entend d’aucuns, et non des moindres, réclamer « davantage de transparence » à propos de la santé du Président de la République. Le malaise selon le journalissime « Le Monde » serait surtout celui que nous ressentirions à ne pas savoir au juste de quoi a vraiment souffert le Président. Evidemment ce serait là une de ces manifestations de « l’exception française » qu’abomine par-dessus tout l’organe central de référence. Cette histoire de transparence est évidemment un refrain bien partagé du monde médiatique. La transparence serait le vestibule de la vérité. On passerait de l’une à l’autre sans en être odieusement empêchés, comme ce serait le cas aujourd’hui, par le fait que les informations sont données par d’autres que les professionnels de l’information éthique, indépendante et vérifiée  que l’on connait. Je ne m’étends pas sur le corporatisme en béton armé qui, dans ces conditions, soutient la revendication de transparence ainsi formulée. Dès lors, pour moi,  l’exigence de transparence n’est que l’avant poste d’une autre revendication. Car, bien sur, aucune information "officielle" ne serait jamais admise comme telle par les professionnels de l’information. Il leur faudrait encore « vérifier » comme chacun sait qu’ils le font en permanence avec soin et scrupule. Revendiquer la transparence, c'est en fait revendiquer un pouvoir inquisitorial sur les personnes faute d'en avoir sur la politique qu'elles mettent en oeuvre. De notre côté, nous, les humbles récipiendaires de l’information « vraie » ainsi établie, que pourrions-nous apprendre de cette façon qui implique notre devoir de citoyen ? En fait rien. Absolument rien. Quoiqu’on nous en dise nous ne serions en état de rien faire. Heureusement. On imagine ce que donnerait une évaluation des capacités d’agir du chef de l’état à partir d’une investigation médiatique de cette sorte ? Quel formidable pouvoir arbitraire! Pensons-y au cas particulier qui revient sans cesse sur le tapis : le cancer de François Mitterrand. Détecté dès le mois de juin 1981, parait-il, selon les déclarations du médecin déchu qui eu à en connaitre. Comme cette information aurait été précieuse en plein débat sur les nationalisations ! Un bon débat sur la prostate du président et, par extension, sur son aptitude à gouverner aurait donné un relief tellement saillant aux questions posées ! J’imagine quels changements formidable cela aurait apporté aux manifestations de droite où l’on entendait crier « Allende on t’a eu, Mitterrand on t’aura ! » Sans compter qu’on aurait pu harceler le récalcitrant à longueur d’année, à chaque crise, à chaque débat tendu. « L’indemnisation des nationalisées ? La prostate, vous dis-je ! » « L’école privée ? La prostate bien sur ! » La prostate on le sait est suffisamment bien placée dans le corps d'un homme pour ajouter une part d'humiliation supplémentaire à la comédie dégradante qui se serait orchestrée. Qu’on se souvienne de ce qui se publia, articles et croquis à l’appui, quand le président subit une intervention chirurgicale à cet endroit en 1992. Un paroxysme de transparence et de réalisme ou le bon gout céda bien sur le pas, contraint et forcé, au « devoir d’information et de transparence ». Pour quel résultat ? Aucun. Heureusement! Sinon la pudeur du malade offensée et celle de ceux qui l’aimait blessée. Caricature ? Bien sur. Un peu. Juste ce qu’il faut pour faire réfléchir à propos des pseudo-évidences de notre temps. La transparence sur la santé des responsables politique est le nom du pouvoir qui serait donné à ceux qui s’en feraient les vigiles. C’est aussi le nom de la déshumanisation de la personne politique transformée en « chose publique », en deçà de toute dignité humaine, au-delà de toute raison politique. On veut une preuve de plus? Que l’on se reporte à ce que dirent en leur temps les hautes autorités médiatiques de notre pays après l’accident cardiaque dont souffrit Jean-Pierre Chevènement. Au mieux nous étions invités à préparer nos formules de condoléances. Au pire à compatir à son état définitivement légumineux. Ce que je dis se vérifie à la lecture des archives de l’époque. Pour finir, le légume revint à son poste exigeant de ministre de l’intérieur et le cher défunt trouva assez d’énergie pour mener rondement une élection présidentielle. Les fossoyeurs ne furent pas les payeurs. Evidemment. On attend toujours l’auto critique. En réalité, la transparence est un prétexte dans la lutte que se mène les pouvoirs dans les sociétés de notre époque. Bien sur, la transparence a bonne côte dans le public. C’est une demande porteuse. Toutefois, sans être un as de la psychologie, chacun sait qu’en grattant un tout petit peu, on ne trouvera en faveur de cette transparence que des motivations discutables. Beaucoup de voyeurisme surtout. On l’avait deviné. Mais ne perdons pas de vue l’épaisse couche d’auto suffisance qui s’y ajoute. Il repose sur les certitudes empiriques qui ont la faveur de ce temps. « On verra et alors on saura », rien que d’avoir vu ! Le monde est devenu le royaume des saint Thomas. Je crois seulement si je vois ! Et son inverse : si je vois seulement alors je crois. Mais comment m’assurer de ce que je vois ? Comment confier à mes sens le soin de reconnaitre la vérité ? Ce problème philosophique qui occupe vingt ou vingt cinq siècles de discussions, a fondé la démarche des Lumières, et nous a enjoint l’exigence d’une méthode pour penser, dont les instruments sont sans cesse remis en cause par les avancées de la science et l’accumulation individuelle d’expériences. Euréka, tout ce fatras préhistorique est réglé depuis peu, définitivement. Grace à la « transparence », mère de toute vérité. En fait, si l’on y regarde bien, la transparence est une obsession de névrosé. Aucun être ne se construit en transparence avec les autres. C’est impossible sinon au prix d’un refoulement qui mènerait la conscience tout droit au colla pse ! La part d’ombre, la pudeur, l’existence d’une intimité incompressible, la distance et le quant à soi, la pratique de l’oubli, sont radicalement indissociable de la plénitude de l’état de conscience. Ainsi cette histoire de transparence est une fumisterie à toutes les échelles auxquelles on peut prétendre qu’elle s’applique. Rien ne nous dispensera de devoir penser avec méthode. Jamais la politique d’un homme ne sera résumée par l’état des ses organes. Jamais n’existe un angle sous lequel la réalité se donne à voir toute nue et parlant d’elle-même sans qu’une interprétation n’interfère.

EVIDENCES ET ECHELLES

Cela est vraie des affaires humaines comme de la plus évidente réalité matérielle. Tout est affaire d’échelle à laquelle on observe. Et l’échelle dépend de l’objectif poursuivi. Il n’existe aucun niveau de réalité qu’il suffise de regarder pour comprendre ce qu’il est. Par exemple on connait cette question simple: quelle est longueur de la côte provençale ? Réponse ? « Ca dépend ». Pourtant on pourrait dire que cela va de soi et qu’il suffit de mesurer. Mais mesurer comment ? Si l’on fait le tour de chaque caillou, le résultat ne sera pas le même que si on fait le tour de chaque rocher et ce sera encore différent si on ne fait le tour de rien. Vu ? Cet exemple extrême n’intervient que pour montrer l’étendue du problème que les rustres prétendent régler avec leurs pseudos évidences comme celle que serait la transparence comme observatoire de la vérité. « Mais, protesterait un sophiste du genre de François Hollande, tu préfèrerais l’opacité ? ». On se doute de la réponse contenue dans la question. « Non, bien sur ». « Donc, tu es toi aussi pour la transparence ! » triompherait aussitôt l’acrobate des mots. « Oui, rétorquerai-je penaud. » Puis je refermerai le piège de mon apparente acceptation : « Mais pour voir quoi, en « toute transparence ? ». » « Voir si le chef de l’Etat est en mesure d’accomplir sa fonction » tenterait le joueur de bonneteau sémantique. Vaste question. Ce que signifie exactement l’aptitude d’un homme de pouvoir à exercer ce dernier dans des conditions raisonnables est une question extrêmement délicate à trancher. Disons même que c’est l’objet du débat démocratique. Mais passons sur ce détail et restons-en à l’apparente évidence de la question. Supposons donc que le chef de l’Etat soit absolument incapable de remplir son mandat, pense-t-on que les médecins parviendraient à le cacher ? Combien de temps ? Et pourquoi diable la ribambelle de prétendants qui tournent en soupirant d’impatience autour du tombeau vide en attendant qu’il se remplisse, tairaient-ils une telle information ? Encore n’ai-je pas supposé un instant que qui que ce soit ai assez de conscience civique pour donner l’alerte. Car tout le monde sait bien que l’honnêteté et le sens des responsabilités n’existe ni en politique, ni en médecine, ni nulle part en général hors des précieuses altitudes où règnent les pontifes intraitables de la transparence. Voila pour la controverse quant au fond des arguments implicites qui semble donner à l’exigence de « transparence » sa force d’évidence. Usurpée. Finissons par la part d’humanité que cette prétendue méthode de poursuite de la vérité nie chez celui qui en fait les frais.

NICOLAS SARKOZY EST-IL UN ETRE HUMAIN ?

Si l’étalage public des observations des médecins et le droit d’investigations qui serait reconnu aux enquêteurs médiatiques s’appliquaient alors même qu’ils ne servent à rien, il ne faut pas en conclure que ce serait en quelque sorte sans conséquence. Je n’en retiens qu’une ici. Le droit d’une personne au secret médical. Ce secret serait aboli dans ce cas. Le droit qu’en a Nicolas Sarkozy n’existerait plus. Pourquoi ? Quel est cet espace nouveau ainsi créé ou un droit universel cesserait de s’appliquer ne fut-ce qu’à une personne ? Comment une conscience de gauche peut-elle admettre un tel régime d’exception alors que le principe fondamental de gauche est que les droits légaux sont universels ? Devrions-nous être d’accord avec cette singularité au motif qu’elle s’applique à notre principal adversaire politique ? Que resterait-t-il de nous après cela ? Si Nicolas Sarkozy est un être humain, alors il doit bénéficier de la reconnaissance des mêmes droits que nous réclamons pour nous-mêmes. En dérogeant à ce principe nous concéderions davantage que ce qu’il nous prendrait de lui-même du fait de son orientation politique. Puisque Nicolas Sarkozy est un être humain et qu’il est assez conscient pour sortir dans la rue la main dans la main avec son épouse, la seule chose que nous puissions faire est d’en tirer des leçons pour nous-mêmes. Elles pourraient utilement l’inspirer lui aussi. Disons-nous qu’il n’est pas raisonnable de courir sous le soleil de midi à cinquante quatre ans. Et même si l’on plus jeune, ce n’est pas raisonnable non plus. Et même, juste pour faire du badminton au camping, ou du volley sur la plage. A supposer que faire du sport sans y être obligé soit raisonnable.

DU DANGER DE LA JOIE A PROPOS DU MALHEUR DES AUTRES

Fouiner dans les draps des malades, même bénins n’est donc pas raisonnable. Ce qui n’est pas raisonnable non plus c’est d’enterrer les vivants. Bonjour la saoûlante chronique mortuaire permanente qui entoure à présent le PS. Là encore soyons méthodique. Le diagnostic de « coma dépassé », de « mort clinique » prononcé par tant de caciques socialiste ne doit rien à la science et tout à la politique active. Ils ne déplorent pas, ils souhaitent. Ceux qui tapent sont ceux qui veulent la fin du PS par d’autres moyens, plus radicaux, plus définitif que ceux utilisés jusque là. Mais sur le fond, concernant l’orientation proposée ou plus exactement « suggérée » qu’est-il dit ? Rien d’autre que ce qui est engagé partout en Europe et qui conduit à la liquidation de la gauche. Tout est pervers dans ce jeu d’ombres. Je ne pointe ici qu’une question qui me préoccupe. Rien de tout cela, je veux dire le sabordage du PS ne correspond à l’intérêt de la gauche à cette heure. Le projet qui nous a animés en créant le Parti de Gauche, quelle que soit la profondeur des divergences avec le PS des oui-ouistes, n’a jamais été sa pulvérisation. Là où elle se produit, quand elle se produit, elle ne libère aucune force active pour la gauche. Le socle social bobocrate de l’actuelle nomenclature socialiste et de son électorat reste très éloigné des questions sociales qui sont l’enjeu du moment politique. Son adhésion aux thèmes de l’écologie politique reste elle aussi très formelle et ne dépasse pas le stade de l’anxiété de posture et de la dénonciation verbale. L’égoïsme et la tartuferie de ces milieux ne sont contrebattu d’aucune manière par un contre modèle politique de gauche. Nous n’y sommes pas audibles. Le décervelage est très avancé. Et quand la banquise des habitudes du vote socialiste se dissous dans la mer de l’abstention et de la mode électorale ce n’est pas au profit de la gauche de transformation sociale. Ce constat n’est pas à reprocher aux socialistes. La cause est entendue avec eux. Ils en sont absolument et durablement incapables. Tout ce que nous pouvons attendre d’eux c’est qu’ils gèlent le plus longtemps possible cet électorat. Sans l’entrainer plus à droite qu’il n’y est déjà disposé. Jusqu'à quand ? La gauche de ce parti a cessé d’exister de manière autonome. Elle n'est plus politiquement détectable. Pratiquement, humainement et idéologiquement. Elle n’est pas une rescousse envisageable. Il est donc de notre intérêt bien compris que tout ce bric a brac nommé PS tienne, fusse par la peinture des murs. Jusqu'à ce que nous soyons capables de faire passer la relève aux catégories sociales qui sont intéressées au changement profond que le moment réclame et que nous visons. Cela signifie que le principal problème à gauche ce n’est pas le PS, aujourd’hui. Encore une fois, la cause est entendue à son sujet. Le principal problème c’est nous. Nous, l’autre gauche. Comment construirons nous une force d’entrainement majoritaire ? Je ne parle pas seulement du système d’alliance qui en est la condition nécessaire. Je parle des mots d’ordre, des projets, des objectifs que nous pouvons faire partager par une majorité de citoyens qui aillent voter et se mobilisent encore ensuite pour les faire aboutir.  Mon intention est de dire que le rabâchage anti socialiste et la fameuse « schaden freunde », « joie à propos du malheur des autres » ne constitue pas une politique alternative à gauche. Attention à ne pas hurler avec les loups ! L’anti socialisme ne mène nulle part. La concurrence avec le PS n’est pas une fin en soi. Le recul du PS n’est pas un objectif à soi seul. Tout ceci est dit pour que nous acceptions enfin de prendre notre place et de nous hisser à la hauteur des taches à accomplir. Bien sur, tout cela, dit en pleine vacances et à la sortie d’un cimetière, ne doit pas nous conduire à faire du sport pour oublier nos misères. Surtout sous le soleil de midi. Quand il y en a.

LE CANARD RECOPIE DES BETISES

Un commentaire à la suite de ce post m'a mis en alerte. "Le canard enchainé", nous débine. Horreur! Je ne l'avais pas encore acheté cette semaine! Je n'y manque pourtant jamais.La lecture du Canard Enchainé est un rite hebdomadaire qui maintient en forme. Elle entretient le bon gaulois qui dort (à peine) en chacun de nous, gaulois d’origine ou pas, c’est à dire ce mélange d’irrévérence, de pied de nez aux importants, de flingage tous azimut, et ainsi de suite, qui rendent ce pays fondamentalement ingouvernable autrement que par obstination.  Personnellement, je lis « le Canard » depuis que je sais lire, ou presque. J’ai senti comme un grand honneur de passer du statut de rieur à celui de sujet de rigolades et brocarderies. Je n’ai pas été méprisé. La seule critique d’un de mes livres jamais parue dans ces colonnes solennelles fut un essorage à sec, les caricatures m’ont toujours donné soit la joue bouffie soit le profil filiforme à mesure de mes abus et régimes. Je ne me plains pas. La gloire d’être fracassé par  « Le  Canard » me suffit. D’autres paieraient pour que « le Canard » les assassine. Mais il faut bien dire aussi que ça donne parfois les abeilles. La perfection m’est suspecte. Je trouve qu’elle sent le Tartuffe. Cette fois ci, je me pourlèche. Enfin la boulette ! La vraie. « Le canard », mon volatile préféré, le Zorro palmipède, l’insolent qui ne mord qu’à coup sur avec toujours une vacherie d’avance sous le pied, « Le Canard » en personne, est pris en flagrant délit de « Libération ». Hé ! Hé ! Libération : recopiage d’un argumentaire socialiste de droite en fiel concentré, abus biaisé de citation, citation de citation non vérifiée, mauvaise foi ostentatoire : la totale. Au cas précis il s’agit de la position qui m’est attribué à propos de l’élection municipale partielle d’Aix en Provence. N’importe quel lecteur peut s’y reporter puisqu’elle est toujours sur ce blog. Voici pourtant comment « Le Canard » en rend compte. Lisez attentivement. Vous pourrez faire la comparaison. Insigne privilège ! Car ceux qui liront « le Canard » et le croiront comme je le fais moi pour à peu près tout ce que j’y lis, y compris les vacheries à mon sujet, ceux là seront seulement trompés. Citation donc : « Jean-Luc Mélenchon est content de ne pas avoir donné de consigne de vote pour la municipale d’Aix en Provence (le nouvel obs 22/7). Motif : il ne voulait pas qu’une alliance des forces de gauche soit ensuite « cent fois citée comme jurisprudence partout ailleurs en soutien à d’autres combines aussi calamiteuses » L’union de la gauche se porte de mieux en mieux ! ». Je ne vais pas reprendre point par point ce tissu d’affirmations stupides. Je ne vais même pas rigoler de lire que « le Canard » fait une brève à partir d’une brève du Nouvel Observateur et de plus  sans aller vérifier la source. Pourtant, journalistiquement ça ne le fait pas beaucoup. Sans compter qu’on ne lit pas « Le Canard » pour y lire des ressucées du Nouvel Obs ! Celui qui va à Munich, vaut mieux qu’il aime la bière ! Celui qui lit le Nouvel Observateur ou Libération sait ce qu’il achète. Il est donc normal qu’il l’y trouve. La deuxième gauche moisie est en vente libre. A ce propos je recommande le papier hilarant du « Monde Diplomatique » intitulé « dix jours en mer avec trois astres de la pensée française » où l’on reçoit des nouvelles fraiches d’un grand délabré, l’indépassable Jacques Julliard, le petit Brejnev de la modernité social démocrate (je sais que cette blague n’est pleinement accessible qu’au personne de l’âge de Julliard). Bon. Donc passe que ce genre de journal, affublé de tels éditorialistes publient des sornettes rassurantes pour le boboland. Mais le « Canard » ! « Le canard », nooooon ! Pas « le canard », aussi ! N’empêche: il faut rectifier. Je vais donc juste ironiser sur le ton ordinaire du « Canard » lui-même. Donc, pour « Le Canard Enchainé », une alliance au premier tour du PS avec un olibrius dont la liste aux municipales de 2001 était intitulée « que la droite se lève » c’est l’union de la gauche ? Et l’alliance de ces deux là au deuxième tour avec un autre comique qui se déclare lui-même « co-fondateur de l’UMP » ? C’est l’union de la gauche ? Et quand j’approuve mes camarades de ne pas céder au grossier chantage pour les obliger à cautionner cette mascarade, je mets à mal « l’union de la gauche » ? C’est Jean Noël Guérini qui écrit les brèves à propos de Paca dans « le Canard » ? Ou seulement un de ses amis ? Jean-Noel a décidément le bras de plus en plus long.


436 commentaires à “De la transparence en matière de santé du président et autres fadaises”
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  1. Webmaster CDL dit :

    @Yves93 Com 305

    Bien sûr qu'il y urgence.

    Il y a même urgence à faire converger les luttes.

    Parce qu'actuellement, tout part de travers et l'opposition associative, politique et syndicale est totalement morcellée.

    Regroupons déjà les infos sur http://www.convergencedesluttes.fr et voyons ce qu'il doit bien être possible d'en faire...

    Un bonjour au passage à notre sénateur député européen :-)

    Bravo pour l'accord avec le NPA sur les régionales, ça converge à souhait!

  2. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    Oui, Jennifer, les expressions que tu as trouvé imagent parfaitement ce que je voulais dire. C'est tout à fait ça.
    Bon après, opinion, clarté, tactique de parti, à chacun ses vues. Le terrain est chaud sur ces sujets et le blog n'est peut -être pas le meilleur lieu pour exposer toutes ses vues. OK - n'en parlons plus -

  3. Hold-up dit :

    @ Yves 93 - @ Sacamuelas

    Bienvenu à " Yves 93" et à " Sacamuelas ".
    Revenez souvent sur le blog !

  4. Nipontchik dit :

    et pendant ce temps là, chez les "stals":

    "Parti Communiste Français
    Fédération de Paris
    Section Halles-Bourse, 1er et 2ème arrondissements

    Le 30 juillet 2009,

    SUITE pour le 62, rue Montmartre...

    Chèr(e) Ami(e), Chèr(e) Camarade,
    Nous nous adressons à tous ceux et toutes celles qui nous ont apporté leur soutien depuis l'effraction de nos locaux du 62. rue Montmartre le 28 Janvier 2009.
    Nous tenons à rappeler que cet acte délictueux a été commis par le Secrétaire de la Fédération de Paris Patrice Bessac et le Président de la SA Rochechouart Jérôme Relinger. Nous avons été contraints de déposer plainte contre X à la police le 29 Janvier 2009.
    Non contents de cet acte ils ont assigné en référé devant le Tribunal d'instance du 2ème arrondissement Simonne Goënvic en vue de son expulsion et celle de ses camarades de la Section.
    Le 2 Avril le Juge a proposé une conciliation, la proposition de partage inégal des locaux faite par la Fédération via la SCI du 62, rue Montmartre a été jugée inacceptable par les militants de la Section;
    Le 4 Juin un autre Juge a pris connaissance du dossier et a renvoyé l'affaire au 22 Juillet pour un délibéré.
    Le 23 Juillet 2009, notre avocate nous a communiqué l'ordonnance de référé qui stipule que « la SCI du 62, rue Montmartre ne cède son local qu'au profit de la Section qu'elle considère comme celle qui jouit de la légitimité que lui reconnaît le Parti communiste Français »
    Simonne Goënvic et tous les occupants de son chef doivent quitter les lieux Simonne Goënvic est condamnée au paiement des dépenses de l'instance
    Ainsi aucun des élèments apportés pour notre défense, pour affirmer notre légitimité à rester dans les lieux n'ont été retenus, notamment le fait que ce sont les militants communistes du 2ème arrondissement qui ont acquis ces locaux en 1970 et cédé sans paiement à la SA Rochechouart en 1993 et que les charges de copropriété ont été assumées entièrement par la Section des 1er et 2eme
    Le Juge n'a retenu que l'avis du Secrétaire Fédéral et de l'exécutif qui se serait à l'unanimité prononcé pour désigner un nouveau Secrétaire de Section Georges MATI.
    Nous ne comprenons pas que, s'agissant d'une affaire interne au Parti communiste, le Tribunal ne se soit pas déclaré incompétent, et deplus ait jugé sans tenir aucun compte de ses statuts.
    L'ordonnance de référé donne raison au propriétaire désigné la SCI du 62, rue Montmartre devenue propriété avec notre accord en 1993 de la SA Rochechouart.
    Nous faisons appel et nous entendons apporter des éléments nouveaux que nous n'avions pu produire à l'audience du 4 Juin 2009, en particulier les recommandations formulées dans un courrier daté du 11 Juin 2009 par la Commission nationale des conflits à laquelle nous avions eu recours fin Mai 2009.
    Celle ci considère que l'Assemblée du 8 Janvier 2009 organisée par Georges Mati, avec pour but la création d'une Section bis, et de son élection n'est pas conforme, dès lors que tous les adhérent(e)s des 1" et 2ême n'ont pas été convoqués.
    Ce qui signifie que le Secrétaire fédéral via la SCI du 62 rue Montmartre a enfreint les statuts du PCF en bafouant la souveraineté des adhérent(e)s qui seuls sont habilités à élire leurs responsables.
    Alors que la Commission nationale des conflits recommande la remise des cartes 2009 aux adhérent(e)s de la Section Halles Bourse créée en 1991 et qui n'a pas été dissoute, celles ci font l'objet d'un blocage de la part du Secrétaire fédéral, il y à là ce que l'on
    peut qualifier une véritable violation du droit des adhérent(e)s.
    Nous avons produit une liste des adhérent(e)s, des cotisations règlées individuellement en espèces ou par chèques, nous nous voyons dans l'obligation de transmettre une nouvelle fois cette liste au Secrétaire fédéral par recommandé.
    Cette affaire ne peut être réglée seulement en en Justice, mais nous pensons que les soutiens que nous avons reçus depuis le 28 Janvier 2009, ont été déterminants pour empêcher notre expulsion et la récupération de locaux qui jusqu'alors ont permis une activité communiste au bon sens du terme.
    Patrice Bessac, Jerôme Relinger oseront ils nous faire évacuer en faisant intervenir la force de police ou des gros bras au petit matin pour pénétrer dans les locaux du 62, rue Montmartre, comme ils ont été capables de le faire 149, rue de Château dans le l4tme?
    Donc nous comptons sur votre soutien, sur vos interventions.
    Bien fraternellement

    Pour la Section Halles Bourse du PCF des et 2ème
    Simonne GOENVIC Dominique D'HENRY Eric LYNEN

    Pour nous joindre (le téléphone du local n’est plus utilisable) : 06.08.11.00.21 ou simonne.goenvic@free.fr

    Nous sollicitons votre aide financière pour faire face aux dépenses occasionnées par ce procès : Eriç LYNEN 26 rue Eugénie Cotton 78190 TRAPPES"

  5. maxou dit :

    @Nipontchik, ou quelqu'un d'autre, peut il m'expliquer clairement, c'est-à-dire, en court net et précis le problème, pour ne pas dire plus, du 62 rue Montmartre ?

  6. jennifer dit :

    Moi aussi je ne sais pas ce qui se passe au 62 rue Montmartre

  7. maxou dit :

    Jennifer, j'ai bien peur d'avoir compris qu'il s'agit d'une affaire communistes contre communistes ?
    Franchement j'ai jamais entendu, vu, ou lu cette affaire ?
    Mais j'espère avoir mal compris ?

  8. Hold-up dit :

    " Les médias, une arme de destruction massive."

    "L’HUMANITE : Vous avez présenté en avril dernier devant l’Organisation des États américains (OEA) un travail portant sur le « totalitarisme médiatique ». Que recouvre ce concept ?

    Roberto Hernandez Montoya : Ce concept recouvre un changement de civilisation. Hier, il existait une presse engagée, de droite comme de gauche, ou encore religieuse. Mais elle n’était pas organisée comme le sont les grandes sociétés, les corporations. Cette presse avait ses tendances idéologiques, politiques mais elle n’était pas un tout global au sens où aujourd’hui, quelques médias - le Washington Post, Fox News, CNN - marquent la cadence des informations, et leur contenu. Ce sont des épicentres de l’information qui la répandent.
    Si l’on prête attention d’ailleurs, une information est parfois répétée avec les mêmes erreurs orthographiques. Les médias réagissent aux événements extrêmement ressemblants. Il s’agit d’une domination tant idéologique que corporative. Le totalitarisme médiatique produit de l’idéologie néolibérale mais également des phénomènes dangereux, voire criminels. Les États-Unis ont menti sur les « armes de destruction massive » en Irak. Le totalitarisme médiatique les a suivis pour justifier l’invasion du pays, devenant à son tour une arme de destruction massive. Cette invasion a coûté la vie à plus d’un million d’Irakiens.
    Le totalitarisme médiatique n’est pas partagé mais ordonné. Des milieux autour des pouvoirs militaires dits complexes militaro-industriels, orientent, décident. Ils procèdent à la création des ennemis, comme au temps de l’Inquisition où quiconque n’obéissait pas à l’orientation générale de l’Église était accusé d’hérétique. "

    La suite :

    http://www.legrandsoir.info/Les-medias-une-arme-de-destruction-massive.html

  9. Gilles dit :

    @Jennifer
    @ toutes et tous

    Le Front de Gauche ne peut pas se faire à géométrie variable selon les intérêts du moment pour les différents partis ou composantes.

    Je pense que le PG, ici,est à la fois le moteur, l'instigateur et l'unificateur de ce front de Gauche qui peut devenir demain un véritable Front populaire.

    Attention, le Front de Gauche doit être viable, durable, populaire et ne doit pas se faire tantôt avec le PCF (européennes), tantôt avec le NPA (régionales). Nous devons pas faire ce Front de Gauche à la carte comme le PS souhaite des alliances à la carte tantôt avec le PCF et les Verts tantôt avec le Modem et plus à droite si affinités.

    Si le Front de Gauche devient cela, il ne sera pas ni fiable, ni viable, ni efficace politiquement et électoralement.

    Les partis heureusement tiennent à leurs élus. Mais avoir cela comme seul objectif et renoncé à un acteur efficace dans un Front de Gauche cela devient incompréhensible et à la longue pas sérieux aux yeux des citoyens de Gauche.

    Il faut convaincre certes mais il faudra nous au PG trancher et ne pas attendre que les autres veuillent ou ne veuillent pas (selon les opportunités et les risques).

  10. Pulchérie D dit :

    Traitez-moi d’obsédée de l’OTAN. M’en fous !
    La presse de droite française ne se gêne pas. Ses responsables ont probablement mouillé leur index et senti que le vent d’ouest, celui qui vient de l’autre côté de l’Atlantique, avait molli, puis s’était arrêté de souffler.
    Le Courrier International, après le Point, Libé, le Figaro et le Nouvel Obs, en rajoute :
    « Rasmussen, dernier secrétaire général ? »
    http://www.courrierinternational.com/article/2009/08/03/rasmussen-dernier-secretaire-general
    Rasmussen, c’est cet arriviste acharné qui vient d’être promu Secrétaire de l’OTAN et qui clame que l’Union européenne doit envoyer plus de soldats encore, pour triompher en Afghanistan.
    Le Courrier fait remarquer que « le désordre est persistant au sein de l’OTAN", et que le mandat du Nordique est menacé avant même sa prise de fonction..
    D’ailleurs, d’après the Guardian, en cas d’échec, il pourrait être le dernier à ce poste ! Ce qui veut dire ?
    Le Courrier développe le thème qu’au départ, les Etats-Unis de Bush méprisèrent les offres de l’Alliance, et se contentèrent, après avoir cru à une victoire totale sur les talibans, de confier une mission de police à l’OTAN.
    L’invasion de l’Irak par les USA achevèrent de diviser les puissances membres de l’OTAN, qui ne s’entendent pas sur la stratégie à adopter, lorsque, comme le soutient le Courrier, « les talibans ont regagné du terrain ». Le scribouillard de service omet de reconnaître que, si les talibans ont repris du poil de la bête, c’est en réalité le peuple afghan qui est écoeuré par ses dirigeants corrompus et par le comportement des occupants.
    Un rappel : en avril 2009, des manifestants anti-OTAN ont défilé dans les rues de Strasbourg, lors de la célébration du soixantième anniversaire de l’union atlantique.
    L’OTAN veut donner une réponse militaire aux grands défis de l’heure : misère, faim, ruine écologique ; voilà une décision infantile.
    Je crois que le doigt mouillé de nos journalistes les renseigne efficacement.
    Doit-on s’attendre à un tel revirement de la part de NS ?
    Périsse l'OTAN ! ce souhait aura-t-il encore une sens l'an prochain ? Aura-t-il
    été déjà exaucé ?

  11. Hold-up dit :

    Certains commentateurs ricanent quand on leur parle de " planification de l'économie " selon certains secteurs, ou de " la planification écologique "..... mais à la réflexion que fait donc le FMI ?

    Le FMI pratique une planification économique libérale.

    Lorsqu'il reçoit des États en faillite que fait -il sinon une planification libérale de l'économie en obligeant sous la contrainte, de privatiser tous les secteurs publics à la base non marchands : Education, Santé, Télécommunication, Retraites etc...

    Ne pourrions-nous pas effectivement parler de planification libérale dans le cas de l'Islande ?

    "Quant au FMI lui-même, non content de tarder à mettre ses prêts à disposition de l'Islande, il les assortit de conditions que l'on trouverait grotesques s'il s'agissait d'une fiction. C'est le cas avec l'objectif de ramener le déficit public de l'Islande à zéro d'ici 2013, un objectif impossible à tenir mais qui n'en entraînera pas moins d'énormes coupes dans les dépenses les plus indispensables que sont l'éducation, la santé publique, la sécurité sociale, etc."........

    Ne pourrions -nous pas parler de planification libérale de l'économie dans ce cas précis et dans bien d'autres ?
    Il est d'autant plus urgent de convaincre les Françaises et les Français d'opter pour une planification sociale selon les secteurs fondamentaux de l'économie et de réaffirmer le primat de l'écologie sur l'économie.
    Construire la planification sociale et écologique de notre économie contre la planification libérale du FMI ou de la commission Européenne reste l'enjeu majeur. De quelles sortes de planification voulons-nous ? Celles qui détruisent les services publics, les retraites etc... et ouvrent sur d'étranges calculs ?

    L'extrait ci-dessus est un extrait d'un admirable article d'Eva Joly sur l'Islande.
    L'Islande ruinée par le néolibéralisme est aujourd'hui éreintée, brisée, écrasée par le Royaume -Uni et la Commission Européenne.

    Lisez cet article vraiment admirable d'Eva Joly (il comporte deux parties en bas de page) lisez-le, car il nous fait rentrer dans les rouages de ce qu'est le néolibéralisme et l'Europe comme elle fonctionne : deux monstres glaciaux du calcul sous des apparences " fun ".
    Plus le temps passe plus on se demande ce que nous avons à faire nous les Français avec ces logiques d'airain.

    Voici le exte qui éclaire sur les armes de destruction massives déployées par le Royaume - Uni et José Manuel Durão Barroso contre la petite République d'Islande :

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/08/01/l-islande-ou-les-faux-semblants-de-la-regulation-de-l-apres-crise-par-eva-joly_1224837_3232.html

    Dans la suite logique de ces observations, je vous renvoie vers un site critiquable par certains aspects mais pas sous d'autres.
    Il se passe en effet de drôles de choses aux USA par rapport à la réforme de Santé du Président Obama.
    Présentée comme " progressiste " en Europe, elle est contesté là-bas pour des raisons conservatrices mais pas uniquement. Loin de là !
    Il faudrait s'y intéresser je crois, car la logique qui s'invente aux USA ne tardera pas à venir ici, en France et en Europe.
    Tandis que des centaines de milliards s'engouffrent sur trois théâtres d'opérations militaires : Irak, Afghanistan, Pakistan, et dans le complexe militaro -industriel, le Président Obama fait croire au peuple américain qu'ils ne pourront pas tous prétendre à des soins de qualité et prépare sa population à l'acceptation de la non assistance vis à vis des populations vieillissantes selon une phraséologie et une conception purement comptable.

    A lire l'article, il est clair qu'une pensée du calcul froid que l'on qualifiera sans aucun galvaudage - tant le glacial le dispute à la métrique anti-humaine de la phraséologie employée - de " néo-fasciste ", se met en place dans nos sociétés régressives sans grande réaction :

    " Le principal conseiller d’Obama pour les questions de santé, Ezekiel Emanuel, est un adepte radical, depuis longue date, du droit à écourter la vie des personnes âgées, invoquant comme prétexte les coûts prétendument exorbitants pour la collectivité des soins accordés à ces patients en fin de vie."

    http://www.solidariteetprogres.org/article5657.html

  12. dudu87 dit :

    bonjour à vous,

    Quelques infos trouvées sur le site de l'Huma;

    HONDURAS
    Après le coup d’Etat, le témoignage de Claire Chastain, de retour d’une mission internationale de solidarité, pour le PCF et le Parti de la gauche européenne.
    C'est dans l'Huma demain matin. (Transmission Newletter)

    Chávez, Evo, Correa et Lugo analysent la crise et les enjeux en Amérique Latine
    http://www.humanite.fr/Chavez-Evo-Correa-et-Lugo-analysent-la-crise-et-les-enjeux-en-Amerique-Latine

    Honduras, le dictablanda clintoniana
    Guillermo Almeyra Guillermo Almeyra
    La Jornada La Jornada
    http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.rebelion.org%2F

  13. dudu87 dit :

    Pour ceux que ça intéresse, l'Huma a une plate forme sur son site de la presse internationale progressiste. Malheureusement en langue d'origine!

  14. Hold-up dit :

    DEPENSES D'ARMEMENT EN HAUSSE POUR 2008

    C'est ce qu'affirme l"Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri), référence en matière d'armes et de conflits dans le monde.

    En 2008, ces coûts sont évalués à 1.464 milliards de dollars, soit une
    augmentation de 45% sur dix ans.
    Ils représentent 2,4% de la richesse mondiale et 217 dollars par habitant de la planète,

    Les Etats-Unis sont les plus dépensiers en la matière. Ils figurent en première position du classement du Sipri, et ont représenté à eux seuls en 2008 près de 41% du montant total des dépenses militaires mondiales, soit plus que les 14 autres principaux pays réunis,

    La France a elle tout juste dépassé la Grande-Bretagne et se situe en troisième position (Après les USA, c'est la Chine), la Russie étant à la cinquième place.

    La France a dépensé 65,7 milliards de $ en 2008 pour l'armement:
    http://fr.rian.ru/analysis/20090609/121928789.html

    Financer des projets bons pour la VIE,. (Ecoles, Hopitaux, Chômage, revenus minimum garantis, etc...) paraît donc moins important.
    Ceux qui ne "font pas le choix" de ne pas travailler pourront se tourner vers les emplois dans l'armement contre l'ennemi extérieur et intérieur (nucléaire, nanos et bios technologies, technologies de surveillance, etc...) et dans les multinationales qui le soutiennent (Techniques de "communication", Agro-alimentaire OGM, Industrie pharmaceutique et chimique, Agro-carburants OGM, etc...).

    Le sujet paranoïde est en vue. TOUT VA BIEN. Quel est l'imbécile qui avait parlé de (doux) village global ? Sortir du Capitalisme, oui, le plus tôt sera le mieux. Plus facile à dire qu'à faire cependant...

  15. Hold-up dit :

    La Santé aux USA........ bientôt un même système en France ?

    " Instauré en décembre 1973 sous l’administration Nixon, le système HMO (Health Maintenance Organization) visait à limiter les dépenses de santé tout en confiant la gestion, et donc le profit, aux assureurs privés. La rationalisation stricte des procédures médicales, visant à diminuer le nombre d’actes et donc les dépenses, a conduit à l’exclusion de millions d’américains du système d’assurance maladie. D’autre part, environ 30% du montant total des dépenses de ce système sont dus aux frais d’administration privée (procédures administratives, salaires et bonus des cadres exécutifs, dividendes des actionnaires "

    " Le rêve de Guillaume Sarkozy"

    et de sont petit frère du peuple....des actionnaires

    Extrait :

    " Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C’est un des frères de Nicolas.
    C’est aussi le DG de Médéric, un groupe d’assurance-santé,
    assurance-retraite… Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une
    entreprise de textile. Mais il a cessé cette activité et s’est
    reconverti dans l’assurance santé. C’est plus rentable. D’autant que
    Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît
    quelqu’un de haut placé, qui peut l’aider à réaliser ses projets."

    Article de Pierre Larouturou :

    " Le rêve de Guillaume Sarkozy"

    http://www.ufal.info/media_flash/2,article,662,,,,,_Le-reve-de-Guillaume-Sarkozy.htm

  16. Hold-up dit :

    La santé aux USA :

    "Instaurée en 1946, la loi Hill-Burton était destinée à procurer les fonds nécessaires pour que chaque État atteigne 4.5 lits d’hôpitaux pour 1000 habitants. L’objectif fut finalement atteint en 1975, avant que le système dérégulé des HMO ne fasse le travail inverse, ramenant le nombre de lits à 3 pour mille aujourd’hui, avec 2000 hôpitaux de moins qu’en 1975. "

    Où comment nous voyons que nous avons salement copier les absurdités néolibérales venant des USA dans notre pays.

    Souvenez -vous de M. Bernard Kouchner hier ministre de la Santé qui fermait les hôpitaux de proximité partout sur le territoire Français au mépris du peuple. Où est -il aujourd'hui ? Oui, il faudra bien faire l'inventaire de tout pour y voir plus clair. Je n'oublie pas que ce sinistre individu, qui appelait il y a un an à la vitrification de l'Iran, opérait à l'époque du ministère de la Santé, sous bannière " PS ". Le poisson pourrie toujours d'abord par la tête. Le reste suit. 16 % Le PS aujourd'hui et demain combien ?

    Lisez l'article qui suit et jeter moi la première pierre si vous voulez, cela ne fera pas de moi pour autant un Larrouchien. Il est bon de lire je crois diverses sources d'informations sur ce qu'il se passe au niveau des politiques de Santé aux USA avant qu'elles ne déboulent ici ou ne se renforcent sous la gouverne de Madame Roselyne Bachelot et de l'UMP qui veulent privatiser les libertés économiques publiques que le peuple s'était démocratiquement donné depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

    Aux USA, Obama a renfloué à coup de centaines de milliards de dollars les banques et les banquiers et il commence à faire payer la note à son peuple.
    Le plus cynique dans l'Histoire c'est qu'il se drape dans le " progressisme " en faisant semblant de lui venir en aide. Il faut démonter ce foutage de gueule comme tous les foutages de gueule.

    Extrait de l'article :

    "les HMO sont un système fasciste ayant confié la santé aux compagnies d’assurances pour qu’elles puissent traire les malades. "

    A lire si vous le voulez : http://www.solidariteetprogres.org/article5661.html

  17. Hold-up dit :

    @ 4 Aout

    "Il n’empêche que les privilèges ont bel et bien été abolis, grâce à l’intervention du peuple. Si la chose a été possible en 1789, pourquoi ne le serait-elle plus aujourd’hui ? Si les inégalités s’accroissent, c’est bien parce qu’existent de nouveaux privilèges. Une nouvelle Nuit du 4 août reste donc à faire !"

    http://www.m-pep.org/spip.php?article1463

  18. jennifer dit :

    Pulchérie
    Heureusement qu'il y a des obsédées de l'OTAN comme toi. Franchement je serai étonnée que l'OTAN soit sur le point de dépérir. Ce qu'il y a c'est que la 1ère puissance économique du monde est en train de perdre du terrain et du coup, elle le perd politiquement et militairement. Mais il reste plein d'opportunités pour les guerres impérialistes, il me semble. Alors oui peut être que le camp impérialiste est moins uni, se divise vu la crise du géant.

    En tout cas, tes analyses sont remarquables, Pulchérie. Merci!

  19. jennifer dit :

    Post 322 de Hold up sur l'armement

    une autre raison de cette hausse de l'armement: on tue quelques tas de gens, ça fait moins de bouches à nourrir pour la crise? Je dis cela cyniquement car bien sûr j'en sais rien mais pourquoi pas?

  20. Hold-up dit :

    "Il existe le fameux livre de Carrol Quigley qui est tout sauf un illuminé car il était professeur d’histoire à l’Université de Georgetown diplômé de Harvard, membre de l’équipe de campagne et mentor de Bill Clinton et surtout consultant au département de la défense des Etats-Unis. Donc quelqu’un de très bien informé. Mr Quigley a ainsi publié « Tragedy and Hope »: A History of the World in Our Time', by Carroll... dans lequel on trouve écrit à la (version originale de 1966 qui a été modifiée en 1975) ce que tout le monde devrait savoir :

    « En addition à ces objectifs pragmatiques, les autorités du capitalisme financier ont un autre but de grande envergure, rien de moins que celui de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie mondiale dans son ensemble. Ce système devant être contrôlé en mode féodal par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords silencieux, a vu le jour lors de fréquentes réunions et conférences privées. Le sommet du système était la Banque des Règlements Internationaux de Bâle en Suisse, une banque privée possédée et contrôlée par les banques centrales du monde qui sont elles-mêmes des sociétés anonymes. Chaque banque centrale a cherché à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Ministère des Finances, à manipuler les échanges avec l’étranger, à influencer le niveau d’activité économique dans le pays, et à influencer les hommes politiques coopératifs par des récompenses économiques dans le monde des affaires. »

    Autre extrait :

    "Je vais maintenant vous révéler la vérité sur la fameuse dette du tiers monde.

    Pour rester dans « le cadre » il convient de noter que Goldman Sachs (encore !) va distribuer 20 milliards de dollars à ses dirigeants, c’est à dire plus que ce que verse le G8 contre la faim dans le monde.

    Plus fort encore, et ceci est un véritable scandale, la dette des pays du sud est passée de 70 milliards en 1970 à 3360 milliards en 2007 (versée aux pays riches du nord).

    Pour résumer, en 2007, les pays en voie de développement ont remboursé 18,9 milliards de plus qu’ils ont reçu. Nous nous comportons ainsi comme de véritables pillards comme au bon vieux temps de la colonisation. "

    Article à lire jusqu'à la lie d'urgence :

    "Crise systémique et mensonges" par Gilles Bonafi

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14613

  21. 4 Août dit :

    @ Hold up

    Intéressant ton petit topo récapitulatif !
    Bon, pour mon anniversaire: dans la famille banksters, je demande la FED !

    Sinon, un passage explique bien pourquoi le GIEC et son réchauffement planétaire sont la prochaine arnaque du 21ème siècle:

    "Et puis, après le marché des dérivés, il est temps de passer à autre chose. On va donc créer une bourse carbone qui permettra de continuer à se remplir les poches : business as usual.

    La taille du marché du carbone estimé par la Banque Mondiale à 11 milliards de dollars en 2005 est passé à 126 milliards en 2008 (page 7, The World Bank State and Trends of the Carbon Market 2009). En gros, il double chaque année. Il y aura donc un système d’échange de quotas de CO2 car ne l’oublions pas, les financiers nous annoncerons (avec l’aide de leurs médias) que seule l’industrie financière permettra d’organiser et de fluidifier le marché. Quant au « bon peuple », Michel Rocard a prévenu les Français : "S'ils sont inquiets, c'est légitime parce que la taxe sera lourde". Politique...

    Au passage, il faudrait penser à créer une taxe carbone sur Mars, Jupiter, etc, car là-bas aussi nous assistons à un réchauffement global. Le réchauffement climatique affecterait la planète Mars et des pluies de particules qui réchauffent l'atmosphère de Jupiter, etc. "

  22. 4 Août dit :

    Passez cette animation de la nasa, observez d'où vient le CO2 et où il est ré-absorbé... Et vous allez comprendre pourquoi cette taxe CO2 est une arnaque !

    http://earthobservatory.nasa.gov/GlobalMaps/view.php?d1=MOD14A1_M_FIRE&d2=MOP_CO_M#

  23. Nipontchik dit :

    les dirigeants de la section PCF du 1er-2eme arrdt, élus par la base, sont proches de la mouvance rouge vif (courant apparu il y a 1 10aine d'années, dont certains sont restés au PCf, d'autres en sont partis), il s'agit en général de gens entrés au PCF dans les années 60 et 70, souvent + syndicalistes-CGT d'entreprises publiques- que militants politiques, assez confus sur le plan théorique

    mais, quelles que soient leurs positions et ce que chacun peut en penser, ce sont eux qui dans ces 2 arrdts ont la légitimité de la base, le local a été acquis au début des années 70 suite à 1 souscription militante (à l'époque où le PCF était + fort que le PS à Paris, avant l'affaire Fiszbin)
    mais du point de vue de la propriété légale bourgeoise ça doit être 1 poil + compliqué
    quel est, du point de vue du droit bourgeois et des tribunaux, le véritable propriétaire de ce local?
    le PCF place Fabien, la SCI Rochechouart (qui contrôle ladite SCI?) ou bien la section locale du PCF (mais est ce 1 personne morale?)
    à mon avis 1 tribunal va utiliser la méthode du faisceau d'indices

    ces dernières années il y avait 1 sorte de modus vivendi entre les rouges vifs et la fédé 75 du PCF (dirigée depuis peu par Bessac, qui n'est pas l'archétype de l'ouvrier parisien du métingue du métropolitain, il est venu de Toulouse dans les bagages de S.Ainardi après avoir été responsable UEC-c'est vrai qu'avec ce CV là difficile de se faire embaucher par Manpower): en gros les RV faisaient 12 sorte de service vraiment minimum au sein du PC, pêu actifs dans les campagnes électorales, gérant leur activité syndicale mais se gardant de construire de fait 1 orga concurrente (à la différence du PRCF ou de l'URCF par ex) et la fédé PCF leur laissait certains locaux (sections du 14ème, des 1er et 2ème arrdts)

    Visiblement le compromis historique a été rompu, le PCF a peut-être besoin de blé, il dispose de locaux sans rapport avec son influence présente, locaux qui ont pris de la valeur (enfin avant la crise d'octobre 2008) dans les centres villes.

  24. toto dit :

    Nipontchik 331

    C'est vachement important ce que tu nous dis là. C'est un fait de société majeur, j'espère que tu as d'autres éclairages aussi enrichissants à nous apporter.

    On appelle cela chercher des poils aux oeufs avec des intentions pas très louables. Non?

  25. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Vous voulez du boulot ? Et bien courez !
    Courez ! C’est l’injonction faite aux chômeurs par la direction du travail d’Indre-et-Loire pour se "distinguer" auprès des employeurs. Une course de 10 kilomètres aux côtés des chefs d’entreprise de la région sera organisée fin septembre.
    http://www.humanite.fr/Vous-voulez-du-boulot-Et-bien-courez

  26. Pulchérie D dit :

    Le génial JF Khan (ancien directeur de Marianne, précisons-le pour les jeunes qui ne le connaissent certainement pas) a trouvé ça tout seul : partisan de l’attaque sur Kaboul, en 2001, il déclare maintenant : "La vérité, c'est que nous sommes aujourd'hui dans la situation des soviétiques en Afghanistan : nous avons les mêmes contre nous, et la population nous considère comme des envahisseurs, point final". Ha ! Ha ! Huit ans pour découvrir cette évidence. Il est bien à sa place, au Modem.
    Vieille bignolle, va !

  27. Pulchérie D dit :

    Pour compléter Maxou (post 336).
    Et, quand la bise sera venue, on dira aux mêmes chômeurs :
    "En été vous courriez, et bien, dansez maintenant sur vos illusion perdues!".

  28. 4 Août dit :

    Encore un effort, et JFK comprendra que les "insurgés", c'est ce que nous appelions "résistants" en 45...

  29. 4 Août dit :

    Tout ça pour des oléoducs....

  30. 4 Août dit :

    Encore une histoire tombée dans le trou de mémoire:

    "Dick Cheney voulait couler un navire américain pour déclencher une guerre contre l'Iran"

    http://www.lesmotsontunsens.com/complot-dick-cheney-voulait-couler-un-navire-americain-pour-declencher-une-guerre-contre-l-iran

  31. Nipontchik dit :

    Attaque contre Achraf attaqué - communiqué n°61 – Urgent

    Transfert de force de 32 otages à fin d'interrogatoire, de procès, de meurtre ou d’extradition

    32 résidents blessés du camp d’Achraf qui ont été pris en otages mardi 28 juillet, ont été la cible de violences pour être transférés de force vers un lieu inconnu. Ils étaient emprisonnés hors d’Achraf par des agents irakiens dans une pièce de 3 x 4m, soumis à des sévices et des tortures, et ont entamé une grève de la faim. Dimanche, on entendait leurs cris jusqu’à l’entrée principale d’Achraf indiquant qu'ils étaient transférés de force.

    Le but de ce transfert forcé serait des interrogatoires et le procès des victimes à la place des bourreaux. Selon d'autres informations, le régime clérical a demandé l'extradition ou la mise à mort de ces résidents d’Achraf par son agent, Ammar Hakim.

    Le Conseil national de la Résistance iranienne tient le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, personnellement responsable de toute menace pesant sur la vie des résidents et appelle à une intervention immédiate, pour libérer les otages, des forces américaines, de la délégation des Nations unies en Irak, et du Comité International de la Croix-Rouge. Les noms des otages blessés, en grève de la faim depuis six derniers jours sont les suivants :

    Iraj Ahmadi, Hossein Ahmadi, Hassan Besharati, Ali Tavalomi, Ebrahim Komari, Mostafa Sanai, Bahram Hossein Pour, Rahaman Heidari, Ghoramreza Khorami, Homayoun Deyhim, Mehdi Zare, Hossein Sarv Azad, Ahmad Tajgardoun, Mohsen Shojaee, Mohammad Ali Tatai, Asadollah Shahbazi, Jalil Gholamzadeh, Mehdi Abdulrahimi, Habib Ghorab, Aziz Gholami, Hossein Farsi, Jalil Forqani, Hossein Fili, Omid Qader Mazi, Mohammad Reza Qassem Zadeh, Mir Rahim Qoreishi, Jamshid Kargar, Moshfeq Kongi, Javad Gougerdi, Alireza Mohammad Zadeh, Karim Mohammadi et Mohammad Reza Houshmand.

    Un nombre de blessés étaient dans un état critique quand ils ont été pris en otages. Le bourreau aux ordres du régime iranien leur avait lié les mains, pendant les trois premiers jours comme ils menaient une grève de la faim, et ils ont prié avec les mains attachées derrière le dos.

    En plus des 32 otages blessés en grève de la faim, depuis six jours, quatre autres, Hamid Ashtari, Mehraban Bala’i, Sohrab Balouchi et Ebrahim Mola’i ont également été pris en otages mais il n'y a aucune information sur leur sort.

    Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

    Le 2 août 2009

  32. Nipontchik dit :

    @335:
    la vérité seule est révolutionnaire

  33. Nipontchik dit :

    "Patrice Bessac, Jerôme Relinger oseront ils nous faire évacuer en faisant intervenir la force de police ou des gros bras au petit matin pour pénétrer dans les locaux du 62, rue Montmartre, comme ils ont été capables de le faire 149, rue de Château dans le l4tme?" (section PCF des 1er-2eme arrdts)

    Ces camarades ont l'air d'en savoir + que la moyenne des mortels sur l'évacuation des sans-papiers de la bourse du travail...Sujet intéressant; je leur poserai (et vous pouvez faire de même) des questions à la fête de l'Huma ou dans 1 prochaine manif.

    Pour les ignorants de l'histoire de la fédé PCF de Paris (et de comment elle est tombée à 1% des voix), je rappelle que le courant rouge vif s'est constitué à l'époque du gvt Jospin-Gayssot, suite aux questionements sur la mutation et la participation gouvernementale du PCF. A Paris (pas le cas partout ailleurs) la direction de la fédé les a poussés vers la sortie, liquidant l'essentiel de ses sections d'entreprise (1 leçon peut-être utile même au delà des rangs du PCF, non?) et mettant à l'écart 1 gros tiers des adhérents de la fédération.
    ça vous intéresse de savoir comment Hue est arrivé à 3% et MGB à 2%?

  34. BA dit :

    1789 - 2009.

    La nuit du 4 au 5 août 1789 constitue la scène inaugurale majeure de l'histoire de la France moderne et du récit national. Trois semaines après la révolte parisienne et la prise de la Bastille, l'Assemblée constituante met à bas l'édifice multiséculaire de l'Ancien Régime. En quelques heures de transe collective, ce sont tous les privilèges de l'aristocratie, de l'Eglise et des provinces qui sont abolis. Et remplacés par le principe - révolutionnaire, au sens strict du terme - de l'égalité de tous devant la loi.

    Certes, il faudra de longues décennies et quelques autres révolutions, violentes ou pacifiques, pour que ce principe s'inscrive, peu ou prou, dans la réalité sociale du pays. La nuit du 4 août, pourtant, continue à imprégner en profondeur l'imaginaire du pays. Pour une raison bien simple : plus de deux siècles après ce "grand soir" égalitaire, la France paraît tout aussi corsetée, fractionnée et sclérosée par l'existence de privilèges. Autrement dit, pour s'en tenir à une définition qui évitera les anachronismes, d'avantages échappant à la loi commune accordés à des catégories de citoyens.

    Des exemples ? Ils sont nombreux et touchent à l'essentiel.

    Le principe fondamental de l'égalité devant l'impôt a volé en éclats depuis belle lurette, sous l'effet conjugué des exemptions, "niches" et "optimisations" fiscales. Sans parler du "bouclier fiscal", voté à l'été 2007, et qui a permis aux mille plus gros contribuables français de recevoir de l'administration, cette année, un chèque moyen égal à trente années de smic (350 000 euros).

    Tout aussi essentiel, le principe d'égalité devant l'école, établi par la République un siècle après le 4 août 1789, n'a pas davantage résisté aux logiques implacables de l'élitisme scolaire et social, au détriment de la méritocratie affichée. Chacun le sait, et chaque famille s'y emploie : les diplômes les plus prestigieux et valorisés sont trustés par les enfants des milieux les plus favorisés, ajoutant le privilège du patrimoine culturel à celui du patrimoine financier.

    Quant à l'entreprise, les polémiques sur les bonus, primes et "parachutes" divers, dont bénéficient certains dirigeants, ont démontré, de façon choquante, que la notion même de privilège n'y est pas un vain mot. Là, comme ailleurs, les avantages exorbitants réservés à tel ou tel ne peuvent être vécus par les autres que comme de profondes injustices.

    Comme dans le reste de la société, comme le 4 août 1789, c'est l'un des principes mêmes de la démocratie qui est en jeu. Et qui est à réinventer.

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/08/03/1789-2009_1225220_3232.html

  35. bernard01 dit :

    4aout p 340 tout-ca pour des oléoducs,l'EURASIE va etre un des pole majeur sur la suprématie de l'amerique ou de l'europe avec la russie.les reserves minieresdu KOSOVO-METOHIJA,l'argent,le chrome,le bore,le tungsteme,le plomb,le zinc(42,2 millions de tonnes)le nickel,le cobalt,(13,3 millions de tonnes)la magnesite(5,4 millions de tonne)la bauxite (1,7 million de tonnes)l'iridium et le germanium ne sont que quelques-unes des ressources minieres constatées jusqu'ici au KOSOVO- METOHIJA,dont l'existence continue d'etre cachée a l'opinion.les seules réserves de lignite de qualité superieure a faible teneur en soufre sont évaluées a (14 milliards de tonnes)ce qui,etant donné,
    l'utilisationactuelle,suffira pour les 200 prochaines années.dans le sud de la SERBIE on a decouvert des reserves importantes de schiste bitumeux.les specialistes supposent la presence de petrole et de gaz sous l'epaisse
    couche de schiste bitumeux et pensent qu'il sagit d'un prolongement du (filon de la caspienne.ON aurait decouvert dans le nord de l'ALBANIE d'important gisement de pétrole et de gaz dont le volume est évalué a 2987 milliards de
    barils de pétrole et a 1004 billions de metres cubes de gaz.
    LES reserves de petrole et de gaz est donc bien prouvé,des photos satellite
    et d'aures données permettent de constater que ses reserves sont plus importantes que celles d'AZERBAIJAN.

  36. BA dit :

    Dans sa dernière chronique, Jacques Attali appelle à une véritable révolution politique ! Jacques Attali se prononce même pour la nationalisation des banques ! Lisez cet article :

    « La crise, chacun le sait, est largement de la faute des banques américaines, qui ont trop prêté et développé des produits spéculatifs. Pour les sauver, le Trésor américain leur a prêté de l'argent sans intérêt. Celles de ces banques qui n'ont pas fait faillite continuent à agir comme avant, inventant de nouveaux produits spéculatifs et ne prêtant, très cher, qu'à celles des entreprises qui n'ont pas vraiment besoin de leur argent.

    Les banques américaines ont, en plus, aujourd'hui, une raison supplémentaire d'agir ainsi : tous les régulateurs leur enjoignant de reconstituer leurs fonds propres, elles le font, non seulement en utilisant tous les artifices comptables rendus possibles par les réformes d'avril 2009, mais aussi en refusant de prêter aux particuliers et en exigeant des intérêts énormes des grandes entreprises désespérément à la recherche de liquidités.

    Comme les intérêts que ces banques versent aux déposants sont proches de zéro, leurs bénéfices sont énormes. Et avec eux, elles peuvent recommencer à développer des produits spéculatifs, avec lesquels elles comptent refaire les mêmes profits que par le passé, sans que personne ne vienne même, cette fois, leur opposer des réglementations. Et nul ne peut protester : qui pourrait se mettre mal avec son banquier ?

    Alors qu'après 1929, des réglementations très strictes ont été imposées aux banques américaines, aujourd'hui, rien n'est imposé à personne. Le G20 n'aura été qu'une jolie comédie.

    De plus, Wall Street continue à disposer de considérables moyens d'influence. Des lobbys bancaires, fort bien dotés, arrosent le Congrès. Et les banquiers, devenus ministres ou superviseurs, réussissent à écarter toutes les législations qui pourraient gêner leurs ex et futurs employeurs.

    En particulier, une seule banque tient tout : Goldman Sachs. Elle est l'objet aujourd'hui d'innombrables analyses critiques, dont la plus acérée est venue récemment du magazine Rolling Stones. Après avoir éliminé ses principaux concurrents, (dont Lehman), après avoir profité de ces faillites et reçu de l'Etat d'énormes prêts sans intérêt, cette institution plus que centenaire fait aujourd'hui fortune grâce à des décisions prises par Geithner, Summers et les autres, dont chacun sait qu'ils rejoindront un jour Goldman Sachs, après avoir quitté leurs fonctions, comme le firent avant eux les ministres des précédents présidents, Rubin, Paulson, et autres...

    Au total, les entreprises industrielles, qui créent les vraies richesses, financent les erreurs et les bonus des banquiers, avec la bénédiction des hommes politiques. Et en bout de chaîne, les salariés en sont les ultimes victimes : les banques américaines enfoncent dans la dépression ceux qu'elles ont déjà largement ruinés.

    Ces lobbys sont si puissants qu'on n'en sortira que par une révolution politique. Elle devrait conduire, au moins, à interdire aux responsables publics du secteur financier de travailler ensuite dans les établissements qu'ils contrôlent. Et au plus, à nationaliser ce secteur.

    Une révolution, vous dis-je.

    Jacques Attali.

    http://www.slate.fr/story/8747/banques-le-triomphe-des-coupables-par-jacques-attali

  37. Dominique dit :

    Bon moi je veux bien mais s'il fini au PG faudra qu'il commence par coller les affiches car le capitalisme financier qu'il semble condamner, il l'a promu à la Berd notamment lors du démentèlement du bloc de l'Est.

  38. Gilles dit :

    Je reproduis ici, l'excellent document publié par notre camarade Jacques Serieys sur le site du PG Midi pyrénées.

    http://www.prs12.com/spip.php?article2451

    La célèbre nuit du 4 août 1789 (abolition des privilèges)
    mardi 4 août 2009.

    4 août 1789 : Dépassés par le soulèvement des milieux ruraux, l’Assemblée nationale constituante connaît une nuit célèbre qui finit par l’abolition des droits seigneuriaux dans l’espoir de rétablir le calme. Ainsi disparaissent juridiquement en une nuit ce que la mobilisation populaire a déjà complètement sapé, des banalités aux juridictions seigneuriales, du droit de chasse aux privilèges spécifiques des provinces...

    1) Le dilemne posé aux privilégiés en cette nuit du 4 août 1789

    Dans la journée du 3 août, la majorité de l’Assemblée est favorable à une répression générale du mouvement populaire.

    Le premier orateur de la séance parlementaire se nomme Guy Target, député du Tiers Etat, bourgeois de la magistrature connu comme un émule de Montesquieu. Il réaffirme cette position de fermeté et propose un arrêté dénonçant "les troubles et les violences qui... portent l’atteinte la plus funeste aux droits sacrés de la propriété et de la sûreté des personnes"... Il insiste pour que toutes les redevances et prestations d’Ancien Régime soient payées tant qu’un nouveau système d’impôts n’a pas été créé.

    Pourtant, en cette nuit du 3 au 4 août, l’Assemblée va choisir une autre voie que la répression. Quelques grands aristocrates estiment à juste titre que le soulèvement populaire est essentiellement nourri par le refus des injustices, oppressions, vexations... générées par les privilèges féodaux. Dans ces conditions, seule une abolition de ceux-ci peut ramener le calme. « Le peuple cherche à secouer enfin un joug qui depuis tant de siècles pèse sur sa tête », s’exclame le duc d’Aiguillon, « l’insurrection trouve son excuse dans les vexations dont il est la victime ».

    Le Vicomte de Noailles, noble désargenté, monte à la tribune : " Le but du projet d’arrêté que l’Assemblée vient d’entendre est d’arrêter l’effervescence des provinces, d’assurer la liberté publique, et de confirmer les propriétaires dans leurs véritables droits. Mais comment peut-on espérer d’y parvenir, sans connaître quelle est la cause de l’insurrection qui se manifeste dans le royaume ?... Comment l’espérer, cette tranquillité ? En calmant le peuple... Je propose que l’impôt sera payé par tous les individus du royaume, dans la proportion de leurs revenus... Que tous les droits féodaux seront rachetables... Que les corvées seigneuriales, les mains-mortes et autres servitudes personnelles seront détruites sans rachat."

    2) L’offensive républicaine est lancée par un député en habit de paysan bas-breton

    Le Guen de Kerangal, un paysan "bas Breton en costume de bas Breton, député inconnu, qui ne parla jamais ni avant ni après" (Michelet) monte alors à la tribune et lit un discours en phase avec la guerre sociale paysanne en cours : "Vous eussiez prévenu, messieurs, l’incendie des châteaux, si vous eussiez été plus prompts à déclarer que les armes terribles qu’ils contenaient, et qui tourmentaient le peuple depuis des siècles, allaient être anéanties par le rachat forcé que vous en avez ordonné. Le peuple impatient d’obtenir justice, et las de l’oppression, s’empresse à détruire ces titres, monuments de la barbarie de nos pères ! Soyons justes, messieurs, qu’on nous apporte ces titres, outrageant non seulement la pudeur, mais l’humanité même ! Ces titres qui humilient l’espèce humaine, en exigeant que des hommes soient attelés à des charrettes comme les animaux du labourage ! Qu’on nous apporte ces titres qui obligent les hommes à passer la nuit à battre les étangs, pour empêcher les grenouilles de troubler le repos de leurs seigneurs voluptueux ! Qui de nous ne ferait pas un bûcher expiatoire de ces infâmes parchemins, et ne porterait pas le flambeau pour en faire un sacrifice sur l’autel du bien public ? Vous ne ramènerez, messieurs, le calme dans la France agitée, que quand vous aurez promis au peuple que vous allez convertir en argent, rachetables à volonté, les droits féodaux quelconques ; et que les lois que vous allez promulguer anéantiront jusqu’aux moindres traces de ce régime oppresseur"...

    Lapoule, député du Tiers de Franche-Comté complète son collègue en citant des droits féodaux "bizarres, cruels et incroyables".

    M. de Foucault, le vicomte de Beauharnais, M de la Rochefoucault, le comte de Virieu, le jeune de Montmorency... vont surenchérir en supprimant les banalités, les pensions sans titre, les juridictions seigneuriales, le droit de chasse, les colombiers féodaux, les privilèges ecclésiastiques, proposant même des adoucissements pour l’esclavage des noirs. Le duc du Châtelet propose alors le rachat de la dîme.

    Les députés du haut clergé s’avèrent prudents et réticents, se montrant seulement généreux pour supprimer les privilèges de noblesse ; les nobles le sont autant pour supprimer ceux du clergé. Le bas-clergé consent de gros sacrifices, participant à la folle nuit.

    3) La nuit du 4 août vue par l’historien de la Révolution : Jules Michelet

    " C’était le 4 août à huit heures du soir, heure solennelle où la féodalité, au bout d’un règne de mille ans, abdique, abjure, se maudit...

    Vers minuit " L’attendrissement, l’exaltation, étaient montés, de proche en proche, à un point extraordinaire. Ce n’était dans toute l’Assemblée qu’aplaudissements, félicitations, expressions de bienveillance mutuelle. Les étrangers présents à la séance étaient muets d’étonnement ; pour la première fois, ils avaient vu la France, toute sa richesse de coeur... Ce que des siècles d’efforts n’avaient pas fait chez eux, elle venait de le faire en peu d’heures par le désintéressement et le sacrifice... L’argent, l’orgueil immolé, toutes les vieilles insolences héréditaires... Le monstrueux chêne féodal abattu d’un coup...

    « Tout semblait fini. Une scène non moins grande commençait. Après les privilèges des classes, vinrent ceux des provinces. Celles qu’on appelait Pays d’État, qui avaient des privilèges à elles, des avantages divers pour les libertés, pour l’impôt, rougirent de leur égoïsme, elles voulurent être France, quoi qu’il pût en coûter à leur intérêt personnel, à leurs vieux et bons souvenirs. Le Dauphiné, dès 1788 (cf Vizille après la journée des Tuiles), l’avait offert magnanimement pour lui-même et conseillé aux autres provinces. Il renouvela cette offre. Les plus obstinés, les Bretons, quoique liés par leurs mandats, liés par les anciens traités de leur province avec la France, n’en manifestèrent pas moins le désir de se réunir. La Provence en dit autant, puis la Bourgogne et la Bresse, la Normandie, le Poitou, l’Auvergne, l’Artois. La Lorraine, en termes touchants, dit qu’elle ne regretterait pas la domination de ses souverains adorés qui furent pères du peuple, si elle avait le bonheur de se réunir à ses frères, d’entrer avec eux dans cette maison maternelle de la France, dans cette immense et glorieuse famille ! Puis ce fut le tour des villes..."

    4) Analyse et conséquences du 4 août

    En votant l’abolition des privilèges féodaux, beaucoup de députés voulaient seulement faire un geste temporaire d’apaisement pour arrêter les désordres. De plus, cette abolition ne coûtait pas bien cher à bon nombre de députés de la noblesse qui tiraient l’essentiel de leurs revenus d’autres sources.

    Dès le 5 août, des députés de la noblesse et du clergé poussent à limiter l’abolition des privilèges sans indemnité aux seuls droits féodaux pesant sur les personnes. Les droits féodaux pesant sur les terres comme les cens et les champarts, devront être rachetés par les paysans pour devenir propriétaires de leurs terres.

    Une abolition complète des privilèges féodaux aurait pu satisfaire à ce moment-là le milieu rural et faire retomber sa mobilisation mais la plupart des droits féodaux n’étaient supprimés qu’à condition de rachat et les conditions mises au rachat étaient telles que cela était pratiquement impossible.

    Deux raisons font que la nuit du 4 août, au lieu de sonner la fin de la mobilisation, marque une nouvelle étape dans la radicalisation du processus populaire révolutionnaire :

    * Beaucoup de nobles ne voulurent pas accepter la décision de l’assemblée.

    * Les paysans refusèrent souvent d’acquitter les droits théoriquement supprimés mais toujours exigibles en droit.

    * Surtout, le roi n’accorda pas sa sanction aux décrets votés « Je ne consentirai jamais à dépouiller mon clergé, ma noblesse. Je ne donnerai pas ma sanction à des décrets qui les dépouilleraient ; c’est alors que le peuple français pourrait m’accuser d’injustice et de faiblesse. Monsieur l’archevêque, vous vous soumettez aux décrets de la Providence ; je crois m’y soumettre en ne me livrant point à cet enthousiasme qui s’est emparé de tous les ordres, mais qui ne fait que glisser sur mon âme. Si la force m’obligeait à sanctionner, alors je céderais, mais alors il n’y aurait plus en France ni monarchie ni monarque. »

    C’est seulement le 5 octobre que contraint, le roi donnera son accord. Alors disparaissent les privilèges des ecclésiastiques, des nobles, des corporations, des villes et des provinces.

    Dans ces conditions, du 4 août au début octobre, des paysans exterminèrent le gibier, ravagèrent les forêts, brûlèrent les bancs seigneuriaux dans les églises...

    La révolution française s’approfondissait encore

    Il ne faut cependant pas sous-estimer l’importance historique de cette célèbre nuit du 4août :

    Elle symbolise la fin du mode de production féodal comme type de société au plan politique, symbolique et judiciaire.

    Elle pose les fondements :

    * du caractère national de la loi, du droit, de la justice et de l’égalité formelle des citoyens devant celle-ci,

    * du caractère national de l’administration ouverte à tout citoyen,

    * de l’impôt proportionnel payé par tous,

    * d’une nation sans "privilèges particuliers de provinces, principautés, pays, cantons, villes et communautés d’habitants" dont la vie politique est organisée par une constitution,

    * d’un contrôle de l’Etat sur les dépenses de la famille royale

    * d’une implication des instances politiques nationales dans les affaires du clergé et ses liens avec la papauté.

    Jacques Serieys

    ANNEXE 1) Le décret du 4 août
    Décret relatif à l’abolition des privilèges

    Art. 1er L’Assemblée nationale détruit entièrement le régime féodal. Elle décrète que, dans les droits et les devoirs tant féodaux que censuels, ceux qui tiennent à la main-morte réelle ou personnelle, et à la servitude personnelle, et ceux qui les représentent, sont abolis sans indemnité ; et tous les autres sont déclarés rachetables, et le prix et le mode de rachat seront fixés par l’Assemblée nationale. Ceux desdits droits qui ne sont points supprimés par ce décret continueront néanmoins d’être perçus jusqu’au remboursement.

    Art. 2. Le droit exclusif des fuies et colombiers est aboli. Les pigeons seront enfermés aux époques fixées par les communautés durant lequel temps, ils seront regardés comme gibier, et chacun aura le droit de les tuer sur son terrain.

    Art. 3. Le droit exclusif de la chasse ou des garennes ou vertes est pareillement aboli, et tout propriétaire a le droit de détruire ou faire détruire, seulement sur ses possessions, toute espèce de gibier, sauf à se conformer aux lois de police qui pourront être faites relativement à la sûreté publique. Toute les capitaineries même royales, et toutes réserves de chasse, sous quelque dénomination que ce soit, sont pareillement abolies ; et il sera pourvu, par des moyens compatibles avec le respect dû aux propriétés et à la liberté, à la conservation des plaisirs personnels du Roi. M. le président est chargé de demander au Roi le rappel des galériens et des bannis pour simple fait de chasse, l’élargissement des prisonniers actuellement détenus, et l’abolition des procédures existantes à cet égard.

    Art. 4. Toutes les justices seigneuriales sont supprimées sans aucune indemnité, et néanmoins les officiers de ces justices continueront leurs fonctions jusqu’à ce qu’il ait été pourvu par l’Assemblée nationale à l’établissement d’un nouvel ordre judiciaire.

    Art. 5. Les dîmes de toute nature, et les redevances qui en tiennent lieu, sous quelques dénominations qu’elles soient, connues et perçues, même par abonnement, possédées par les corps séculiers et réguliers, par les bénéficiers, les fabriques, et tous les gens de main-morte, même par l’ordre de Malte, et d’autres ordres religieux et militaires, même celles qui auraient été abandonnées à des laïques, en remplacement et pour option de portions congrues, sont abolies, sauf à aviser aux moyens de subvenir d’une autre manière à la dépense du culte divin, à l’entretien des ministres des autels, au soulagement des pauvres, aux réparations et reconstructions des églises et presbytères, et à tous les établissements, séminaires, écoles, collèges, hôpitaux, communautés et autres, à l’entretien desquels elles sont actuellement affectées. Et cependant, jusqu’à ce qu’il y ait été pourvu, et que les anciens possesseurs soient entrés en jouissance de leur remplacement, l’Assemblée nationale ordonne que lesdites dîmes continueront d’être perçues suivant les lois et en la manière accoutumée. Quant aux autres dîmes, de quelque nature qu’elles soient, elles seront rachetables de la manière qui sera réglée par l’Assemblée ; et jusqu’au règlement à faire à ce sujet, l’Assemblée nationale ordonne que la perception en sera aussi continuée.

    Art. 6. Toutes les rentes foncières perpétuelles, soit en nature, soit en argent, de quelque espèce qu’elles soient, quelle que soit leur origine, à quelques personnes qu’elles soient dues, gens de main-morte, domanistes, apanagistes, ordre de Malte, seront rachetables ; les champarts de toute espèce, et sous toutes dénominations le seront pareillement, au taux qui sera fixé par l’Assemblée. Défense seront faites de plus à l’avenir de créer aucune redevance non remboursable.

    Art. 7. La vénalité des offices de judicature et de municipalité est supprimée dès cet instant. La justice sera rendue gratuitement. Et néanmoins les officiers pourvus de ces offices continueront d’exercer leurs fonctions et d’en percevoir les émoluments jusqu’à ce qu’il ait été pourvu par l’Assemblée aux moyens de leur procurer leur remboursement.

    Art. 8. Les droits casuels des curés de campagne sont supprimés, et cesseront d’être payés aussitôt qu’il aura été pourvu à l’augmentation des portions congrues et à la pension des vicaires, et il sera fait un règlement pour fixer le sort des curés des villes.

    Art. 9. les privilèges pécuniaires, personnels ou réels, en matière de subsides, sont abolis à jamais. La perception se fera sur tous les citoyens et sur tous les biens, de la même manière et de la même forme ; et il va être avisé aux moyens d’effectuer le payement proportionnel de toutes les contributions, même pour les six derniers mois de l’année de l’imposition courante.

    Art. 10. Une constitution nationale et la liberté publique étant plus avantageuses aux provinces que les privilèges dont quelques-unes jouissaient, et dont le sacrifice est nécessaire à l’union intime de toutes les parties de l’empire, il est déclaré que tous les privilèges particuliers de provinces, principautés, pays, cantons, villes et communautés d’habitants, soit pécuniaires, soit de toute autre nature, soient abolis sans retour, et demeureront confondus dans le droit commun de tous les Français.

    Art. 11. Tous les citoyens, sans distinction de naissances, pourront être admis à tous les emplois et les dignités ecclésiastiques, civiles et militaires, et nulle profession utile n’emportera dérogeance.

    Art. 12. À l’avenir il ne sera envoyé en cour de Rome, en la vice-légation d’Avignon, en la nonciature de Lucerne, aucuns deniers pour annales ou pour quelque cause que ce soit ; mais les diocésains s’adresseront à leurs évêques pour toutes les provisions de bénéfices et dispenses, lesquelles seront accordées gratuitement, nonobstant toutes réserves, expectatives et partages de mois, toutes les églises de France devant jouir de la même liberté.

    Art. 13. Les déports, droits de cotte-morte, dépouilles, vacat, droits censaux, deniers de Saint-Pierre, et autres du même genre établis en faveur des évêques, archidiacres, archiprêtres, chapitres, curés primitifs et tous autres, sous quelque nom que ce soit, sont abolis, sauf à pourvoir, ainsi qu’il appartiendra, à la dotation des archidiaconés et des archiprêtres qui ne seraient pas suffisamment dotés.

    Art. 14. La pluralité des bénéfices n’aura plus lieu à l’avenir, lorsque les revenus du bénéfice ou des bénéfices dont on sera titulaire excèderont le somme de 3 000 livres. Il ne sera pas permis non plus de posséder plusieurs pensions sur bénéfices, ou une pension et un bénéfice, si le produit des objets de ce genre que l’on possède déjà excède la même somme de 3 000 livres.

    Art. 15. Sur le compte qui sera rendu à l’Assemblée nationale de l’état des pensions, grâces et traitements, qu’elle s’occupera, de concert avec le Roi, de la suppression de celles qui seraient excessives, sauf à déterminer à l’avenir une somme dont le Roi pourra disposer pour cet objet.

    Art. 16. L’Assemblée nationale décrète qu’en mémoire des grandes et importantes délibérations qui viennent d’être prises pour le bonheur de la France, une médaille sera frappée, et qu’il sera chanté en actions de grâces un "Te deum" dans toutes les paroisses et églises du royaume.

    Art. 17. L’Assemblée nationale proclame solennellement le Roi Louis XVI Restaurateur de la liberté française.

    Art. 18. L’Assemblée nationale se rendra en corps auprès du Roi, pour présenter à Sa Majesté l’arrêté qu’elle vient de prendre, lui porter hommage de sa plus respectueuse reconnaissance, et la supplier de permettre que le "Te deum" soit chanté dans sa chapelle, et d’y assister elle-même. L’assemblée nationale s’occupera, immédiatement après la constitution, de la rédaction des lois nécessaires pour le développement des principes qu’elle a fixés par le présent arrêté, qui sera incessamment envoyé par MM. Les députés dans toutes les provinces, avec le décret du 10 de ce mois, pour y être imprimé, publié même au prône des paroisses, et affiché partout où besoin sera.

    ANNEXE 2) La nuit du 4 août 1789 vue par un témoin : Lettre du député du Tiers-Etat Bouchette à ses concitoyens :

    " La Noblesse vient de faire des sacrifices qu’elle appelle justes et le Clergé imite son exemple. Tous les droits seigneuriaux seront rachetés ou rachetables ; il n’y aura plus de justices seigneuriales dans les autres tribunaux. L’administration de la justice sera gratuite, la vénalité des charges sera supprimée ; la chasse libre à tout propriétaire ; plus de privilège de l’une à l’autre province et un pacte d’association de toutes les provinces entre elles ; les villes principales, Paris, Lyon, Marseille, etc., etc., renoncent à leurs franchises, les curés de campagne renoncent à leur casuel, leur pension sera augmentée.

    La pluralité des bénéfices supprimés ; plus d’annates payées en Cour de Rome ; liberté de religion aux non catholiques. Le Parlement de Paris consent à un démembrement de son ressort ; il s’appliquera à étudier les loix nouvelles que l’Assemblée nationale va porter ; tout cela doit être rédigé et consenti dans l’Assemblée d’aujourd’huy qui commencera à midy".

  39. maxou dit :

    Dodo
    Ça y est, la France est plongée dans sa torpeur aoûtienne. Comme chaque année, à pareille époque, le pays est parti pour marcher au ralenti pendant un mois. Les agendas restent vierges, le grelot du téléphone s'est tu et la boîte mail ne crache plus rien. Et oui rien ne se passe. Même notre président qui nous a pourtant habitués à une constante agitation semble s'être mis entre parenthèses. A moins qu'il profite de cette retraite estivale pour nous préparer les mauvaises surprises de la rentrée. Le réveil risque d'être terriblement douloureux sauf si, cette fois, les Français ne se laissent pas endormir.
    Le Havrais Libre

  40. 4 Août dit :

    @ BA (et J. Attali)

    "Ces lobbys sont si puissants qu’on n’en sortira que par une révolution politique."

    Tient, il a trouvé à quoi servait le Front de Gauche l'ami Jacques !

  41. Gilles dit :

    @Jean-Luc Mélenchon
    @Toutes et tous

    A propos de la demande faite par la Commission de Bruxelles auprès des producteurs de fruits et légumes et aux pécheurs de rembourser les aides qu'ils ont perçus durant les années 1992 - 2002.

    Je pense que 10 ans pour se rendre compte d'une erreur (et encore est-ce une erreur ?) bonjour la réactivité de la dite commission.

    Le réclamer aujourd'hui, en pleine crise grave, ou des producteurs qui ont touché les sommes ne sont plus en activités, sont en faillite ou au bord de la faillite, c'est proprement irresponsable, cynique et excusez-moi du mot : débile !

    Nous savons tous ici, que la Commission de Bruxelles est un bureau oligarchique non élu, faiblement contrôlé, très opaque (donc très peu transparent et là les médias français comme européens sont moins loquaces, moins bavards, moins téméraires pour nous faire des pages comme ils savent les faires abondamment depuis quelques temps et encore aujourd'hui sur les indemnités et frais des parlementaires français) impose encore son pouvoir bureaucratique, a-démocratique et surtout son idéologie ultralibérale (concurence libre et non faussée...).

    Ici c'est l'agriculture et notamment la production de fruits et de légumes et l'activité de la pêche. Bien sur on ne parlera pas des inombrables et incommensurables aides et subventions que touches les géants céréaliers de la Bauce, des industries agro-alimentaires. Là, c'est l'agriculture fruitiière et maraîchère qui est visée.

    Nous savons que dès 2011, le système des subventions, des soutiens au marché et aux exploitations vont-êtres supprimés. Nous allons entré dans l'ère de l'agriculture libérale, productiviste, libre échangiste où la concurence libre et non faussée sera la loi en toute chose et en toute circonstance. Le capitalisme agricole sans mesure ni contrainte va donc refaire son apparition. Il sera gréffé aux puissants céréaliers, aux industries agro-alimentaires, aux grandes firmes de distribution et aux semenciers patentés.

    Ce sera la fin de l'agriculture régulée,aidée et nourricière.

    La Commission de Bruxelles devance ses propres décisions et directives et cet ordre donné aux producteurs de fruits et légumes sonnent le glas de la solidarité et de l'aide aux paysans et annonce la suite la fin de l'agriculture régulée et subventionnée remplacé par l'agriculture capitaliste qui deviendra transnationale et industrielle dans le cadre du Grand Marché Transatlantique (GMT) prèvu pour 2015.

    Je pense que Jean-Luc Mélenchon, que le PG, que nous militants nous devons nous intéresser aussi à l'agriculture et nous en saisir rapidement. La droite, le Gouvernement (voir la réaction du Ministre demanda aux producteurs de rembourser les aides perçues) souhaitent épurer les petites exploitations agricoles, productrices de fruits et de légumes qui "coûtent" trop au budget de l'Etat et au budget de l'Union Européenne.

    L'évolution actuelle vers une agriculture libérale, capitaliste va entraîner la mort des petits exploitations agricoles et va entraîner une concentration sans précédent autour des énormes exploitations, autour des géants céréaliers, autour des industries agro-alimentaires et des multinationales semencières.

    Ce sera le productivisme sans frein. A forte valeur ajoutée, faible main oeuvre, forte mécanisation outrancière, avec production intensive et destructrice de l'environnement.

    Le projet en matière d'agriculture du PG doit engager la réflexion autour de ces tendances.

    Nous devons proposer une nouvelle réforme agraire qui permettra :
    - la mise en place d'un vaste secteur coopératif et solidaire qui devra à terme devenir majoritaire dans ce secteur d'activités ;
    Ces nouvelles entités (véritables coopératives et union de producteurs libres et associés) concernera aussi bien l'acquisition de terres et de parcelles, l'acquisition de matériel, l'exploitation en commun (matèriel, terre, personnel, investissement, financement, personnel), la distribution des produits et la vente et la partage des bénéfices.

    - la pleine possession par la puissance publique des terres, du foncier agricole par l'intermédiaire d'office publics fonciers agricoles au niveau du canton et du département. Cet organisme sera socialisé dans sa gestion et dans ses objectifs. Il louera (ou fera des concessions) des terres aux paysans et notamment aux futures coopératives.

    - pour la régulation des marchés, il doit être envisagé de créer des offices par produits ou groupes de produits pour permettre dans le cadre de la planification écologique afin de prévoir à la fois les conséquences écologiques, sociales, humaines et codéveloppement et prévoir les financements, les soutiens, les maintiens des (prix, exploitations...), les ajustements, les corrections, les reconversions à faire ou à envisager.

    - pour permettre une agriculture paysanne, locale, vivrière,nourricière, biologique, créatrice d'emplois et de développement équilibré du territoire, respectueuse d'une nouvelle ruralité et de la solidarité avec les pays du sud.

    - pour permettre à notre pays de maintenir son indépendance et son autosuffisance alimentaire et agricole.

    Au fait entendez-vous quelque chose en provenance de la Commission de Bruxelles sur les milliards reçus par les grandes entreprises industrielles et commerciales, les puissants lobies céréaliers, les banques depuis 1992 et surtout depuis la crise en cours ? Rien bien sur. Dans dix ans non plus rien ne sera réclamé à ces puissances capitalistes et financières.

    Les intérêts des producteurs de fruits et légumes ne pèsent pas grand chose face aux intérêts de la finance, des banques.

    Voilà un petit peu mes réflexions sur ce sujet et quelques unes de mes proposition. A débattre. Merci.

  42. clarazed dit :

    Remboursement des subventions agricoles... une affaire vieille de sept ans !
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2218

  43. Hold-up dit :

    "L e triomphe des coupables par Jacques Attali "..........on s'en était aperçu !

    Que celui qui promouva cet empire tel la créature de Frankenstein en appelle à la révolution, c'est comique. Surtout lorsque l'on sait qu'il veut perfectionner la créature en appelant à un gouvernement mondial qui gouvernerait tout de son étrange promontoire.
    A ce propos, je ne comprends pas pourquoi le PCF en appelle lui aussi à une monnaie mondiale comme le demandent les maitres du mondes et Jacques Attali. Il faudra que l'on m'explique. J'ai bien compris(à moitié en vérité) que cela empêchera la spéculation sur les différentes monnaies, mais quand le rêve d'une monnaie mondiale est promu par les tenants internationaux du néocapitalisme, je me méfie et trouve étrange les vues du PCF sur la question. Comment à l'inverse de l'échiquier politique peut -il s'accomplir un même souhait. Cette même volonté ne doit pas circonscrire les mêmes buts, je n'en doute pas, mais il faudra tout de même que l'on m'explique et ce qu'en pense le PG.

    Je mets en lien le site de France Culture une émission où le même Jacques Attali recevait Paul Jorion, un des rares honnêtes hommes des temps présents issu du sérail financier qui en a analysé les rouages de l'intérieur et qui en appelle par des moyens politiques implacables à définitivement déconstruire le monstre, et comme il le dit lui même, à peu près dans ces mots, à " sortir du capitalisme ".

    Émission : " Le rôle des banques dans la crise " :

    http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions_ete/sensdeschoses/

  44. maxou dit :

    La cité U expulse ses étudiants sans prendre de gants
    LOGEMENT. Les étudiants commencent à être délogés du bâtiment de la cité U d'Antony. Sans proposition alternative.
    C'est ce qui s'appelle devoir débarrasser le plancher. Jour après jour, les étudiants de la résidence universitaire d'Antony (RUA) sont délogés avant la destruction programmée du bâtiment C. Ainsi, sans autre forme de procès, et parfois sans avis d'expulsion préalable, les serrures sont remplacées et l'étudiant retrouve ses affaires dans un sac-poubelle, alors même que son bail court jusqu'à la fin du mois. 548 logements sont ainsi voué à la démolition sur les 2 051 que compte la résidence Jean-Zay, l'une des plus grandes d'Europe (15 % des logements étudiants d'Île-de-France).
    Un « moratoire des expulsions estivales » est demandé par les Verts des Hauts-de-Seine. De son côté, l'UNEF a lancé un appel pour sauver la cité U signé par 28 personnalités, dont Lionel Jospin, Marie-George Buffet ou encore Jean-Luc Mélenchon. Au regard de la pénurie de logements étudiants, trouver un nouveau logis à des prix similaires risque, pour les expulsés de Jean Zay, de relever du parcours du combattant. Et les logements neufs promis par Patrick Devedjian, président de l'UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, seront sans nul doute plus couteux que ces studios à 126 euros et deux-pièces à 202 euros.
    Cela fait d'ailleurs plus de quinze ans que Patrick Devedjian a la résidence dans le collimateur. Déjà, en 1995, il se plaisait à décrier ce « Kiste Hurbain », qui se dresserait entre le centre-ville et le parc de Sceaux. Selon la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvres (CHAB), qui gère désormais cette « ville dans la ville », les bâtiments seraient dans un état avancé de dégradation. Faute d'entretien et d'indifférence. En réalité, seule une aile souffrirait réellement de vétusté. L'argument d'un budget de réhabilitation trop élevé (40 millions d'euros) a ainsi été avancé par Patrick Devedjian. Pourtant, le bâtiment est lui-même estimé à plus de 66 millions d'euros et la reconstruction d'autres sites se révélerait encore plus onéreuse. Depuis le gouvernement Jospin, des crédits sont par ailleurs proposés pour la réhabilitation mais n'ont jamais été utilisés par le CROUS.
    Lina Sankari

  45. Hold-up dit :

    A l'heure où des soldats Français meurent chaque mois dans la mythique " guerre contre le Terrorisme ", que les conflits Afghan et Irakien ont fait plus de 1 million 500000 victimes, que les politiques sécuritaires de surveillance et de soupçon du Citoyen Lambda se renforcent sur tous les territoires de la planète, il serait bon, je crois, de se souvenir d'où est parti l'idéologie de " la guerre contre le Terrorisme " et où sa stratégie a trouvé sa source et son carburant.

    Je vous convie sereinement à regarder ce film documentaire remarquable. Il dure 1 heure 24 minutes. Asseyez-vous confortablement et n'ayez pas peur.
    D'une grande rigueur d'investigation, ce documentaire retrace le combat de quatre Femmes, de quatre Citoyennes américaines en butte contre l'administration de leur pays. Sobre, pointu, et détaillé, ce documentaire est vraiment pertinent. Il est étonnant de ne jamais l'avoir vu sur aucune chaîne de télévision. Arte devrait y penser. Après tout le film sur Monsento de Marie-Monique Robin a été soutenu, pourquoi pas celui-ci ? Étrange en vérité.
    Ceci est un film politique. Rigoureux, il informe et fait réfléchir. Il faut le voir.

    Le film : " 11 septembre. En quête de vérité "

    http://www.reopen911.info/video/9-11-press-for-truth-vo-st-fr.html

  46. gardez le moral dit :

    "Que celui qui promouva "

    Oh le joli barbarisme! Voilà promouvoir promu du 3e au 1er groupe! Quelle remarquable promotion de la langue française! Promut, cher Attila!

  47. Nipontchik dit :

    maxou, j'ai lu l'article de soutien très peu critique de l'Huma sur les réformes de santé d'Obama
    je m'inquiète de ce nouveau glissement opportuniste de la direction du PCF qui ne présage rien de bon, acceptation de l'idéologie du moindre mal social-libéral (qui a déjà fait tant de dégâts à gauche depuis 1982)

    ça montre l'incompréhension de la profondeur de la crise et du rôle des gouvernements impérialistes "démocrates"

    et ce qui m'inquiète encore plus, c'est 1 signe; c'est que le PCF a organisé 1 manif pour soutenir les mollahs libéraux d'Iran et n'a envoyé que de très et trop faibles délégations aux manifs pour soutenir Zelaya

    Si le PC et l'Huma avaient des c.... en première page ils proclameraient leur soutien aux mesures + que nécessaires de Chavez pour couper le robinet du flux de désinformation déversé par la CIA au Venezuela via les médias capitalistes.
    Mais ils sont + proches de Kautsky que de Lénine; quant à en avoir c'est aussi devenu leur problème.

  48. Nipontchik dit :

    DECLARATION
    A propos de la burqa, suite à l’article paru dans
    Le Monde, mise au point de André Gerin, Président de la Mission Parlementaire sur la pratique du port du voile intégral sur le territoire national

    4 août 2009

    J’ai pris connaissance de l’enquête parue dans le monde du 30 juillet à propos de la burqa.
    Je trouve le chiffre avancé plutôt ridicule.
    Je rappelle que la Mission Parlementaire sur la pratique du port du voile intégral sur le territoire national a d’autant plus de raison d’être, on ne peut pas accepter une politique féodale à l’encontre des femmes. Son objectif, soutenu par près de 100 parlementaires, c’est de sortir de l’indifférence et de l’aveuglement politique.
    1° - Nous ne saurions accepter, en France, ce que nous combattons dans d’autres pays. Il faut d’abord balayer devant sa porte.
    2° - Le voile intégral, c’est l’iceberg recouvert d’une marée noire. Ne nous trompons pas, l’emprise des fondamentalistes, des intégristes islamistes, tente de régenter la vie civile de certains territoires de notre pays.
    3° - La mission d’information va faire l’état des lieux, comprendre cette réalité pour répondre au malaise dans la population, y-compris chez les musulmans.
    Nous déboucherons sur des propositions en consultant les associations féminines et les musulmans qui veulent un Islam respectueux de la République et des principes de laïcité.
    Aujourd’hui, je trouve encore plus de raisons de conduire à son terme cette mission dans un esprit républicain.
    André GERIN

  49. BA dit :

    La Tribune, mercredi 15 avril 2009, page 3 :

    En France, l’Etat a versé 10,5 milliards d’euros aux banques françaises pour les recapitaliser :

    - 3 milliards d’euros au Crédit Agricole
    - 2,55 milliards d’euros à BNP Paribas
    - 1,7 milliard d’euros à la Société Générale
    - 1,2 milliard d’euros au Crédit Mutuel
    - 1,1 milliard d’euros à la Caisse d’Epargne
    - 0,95 milliard d’euros à la Banque Populaire.

    Vous avez bien lu ? Nos impôts ont servi à recapitaliser la BNP de 2,55 milliards d’euros.

    Et ce soir, nous apprenons que la BNP va distribuer 1 milliard d’euros à ses traders.

    Les contribuables français donnent 2,55 milliards d’euros à la BNP pour la sauver de la faillite, et ensuite la BNP va distribuer 1 milliard d’euros à ses traders.

    Conclusion : si nous étions encore un grand peuple, nous serions déjà en train de pendre les traders de la BNP à la lanterne.

    Si nous étions encore un grand peuple, nous serions déjà en train de guillotiner les dirigeants de la BNP.

    Mais, malheureusement, nous sommes devenus un peuple d’esclaves.

  50. Hold-up dit :

    @ Gardez le moral

    Et bien je vois que tu gardes le moral ! On écorche que ce que l'on aime. Mais c'est vrai, il m'arrive souvent de faire des fautes d'orthographe ou de conjugaison. Par inadvertance, non relecture ou oubli. J'aime trop la/ma Langue Française pour ne pas être sensible à ta critique. Maintenant que tu le dis cela me semble évident. Merci- Je m'en souviendrai. Il est vrai que j'avais tiqué sur le coup en l'écrivant, mais bon... " promouva " au lieu de " promut "...m'ouais ! La langue est un empire que les dents défendent, chassons les barbares et les terroristes jusque sous notre palais... non je rigole. OK - je vérifierais plus souvent sur mon " nouveau Bescherelle " antique, aux pages jaunies avant d'écrire. Mais hélas, j'ai bien peur de ne pas arriver à la langue parfaite. On ne voit que ce que l'on sait et l'on ne sait plus ce que l'on a oublié. Bonnes vacances " Gardez le moral " !


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