28juil 09

Nouvelle édition relue et augmentée le 31 juillet d'un paragraphe concernant une brève du Canard Enchainé.

Un voyage imprévu me tient pour six heures au total dans le train, aller et retour. Entre les deux je serai au cimetière. La mort en effet ne prend pas de vacances. Je note seulement qu’elle semble plus distraite aux beaux jours, si bien qu’elle semble faucher davantage à l’aveuglette. Et cette fois ci je crois qu’elle s’est encore plus lamentablement trompée d’adresse qu’a bien des occasions auparavant.

Alors, un enchainement d’idées sombres me fait voir toute chose par le bout où elles se délitent et se dispersent. Les paradoxes de la mort vont leur chemin. Je vérifie que l’absence définitive commence par une présence, en souvenir, plus brulante que toute réalité. A sa façon la mémoire est plus forte que la mort. Le train a démarré à six heures dix sept depuis Aix en Provence. C’est l’heure où « blanchit la campagne ». La splendeur du jour effacera les lambeaux de nuit qui me colle à l’esprit, c’est certain. A présent ce sont les merveilles de la Provence qui passent à la fenêtre. J’ai feuilleté la presse tout à l’heure, pour la première fois depuis plusieurs jours. Tout est métaphore des abimes de perplexité où cette mort soudaine m’a précipité. Je vais donc parler des corps souffrant notoires. Le président de la République, le Parti Socialiste.

 RECONFORTS OSTENTATOIRES

Un accident de santé du président de la République, bénin disent les médecins, occupe l’espace médiatique. C’est bien normal. Le souffrant tombe de bien plus haut que de sa taille. Dans un autre contexte, je n’aurai rien à en dire sinon pour exprimer les sentiments d’humanité en usage pour la circonstance. A ce propos, je note perfidement que l’expression publique de tels sentiments en modifie cependant la signification. Un mot de réconfort s’adresse à celui qui est en état de le recevoir comme tel. Si mon pire ennemi me souhaitait publiquement bonne santé, il est peu probable que j’apprécie vraiment. Je le soupçonnerais même de se procurer à peu de frais de la bonne image sur mon dos. Si je voyais la chose autrement, alors, c’est que celui-là ne serait pas vraiment mon pire ennemi. Je dis tout cela en général et de façon abstraite, car je ne me connais pas un tel ennemi. Cependant pour prolonger ce raisonnement je me dis : la seule élégance que j’attendrais de lui finalement c’est qu’il veuille bien se faire discret et attendre mon rétablissement pour reprendre le combat. Cela signifie qu’un mot de réconfort sincère tient compte des conditions dans lesquelles celui à qui il est destiné va le recevoir. Non ?  Voici ma conclusion acide. Rendre publique une telle démarche me semble davantage destiné à sa propre valorisation qu’au réconfort de l’autre. Après cela, j'ai encore autre chose à dire.

NEVROSE DE TRANSPARENCE

C’est d’ailleurs à quoi je voulais venir en abordant ce sujet. En effet, ici et là, on lit et on entend d’aucuns, et non des moindres, réclamer « davantage de transparence » à propos de la santé du Président de la République. Le malaise selon le journalissime « Le Monde » serait surtout celui que nous ressentirions à ne pas savoir au juste de quoi a vraiment souffert le Président. Evidemment ce serait là une de ces manifestations de « l’exception française » qu’abomine par-dessus tout l’organe central de référence. Cette histoire de transparence est évidemment un refrain bien partagé du monde médiatique. La transparence serait le vestibule de la vérité. On passerait de l’une à l’autre sans en être odieusement empêchés, comme ce serait le cas aujourd’hui, par le fait que les informations sont données par d’autres que les professionnels de l’information éthique, indépendante et vérifiée  que l’on connait. Je ne m’étends pas sur le corporatisme en béton armé qui, dans ces conditions, soutient la revendication de transparence ainsi formulée. Dès lors, pour moi,  l’exigence de transparence n’est que l’avant poste d’une autre revendication. Car, bien sur, aucune information "officielle" ne serait jamais admise comme telle par les professionnels de l’information. Il leur faudrait encore « vérifier » comme chacun sait qu’ils le font en permanence avec soin et scrupule. Revendiquer la transparence, c'est en fait revendiquer un pouvoir inquisitorial sur les personnes faute d'en avoir sur la politique qu'elles mettent en oeuvre. De notre côté, nous, les humbles récipiendaires de l’information « vraie » ainsi établie, que pourrions-nous apprendre de cette façon qui implique notre devoir de citoyen ? En fait rien. Absolument rien. Quoiqu’on nous en dise nous ne serions en état de rien faire. Heureusement. On imagine ce que donnerait une évaluation des capacités d’agir du chef de l’état à partir d’une investigation médiatique de cette sorte ? Quel formidable pouvoir arbitraire! Pensons-y au cas particulier qui revient sans cesse sur le tapis : le cancer de François Mitterrand. Détecté dès le mois de juin 1981, parait-il, selon les déclarations du médecin déchu qui eu à en connaitre. Comme cette information aurait été précieuse en plein débat sur les nationalisations ! Un bon débat sur la prostate du président et, par extension, sur son aptitude à gouverner aurait donné un relief tellement saillant aux questions posées ! J’imagine quels changements formidable cela aurait apporté aux manifestations de droite où l’on entendait crier « Allende on t’a eu, Mitterrand on t’aura ! » Sans compter qu’on aurait pu harceler le récalcitrant à longueur d’année, à chaque crise, à chaque débat tendu. « L’indemnisation des nationalisées ? La prostate, vous dis-je ! » « L’école privée ? La prostate bien sur ! » La prostate on le sait est suffisamment bien placée dans le corps d'un homme pour ajouter une part d'humiliation supplémentaire à la comédie dégradante qui se serait orchestrée. Qu’on se souvienne de ce qui se publia, articles et croquis à l’appui, quand le président subit une intervention chirurgicale à cet endroit en 1992. Un paroxysme de transparence et de réalisme ou le bon gout céda bien sur le pas, contraint et forcé, au « devoir d’information et de transparence ». Pour quel résultat ? Aucun. Heureusement! Sinon la pudeur du malade offensée et celle de ceux qui l’aimait blessée. Caricature ? Bien sur. Un peu. Juste ce qu’il faut pour faire réfléchir à propos des pseudo-évidences de notre temps. La transparence sur la santé des responsables politique est le nom du pouvoir qui serait donné à ceux qui s’en feraient les vigiles. C’est aussi le nom de la déshumanisation de la personne politique transformée en « chose publique », en deçà de toute dignité humaine, au-delà de toute raison politique. On veut une preuve de plus? Que l’on se reporte à ce que dirent en leur temps les hautes autorités médiatiques de notre pays après l’accident cardiaque dont souffrit Jean-Pierre Chevènement. Au mieux nous étions invités à préparer nos formules de condoléances. Au pire à compatir à son état définitivement légumineux. Ce que je dis se vérifie à la lecture des archives de l’époque. Pour finir, le légume revint à son poste exigeant de ministre de l’intérieur et le cher défunt trouva assez d’énergie pour mener rondement une élection présidentielle. Les fossoyeurs ne furent pas les payeurs. Evidemment. On attend toujours l’auto critique. En réalité, la transparence est un prétexte dans la lutte que se mène les pouvoirs dans les sociétés de notre époque. Bien sur, la transparence a bonne côte dans le public. C’est une demande porteuse. Toutefois, sans être un as de la psychologie, chacun sait qu’en grattant un tout petit peu, on ne trouvera en faveur de cette transparence que des motivations discutables. Beaucoup de voyeurisme surtout. On l’avait deviné. Mais ne perdons pas de vue l’épaisse couche d’auto suffisance qui s’y ajoute. Il repose sur les certitudes empiriques qui ont la faveur de ce temps. « On verra et alors on saura », rien que d’avoir vu ! Le monde est devenu le royaume des saint Thomas. Je crois seulement si je vois ! Et son inverse : si je vois seulement alors je crois. Mais comment m’assurer de ce que je vois ? Comment confier à mes sens le soin de reconnaitre la vérité ? Ce problème philosophique qui occupe vingt ou vingt cinq siècles de discussions, a fondé la démarche des Lumières, et nous a enjoint l’exigence d’une méthode pour penser, dont les instruments sont sans cesse remis en cause par les avancées de la science et l’accumulation individuelle d’expériences. Euréka, tout ce fatras préhistorique est réglé depuis peu, définitivement. Grace à la « transparence », mère de toute vérité. En fait, si l’on y regarde bien, la transparence est une obsession de névrosé. Aucun être ne se construit en transparence avec les autres. C’est impossible sinon au prix d’un refoulement qui mènerait la conscience tout droit au colla pse ! La part d’ombre, la pudeur, l’existence d’une intimité incompressible, la distance et le quant à soi, la pratique de l’oubli, sont radicalement indissociable de la plénitude de l’état de conscience. Ainsi cette histoire de transparence est une fumisterie à toutes les échelles auxquelles on peut prétendre qu’elle s’applique. Rien ne nous dispensera de devoir penser avec méthode. Jamais la politique d’un homme ne sera résumée par l’état des ses organes. Jamais n’existe un angle sous lequel la réalité se donne à voir toute nue et parlant d’elle-même sans qu’une interprétation n’interfère.

EVIDENCES ET ECHELLES

Cela est vraie des affaires humaines comme de la plus évidente réalité matérielle. Tout est affaire d’échelle à laquelle on observe. Et l’échelle dépend de l’objectif poursuivi. Il n’existe aucun niveau de réalité qu’il suffise de regarder pour comprendre ce qu’il est. Par exemple on connait cette question simple: quelle est longueur de la côte provençale ? Réponse ? « Ca dépend ». Pourtant on pourrait dire que cela va de soi et qu’il suffit de mesurer. Mais mesurer comment ? Si l’on fait le tour de chaque caillou, le résultat ne sera pas le même que si on fait le tour de chaque rocher et ce sera encore différent si on ne fait le tour de rien. Vu ? Cet exemple extrême n’intervient que pour montrer l’étendue du problème que les rustres prétendent régler avec leurs pseudos évidences comme celle que serait la transparence comme observatoire de la vérité. « Mais, protesterait un sophiste du genre de François Hollande, tu préfèrerais l’opacité ? ». On se doute de la réponse contenue dans la question. « Non, bien sur ». « Donc, tu es toi aussi pour la transparence ! » triompherait aussitôt l’acrobate des mots. « Oui, rétorquerai-je penaud. » Puis je refermerai le piège de mon apparente acceptation : « Mais pour voir quoi, en « toute transparence ? ». » « Voir si le chef de l’Etat est en mesure d’accomplir sa fonction » tenterait le joueur de bonneteau sémantique. Vaste question. Ce que signifie exactement l’aptitude d’un homme de pouvoir à exercer ce dernier dans des conditions raisonnables est une question extrêmement délicate à trancher. Disons même que c’est l’objet du débat démocratique. Mais passons sur ce détail et restons-en à l’apparente évidence de la question. Supposons donc que le chef de l’Etat soit absolument incapable de remplir son mandat, pense-t-on que les médecins parviendraient à le cacher ? Combien de temps ? Et pourquoi diable la ribambelle de prétendants qui tournent en soupirant d’impatience autour du tombeau vide en attendant qu’il se remplisse, tairaient-ils une telle information ? Encore n’ai-je pas supposé un instant que qui que ce soit ai assez de conscience civique pour donner l’alerte. Car tout le monde sait bien que l’honnêteté et le sens des responsabilités n’existe ni en politique, ni en médecine, ni nulle part en général hors des précieuses altitudes où règnent les pontifes intraitables de la transparence. Voila pour la controverse quant au fond des arguments implicites qui semble donner à l’exigence de « transparence » sa force d’évidence. Usurpée. Finissons par la part d’humanité que cette prétendue méthode de poursuite de la vérité nie chez celui qui en fait les frais.

NICOLAS SARKOZY EST-IL UN ETRE HUMAIN ?

Si l’étalage public des observations des médecins et le droit d’investigations qui serait reconnu aux enquêteurs médiatiques s’appliquaient alors même qu’ils ne servent à rien, il ne faut pas en conclure que ce serait en quelque sorte sans conséquence. Je n’en retiens qu’une ici. Le droit d’une personne au secret médical. Ce secret serait aboli dans ce cas. Le droit qu’en a Nicolas Sarkozy n’existerait plus. Pourquoi ? Quel est cet espace nouveau ainsi créé ou un droit universel cesserait de s’appliquer ne fut-ce qu’à une personne ? Comment une conscience de gauche peut-elle admettre un tel régime d’exception alors que le principe fondamental de gauche est que les droits légaux sont universels ? Devrions-nous être d’accord avec cette singularité au motif qu’elle s’applique à notre principal adversaire politique ? Que resterait-t-il de nous après cela ? Si Nicolas Sarkozy est un être humain, alors il doit bénéficier de la reconnaissance des mêmes droits que nous réclamons pour nous-mêmes. En dérogeant à ce principe nous concéderions davantage que ce qu’il nous prendrait de lui-même du fait de son orientation politique. Puisque Nicolas Sarkozy est un être humain et qu’il est assez conscient pour sortir dans la rue la main dans la main avec son épouse, la seule chose que nous puissions faire est d’en tirer des leçons pour nous-mêmes. Elles pourraient utilement l’inspirer lui aussi. Disons-nous qu’il n’est pas raisonnable de courir sous le soleil de midi à cinquante quatre ans. Et même si l’on plus jeune, ce n’est pas raisonnable non plus. Et même, juste pour faire du badminton au camping, ou du volley sur la plage. A supposer que faire du sport sans y être obligé soit raisonnable.

DU DANGER DE LA JOIE A PROPOS DU MALHEUR DES AUTRES

Fouiner dans les draps des malades, même bénins n’est donc pas raisonnable. Ce qui n’est pas raisonnable non plus c’est d’enterrer les vivants. Bonjour la saoûlante chronique mortuaire permanente qui entoure à présent le PS. Là encore soyons méthodique. Le diagnostic de « coma dépassé », de « mort clinique » prononcé par tant de caciques socialiste ne doit rien à la science et tout à la politique active. Ils ne déplorent pas, ils souhaitent. Ceux qui tapent sont ceux qui veulent la fin du PS par d’autres moyens, plus radicaux, plus définitif que ceux utilisés jusque là. Mais sur le fond, concernant l’orientation proposée ou plus exactement « suggérée » qu’est-il dit ? Rien d’autre que ce qui est engagé partout en Europe et qui conduit à la liquidation de la gauche. Tout est pervers dans ce jeu d’ombres. Je ne pointe ici qu’une question qui me préoccupe. Rien de tout cela, je veux dire le sabordage du PS ne correspond à l’intérêt de la gauche à cette heure. Le projet qui nous a animés en créant le Parti de Gauche, quelle que soit la profondeur des divergences avec le PS des oui-ouistes, n’a jamais été sa pulvérisation. Là où elle se produit, quand elle se produit, elle ne libère aucune force active pour la gauche. Le socle social bobocrate de l’actuelle nomenclature socialiste et de son électorat reste très éloigné des questions sociales qui sont l’enjeu du moment politique. Son adhésion aux thèmes de l’écologie politique reste elle aussi très formelle et ne dépasse pas le stade de l’anxiété de posture et de la dénonciation verbale. L’égoïsme et la tartuferie de ces milieux ne sont contrebattu d’aucune manière par un contre modèle politique de gauche. Nous n’y sommes pas audibles. Le décervelage est très avancé. Et quand la banquise des habitudes du vote socialiste se dissous dans la mer de l’abstention et de la mode électorale ce n’est pas au profit de la gauche de transformation sociale. Ce constat n’est pas à reprocher aux socialistes. La cause est entendue avec eux. Ils en sont absolument et durablement incapables. Tout ce que nous pouvons attendre d’eux c’est qu’ils gèlent le plus longtemps possible cet électorat. Sans l’entrainer plus à droite qu’il n’y est déjà disposé. Jusqu'à quand ? La gauche de ce parti a cessé d’exister de manière autonome. Elle n'est plus politiquement détectable. Pratiquement, humainement et idéologiquement. Elle n’est pas une rescousse envisageable. Il est donc de notre intérêt bien compris que tout ce bric a brac nommé PS tienne, fusse par la peinture des murs. Jusqu'à ce que nous soyons capables de faire passer la relève aux catégories sociales qui sont intéressées au changement profond que le moment réclame et que nous visons. Cela signifie que le principal problème à gauche ce n’est pas le PS, aujourd’hui. Encore une fois, la cause est entendue à son sujet. Le principal problème c’est nous. Nous, l’autre gauche. Comment construirons nous une force d’entrainement majoritaire ? Je ne parle pas seulement du système d’alliance qui en est la condition nécessaire. Je parle des mots d’ordre, des projets, des objectifs que nous pouvons faire partager par une majorité de citoyens qui aillent voter et se mobilisent encore ensuite pour les faire aboutir.  Mon intention est de dire que le rabâchage anti socialiste et la fameuse « schaden freunde », « joie à propos du malheur des autres » ne constitue pas une politique alternative à gauche. Attention à ne pas hurler avec les loups ! L’anti socialisme ne mène nulle part. La concurrence avec le PS n’est pas une fin en soi. Le recul du PS n’est pas un objectif à soi seul. Tout ceci est dit pour que nous acceptions enfin de prendre notre place et de nous hisser à la hauteur des taches à accomplir. Bien sur, tout cela, dit en pleine vacances et à la sortie d’un cimetière, ne doit pas nous conduire à faire du sport pour oublier nos misères. Surtout sous le soleil de midi. Quand il y en a.

LE CANARD RECOPIE DES BETISES

Un commentaire à la suite de ce post m'a mis en alerte. "Le canard enchainé", nous débine. Horreur! Je ne l'avais pas encore acheté cette semaine! Je n'y manque pourtant jamais.La lecture du Canard Enchainé est un rite hebdomadaire qui maintient en forme. Elle entretient le bon gaulois qui dort (à peine) en chacun de nous, gaulois d’origine ou pas, c’est à dire ce mélange d’irrévérence, de pied de nez aux importants, de flingage tous azimut, et ainsi de suite, qui rendent ce pays fondamentalement ingouvernable autrement que par obstination.  Personnellement, je lis « le Canard » depuis que je sais lire, ou presque. J’ai senti comme un grand honneur de passer du statut de rieur à celui de sujet de rigolades et brocarderies. Je n’ai pas été méprisé. La seule critique d’un de mes livres jamais parue dans ces colonnes solennelles fut un essorage à sec, les caricatures m’ont toujours donné soit la joue bouffie soit le profil filiforme à mesure de mes abus et régimes. Je ne me plains pas. La gloire d’être fracassé par  « Le  Canard » me suffit. D’autres paieraient pour que « le Canard » les assassine. Mais il faut bien dire aussi que ça donne parfois les abeilles. La perfection m’est suspecte. Je trouve qu’elle sent le Tartuffe. Cette fois ci, je me pourlèche. Enfin la boulette ! La vraie. « Le canard », mon volatile préféré, le Zorro palmipède, l’insolent qui ne mord qu’à coup sur avec toujours une vacherie d’avance sous le pied, « Le Canard » en personne, est pris en flagrant délit de « Libération ». Hé ! Hé ! Libération : recopiage d’un argumentaire socialiste de droite en fiel concentré, abus biaisé de citation, citation de citation non vérifiée, mauvaise foi ostentatoire : la totale. Au cas précis il s’agit de la position qui m’est attribué à propos de l’élection municipale partielle d’Aix en Provence. N’importe quel lecteur peut s’y reporter puisqu’elle est toujours sur ce blog. Voici pourtant comment « Le Canard » en rend compte. Lisez attentivement. Vous pourrez faire la comparaison. Insigne privilège ! Car ceux qui liront « le Canard » et le croiront comme je le fais moi pour à peu près tout ce que j’y lis, y compris les vacheries à mon sujet, ceux là seront seulement trompés. Citation donc : « Jean-Luc Mélenchon est content de ne pas avoir donné de consigne de vote pour la municipale d’Aix en Provence (le nouvel obs 22/7). Motif : il ne voulait pas qu’une alliance des forces de gauche soit ensuite « cent fois citée comme jurisprudence partout ailleurs en soutien à d’autres combines aussi calamiteuses » L’union de la gauche se porte de mieux en mieux ! ». Je ne vais pas reprendre point par point ce tissu d’affirmations stupides. Je ne vais même pas rigoler de lire que « le Canard » fait une brève à partir d’une brève du Nouvel Observateur et de plus  sans aller vérifier la source. Pourtant, journalistiquement ça ne le fait pas beaucoup. Sans compter qu’on ne lit pas « Le Canard » pour y lire des ressucées du Nouvel Obs ! Celui qui va à Munich, vaut mieux qu’il aime la bière ! Celui qui lit le Nouvel Observateur ou Libération sait ce qu’il achète. Il est donc normal qu’il l’y trouve. La deuxième gauche moisie est en vente libre. A ce propos je recommande le papier hilarant du « Monde Diplomatique » intitulé « dix jours en mer avec trois astres de la pensée française » où l’on reçoit des nouvelles fraiches d’un grand délabré, l’indépassable Jacques Julliard, le petit Brejnev de la modernité social démocrate (je sais que cette blague n’est pleinement accessible qu’au personne de l’âge de Julliard). Bon. Donc passe que ce genre de journal, affublé de tels éditorialistes publient des sornettes rassurantes pour le boboland. Mais le « Canard » ! « Le canard », nooooon ! Pas « le canard », aussi ! N’empêche: il faut rectifier. Je vais donc juste ironiser sur le ton ordinaire du « Canard » lui-même. Donc, pour « Le Canard Enchainé », une alliance au premier tour du PS avec un olibrius dont la liste aux municipales de 2001 était intitulée « que la droite se lève » c’est l’union de la gauche ? Et l’alliance de ces deux là au deuxième tour avec un autre comique qui se déclare lui-même « co-fondateur de l’UMP » ? C’est l’union de la gauche ? Et quand j’approuve mes camarades de ne pas céder au grossier chantage pour les obliger à cautionner cette mascarade, je mets à mal « l’union de la gauche » ? C’est Jean Noël Guérini qui écrit les brèves à propos de Paca dans « le Canard » ? Ou seulement un de ses amis ? Jean-Noel a décidément le bras de plus en plus long.


436 commentaires à “De la transparence en matière de santé du président et autres fadaises”
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  1. jennifer dit :

    Au fait tu milites dans une organisation, Abel?

  2. jennifer dit :

    Abel
    Tu dis que tu as fait des propositions comme Gilles, peux-tu les reposter? car jusqu'à peu, j'étais tellement occupée que je n'avais pas la tête à ça. Là Gilles et Hold up m'ont bien eue! Je me mets à discuter et à m'intéresser à ce qui m'énervait avant.
    Alors c'est quoi tes propositions, Abel?

  3. Gilles dit :

    @Abel
    Oui parfois ce que tu ressens et ce que tu dis, je le ressens et je le dis.

    Oui le calendrier électoral, les élections peuvent paraître dérisoire ou sans moyen de changer la réalité concrète des gens. Oui parfois, je me laisse aller à ce que tu ressens mais bon nous devons réfléchir, construire et agir. Les urnes peuvent entrainer un processus révolutionnaire. Regarde ce qui se passe en Amérique Latine et plus précisémant au Vénezuela. Il a un processus quasi irréversible (à moins qu'un coup d'état...) de transformation sociale, de réappropriation collective et sociale de l'économie, du sous sol, des matières premières, il y a aussi depuis 1999 un dispositif constitutionnel de souveraineté populaire, d'émancipation par l'éducation et la santé. C'est la révolution continue par les urnes pour le peuple et par le peuple.

    En France, les choses sont plus délicates, démocratie atomisée, la révolution par les urnes que souhaite le PG peut lancer - si bien sur notre parti et le nouveau front populaire qu'il appelle de ses voeux deviennent majoritaires à gauche puis dans le pays - un dispositif constituant menant par la voie de la transformation sociale vers une révolution démocratique et sociale.

    Si nous devions être minoritaires, le combat politique et social, syndical continuera. Je pense que dès à présent, il faut faire converger notre démarche politique et le mouvement social. J'appelais au mois de février et mars à la création de comité populaire de mobilisation contre la crise et la politique Sarko and co et de celle du patronat. Dommage que peu a été fait de ce côté.
    La création de ce comité populaire peut permettre d'avoir un débouché social au mouvement social et un débouché politique à ce mouvement et à ce débouché social. La révolution sociale personne ne peut dire si elle sera à l'ordre du jour ou pas. Seul le peuple peut le décider. Mais nous militant politique nous devons informé, éclairé, motivé nos concitoyens mais qu'ils deviennent acteurs de leur propre destin et du destin de notre communauté nationale qu'est notre république.

    Abel, continue le débat, le combat. Toi, nous, tes idées, tes doutes nous sont utiles et précieux. Allons continue à venir sur le blog de Jean Luc Mélenchon.

  4. jennifer dit :

    Cadeau pour Abel
    http://www.youtube.com/watch?v=ooRRtigvZoY

    Pour l'instant le problème au Vénézuela c'est l'éventualité d'une intervention militaire venant de Colombie (3 bases militaires US qui sont une menace pour la sécurité et la souveraineté du Venezuela et de l'Equateur). Les vénézueliens se préparent à cette éventualité. La Colombie se transforme véritablement en une base etatsunienne.

  5. maxou dit :

    Bonsoir à tous,
    Après avoir lu tous vos posts, j'admire le travail de réflexion, votre courage à tous, mais je suis de l'avis d'Abel, rien sans une révolte populaire !
    En effet à mon humble avis rien ne se passera si les citoyens ne se révoltent pas, car comme depuis le début.... Oui je dit bien comme au début on en revient toujours à cette fameuse constituante ! Et comme au premier jour (moi) je dit qu'ont ne peut pas réclamer une constituante une constituante....!
    Donc Gilles dit en gagnant des élections si j'ai bien compris ?
    Le programme de Gilles est très technique, Gilles fait penser à un professionnel de la politique..... Je me dit que c'est pas un perdreau de l'année ?
    Jennifer fait un travail phénoménal..! Elle aura bien méritée ses vacances.....(…) maintenant si je fait le compte Gilles, Jennifer, Abel, Hold-up, Pulchérie D, Ermler, Carol DEBY, et Dudu 87.
    Voilà ça fait huit(pas tous d'accords d'ailleurs), si j'ai bien compris Abel dit de lui, sans moi ! reste sept, toujours pas tous d'accord.
    Mais c'est plus que je pensais ? Et j'en est certainement oublier...
    Par contre je m'aperçois que vous ne parlez plus du Front de gauche, mais du PG.

    Bref, je fait encore le rabat-joie, mais comme Abel, je répète que rien n'est possible sans la rue et l'assentiment des citoyens, peut-être que ça viendra plus vite qu'ont pense ?

    Attention j'ai pas dit que je veux partir du blog, mais je remarque quand-même que le Front de gauche n'apparait plus dans vos commentaires !

  6. jennifer dit :

    Maxou, c'est les vacances et les universités d'été, sans doute pourquoi on parle du PG. Abel n'est pas au PG, lui, il l'avait dit. Le FG je le faisais encore sur le marché ce matin. C'est du quotidien maintenant, de l'acquis.

    On va pas parler de ce qu'on est d'accord et là je pense que c'est énorme: être à la gauche du PS. Que dirait-on puisqu'on est d'accord? Personne n'a dit: super le coup d'Etat au Honduras, super qu'il n'y ait pas de mobilisation nationale, super que Sarko nous casse tous nos acquis. Et les choses dont on discute, on n'est pas forcément en désaccord non plus. On ouvre des réflexions. On s'informe. Moi je dis la constituante c'est pas du tout la priorité mais j'entends ce qu'ils disent aussi. La république c'est pas mon truc et je le dis. Mais je n'étriperais jamais personne là-dessus. Si il y en a qui aiment, c'est leur dada, ok. Pour moi du moment qu'on construit l'alternative.

    Dis voir Maxou, t'es plutôt rochon ces derniers temps. C'est parce qu'il y a pas de révolte populaire? Moi aussi ça me plaît pas mais on est obligé de faire avec la réalité. J'en voudrais bien une, mais j'y peux rien, à part de militer. Ca ne sort pas d'une pochette surprise et comme tu dis c'est le peuple qui décidera. Alors pourquoi tu rouspètes contre nous? C'est quand même pas notre faute s'il y en a pas...

  7. Hold-up dit :

    @maxou

    C'est provisoire que "le Front de Gauche" n'apparaisse plus, pour l'instant. Ne t'inquiète pas, on ne pourra pas en faire l'économie.

    Bon, après, nous sommes au PG et c'est bien normal de parler de notre parti en formation !... Et puis si j'étais désagréable, je te dirais de demander à tes amis ce qu'ils font à danser la gigue depuis l'élection d'Aix et l'appel à l'alliance avec le Modem ! Trop d'atermoiements tue l'action ou l'endors pour quelques temps.

    Mais bon, tout cela est une époque transitoire, la fin d'une certaine Histoire et le début d'un nouveau cycle politique en France. Je ne vais pas m'appesantir sur les scories minimes qui n'ont que très peu d'importance pour la suite véritable des évènements.
    J'imagine que la Fête de l'Humanité en Septembre remettra les pendules à l'heure et qu'un nouvel élan sera pris. Je n'en doute même pas.

    Pas de soucis " maxou" ! Le Front de Gauche est le premier véhicule politique à propulsion dynamique qui nous est offert avant de nouvelles étapes conséquentes et nouvelles définitions opérantes. Il va de soi que nous en reparlerons tous le moment venu.

  8. jennifer dit :

    A part cela, je suis tout à fait d'accord avec toi sur la Constituante, Maxou.
    Tu oublies aussi qu'il y a des gens qui lisent le blog mais n'écrivent jamais. Mais là c'est dur à quantifier. Par contre le modérateur devrait savoir combien de gens visitent le blog (on aurait qu'à déduire nos posts pour savoir combien en plus de nous lisent le blog). Certains le font aussi épisodiquement, le découvrent au décours de leurs recherches sur le net. Moi il me semble que ça doit faire un paquet.

  9. jennifer dit :

    Hold up
    Tu te trompes. Ils n'ont pas appelé à une alliance avec Bayrou. Il y avait un candidat de l'UMP et un candidat PS. Ils ont juste considéré que ce n'était pas la même chose. Ils ont donc appelé à voter "contre la droite". C'est exactement les mots qu'ils ont dits et les mots ont un sens dans ce cas-là. Ils n'appellent pas à une alliance avec Bayrou. Il ne faut pas tout déformer.

    Il y avait un candidat du PS, certes soutenu par Bayrou mais il était PS. Ce n'était pas un appel pour voter un candidat du MoDem.

    J'arrive pas à digérer le fait qu'on ait pas appelé du tout à voter au 2ème tour comme l'a fait le PG. Je ne peux pas comprendre. Il ne faut pas tout confondre. Je ne suis pas pour une alliance avec Bayrou et c'est pour cela qu'on a créé le PG mais je sais faire la différence entre le mauvais et le pire, surtout quand on n'a pas les moyens de proposer nos propres candidats bien cleans. Par exemple Humala au Pérou, c'est justement pas le Pérou, mais comme l'a très justement dit Jean-Luc Mélenchon, on le soutient contre Garcia. Là on comprend bien. Pourquoi ça bloque dans ce cas, où on n'avait de toutes façons pas les cartes en mains. Voter pour le candidat de la droite: ok ça non! Mais là c'était un candidat PS qui avait dans tout cela la majorité. On peut dénoncer l'alliance ou le soutien de la droite. Mais c'est le mec du PS qu'on élit.

    Bon de toutes façons j'ai déjà dit tout cela et tu n'es pas d'accord...

  10. maxou dit :

    Aucun problème Jennifer, au contraire je fait même des compliments, aussi bien à toi qu'a Gilles et les autres.
    Mais si je suis nerveux c'est normal, la France entière est nerveuse, le monde entier est nerveux non ?
    Non franchement aucun problème.

  11. maxou dit :

    Hold-up ceux que tu appel mes amis ne sont pas mes amis quand ils font les cons ! Et puis crois tu vraiment que je vais me taire dans ma section !
    La Fête de l'huma j'y vais pas !

  12. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    Bon, OK j'ai caricaturé sur l'élection d'Aix. C'est vrai. Mais moi cela ne me gêne pas que le PG dans ces circonstances n'appelle à rien et laisse juge les électrices et les électeurs. Les mots d'ordre il faut savoir parfois les mettre dans sa poche.
    Le peuple est intelligent, et un parti ne doit pas être une machine à slogans ni systématiquement appelé à, appelé à...
    On doit le faire si la cible est claire et juste. A force de marier la carpe et le lapin, on accouche d'un monstre. C'est tout de même pas la faute au PG si le monstre s'appelle UMP.
    Mais on va pas relancer la polémique, c'est ma faute, je n'aurais pas du en parler.

  13. jennifer dit :

    Hold up
    tu ressors exactement les mêmes arguments qu'il y a quelques posts: les gens sont libres et adultes, faut pas sortir des slogans etc... Je répète alors les mêmes: on ne s'appelle un parti politique si au moment le plus intense de la vie politique institutionnelle (les élections), on ne dit rien. Si on ne dit rien, on sait que ça a un sens très fort que tout le monde comprend: le candidat PS et le candidat UMP c'est bonnet blanc, blanc bonnet. Ou alors si un parti politique n'a rien à dire sur une élection, il n'a qu'à prendre sa retraite.

    Bon on a répété deux fois les mêmes choses comme deux ânes sourds qui n'arrivent pas à s'entendre. Le schimleblik n'a pas avancé d'un pouce.

    Sauf que... sauf que je commence peut être à comprendre l'inquiétude de Maxou. On peut très justement se poser la question s'il n'y a pas un glissement du PG vers les positions du NPA et qu'on aurait en chemin le PCF et le FG (ce qui ravirait forcément le NPA dans toutes ces batailles politiciennes que le PG essaie d'éviter)

    Maxou le texte que tu as envoyé sur l'élection d'Aix est tout à fait correct politiquement pour moi. Tu n'as pas à t'excuser. Réfléchis-bien, relis-le, tu verras. C'est comme je l'ai dit. Vous n'avez pas appelé à une alliance avec Bayrou. Faut pas dire n'importe quoi.

    Là où tu peux être très utile à la cause unitaire c'est de continuer à convaincre tes camarades de se mettre dans la démarche du FG car il y en a encore qui n'aiment pas. Je pense que certains du PC ont du mal avec l'unité.

  14. 4 Août dit :

    « Notre but est de regrouper un maximum de délégations et créer un collectif pour se battre tous ensemble. Nous n'avons eu que huit jours pour organiser tout ça, mais les camarades ont répondu présent malgré les vacances. Ce qui n'est pas le cas de nos responsables syndicaux nationaux qu'on n'entend pas et à qui nous offrions une opportunité de se racheter »

    « Ils sont devenus incapables de prendre une initiative. À force de vouloir se la jouer syndicat moderne en négociant avec le gouvernement et le président, ils ont perdu toute combativité. L'enjeu d'une journée comme aujourd'hui est de tisser des liens avec la base et de s'organiser pour une bagarre plus radicale. Si on y parvient nous n'aurons plus besoin des têtes pensantes »

    http://www.sudouest.com/accueil/actualite/economie/article/664220/mil/4941992.html

  15. jennifer dit :

    j'ai oublié un mot, je ne sais plus quel mot je voulais dire mais quelque chose comme: en chemin on oublierait le PCF ou on le larguerait au profit du NPA

  16. jennifer dit :

    Génial 4 août. On verra la suite.
    Tiens c'est ton anniversaire mardi.

  17. Gilles dit :

    @maxou
    Bonsoir,

    Gentil pour moi le perdreau de l'année...
    Je suis simple militant du PG. Je n'ai aucune fonction élective.
    Avant j'étais à PRS.

  18. jennifer dit :

    Au Brésil, 3 pays ont exprimé leur inquiétude et protesté contre l'utilisation de 3 bases militaires aériennes colombiennes par les USA (au nom de la lutte anti drogue). Il s'agit de Michelle Bachelet du Chili, du président Luiz Inacio Lula da Silva du Brésil et du ministre des affaires extérieures d'Espagne, Miguel Angel Moratino

  19. maxou dit :

    Huld-up, ya un problème avec moi ou quoi.... j'me trompe ou tu me cherche ?
    Si quelque chose ne va pas dit le !
    quelle phrase ne ta pas plus ?

  20. maxou dit :

    Gilles c'était un compliment !

  21. jennifer dit :

    4 août
    C'est très important cette réunion des 3000. En plus en plein mois d'août. Quelque chose est en train de se passer. Ca fait un peu "soviet" (c'est mon dada en ce moment depuis que je lis 1905 de Trotsky).

  22. jennifer dit :

    Ces 3000 c'est peut être l'avant garde du mouvement ouvrier qui manquait.Ceux qui sont prêts à prendre les choses en main pour qu'elles avancent. On en a besoin de ces gens, surtout ceux qui ont été licenciés, se sont battus. C'est super important. La rentrée sociale s'annonce bien grâce à ces 3000.

  23. Gilles dit :

    @Maxou
    Le Front de Gauche il faut le continuer il faut qu'il s'élargir, qu'il s'approfondisse, qu'il deviennent un front populaire, social, citoyen.

    La démarche qu'a entrepris le PG dans cette voie ne doit pas s'arrêter car c'est la seule démarche populaire pour faire la révolution par les urnes et peut-être aussi construire pas à pas le socialisme.

  24. 4 Août dit :

    Merci Jennifer, t'es la première à voir qu'il se passe "quelque chose".
    Pour mon anniversaire, je demande une abolition du sarkosisme...

  25. Hold-up dit :

    @ maxou

    Je ne vous comprends pas Maxou. Pourquoi une telle agressivité soudaine. Relisez mon post sur le Front de Gauche, il vous donnait raison.
    Je ne comprends pas pourquoi vous réagissez ainsi. Un malentendu, il me semble. Bien à vous.

  26. Gilles dit :

    Equateur : entrée en fonction de la nouvelle Assemblée Nationale le 31 juillet
    dimanche 2 août 2009.
    Source : http://www.legrandsoir.info

    En Equateur a débuté une nouvelle étape de l’histoire démocratique du pays. L’entrée en fonction de la nouvelle Assemblée Nationale met fin au régime de transition établi par la Constitution (1). Son mandat durera jusqu’en en 2013.

    Les 124 députés élus lors du scrutin du 26 avril (2) dernier vont assister à la première session du Parlement, au cours de laquelle ils éliront sept de leurs pairs aux postes de direction du Pouvoir Législatif.

    Fernando Cordero, qui a présidé la Commission de Législation du Régime de Transition, et qui d’après le Conseil National Electoral est le député à avoir reçu le plus de voix lors des élections, aura pour mission de présider cette session inaugurale.

    Fernando Cordero du mouvement Alianza País, dont le leader n’est autre que le président équatorien Rafael Correa, semble avoir de grandes chances d’être élu à la présidence de la nouvelle Assemblée Nationale.

    La session d’aujourd’hui devrait être brève et se dérouler dans de bonnes conditions, a signalé Cordero. « Nous avons discuté avec les députés de tous les partis, même ceux de l’opposition, afin de pouvoir avancer de manière ordonnée et sans contretemps ».

    Les premiers pas de l’Assemblée Nationale concerneront la désignation des autorités législatives qui, dès mardi prochain, commenceront à travailler à la formation des commissions.

    Le mouvement Alianza País est fortement représenté à l’Assemblée Nationale puisque 59 des 124 députés sont issus de ses rangs. Par ailleurs, le mouvement du président Correa compte avec le soutien de parlementaires indépendants ou appartenant à des groupes minoritaires, de telle sorte qu’il peut pour l’instant disposer de la majorité absolue au sein de l’hémicycle.

    Fernando Cordero a précisé que « chaque député a le droit d’être candidat à la direction du Pouvoir Législatif. Ce sont les députés eux-mêmes qui éliront le président, les deux vice-présidents et les quatre membres du Conseil d’administration ».

    Faisant référence au travail de la Commission de Législation, dont la mission a pris fin hier, Fernando Cordero a mis en avant « le travail positif réalisé par cet organe depuis novembre 2008. Au cours de cette période, 32 lois ont été approuvées, dans le strict respect du Régime de Transition figurant dans la Constitution en vigueur depuis septembre 2008 ».

    « Personne ne peut nier l’énorme travail que nous avons réalisé ; la tâche n’a pas été facile, nous y avons passé des nuits, des week-ends et d’exténuantes journées de travail. Nous sommes parvenus à démontrer au pays qu’il est possible de travailler, de débattre et de faire des lois qui profitent au peuple » a-t-il souligné.

    Au-delà de l’installation de la nouvelle Assemblée Nationale, ce sont aujourd’hui 23 préfets de province, 221 maires, 1588 conseillers municipaux et 3985 représentants des assemblées paroissiales rurales qui prendront leur fonction (3). Le Président et le vice-président de la République, Rafael Correa et Lenin Moreno, assumeront quant à eux leur nouveau mandat le 10 août prochain, à l’occasion de la commémoration du bicentenaire du Premier Cri de l’Indépendance.

    Texte initialement publié par info sud télé : http://infosud.tele.free.fr/?p=153

    Notes

    (1) En Equateur, le pouvoir législatif est unicaméral. Après que la nouvelle constitution ait été adoptée en septembre 2008 par referendum, le pouvoir législatif a été confié en novembre 2008 à la Commission de Législation du régime de transition, organe composé de 76 des 130 représentants élus issus de l’Assemblée Nationale Constituante. Sa mission s’est achevée le 30 juillet 2009.

    (2) Le 26 avril 2009, les Equatoriens ont été appelés à participer à des « élections générales ». Ils devaient élire le Président de la République, les députés, les conseillers municipaux. L’élection des représentants des assemblées paroissiales rurales et des cinq représentants nationaux au Parlement Andin a eu lieu le 14 juin. Le vote est obligatoire en Equateur.

    (3) Afin d’éviter que les prochaines élections nationales et locales aient lieu en même temps, l’actuel mandat des préfets, des maires, des conseillers municipaux et des représentants des assemblées paroissiales rurales, durera cinq ans et non quatre. Lorsqu’il prendra fin en mai 2014, les candidats régionaux et locaux seront à nouveau élus pour quatre ans. L’actuel mandat des élus nationaux et andins prendra fin en mai 2013.

  27. jennifer dit :

    Désolée, 4 août mais tu as vraiment les yeux plus gros que le ventre! On n'a pas les moyens de te payer cela! Il faudra attendre ton prochain (ou celui encore d'après) anniversaire. En attendant, on t'offre une bonne lutte avec les 3000 délégués syndicaux: c'est un premier pas, bien modeste mais très prometteur vers ton gros cadeau!

  28. 4 Août dit :

    Hi hi !

    Bon mais sera-t-on (le FdG) à Blanquefort le 5 septembre ?

  29. maxou dit :

    Gilles je suis à bolc pour le Front de gauche, je vais même te dire que si ça casse à cause de nous les communistes je rends ma carte d'adhérent ! C'est le seul moyen de virer Sarkozy, après nous verrons ?
    Le principal c'est de foutre l'autre dehors !
    Attention j'ai bien dit si cassé à cause du PCF !
    Compte sur moi pour leur pousser au c.. !

  30. Gilles dit :

    @Maxou

    Il y a des logiques d'appareils, des réactions de survie (élus), des antinomies qui durent. J'espère que le Front de Gauche durera, s'élargira et deviendra d'abord majoritaire à Gauche puis majoritaire dans le pays.

    Dans mon coin, c'est pas facile, car ça tangue dans une municipalité où il y a une équipe municipale PS - PC - PRG - Verts - Modem et même une droite gaulliste et catholique ! Il y a aucun élu PG fort heureusement !

    D'ailleurs l'année dernière en mars, au second tout, j'avais voté blanc tellement que la tambouille m'avait écoeuré. Donc tu vois je suis lucide sur le Front de Gauche mais je pense qu'il faut le bâtir pour qu'il devienne un vrai front populaire !

  31. maxou dit :

    Bon, Hold-up, j'arrête de polémiquer, mais avouez qu'avec une certaine subtilité vous arrivez toujours à retourner la situation en votre faveur ?
    Bref terminé, et, sans rancune j'ai du mal comprendre.

  32. jennifer dit :

    Hold up
    As-tu lu mes post 176 et 177? J'attends ton diagnostic..

    Aussi je ne veux pas rajouter de l'huile sur le feu mais quand tu as parlé des camarades du PCF qui dansaient la guigue, moi aussi mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai même été vérifier sur le dico. Bon j'ai relu ton post et il n'y a pas d'intention belliqueuse, même si on eût pu croire à première vue (enfin j'espère). Mais quand même fais gaffe aux mots. Surtout quand on lit ça et qu'on croit que le PCF avait raison et qu'il est injustement incompris, ça fait vite monter la moutarde au nez!

  33. jennifer dit :

    4 août
    J'espère que oui. Il faudrait les informer.

  34. Gilles dit :

    @toutes et tous
    Bonne nuit et faîtes de beaux rêves révolutionnaires et socialistes !

  35. jennifer dit :

    Gilles et tous

    On dit toujours les "élus" comme si c'était une tare de vouloir garder ses élus. Mais je ne vois pas pourquoi. C'est bien d'être élu si on défend les électeurs. Là pour certains il y a des choses à changer, et il faut avoir le courage de dire s'ils font des conneries. Pas à la façon dénonciatoire des gauchistes pour qui les élus sont automatiquement et par essence des pourris, mais dire franchement les choses.

    J'en ai un exemple local avec des élus du PCF. Les camarades du PCF qui ne soutenaient pas ces pratiques ont essayé de nous expliquer, à nous PG, que c'était des choses qui malheureusement arrivaient et blablabla... Bon les choses ont finalement été dites et les erreurs rectifiées. Tout le monde en a été content, et surtout la section du PCF qui était vraiment la plus ennuyée et honteuse du comportement de ses élus.

  36. Gilles dit :

    @ Jennifer

    Quand je dis que le réflex de survie des partis politiques quel qu'il soit pour garder ses élus dans mon propos c'est pas une tare ou injurieux; c'est un constat et dans le Front de Gauche nous devons en tenir compte ou faire avec mais ce réflex ne doit pas détruire ou stopper la marche en avant de ce futur front populaire.

    Dans mon coin, comme je dis, un front de Gauche NPA - PG -PCF- alternatifs est fort peu probable malgré le maximum d'efforts. L'alliance PC- PS- PRG risque d'être reconduite pour les régionales.

  37. jennifer dit :

    Tiens Gilles tu me réponds!
    Au delà du réflexe qui, à mon avis, est injurieux politiquement, je trouve que c'est normal qu'on veuille garder ses élus. On fait de la politique pour changer les choses, avoir des élus c'est un des moyens.

    On s'est tellement battu pour en avoir au parlement européen. On voulait aussi avoir un score mais on est fichtrement contents d'avoir des élus. On espère qu'ils arriveront à faire bouger des choses mais en tout cas, on est fiers d'eux et on sait qu'ils sont bons.

    Pour ton coin, qui sait?, ça peut bouger. Ca dépend de la façon dont on mène le débat. On ne peut pas préjuger à l'avance

  38. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    Hé bien, il faut savoir tenir sa langue sur la couture du palais, sinon, on vous tombe vite à bras raccourcis. Ce blog est libre et modéré, je modère suffisamment il me semble mes propos pour ne pas me voir à ce point étrillé.

    Danser la gigue ! Vous parlez d'une expression offensante...

    Je vois que certains ont encore le lourd héritage non encore liquidé du Stalinisme antique qui obligeait aux messes basses dans les couloirs de marbre.
    On va être sous le joug d'un surmoi Stalinien encore longtemps ?
    Il m'avait semblé que même le PCF avait déjà opéré quelque mue. Mais venant de là par un héritage symbolique d'un siècle (!), je sais bien que tout n'est pas encore tout à fait accompli et qu'il reste encore pas mal de résidus.

    Si nous ne pouvons pas dire que le PCF danse la gigue, une danse de rythme vif, binaire ou ternaire du XVI ° siècle, hé bien on est mal barré, et c'est pas la peine d'aller parler d'émancipation si on a la langue rouillée et le cerveau cadenassé. Tout cela est déjà consommé depuis belle lurette dans la société, nous régressons si nous en restons encore à ces anciens schémas.

    Le plus drôle c'est que " maxou " va plus loin que moi, (bravo !) et parle de carrément jeter sa carte d'adhérent en cas d'échec du Front de Gauche si le PCF ne clarifie pas ses vues, et Gilles nous parle de faits réels avec une étrange équipée sauvage dans sa commune :

    PS - PC - PRG - Verts - Modem -

    Pour moi c'était un peu ça " danser la gigue ", et je me référais aussi à M. Robert Hue qui en appelle à une alliance avec le Modem.

    J'avais essayé de le dire dans un langage tout à la fois drôle et châtié. J'avais bien rajouter que tout cela n'était pas aussi grave qu'on pouvait l'imaginer et que la rentrée allait redistribué les cartes. On avance donc.

    Désolé Jennifer, mais tes paroles m'ont scié ! J'étais en colère, j'ai essayé au mieux de me raisonner. Cela donne ce que ça donne. On va pas se fâcher.

  39. jennifer dit :

    Bonjour Hold-up

    Mais non on va pas se fâcher mais j'ai pensé qu'il y avait un sens autre à danser la gigue. Peut être comme faire la danse du ventre? (genre aller séduire Bayrou). Je te demande car je ne sais pas, sincèrement.
    Que voulais-tu dire exactement en disant cela? C'est ça qui m'échappe.
    Bon je viens d'aller sur le dico, je comprends mieux le sens figuré à partir de sa traduction anglaise "to jig up and down", en quelque sorte "frétiller", faire n'importe quoi. Enfin j'imagine que c'est le même sens.
    OK c'est moins offensant, je suis d'accord. Tu as bien le droit de penser que le PC fait n'importe quoi. Moi je pense le contraire sur cette histoire.

    Mais ce n'est pas le surmoi staliniste qui me fait dire qu'il faut faire gaffe aux mots. Je pense que les débats politiques doivent se faire dans le plus grand respect de l'autre et sans insultes. Ca n'a rien à voir avec le stalinisme mais avec ce qui permet de débattre sereinement, c'est-à-dire ne pas choisir des mots offensants mais se concentrer sur les idées, le contenu plus que sur la forme. J'avoue que parfois on (et moi aussi) a envie de délier sa langue et de se lâcher. Seulement après il faut s'attendre que les autres (ceux dont les idées ont été raillées ou caricaturées) le prennent mal.

    Fichtre, tu es carrément en colère! d'après toi, j'ai le cerveau cadenassé et la langue rouillée? Bon allez je ne vais pas aussi me mettre en colère, car on n'en finirait pas.

    Amicalement

  40. Nipontchik dit :

    Il suffit que je m'absente quelques jours de ce blog pour que s'y accumulent les c...., la perle en étant incontestablement ce qui suit:

    "Franchement Nipontchik serait furieuse si elle lisait que c’est contre le sexisme. Il faut connaître ses idées: elle est contre l’idée d’une auto organisation des femmes et des minorités opprimées. Je comprends qu’elle cache son identité de femme,"

    Bon je laisse le suspense sur mon identité dégenrée; d'ailleurs ce serait invérifiable en utilisant les seuls moyens d'internet.

    Et où a-t-on été trouver que j'étais contre l'auto-organisation des minorités? Et que les femmes étaient 1 minorité? (d'ailleurs au temps de la splendeur du couple Maurice-Jeannette l'Union des Femmes Françaises regroupait des millions de membres, exclusivement féminins biologiques, aucune organisation féminine ou féministe n'a fait mieux depuis).

    Et puis il est évident que je ne peux qu'être pour l'autoorganisation des bantoustans de minorités sexuelles et ethniques diverses au Bois de Boulogne. Tribalisons jusqu'au bout!

    HU ne veut pas voir la difficulté réelle qu'implique tout mot d'ordre sur les institutions, évidemment que la Vème République est pourrie! Mais avec les résultats actuels des élections 1 république + parlementaire résoudrait-elle quoi que ce soit? Poser la question c'est y répondre. Et d'ailleurs Sarkozy a rajouté 1 minidose innoffensive de parlemenatrsisme dans la Constitution (révision constitutionnelle votéée par le PRG et J Lang).
    Il ya certes des choses à expurger dans la constitution modifiée 50 fois sans recours au référendum: décentralisation Raffarin de 2003, soumission à l'UE de Maastricht, etc...
    mais je doute de la possibilité d'1 campagne de masse là dessus

  41. Nipontchik dit :

    Le programme du PS pour 2012?

    http://www.lefigaro.fr/economie/2009/08/01/04001-20090801ARTFIG00142-dette-le-fmi-appelle-la-france-a-de-nouveaux-efforts-.php

    Par ailleurs pour revenir au post du Sénateur, je doute que la "gauche" du PS ait disparu-physiquement et mentalement. Fabius, Emmanuelli, Hamon bougent encore...Et d'ailleurs leur bilan perso est-il si différent et pire que celui du ministre de l'enseignement professionnel de L.Jospin?
    Le sénateur semble aussi avoir compris que l'argument du vote utile pour le soi-disant moindre mal, qui n'a pas fonctionné pour les européennes, pourrait retrouver quelque couleur étant données les particularités du scrutin régional (entrainant dans son sillage quelques mouches du coche, promptes à se nourrir des miettes du social-libéralisme).

  42. Pulchérie D dit :

    Bonne semaine à tous.
    Je regrette de continuer à vous parler de cette plaie ouverte qu’est, pour l’Occident,la guerre d’Afghanistan.(voir le post 241). C’est aussi une réponse à jennifer, post 242.

    Or donc, un rapport « accablant » a été rendu par les députés du Royaume-Uni, que le Monde résume de manière lapidaire : des mauvais résultats après une tentative d’occupation durant depuis 2001, qui résultent de « l'absence d'une stratégie cohérente basée sur les réalités de l'histoire, de la culture et de la politique de l'Afghanistan ».
    Mais les journalistes français ne sont pas très clairs. Il y a cette phrase concernant "l'important manque de sensibilité culturelle" de certains militaires de la coalition, dont les dégâts "seront difficiles à réparer", qu’aucun plumitif n’a commenté.
    En clair, les envahisseurs, particulièrement les anglo-saxons, ont traité les « indigènes », les « coloured », comme ils le faisaient aux temps des colonies.
    Ce n’est plus des troupes patchounes, dressées par des instructeurs US, dans des écoles spéciales, équipées et armées avec l’argent US, durant l’époque Reagan, que l’on nomma « talibans » et qui provoqua la débacle économique de l’URSS, qui constituent maintenant l’essentiel des forces opposées à l’OTAN. La population est lasse des bombardements aveugles, des massacres « collatéraux ». De nouveaux « seigneurs de la guerre » ont pris les choses en main, et commandent à des volontaires qui n’ont plus rien à voir avec le sectarisme imbécile des moines –étudiants formés durant la fin du siècle dernier, au Pakistan.
    C’est une guerre coloniale qui se passe en Afghanistan.
    Curieusement, le prétexte donné pour mener cette guerre (avec la traque d’Al Qaida) était la lutte contre la culture des opiacés ; or, The Guardian révèle « qu’il n’y a aucune évidence qu’il y ait réduction de celle-ci », la police afghane étant corrompue.
    Ce même journal britannique insiste sur le fait que la population afghane a cessé de soutenir les troupes de l’OTAN, de par le nombre des accidents collatéraux et l’ »insensibilité » culturelle des soldats étrangers, traduisez : leur mépris.
    Oui jennifer, c’est non seulement « le fric du contribuable, nos jeunes qu’on envoie là-bas », mais aussi la vie de nos jeunes qui commence
    à être fauchée.
    http://www.guardian.co.uk/uk/2009/aug/02/defence-policy-afghanistan-helmand

    Il faut dissoudre l’OTAN !

  43. jennifer dit :

    A la bonne heure, Nipontchik, tu défends l'auto organisation des couches opprimées. ok! Pourtant on n'a pas arrêter de s'engueuler sur le sujet pendant des mois et tu n'avais rien dit de tout cela!
    Ben oui, quand t'es pas là, on dit des conneries. Heureusement tu reviens pour relever le niveau et nous asperger de ton ironie agressive!

    Mais ton truc sur le bois de Boulogne, je ne pige pas!

    Oui tu as tout à fait raison sur la constitution. Tu as trouvé le mot juste: on ne pourra pas faire une campagne de masse là-dessus. Sauf si un jour on est dans une période quasi pré-révolutionnaire. Là les gens pourraient s'emparer de cette question si elle se posait dans les faits. Pour l'instant ça reste de la propagande et donc ça peut convaincre un petit nombre Sans doute ça vaut quand même la peine de les convaincre. C'est comme parler du socialisme maintenant, les gens vont nous regarder avec des yeux tout ronds. Enfin ça dépend de qui. Il y a différents niveaux de conscience dans la population: la grande majorité ne s'intéresse qu'à son bifsteak mais il y a une petite minorité qui s'intéresse à quel type de société on veut construire et c'est bien de savoir discuter avec eux.

  44. 4 Août dit :

    "Selon les bons enseignements de l’Ecole (l’ENA bien sûr), un bon impôt touche d’abord les plus nombreux, cela garantit un rendement acceptable. Donc pour faire court, les pauvres paieront la taxe carbone. Les choses sont rarement dites aussi simplement et pourtant c’est la vérité : la taxe pèsera surtout sur les ménages utilisant leur véhicule personnel et se chauffant au fioul. Cela fait certainement très ringard pour les écolos bobos des centres-villes mais ces Français franchouillards qui préfèrent leur bagnole à un Vélib existent, ils vivent en périphérie des villes ou à la campagne, ils sont majoritaires en France et la taxe carbone pourrait les rendre vert de rage. A force de mépriser le peuple, nos élites placées en orbite autour de l’Elysée ont oublié les Français."

    http://www.marianne2.fr/La-taxe-carbone-de-Rocard-suinte-le-mepris-du-peuple_a181681.html

  45. Yves 93 dit :

    Salut à tous,
    Je suis nouveau sur ce blog et j'ai lu avec attention un gros tiers des interventions. Bravo pour les analyses et la documentation ainsi que pour la tenue.
    Toutefois, juste une question: y a-t-il urgence?
    Tous ces individus qui se retrouvent au chômage, dans combien de temps prendront-ils leur retraite et de combien sera-t-elle? Et payée par qui et comment? Et qu'en est-il de ceux qui ont déja été exclus? Et y aura-t-il encore du travail rémunéré pour chacun? Bref, de quoi vivre dignement et intégré dans la société, seule façon de faire vivre réellement une démocratie?
    Et ces problèmes climatiques auxquels nous devrons faire face?
    Bien sûr, le réchauffement est global, tout comme l'économie est mondialisée, mais devons-nous attendre des ou que les institutions, européennes ou mondiales, dont on connait les actions passées, fassent quelque chose de positif? N'est-ce pas totalement utopique?
    Je comprends tout à fait la réaction d'Abel -post 256- et je me tourne vers l'histoire.
    Si la révolution française et la déclaration universelle des droits de l'homme ont fait rêver des générations, c'est peut-être parcequ'elle n'a pas attendu un quelconque consensus pour agir, mais a su montrer l'exemple aux peuples (français et aussi européens).
    Quand le pouvoir politique,économique et judiciaire est confisqué, il n'y a pas 36 solutions pour se le réapproprier.
    Surtout s'il y a urgence.
    Mais il est vrai que pour agir, il faut d'abord se rencontrer, échanger des idées, élaborer un progamme...
    Dans ce cas, ne serait-il pas nécessaire de se recentrer sur un programme plus hexagonal (quitte à refuser les directives de Bruxelles, voire à quitter l'"Europe", même temporairement), "républicain" ou "au ras des pâquerettes" comme je l'ai lu ici même, qui mette en avant d'abord la justice sociale (droit au travail pour tous et limitation des écarts de revenus par l'impôt progressif et direct), et que chaque citoyen pourrait faire sien?
    Cela pourrait-il faire gagner du temps?

  46. sacamuelas dit :

    un petit peu de poésie engagée ou de rage éducative c'est selon! quelqu'un a dit sur ce blog qu'il n'y a pas que la politique dans la vie,oui bien sûr mais tout part de là,mais il faudrait l'ammener au niveau du peuple, expliquer par exemple comment ça se passe au vénézuela ce qu'est leur application du socialisme pour qu'on puisse sereinement envisager cette alternative sans avoir peur des changements que cela apporterait.une sorte d'éveil à la conscience politique ou quelque chose comme ça.et en finir avec cette perversion par le fric.en tous cas moi instinctivement mon idéal d'organisation d'une société c'est plutôt la-bas.mais je crois qu'is vont avoir besoin de la manifestation du soutien des progessistes du monde entier face à la contre offensive des réactionnaires états-uniens et en sous mains les bourgeoisies locales et le silence complice des droits dures qui se mettent en place notemment en europe. bon ça fait 3/4 d'heure que je suis sur ce blog à essayer de retranscrire un peu de ce que je pense,et le résultat est sûrement bordélique mais c'est pas grave,si ça peut inciter un lecteur régulier de ce blog qui s'exprime jamais à penser qu'il sera de toute façon moins ridicule,alors ça suffira largement à mon bonheur.cordialement
    http://www.youtube.com/watch?v=5cK71R6ZjAc

  47. jennifer dit :

    C'est terrible cette guerre en Afghanistan telle que tu la décris Pulchérie. C'est bien ce que je craignais: l'horreur coloniale.
    La dissolution de l'OTAN oui mais avant, "troupes françaises hors d'Afghanistan" pour nous et pour les autres pays "troupes anglaises out" "US troops out!" etc... Ca serait chouette une manif qui aurait lieu en même temps dans tous les pays contre la guerre d'Afghanistan.

  48. 4 Août dit :

    "l'Europe nous a sauvé du socialisme"... mais le libéralisme court toujours !

    http://www.lesmotsontunsens.com/sarkozy-crise-financiere-l-europe-nous-a-sauve-du-socialisme-mais-pas-du-liberalisme

  49. jennifer dit :

    Merci beaucoup sacamuelas pour la chanson. Je l'aime beaucoup.

    Ce que tu as dit n'est pas "bordélique". Moi aussi comme toi je tire mon inspiration de la révolution bolivarienne. Quelqu'un disait que j'avais de l'énergie. C'est vrai mais je pense qu'en partie elle vient du Venezuela. Sans cet espoir qui est comme un phare vers où se diriger, ce serait l'horreur.

    Rien que la nouvelle d'hier soir: des arabes de Jérusalem hier ont été expulsés de leur maison hier par des colons qui ont tout de suite occupé les lieux. Il paraît que ça leur appartenait depuis l'époque turque! Rien que la guerre raciste d'Afghanistan. Le monde va complètement à la dérive, c'est la barbarie à son stade avance. Vu certains fanatiques d'extrême droite qui sont à la tête d'Israel, on peut imaginer qu'ils attaquent nucléairement l'Iran et que toute cette histoire autour des élections dont la fraude n'a jamais été authentifiée n'est qu'une bonne manoeuvre pour aller dans ce sens. S'ils utilisent la bombe ce serait la fin d'Israel mais ils sont tellement dans leur idéologie, coupés de la réalité, pensant que tout cela c'est parce qu'ils sont juifs, que le monde leur en veut à cause de cela, qu'ils pourraient aller jusqu'à une telle extrémité.

  50. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    Brasucade et politique à la sétoise
    PCF. 400 personnes ont participé samedi à Sète à la fête annuelle des communistes dans le quartier populaire de la Plagette. Un moment de convivialité et de discussions politiques.
    Sète (Hérault). Correspondance particulière.
    La fête de la Plagette est un rendez-vous populaire, politique et festif au cœur de l'été que les communistes sétois de ce quartier ont préparé avec enthousiasme comme ils le font chaque année depuis trente ans. Débats, repas et bal ont rassemblé samedi soir 400 personnes. Une vraie fête populaire, où l'on vient en famille, où le prix à payer pour le repas est libre, d'ailleurs les militants du quartier le disent ainsi : « Ceux qui peuvent, donnent plus, ceux qui peuvent moins, donnent moins. » C'est comme ça à la Plagette depuis trente ans. C'est chez Jean Bani que tout a commencé, ce militant communiste, ancien patron pêcheur, raconte : « Les premières fois nous faisions un repas entre communistes dans ma cour, puis une année nous avons décidé de nous transporter dans la rue et c'est désormais ainsi avec toujours plus de monde. » Et c'est donc toujours devant la maison de Jean Bani, reconnaissable au drapeau rouge qui flotte sur son portail, que se déroule la traditionnelle fête.
    Traditionnelle et incontournable, d'ailleurs, pour tout ce que Sète compte de militants communistes, mais pas seulement, puisque de nombreux amis du PCF étaient également présents et notamment ceux qui lors des dernières élections européennes ont mené campagne pour le Front de gauche, cette liste ayant recueilli à Sète plus de 17 %, résultat d'un fort engagement militant dans les quartiers. Au débat qui précédait la partie festive, de nombreuses questions d'actualité ont été abordées. Licenciements tous azimuts, chômage et précarisation généralisée, radicalisation des luttes mais aussi, bien sûr, quelles alternatives ? « Face à la précarisation générale, il s'agit que se crée un rapport de forces social et politique pour aller vers un changement de société. Nous avons à construire une vraie gauche combative », explique François Liberti, conseiller général communiste. Mais Philippe dans le public interpelle, avec amertume certes, mais aussi pour faire avancer les choses, dit-il : « On a loupé le printemps, les instances politiques et syndicales n'ont pas relayé les luttes ni le boulot qu'a fait la base... il faut que nous échangions nos expériences sur ces questions-là... » Myriam, militante communiste du quartier, estimais quant à elle que « l'union à construire doit se faire autour d'un contenu et d'un projet » Jean-Luc, enseignant dans un lysée professionnel, constatait : « À Sète nous avons perdu 60 postes de prof dans les lycées en trois rentrées. » Un constat de casse du service public que fait également Alain Chaudoreille, secrétaire de là section du PCF, qui pointe le manque de moyens pour les agents de Pôle emploi qui ont à s'occuper de chacun de plus de cent dossiers : « Du coup, Pôle emploi envoie au privé, notamment à Manpower, une part de l'activité que ne peut plus assumer le service public. De plus ils radient les gens à tour de bras, il suffit que vous loupiez une actualisation mensuelle ou que vous dépassiez d'un jour les conges annuels qui vous sont impartis... »
    Le débat s'est poursuivi autour de l'apéritif, entre une cacahuète et une olive noire. Jacques s'interroge : « La rentrée sera-t-elle chaude ? » À ses côtés un jeune homme d'une vingtaine d'années affirme : « Il le faut, c'est de notre avenir qu'il s'agit. » Et d'ailleurs avant d'aller déguster la brasucade de moules, il décidait d'adhérer au PCF, considérant que l'avenir passait peut-être aussi par l'engagement politique. Pour ce qui est du proche avenir, vignettes en main, Marie-Thérèse évoquait un autre rendez-vous incontournable pour une chaude rentrée, celui de la Fête de l'Humanité.
    Éloi Martinez


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