28juin 09

J’ai tapé cette note alors que je me trouvais en route dans ma circonscription du grand sud ouest pour une escale dans chacune des trois régions qui la composent. Le wifi m’a permis de suivre, sur mon ultra portable, des péripéties qui ne sont pas lointaines pour moi: celles de l’Amérique latine. J’en étais aux élections en Argentine. Là-dessus sont arrivées les nouvelles du coup d’état au Honduras. Je commence donc cette publication en relayant l’information que nous adresse Thierry Deronne depuis Caracas à ce sujet. J’enchaine donc au fil des lignes des paragraphes que lie la seule passion de l’action politique. Il est question d’Amérique Latine, de Bruxelles et du grand sud ouest. Et avant cela d’Hénin Beaumont ! Et pas un mot sur le décès de Michael Jackson. Je suis décidément décalé de la réalité non ?

EXTREME DROITE AUSSI

Ce n’est pas la peine que je résume ici les péripéties qui ont conduit à l’élection municipale partielle d’Hénin Beaumont. Tout le monde sait de quoi il retourne. A l’heure où j’écris, les amis sur place transmettent des infos qui ne vont pas tarder à être l’évènement. L’extrême droite est très largement en tête avec 39,35 %. Il y a six listes à gauche ! La liste officielle du PS, du PC et du Modem arrive en troisième position avec 17,01 %. En  deuxième position, à 20,19 %, c’est un dissident socialiste ! Il conduit une liste intitulée « Alliance républicaine ». On voit même le fils de l’ancien maire socialiste (pas celui qui est en prison !) réunir 5,29 % des suffrages.  Le désastre est en marche. Bien sûr, le refrain numéro un, « halte au fascisme », a fonctionné comme un vieux pétard mouillé. Et comme c’était l’unique argument de la « gauche officielle » pour justifier son alliance sans principe avec des fantômes du Modem  et recycler les élus sortants de la municipalité dont le maire est en prison, on comprend mieux le résultat lamentable. Avant ça, Marie Noëlle Lienemann avait fui la bataille  parce que la direction socialiste départementale lui avait refusé la tête de liste, si ce qui se lit dans la presse est vrai. Sont restés sur place une armée de bras cassés, morts de haine les uns pour les autres. Plutôt que de bâtir une formule de Front de gauche contre le Front National, nos camarades communistes ont pensé plus efficace, sur le court terme, de soutenir la stratégie  de Front Républicain mise en place par les socialistes avec le Modem local. C’est une erreur totale. Nous le leur avons dit. Sommés de prendre position pour cautionner ces invraisemblables montages, les comités du Parti de gauche du nord et du Pas de calais ont sagement refusé de participer au suicide collectif. De tout cela, et avant de devoir assister au deuxième tour de ce mauvais cauchemar, retenons la responsabilité écrasante de l’appareil socialiste de ce secteur qui a laissé tout aller jusqu’à ce point de décomposition morale, militante et politique. Je le vois comme une métaphore de l’Etat général du PS, la corruption en moins cela va de soi. Mais voila bien le visage ultime du localisme, du règne sans idées, sans principe, sans projet, des caciques et des barons qui bidonnent les élections internes, mentent et trichent en permanence, se moquent des débats, des textes et de tout ce qui n’est pas eux et leur connivences puis s’étonnent d’être ensuite vomis par les gens du commun qui n’en peuvent plus ! Combien des grands dirigeants socialistes du Nord et du Pas de Calais sont allés sur place mouiller la chemise pour arrêter le désastre ?  Je me demande si ces petits génies ont pensé pour motiver les gens à voter contre l’extrême droite à leur expliquer leur proposition de primaires aux présidentielles, puisque c’est le seul sujet qui passionne les socialistes. Ont-ils bien mis en valeur la passionnante querelle entre Valls, et Hollande, pour  conscientiser les masses aux enjeux du futur ? C’est surtout l’idée de Maison Commune de toute la gauche qu’il aurait fallu agiter, non ? J’arrête là ce que la colère et le dégoût pour de tels bons à rien me suggèrent. Le parti social bobocrate, celui du traité de Lisbonne, du mépris pour le peuple, du nombrilisme absolu, des froides machines clientélaires à investir et à indemniser,  reçoit à Henin Beaumont sa feuille de route vers le néant. Tous ceux qui, parmi les socialistes sincères ne le comprennent pas à temps, qui ne rompent pas à temps avec cette machine à tuer la gauche sont, d’une façon ou d’une autre les complices  des désastres dont elle est dorénavant si féconde. La raison d’être et la pertinence de la création du Parti de Gauche, celles de la stratégie du Front de Gauche trouvent dans la honte d’Hénin Beaumont une nouvelle raison plus urgente encore d’être portée et développée sans relâche. J’appelle tous les socialistes qui ne dépendent d’aucun féodal pour manger à se joindre à nous pour la période qui vient. Notamment pour construire avec nous dès le premier tour des élections régionales l’alternative de gauche dont le pays a besoin.  

 HONDURAS

Le président du Honduras a voulu organiser un référendum. Les militaires qui gardent les urnes (ça ne s’invente pas !) ont refusé de les mettre à la disposition du pouvoir civil, aux applaudissements des belles personnes et des membres à jabots de la Cour suprême. Le président a donc destitué le chef d’Etat major des armées. La bonne société a aussitôt poussé des cris d’orfraie et supplié les USA de les sauver de la dictature communiste qui les menaçait. Le président Hondurien ne s’est pas laissé impressionner. Il est allé en personne à la tête d’une manifestation jusqu’à l’intérieur d’une caserne, chercher les urnes. Aussitôt, le sang du pro consul des Etats-Unis, Otto Reich (ca ne s’invente pas) n’a fait qu’un tour.  Les militaires ont aussitôt su alors quoi faire. Comme au Venezuela contre Chavez ! Un putsch ! Mais au Vénézuéla, en dépit de l’approbation officielle des USA et du soutien de la France et de l’union européenne qui avait courageusement « pris acte »,  la mobilisation populaire spontanée avait tiré de sa prison et ramené au pouvoir le président Hugo Chavez. Maintenant, nous retenons notre  souffle. Le petit peuple du Honduras va –t-il pouvoir rétablir la légalité constitutionnelle ? Et que va faire notre cher Obama ? Pour l’instant il se dit profondément préoccupé. C’est nul, bien sûr. A mettre en rapport avec le niveau des protestations à propos des "droits de l’homme" le reste du temps chez ceux que les Etats Unis n’aiment pas. Un coup d’Etat militaire, un kidnapping de président et les Etats Unis, sont "préoccupés". Parfait. Tout est en ordre. Voici donc le message transmis par Thierry Deronne et qui m’est parvenu par l’intermédiaire de Christophe Ventura, le secrétaire adjoint à l’international au Parti de gauche. « Le Monde » à Paris  ment déjà en titrant que le président du  Honduras, Zelaya a demandé l’asile politique au Costa Rica ». TeleSur informe en direct. Manuel Zelaya s´exprime à travers cette chaine et explique comment il a été sorti de chez lui en pleine nuit et emmené de force dans ce pays. Les militaires d´extrême-droite viennent à l´instant d´enlever sur place les ambassadeurs du Venezuela, du Nicaragua, etc… ainsi que la ministre des affaires étrangères du Honduras, qui ont été brutalisés. Nous savons qu´Otto Reich (USA) avait appuyé les préparatifs du coup d´Etat. Mais le peuple du Venezuela autour du président Chavez (qui organise en ce moment un front avec les présidents de l´ALBA) se mobilise avec les autres peuples et celui du Honduras qui tente de manifester dans les rues.

CHANGEMENT DE PRESIDENT

Mercredi passé, la séance du groupe de la GUE au parlement européen a été consacrée à l’élection du nouveau président du groupe. Je dis "nouveau" parce que l’actuel, celui qui était en poste au moment où le groupe a été convoqué, Francis Wurtz, passe la main. Il n’a pas été candidat aux européennes. C’était son choix personnel car je peux attester du fait que tout le monde a fait tout ce qu’il a pu pour le faire changer d’avis. Lui, qui ne manque pas de cet humour si spécial des gens de l’Est, nous répliquait que le "bon moment pour partir" est celui "où tout le monde veut vous retenir". Il arguait de ses trente ans de mandat européen pour justifier sa décision. Ce n’est pas frivole. A Bruxelles ce fut de même. Son départ n’arrangeait personne. Il ne faut pas cacher que des risques existent. Francis Wurtz fabriqua tranquillement, dans un contexte de déclin des composantes communistes européennes du groupe GUE, une sorte de point d’équilibre entre les Verts nordiques et les multiples visages du communisme européen, en passant par les divers aspects de la dissidence socialiste. Sous sa houlette le groupe GUE a eu une consistance et un impact sur les débats. Il a existé. Cela a été possible parce qu’il a su s’adosser autant que faire se peut aux luttes sociales soit pour les nourrir par des informations, soit en les relayant. Puis son bilan est devenu un  point d’appui dans la campagne des européennes. Ce n’était pas joué du tout. A présent son départ laisse une certaine angoisse. Le successeur va-t-il réussir le même exploit? Dans la nouvelle législature les seules forces politiques en progrès électoraux dans ce groupe sont des coalitions. Ainsi du Front de Gauche en France, du Bloc des Gauches au Portugal. Cela veut dire clairement que le déclin, ailleurs, continue. Mais l’ancien a du mal à s’accommoder du neuf. Cela se constate dans la composition dans l’équipe que forment le président et les vice-présidents, comme dans la composition des équipes techniques. J’en parle d’autant plus librement que je ne suis candidat à aucune fonction d’aucune sorte ni dans le groupe ni dans le Parlement. N’empêche. Cependant, ma photographie politique doit être tempérée du fait que le nouveau président du groupe est l’allemand Lothar Bisky. C’était,  jusque là, le co-président de Die Linke, parti de dépassement de l’ancien communisme s’il en est un. Je connais Lothar depuis la période juste avant le congrès de fondation de Die Linke. Nous étions allés le rencontrer avec François Delapierre au siège de Die Linke à Berlin. Comme nous avions croisé dans l’escalier Hans Modrow le dernier chancelier d’Allemagne de l’Est, nous avions pu prendre toute la mesure du choc culturel qu’avait dû représenter pour tous les camarades allemands la constitution d’un parti unissant ces ex-communistes d’Allemagne de l’est et les ex-sociaux démocrates de l’ouest! Notre conclusion fut que ce serait plus facile à réaliser en France. Erreur, on le sait. Mais ce n’est pas le sujet à cet instant. Voyons de plus près.

A BRUXELLES COMME A BABEL

Lohtar Bisky est originaire de la Poméranie, ce territoire entre Pologne et Allemagne, à l’est de la carte de l’Europe. Il parle surtout l’allemand. Mais sinon, il "sprecht" aussi "fluently" l’English. Mais nada en français ni en espagnol, langues autrement plus suaves. C’est un homme simple et enjoué, ce qui le prépare bien à la gestion du capharnaüm Bruxellois. Lui et moi avons donné une interview ensemble pour la chaine de télévision « Arte ». On lui posait une question, en allemand, puis à moi, en français. Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il a dit et je sais que lui ne pouvait rien comprendre à mes réponses. Cependant on s’est bien tapé sur les cuisses l’un l’autre, sans oublier de rire chaque fois que l’autre le faisait. Cette affaire de langue tourne à l’obsession. Dans cette Babel l’évidence du contact humain est un enjeu. Qui que je rencontre, je me demande si l’on va pouvoir se dire quelque chose. Ainsi de mon camarade Helmut Scholtz, nouvel élu européen et secrétaire aux relations internationales de Die Linke. Je le fréquente d’habitude avec Delapierre qui parle couramment l’anglais, celui des annonces dans l’avion. Mais là, je voyage sans lui. Helmut et moi, ici,  nous nous trouvons face à face comme deux poissons rouges qui bougent les lèvres mais ne se parlent pas. Notez qu’Helmut parle l’anglais des répondeurs téléphoniques. Pour ma part je ne comprends vraiment que l’anglais parlé avec l’accent du regretté président Yasser Arafat. Je signale cependant que j’ai pu suivre dans ma jeunesse étudiante une version de Mac Beth subie, dans un ciné club, en langue originale mais jouée par des écossais qui avaient un magnifique accent palestinien! La vérité est que ma voisine m’intéressait davantage que le film et donc il est bien possible que j’ai été distrait. Mais comment oublier ce tonitruant "mac Beth! Mac Beth! Beware mac Duff!" prononcé en roulant somptueusement les "r" qui foudroya mes progrès relationnels!  Et sinon Helmut parle russe et chinois. C’est admirable quoique je ne puisse pas le vérifier. Mais ça n’arrange pas notre relation. Pour l’instant donc on se tape dans le dos et on se manifeste des signes de vive satisfaction à se retrouver là. Mais il va bien falloir attaquer l’os, bientôt. C’est-à-dire la politique. Helmut devrait bien me donner un coup de main pour fluidifier les entrées du Parti de gauche que je préside dans le Parti de la Gauche Européenne. Certes Raquel Garrido, notre secrétaire aux relations internationales du PG, a déjà bien assiégé la place. Reste à conclure. Il faudrait pouvoir saisir le congrès du parti de gauche de cette proposition d’adhésion. Je transpire à grosses gouttes au seul souvenir de ce début d’entretien avec Helmut. Il s’agissait pour moi de savoir comment Lothar a l’intention de concilier sa présidence du groupe, sa coprésidence de Die Linke et sa présidence du Parti de Gauche Européen. Mais la réponse est simple comme une traduction des pages roses d’autrefois. Lothar lâche tout pour mener le groupe. Il est vrai que dans ce groupe, les communistes grecs et quelques autres ont rappelé qu’ils n’ont vraiment aucune affection pour le PGE qu’ils considèrent comme une assemblée de liquidateurs de l’identité communiste. Dans ces conditions Lothar devait marquer la distance pour pouvoir présider efficacement le groupe sans crispations inutiles. De mon côté je vois le PGE comme l’occasion sinon de quelques dépassements  à venir, si cela est possible, du moins comme un puissant outil de rapprochement avec les communistes français. Et pour cause. Le bilan, une fois notre adhésion faite au PGE, si elle est décidée, méritera méditation. Voyons. En France nous siégeons dans des groupes communs au Sénat et à l’Assemblée ainsi que dans les régions et souvent dans les conseils généraux et les conseils municipaux. Même situation au parlement européen. Et pour couronner le tout nous serions membres du même Parti, c’est bien d’un parti dont il est question, au niveau européen. Ca devrait faciliter l’osmose qui est nécessaire pour atteindre la masse critique permanente de cohérences dont le Front de Gauche a besoin pour devenir totalement crédible.

GRANDE VIREE

Au lendemain de l’élection européenne, je me sentais fautif de n’être pas encore retourné dans ma circonscription du grand sud ouest. Ma perplexité s’est accrue devant ce grand corps fait de dix huit départements et trois régions. Comment procéder à présent, hors temps de campagne? Je n’imagine pas de recommencer la tournée que je viens de faire pendant quatre mois. J’en mourrai. Je vais donc à petites étapes. Là, tout le week end j’ai fait le tour des trois capitales régionales, Bordeaux, Toulouse, Montpellier. Puis je me suis exprimé à la faveur d’une invitation bienvenue à la fête du Parti Communiste à Lézan, dans le Gard, à côté d’Anduze. J’ai donc commencé mon périple par Bordeaux. Conférence de presse, avec Michel Dubernard le secrétaire départemental du PCF et  Malika Bouali coordinatrice du PG en Aquitaine et colistière des européennes. Puis il y eut buffet pour les militants disponibles à cette heure là, c’est-à-dire avant le départ de mon train pour Toulouse à vingt heures trente. Je ne dis rien du bonheur qui m’est monté à la gorge quand j’ai revu ces amis si spéciaux que sont les militants d’une campagne menée avec une telle furia! A mes côtés, toujours vibrante d’énergie, ma suivante de liste, Catherine Daguerre.  L’un des camarades, taquin, me rappelle qu’élu avec deux cent quinze mille voix, je représente autant de monde que quatre députés du parlement national. Je l’ai répété aussitôt. J’ai d’ailleurs l’intention de m’en rengorger aussi souvent que possible. J’ai un compte à solder à ce sujet. Tant de nigauds malveillants m’ont en effet pourchassé tant d’années avec l’accusation d’avoir été étranger au suffrage universel comme Sénateur! Ils méconnaissaient à la fois que j’avais été élu deux fois conseiller général et que le suffrage indirect reste le suffrage universel selon la Constitution de notre pays. A présent me voila l’élu de dix huit départements au suffrage universel direct. Ca va? Plus sérieusement je compte surtout que l’on ne perde pas de vue ce fait que les carences démocratiques plus qu’évidentes du parlement européen n’atteignent pas la représentativité de ses élus.  Les institutions sont délégitimées par l’abstention de masse mais les élus, eux,  ne le sont pas ! Du fait du nombre de leurs électeurs. Selon moi cela implique au moins deux choses. D’abord que les élus sont plus légitimes que les institutions qui nous accueillent, ce qui les autorise à vouloir les changer. D’autre part que la démonstration politique faite par la présence du Front de Gauche reçoit une confirmation dans les urnes que l’abstention n’amoindrit pas. Ces deux points valent mandat, en quelque sorte. Après quoi je reviens à mon point de départ.  J’ai dit que me sentais fautif de n’avoir pas encore été revoir les militants et les journalistes de ma circonscription. J’avais tort! Du moins en Aquitaine. Selon Michel Dubertrand, le secrétaire départemental du PC en Gironde, je suis le seul à être revenu rendre des comptes à cette heure. Les journalistes présents en ont convenu.  

BORDEAUX, VOUS SAVEZ OU C’EST?

Puisque j’en suis au chapitre des malveillants c’est le moment de faire la pause média puisque là que se concentrent tant de fiel. Anecdote. Une journaliste d’un hebdomadaire célèbre m’accompagnait le soir des élections. Dans la loge de France 2 où je faisais une pause champagne, pour célébrer le score annoncé au Front de Gauche, je lui lis un message sms comme j’en recevais alors par dizaines venant de tous côtés du grand sud ouest. Celui là venait de Créon. Elle m’entend lui dire " Ca vient de Créon! Et vous savez où c’est, vous, Créon?" La malheureuse prend la question au premier degré. Elle ne capte pas la forme amusée de la question avec laquelle je m’apprête à briller à bon compte. Elle croit que je lui demande vraiment si elle sait où est Créon parce que moi, je ne le saurai pas. Elle le note donc dans le papier qu’elle publie. En le lisant, j’en ris. J’ai eu tort. Immédiatement le journal "Sud Ouest" en fait un écho. Il s’agit, bien sûr, de montrer que je ne connais rien à la Gironde. Trop drôle, non? D’ailleurs c’est vrai, je ne connais pas bien la Gironde. En tous cas je la connais mieux que le journaliste qui se moque de moi à bon compte ne connait l’Essonne, j’en suis sûr. De la Gironde je ne connais que deux ou trois coins. Peut-être même cinq ou six, puisque j’y suis venu tant de fois au moins pour misérer en réunion au fil des congrès et Conventions du PS. Un coin que je connais, par exemple, c’est Carbon Blanc. Il est vrai que j’y ai inauguré la nouvelle école primaire, il y a huit ans. On peut le vérifier. Il y a mon nom sur la plaque de marbre qui commémore l’évènement. Ce n’est pas dur à trouver! La plaque est juste à côté de celle qui rappelle l’inauguration de l’ancienne école par François Mitterrand. Carbon Blanc, vous savez où c’est? Vous me direz que ça ne prouve rien à propos de Créon. Peut-être bien que je n’ai pas demandé à cette journaliste si elle savait où se trouve Créon et qu’en réalité ce serait bien moi qui ne le savais pas, preuve de mon mépris pour les réalités locales, les racines et tout le saint frusquin du bla bla localiste. Rigolade. Comme il n’est de comique accompli que de répétition, le journaliste de "Sud Ouest" s’est senti assez malin pour revenir une deuxième fois sur cette sottise. Cette fois ci ce fut avec les honneurs visibles d’un billet "d’humour", sans doute bien arrosé puisque  la rubrique est baptisée si drôlement " tire bouchon". J’invite l’auteur anonyme à lire les rubriques plus sobres de son journal à défaut des plaques commémoratives. Car s’il lit son propre journal, ce qui, parait-il, n’est pas le cas selon une rumeur persiflante locale, il découvrira une information décoiffante. En 2OO7, j’ai eu l’honneur de venir à Créon faire campagne législative aux côtés de Martine Faure! Elle sera ensuite élue députée socialiste de la Gironde. Une militante très active, une députée battante, bonne noniste de surcroit, non seulement en 2005 mais, ce qui est autrement plus remarquable dans le contexte de la débandade socialiste, également au Congrès de Versailles de 2007. La curiosité aidant, si cela se peut,  le journaliste sarcastique découvrira que le suppléant de Martine est le maire de Créon, Jean Marie Darmian! Et voici le vrai comique de situation: j’étais allé à ses côtés visiter une "maison des services publics", scène touchante qui donna lieu à photo dans le journal "Sud ouest".  A Sud ouest, mon œil droit ne veut pas savoir ce qu’a vu mon œil gauche. Peut-être. Photo et notule sur cet épisode sont également lisibles sur le blog de Darmian et sur le mien. Certes nous sommes Jean-Marie et moi moins lus que "Sud Ouest", mais nos posts sont quand même de bonnes pièces à conviction dans la circonstance. Total? Un bon bouchon sur la pointe du stylo au monsieur qui se croit malin et parle sans savoir. Mot de la fin. A Créon, j’ai aussi déjeuné chez le maire, avec des amis. Il m’offrit son livre, une petite merveille intitulée "La sauterelle bleue". Son épouse avait mitonné un fameux repas et on eut bien du mal à quitter la table pour courir encore la campagne avant le meeting que je tins à Blaye ce soir là. Ces Darmian de Créon ne sont pas rien pour moi. la fille est mon amie sur Face Book. Il le sait le monsieur ce que c’est Face Book? A la porte du meeting de Blaye, un homme se présenta à moi en qui je reconnus, au bord des larmes, tout comme lui, un camarade de classe de mon école primaire à Tanger. Voila. La journée à Créon, même deux ans après, je ne pouvais pas l’avoir oubliée. Et l’épisode de Blaye fixa l’image. Blaye, vous savez où c’est? Et Tanger? C’est au sud de Créon.

MATABIAU

La gare de Toulouse s’appelle Matabiau. Toulouse- Matabiau. Ca veut dire abattoir : mata: tue; biau: bœuf. Ca me plait ! Pas de salle proche où faire la conférence de presse avec Jean-Christophe Selin, du PG Haute Garonne, Guilhem Seryes de l’Aveyron, le coordinateur de la campagne et David Pellicère le coordinateur régional du PCF. On s’est donc serré sur les canapés de l’entrée de l’hôtel IBIS, en face de la gare. Comme les questions posées nous entrainaient d’un sujet à l’autre, on a fini par oublier les journalistes et mener une sorte de conférence politique de bilan de campagne. De là ressortait pour l’essentiel que les rassemblements populaires se font toujours sur des contenus et des propositions davantage que sur des invitations à soutenir une stratégie. Nous avons été forts dans la campagne européenne certes parce que nous avions une dynamique d’unité mais aussi et peut-être surtout parce que celle-ci fonctionnait au service d’un programme. Après ce moment de presse on se sépara pour une réunion militante, tenue dans une salle que je n’ai pas le droit de mentionner. Là se sont retrouvés les représentants des comités du PG de tout Midi Pyrénées dont Martine Millan et Christiane Causse, du Gers et de l’Ariège, mes colistières en Midi Pyrénées. Dans cette région s’est réalisée la plus forte progression des résultats du Front de Gauche par rapport aux résultats de 2004 du seul PCF. Cinquante pour cent de progression, en nombre de voix. La carte des résultats par canton témoigne de faits passionnants. Nous progressons partout. Mais là où le PG existe, la progression est la plus forte. Cela ne fonctionne pas à la gloire du PG. Cela signifie que là où le PG est présent, la dynamique de l’union se voit, tout simplement parce que les deux partis sont présents. Cela pose donc plutôt la question des problèmes que soulève notre faiblesse ailleurs, puisqu’elle limite la progression. Premier constat. Voyons le second, plus troublant. Là où nous sommes faibles et donc peu présents ou visibles, à la fois PC et PG, c’est le NPA qui perce, quand bien même est-il aussi absent que nous. Cela montre que notre sous valorisation médiatique a un coût. Et, à l’inverse, que notre hyper présence militante a eu un résultat direct qui annulait la plus value médiatique de notre concurrent dans cette élection. Je ne crois pas que tout cela soit de la pure analyse de tactique électorale. Ces constats si on les faits honnêtement nous aident pour travailler à la suite de ce que nous avons à faire.  Je crois que cela doit bien nous conduire à nous guérir de certaines des mœurs de gauche pour qui tout se joue dans les médias et peu en réalité sur le terrain des contacts personnels. Nos résultats montrent que c’est tout l’inverse. Et ça ne va pas s’arranger au fil du temps, à mesure que passeront les années Sarkozy puisque l’on voit bien à quel point il domine et maitrise l’agenda des médias. Cela, tandis que les réseaux de terrain de la gauche ont fondus comme neige au soleil sous les rayons de l’individualisation des rapports sociaux et de la "moyennisation" sociale et la bobocratisation des grands partis et associations de gauche.

A L’AISE A LEZAN

Cet intertitre certes un peu facile résume l’ambiance de ma dernière étape. Après Bordeaux et Toulouse, le train, beau et confortable, m’a conduit à Montpellier. Conférence de presse, puis départ sur la fête de la fédération communiste du Gard, à Lézan. C’est peu dire que je m’y sens bien. Le Gard est le premier score du Front de gauche dans le Languedoc Roussillon. Plus de dix pour cent. Presque onze. Score remarqué. Et ce n’est qu’une moyenne départementale, bien sûr. Sur le terrain, cela veut dire des scores parfois très enthousiasmants que l’on arrosait d’ailleurs généreusement à Lézan. Ainsi au stand de Saint Martin de Valgalguès. Dans cette commune nous avons battu toute les listes et viré en tête alors même que la mairie est tenue par l’UMP. Le camarade qui me propose de lever mon verre à cet exploit se prénomme Robespierre. Ca fait réfléchir. Parfois, passant d’un stand à l’autre, je croise des groupes de communistes qui discutent et même se disputent avec une ardeur qui me laisse émerveillé, moins pour la vigueur que pour le contenu. Car au contraire de ce que j’ai connu tant d’années au PS ici on ne s’engueule jamais à propos de noms propres, pour dire du mal de Pierre ou Paul, Françoise ou Gisèle. Ca ne veut pas dire qu’il y a moins de dureté, parfois tout juste contenue. Ainsi quand il est question des prochaines élections régionales. Il est vrai que parfois on me dit des choses, dès fois même avec une certaine vigueur, pour ne pas dire plus, comme si j’étais au courant des sous entendus qui ont l’air de faire le sel de la polémique. L’inconvénient est que le plus souvent  je n’ai pas la moindre idée de ce dont il est question. Je peux donc rester bon ami avec tout un chacun sans trop de difficulté, quand bien même je crois voir que ma bonhommie détachée exaspère aussi. Telle est la relation militante! Mais ce qui me marque davantage, ce sont les discussions que l’on m’a proposé, au fil des haltes devant les stands. Les gens sont délicats et ne m’imposent pas les débats qui les divisent dans le secteur. Ils me parlent de problèmes plus généraux. Au stand des Jeunesses communistes, m’ont rejoint les camarades syndicalistes d’Alès. D’abord il y a eu de l’émotion commune au souvenir de notre descente à la porte de Merlin Gérin. Les camarades savent aussi que j’ai parlé de leur cas au Président de la République parce qu’ils ont entendu ma déclaration à la sortie. Seuls des gauchistes sans lien avec la lutte de classe réelle peuvent mépriser ces sortes de petites choses qui vont droit au cœur de ceux qui combattent. Cela s’appelle la dignité. Bien sur ça ne change rien de concret. Juste le fait de se savoir vivant. Dans le groupe d’Alès s’est présentée aussi à moi une femme qui vient de gagner son procès au bout de sept ans de lutte judiciaire. Elle affrontait des patrons médecins harceleurs qui l’avaient licenciée après qu’elle ai refusé de signer un compte rendu truqué à propos d’une procédure de décontamination. J’avais lu cette histoire dans "l’Humanité", mais c’est une autre chose de rencontrer la personne qui a eu ce courage, tant d’années durant, contre l’acharnement de tels adversaires! On discuta bien de tout ce que cette sorte de bataille représente pour une personne. Avant ce barguin, j’avais eu un petit temps avec un célèbre "éco-coco" selon le mot de présentation que m’en avaient fait mes amis du PG local. Il s’agit du maire de Barjac, Edouard Cholet que l’on connait mieux depuis le film "nos enfants nous le reprocheront". Discussion aussitôt à propos de l’exemplarité de l’action de gauche locale. Elle me renvoie au souvenir d’un moment passé dans le Rhône aux côtés de René Balme, le maire de Grigny, quand il a rejoint le Parti de Gauche. Nous avions eu un bon échange sur cette idée de l’exemplarité des gestions de gauche locale. Il fut convenu qu’on travaillerait le thème à la sortie des élections européennes. Nous y voila rendus. Je vais m’y mettre. C’est essentiel de faire vivre "la gauche par l’exemple" selon le nom avec lequel nous avons décidé d’appeler notre réseau d’élus.  Notre idée est qu’il faut réhabiliter la "gestion au nom des principes" et donner à voir localement quelque chose des chemins sur lesquels s’engagerait un gouvernement de gauche et une société refondée sur les principes de la gauche. Il me faut donc prévoir une prochaine escale à Barjac. De celle-ci d’escale, je repars avec sous le bras, dédicacé sur place par l’auteur Claude Mazauric, "L’histoire de la révolution française et la pensée marxiste", publiée aux PUF. De Lezan je suis rentré en voiture de nuit à Grabels, avec mon complice, le maire du village, René Revol. Son épouse a préparé un bon petit truc et on a bu le champagne pour arroser la victoire entre vieux amis. Grabels, vous savez où c’est?


140 commentaires à “Décalé de la réalité”
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  1. julie dit :

    @jennifer
    les photos semblent claires: militaire partout.
    http://www.nytimes.com/slideshow/2009/06/29/world/0629-HONDURAS_index.html
    je penses qu'au sein de l'administration d'Obama, il y a confusion. Les ultras essaient un coup de force, y compris à Washington.
    on doit préparer des petitions pour le 4 juillet, indepednace day et remettre à l'ambassade US à Paris. Je cheche un nom pour mail. @state.gov !

  2. jennifer dit :

    Après plusieurs tentatives je suis enfin arrivée à avoir telesur. C'est la vraie pagaille: des manifestants dans les environs du palais présidentiel, ou plutôt des tas de gens qui descendent désarmés dans la rue pour résister, exiger le retour de la démocratie (qui n'ont pas respecté le conseil des militaires de rester chez eux) mais qui sont aspergés de gaz lacrymo sans arrêt, des blessés, des ambulances qui essaient de les sortir, des tas de personnes arrêtées. On entend des coups de feu, des sirènes, on voit des hélicoptères militaires dans le ciel. Difficile de dire le rapport de forces mais les militaires répriment et disent de rentrer chez soi.

    Les pays de l'ALBA ont retiré leurs ambassadeurs du Honduras.

  3. julie dit :

    des nouvelles de la manif ce jour à Pairs?

  4. jennifer dit :

    Par contre toute l'ALBA est mobilisée. Regardez juste cette page même si vous ne lisez pas l'espagnol

    http://www.rnv.gov.ve/noticias/

  5. julie dit :

    merci Jennifer, et je lis:
    El alzamiento de batallones militares contra el gobierno ilegítimo de Roberto Micheletti se estaría dando en estos momentos en Honduras.

    Así lo informó Ángel Alvarado, miembro de los Círculos Bolivarianos Morazanicos e integrante del Bloque Popular Sindical de la Casa Presidencial, informó a través de una llamada telefónica al Canal Informativo de Radio Nacional de Venezuela.

    "Hay dos batallones que se han rebelado contra el gobierno de facto. Están ubicado en el sur del país, no tengo información sobre las acciones que están tomando en este momento". Informó Alvarado que se trata del Cuarto Batallón de Infantería del municipio Tela Atlántida y el Décimo Batallón de La Ceiba en Atlanta.

    En estos momentos Radio Nacional de Venezuela realiza las diligencias para confirmar esta información.

  6. jennifer dit :

    Telesur qui nous montre ces images importantes pour lutter contre les militaires est menacé d'être arrêtée, à savoir l'équipe de telesur présente au Honduras

    Des images terribles. Cliquer sur senal en vivo, plusieurs fois avant que cela ne marche...

    http://www.telesurtv.net/solotexto/senal_vivo.phphttp://www.rnv.gov.ve/noticias/

  7. jennifer dit :

    Julie
    Tant mieux si il y a des troupes qui se mettent du côté du peuple mais ceux montrés sur telesur n'ont pas l'air du tout de faire cela. Il y a aussi les chars...

  8. julie dit :

    àJennifer
    telesur senal en vivo marche plus. La radio marche sur RNV, mais je ne peut pas comprendre, mon espagnol se limite à la lecture... parle le président du Nicaragua

  9. Hold-up dit :

    Souvenons-nous de Haïti et des ingérences occidentales bien présentes :

    En ce moment le peuple Haïtien manifeste pour que soit enfin appliquée la petite augmentation du salaire minimum. Bien que ridicule au regard de l'inflation et de l'incurie du gouvernement Préval, les patrons (les békés de là-bas) refusent cette augmentation et le gouvernement n'a toujours pas intégré par décret ce qui a pourtant été voté par le parlement.

    Dès lors, au vu de la mauvaise volonté et de l'incompétence du gouvernement, le peuple Haïtien est descendu dans la rue afin que ce qui a été voté depuis belle lurette soit enfin appliqué.

    Réponse des autorités :
    Une forte répression s'en est ensuivi de la part d'une brigade spécialisée de la Police nationale avec la complicité des forces de la Minustah
    (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haiti) -

    Article à lire pour se faire une idée de ce qu'il se passe en Haïti :
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13902

    Le président Réné Préval souriant en compagnie de Georges Bush junior :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Pr%C3%A9val

  10. jennifer dit :

    Ah oui je l'entends mais je ne savais pas qui c'était. Il parle du coup (el golpe), et comment au Venezuela le peuple a sauvé Chavez en 2002. Le coup militaire au Honduras est contre toute l'Amérique latine, ça les menace tous.
    Les autres pays ont décidé de boycotter le régime militaire du Honduras, y compris économiquement si la démocratie n'est pas rétablie. Ils réclament une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité.
    Ils ont écrit une résolution en plusieurs points très précise. Ils sont très mobilisés.

    Bon je vais me coucher, c'est dur d'être toujours dans cette incertitude...

  11. jennifer dit :

    Merci pour ce lien Julie!

  12. Hold-up dit :

    Autre article sur Haïti ou comment le peuple Haïtien fait de la résistance passive en boycottant les dernières élections -
    Elections illégitimes pour lui depuis la destitution du Président Aristide sommé en février 2001 par "la communauté internationale " de partir et embarqué de nuit et de force... ce qui nous fait penser étrangement au scénario Hondurien :

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13983

    Voilà ce qu'en disait à l'époque RFI (!) :

    http://www.rfi.fr/actufr/articles/051/article_26667.asp

  13. jennifer dit :

    Ca y est. L'équipe de télesur au Honduras a été arrêtée et est détenue par les militaires!

  14. 4 Août dit :

    "Voici un portrait intéressant de ce que pourrait être la zone euro : une zone qui pousse ses membres à baisser leurs salaires et favoriser les licenciements. Et attention, ce que The Economist admet sans broncher est bien ce que pensent les technocrates de Bruxelles, voire beaucoup d’hommes politiques."

    http://www.marianne2.fr/Zone-euro-attention,-risque-de-chute-des-salaires!_a181376.html

  15. jennifer dit :

    Voici l'exemple d'une pétition (je dirais "privée car elle ne vise que 2500 signatures pour la date limite de demain 1er juillet. Mais le je la trouve exemplaire. Elle circule sur facebook et donc s'oppose au coup d'Etat militaire au Honduras et appelle à la restauration du président Zelaya élu démocratiquement. Le président Zelaya n'a pas démissionné, et donc reste le Président du Honduras jusqu'en 2010.

    La pétition vient d'une orga de droits humains ALLIANCE FOR GLOBAL JUSTICE

    Elle s'adresse à Barack Obama et lui demande qu'il appelle au retour du régime élu démocratiquement, en soulignant le rôle et l'influence des USA en Amérique centrale, et le fait qu'un des putschistes a été formé dans l'école School of Americas.

    Petition Due Date:
    July 01, 2009

    2 days left
    About this Petition:
    President Zelaya was deposed as President of Honduras in a military coup on Sunday, June 29, 2009. However, because President Zelaya has not resigned, he legally remains President of Honduras until his four-year term expires in 2010. The military coup has been led in part by an army officer that the United States helped train at the notorious School of the Americas, … (read more)

    President Zelaya was deposed as President of Honduras in a military coup on Sunday, June 29, 2009. However, because President Zelaya has not resigned, he legally remains President of Honduras until his four-year term expires in 2010. The military coup has been led in part by an army officer that the United States helped train at the notorious

    To: U.S. President Barack Obama
    We petition that…
    The United States Government and Department of State join the international community and Organization of American States in calling for the restoration of the democratically-elected President of Honduras, Manuel Zelaya. Additionally, we call for the United States Government to not recognize any military-installed government in Honduras, including acting president Roberto Micheletti.

    Leaders throughout Latin America, including the Secretary General of the Organization of American States, have denounced this coup, along with spokespersons from the European Union. Because of the United States'considerable diplomatic influence in the region, and since the U.S. Army helped train one of the leaders of this military coup at the notorious School of the Americas, we are calling on President Obama to support the immediate restoration of the democratically-elected President of Honduras, Manuel Zelaya.
    Sincerely,
    The Undersigned

  16. Nipontchik dit :

    Aporrea est réparé et mis à jour, évidemment centré sur les dernières nouvelles du Honduras:

    http://aporrea.org/tiburon/n137574.html

  17. Nipontchik dit :

    Le retour de Zelaya se prépare! Entrevue d'1 dirigeant paysan en train de mobiliser les masses:

    http://aporrea.org/ddhh/n137607.html

  18. Nipontchik dit :

    Les militaires prennent violemment 1 station de radio (que dit RSF?):

    "Contra la Libertad de Expresión, Fuerzas Armadas de Honduras toman instalaciones de Radio Globo
    Por: Radio Globo Honduras
    Fecha de publicación: 30/06/09
    imprímelo mándaselo a
    tus panas

    Señores
    Corte Interamericana de los Derechos Humanos
    Costa Rica.

    Señores

    La presente lleva además del saludo, denunciar lo siguiente:

    La Gerencia General de Radio Globo, mi denuncia ante ustedes que, después de las acciones de hecho que se dieron que concluyo con deponer al presidente Manuel Zelaya Rosales, se inicio una campaña de intimidación en contra de los medios de comunicación independientes, entre ellos, esta Casa de Radio que fue objeto de un atentado.

    Desde las seis de la mañana cuando nos presentamos a nuestras labores, el edificio principal, ubicado en el Bulevar Morazan estaba militarizado, después de algunas negociaciones nos permitieron el ingreso.

    Iniciamos nuestra labor informativa, dentro de los parámetros establecidos por las normas legales y en apego a la libertad de expresión y lo que nuestra conciencia nos indica.

    Fueron varios los intentos que hicieron los militares por penetrar hasta el edificio de donde trasmitíamos a Honduras y al mundo lo que realmente sucedía en el país. A las seis de la tarde, un comando militar integrado por unos sesenta elementos del ejercito, tomaron por asalto las instalaciones físicas de la radio, nos sacaron del aire y los compañeros que en ese momento se encontraban en el establecimiento (Alejandro Villatoro, propietario, los periodistas Lidieth Diaz, Rony Martinez, los operadores Franklin Mejia y Orlando Villatoro) fueron objetos de amenazas a muerte, golpes e intimidaciones. En el caso de Alejandro Villatoro es diputado suplente y no respetaron tal condición.

    En el caso particular, de David Ellner Romero existía orden de captura razón por la cual logre escapar lanzándose al vacio desde un tercer piso del edifico que alberga la radio, como producto del golpe (unos 25 metros de altura)tengo fracturo en un hombros, costillas, y otros golpe.

    Al operador Franklin Mejia, quien es menor de edad, fue golpeado, y en una actitud discriminativa le gritaban (negro hijo de....te vamos a matar si no nos dices desde donde estas trasmitiendo y otras ofensas denigrantes a la condición humana).

    Señores: El fondo de todo este atentado fue, y es, para acallar a la única emisora en Honduras que trasmitía los sucesos tal como se dieron. En la actualidad, y después de negociaciones con los militares, la radio reabrió sus operaciones pero bajo una serie de condiciones que limitan la libertad de expresión en el país.

    Bajo este marco conceptual es que recurrimos a ustedes a interponer la formal denuncia para que dentro de las facultades que ustedes tienen, proceda de inmediato hacer una investigación del caso.

    Alejandro Villatoro
    Gerente Propietario
    Radio Globo"

  19. Nipontchik dit :

    Tiens, tiens RSF n'appelle pas à la Résistance contre 1 coup d'Etat militaire qui fait peu de cas des journalistes...Bizarre, vous avez dit bizarre...

    "“Les journalistes honduriens souffrent déjà d’une insécurité élevée en temps ordinaire. Dans ces circonstances, nous appelons également les médias à la responsabilité. Qu’ils se gardent de nourrir une polarisation au sein de l’opinion qui risquerait d’exposer leurs journalistes à davantage de représailles”, a conclu Reporters sans frontières."

    Et en 1938, il fallait appeler les journalistes tchèques à la "responsabilité" quand Hitler s'apprêtait à envahir leur pays?

  20. jennifer dit :

    Super les 2 liens donnés par Hold up. Mais la vidéo date de dimanche et lundi c'était moins facile. Les barricades enlevées par la police (comme le dit ton 2ème lien).
    Merci aussi à Nipontchik du lien d'apporea. Espérons que ce dirigeant syndical réussira.
    Et puis le lien de Julie qui dit que 2 bataillons sont passés du côté du peuple. S'il pouvait y en avoir plus!

  21. jennifer dit :

    Je viens de voir sur telesur, un grand groupe de manifestants qui attaque un escadron militaire caché derrière leur bouclier, qui se rétracte sous l'offensive. Alors ils lancent des gaz lacrymo. Mais c'est impressionnant de voir comment les gens n'ont pas peur. On les sent très en colère.

  22. jennifer dit :

    Apparemment l'équipe de telesur s'en est sortie grace à la protection d'une ambassade!

  23. En même temps, Sud-Ouest comme d'autres journaux locaux ne sont jamais que les représentants et les portes-voix des baronnies friquées bien implantées et qui entendent le rester.
    A Toulouse, la Dépêche est de même accabit…
    :-))

  24. Pulchérie D dit :

    Les travailleurs de Total-Lindsey ont gagné !
    Les syndicats ont obtenu d’importantes concessions auprès de Total. Sur les 647 travailleurs licenciés, 51 seulement n’ont pas été repris, mais replacés par les syndicats dans d’autres industries. Le vote a obtenu l’accord des travailleurs. Kenny Ward, du syndicat GMB, a déclaré :
    « A mon avis, nous avons obtenu une victoire sans précédent ».
    Par solidarité,des grèves « sauvages » (wildcat strikes) avaientt perturbé une quinzaine d’industries productrices d’énergie, dont deux centrales nucléaires, dans tout le pays, et ont concerné des milliers de travailleurs. (BBC du 29 juin, à 10 heures).
    Fameux exemple pour le continent européen !
    « Learn lessons » : prenez-en de la graine !

  25. julie dit :

    déclarations Obama:
    With the defiant support of other Central American nations and Venezuela's Hugo Chávez, Zelaya steadfastly maintains that he is the only president of Honduras -- and President Barack Obama agrees.

    "We don't want to go back to a dark past," Obama said Monday. ``The United States has not always stood as it should with some of these fledgling democracies. But over the last several years, I think both Republicans and Democrats in the United States have recognized that we always want to stand with democracy, even if the results don't always mean that the leaders of those countries are favorable toward the United States."

    He added: ``We believe that the coup was not legal, and that president Zelaya remains the president of Honduras.

    Que des actes suivent!

  26. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    La démocratie est bien leur ennemi N°1, au Honduras, en France ou ailleurs!
    Cette démocratie leur fait très mal, nous devons en tirer les enseignements.
    N'est-ce pas notre 1° tache à nous, démocrates, progressistes, peuple de gauche? A quand ce grand débat et ses solutions pour en sortir?

    Que le peuple du Honduras gagne! Il n'est pas seul dans cette lutte "à mort"!
    Et comme dit Holp Up, "Démocratie ou facisme"

  27. jennifer dit :

    Oui des tas d'actes peuvent suivre. Soit il se propose comme médiateur et face aux militaires réaffirme que seul Zelaya est légitime. Soit le cas échéant, il menace alors de sanctions ou de rompre certains liens avec eux. Et comme cela a été l'arrière cour des USA, les militaires du Honduras s'inclineront. Les liens avec le Honduras sont énormes: ils peuvent exiger tout ce qu'ils veulent. Il suffit qu'il élève un peu la voix, ils obéiront au doigt et à l'oeil. Il a un pouvoir extraordinaire, il doit aller au-delà de sa simple déclaration. De toute façon l'implication de la CIA ou de la NED là-dessous est plus que probable. Obama doit se démarquer de ce genre de pratique

  28. julie dit :

    suite p.65
    voilà la page de la maison blanche pour soutien président Zelaya /Honduras.
    vous pouvez copier le texte de Jennifer ou écrire selon votre inspiration, mais faites-le, il faut faire pression! Je répète: je pense qu'il a besoin EN INTERNE de ces soutiens. Les fau(x) cons n'ont pas abandonné l'espoir de le faire revenir "à la raison", remarquez le silence embarrassée de nos médias!
    http://www.whitehouse.gov/contact/

  29. jennifer dit :

    APPEL URGENT Solidarité avec les membres honduriens de La Via Campesina et avec le peuple du Honduras Contacts

    (Mali, 28 June 2009)

    Au cours des derniers mois, les organisations localesdu Honduras, de concert avec le Président Manuel Zelaya Rosales, ontcontribué à la promotion et l’organisation d’une consultation de l’opinionpublique au sujet d’une possible réforme institutionnelle, qui devait êtrelancée le 28 juin 2009.A cinq heures ce matin, les forces armées du Honduras ont mené un coupd’Etat contre le Président Zelaya, mettant fin ainsi de façon brutale auxaspirations démocratiques des Honduriens, investis dans le lancement de laconsultation de l’opinion publique.A l’écoute de ces informations, les organisations locales, parmilesquelles celles membres de La Via Campesina, sont descendues dans la ruepour dénoncer le coup d’Etat et demander le retour du Présidentdémocratiquement élu avec tous les pouvoirs dont la loi l’investit.Le gouvernement du Président Zelaya a défendu les droits destravailleurs/euses et des paysans/nes, a rejoint l’alternativebolivarienne pour les Amériques (ALBA) et, plus généralement, a mis enœuvre des politiques qui ont des effets bénéfiques pour les paysanshonduriens et leurs familles.Les événements de ces dernières heures sont la marque d’une oligarchie, dela droite rétrograde, qui cherche à préserver ses intérêts et ceux destenants, nationaux et internationaux, du capital. Cette élite sert ainsien particulier les intérêts des entreprises transnationales. A cette fin,elle a utilisé les forces armées et d’autres institutions publiques, dontle parlement, les ministres d’Etat, les media d’obédience néo-libérale etd’autres encore.Face à ces actes répréhensibles, La Via Campesina internationle demande :1. le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel, sans effusion desang2. que les forces armées se gardent d’exercer une quelconque répression àl’égard des Honduriens qui exigent un retour de la démocratie3. le respect de l’intégrité physique des leaders sociaux, dont RafaelAlegria de la Via Campesina4. le retour immédiat à ses fonctions du Président Zelaya5. la garantie par les autorités du droit pour la population de l’exerciced’une pleine démocratie, à travers la consultation populaire ainsi quetoute autre forme d’expression.La Via Campesina restera vigilante à garantir la sécurité de nosorganisations membres, de nos leaders et de l’ensemble des Honduriens,durant ces moments difficiles.Nous appelons toutes les paysannes, les paysans, leurs familles et leursorganisations, ainsi que l’ensemble des autres mouvements sociaux, àprotester et à publier des lettres ouvertes, condamnant le coup d’Etat,auprès des ambassades du Honduras dans leur pays respectif.Nous restons debout, solidaires de nos organisations paysannes sœurs du Honduras. Globalisons la lutte, globalisons l’espoir ! Comité de coordination international de la Via CampesinaMali, Afrique, 28 juin 2009 (traduit en français le 30 juin)

  30. jennifer dit :

    Zelaya est en train de parler.

    http://www.vtv.gov.ve/envivo.html

  31. jennifer dit :

    Tous les pays d'Amérique centrale et latine ont pris position contre le coup d'Etat et retirent peu à peu leurs ambassadeurs!
    Obama doit faire quelque chose: il doit mettre en concordance ses actes avec ses paroles.

  32. jennifer dit :

    Heureusement, il y a Jean-Luc Mélenchon. Je suis en train de l'écouter sur France Inter ce matin cf lien de Roland. C'est merveilleux si on pouvait avoir une unité avec le NPA. Ici dans notre lutte locale, tout le monde sauf le PS est présent. Ca fait une sacrée différence et une super bonne ambiance d'être tous ensemble.
    J'espère qu'il parlera du Honduras!

  33. julie dit :

    @jennifer
    avant de vous laisser...
    1. France Inter: malheureusement, Jean-Luc Mélenchon ne rebondit pas sur l'occasion, pourquoi?
    2. Top news traité de Lisbonne: ratification suspendue en Allemagne suite jugement cours constitutionnel. ça va mettre de l'ambiance dans la campagne électorale en cours (législatives fin septembre, et fin août Lafontaine se présente au régionales chez lui dans la Sarre.

  34. jennifer dit :

    Oui Julie. La vidéo s'arrête pour moi (erreur technique) juste avant qu'il ne réponde sur l'Iran et Chavez.

    Par contre, je suis vraiment contente d'avoir entendu ce qu'il dit sur l'Etat qui produit. C'est évidemment la solution. Pour relancer l'investissement (le coeur de la croissance), il faut investir, créer de nouvelles productions etc... Ce n'est pas possible pour les boîtes privées car les banques ne prêtent pas. Donc c'est à l'Etat d'investir. C'est ce qui se passe en Chine en ce moment et l'économie est beaucoup moins affectée, le niveau de vie augmente (faut dire qu'il est si bas dans les campagnes), la santé redevient gratuite avec constructions d'hôpitaux et routes qui y mènent dans les villages etc...

    Donc nationaliser les banques (au lieu de continuer à les renflouer) afin de disposer de capitaux pour investir et remonter l'économie. Bien sûr de vraies nationalisations et non des nationalisations bidons, où l'Etat et les travailleurs ont le contrôle de ce qu'on fait du fric, à quoi il sert etc...

    Oui c'est super sur l'Allemagne qui veut une loi qui stipule la codirection du parlement européen et de la commission. Super propagande même si les journalistes disent que de toute façon cela ne changera rien. A changer plein de petits bouts comme cela, ça change les idées, le cadre...

    Enfin ça n'empêche qu'il faut empêcher que ne revienne l'ère des dictatures en Amérique latine et qu'on doit se mobiliser. A quand une manif unitaires qui ne soit pas seulement celle des orgas latino et de solidarité?

  35. Nipontchik dit :

    Roy Chadderton, the Venezuelan delegate in the OAS, interrupted Insulza, informing the meeting that the Honduras Chancellor, Patricia Rodas, was kidnapped, beaten and taken to an Air Force Base in Honduras in a truck by masked army men participating in the coup. They took Patricia Rodas prisoner inmediately while detaining Venezuelan, Cuban and Nicaraguan ambassadors who were, at the time, visiting her in her residence. The visiting ambassadors were then released.

  36. flo dit :

    @ Roland pour l'interview de J-LM sur inter, merci !
    ^_^ Je suis en train de l'écouter, c'est jouissif.
    Ah comme c'est bon.

  37. Philippe dit :

    Oui ! Merci Roland pour le lien sur l'interview de Jean-Luc Mélenchon !

  38. Nipontchik dit :

    "retenons la responsabilité écrasante de l’appareil socialiste de ce secteur qui a laissé tout aller jusqu’à ce point de décomposition morale, militante et politique. Je le vois comme une métaphore de l’Etat général du PS, la corruption en moins cela va de soi. Mais voila bien le visage ultime du localisme, du règne sans idées, sans principe, sans projet, des caciques et des barons qui bidonnent les élections internes, mentent et trichent en permanence, se moquent des débats, des textes et de tout ce qui n’est pas eux et leur connivences puis s’étonnent d’être ensuite vomis par les gens du commun qui n’en peuvent plus ! Combien des grands dirigeants socialistes du Nord et du Pas de Calais sont allés sur place mouiller la chemise pour arrêter le désastre ?"(Jean-Luc Mélenchon)

    Sénateur, je ne vais pas m'étendre là dessus aujourd'hui-because Honduras- mais la faillite morale de la gauche libérale (y compris le PCF), y compris sur le plan municipal et pas que dans le N-P de Calais n'a pas commencé en 2002...
    Le clientélisme, les hausses d'impots locaux qui touchent ceux qui n'en sont pas exemptés (cà d ceux qui ont encore 1 travail "normal" 1 peu au dessus du SMIC), la sous-traitance de la paix sociale aux "grand frères" et autres intégristes salafistes et frères musulmans, ça ne date pas de 2002!
    Ce fut très instructif pour moi de travailler dans 1 service d'état-civil, avec toutes ces histoires de mariages blancs, même si on m'en écarta promptement.
    J'arrête- pour aujourd'hui! Priorité à l'héroïque résistance du peuple hondurien.
    Et bravo pour éviter une blumienne politique de non-intervention!

  39. rosay dit :

    Bonjour à tous,
    Merci pour l'info sur france-inter, (tout le monde en parle !).
    Non pas que je sois devenu neu-neu, mais la téloche et la radio sont en silence forcé pour moi,mare d'entendre des coneries en permanence de tout genre et toutes natures.

    Bravos monsieur le Sénateur, le plus populaire de France, vous les avez remis à leur place ces journaleux larbins du pouvoir.

    Si, si,si..... ces courageux journaleux vous avaient donnés deux heures d'entène et ou même deux heures de téloche la veille des élections Européennes la veille du 7 Juin 2009 le résultats des élections n'auraient certes pas changé la face du monde , mais beaucoup d'évenements
    se produiraient .
    Rosay à +

  40. olivia dit :

    Bonjour à toutes et tous,

    on tchatche de la réforme de la TVA restauration sur la 3

  41. olivia dit :

    sinon, si ce n'a déjà été posté (je n'ai pas encore lu les posts):

    http://www.marianne2.fr/Melenchon-veut-raccrocher-les-wagons-avec-le-postier_a181389.html?com#last_comment

    Autrement, bravo aux militant(e)s qui s'emparent avec réactivité et bienvaillance des (derniers) sujets d'actualité brûlants: Iran, Honduras, Karachi, grand emprunt.... ! :-)

    Amitiés

  42. BA dit :

    Comment empêcher l’Assemblée Nationale d’enquêter sur l’attentat de Karachi ?

    Comment étouffer le Watergate français ?

    Réponse : il suffit de confier la mission d’information à la commission de la Défense. Le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault est d’ailleurs scandalisé de cette décision.

    Cette commission de la Défense est constituée de 60 députés en tout. Sur ces 60 députés :

    - 36 députés sont membres de l’UMP.

    - 3 députés sont membres du Nouveau Centre (le parti du ministre de la Défense Hervé Morin, qui travaillait déjà au ministère de la Défense de 1993 à 1995, quand le contrat de vente des sous-marins a été signé).

    - il y a seulement 20 députés de gauche dans cette commission, et 1 député non-inscrit !

    Je vous laisse imaginer l’impartialité de la commission de la Défense !

    Je parie que la commission de la Défense va conclure que tout s’est passé dans les règles !

    Lisez cet article :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090630.OBS2518/une_mission_dinformation_sur_lattentat_de_karachi.html

  43. Nipontchik dit :

    Pour ceux qui sortiront de la fiesta à la Mutu vendredi soir (après avoir (bip bip) les....) 2 bonnes adresses:

    Restaurant argentin Sur, 44 bd St Germain, donc tout près et moins cher que Le Palenque de la rue de la montagne Ste Geneviève. Prix corrects pour le quartier.

    Restaurant associatif uruguayen La parrillada (ne fonctionne que les vendredis à partir de 20 h et vérifier qu'ils ne sont pas partis en vacances, très vite plein). Prix défiant toute concurrence!
    21 ter rue Voltaire, M° rue des boulets ou Nation.


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