28juil 09

Nouvelle édition relue et augmentée le 31 juillet d'un paragraphe concernant une brève du Canard Enchainé.

Un voyage imprévu me tient pour six heures au total dans le train, aller et retour. Entre les deux je serai au cimetière. La mort en effet ne prend pas de vacances. Je note seulement qu’elle semble plus distraite aux beaux jours, si bien qu’elle semble faucher davantage à l’aveuglette. Et cette fois ci je crois qu’elle s’est encore plus lamentablement trompée d’adresse qu’a bien des occasions auparavant.

Alors, un enchainement d’idées sombres me fait voir toute chose par le bout où elles se délitent et se dispersent. Les paradoxes de la mort vont leur chemin. Je vérifie que l’absence définitive commence par une présence, en souvenir, plus brulante que toute réalité. A sa façon la mémoire est plus forte que la mort. Le train a démarré à six heures dix sept depuis Aix en Provence. C’est l’heure où « blanchit la campagne ». La splendeur du jour effacera les lambeaux de nuit qui me colle à l’esprit, c’est certain. A présent ce sont les merveilles de la Provence qui passent à la fenêtre. J’ai feuilleté la presse tout à l’heure, pour la première fois depuis plusieurs jours. Tout est métaphore des abimes de perplexité où cette mort soudaine m’a précipité. Je vais donc parler des corps souffrant notoires. Le président de la République, le Parti Socialiste.

 RECONFORTS OSTENTATOIRES

Un accident de santé du président de la République, bénin disent les médecins, occupe l’espace médiatique. C’est bien normal. Le souffrant tombe de bien plus haut que de sa taille. Dans un autre contexte, je n’aurai rien à en dire sinon pour exprimer les sentiments d’humanité en usage pour la circonstance. A ce propos, je note perfidement que l’expression publique de tels sentiments en modifie cependant la signification. Un mot de réconfort s’adresse à celui qui est en état de le recevoir comme tel. Si mon pire ennemi me souhaitait publiquement bonne santé, il est peu probable que j’apprécie vraiment. Je le soupçonnerais même de se procurer à peu de frais de la bonne image sur mon dos. Si je voyais la chose autrement, alors, c’est que celui-là ne serait pas vraiment mon pire ennemi. Je dis tout cela en général et de façon abstraite, car je ne me connais pas un tel ennemi. Cependant pour prolonger ce raisonnement je me dis : la seule élégance que j’attendrais de lui finalement c’est qu’il veuille bien se faire discret et attendre mon rétablissement pour reprendre le combat. Cela signifie qu’un mot de réconfort sincère tient compte des conditions dans lesquelles celui à qui il est destiné va le recevoir. Non ?  Voici ma conclusion acide. Rendre publique une telle démarche me semble davantage destiné à sa propre valorisation qu’au réconfort de l’autre. Après cela, j'ai encore autre chose à dire.

NEVROSE DE TRANSPARENCE

C’est d’ailleurs à quoi je voulais venir en abordant ce sujet. En effet, ici et là, on lit et on entend d’aucuns, et non des moindres, réclamer « davantage de transparence » à propos de la santé du Président de la République. Le malaise selon le journalissime « Le Monde » serait surtout celui que nous ressentirions à ne pas savoir au juste de quoi a vraiment souffert le Président. Evidemment ce serait là une de ces manifestations de « l’exception française » qu’abomine par-dessus tout l’organe central de référence. Cette histoire de transparence est évidemment un refrain bien partagé du monde médiatique. La transparence serait le vestibule de la vérité. On passerait de l’une à l’autre sans en être odieusement empêchés, comme ce serait le cas aujourd’hui, par le fait que les informations sont données par d’autres que les professionnels de l’information éthique, indépendante et vérifiée  que l’on connait. Je ne m’étends pas sur le corporatisme en béton armé qui, dans ces conditions, soutient la revendication de transparence ainsi formulée. Dès lors, pour moi,  l’exigence de transparence n’est que l’avant poste d’une autre revendication. Car, bien sur, aucune information "officielle" ne serait jamais admise comme telle par les professionnels de l’information. Il leur faudrait encore « vérifier » comme chacun sait qu’ils le font en permanence avec soin et scrupule. Revendiquer la transparence, c'est en fait revendiquer un pouvoir inquisitorial sur les personnes faute d'en avoir sur la politique qu'elles mettent en oeuvre. De notre côté, nous, les humbles récipiendaires de l’information « vraie » ainsi établie, que pourrions-nous apprendre de cette façon qui implique notre devoir de citoyen ? En fait rien. Absolument rien. Quoiqu’on nous en dise nous ne serions en état de rien faire. Heureusement. On imagine ce que donnerait une évaluation des capacités d’agir du chef de l’état à partir d’une investigation médiatique de cette sorte ? Quel formidable pouvoir arbitraire! Pensons-y au cas particulier qui revient sans cesse sur le tapis : le cancer de François Mitterrand. Détecté dès le mois de juin 1981, parait-il, selon les déclarations du médecin déchu qui eu à en connaitre. Comme cette information aurait été précieuse en plein débat sur les nationalisations ! Un bon débat sur la prostate du président et, par extension, sur son aptitude à gouverner aurait donné un relief tellement saillant aux questions posées ! J’imagine quels changements formidable cela aurait apporté aux manifestations de droite où l’on entendait crier « Allende on t’a eu, Mitterrand on t’aura ! » Sans compter qu’on aurait pu harceler le récalcitrant à longueur d’année, à chaque crise, à chaque débat tendu. « L’indemnisation des nationalisées ? La prostate, vous dis-je ! » « L’école privée ? La prostate bien sur ! » La prostate on le sait est suffisamment bien placée dans le corps d'un homme pour ajouter une part d'humiliation supplémentaire à la comédie dégradante qui se serait orchestrée. Qu’on se souvienne de ce qui se publia, articles et croquis à l’appui, quand le président subit une intervention chirurgicale à cet endroit en 1992. Un paroxysme de transparence et de réalisme ou le bon gout céda bien sur le pas, contraint et forcé, au « devoir d’information et de transparence ». Pour quel résultat ? Aucun. Heureusement! Sinon la pudeur du malade offensée et celle de ceux qui l’aimait blessée. Caricature ? Bien sur. Un peu. Juste ce qu’il faut pour faire réfléchir à propos des pseudo-évidences de notre temps. La transparence sur la santé des responsables politique est le nom du pouvoir qui serait donné à ceux qui s’en feraient les vigiles. C’est aussi le nom de la déshumanisation de la personne politique transformée en « chose publique », en deçà de toute dignité humaine, au-delà de toute raison politique. On veut une preuve de plus? Que l’on se reporte à ce que dirent en leur temps les hautes autorités médiatiques de notre pays après l’accident cardiaque dont souffrit Jean-Pierre Chevènement. Au mieux nous étions invités à préparer nos formules de condoléances. Au pire à compatir à son état définitivement légumineux. Ce que je dis se vérifie à la lecture des archives de l’époque. Pour finir, le légume revint à son poste exigeant de ministre de l’intérieur et le cher défunt trouva assez d’énergie pour mener rondement une élection présidentielle. Les fossoyeurs ne furent pas les payeurs. Evidemment. On attend toujours l’auto critique. En réalité, la transparence est un prétexte dans la lutte que se mène les pouvoirs dans les sociétés de notre époque. Bien sur, la transparence a bonne côte dans le public. C’est une demande porteuse. Toutefois, sans être un as de la psychologie, chacun sait qu’en grattant un tout petit peu, on ne trouvera en faveur de cette transparence que des motivations discutables. Beaucoup de voyeurisme surtout. On l’avait deviné. Mais ne perdons pas de vue l’épaisse couche d’auto suffisance qui s’y ajoute. Il repose sur les certitudes empiriques qui ont la faveur de ce temps. « On verra et alors on saura », rien que d’avoir vu ! Le monde est devenu le royaume des saint Thomas. Je crois seulement si je vois ! Et son inverse : si je vois seulement alors je crois. Mais comment m’assurer de ce que je vois ? Comment confier à mes sens le soin de reconnaitre la vérité ? Ce problème philosophique qui occupe vingt ou vingt cinq siècles de discussions, a fondé la démarche des Lumières, et nous a enjoint l’exigence d’une méthode pour penser, dont les instruments sont sans cesse remis en cause par les avancées de la science et l’accumulation individuelle d’expériences. Euréka, tout ce fatras préhistorique est réglé depuis peu, définitivement. Grace à la « transparence », mère de toute vérité. En fait, si l’on y regarde bien, la transparence est une obsession de névrosé. Aucun être ne se construit en transparence avec les autres. C’est impossible sinon au prix d’un refoulement qui mènerait la conscience tout droit au colla pse ! La part d’ombre, la pudeur, l’existence d’une intimité incompressible, la distance et le quant à soi, la pratique de l’oubli, sont radicalement indissociable de la plénitude de l’état de conscience. Ainsi cette histoire de transparence est une fumisterie à toutes les échelles auxquelles on peut prétendre qu’elle s’applique. Rien ne nous dispensera de devoir penser avec méthode. Jamais la politique d’un homme ne sera résumée par l’état des ses organes. Jamais n’existe un angle sous lequel la réalité se donne à voir toute nue et parlant d’elle-même sans qu’une interprétation n’interfère.

EVIDENCES ET ECHELLES

Cela est vraie des affaires humaines comme de la plus évidente réalité matérielle. Tout est affaire d’échelle à laquelle on observe. Et l’échelle dépend de l’objectif poursuivi. Il n’existe aucun niveau de réalité qu’il suffise de regarder pour comprendre ce qu’il est. Par exemple on connait cette question simple: quelle est longueur de la côte provençale ? Réponse ? « Ca dépend ». Pourtant on pourrait dire que cela va de soi et qu’il suffit de mesurer. Mais mesurer comment ? Si l’on fait le tour de chaque caillou, le résultat ne sera pas le même que si on fait le tour de chaque rocher et ce sera encore différent si on ne fait le tour de rien. Vu ? Cet exemple extrême n’intervient que pour montrer l’étendue du problème que les rustres prétendent régler avec leurs pseudos évidences comme celle que serait la transparence comme observatoire de la vérité. « Mais, protesterait un sophiste du genre de François Hollande, tu préfèrerais l’opacité ? ». On se doute de la réponse contenue dans la question. « Non, bien sur ». « Donc, tu es toi aussi pour la transparence ! » triompherait aussitôt l’acrobate des mots. « Oui, rétorquerai-je penaud. » Puis je refermerai le piège de mon apparente acceptation : « Mais pour voir quoi, en « toute transparence ? ». » « Voir si le chef de l’Etat est en mesure d’accomplir sa fonction » tenterait le joueur de bonneteau sémantique. Vaste question. Ce que signifie exactement l’aptitude d’un homme de pouvoir à exercer ce dernier dans des conditions raisonnables est une question extrêmement délicate à trancher. Disons même que c’est l’objet du débat démocratique. Mais passons sur ce détail et restons-en à l’apparente évidence de la question. Supposons donc que le chef de l’Etat soit absolument incapable de remplir son mandat, pense-t-on que les médecins parviendraient à le cacher ? Combien de temps ? Et pourquoi diable la ribambelle de prétendants qui tournent en soupirant d’impatience autour du tombeau vide en attendant qu’il se remplisse, tairaient-ils une telle information ? Encore n’ai-je pas supposé un instant que qui que ce soit ai assez de conscience civique pour donner l’alerte. Car tout le monde sait bien que l’honnêteté et le sens des responsabilités n’existe ni en politique, ni en médecine, ni nulle part en général hors des précieuses altitudes où règnent les pontifes intraitables de la transparence. Voila pour la controverse quant au fond des arguments implicites qui semble donner à l’exigence de « transparence » sa force d’évidence. Usurpée. Finissons par la part d’humanité que cette prétendue méthode de poursuite de la vérité nie chez celui qui en fait les frais.

NICOLAS SARKOZY EST-IL UN ETRE HUMAIN ?

Si l’étalage public des observations des médecins et le droit d’investigations qui serait reconnu aux enquêteurs médiatiques s’appliquaient alors même qu’ils ne servent à rien, il ne faut pas en conclure que ce serait en quelque sorte sans conséquence. Je n’en retiens qu’une ici. Le droit d’une personne au secret médical. Ce secret serait aboli dans ce cas. Le droit qu’en a Nicolas Sarkozy n’existerait plus. Pourquoi ? Quel est cet espace nouveau ainsi créé ou un droit universel cesserait de s’appliquer ne fut-ce qu’à une personne ? Comment une conscience de gauche peut-elle admettre un tel régime d’exception alors que le principe fondamental de gauche est que les droits légaux sont universels ? Devrions-nous être d’accord avec cette singularité au motif qu’elle s’applique à notre principal adversaire politique ? Que resterait-t-il de nous après cela ? Si Nicolas Sarkozy est un être humain, alors il doit bénéficier de la reconnaissance des mêmes droits que nous réclamons pour nous-mêmes. En dérogeant à ce principe nous concéderions davantage que ce qu’il nous prendrait de lui-même du fait de son orientation politique. Puisque Nicolas Sarkozy est un être humain et qu’il est assez conscient pour sortir dans la rue la main dans la main avec son épouse, la seule chose que nous puissions faire est d’en tirer des leçons pour nous-mêmes. Elles pourraient utilement l’inspirer lui aussi. Disons-nous qu’il n’est pas raisonnable de courir sous le soleil de midi à cinquante quatre ans. Et même si l’on plus jeune, ce n’est pas raisonnable non plus. Et même, juste pour faire du badminton au camping, ou du volley sur la plage. A supposer que faire du sport sans y être obligé soit raisonnable.

DU DANGER DE LA JOIE A PROPOS DU MALHEUR DES AUTRES

Fouiner dans les draps des malades, même bénins n’est donc pas raisonnable. Ce qui n’est pas raisonnable non plus c’est d’enterrer les vivants. Bonjour la saoûlante chronique mortuaire permanente qui entoure à présent le PS. Là encore soyons méthodique. Le diagnostic de « coma dépassé », de « mort clinique » prononcé par tant de caciques socialiste ne doit rien à la science et tout à la politique active. Ils ne déplorent pas, ils souhaitent. Ceux qui tapent sont ceux qui veulent la fin du PS par d’autres moyens, plus radicaux, plus définitif que ceux utilisés jusque là. Mais sur le fond, concernant l’orientation proposée ou plus exactement « suggérée » qu’est-il dit ? Rien d’autre que ce qui est engagé partout en Europe et qui conduit à la liquidation de la gauche. Tout est pervers dans ce jeu d’ombres. Je ne pointe ici qu’une question qui me préoccupe. Rien de tout cela, je veux dire le sabordage du PS ne correspond à l’intérêt de la gauche à cette heure. Le projet qui nous a animés en créant le Parti de Gauche, quelle que soit la profondeur des divergences avec le PS des oui-ouistes, n’a jamais été sa pulvérisation. Là où elle se produit, quand elle se produit, elle ne libère aucune force active pour la gauche. Le socle social bobocrate de l’actuelle nomenclature socialiste et de son électorat reste très éloigné des questions sociales qui sont l’enjeu du moment politique. Son adhésion aux thèmes de l’écologie politique reste elle aussi très formelle et ne dépasse pas le stade de l’anxiété de posture et de la dénonciation verbale. L’égoïsme et la tartuferie de ces milieux ne sont contrebattu d’aucune manière par un contre modèle politique de gauche. Nous n’y sommes pas audibles. Le décervelage est très avancé. Et quand la banquise des habitudes du vote socialiste se dissous dans la mer de l’abstention et de la mode électorale ce n’est pas au profit de la gauche de transformation sociale. Ce constat n’est pas à reprocher aux socialistes. La cause est entendue avec eux. Ils en sont absolument et durablement incapables. Tout ce que nous pouvons attendre d’eux c’est qu’ils gèlent le plus longtemps possible cet électorat. Sans l’entrainer plus à droite qu’il n’y est déjà disposé. Jusqu'à quand ? La gauche de ce parti a cessé d’exister de manière autonome. Elle n'est plus politiquement détectable. Pratiquement, humainement et idéologiquement. Elle n’est pas une rescousse envisageable. Il est donc de notre intérêt bien compris que tout ce bric a brac nommé PS tienne, fusse par la peinture des murs. Jusqu'à ce que nous soyons capables de faire passer la relève aux catégories sociales qui sont intéressées au changement profond que le moment réclame et que nous visons. Cela signifie que le principal problème à gauche ce n’est pas le PS, aujourd’hui. Encore une fois, la cause est entendue à son sujet. Le principal problème c’est nous. Nous, l’autre gauche. Comment construirons nous une force d’entrainement majoritaire ? Je ne parle pas seulement du système d’alliance qui en est la condition nécessaire. Je parle des mots d’ordre, des projets, des objectifs que nous pouvons faire partager par une majorité de citoyens qui aillent voter et se mobilisent encore ensuite pour les faire aboutir.  Mon intention est de dire que le rabâchage anti socialiste et la fameuse « schaden freunde », « joie à propos du malheur des autres » ne constitue pas une politique alternative à gauche. Attention à ne pas hurler avec les loups ! L’anti socialisme ne mène nulle part. La concurrence avec le PS n’est pas une fin en soi. Le recul du PS n’est pas un objectif à soi seul. Tout ceci est dit pour que nous acceptions enfin de prendre notre place et de nous hisser à la hauteur des taches à accomplir. Bien sur, tout cela, dit en pleine vacances et à la sortie d’un cimetière, ne doit pas nous conduire à faire du sport pour oublier nos misères. Surtout sous le soleil de midi. Quand il y en a.

LE CANARD RECOPIE DES BETISES

Un commentaire à la suite de ce post m'a mis en alerte. "Le canard enchainé", nous débine. Horreur! Je ne l'avais pas encore acheté cette semaine! Je n'y manque pourtant jamais.La lecture du Canard Enchainé est un rite hebdomadaire qui maintient en forme. Elle entretient le bon gaulois qui dort (à peine) en chacun de nous, gaulois d’origine ou pas, c’est à dire ce mélange d’irrévérence, de pied de nez aux importants, de flingage tous azimut, et ainsi de suite, qui rendent ce pays fondamentalement ingouvernable autrement que par obstination.  Personnellement, je lis « le Canard » depuis que je sais lire, ou presque. J’ai senti comme un grand honneur de passer du statut de rieur à celui de sujet de rigolades et brocarderies. Je n’ai pas été méprisé. La seule critique d’un de mes livres jamais parue dans ces colonnes solennelles fut un essorage à sec, les caricatures m’ont toujours donné soit la joue bouffie soit le profil filiforme à mesure de mes abus et régimes. Je ne me plains pas. La gloire d’être fracassé par  « Le  Canard » me suffit. D’autres paieraient pour que « le Canard » les assassine. Mais il faut bien dire aussi que ça donne parfois les abeilles. La perfection m’est suspecte. Je trouve qu’elle sent le Tartuffe. Cette fois ci, je me pourlèche. Enfin la boulette ! La vraie. « Le canard », mon volatile préféré, le Zorro palmipède, l’insolent qui ne mord qu’à coup sur avec toujours une vacherie d’avance sous le pied, « Le Canard » en personne, est pris en flagrant délit de « Libération ». Hé ! Hé ! Libération : recopiage d’un argumentaire socialiste de droite en fiel concentré, abus biaisé de citation, citation de citation non vérifiée, mauvaise foi ostentatoire : la totale. Au cas précis il s’agit de la position qui m’est attribué à propos de l’élection municipale partielle d’Aix en Provence. N’importe quel lecteur peut s’y reporter puisqu’elle est toujours sur ce blog. Voici pourtant comment « Le Canard » en rend compte. Lisez attentivement. Vous pourrez faire la comparaison. Insigne privilège ! Car ceux qui liront « le Canard » et le croiront comme je le fais moi pour à peu près tout ce que j’y lis, y compris les vacheries à mon sujet, ceux là seront seulement trompés. Citation donc : « Jean-Luc Mélenchon est content de ne pas avoir donné de consigne de vote pour la municipale d’Aix en Provence (le nouvel obs 22/7). Motif : il ne voulait pas qu’une alliance des forces de gauche soit ensuite « cent fois citée comme jurisprudence partout ailleurs en soutien à d’autres combines aussi calamiteuses » L’union de la gauche se porte de mieux en mieux ! ». Je ne vais pas reprendre point par point ce tissu d’affirmations stupides. Je ne vais même pas rigoler de lire que « le Canard » fait une brève à partir d’une brève du Nouvel Observateur et de plus  sans aller vérifier la source. Pourtant, journalistiquement ça ne le fait pas beaucoup. Sans compter qu’on ne lit pas « Le Canard » pour y lire des ressucées du Nouvel Obs ! Celui qui va à Munich, vaut mieux qu’il aime la bière ! Celui qui lit le Nouvel Observateur ou Libération sait ce qu’il achète. Il est donc normal qu’il l’y trouve. La deuxième gauche moisie est en vente libre. A ce propos je recommande le papier hilarant du « Monde Diplomatique » intitulé « dix jours en mer avec trois astres de la pensée française » où l’on reçoit des nouvelles fraiches d’un grand délabré, l’indépassable Jacques Julliard, le petit Brejnev de la modernité social démocrate (je sais que cette blague n’est pleinement accessible qu’au personne de l’âge de Julliard). Bon. Donc passe que ce genre de journal, affublé de tels éditorialistes publient des sornettes rassurantes pour le boboland. Mais le « Canard » ! « Le canard », nooooon ! Pas « le canard », aussi ! N’empêche: il faut rectifier. Je vais donc juste ironiser sur le ton ordinaire du « Canard » lui-même. Donc, pour « Le Canard Enchainé », une alliance au premier tour du PS avec un olibrius dont la liste aux municipales de 2001 était intitulée « que la droite se lève » c’est l’union de la gauche ? Et l’alliance de ces deux là au deuxième tour avec un autre comique qui se déclare lui-même « co-fondateur de l’UMP » ? C’est l’union de la gauche ? Et quand j’approuve mes camarades de ne pas céder au grossier chantage pour les obliger à cautionner cette mascarade, je mets à mal « l’union de la gauche » ? C’est Jean Noël Guérini qui écrit les brèves à propos de Paca dans « le Canard » ? Ou seulement un de ses amis ? Jean-Noel a décidément le bras de plus en plus long.


436 commentaires à “De la transparence en matière de santé du président et autres fadaises”
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  1. maxou dit :

    Bonsoir à aux rares encore éveillés et à demain.
    maxou

  2. jennifer dit :

    Hold-up
    Je ne polémique sur rien et surtout pas contre toi (tu es repassé au "vous"?). Et quand je parle de lutte "hyper localisée" comme tu dis ce n'est pas à toi que je parle particulièrement et ce n'est pas pour mettre en balance ce que tu dis sur la 6ème république. Je parle aux gens du blog en général qui s'intéressent à ce genre de choses et je ne donne de leçons à personne. Je suis certaine qu'il y a sur le blog des gens qui s'intéressent à comment on mène ce genre de luttes en ce moment. En tout cas j'aimerais bien en trouver et la seule façon c'est de développer mes idées.
    Par ailleurs ce que je voulais dire sur les luttes locales c'est justement l'inverse: elles ne débouchent pas si elles restent purement locales. Il faut les lier au politique, à savoir au national. Bon j'imagine que je t'énerve car je ne réponds pas à tes intérêts et je continue dans ma logique comme toi dans la tienne sur la 6ème république. Donc on s'intéresse à des choses différentes et on n'arrive pas à intéresser l'autre à son propre centre d'intérêt.
    A ce propos je voulais dire que souvent on m'a reproché de ne pas lire tous les posts et j'ai bien noté que toi-même un jour tu as dit à quelqu'un (récemment) que tu avais du mal à lire ce qu'il te demandait de lire (un lien ou autre). Moi cela m'arrive souvent: il y a des choses que les gens développent et auxquelles je n'arrive pas du tout à m'intéresser.
    C'est comme quand je lis le journal, je ne lis pas tous les articles. Il y en a dans lesquels je n'arrive pas à entrer et cela d'autant plus que j'ai moins de temps. Je pense que c'est tout à fait légitime et qu'on devrait respecter le fait que les gens lisent ce qu'ils veulent dans le blog.
    Souvent j'ai écrit pendant des jours des choses qui semblaient ne pas intéresser les gens ou en tout cas, pas un mot dans les posts des autres. C'est la vie! Je pense qu'on peut accepter cela et que ce n'est pas un crime de lèse-majesté.

  3. jennifer dit :

    Par ailleurs je n'ai pas dit que tu "bavardais". Je respecte et même je trouve que c'est formidable toutes les discussions qu'il y a sur ce blog. Développer les idées c'est essentiel pour la politique. Je dis seulement que moi tout ne m'intéresse pas dans ce qui est développé et que j'ai horreur des discussions de congrès à n'en plus finir où beaucoup s'écoutent parler et où on ne convainc pas grand monde, où la prestance est souvent trop présente plus que la recherche sérieuse de l'idée juste, et où pour certains il ne s'agit pas de convaincre mais de vaincre à tout prix. Je trouve que les hommes aiment beaucoup ce genre de prestations où ils peuvent briller mais pour moi je ne m'y retrouve pas du tout. Mais je jouerai le jeu puisqu'il le faut, et s'il le faut j'irai à la tribune. C'est juste que j'ai l'impression de perdre une partie de moi dans ce jeu...

  4. jennifer dit :

    Bonsoir Maxou et Hold-up

  5. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    Pas de soucis ! Bien au contraire.

    Quand tu dis :

    "Bon j’imagine que je t’énerve car je ne réponds pas à tes intérêts et je continue dans ma logique comme toi dans la tienne sur la 6ème république. Donc on s’intéresse à des choses différentes et on n’arrive pas à intéresser l’autre à son propre centre d’intérêt "...

    ... pas du tout, je ne suis ni énervé ni pas interéssé.
    J'en profite pour dire et ce que je rappelais plus avant que tout cela est COMPLEMENTAIRE !
    Et que tu as parfaitement raison de vouloir relier les luttes locales au politique et au national. C'est exactement cela. Sinon c'est isolé et ça n'accroche pas.
    Mon problème à vrai dire est d'ordre plus général. Je côtoie aussi pas mal de gens qui s'en foutent royalement de ce que l'on fait. Ils s'en foutent !
    Et je connais des RMIstes qui s'en foutent ROYALEMENT ! Et c'est là que je trouve la situation problématique. Quel est notre poids, si mêmes des Rmistes ne se sentent pas concernés !
    Que faire ? Il y a un tel dégout de la politique et du politique que ça en devient proprement hallucinant. Au delà des qui-pro-quos et autres malentendus sur ce blog aujourd'hui, je pense qu'au delà de mes vues Pragmatiques et pas du tout Idéalistes, sur la 6° République, c'est cette angoisse de voir des millions de personnes en souffrance et qui ne comprennent pas " à quoi nous jouons " ! Ils ne comprennent pas que nous ne jouons pas et que ce sont eux les jouets de la farce !
    Là oui est l'une de mes angoisses. Une parmi d'autres, mais c'est la seule qui soit politique et qui peut avoir sa place sur ce blog.

  6. marillion dit :

    Eh les gars et les filles du blog. Quid d'Hervé Kempf? voir post 58
    ça n'intéresse personne? Dommage il a tellement de choses à dire.

    http://www.dailymotion.com/related/x5uygh/video/x76g6x_herve-kempf-la-croissance-en-questi_news?hmz=74616272656c61746564

  7. Chiron dit :

    Bonjour à tous,

    Jean-Luc, je suis désolé pour votre peine et vous remercie pour la qualité de vos textes.

    Je retiens quand à moi surtout la construction nécessaire d'une force d’entrainement majoritaire de Gauche, qui doit être notre constante et principale préoccupation.

    Cependant je crois que nous pouvons et devons avoir l'ambition d'aller au-delà des "mots d’ordre, des projets, des objectifs que nous pouvons faire partager" et nous pencher sur la création de dynamiques, de synergies, de soutiens et d'organisations de luttes.
    Faisons donc le pari que nos militants sont aussi intelligents qu'ils le sont. Fournissons-leurs les outils et les règles de sécurité et qu'ils nous fabriquent des chef d'oeuvre!
    En effet je crois que notre croissance sera bien plus rapide si au lieu de favoriser un projet pour un ensemble de militants, nous favorisions le projet de chaque militant et aidions voire formions chaque militant à construire son ou ses projets. Nous y gagnerons tous en qualité d'engagement, en qualité de formation et en force d'entraînement. La difficulté néamoins est alors de préserver la sécurité et la cohérence de notre organisation, en prévenant les grosses fautes et en laissant faire les petites erreurs à des fins pédagogiques.

    J'oserai même aller plus loin: faisons donc le pari que nos citoyens sont également aussi intelligents qu'ils le sont. Nous pourrions par exemple leur donner les moyens de contrôler l'activité du gouvernement via des rapports mensuels en ligne de chaque ministère.
    On pourrait imaginer des tableaux de bord de suivi dans le temps de 50 indicateurs importants et parmi eux disons 10 indicateurs sélectionnés par le ministre comme mesurant sa politique, incluant les objectifs qu'il a défini.
    On pourrait ainsi mesurer... le nombre d'enfants de 8 à 16 ans ayant au moins emprunté deux livres dans une bibliothèque durant l'année ou pratiquant une activité culturelle, ou encore un sport et bien entendu favoriser des dynamiques et projets pour améliorer les résultats de ces indicateurs.
    Des analyses du rapport mensuel pourraient être mises en ligne par le ministre, mais aussi un contre-analyse pourrait être produite par chaque groupe parlementaire...

    Aidons donc nos citoyens à être critiques en leur donnant l'information qui leur permet de construire leur opinion.
    Si nous ne faisons pas cela, alors effectivement nous livrons le peuple de France à des média qui défendent des intérêts de caste tout en étant à la soupe et joueront à colporter des peurs judicieusement ordonnées et provoquées comme celle de la "soi-disante" faillite de l'Etat liée à la dette publique.
    Notre peuple mérite mieux que cela et donc aura mieux que cela.

    A vous lire,

    Chiron

  8. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    L’immense majorité des Français comprend la colère des ouvriers
    Un sondage IFOP-l’Humanité révèle que 62 % comprennent les séquestrations de patrons et 50 % les menaces de desttruction de sites. Entre16 et 23 % approuvent les actions radicales.
    S’achemine-t-on vers une banalisation des actions radicales pour s’opposer à une fermeture d’usine ou un plan de licenciements ? L’enquête de l’IFOP- l’Humanité (1) révèle que 44% des ouvriers adhérent à l’idée de séquestrer des patrons (4% les condamnent), soit une progression de 4% par rapport au sondage que ce même institut avait réalisé en avril 2009 pour Paris Match. Et 52% les comprennent sans pour autant les approuver. « Cela peut laisser à penser que ce type d’actions ne va pas se tarir, puisque ses principaux acteurs restent très déterminés », estime Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion de l’IFOP.
    Le pourcentage des ouvriers tombe à 30% lorsqu’il s’agit de juger les salariés qui menacent de faire sauter leur entreprise (contre 16%). Il n’en demeure pas moins que c’est dans cette catégorie professionnelle que la radicalisation des luttes rencontre le plus de sympathie. Sans doute les ouvriers sont-ils « les principales victimes des licenciements et des fermetures de site dans le secteur industriel », comme l’explique Jérôme Fourquet.
    http://www.humanite.fr/L-immense-majorite-des-Francais-comprend-la-colere-des-ouvriers

  9. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Nouvelles de la Lanterne : notre président va bien, malgré une légère fièvre 37,2°, sans doute à cause de la climatisation de cette nuit à la lanterne, cependant il va passer quelques examens au
    Val-de-grâce, puis prendre encore quelques jours de repos sur le Yacht de son ami Vincent ? Puis il passera quelques examens pour rassurer nos concitoyens.
    L'Élysée

  10. abel dit :

    Comme Hold-Up je suis attérré par le nombre de gens autour de moi qui s'en fichent, et par les victimes du système qui votent à droite ! Je crois que la droite, non seulement s'accomode de cette situation, mais la cultive. Face à des " affaires " de certains politiques de gauche que la droite monte en épingle, face à la cacophonie dans les rangs du PS (qui en est comptable contrairement à ce que dit Jean-Luc Mélenchon), Les électeurs qui votent à gauche, écoeurés, vont s'abstenir et favoriser ainsi le vote de droite. Une droite qui donne l'impression de marcher en rangs serrés et qui, elle, bénéficie du soutien de son élctorat. Depuis que je débats (et ça fait une paye !), je reste désarmé face à tant de bêtise. L'ignorance, le manque de culture font le terreau du discours dominant. A ce sujet je précise, pour étayer l'argument de Maxou (99), que j'ai toujours fait une différence entre réussite scolaire et intelligence. Par contre, intelligence et culture font souvent bon ménage. Les autodidactes sont souvent de ce côté là. Tenant de l'encyclopédisme des lumières, je lutte depuis toujours contre un enseignement programmatique qui n'aboutit souvent qu'à un " prêt à porter " culturel. Je préfère les têtes bien pleines. Moins on a de savoir, plus on laisse de place à l'irrationnel. Avec un peu d'aide, tout le monde devrait pouvoir accéder à une masse d'informations qui seront autant de ramparts contre l'obscurantime. Mais " Là aussi l'offre et la demande régulent le marché et l'on sait que le désir n'est pas libre, sollicité par la publicité, au sens large du terme, c'est-à-dire ce-qui-passe-à-la-télévision " (M.Onfray-politique du rebelle).
    @ Jennifer
    Justement, dans les congrès, tu auras sans doute l'occasion de pratiquer le "parler juste", mais aussi de rencontrer des personnalités gratifiantes.
    En ce qui me concerne, tout comme R.Char " J'aime qui respecte son chien, affectionne ses outils, n'écorce pas l'arbre pour en punir la sève, ne mouille pas le vin hérité, se moque de l'existence d'un monde exemplaire ".

  11. enzo d'aviolo dit :

    je sais que vous en avez déjà parlé, notamment ici (http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=462) mais combien de temps allons-nous laissez faire dans ce silence métropolitain assourdissant?
    http://daviolo.unblog.fr/2009/07/31/mayotte-la-politique-cachee-du-chiffre-ou-la-honte-de-la-republique/

  12. Nipontchik dit :

    Pour s'approcher plus de la réalité la politique économique de Sarko-Guaino-Trichet est 1 curieux métissage entre reaganomics (politique de la demande) et keynésianisme (mais sans l'arme de la dévaluation compétitive because BCE).
    Et tout ça replacé dans le cadre d'une crise économique et financière qui va se traduire prochainement par une crise de la dette d'1 ampleur supérieure à celle de 1982 (la faillite des pays baltes impactant très vite la Suède et bien sur l'Allemagne).

    Et pendant ce temps là HU s'amuse avec sa 6ème république et l'(ex) Sénateur Mélenchon fait ses comités Juquin pour courir après 1 fraction de la petite bourgeoisie qui s'inquiète plus de sa bouffe bio que de la faillite financière du système capitaliste.

    1 petite note de lecture pour ceux que le sujet intéresse:

    http://www.erudit.org/revue/ae/1998/v74/n2/602261ar.pdf

  13. Nipontchik dit :

    pour la montagne de dettes 1 spécialiste parle (Sarko battant tous les records):

    "Éric WOERTH. - Rien n'est encore arbitré sur la taxe carbone. Elle doit avoir pour objectif de nous faire changer nos comportements, de nous détourner de la consommation des biens les plus consommateurs d'énergie. Faut-il en redistribuer le produit ? C'est une autre question. Jean-Louis Borloo a proposé de reprendre une idée des mouvements écologistes. Pour ma part, je ne suis pas favorable à la distribution de nouveaux chèques, verts ou pas : voilà 30 ans que l'État fait des chèques. Nous sommes le pays qui redistribue le plus, 500 milliards de transferts sociaux par an ! Je suis pour une vision du «développement durable» qui ne se limite pas à l'écologie : être responsable vis-à-vis de nos enfants, ce n'est pas leur laisser une planète propre et une montagne de dettes. C'est favoriser l'écologie mais aussi l'emploi, le social… " (entrevue au Figaro)

  14. Nipontchik dit :

    Aux Etats-Unis, d'après Thomson Reuters, sur 184 entreprises de l'indice S&P 500 qui ont dévoilé leurs résultats, 77% ont dépassé les attentes des analystes. Un record absolu et historique selon l'agence d'information financière.
    Problème, ces résultats, s'ils ont largement participé à l'euphorie des marchés boursiers, ne sont pas forcément le signe d'une reprise de l'économie. « Si le bénéfice par actions est souvent supérieur aux attentes des analystes, le chiffre d'affaires est en revanche en général conforme aux prévision», explique Benoît Peloille, stratégiste chez Natixis. En moyenne, les mêmes entreprises du S&P 500 auraient affiché une baisse de chiffre d'affaires de l'ordre de 2%. « La rentabilité des fonds propres attendue pour 2009 est proche des 10%, comme lors du bas de cycle précédent de 2002», analyse Benoit Peloille.
    Une politique de réduction des coûts
    Alors comment expliquer cette dichotomie entre la première et la dernière ligne du compte de résultat? Pour quelques entreprises, à l'image d'Alcatel-Lucent, qui a publié un chiffre d'affaires en recul de 4,8%, à 3,9 milliards, ce sont des éléments exceptionnels qui boostent le résultat, voire, dans le cas de l'équipementier télécoms, transforment une perte d'exploitation en bénéfice net. Par exemple, une plus-value sur la vente de titres.
    Le consensus des analystes a aussi favorisé la surprise. « Prudents, à la limite du pessimisme, les analystes, qui ont très vite ajusté leurs prévisions au deuxième trimestre, ont également participer à rendre ces chiffres moins décevants », estime Benoit Peloille.
    Mais c'est surtout par des mesures d'économies drastiques - arrêt des investissements et suppressions de postes - que les entreprises peuvent afficher des taux de marge nette étonnamment élevés, au vu de la conjoncture. « A l'inverse des crises précédentes, les entreprises se sont plus rapidement adaptées à la récession, via un ajustement de leur production, de leur base de coûts, mais aussi grâce à d'importants efforts de restructuration », explique Benoit Peloille. Ces efforts étant plus faciles à mettre en oeuvre aux Etats-Unis, les entreprises américaines ont d'ailleurs publié des résultats meilleurs que les entreprises européennes.
    C'est le cas des banques, qui outre-Atlantique ont largement tiré profit de l'évolution boursière de ces derniers mois, mais aussi des 260.000 suppressions de postes du secteur financier. Ou encore des centaines d'entreprises qui ont supprimé des milliers de postes et réduit de manière drastique la main-d'oeuvre externalisée.

    http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/pourquoi-les-profits-se-portent-bien-malgre-la-crise_192387.html?XTOR=EPR-175

  15. Carol DEBY dit :

    Premières fissures dans l’OTAN

    Le noyau dur de l’Organisation atlantique est constitué par l’axe Washington –Londres.
    L’Afghanistan en viendra-t-il à bout ?
    L’indignatiion croît en Grande-Bretagne.
    Joe Glenton est un déserteur anglais qui refuse de retourner en Afghanistan. Dans une lettre adressée au premier ministre Brown,il explique que la cause n’est ni juste, ni bonne : « La guerre en Afghanistan ne réduit pas le risque terroriste et, loin d'améliorer la vie des Afghans, sème la mort et la désolation dans tout le pays. La Grande-Bretagne n'a rien à faire là-bas». Plus loin : «Je vous implore, Monsieur, de faire rentrer les soldats à la maison.» Un souhait proféré par un nombre de plus en plus grand de Britanniques.
    Joe Glenton est soutenu par l’organisation pacifiste Stop the war Coalition.
    http://www.lefigaro.fr/international/2009/07/31/01003-20090731ARTFIG00010-afghanistan-l-appel-d-un-deserteur-a-gordon-brown-.php
    ----------------------------------------------------------
    L’OTAN aurait du disparaître avec l’effondrement de l’URSS.
    Espérons que nos parlementaires européens de gauche soutiendront la lutte pour la disparition de l’OTAN

  16. jennifer dit :

    Abel
    Oui il y a des gens bien dans les congrès mais il y a tellement de gens qui nous font perdre du temps à cause de leur narcissisme ou leur paranoia ou que sais-je encore...

    A propos des gens qui s'en fichent. Bien sûr les gens sont désabusés mais pas que cela. Le sondage de Maxou montrent que les gens comprennent les séquestrations. De toute façon il y a toujours une partie de la population qui aime l'ordre et ne veut pas de remou et vote à droite sinon on ne comprendrait pas pourquoi le capitalisme perdure en Europe depuis si longtemps et pourquoi dans les pays latino, il est de plus en plus remis en cause. Vu la misère là-bas, ils n'arrivent à imposer le capitalisme néolibéral qu'à la force de leurs fusils. Chez nous malheureusement, l'idéologie fait beaucoup de ravages, la télé, la propagande stupide les gens y croient. En Amérique latine, l'idéologie ne passe pas. Le peuple voit "à travers d'elle", la démonte très facilement, vu le fossé entre les classes et la réalité qu'ils vivent, la violence, la répression, l'humiliation quotidienne.

    En tout cas, raison de plus en France pour continuer à proposer d'autres alternatives et que celles-ci soient entendues nationalement pour que tous ces désabusés commencent à y croire. C'est pour cela qu'on a besoin de nos élus pour que le message soit porté nationalement. Bien sûr il faut que ces alternatives soient crédibles car il y a des idées trop gauchistes et utopistes que les gens ne croient pas, qui restent des voeux pieux pour des lendemains qui chantent qu'on ne verra jamais.
    Mais on peut changer des choses: c'est ça qu'il faut démontrer à ces gens résignés. On est en train de construire ce genre d'alternatives avec le FG. Ca prend du temps, il faut être patient et y bosser concrètement, en travaillant ensemble sur des luttes locales par exemple. La démonstration peut se faire dans les discussions mais en général, ce sont les faits qui convainquent ces personnes.
    C'est pourquoi j'insiste sur les luttes (locales et nationales). L'unité du FG et les débats sur l'unité c'est surtout dans l'action que cela se forge. Ce ne sont pas juste les discussions d'idées des etat majors au niveau national qui convainquent. Chacun, on a notre pierre à apporter à la base. C'est ce que je constate dans mon coin.

  17. jennifer dit :

    Nipontchik

    "Et pendant ce temps là HU s’amuse avec sa 6ème république et l’(ex) Sénateur Mélenchon fait ses comités Juquin pour courir après 1 fraction de la petite bourgeoisie qui s’inquiète plus de sa bouffe bio que de la faillite financière du système capitaliste."

    Ok déverse ton mépris sur ce qu'on fait mais moi je peux t'assurer que le FG n'est pas une bande de petits bourgeois comme tu l'affirmes. Le PCF est vraiment implanté dans les couches populaires et c'est vraiment intéressant. Ici on a décidé au Front de gauche de s'adresser aussi aux jeunes des quartiers, tu sais, ceux que tu appelles "les voyous"...

    Ta façon dédaigneuse de parler sur ce blog te fait plus de mal que de bien Nipontchik. Réfléchis-y...

  18. abel dit :

    Nipontchik a raison d'insister. La crise risque de s'approfondir et de provoquer une révolte pour laquelle il faut se préparer afin de la mener à bien. Il va y avoir un énorme potentiel de protestation qu'il faudra aider.

  19. Carol DEBY dit :

    The Guardian de ce vendredi 31 juillet : Les soldats (anglais) meurent en vain in Afghanistan.
    Une fois de plus nous sommes à la botte des USA, poursuivant une autre guerre, sans but, sans espoir et coûteuse, cette fois-ci en Afghanistan, défendant les intérêts du gouvernement corrompu d’Hamid Karzai., qui veut introduire les seigneurs (saigneurs ?) de la guerre dans son administration. On n’a pas découvert Oussama Ben Laden.
    Le fait terrible est que malgré la rhétorique politique, nos soldats meurent en vain.

    Quand notre presse se réveillera-t-elle?

  20. jennifer dit :

    Sur cela, oui, Nipontchik a raison. Il va y avoir une crise terrible et la colère gronde. Mais quand Nipontchik nous affirme que Sarkozy fait une politique keynésienne car nos impôts baissent et qu'il permet un déficit budgétaire de 7%, elle a tort.

  21. jennifer dit :

    Zelaya est en train de former "une armée populaire" pour retourner au pays. Enfin c'est ce qu'il dit mais vu qu'il est pour la non violence j'imagine que c'est juste un bouclier humain pour l'aider à traverser la frontière et récupérer le pouvoir. Il dit aussi qu'il va y avoir un accord politique avec le gouvernement putschiste.

    Il dit que le peuple a gagné la bataille. Il compte, en plus des centaines de personnes qui l'entourent déjà, sur le soutien de la communauté internationale.

    Soutenu par le président nicaraguayen Ortega, il a installé un centre d'opération à Ocotal, une commune frontalière. Il demande aux gens de garder des pseudonymes pour former une "milice populaire" qui prendra soin du président pour son retour. Ce sera "l'armée du peuple". Il est entouré de 300 honduriens, en majorité des paysans. Zelaya a réclamé la protection de la Haute Commission des Nations Unies pour les réfugiés pour eux. Une délégation des Nations Unies a justement rendu visite mercredi à ces partisans à la frontière nicaraguayenne pour connaître leurs conditions de vie.

    Le gouvernement a dit qu'il a des informations selon lesquelles des militaires officiels et des capitaines des forces armées du Honduras le soutiennent.

  22. abel dit :

    @ Jennifer
    Ne te prends pas la tête avec les théories économiques, tu vas tomber dans les travers que tu dénonces pour les congrès !
    Les économistes n'ont rien résolu jusqu'à présent. Ils n'ont pas vu venir les crises et ne savent pas non plus comment en sortir. Formaliser un système économique se heurte aux mêmes difficultés que la prévision météorologique. Les paramètres sont trop nombreux. Le discours relève des mêmes " vérités " que la symbolique des chiffres. Songe à ce qu'il adviendrait si nous fondions nos actions à la lumière des prévisions de Nostradamus !
    Le titre " science économique" est largement usurpé.

  23. jennifer dit :

    Tu as absolument raison, la question n'est pas de faire l'analyse la plus belle de la crise mais de ce qu'on doit faire pour la résoudre. Elle est pragmatique. Mais quand même dire contre toute évidence que Sarko fait du keynésianisme c'est un peu fort de café!
    http://socialisteconomicbulletin.blogspot.com/2009/07/chinas-1st-half-gdp-growth-should.html

  24. abel dit :

    En effet l'auteur de l'article souligne que la poursuite d'un déficit budgétaire est faussement attribuée à la théorie de Keynes. Mais ce qui est sûr c'est que si la chine poursuit le même modèle capitaliste qu'à l'ouest, tôt ou tard elle se retrouvera face aux mêmes problèmes. Non ?

  25. jennifer dit :

    Sauf qu'elle ne poursuit pas le même modèle capitaliste. Tous les grands secteurs sont dans les mains de l'Etat, les banques aussi. Le secteur capitaliste existe certes mais il est marginal. Il faudrait trouver les chiffres. Il faut aussi dire que la Chine c'est aussi grand qu'un continent. Il faudrait aussi comparer avec les USA.

  26. Nipontchik dit :

    économistes de l'offre et non de la demande, personne n'a remarqué mon erreur; Sarko fait du Reagan mais le nain n'a pas remarqué qu'il était à la tête d'1 puissance moyenne qui ne dispose même plus de pouvoir de battre monnaie:

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1989_num_39_4_394432

  27. Nipontchik dit :

    Sarko fait plus du Mitterrand que du Chirac et plus du Keynes/Galbraith que du M.Friedman!

    Mais cela ne nous évitera pas la catastrophe vers laquelle court le capitalisme.

  28. Nipontchik dit :

    La Chine ne finance pas son expansion avec 1 déficit budgétaire et elle a bien raison. Elle le fait en sous-évaluant le yuan et en (bip bip)ant ainsi le FMI.

    Derrière le mot keynésianisme (et Keynes lui-même) on met souvent les grands travaux (cf FD Roosevelt) financés par le déficit budgétaire et des politiques de relance financés par la dévaluation.

    Il y a quelques semaines la revue américaine Time titrait sur l'exception française en prenant pour ex les travaux (genre chateau de Versailles) lancés par Sarko sur fonds d'Etat, ce qui évite-pour le moment- à la France de subir aussi durement la récession que ses voisins.
    Et ce matin le FMI annonce que la dette publique française sera à 95% du PIB en 2014. Donc 30% de celle-ci sont apparus depuis 2007...

  29. Nipontchik dit :

    " Le PCF est vraiment implanté dans les couches populaires et c’est vraiment intéressant. Ici on a décidé au Front de gauche de s’adresser aussi aux jeunes des quartiers, tu sais, ceux que tu appelles “les voyous”…"(jennifer)

    J'aime bien le dessin dans Siné-Hebdo de cette semaine, dans la page où ils parlent du groupe rap MAP,
    et encore moi je connais des mairies communistes où, en matière de clientélisme et de cirage de pompes aux communautaristes, Siné-Hebdo est bien en dessous de la réalité!

  30. Nipontchik dit :

    1 commentaire intéresant (et on se dit aussi qu'heureusement La Louve ne régente qu'1 petit site internet bénévole et non 1 Cité-Etat qui régente les âmes et les corps de centaines de millions d'humains):

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article761

  31. Nipontchik dit :

    et puis 1 commentaire bienvenu sur le keynésianisme, qui va bien avec le texte des Sparts en 1975 sur le même sujet (et sur la keynésianophilie de Mandel), le PG surtout s'il s'allie au NPA, organisation très opportuniste du point de vue de la théorie-et je reste gentil), va se trouver à la croisée des chemins: néosolidarisme durkheimokeynésien vert ou capable d'élaborer les bonnes théories et les tactiques adéquates pour aller vers le socialisme:

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article765

  32. Gilles dit :

    @Bonjour à toutes et tous
    La Chine développe un système de capitalisme mixte à la fois d'Etat et à la fois privé. L'accumulation y est considèrable dans de nombreux secteurs financiers, industriels et commericiaux qui n'ont rien à envier au capitalisme américain. Il utilise également un système de planification (certes qui reste un peu fidèle aux plans de développement intensif de l'appareil industriel et de l'agriculture intensive de l'époque "bon en avant", etc... etc...) mais qui tend à ressembler au sytème du Miti Japonnais. La Chine utilise aussi les fonds souverains sur le marché boursier et interbancaire. Ces fonds chinois financent les difficits collossaux des USA et du budget fédéral américain comme de nombreux bugets d'Etats. De plus sa politique en Afrique (Algèrie, Libye, Soudan, Nigéria, Congo, Gabon, Angola, Mozambique, Afrique du Sud, Madagascar, Niger) mène une conquète des marchés des métaux rares, de l'uranium, du pétrole, du Gaz mais aussi des denrées alimentaires en achetant à bas prix sur des marchés parallèles que la Chine revend un peu partout. La Chine développe une orientation économique de développement tout azimut (sans l'agressivité et la menace militaire comme le fonds les USA). En Afrique, la lutte économique est entre les USA et la Chine. La Russie essaie de trouver des débouchés (voir la visite de Medvedev au Nigéria, en Namibie...). Les anciennes puissances coloniales : France, Grande Bretagne, Belgique, Portugal sont petit à petit mis hors jeu des marchés économiques.

    La Chine, grand pays, continent faudrait dire, développe un système de capitalisme de conquête de marchés en plusieurs endroits de la planète. Ils développe le système de participations (même ultra minoritaire) et spécule pas mal sur certains marchés de métaux précieux et de métaux lourds.

    L'Etat chinois est à lui seul un agent du système capitalisme certes bureautique, certes parfois primaire mais à coup sur d'accumulation de profits et mettant les salariès dans des conditions sociales, humaines fort délicates sans parler des questions écologiques où l'hyper développement intensif cause de sacrés problèmes, déséquilibres.

  33. maxou dit :

    Faillite du blairisme
    L'échec du modèle social-libéral européen
    Tony Blair a été un modèle en Europe, modèle d'autant plus facilement transposable que le blairisme était parfaitement soluble dans le néolibéralisme de l'Union européenne...Mais sa
    « troisième voie », ce libéralisme bon teint, est aujourd'hui en déroute. Elle a conduit la
    Grande-Bretagne à subir plus durement les effets de la crise. Et elle n'a plus rien de la machine à gagner les élections, outre-manche comme dans le reste de l'Europe, qu'elle était. Quelles conclusions les gauches européennes vont-elles en tirer ?

    Londres. Envoyé spécial.
    Un an avant les législatives, le Parti travailliste se retrouve confronté à une crise profonde. Tous les espoirs étaient permis, il y a douze ans, quand ce parti revenait au pouvoir, après dix-huit années passées dans l'opposition. À la tête du parti, Tony Blair défend une « troisième voie », et transforme le Labour, créé en 1900 pour défendre les ouvriers, en New Labour. Il y développe l'idée d'une social-démocratie en phase avec libéralisme économique. Ce « blairisme » deviendra la vitrine d'une politique baptisée également social-libéralisme. Des deux termes de cette formule, c'est le second que Tony Blair privilégiera, sous prétexte de favoriser la compétitivité de l'économie britannique sur le libre marché mondialisé. Ses réélections, en 2001 et 2005, célèbre cette approche et font du blairisme un modèle que l'ensemble des dirigeants politiques européens de la famille social-démocrate veulent suivre. Et ce d'autant plus que ce modèle se coule parfaitement dans le moule néolibéral de l'Union européenne.
    Pourtant, ce modèle ne cesse d'être confronté au rejet des électeurs. Dernier exemple en date : les élections européennes. L'électorat populaire (salariés pauvre, travailleurs précaires), qui vit dans des régions sinistrées, est demeuré longtemps acquis aux travaillistes. Désormais, cette catégorie s'abstient ou se tourne en partie vers l'extrême droite populiste, incarnée par le British National Party (BNP). Lors des élections législatives de 2005, le BNP obtenait 0,7 % des voix ; aux élections européennes de 2009, il obtient pour la première fois deux députés européens avec 6,2 % des voix en Grande-Bretagne. À ces mêmes élections, le Parti travailliste a été relégué à la troisième place avec seulement 15,3 % DES VOIX, DERRIÈRE le Parti conservateur, grand gagnant avec 28,6 %. Les travaillistes sont même devancés par le parti souverainiste UKIP (17,4 %) !
    Pour contrer cette chute de l'influence des travaillistes et tenter de renouer avec l'électorat populaire qui n'accepte plus la politique menée par les travaillistes ces douze dernières années. Le New Labour a dû lui-même, à l'instar de Gordon Brown, revenir sur certains des dogmes sur lesquels étaient fondées ses politiques. Ainsi, face aux faillites des banques et aux augmentations drastiques du chômage, le premier ministre a dû se résoudre aux nationalisations. Il est même le premier à avoir parlé de « plan de relance » en Europe ! Il a proposé, fin juin, devant le Parlement, davantage de mesures sociales. Il souhaite ainsi engager la construction, d'ici à deux ans, de 110 000 nouveaux logements sociaux. Il reste toutefois loin du compte puisque plus de 4 millions de personnes au Royaume-Uni attendent actuellement un logement social. Gordon Brown s'est également prononcé pour la défense des services publics et a promis de nouveaux droits pour les couches les moins aisées. Le premier ministre a ainsi déclaré à propos de l'école publique : « Je veux que nos enfants aient les mêmes chances que dans le privé. » Aujourd'hui, 20 % de la population britannique vit en-dessous du seuil de pauvreté, et le taux de chômage pourrait dépasser les 10 % en 2010. la situation économique du pays est tellement mauvaise que la reprise apparaît beaucoup plus difficile que ce qui était prévu au début de la crise. Le fonds monétaire international (FMI) prévoit ainsi une sévère récession de l'économie britannique cette année.
    La prétendue troisième voie du blairisme n'aura pas survécu à la crise dont elle a amplifié les effets désastreux sur la population. La récession a fait voler en éclats le mirage économique d'une Grande-Bretagne qui, sous les travaillistes, a vu les inégalités s'amplifier ainsi que la mainmise de la haute finance sur la société et l'économie du pays. Car, comme le souligne Philippe Malière, maître de conférences en science politique à l'université de Londres, « Blair n'a fait qu'adapter les réformes conservatrices de Margaret Thatcher, sans jamais oser les remettre en question. Avec lui, c'est un néolibéralisme à visage un peu plus humain, rien de plus ». Fin du blairisme et place au
    browmisme ? Pas sûr. Cette nouvelle stratégie semble plus imposé par les circonstances que par un choix de rupture avec le blairisme. Pour preuve, la volonté réaffirmée du gouvernement Brown de privatiser Royal Mail. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui peut expliquer les nouvelles défaites des travaillistes lors de la législative partielle dans la circonscription de NORWICH-NORD (à l'est de l'Angletaire), le 23 juillet. Cela témoigne une nouvelle fois de la désaffection des électeurs pour un Labour en plein doute, qui enchaîne les défaites depuis plus d'un an. Ce nouvel échec fragilise un peu plus l'autorité de Gordon Brown, dont la popularité ne cesse de s'effondrer. Déjà, la déroute aux élections locales du 4 juin, où les travaillistes ont enregistré leur pire score depuis 1918, avait entrainé une cascade de démissions au sein du gouvernement, obligeant le premier ministre a remanier à la hâte l'équipe gouvernementale. Gordon Brown est aussi attaqué sur sa ligne diplomatique, particulièrement sur l'Irack et l'Afghanistan. Conséquence, l'opposition conservatrice, emmenée par David Cameron, en profite pour progresser à chaque sondage, obtenant une cote de confiance autour de 40 %, contre 25 %, pour les travaillistes. Ce qui est loin d'être une bonne nouvelle pour les classes populaires britanniques.
    Vdim Kamenka

  34. Gilles dit :

    D’un groupe d’entrepreneurs à une organisation fascisante au coeur du putsch hondurien
    vendredi 31 juillet 2009.
    Source : http://ellibertador.hn/Nacional/Avance/3102.html

    Voici les putschistes : 1) Carlos Flores Facussé ; 2) Rafael Leonardo Callejas ; 3) Cardenal Óscar Andrés Rodríguez ; 4) Adolfo Facussé ; 5) Armida de López Contreras ; 6) Schucry Kafie ; 7) Elvin Santos ; 8) Emilio Larach ; 9) Enrique Ortez Colindres ; 10) Pastor Evelio Reyes ; 11) Felícito Ávila ; 12) José Alfredo Saavedra ; 13) Jorge Canahuati ; 14) Jorge Yllescas ; 15) Juan Ferrera ; 16) Juan Ramón Martínez ; 17) Carlos López Contreras ; 18) Billy Joya ; 19) Ana Abarca ; 20) Rafael Ferrari ; 21) Juan José Pineda ; 22) Vilma Morales ; 23) Marcia Villeda ; 24) Renato Álvarez ; 25) Ramón Custodio ; 26) Rafael Pineda Ponce ; 27) Olban Valladares ; 28) Pastor Oswaldo Canales ; 29) Ricardo Maduro ; 30) Romeo Vásquez Velásquez ; 31) Porfirio Lobo Sosa ; 32) Ricardo Álvarez ; 33) Antonio Rivera ; 34) Guillermo Pérez Cadalso ; 35) Mauricio Villeda ; 36) María Martha Díaz ; 37) Antonio Tavel Otero ; 38) Luis Rubí ; 39) Toribio Aguilera ; 40) Ramón Velásquez Nassar ; 41) Elán Reyes Pineda ; 42) Luz Ernestina Mejía ; 43) Martha Lorena Casco ; 44) Rodolfo Irías Navas ; 45) Rigoberto Chang Castillo ; 46) Mirna Castro ; 47) Gabriela Núñez ; 48) Hugo Llorens.

    1. Chacune de ces personnes a, selon sa position, machiné, motivé ou financé la rupture de l’ordre constitutionnel avec l’arrestation et l’extradition du Président Zelaya, entérinant ainsi le coup d’État.

    2. Il sont directement responsables des morts, des blessés, des prisonniers et du naufrage imposé à la société hondurienne ; ce sont eux qui ont détruit la démocratie et l’image du pays sur le plan national et international.

    3. Les putschistes ont remis sur pied l’organisation anti-terroriste et anti-communiste, qui a fonctionné dans les années 80, appelée l’Alliance pour le Progrès du Honduras (APROH). Le manque de culture et l’avarice les empêche de penser que les peuples sont libres de choisir le système politique et idéologique qui leur donne sécurité et bien-être.

    Tegucigalpa. Cette fois, les noms et les visages resteront pour toujours, pour que l’Histoire et les honduriens et le monde les connaissent, et qu’ils comparaissent devant le jugement de la sanction morale des citoyens et devant les tribunaux nationaux et internationaux.

    Les ourdisseurs du coup d’État contre Zelaya ont remis en marche une variante de la machination qu’a utilisé l’Alliance pour le Progrès du Honduras (APROH), dans les années 80, qui sous un masque apparemment patronal, mais qui par dessous cachait des lignes politiques doctrinaires claires de « guerre de basse intensité contre les opposants à la répression au gouvernement sandiniste et le mécontentement social au Honduras. Le financement de l’organisation était transmis par les services secrets des États-Unis au travers de la secte Moon ».

    “Un patronat laborieux”

    Dans les statuts de l’APROH, il n’apparaît rien de particulièrement « suspect ». Un groupe de chefs d’entreprise s’associe pour se pencher sur leurs problèmes, avec un point de vue sur d’autres secteurs. Le modèle économique qu’ils défendaient était clair : faire pression au travers de politiques de libre entreprise avec peu de mécanismes de contrôle et de multiples mécanismes pour optimiser les gains.

    On exigeait aux actionnaires de « conserver la confidentialité sur les documents ou informations qu’ils pourraient connaître compte tenu de leur participation au travaux de l’APROH et que leur divulgation pourrait leur être préjudiciable.

    Créée au premier trimestre de 1983, l’APROH n’a pas attiré l’attention. On la considérait comme une nouvelle tentative de rassembler les secteurs les plus conservateurs. En novembre de cette année, le quotidien « Tiempo » a publié un de ces « documents » d’usage interne : l’APROH recommandait à la Commission Kissinger, par l’intermédiaire d’un ami personnel et assistant de celui-ci, la solution militaire pour l’Amérique Centrale.

    La vérité d’hier et d’aujourd’hui

    Dans l’APROH, se réunissait le fascisme militaire que représentait alors le général Álvarez, président de l’ Association et, maintenant Romeo Vásquez. Elle était constituée, comme maintenant, de l’extrême droite des entrepreneurs du pays, bien qu’en vérité, plus que d’idéologie, il s’agit de chefs d’entreprise enrichis et corrompus parce que ce sont eux qui décident de ce qui se fait dans le pays. Ce sont les éternels profiteurs des avantages fiscaux, ce sont ceux qui obtiennent des remises et des absolutions de dettes par millions envers l’État.

    Ce sont ceux qui financent et contrôlent les partis politiques et influent pour placer leurs cadres à l’Assemblée Nationale et au Pouvoir Judiciaire. En somme, ce sont ceux qui se sont emparés du pays et nient le développement à d’autres entrepreneurs et marginalisent le peuple parce que, pour eux, c’est une affaire qu’il continue à être ignorant et affamé, et ainsi ils leur est facile de le manipuler avec ses moyens de communication comme ça se passe en ce moment avec le coup d’État.

    Fin 1983, les rumeurs selon lesquelles l’ambassade des Etats-Unis voyait la consolidation d’un groupe de pression si conservateur et aussi sujet à la critique à l’intérieur du pays, de même que maintenant, les putschistes sont devenus un problème pour les Etats-Unis. Alors, l’APROH s’est mise en sommeil pendant plusieurs années, mais ils l’ont réveillée au matin du 28 juin 2009 pour terminer son travail : jeter dehors le Président, manipuler au travers des moyens de communication, avec des exécutions sommaires dont personne n’aura connaissance, répression et guerre psychologique pour confondre le peuple.

    QUI EN ÉTAIENT LES MEMBRES ?

    Le général Gustavo Alvares était le chef, l’homme à la tête de l’APROH, Rafael Leonardo Callejas a reconnu que quand il était secrétaire du travail et de l’Éducation de l’APROH, il a poussé Oswaldo Ramos Soto pour qu’il devienne doyen de l’Université Nationale Autonome du Honduras (UNAH).

    Il faut signaler que l’APROH fut créée sous le gouvernement de Roberto Suazo Córdova par Álvarez Martínez, le principal précurseur de la Doctrine de la Sécurité et responsable de dizaines d’assassinats et de disparitions politiques dans le pays.

    Cette organisation comptait avec la collaboration de la « Secte Moon », une organisation religieuse connue dans le monde entier.

    Dans l’APROH il y avait aussi José Rafael Ferrari, Miguel Facussé, Fernando Casanova, Rigoberto Espinal Irías, Benjamín Villanueva y les ex dirigeants syndicaux Andrés Víctor Artiles et Mariano González.

    Cette organisation avait aussi comme membres Osmond Maduro, frère de l’ex-président et putschiste Ricardo Maduro Joest. Les personnalités de la banque nationale et étrangère, celles de l’industrie chimique et textile, celles de l’agroalimentaire, de la télévision et de la technocratie. Toutes étaient représentées dans l’APROH.

    Maintenant, regardez cette photos avec les putschistes les plus représentatifs, ce sont les membres de la nouvelle APROH. Il n’y a pas de différence avec le passé, et quelques uns sont les mêmes : Miguel Facussé, Rafael Leonardo Callejas et José Rafael Ferrari.

    Source : http://www.legrandsoir.info/Hondura...

    Traduction : Jean-Michel Hureau

  35. Gilles dit :

    Mélenchon devra attendre avant d’abandonner son mandat de sénateur pour le Parlement européen
    vendredi 31 juillet 2009.
    Source : http://www.lepoint.fr

    Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche) devait abandonner son mandat de sénateur de l’Essonne lundi soir pour le Parlement européen, mais sa suppléante, Marie-Agnès Labarre, devra attendre le jugement de plusieurs contentieux électoraux pour siéger, a-t-on appris de source parlementaire.

    Plusieurs recours ont été déposés auprès du Conseil d’Etat contre l’élection européenne dans le Sud-Ouest où a été élu M. Mélenchon, notamment par le Front national contre la liste UMP.

    "La vacance du siège de notre collègue et son remplacement par son suivant de liste ne pourront être proclamés, le cas échéant, qu’après la décision juridictionnelle confirmant l’élection au Parlement européen", avait notamment indiqué aux sénateurs Roger Romani (UMP), en tant que président de séance, jeudi dernier.

    "Jusqu’à la fin de l’instance juridictionnelle, Jean-Luc Mélenchon exercera son mandat de député européen sans pouvoir participer aux travaux du Sénat", avait-il ajouté.

    Si le Conseil d’Etat invalidait l’élection européenne, il retrouverait son siège de sénateur, selon le secrétariat général du Sénat.

    Marie-Agnès Labarre, ex-ingénieure de microbiologie âgée de 64 ans, ex-militante du PS qui a rejoint le Parti de Gauche à sa création en février 2009, a été maire de Vert-le-Petit (Essonne) de 1995 à 2008. Lors des élections sénatoriales de 2004, elle était quatrième de la liste d’union de la gauche de l’Essonne (les trois premiers avaient été élus).

  36. Nipontchik dit :

    Aux dernières nouvelles, sa demande d'asile a une nouvelle fois été rejetée. Elle risque de se faire expulser très rapidement ! Pour plus d'infos, lire le communiqué ci-dessous.

    The latest news say that the asile has been refused to our comrade. She risks to be expeled from France very quickly ! For more informations, read the communiqué below.

    Des papiers pour notre Camarade Shova Gajurel !

    Une camarade membre du Parti Communiste du Népal – maoïste s’est faite arrêter près de Valenciennes, à la frontière entre la France et la Belgique. Elle rendait visite à des amis. Etant sans-papiers, elle a été emprisonnée au Centre de Rétention Administratif Lesquin, à Lille, la semaine dernière.

    Après un premier refus, elle a relancé la procédure pour obtenir l’asile politique mais à l’heure où le nombre de reconduites à la frontière (25.000) est fixé comme objectif gouvernemental, il y a fort à craindre que sa demande soit rejetée. Il est sûr qu’elle restera au CRA de Lesquin au moins jusqu’au lundi 3 août. Il se peut également que la préfecture décide de prolonger sa peine de deux semaines.

    Le cas de notre camarade n’est pas isolé. Il fait partie d’une logique globale de contrôle des flux de population de plus en plus renforcée. Les frontières sont ouvertes aux flux de capitaux et aux délocalisations d’usines et entreprises. En revanche, en ce qui concerne la libre circulation des travailleurs, les frontières restent closes.

    Alors que les classes bourgeoises des pays impérialistes se développent et s’engraissent en exploitant les pays opprimés (grâce au système des colonies, semi-colonies, FrançAfrique, zones d’influences, ou plus récemment grâce aux Zones Economiques Spéciales), la population de ses derniers, en plus d’être étranglée par l’impérialisme, ne peut pas espérer

    trouver refuge dans les pays occidentaux. Dans la plupart des cas, il s’agit pourtant de personnes qui fuient la misère, les conflits, les menaces qu’elles subissent dans leur pays.

    Dans le cas de la camarade, elle fuit les menaces proférées à l’encontre d’elle et de sa famille, au Népal. Son mari a été emprisonné durant la Guerre Populaire menée par le PCN-maoïste depuis 1996. De même, son père, le camarade Gaurav, responsable des relations internationales du Parti, a été emprisonné pendant 3 ans en Inde durant le conflit révolutionnaire. Elle a été obligée de cacher ses enfants et de quitter son pays dans l’espoir de pouvoir les rejoindre dès qu’elle pourra mener une existence sans menaces dans son pays.

    Même si la répression n’a plus la même intensité depuis les accords de paix de 2006 entre l’Alliance des Sept Partis et le PCN-maoïste, elle est toujours présente. La situation se dégrade même rapidement depuis peu. Après la démission du premier ministre Prachanda, également président du PCN-maoïste, et de tous les ministres maoïstes du gouvernement, la

    situation s’est tendue au Népal. L’armée prend une place de plus en plus grande dans la vie politique du pays et il est possible que la situation aboutisse de nouveau à une guerre civile. Il est à noter que depuis 1996 jusqu’à aujourd’hui, les militants ou sympathisants maoïstes ont été les cibles d’assassinats politiques fréquents (au moins 7000), d’enlèvements, de tortures, de viols, de « disparitions » et autres manifestations de la répression.

    Notre camarade a le droit de résider en France, elle doit avoir ses papiers de séjour !

    Des papiers pour notre camarade Shova Gajurel !

    Des papiers pour toutes et tous !

    A bas les frontières de l’impérialisme ! Vive la liberté des peuples !

    Faites circuler largement ce communiqué et envoyez vos messages ou des propositions de soutien au :

    Comité de Solidarité Franco-Népalais

    comitenepal@hotmail.fr

    http://nouveaunepal.over-blog.com

  37. jennifer dit :

    génial ton lien sur le Honduras Gilles. J'espère que quelqu'un prendra le relai de l'info sur cela car je pars bientôt en vacances. Restons vigilants et suivons de près ce qui s'y passe. N'oublions que la Colombie va accueillir des bases militaires US sur son sol. L'avenir de l'amérique latine est en jeu.

  38. Gilles dit :

    @Jennifer
    Oui comme tu dis l'avenir de l'Amérique latine est en jeu et également l'avenir des révolutions et évolutions démocratiques qui la parcourent et la restructurent vers plus d'humain, vers une émancipation des peuples et une maîtrise collective des ressources tant naturelles, du sous-sol que de leur avenir commun.

    Bonnes vacances à toi.

  39. Gilles dit :

    @Dominique

    Ton post n'a ni queue ni tête.

    Pourquoi dire qu'un tel est avec un tel. Ou une autre a croisé tel leader politique dans un resto chic ?

    Si l'analyse de la politique est constitutive de ce genre de propos c'est vraiement nullisime et donc plus du côté people que du côté de l'argumentaire, de l'information recoupée, de l'information utile à la réflexion, à l'action et au débat.

  40. carlo dit :

    @ Jennifer
    L'interdiction des licenciements dans une économie capitaliste ouverte n'a aucun sens. C'est avec ce genre de propositions que la gauche se discrédite totalement. Il faut commencer par définir les contours de la société que nous voulons, ce qui implique notamment de prendre position sur la question du libre-échange que la crise économique n'a absolument pas remis en cause.

  41. abel dit :

    Donc, bonnes vacances Jennifer, fais le vide et...Carpe Diem !

  42. Gilles dit :

    @carlo
    L'interdiction des licenciements n'est possible que dans une système économique en rupture avec le capitalisme, le libre échangisme économique et commercial. Construire un système économique bâti sur l'émancipation du peuple, du citoyen, du salarié, sur la maîtrise collective et sociale de l'économie et des marchés, l'intérêt général, la souveraineté populaire,le développement et le progrès humain, peut permettre de réaliser les ruptures necessaires et instituer les fondations d'un droit nouveau du travail, de droits et protections individuels et collectifs nouveaux dont l'interdiction des licenciements en ferait partie. Pour ma part, j'appelle cela la République sociale jusqu'au bout ! bref le socialisme.

  43. Gilles dit :

    @ Dominique

    Le combat politique doit se faire sur les idées, les projets pas au niveau de savoir qui mange avec qui, qui vit avec qui ou qui pioche dans la caisse.

    La nature humaine étant ce qu'elle est...

    L'intérêt matériel des gens qui souffrent m'intéresse, celui des salariés aussi (j'en suis). Mon idéal de pensée politique c'est de permettre par le combat des idées et des projets politiques de faire avancer la cause de l'intérêt du plus grand nombre, l'intérêt général.

  44. Gilles dit :

    @ Dominique

    A court d'arguments. Non ?

    Pourquoi es-tu dans l'invective et le péremptoire ?

    Si pour toi la souveraineté populaire et l'intérêt général sont sans intérêt ou décalés de la réalité quotidienne concrète c'est ton point de vue mais tu trompes lourdement. Si le peuple, si le citoyen, si le salarié se réapproprié son droit constitutionnel de souveraineté et faisait valoir l'intérêt général, beaucoup de choses pourraient changées dans leur vie de tout les jours.

  45. bernard01 dit :

    AUJOURD'HUI,SUR SOLIDARITEETPROGRES.ORG.un communiqué du gouvernement ITALIEN,qui va s'engager en vue du sommet du G20 qui se tiendra a PITTSBURFG aux etats-unis,a porter de l'avant et étendre le (LECCE FRAMEWORK)dans toutes les instances internationales,afin de parvenir a un changement fondamental du systéme financier et monetaire international,sur les principes du nouveau BRETTON WOODS.
    la croissance économique devra etre basée sur le progres de l'economie
    réelle et sur l'amélioration des conditions de vie effectives de tous les peuples du monde plutot que sur les mécanismes speculatifs qui sont une source
    de gains illusoires et nuisibles au bien etre et a la stabilité de la société.bonne lecture et bien a vous bernard01.

  46. Gilles dit :

    @Dominique

    Au fait c'est quoi pour toi un idéal politique ?

  47. BA dit :

    L'activité économique aux Etats-Unis s'est contractée moins que prévu au deuxième trimestre, mais les dépenses de consommation ont fortement baissé, suscitant des craintes pour la reprise.

    Le produit intérieur brut (PIB), qui mesure l'ensemble des biens et des services produits à l'intérieur des frontières américaines, a reculé de 1,0 % en rythme annualisé, d'après une première estimation publiée vendredi par le département du Commerce.

    Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un recul de 1,5 %.

    Le PIB avait précédemment chuté de 6,4 % sur la période allant de janvier à mars, une baisse sans précédent depuis le premier trimestre 1982.

    La précédente estimation du PIB pour le premier trimestre faisait ressortir une baisse de 5,5 %.

    Avec ce nouveau recul, le PIB enregistre son quatrième trimestre de baisse d'affilée, du jamais vu depuis la création de la série statistique en 1947.

    La Maison blanche a estimé que les chiffres du deuxième trimestre montraient une amélioration de l'économie, tout en prévenant que les chiffres de l'emploi attendus la semaine prochaine devraient se traduire par des centaines de milliers de postes supplémentaires supprimés.

    Les économistes interrogés par Reuters estiment que 320.000 emplois ont été supprimés en juillet.

    "Les perspectives restent incertaines pour l'économie, mais pas plus qu'avant. Les dépenses de consommation sont très fragiles pour le moment. C'est le risque principal pour l'économie", commente Pierre Ellis, économiste à Decision Economics.

    Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l'activité économique, ont reculé de 1,2 % sur la période, alors qu'elles avaient progressé de 0,6% le trimestre précédent.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=44a17bb6eda994bd32a2b7794eeb5972

  48. Gilles dit :

    @dominique
    La réalité concrète et quotidienne c'est les milliers de licenciements, les délocalisations, les fermetures de boites, le combat acharné de ceux qui n'ont plus que leur dignité car ils ont perdu tout le reste. Le combat politique doit être là leur donner un espoir, un débouché pour que l'homme reste humain et frère, redevient souverain en tant que citoyen partout et pour tout.

    Si pour toi la réalité n'est que faite que des gens qui piochent dans les caisses (malheureusement il y en a) et pas du lot quotidien de la souffrance humaine des laissés pour compte du capitalisme en crise, alors dur dur l'idéal politique que tu as !?

  49. Georges dit :

    @Niponchik 114, merci cher ami d'en revenir à l'humilité de celui qui sait et veut partager son savoir avec les autres, par ailleurs vous n'êtes pas le seul à avoir étudié les Classiques de l'Economie. Faites vous connaitre et venez exposer vos idées dans lors des débats de L'UP vous y rencontrerez un grand nombre de Cadres Supérieurs ou anciens cadres sup, membres ou proches du Parti de Gauche ainsi que de nombreux Professeurs en Economie que vous connaissez sans doute de nom.
    Concernant les comités Pierre Juquin, Jean Luc Mélenchon serait dans le cadre d'une semblable recherche mais auprès des bourgeois écolos, il y a là des mots qui sans doute ont dépassé votre pensée, Je vous informe que les Rénovateurs Communistes avaient déjà rejoint Jean-Luc Mélenchon dans PRS, beaucoup étaient à Saint Ouen lors de la Fondation du Parti de Gauche quant à Pierre Juquin lui-même il nous rejoindra c'est une certitude pour ses amis. Il me vient à l'esprit un mot: on dit de la culture que c'est identique à l'usage de la confiture moins on en a et plus on l'étale, mais de moi ce n'est que plaisanterie
    Vous êtes aigri, je le comprends, le pire serait d'en rendre responsable la vraie Gauche celle qui engendrera la VIe République avec vous je l'espère ;
    Amitiès
    Georges ROULLIER

  50. jennifer dit :

    Merci à ceux qui m'ont souhaité bonnes vacances mais je suis encore là pour quelques jours.
    Hold up tu avais raison, on va bien devoir discuter de la 6ème république. Ca ne me réjouit pas mais bon peut être que j'apprendrais des choses. Moi je reste pour le socialisme (ce qui implique bien sûr de changer de république), et toutes ces histoires de république je n'adhère pas du tout. "La République Française" ça me fait penser à DeGaulle et ses grands discours ! Donc ça passe mal et on a eu beau essayer de me convaincre du temps de PRS, je n'ai pas bougé d'un iota sur le côté ringard de la chose. Malheureusement notre Jean-Luc Mélenchon y croit dur comme fer à la Rép. Enfin on a des autres mots (socialisme que je trouve un très beau mot) mais je suis d'accord avec sa stratégie et c'est ça l'essentiel pour moi.


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