24mai 09

J'ai vécu cette semaine l'épreuve reine de l'orateur: parler sans micros devant cinq cents personnes. Ici il y avait une difficulté supplémentaire: on était aussi dans le noir. Seules les veilleuses avaient survécues à la coupure de courant. C'était Pau. La veille Mont de Marsan on était six cents sous un beau soleil de fin de journée, tranquilles et enthousiastes. Le philosophe Henri Pena Ruiz subjugua! D'heures en heures, jour après jour, mètre par mètre, l'adhésion au Front de gauche et sa dynamique se construisent. Agents EDF à Bordeaux et à Pau, paysans à Mont de Marsant, conchyliculteurs à Arcachon, professeurs à Pau, mes rencontres m'instruisent et enregistrent les entrées en lice dans l'action du Front de Gauche. Car c'est de cela dont il s'agit: une mise en mouvement. Samedi après midi au meeting de Jacques Généreux au Mans, devant sept cent personnes, nous avons entendu un message de cinquante syndicalistes mandatés annonçant leur soutien au Front de gauche. La plupart d'entre eux n'avaient jamais signé aucun texte de cette sorte de leur vie. Pendant ce temps le champ politique continue de se désintégrer sous l'acide corrosif des mensonges si grossiers que leur seul effet serait de discréditer d'une façon générale toute parole politique si nous n'y veillions. Cette semaine le record absolu est battu d'une façon consternante par José Bové. Et quelques autres. J'en appelle à leurs électeurs.

SONDAGES ET VOTES

Comment évaluer où nous en sommes de notre campagne, de son impact? Évidemment les situations sont loin d'être les mêmes entre les huit circonscriptions. Surtout en raison de l'implantation militante sans laquelle il est absolument impossible d'y voir clair et de mettre en mouvement des dynamiques. Ceci posé nous avons les sondages. Bof! Les hauts je les méprise, comme disait ma grand mère, et les bas je les reprise! Mais c'est vrai que dès lors qu'ils sont diffusés, ils formatent l'opinion des gens qui nous entourent. Et tout le monde sait que pour ce qui concerne le Front de Gauche, la grande question c'est sa crédibilité électorale. Rappelons nous que nous avons commencé la campagne avec un magnifique 4% évidemment aussitôt répercuté par tous ce que la terre compte de gens interréssés à notre échec. Même les "communistes unitaires" avaient écrit dans leur journal «Cerise» à ce sujet : la honte! («la tehon!»). De ce dont on ne meurt pas on sort plus fort. Nous avons dorénavant autre plat au menu et bien des mouches ont déjà changé d'âne. Les sondeurs s’accordent volontiers pour dire qu’ils savent mieux évaluer les tendances d’évolution de l’«opinion» que mesurer précisément une intention de vote à un instant donné. Les écarts importants entre les dernières intentions de vote mesurées par les différents instituts confirment en effet que les résultats estimés à ce stade sont peu significatifs. Surtout quand les instituts concèdent une marge d’incertitude de 2 à 3 points pour un échantillon de 1000 personnes. Ce qui signifie qu’une intention de vote de 6,5 % pour le Front de Gauche peut en réalité le faire fluctuer entre 3,5 % et 9,5 % …Restent que les évolutions constatées dans les derniers sondages vont toutes dans le même sens: la progression régulière des intentions de vote pour le Front de Gauche. Pour Ifop, le Front de Gauche est ainsi passé de 4 % le 17 février à 5,5 % le 27 avril, puis 6,5 % le 11 mai. Pour CSA, qui voit l'UMP très, très, haut, le Front de Gauche passe de 3 points le 22 avril à 4, le 14 mai. L'institut ViaVoice confirme cette tendance à la hausse avec une intention de vote de 6 %. IPSOS dit la même chose et nous place au même niveau… Et puis il y a aussi les élections partielles. Après tout ça vaut sondage, non? Là, le constat est vite fait. Partout nous avons pu présenter une candidature du Front de gauche. Jusque là il s'est agit d'un tandem PC /PG. Quel point de repère prendre? Nous, on calcule en partant du socle du précédent vote du Parti Communiste. Ce n'est pas très performant comme comparaison, pour toutes sortes de raison, mais ça peut donner une idée, une tendance. Et le constat est alors le suivant: dans les Alpes maritimes comme dans les deux cantons des Yvelines, le pourcentage bondit d'une élection à l'autre. Dans les Alpes maritimes nous passons de 2% à 6%. Dans les Yvelines, en 2004, le candidat PC avait obtenu 3,32 % dans le canton de Poissy-sud et 3,93 % dans le canton de Guerville. Les candidats du Front de Gauche obtiennent 6,13 % dans le canton de Poissy-sud et 6,05 % dans le canton de Guerville. Partout plus de six pour cent. En phase avec ce que disent les sondages c'est à dire en progression et au delà de six pour cent. Voilà tout ce dont nous disposons. Je veux dire en plus de ce que nous voyons dans nos meetings et réunions qui tous nous signifient une influence bien plus ample que ce que nous avons connu jusque là. En tous cas, les commentateurs ne s'y trompent pas et ici ou là, nous entendons dorénavant des voix qui notent cette progression et des observateurs viennent voir sur place des meetings et des rencontres dont on continue à ne pas voir une image en télé.

LA BOMBE

Ça c'est la bombe de la semaine. Le vrai crève cœur du moment. Quand on me l'a appris, j'ai cru que ce n'était pas vrai. Et pourtant si, c'est vrai. Et c'est même confirmé par l'intéressé. Et moi je n'arrive toujours pas à y croire. Dans son dernier livre paru le 7 mai, «Un Paysan pour l’Europe», José Bové tient une conversation avec Claude-Marie Vadrot. Il est interrogé sur la contradiction entre son engagement pour le Non et sa candidature aux côtés de Cohn-Bendit. Claude-Marie Vadrot: "Tu penses que, si vous êtes élus, même sur une base minoritaire, vous aurez un rôle vraiment important? Il y a vraiment quelque chose à faire à Bruxelles? Après tout, tu as voté contre cette Europe … alors que Daniel Cohn-Bendit et certains de tes compagnons de campagne ont fait campagne pour le «oui». Cette question, te concernant, revient très fréquemment." José Bové: "Effectivement, j’ai voté «non» au traité constitutionnel, mais je n’ai pas fait campagne. Une campagne très écoutée au nom de vieux principes archéos-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l'État-nation. C’est un schéma qui ne peut pas fonctionner, qui n’a plus de sens, qui nous ramène à ce qu’il y a de pire dans le nationalisme". …La confirmation est dans le journal Politis de cette semaine. Vadrot repose la même question et Bové répond de même. Il y balaie le problème en affirmant: «J’ai voté non au Traité constitutionnel mais je n’ai pas fait campagne. Une campagne très écoutée au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l'État-Nation». On se pince. Pas fait campagne, José Bové? Oubliés les innombrables meetings du Non de gauche à nos côtés, avec Marie-George Buffet et Olivier Besancenot. Oublié le zénith du Non de gauche à Paris? Oubliées nos interventions communes lors de rassemblements de salariés, par exemple à la gare Saint Lazare ou à la gare de Lyon. Oubliées ses nombreuses interventions de campagne dans les médias, à commencer par son intervention dans les spots télévisés de la campagne officielle, sur le temps de parole du PCF. Oubliées enfin ses propres passes d’arme contre Cohn-Bendit à l’époque, comme à Maraussan dans l’Hérault le 29 avril 2005. Ce soir là Bové et Cohn-Bendit s’affrontaient au même moment par meetings interposés. Cohn-Bendit défendait le oui aux côtés de Georges Fréche et de François Hollande, tandis que José Bové se disait «choqué qu'on puisse faire de la propagande en faisant voter les morts», à propos de la récupération de Jaurés organisée en faveur du Oui par le PS et Cohn-Bendit. Et, bien sûr, le plus incroyable c'est non seulement qu'il nie un fait que n'importe qui peut rectifier mais surtout qu'il l'assortisse de commentaires injurieux sur le nationalisme des partisans du non. Je crains qu'il y ait un problème. Je ne sais pas lequel. Mais c'est tellement incroyable! Et surtout si peu crédible.

AMNESIE CONTAGIEUSE

D'autres aussi ont de sérieux problèmes avec leur mémoire politique. Ce sont nos camarades socialistes. Avec ce qui suit vous avez une superbe occasion de les moucher dans un débat public, si par hasard vous en croisez un. Hélas. Suivez attentivement la démonstration. L’argumentaire du PS sur le Front de Gauche prétend que nous l’accusons à tort de ne pas avoir respecté les référendums contre le Traité Constitutionnel européen et contre le Traité de Lisbonne. Problème. L'argumentaire du PS est spécieux. Très spécieux. Il ne porte que sur le Traité Constitutionnel européen. Celui de 2005. Le PS se défend d’avoir voulu continuer à le faire ratifier après les référendums de 2005. Encore heureux! Cependant ce n'est pas non plus tout à fait vrai. En effet nombreux sont ceux de dirigeants socialistes qui appelèrent après le vote à poursuivre la ratification dans les autres pays européens. Sans oublier les braves camarades du PSOE qui réunirent à Madrid les Etats ayant voté oui pour faire pression sur ceux qui ont voté «non». Laissons cela pour l'instant. Car la critique du Front de Gauche ne porte pas là-dessus. Elle concerne le soutien du PS au Traité de Lisbonne, copie conforme du TCE. Et, précisément, en ce qui concerne le Traité de Lisbonne, l’argumentaire du PS est étrangement silencieux. Et il y a une raison, on s'en doute. On devine même laquelle! C'est que les eurodéputés PS l’ont adopté en séance, piétinant ainsi les votes populaires. Pour que le lecteur se fasse son opinion tranquillement le mieux est qu'il puisse lire sans coupure tout le passage de de l'argumentaire amnésique du PS et ensuite seulement ma réplique argumentée et documentée. Voici donc le texte de l'argumentaire socialiste: «sur le Traité Constitutionnel Européen, suite aux « Non », le Parlement européen a réfléchi à ce qui pouvait être fait pour améliorer le fonctionnement de l’Union européenne. Pour le Front de Gauche, nous n’avons pas respecté les référendums. Pourtant, nous avons voté ceci : « il est nécessaire de respecter les États membres et leurs peuples qui ont ratifié la Constitution aussi bien que la décision de ceux qui ne l'ont pas ratifiée, et d'analyser avec soin les causes des résultats défavorables en France et aux Pays-Bas ». Nous respectons le vote des citoyens, de tous les citoyens, contrairement à ce qu’affirme la citation fallacieuse faite par le Front de gauche. Autre coupure qui déforme le sens : selon le Front de gauche, le PS a voté pour la ratification du texte malgré les référendums. Faux, encore une fois. Voici le paragraphe que nous avons effectivement voté, dans son intégralité cette fois-ci : « Le Parlement européen fait observer que, théoriquement, un certain nombre d'options s'offrent à l'Union, qui vont de l'abandon du projet constitutionnel à la poursuite des efforts tendant à la ratification du texte actuel non modifié, en passant par la clarification ou l'enrichissement du texte actuel, la restructuration et/ou la modification de ce texte dans le but de l'améliorer, ou encore une refonte complète ; ». Résumé hypocritement par le Front de Gauche, cela donne : le PS appelle « à la poursuite des efforts tendant à la ratification du texte actuel non modifié ». Beau mensonge !» C'était la prose socialiste. Quelle erreur! Il ne faut pas mettre des points d'exclamations comme celui-ci, cher camarade socialiste préposé à la rédaction des argumentaires, sans s'assurer d'être absolument sans faute. Pensez aux malheureux amis sur le terrain qui se risqueraient à vous répéter en se pensant surs de leur argument, devant un diable rouge du PG qui potasse comme un fou toutes ses fiches avant le moindre débat. Pan sur le bec, du pinocchio socialiste! Car voici à présent l'extrait de la résolution du 20 février 2008 du Parlement européen, votée par tous les euro députés PSE et PS, à l’exception d’André Laignel qui est le seul député PS à avoir voté contre. Lisez. «Il est nécessaire que le traité de Lisbonne soit ratifié par tous les États membres avant la fin de l'année 2008». Le Parlement européen «accepte le traité et souligne la nécessité pour tous les États membres de l'Union d'en achever la procédure de ratification suffisamment à temps pour qu'il puisse entrer en vigueur le 1er janvier 2009». Vous aviez dit mensonge, cher socialiste? Et il y a encore une preuve supplémentaire que les euro députés PS ont refusé de tenir compte des référendums populaires. La voici, elle est implacable. Lors du même débat au Parlement européen sur le Traité de Lisbonne, le 20 février 2008, ils ont voté contre l’amendement présenté par Francis WURTZ et le groupe de la Gauche Unie Européenne. Voici ce que disait cet amendement. «Le Parlement européen s’engage à respecter le résultat du référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne». La grande majorité des euro députés PS français (à l’exception de 2 d’entre eux) ont voté, avec l’UMP et les Verts, contre cet engagement élémentaire de respect du vote irlandais. Dites, vous aviez dit mensonge? Décidément ces argumentaires socialistes sont surtout dangereux pour ceux qui les utilisent!

AMNESIE PARISIENNE

A Paris comme partout ailleurs en France, le PS n'a pratiquement aucune activité de campagne. Mais les dirigeants doivent au moins faire semblant de faire quelque chose qui justifie leur position éminente. Chaque étage renvoie donc à l'étage supérieur des bilans d'activités flambants. Mais personne ne fait rien de réel. Même pas relire ce qu'il écrit ou envoie. Donc, les grands chefs parisiens ont publié une liste d'élus qui soutiennent la liste d'Harlem Désir. Un copié collé de fichier. Bien sûr personne n'a été consulté. Les élus de base c'est le bétail de l'appareil. On siffle, on crie, et on le pousse devant. A partir de là, avec ces méthodes, comment reconnaître quelqu'un dans la masse du troupeau? Mais quelle importance? Personne ne lit ce genre de liste. Même pas celui qui la rédige. C'est comme ça qu'un vieux fichier est publié. Et dedans, la grosse bêtise qui fait tomber tout le système par terre car elle prouve que c'est juste un montage copié collé. C'est ce que dit poliment Alexis Corbière, premier adjoint au maire du 12 ème arrondissement, embrigadé de force dans la cohue. Il l'écrit sur son blog. Humour froid. " C'est avec le plus grand étonnement que je découvre mon nom parmi le Comité de soutien à la liste présentée par le Parti socialiste et conduite par Harlem Désir en Ile-de-France à l'occasion des élections européennes. Secrétaire national du Parti de Gauche (PG), j'appelle pourtant à voter publiquement depuis plusieurs mois pour la liste "Front de Gauche" conduite par Patrick Le Hyaric, Raquel Garrido et Christian Piquet en Ile-de-France. Ceci révèle sans doute banalement que le PS utilise le nom d'élu sans même leur demander leur avis. A quelques semaines du scrutin du 7 juin, cela ne manifeste pas beaucoup de sérieux. J'attends que dans les plus brefs délais cette erreur soit corrigée. Alexis Corbière Conseiller de Paris Premier adjoint à la Maire du 12e arrondissement de Paris www.alexis-corbiere.fr

AMNESIE ENCORE!

Le PS a décrété le mercredi 20 mai comme journée nationale de mobilisation pour les services publics, avec une grande réunion publique à Paris sur le thème « Les services publics, notre bouclier social ». Le lundi 18 mai sur LCI, Vincent Peillon a accusé la droite « qui ment. Et ne cesse de mentir. Et sur tout. Je peux prendre des exemples. [ …] Sur la directive services publics : cela fait trois ans que j’entends M. Barnier, M. Sarkozy, dire qu’ils sont pour les services publics ». Vincent Peillon ignore visiblement que deux des commissaires européens qui auraient pu proposer cette directive sur les services publics sont membres de son parti, le PSE (Gunter Verheugen, commissaire aux entreprises et Vladimir Spidla, commissaire chargé des affaires sociales). C’est d’ailleurs ce que Michel Barnier n’a pas manqué de lui répliquer mercredi 20 mai sur France Inter s’étonnant que le PS dénonce la commission Barroso alors qu’elle est cogérée par les sociaux-démocrates du PSE. Peu importe, le PS continue son numéro d’enfumage à longueur de meetings. Ainsi, Martine Aubry à Marseille le 19 mai dont les propos sont rapportés par l’AFP : « Il y a deux projets, celui de la droite, du PPE (parti populaire européen), projet de déréglementation et de dérégulation et celui des socialistes qui s'ils gagnent les élections reproposeront la directive pour protéger les Services publics» «Lisez le programme du PPE et du Modem; ils sont pour la concurrence» «il ne faut pas avoir d'hésitation ou d'états d'âme, il faut voter efficace». A croire Martine Aubry le PS et le PSE seraient donc contre la concurrence appliquée aux services publics … C’est certainement pour cela que le 22 avril dernier les eurodéputés PS et PSE ont voté au Parlement européen avec le PPE et les centristes les directives achevant la libéralisation du marché de l’électricité. C'était deux jours avant le meeting de tout le PSE a Toulouse! Il faut conseiller à Martine Aubry de lire à son tour le texte de la résolution votée à cette occasion par les euro députés PS. Ça rafraichit la mémoire décidément très défaillante au PS. Ce texte est en effet un véritable ode à la concurrence. On trouve 43 fois le mot concurrence dans la résolution votée par le PS ! Cette résolution appelle par exemple à  «développer la concurrence sur le marché intérieur de l’électricité». Pire, elle dénonce «les États membres dans lesquels les tarifs entravent la concurrence et le bon fonctionnement du marché» …Qui est visé? Devinez. Son propre pays! La France et ses tarifs réglementés de l’électricité. Je suis sur que Laurent fabius ne savait rien non plus de tout cela avant d'aller faire son meeting en défense des services publics. Il a déclaré que le 7 juin ce serait un choix entre l'Europe de la démolition libérale et l'Europe de la protection socialiste. Il ne savait pas, pas vrai! Sinon il saurait que pour ce qui concerne l'électricité, pour ne parler que de cela, c'est du pareil au même. Même poil, même bête, dit l'adage créole. Donc lui aussi a l'air assez amnésique ces temps-ci. Ou bien ses proches camarades qui ont voté tout ça ont oublié de le lui dire. Faire campagne pour le PS, aujourd'hui, c'est être oublieux du matin au soir. Et ridicule en proportion. Rien de plus!

APPEL

Je viens de prendre le temps de consacrer un long moment à rédiger cette note. Mon intention est toujours la même: mettre en circulation des arguments pour faire vivre la campagne. Faire vivre le débat est un acte civique. Mais il y davantage dans cette circonstance. Mon intention est de faire réfléchir très sérieusement les camarades et amis socialistes et verts de gauche qui préparent leurs votes en conscience. Déjà nombreux sont les militants, élus, électeurs socialistes qui sont venus me dire qu'ils voteront pour le Front de Gauche. Ils ne quittent pas leur parti et ce vote ne veut pas dire qu'ils se lient pour toujours à nous. Cela veut dire qu'ils se donnent dans ce vote et par leur bulletin de vote une assurance contre ce qu'ils voient se mettre en place du côté du PS en direction du centre et de la mise aux normes européenne de leur parti de référence. Et beaucoup sont, comme en 2005, tout simplement d'accord avec ce que nous disons à propos du Traité de Lisbonne. La même situation prévaut chez nombre d'amis Verts. Je pense que la déclaration de José Bové, celle de Cohn Bendit en Italie doit maintenant les décider à agir contre le mauvais coup qui se prépare. En France, le modèle italien ne doit pas passer. La mutation de la gauche en centre gauche centre droit ne doit pas se faire. Il faut l'empêcher. Et pas seulement se défendre. En positif il faut ouvrir une alternative à cette voie suicidaire. C'est cela que représente la construction du Front de gauche.


107 commentaires à “Panne de courant et amnésie”
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  1. Nipontchik dit :

    Non ce n'est pas forcément possible...Si, dans les mois qui viennent, les salaires du Portugal et de la Lituanie sont haussés au niveau des salaires italiens, les 3/4 au moins de leurs entreprises ferment (puisqu'il ne sera plus rentable d'y investir). C'est pour cela qu'il faut poser la question des protections et barrières diverses à tous les niveaux, européen et national.

    Avec cette crise, pire que 1929, le possibilisme national est plus efficace que l'utopie européenne, dont on a toutes les raisons de se méfier.

    La question des barrières se pose aussi en relation avec la surévaluation de l'euro et les fameux "critères de convergence" aujourd'hui dans les faits pulvérisés.

  2. Kiko dit :

    Je ne voterai pas pour vous (je suis visceralement de droite), mais bravo pour votre campagne! Enfin de la politique digne de ce nom, ramenez-nous de la democratie au Parlement europeen, la ou siegent les gens qui ignorent le vote des peuples, la ou le PPE et le PSE votent ensemble 97% des lois pondues par une Commission au-dessus des gouvernements, arretez leurs dingueries d'elargissement, de libre-circulation des biens et de concurrence, y compris entre etats. Protegez les Francais de ces folies, qui detruisent notre Republique au profit d'une hyper-classe dirigeante.

    Je vous souhaite beaucoup de succes electoraux, malgre les difficultes a vous faire entendre.

    Kiko

    PS: ne comptez pas trop a droite sur DLR pour vous epauler sur ces sujets, Sarkozy est en train de siphoner l'electorat en jouant sur la fibre patriotique couillue. Le pire, c'est que ca va marcher...

  3. Hold-up dit :

    @ marj

    "Merci encore à la lucidité de MG Buffet vis à vis de J Bové lors de l’élection présidentielle …je ne m’en serai pas remise si j’avais voté pour lui et le PCF serait certainement sorti de l’aventure encore plus affaibli."

    "marj" ! Je vous en prie, un peu plus de modération.
    N'allons pas retirer des haches de guerre inutiles. Certains acteurs de l'époque n'ont pas été très clean lors de la présidentielle 2007. Oui, à l'époque ce n'était pas M.Bové qui pétait un cable mais l'esprit " psycho -rigide " d'une matrice de fer qui régnait sans partage. Tant mieux si celle-ci aujourd'hui se décoince mais je ne totérerais pas non plus que l'on dise n'importe quoi sur J.Bové.

    Pour l'avoir faite cette campagne de 2007 - Pour l'écologie politique et sociale - aux côté de J.Bové, je réaffirme qu'à l'époque elle était nécessaire et qu'il était la bonne figure de proue par ses nobles combats et son courage ici et à travers le monde. Je n'accepte pas qu'on vienne un peu trop se soulager à bon compte sur les dernières et absurdes déclarations de l'homme en proie visiblement à diverses pressions.

    "marj "-réfléchissez 5 minutes : Pensez-vous que si nous n'avions pas fait un pas de côté à l'époque grâce " aux collectifs Bové ", le PC et maintenant le PG
    auraient intégré la problématique écologique et la nécessite de " LA PLANIFICATION ECOLOGIQUE ? "
    Bien sûr que non ! C'est parce que des esprits libres ont su s'affranchir provisoirement des grosses machines obtuses qu'ils ont su frapper les esprits et affirmer par la pratique militante indépendante et offensive, la nécessité de prendre en compte certains paramètres dont à l'époque beaucoup encore niaient avec une mauvaise foi totale la réalité et avaient naïvement la croyance qu'ils pouvaient s'en affranchir.

    Ne réécrivons pas l'histoire et n'imaginons pas que les votes d'hier auraient affaibli tel ou tel appareil à cause de "l'autre ". Sale mentalité que celle qui vous dédouane de tout, à bon compte, par choix d'une proie aisée et d'un bouc -émissaire pratique.

    La campagne de José Bové en 2007 fut une formidable campagne, populaire, fraternelle, consciente et généreuse. Mais désormais c'est du passé. Elle a porté ses fruits jusque dans des citadelles autrefois verrouillées. TANT MIEUX !

    Gardons le cap. Sans dire trop de conneries. Agissons pour élargir le Front de Gauche plutôt que de fermer des portes à double tours comme certains à la pensée malade cherchent à faire imperturbablement en ne pensant pas au delà de la campagne et du moment.

    Mettre certaines personnes en face de leur mauvaise foi ou de leurs incohérences du moment, c'est bien normal et juste. J-L Mélenchon le fait. Mais les insultes sont mauvaises pour le futur.
    Notre rôle c'est de dépasser nos contradictions pour "penser le réel" et préparer l'avenir, non pour baigner ensemble dans un jus de certitudes inamovibles et bétonnées de l'intérieur. Gardons raison.

  4. BA dit :

    A Peugeot-Sochaux : "L'Europe, c'est vers le bas qu'elle nous tire !"

    Evoquer les élections européennes ? Quelle drôle d'idée ! "A l'usine, on n'en parle pas, la plupart s'en foutent et beaucoup ne savent plus pour qui voter après avoir essayé Le Pen, le PCF et Sarkozy, lâche Alain Beauté, 51 ans, ouvrier P3, syndiqué à la CGT. Ceux qui étaient contre le traité constitutionnel, et je peux vous dire qu'on était nombreux chez les techniciens et les ouvriers, ont aussi vu comment leur vote a été contourné par la suite, alors bonjour l'abstention ! Je me demande qui serait capable de vous dire la date du scrutin ou les noms des têtes de listes. Les copains ont d'autres soucis."

    L'usine. Le centre de production de PSA à Sochaux (Doubs). "La Peuge", comme on la surnomme encore dans cette région industrielle du nord-est de la Franche-Comté, malmenée par la crise. Avec affection et nostalgie, sans trop s'attarder sur ses dénominations successives. Quelle importance si la marque Citroën est désormais accolée à Peugeot aux divers frontons du site, "du moment qu'on a du boulot..."

    Sochaux, à l'époque de la "grande fierté", fin des années 1970, c'était 42 000 salariés. "On faisait tout", se souvient Pascal Meyer, 53 ans, cheveux longs et tee-shirt noir. Aujourd'hui, ce retoucheur qualité, "trente-cinq ans d'ancienneté", sait que l'effectif n'est plus que de 12 000 personnes, "seulement 7 000 à la production", glisse Bruno Lemerle, le délégué CGT.

    Spectatrice sidérée des plans sociaux qui déciment sous-traitants et fournisseurs du pays de Montbéliard, la Peuge est inquiète. Grèves et colère des salariés de ces entreprises amies au bord du gouffre alourdissent encore le climat. Certes, la fabrication des 308 et du nouveau Crossover 3008 redonnent du baume au coeur des ouvriers du Lion. Le travail du samedi et la relance d'une petite équipe de nuit sont redevenus d'actualité après les semaines de chômage partiel d'octobre à février et le départ de centaines de "précaires". Mais nul n'ignore que l'équilibre est fragile.

    Alors, "si on ne parle pas des élections, on parle quand même de l'Europe et de la concurrence des usines automobiles de l'Est...", rectifie Alain Beauté. "Le moral est un peu dans les godasses, on voit ce qui se passe chez Fiat et Opel, des constructeurs vont disparaître, confirme son épouse, Annick, 50 ans, elle aussi employée de fabrication. On nous met la pression en permanence. Il faut être compétitifs. Sinon on sait que ces usines de l'Est peuvent nous piquer notre boulot, que notre travail y sera délocalisé et qu'on se retrouvera comme des cons..."

    En Slovaquie ou en République tchèque, où Peugeot a investi, un salarié coûte environ 50 % moins cher, "autour de 700 mensuels contre 1 400 à 1 700 chez nous", note Bruno Lemerle. "A Sochaux, la moyenne d'âge est de 46 ans, là-bas ils sont plus jeunes, ont moins de maladies professionnelles et peuvent supporter des cadences élevées, complète Alain Beauté. En plus, c'est eux qui font les petits modèles, les 107 et les 207, qui profitent en priorité des primes à la casse. Mais, dans les années 1980 et 1990, à l'époque où Jacques Calvet dirigeait PSA, il ne faut pas oublier que c'est le succès de la 205 qui nous avait sauvés..."

    Que Peugeot donne du travail à ces ouvriers "d'ailleurs", que le contribuable français participe au redressement de leurs pays via les fonds communautaires ne choquerait pas les salariés de Sochaux s'il ne s'agissait que de répondre à la demande locale. "Mais 90 % de la production tchèque est réimportée. C'est comme la Roumanie avec Dacia. On les paye pour qu'ils se développent chez eux, pas pour qu'ils viennent nous flinguer !" s'insurge Pascal Meyer. "On n'en serait pas là si l'Europe était d'abord sociale, si elle harmonisait la durée du travail et les salaires en les tirant vers le haut, estime Cécile Métais, 54 ans, dont trente-trois ans à la chaîne de montage. Seulement, c'est vers le bas qu'elle nous tire, l'Europe !"

    http://www.lemonde.fr/elections-europeennes/article/2009/05/25/a-peugeot-sochaux-l-europe-c-est-vers-le-bas-qu-elle-nous-tire_1197649_1168667.html#ens_id=1197747

  5. gilles dit :

    @Jean-Luc Mélenchon
    @Toutes et tous

    Les médias poussent à l'abstention. Ils ne parlent à peine des Europénnes, les débats, il y en à guère. Les émissions politiques sont normalisées pour ne pas que les citoyens s'intéressent de trop prêt à l'Europe, à la construction europénne en cours qui est en faît la destruction non seulement des Etats nations mais également de l'Europe de 1957, de Maastrisch, de l'Europe (et de ses nations) continent géopolitique, à travers la construction du grand marché transatlantique et de son parlement transatlantique, son bras armé impérialiste (OTAN).

    La Commission de Bruxelles, les 27 Chefs d'Etat et de gouvernement,Les partis libéraux gauche (sociaux démocrates, démocrates et verts et les partis de droite (UMP, CDU...) majoritaires au parlement de strasbourg, ne veulent pas que les citoyens investissent ce champ politique qu'est l'Europe et la Construction actuelle. Il faut que les citoyens soit tenu à l'écart. On baffoue leur vote, on pousse à l'absention et demain on supprimera toute élection et tout parlement.

    L'abstention est une erreur, une faute politique ici. Le devenir de la République française, de notre citoyenneté et de notre souveraineté est entre nos mains de citoyens qui doivent se mobiliser et s'informer de la réalité du funeste avenir que l'on nous prépare.

    Pourquoi Jean-Luc Mélenchon est-il le seul homme politique français à aborder, à dénonce le grand marché transatlantique ? Chevènement (grand théoricien de la nation souveraine n'en parle jamais...), Besancenot non plus; Bové et Danny Cohn Bendit pas plus, le PS (Aubry, Royal, Hamon,...) encore moins ! Rien dans les médias ! Pourquoi ?

    Donc il faut aller voter et se mobiliser. Parti de Gauche et Front de Gauche sont les seuls outils unitaires, qui ébauchent une première rupture avec le capitalisme et la construction actuelle de l'Europe. L'absention est une erreur. Persévérer dans l'abstention est une faute politique et un retour de bâton dans la figure du citoyen !

  6. naej dit :

    Bonjour.

    Est-il prévu,dans le projet du Front de Gauche, pour chaque personne privée d'emploi un
    revenu minimum d'existence inconditionnel et quel en serait le montant ?

  7. marj dit :

    @Hold up

    Nulle était mon intention de "déterrer la hache de guerre" car je ne l'ai jamais sortie même si à la ladite période, pas si lointaine, les militants PCF s'en prenaient plein la poire !

    Je vais même te dire qu'il fût une époque ou j'ai pris le train de Toulouse pour soutenir J Bové à Millau lorsqu'il fût inculpé pour le démontage du MC Do, voyage mémorable puisque le train est resté bloqué des heures et que nous n'avons pas dormi de la nuit.

    Je ne regrette nullement l'essai des collectifs même s'il a fini en "queue de poisson"et je n'enlève pas à J Bové le courage dont il a fait preuve à certains moments...n'empêche, à l'époque, je considère qu'il y avait eu un vote et que celui ci n'a pas été respecté par le même Bové qui, aujourd'hui, pour se déculpabiliser sans doute, n'hésite pas à raconter des salades.Si tu considères cela comme une insulte, libre à toi...
    En ce qui me concerne, je répète ce que je pense à savoir que je suis bien contente de ne pas avoir voté pour lui à ce moment là. La première raison étant d'ailleurs que je préfère me réferer à un collectif qu'à un électron libre ne répondant de rien ni de personne. Quant à la matrice de fer à l'esprit "psycho rigide" (est ce cela une insulte gratuite?), je préfère encore ça aux girouettes car, en politique, il vaut mieux pouvoir avoir confiance.

  8. Dominik dit :

    Panne de courant mais pas de lumières!

    J'ai assisté au meeting de Pau (en "repenti" du PS) et je voudrais tout d'abord saluer la performance de Jean-Luc sur la forme. On y a tous un peu cru quand on a vu plusieurs personnes s'agiter autour des "plombs" et parce qu'on savait qu'il y avait foule d'électriciens dans la salle...mais plus les premiers s'éloignaient de la Tribune et plus les seconds s'en rapprochaient pour écouter, mieux on comprenait qu'il faudrait faire sans artifice.

    Le symbole est agréable même si je souhaite à la santé de Jean-Luc de ne pas se nourrir exclusivement de ce genre de prouesses physiques!

    Sur le fond, je n'ai pas été convaincu par les propos tenus ce soir-là puisque je l'étais déjà avant d'entrer dans la salle.
    Il n'est bien sûr pas question de songer seulement à voter UMP mais je ne résiste pas au plaisir de vous rapporter ce propos de l'éphémère maire de Pau (ex-socialiste converti au Sarkommunisme) Yves Uriéta. "France Bleu Béarn" l'interrogeait sur sa 7ème position pour ces Européennes sur la liste UMP, alors qu'il continue de se crier haut et fort "humaniste et socialiste". Le journaliste remarquait: "Après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis..." et notre Besson local, du tac au tac: "Mais je n'ai pas changé!". Double aveu.

    Comment ne pas changer, ne pas être imbécile et donner un sens à son vote le 7 juin? J'ai toujours voté pour le parti socialiste et je continue évidemment de le préférer à la droite. Je le préférais déjà lorsque j'ai voté "non" le 29 mai 2005. Je le préférerai encore lorsque je voterai pour le Front de gauche aux Européennes. L'Europe voulue par les élus du PS n'est pas celle que veulent les Français. Il est scandaleux de se dire que notre vote est passé dans ces instances comme une erreur de communication et que l'on nous propose le tête de liste sortant, Kader Arif, remarqué surtout (comme tellement d'autres) pour sa transparence à tel point que je n'ai pas encore pu trouver un Palois "non-encarté" capable de me dire qui nous représente à Strasbourg!

    Et si l'on restait de gauche tout en votant librement, utilement puisque conformément à notre conscience, et en conformité avec le seul message envoyé par notre pays la seule fois où on lui a demandé ce qu'il en pensait: Ne construisez pas aujourd'hui une Europe au rabais qui nous nuira demain!

    J'ai la tristesse de constater qu'une fois de plus le débat le plus incisif ne se fait qu'avec ceux qui devraient être nos frères d'arme, ceux qui pensent comme nous mais qui votent différemment. Je sais bien qu'il ne peut en être autrement: leur voix et la nôtre sont si difficiles à différencier. Bravo à Jean-Luc de savoir conserver au débat sa mesure: ils sont nos concurrents, pas nos adversaires.

    Avec cette modération d'un ex-socialiste reconnu comme tel et le parti communiste, nous assistons déjà à un début d'union, au commencement de ce quelque chose auquel on croyait déjà en 2005 et qui n'a finalement rien donné, ou si peu je crois.

    Aussi, dans ce méli-mélo de "petites" listes de gauche et dont j'étais bien incapable de comprendre la nuance ou de seulement retenir le nom il y a peu (désolé mais c'était aussi valable pour le front de gauche...) je voterai d'abord pour un nom, une figure et un discours qui eux non plus n'ont jamais varié (cf. plus haut) mais qui, depuis la bonne époque de la GS avec laquelle j'ai fait mes premiers pas de militant au PS, jusqu'à aujourd'hui, avec le Front de gauche, a su persévérer, convaincre "urbi et orbi" (a-t-il été enfant de choeur oui ou non?) et a même constitué, avec de rares autres, la fierté de la base du PS lorsqu'il a fallu une fois de plus prouver que ce parti était toujours de gauche.
    Dans cette obscurité, je voterai donc surtout pour la voix qui a continué de parler l'autre soir à Pau, sans technique, dans le noir mais brillamment: Jean-Luc Mélenchon. Je le reconnais: c'est son nom qui m'a fait venir au meeting et c'est son nom et sa morale politique que je mets en avant lorsque je veux proposer un choix de vote autour de moi.
    Les idées du Front de gauche le différencient (cent fois hélas!) du PS partout. Sa tête de liste dans le Sud-Ouest le différencie de ceux qui font leur galop d'essai ou sont contraints de se renier pour satisfaire leurs nouveaux amis.

    Je n'oserai pas, après en avoir dit du bien, le considérer comme un Bayrou de gauche (à Pau, on comprend mieux...) (dans le département des Pyrénées-Atlantiques, les proches de Bayrou ont donné la présidence du Conseil général à l'UMP, vous en doutiez...?) mais pourtant c'est une réalité: on ne se refait pas, on porte toujours le même message toujours pour la même famille.
    Je n'ai pas très envie de critiquer José Bové, mais dans ce cas très précis, je crois que l'imbécile c'est celui qui a changé d'aveux.

    Siempre!

    Dominik.

  9. Hold-up dit :

    @ marj

    OK - Je vous ai bien lu - n'en rajoutons -pas. Bien à vous.

  10. marj dit :

    Pour les salaires, je crois avoir développé plus haut la complexité de la chose...qui est quand même le programme du front de gauche...donc évitons les raccourcis du genre "Qui peut croire que les salaires des pays pauvres (Roumanie, Bulgarie, etc.) vont être augmentés pour atteindre le niveau des salaires du Luxembourg ?", non c'est sûr et ça n'est pas l'objectif du moins à court terme.

    La convergence des salaires ne se fera pas en deux temps trois mouvements, ça suppose une volonté politique et aussi une aide conséquente envers ces pays.Mais l'Europe n'est-elle pas trés riche ?

  11. philippe dit :

    Pourquoi faire circuler un article comme "la bombe" si près du scrutin? N'y a t'il pas avec cette information un risque de polémique au sein de la gauche? Ne pensez vous pas pas que cela puisse diviser encore un peu plus la gauche?
    A un moment où chacun au sein de la gauche devrait se serrer les coudes pour aller vers un horizon commun. A un moment ou le combat n'est pas de savoir quel individu aura le maximum de voix mais plutôt de savoir quel groupe, quelles idées, seront partagées par le plus grand nombre d'européens, pour apporter un brin de politique à cette europe.

  12. Hold-up dit :

    A l'heure ou le Président Obama annonce au peuple américain, suite aux coupes sombres dans le budget de la Santé : " nous n'avons plus d'argent ", que le FMI se prépare à saigner le Royaume Uni, il est clair que voter "Front de Gauche" est la meilleure assurance pour le futur, la voie bonne, raisonnable et raisonnée face à la faillite du néolibéralisme qui commence à peine à dévorer ses proies.

    Pour mieux comprendre pourquoi notre combat est juste :

    Le réalisateur Erwin Wagenhofer revient avec un nouveau documentaire :

    Let's Make Money.

    Voir la bande annonce :

    http://www.youtube.com/watch?v=D8ep_rOfVZE

  13. On hallucine devant la mauvaise fois de Bové et surtout du PS...

  14. Hervé dit :

    Vous êtes malade ? en congé maternité ? Eh bien travaillez !

    25.05.2009, 18h03 | Mise à jour : 19h04
    C'est une idée qui risque de faire des vagues. Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, a déposé à l'Assemblée un amendement autorisant les salariés en congé maladie ou en congé maternité à travailler de chez eux s'ils le souhaitent. Ce texte doit être débattu lundi soir.

    Le principal argument du député des Hauts-de-Seine est qu'un salarié immobilisé à son domicile pour l'une de ces deux raisons n'a perdu ni ses facultés intellectuelles, ni son énergie.

    Il invoque également une menace qui plane sur le salarié absent : trouver une situation bouleversée à son retour dans l'entreprise. Pour préserver leur sécurité, il propose donc que les salariés, sur la base du volontariat, puissent poursuivre leur activit, éventuellement à temps partiel.

    L'entreprise ne pourrait pas refuser cette adaptation des conditions de travail "sauf à démontrer que les tâches habituellement exécutées par le salarié ne peuvent l'être que dans les locaux de l'employeur", selon le texte de l'amendement déposé sur une proposition de loi en débat à partir de lundi soir à l'Assemblée.

    Frédéric Lefebvre a dévoilé cette proposition lors de la conférence de presse hebdomadaire de l'UMP. Il a précisé que l'employeur ne pourrait en aucun cas faire pression sur le salarié bénéficiant d'un congé afin qu'il travaille de chez lui. Mais il prévoit d'inciter les entreprises à étendre le télétravail en réduisant les charges sociales. Cette réduction serait financée par la Sécurité sociale, qui verserait moins d'indemnités au travailleur concerné, puisqu'il serait alors payé par son entreprise.

    http://www.leparisien.fr/politique/vous-etes-malade-en-conge-maternite-eh-bien-travaillez-25-05-2009-525630.php

  15. Hold-up dit :

    Et la nuit grâce à des implants capillaires ultra- perfectionnés, plutôt que de dormir et à rien foutre le salarié pourrait brancher son monde onirique directement sur les serveurs de l'entreprise comme ça il pourrait travailler en dormant et faire moins le feignant.

    Quelle bon chien-chien ce Frédéric Lefebvre, toujours une nouvelle proposition débile à proposer.

    Françaises, Français !
    Réveillez-vous, tous ces gens sont fous et de dangereux psychopathes en puissance.

    Cessez de leur donner votre voix à chacune des élections !
    Il transforme ce beau pays en enfer depuis deux ans et ils ont bien l'intention de continuer !

  16. Hold-up dit :

    Yves Calvi pour l'émission " Mots croisés" n'a pas daigné A QUINZE JOURS DU SCRUTIN invité une réprésentante ou un réprésentant du Front de Gauche.

  17. BA dit :

    Le 29 mai 2005, le peuple français votait NON à la Constitution Européenne avec 54,67 % des suffrages exprimés.

    Quatre ans plus tard, presque jour pour jour, lundi 25 mai 2009, sur France 2, Yves Calvi recevra sur le plateau de « Mots Croisés » huit invités. Comme par hasard, ce sont huit partisans du OUI :

    1- Marielle de SARNEZ
    Tête de liste du Modem en Ile-de-France
    Auteur « Pour aimer l’Europe » (Ed. Grasset)

    2- Daniel COHN-BENDIT
    Tête de liste Europe écologie en Ile-de-France
    et co-président du groupe Vert/Ale au Parlement européen.

    3- Michel BARNIER
    Tête de liste UMP en Ile-de-France
    Ministre de l’Agriculture et de la pêche

    4- Harlem DESIR
    Tête de liste PS en Ile-de-France aux européennes

    5- Brice TEINTURIER
    Directeur général adjoint de TNS Sofres

    6- Jean QUATREMER
    Correspondant à Bruxelles pour Libération
    Auteur de « Les maîtres de l’Europe » (Ed. Grasset)

    7- Alexandre ADLER
    Editorialiste au Figaro et à France Culture
    Auteur de « Le monde est un enfant qui joue » (Ed. Grasset)

    8- Claude ASKOLOVITCH
    Rédacteur en chef du Journal du dimanche

    La télévision publique montre ainsi sa partialité. Comme d’habitude, les grands médias font la propagande en faveur des partisans du OUI.

    Dans sa grande bonté, Yves Calvi acceptera de laisser parler deux partisans du NON, mais seulement pendant quelques minutes ! Ces deux partisans du NON ne seront même pas reçus sur le plateau : ils seront en duplex !

    9- Nathalie ARTHAUD
    Porte-parole de Lutte Ouvrière
    Tête de liste Lutte Ouvrière dans le Sud-Est

    10- Nicolas DUPONT-AIGNAN
    Député-maire d’Yerres (Essonne)
    Président de Debout la République depuis 2003
    Auteur de : « Le petit livre mauve » (Ed. Inlibroveritas, 2009)

    http://mots-croises.france2.fr/54585795-fr.php

  18. vert chez moi dit :

    du Mélenchon plein d'approximations et de mensonges

    comme à son habitude... lui qui voulait aller du NPA au MRC
    (on comprend mieux pourquoi Autain n'a pas voulu venir... et le NPA non plus :
    Le MRC, Chevènement...)

    Mélenchon a certainement plus d'affinités il est vrai avec son ancien camarade ex socialiste lui aussi Chevènement qu'avec Bové
    ce dernier est ecolo, fédéraliste (...)
    Mélenchon comme chevènement est d'une gauche du passé...

    je ne vais pas m'épuiser à aller plus loin, mis à part en disant mes regrets : il a réussi à entrainer le PCF avec lui... dans ce genre de puanteur populiste comme on en voit rarement... c'est vraiment navrant...

    Mélenchon qui relève les "mensonges" de Bové ça me fait marrer
    surtout quand Mélenchon lui même est le plus gros des menteurs
    (et je parlerai même pas de ses propos dignes d'un Freche... sur bien des sujets)

    faut il rappeler que Mélenchon le "nouvel anti libéral" était Pour Maastricht (et insultait le PCF à l'époque ?)
    était pour le traité de Nice
    a été "avec Jospin" contre fabius... Puis avec Fabien le social libéral reconverti (parce que c'est la mode d'etre à gauche au PS ?)
    je crois que tout est dis notamment ici http://www.lariposte.com/Les-faiblesses-du-Front-de-gauche-1188.html

    coté je retourne ma veste d'un coté puis de l'autre puis encore d'un autre côté Mélenchon n'a rien à se reprocher ?
    mais oui on y croit... surtout quand on regarde son parcours

    et il se permet de vomir sur ses "anciens amis" (qui ne sont que des amis que quand ils sont avec lui...)
    (il est vrai qu'il avait vite abandonné ses amis du Non au TCE pour rejoindre tout comme Chevènement, la candidate Royal en 2007)

    et ça donne des leçons ?

  19. Hold-up dit :

    [Site Rue 89] -

    "Joseph Stiglitz et cette finance qui nous pigeonne "

    "Le Nobel d'économie décrypte les techniques d'infantilisation nées des financiers pour régner sur la finance mondiale."

    Lire l'article :
    http://eco.rue89.com/2009/05/25/joseph-stiglitz-et-cette-finance-qui-nous-pigeonne

  20. vert chez moi dit :

    ah et puis tant que j'y suis
    quand sera t'on enfin ce que propose le Front de Gauche :
    en cas d'adoption du traité de Lisbonne
    en cas de non adoption du traité de Lisbonne

    Bref la suite précise et argumenté ?
    j'ai quand meme l'impression que vous ne le savez pas vous même si je m'appuie sur votre programme
    rien de très précis
    vous etes contre le traité de Lisbonne... contre l'europe actuel...
    certes ?
    puis ?

    puis rien sur l'alternative, rien sur quelle suite à la construction européenne...
    tout simplement parce qu'au sein du Front de Gauche, personne (aveux de certains) n'est d'accord
    on comprend l'échec d'une candidature unitaire en 2007.. et le nouvel échec en 2009 (lo, npa, mrc ou autres "les alternatifs" ne partant pas... et front de gauche... ça en fait de la division)

  21. Pierre L dit :

    vert chez moi dit:
    25 mai 2009 à 21:07
    "vous etes contre le traité de Lisbonne… contre l’europe actuel…
    certes ?
    puis ?
    "

    Hé, moi aussi je peux :

    dites "vert chez toi", vous etes pour le traité de Lisbonne… pour l’europe actuel…
    certes ?
    puis ?
    Bref la suite précise et argumenté ? hein, "vert chez toi"...

  22. 4 Août dit :

    Tient ça faisait longtemps... On s'ennuyait !

    Alors... "Vert chez lui" nous dit: "j’ai quand meme l’impression que"

    Bon bein tant que ça reste son "impression" personnelle, on va pas s'en faire, hein !

  23. Claude-Marie Vadrot dit :

    L'extrait publié jeudi 21 mai par Politis de mon livre de conversations avec José Bové a été victime d'un "bug" (de ponctuation) lors de la transmission du fichier au journal. Il suffit de se reporter à la page 157 du livre (Un paysan pour l'Europe, éditions Delachaux et Niestlé) pour y trouver la phrase suivante à la réponse à ma question, phrase qui n'est en rien ambiguë et assume totalement la campagne pour le non:

    " Effectivement, j'ai voté non au traité constitutionnel, mais je n'ai pas fait campagne, une campagne très écoutée, au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l'Etat-nation: c'est effectivement un schéma qui ne peut pas fonctionner, qui n'a plus de sens, qui nous ramène à ce qu'il y a de pire dans le nationalisme".

    Chacun peut le vérifier dans le livre qui est en vente depuis le début du mois de mai. La polémique, bien imprudemment montée et sans vérification hélas, est close. Tout au moins je l'espère.

  24. Hold-up dit :

    J'écoute l'émission sur RTL entre le maffioso et repris de justice Patrick Balkany complètement idiot sur l'antenne en compagnie de M. Nicolas Dupont-Aignan et M.J.Luc Mélenchon.

    Je remets le lien sur l'émission. Franchement si les Français étaient conscients du combat idéologique en cours ils devrait comprendre pour qui voter. La crise va nécessairement rebattre les cartes.

    Quand on écoute l'escroc P.Balkany NE JAMAIS RÉPONDRE aux questions posées, ni jamais parler du fond ni d'aucun dossier européen on a compris que ce type était un incompétent fini et qu'il était envoyé "en mission" sur les plateaux de télé ou les radios comme simple bouffon pour amuser la galerie.

    Il insulte ses adversaires, à coup de grandes tirades creuses pour mieux enfumer les citoyens une décennie de plus. A écouter pour se rendre compte du rôle de parasitage de l'émission occasionné par ce type abject.

    Lien de l'émission :

    http://www.rtl.fr/fiche/4865731/on-refait-le-monde-du-12-mai-2009-emission-speciale-politique.html

  25. Hold-up dit :

    A lire aussi à propos des USA et des déclarations d'Obama qui a publiquement déclaré sa politique consistant à emprisonner indéfiniment des gens sans procès.

    "C’est la même chose qui se passait avec la Bastille, a-t-il remarqué, qui est l’un des éléments déclencheurs de la Révolution française. Obama devrait se rendre compte que la Bastille n’était pas très populaire auprès du Peuple français. "

    "Le monde est sur le point de plonger dans un chaos fasciste, a-t-il dit, est-ce que personne ne s’en rend compte ? La situation échappe à tout contrôle et le Président est psychotique, même le Washington Times le dit. Dans ces conditions, cette administration est devenue une menace pour la vie."

    http://solidariteetprogres.org/article5466.html

    Quand Obama après avoir comme Bush renflouer à coup de trillions de dollars les banquiers véreux et les banques en faillite, voici que son administration commence à sacrifier les intérêts populaires sur l'autel du moloch " Profit ".

    La casse de la Santé aux USA (ce qu'il en restait) :

    http://solidariteetprogres.org/article5462.html

  26. DonQ dit :

    Tout d'abord je tiens à dire que je n'ai pas encore décidé de mon vote (me sentant également proche - ou distant - de NPA, Verts et Front de Gauche - et oui, ça arrive ;-)), et que je trouve que le Front de Gauche fait une très bonne campagne.

    Mais sur José Bové, je crois qu'il y a une grosse incompréhension (je ne suis pas dans la théorie du complot et ne pense pas à la manipulation).

    Quand JL Mélenchon le cite ça donne :
    "Effectivement, j’ai voté «non» au traité constitutionnel, mais je n’ai pas fait campagne. Une campagne très écoutée au nom de vieux principes archéos-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’État-nation"

    Quand Politis cite le même passage (page 157 du livre de Bové) :
    "Effectivement, j’ai voté non au traité constitutionnel, mais je n’ai pas fait campagne, une campagne très écoutée, au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’Etat-nation"

    Dans un cas, c'est un reniement clair et net, dans l'autre absolument pas.

    Soit, pour les mal-comprenant : "[...] mais je n'ai pas fait campagne [...] au noms de vieux principes archéo-souverainistes [...]" ; sous-entendu : j'ai fait campagne au nom d'autres principes. Cela me semble pour ma part assez clair.

    En espérant que ce malentendu pourra être levé.

    Bonne continuation dans la campagne !

  27. Hold-up dit :

    Européennes:

    Régis Debray apporte son soutien au Front de gauche en IDF

    Je suis pour ma part ravi que M. Patrick Chamoiseau soutienne aussi la liste du
    " Front de Gauche".

  28. 4 Août dit :

    "France 2 prend sa revanche sur les nonistes
    Antidote - Blogueur associé

    Une émission du service public de la télévision sur les élections européennes pour débattre de l'Europe, ça se passe sur France 2 lundi soir. Mais comment expliquer alors qu'il n'y ait aucun des ex-partisans du Non qui ne soit convié sur le plateau ?

    http://www.marianne2.fr/France-2-prend-sa-revanche-sur-les-nonistes_a179939.html

  29. Jean dit :

    Incroyable émission sur France 2, un ramassis de menteurs et de tricheurs, quand est il de la démocratie quand l'on ne respecte pas le vote du peuple Français ?
    Le système est verrouiller de l'intérieur par les politiques avec la complicité des médias.
    Nous assistons à une dérive du pouvoir en place avec la complaisance pour ne pas dire la complicité d'une certaine "gauche"....
    L'émission d'hier soir m'a donné la nausée, une irrésistible envie de vomir.

  30. marj dit :

    Sur France 3 sud, c'est pas mal non plus dans le genre...débat jeudi soir, invités, comme ils l'annoncent, je cite, les "principales têtes de liste " aux élections Européennes : Baudis (droite), Bové (verts), Aliot (FN), le représentant du Modem dt je ne me souviens plus du nom et Kader Arif (PS)...et voilà le tour est joué ! Il semble donc que Mélenchon ne représente pas grand chose...et qu'il serait même moins représentatif que le FN !

  31. jennifer dit :

    Bayrou, ce matin, sur France Culture. Il est fûté le Bayrou. Il centre sur l'atteinte à la démocratie que représente Sarkozy. Ca même pas le PS ne le fait alors que c'est le B-A-BA et que ça ne mange pas de pain. On peut très bien centré sur cela pour faire oublier le reste: quelle position sur l'économie, à savoir quelle classe on défend dans la société ce qui se voit directement par qui on soutient au niveau économique? Donc il peut faire l'impasse sur ça et centrer sur les dérives autoritaires et totalitaires de Sarko.
    Il est aussi malin parce qu'il explique: "les français se sentent abandonnés! " Effectivement par le PS. Donc il insinue: venez vers moi, je ne vous abandonnerai pas, moi!

  32. Pulchérie D dit :

    Concerne le poste 68

    L'auteur de cet ébourriffant papier écrit des textes qui pourraient servir de modèle à des étudiants en psychiatrie. C'est le genre d'aliéné qui vous dessine un hommedont le corps est un poireau, les mains, des fannes de carotte et use de bols chinois en guise de charentaises. Schizoïde, au moins. Autrefois, quand il existait encore des syphilitiques quaternaires, évoluant vers la PG (paralysie générale) on pouvait trouver de tels cas de confusion. On pourrait penser à une borreliose non diagnostiquée (véhiculée par les morsures de tique). Sérieusement, ce participant devrait consulter, si ce n'est fait. Peut-être les services psychiatriques laissent-ils l'accès à Internet à leur patients ?
    C'est vraiment très curieux

  33. jennifer dit :

    Sur Bayrou encore: il fait lui, une campagne anti Sarko, ce que le PS ne fait même pas. Ainsi le PS avait commencé par faire une campagne électorale anti Sarkozy puis ils ont changé. Je ne sais plus le terme: ils sont passés d'une campagne d'opposition à une campagne de? En gros de collaboration, même si ce n'est pas le terme exact, ça décrit bien la réalité. De l'opposition à Sarko à la collabo.
    Quelle honte! Ce doit être bayrou qui le dise. Forcément s'il y a alliance il attirera les gens du PS qui pensent que le minimum serait de "s'opposer" (le terme est tellement faible) à Sarkozy. Mais au prix de quelle désorientation! C'est la droite (de Bayrou) qui apparaît plus "combative" que le PS.
    C'est vraiment là qu'une alternative de vraie gauche s'impose pour l'ensemble du peuple. Une gauche qui ose s'affronter, répondre à l'ensemble des problèmes qui confrontent le peuple.

  34. vert chez moi dit :

    @ Pierre L dit: vous etes pour le traité de Lisbonne… pour l’europe actuel…
    certes ?
    puis ?
    Bref la suite précise et argumenté ? hein, “vert chez toi”…

    Déjà :
    Je ne suis pas pour le traité de Lisbonne
    Mais je suis encore moins pour l'Europe actuelle (celle de Mélenchon faut il rappeler ses anciennes campagnes quand il était au PS : Maastricht...
    puis quand il était ministre : Nice...)

    Entre Maastricht Nice... et Lisbonne je préfère Lisbonne
    mais entre Lisbonne et le TCE je préfère le TCE
    c'est con hein ?

    mais entre le TCE et la première "version" du TCE je préfère la 1er version (même si était pas terrible non plus)

    ah et puis tant qu'on en est au rappel, faut il rappeler la responsabilité du PSE... et donc du PS... dans l'échec de l'écriture d'un texte meilleur que le TCE ? il est vrai que le PSE avait fait le choix de "collaborer" avec le PPE :
    mais bon le bon Mélenchon, ancien socialiste, qui quitte le navire que quand ça l'arrange (une place de parlementaire européen à la place d'une place de sénateur... un PS moribond...) dira bien sur qu'il n'était pas d'accord : on connait la chanson
    on se tait au PS quand ça arrange... et quand le PS devient moribond et en position de faiblesse on le quitte ? courageux...

    Revenons au sujet
    d'une je ne suis pas Pour le traité de Lisbonne : encore une belle colportation et un beau mensonge de certaines personnes... concernant Europe Ecologie...
    Le NPA est d'ailleurs bien plus intelligent visiblement ne tombant pas dans le populisme du Front de Gauche (pauvre PCF entrainé dans cette m****...) (heureusement que certains communistes ne s'y trompent pas)

    Ensuite voilà le point du programme de Europe Ecologie :
    http://www.europeecologie.fr/contenu/3-outils-pour-une-nouvelle-donne

    Pour des millions de citoyens européens, le traité constitutionnel, qu'il ait été ratifié ou non par voie référendaire ou parlementaire, a été insuffisant pour donner l'impulsion nécessaire à un projet commun au service des peuples. Le traité de Lisbonne est déjà dépassé. L'Union européenne, cinquante ans après la constitution du Marché Commun, doit franchir un nouveau cap, celui d'une co-souveraineté partagée entre peuples, États et citoyens. Nous devons sortir de la logique intergouvernementale qui n'a abouti qu'à exclure les citoyens de la construction européenne sans les protéger de la logique du capitalisme financier. Il faut maintenant construire un espace public européen qui permette de transcender les intérêts nationaux. Pour relancer le rêve européen, nous avons besoin d'un nouveau pacte démocratique entre l'Europe et ses citoyens. Face aux enjeux économiques immédiats, nous devons donner à l'Union européenne la capacité de réagir et les moyens de sortir de la crise.

    Nous proposons d'ouvrir le débat sur un processus constituant. Plusieurs pistes sont possibles: soit les autorités européennes organisent l’élection d’une Convention constituante, soit le Parlement, à son initiative, s'autosaisit de la question.

    La Constitution devra être validée par une majorité européenne et non par des majorités nationales. Elle sera votée sur la base d'un référendum paneuropéen, le même jour, dans toute l'Union européenne, avec un résultat à la majorité qualifiée, par exemple 65% des États et 50% de la population

    c'est précis... c'est clair...
    par contre quand on interroge les militants du Front de Gauche : nada... personne n'est d'accord...
    Certains sont contre un référendum européen, d'autres contre une constituante...

    ah et puis pour la polémique Bové
    Merci à Mélenchon de travestir une fois de plus la vérité, en transformant des virgules en point, et en interprétant :

    La réponse de C-M Vadrot qui met fin à la polémique :

    Lundi 25 mai 2009 à 21:05
    José Bové victime d’un tragique bug informatique
    Par Claude-Marie Vadrot
    Le dernier numéro (1052) de Politis est paru le jeudi 21 mai avec un extrait du livre fait des conversations que j’ai eues avec José Bové pour le livre "José Bové, un paysan pour l’Europe". Un bug informatique (dont je suis peut-être le responsable au moment de la transmission du fichier d’origine) fait dire à José "Je n’ai pas fait campagne". Ce qui ne correspond pas à la réalité et est exploité depuis quelques heures par ses amis et ses ennemis.
    Il suffit de se reporter à la page 157 du livre qui est en librairie (éditions Delachaux et Niestlé) pour retrouver la réponse exacte à ma question, réponse qui devrait ramener le calme dans les esprits mal intentionnés qui peuvent faire l’effort de lire tout le bouquin avant de grimper aux rideaux :
    "Effectivement, j’ai voté non au traité constitutionnel, mais je n’ai pas fait campagne, une campagne très écoutée, au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’Etat-nation : c’est effectivement un schéma qui ne peut plus fonctionner, qui n’a plus de sens, qui nous ramène à ce qu’il y a de pire dans le nationalisme".
    Fin de la polémique, donc.
    http://www.politis.fr/article7141.html

    Quand on transforme les virgules en point ça change tout...
    Bové n'a pas dis qu'il n'a pas fait campagne pour le Non
    Il a dis qu'il n'a pas fait la même campagne, la campagne "souverainiste"
    Si Mélenchon veut être député il va falloir qu'il apprenne à lire, virgules et points compris
    j'espère pour lui qu'il ne fait pas ce genre d'erreur en tant que sénateur ?
    en même temps vu le nb d'anerie déjà dis au cours de cette campagne, je crois que malheureusement j'ai des doutes...

    je n’ai pas fait campagne, une campagne très écoutée, au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’Etat-nation

    ce qui devient (pour les esprits qui ont du mal avec les virgules) : une campagne très écoutée, je n’ai pas fait campagne au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’Etat-nation,

  35. jennifer dit :

    Je reprends deux phrases de Nipontchik

    "Avec cette crise, pire que 1929, le possibilisme national est plus efficace que l’utopie européenne, dont on a toutes les raisons de se méfier."

    Et celle du post 44 (je croyais que c'était de l'humour noir!): "VIVE LA REPUBLIQUE, VIVE LA FRANCE, VIVE LE SOCIALISME!" dixit Nipontchik.

    Nipontchik vient de redécouvrir le "socialisme dans un seul pays " de Joseph Staline. Où est l'internationalisme: La France avant les autres!

  36. naej dit :

    Public Sénat

    L'EUROPE EN DEBATS Mardi 26 mai à 18h45

    Pervenche Bérès, Jacques Généreux, J-Pierre Audy et J-Luc Bennahmias

  37. Nipontchik dit :

    @83 jennifer: keski t'arrive, tu t'essayes à la désinformation-manipulation stalinienne (mais hélas sans le talent des vrais "stals"!)

    VIVE la REPUBLIQUE, VIVE LA FRANCE, VIVE LE SOCIALISME! ça a été scandé des milliers de fois par, par ex, Fabius, JPC et qui tu sais

    quand à mon gallopossibilisme et mes doutes sur l'avenir radieux dans l'Europe des traités (de Rome à Lisbonne), c'est simplement que je ne suis pas 1 néokantien borné et que je ne pense pas que la constitution d'1 grand marché continental sans entraves soit 1 étape nécessaire vers le Progrès (et là l'expérience de l'Europe après Maastricht m'a plutôt donné raison)

  38. Nipontchik dit :

    @hold up: ouais si Balkany était le seul représentant médiatique du OUI lors du futur référendum sur le traité de Lisbonne, ledit traité serait rejeté à 95 %!
    comme je ne risque rien, je parie 1 nuit au Fouquet's où j'inviterais les 500 personnalités les plus importantes pour le socialisme du XXIème siècle!

  39. jennifer dit :

    Qui que soit qui l'ait dit cela reste la même chose que ce que Staline disait et j'aime pas!

  40. vert chez moi dit :

    Bové répond d'une certaine manière à certaines accusations :
    http://www.dailymotion.com/video/x9eb6f_10-europe-ecologie-jose-bove-talenc_news

    et en même temps c'est vrai qu'on voit rarement certains (notamment Mélenchon) sur le vrai terrain des luttes contre le capitalisme...
    et en complétement je reprendrai ce post
    http://blog.vertchezmoi.net/politique/lecologie-et-les-poches-de-resistances-au-capitalisme/

    Pendant que certains parlent du capitalisme, de l’anticapitalisme, de luttes, de traités ou je ne sais quoi encore certains luttent concrètement sur le terrain. Partout. Des poches de résistances, de l’inventivité, des luttes quotidiennes et qui prennent des formes multiples : citoyens, associations, coopératives, …
    La préparation concrète et active d’une alternative au système actuel. Le capitalisme ou l’anticapitalisme il ne suffit pas d’en parler, de s’autoproclamer anticapitaliste ou je ne sais quoi encore.
    Des luttes de tout type, des poches de résistance, existent : où sont ces anticapitalistes autoproclamés pour les soutenir voir pour faire parti de ces luttes ? Parfois je les crois plus fort aux tribunes ou en soutiens médiatiquement présents pour les caméras (bref la parlotte) que réellement présents auprès de ces résistants et militants du quotidien.

    En compagnie des candidat-e-s d’Europe Ecologie, un documentaire sur la transformation possible de l’économie vers des solutions écologistes et solidaires.

    Car le système que l’on dénonce ne tombera pas à coups de grands soirs, ou surtout de grands discours radicaux mais très généralistes.
    Non le futur c’est ce que l’on en fera, nous tous ! : par ces luttes du terrain concrètes préparant des alternatives qui ne sont pas sans lendemain et parallèlement les luttes politiques à mener pour l’intéret général de tous (en soutien des “combats”, en “modification progressive” de la société par “petites touches” comme en avancées parfois je l’espère plus rapides et radicales car il y a urgence…)

  41. Nipontchik dit :

    bah tu as raison de te méfier des "prisons des peuples" où on les oblige à cohabiter sous des normes communes sans vraiment tenir compte de leurs avis!

  42. Carol DEBY dit :

    Vous trouverez des renseignements précis sur le grand marché transatlantique
    sur le réseau Voltaire:
    http://www.voltairenet.org/article159047.html
    Sur un site belge, l'interview de Mélenchon révélant la signature des Européens pour ce marché, en vidéo.
    http://www.gamerz.be/actualite-mondiale/t-le-futur-grand-marche-transatlantique-234642.html

  43. DAGNEAU Philippe dit :

    José BOVE n'a jamais déclaré qu'il n'avait pas fait campagne pour le NON au TCE.
    Il y a eu une coquille dans l'article du journal Politis.
    Si vous êtes honnête, vous vérifierez le billet d'excuse de Claude-Marie VADROT et ferez les vôtre à José BOVE

  44. jennifer dit :

    Dans le miroir de l'Amérique Latine.. par Bernard Cassen
    Ancien président d’ATTAC et secrétaire général de Mémoire des luttes (1)

    L’ignorance de la plupart des responsables des partis politiques français (2) sur les profondes transformations en cours dans plusieurs pays d’Amérique latine - en particulier en Bolivie, en Équateur et au Venezuela - est confondante. Mais elle n’est pas fortuite, dans la mesure où elle permet à certains d’entre eux, à gauche, d’éviter d’expliquer pourquoi ils ont, eux, renoncé à changer leur société.

    Dans cette posture d’indifférence calculée, ils sont confortés par la désinformation pratiquée en permanence par les grands médias. Si, à en croire ce que ces derniers disent ou écrivent, Hugo Chavez est vraiment un tyran, si Rafael Correa et Evo Morales (respectivement au pouvoir en Équateur et en Bolivie) sont des « populistes » éhontés, alors, effectivement, il n’y a rien à apprendre des expériences menées dans leurs pays. Si, en revanche, on constate que chacun de ces trois présidents a été élu ou réélu dans les plus strictes conditions démocratiques ; que, à Caracas, La Paz et Quito, les médias sont très majoritairement d’opposition ; que les gouvernements respectifs ont entrepris de récupérer leurs ressources naturelles afin de redistribuer la richesse nationale au profit des plus démunis ; qu’ils ont éradiqué l’analphabétisme et qu’ils créent des systèmes de santé et d’éducation gratuits pour tous ; qu’ils mettent en place des dispositifs d’intégration régionale (3) rompant avec les diktats néolibéraux du Consensus de Washington, du FMI et de l’OMC, alors, oui, il y aurait peut-être motif à se demander pourquoi ce volontarisme politique, appuyé par de fortes mobilisations populaires, est possible là-bas, dans des petits pays, et pas ici.

    La gauche dite de gouvernement préfère ne rien savoir de ces avancées démocratiques et sociales pour ne pas avoir à se regarder dans leur miroir. Elle a en effet organisé son impuissance politique en approuvant des traités européens qui valent condamnation au néolibéralisme à perpétuité. Envoyer des « experts » aux États-Unis pour étudier les recettes de la victoire d’Obama, voilà un grand projet qui passionnera les citoyens. Se rendre sur ces terres bolivariennes des Amériques pour voir de près comment, avec des hauts et des bas, des peuples mettent le projet politique au poste de commandement, voilà qui serait autrement plus dépaysant…

    (1) Coauteur, avec Louis Weber, de Élections européennes, mode d’emploi, Éditions du Croquant, 2009. (2) Ce n’est pas le cas au PCF, au Parti de gauche et au NPA. (3) En particulier l’Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), un fonds de stabilisation et de réserve accompagné d’une monnaie virtuelle commune, le sucre. Pour plus d’informations, consulter le site http://www.medelu.org
    http://www.medelu.org/spip.php?article223

    Article publié sur le site de L'Humanité

  45. Abel dit :

    Vert Chez Moi vient nous faire un grand discours sur l'inutilité des grands discours ! On peut faire encore plus court " si ce que tu as à dire ne vaut pas mieux que le silence, tais-toi ".

  46. BA dit :

    Hier soir, sur France 2, y avait match sur l’Europe.

    Lundi, c’était ravioli politique sur France 2, la seule chaîne qui ose encore, Yves Calvi s’en est vanté toute la soirée, parler politique avant une heure du matin. Quel plateau pour parler de l’Europe, mes aïeux !

    Du lourd, comme on dit, Barnier, Sarnez, Cohn Bendit, Désir, plus la fine fleur du commentaire politique, de gauche à droite (enfin c’est une manière de parler) par ordre alphabétique, Alexandre Adler, Claude Askolovich, Jean Quatremer et Brice Teinturier de la Sofres (huit invités, huit partisans du oui à la Constitution européenne et au traité de Lisbonne). A 22h45, la pelouse était dans un état impeccable et l’arbitre, un certain Yves Calvi, pouvait donner le coup d’envoi. Quel festival ! Du très beau football. Jugez plutôt :

    Au coup de sifflet libérateur, Yves Calvi donne le ton de la première mi-temps : il s’agit de savoir pourquoi les Français ne s’intéressent pas à l’Europe, et, accessoirement, de savoir si ces vilains ne sont pas en train de transformer le magnifique scrutin en un-banal-enjeu-de-politique-intérieure. Car voyez-vous, nos concitoyens sont si égoïstes, si terre à terre, qu’ils s’inquiètent pour le chômage, la crise et semblent se moquer comme d’une guigne d’une Assemblée, qui, comme la racontera bien l’avant-centre gauche Harlem Désir, peut passer trois heures à débattre de la taille d’écartement des rétroviseurs sur les cinq tonnes.

    A la cinquième minute, Michel Barnier emmène tout le monde sur l’aile gauche en proclamant : « Nous, à l’UMP, on a dépassé le clivage entre le oui et le non. » En effet, Rama Yade, stigmatisée comme souverainiste (infiltrée ?), a voté non en 2005. D’un tir superbe, le chef de l’UMP, que l’on aurait cru plus utile à gérer la question du lait (mais ça, personne ne le lui a dit) a affirmé que « la crise montre qu’il faut être tous ensemble » (Ouais, ouais, tous ensemble tous ensemble !). Mais comme il l’a dit quatre fois dans la soirée, on va s’intéresser à d’autres phases du jeu.

    A la quinzième minute, Dany Cohn Bendit prend la balle et se lance dans une série de jongleries au milieu du terrain, dont il ressort que les gens ne comprennent rien à l’Europe parce que les politiques et les médias n’en parlent pas assez. Sans doute influencé par une conversation téléphonique avec son frère Gabriel Cohn Bendit, un adepte de la « secte pédagogiste » Montessori, Dany n’a plus que le mot pédagogie à la bouche, qui sied magnifiquement à sa chevelure grise.

    Yves Calvi reprend la balle au bond et interpelle alors Marielle de Sarnez : « Les élections doivent-elles servir à sanctionner Nicolas Sarkozy ? Le livre de Bayrou ne devait-il pas être édité à un autre moment ?» (Vas-y c’est bon là coco, tu l’as dit bouffi, on dirait presque du Alain Duhamel). La représentante du Modem s’en défend. Qui pourrait douter de l’engagement européen de sa formation ? Mais elle rétorque que le débat européen oppose les partisans de la république à ceux de la société néolibérale (enfin, elle n’a pas prononcé le mot, mais on l’a compris).

    Brice Tenturier, distributeur de jeu racé portant le maillot de la Sofres, intervient alors – nous sommes déjà à la 38ème minute – pour donner une analyse en quatre points (Duhamel, lui fait ses analyses en trois points, c’est la différence entre un expert et un journaliste). Il constate notamment le manque de « traçabilité » des listes (ah bon, comme le bœuf ?), le déficit démocratique (alors là tu m’intéresses). Et là, le malheureux s’emmêle les pinceaux et expédie le ballon… dans les filets de son équipe en expliquant que les électeurs, qui ont voté non au référendum sur le TCE en 2005, se demandent si voter sert encore à quelque chose puisque l’on est passé par le Parlement pour faire adopter ce qu’ils ont refusé par référendum. Il ajoute ensuite que les électeurs connaissent le Parlement européen depuis trente ans et que l’abstention ne cesse de monter, et qu’il ne s’agit donc pas de « pédagogie » comme le prétendait Daniel Cohn-Bendit. Mais tout le monde a fait comme si la question était hors sujet.

    Calvi en a profité pour siffler la mit-temps et appeler un premier coupeur de citrons, Nicolas Dupont-Aignan. Ce dernier s’est propulsé à l’avant et a enchaîné une série de dribbles. Au lieu de se défendre, Cohn-Bendit pouffe de rire : il ne va quand même pas s'abaisser à lutter contre un joueur souverainiste qui ne pèse même pas 2 % des voix à la Sofres, non ? Un silence consterné a accueilli les propos du jeune footballeur. Barnier s’est cru en train de regarder Good Bye Lénine…

    Plus lyrique, Claude Askolovitch, Asko, comme on dit dans la tribune du Kop, ose une comparaison entre les révolutionnaires des Etats Généraux de 1789 et les députés européens qui doivent renverser la Commission et devenir les révolutionnaires du XXIème siècle.

    La joueuse de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud s’impatientait dans les vestiaires.

    Alexandre Adler crache le morceau : « Même en cas de raz-de-marée socialiste, les deux grands partis PPE et PSE continueront à s’entendre. Les jeux sont déjà faits, Barroso sera président. »

    Jean Quatremer venait alors au secours de Adler en rappelant que les députés européens du PS et de l’UMP votaient ensemble dans 70 % des cas.

    Harlem Désir en pleurait de rage dans le rond central. Il était temps de conclure le match : il n’y avait plus qu’une seule équipe sur le terrain, celle des partisans du oui au Traité constitutionnel européen. C’était pareil en 2005. Ce qui ne l’a pas empêché d’encaisser une sévère défaite. Mais là, sans adversaire déclaré dans les urnes (ou si peu), il n’y a pas vraiment de risque…Bah, rendez-vous en 2014, il y aura peut-être un vrai débat. Et Daniel Cohn Bendit sera enfin à la retraite....

    Philippe Cohen.

    http://www.marianne2.fr/Hier-soir-sur-France-2,-yavait-match-sur-l-Europe_a179945.html?com#comments

  47. demetrio trunfio dit :

    à jennifer:
    au lieu de te disputer anvec le camarade nipon
    (avec qui je suis à 100% d'accord : oui vive la république, vive la nation, vive le socialisme dans chaque nation)
    tu ferais mieux de garder tes forces contre le néofascisme qui nous enserre et nous étouffe, cf l'émission de france 2 sur l'europe et tu comprendras que face à tant d'arrogance et de mépris de la démocratie il est temps de se revolter contre ces fourbes fascistes qui nous gouvernent, plutôt que se disputer entre camarades.
    pour finir, et pour te provoquer encore un peu plus (mais provoquer du latin provocare = appeler à soi) je vais te citer de mémoire la phrase de napoléon :
    " quand le bonheur du peuple français sera inscrit dans des lois organiques, l'europe trouvera son bonheur "
    moi j'aime détourner cette phrase en :
    " quand le peuple français aura construit le socialisme en france, les autres nations pourrons faire de même et trouver leur bonheur.

  48. vert chez moi dit :

    ne t'inquiètes pas Abel je vous laisse entre vous... vu le niveau vous allez certainement vous enrichir mutuellement, surtout avec certains
    j'avais déjà bien constaté que les "commentateurs" ici n'étaient qu'une tribu de fan écoutant sans broncher les propos de Mélenchon... même quand celui ci sort des bétises sans nom

  49. BORIS dit :

    au sujet du "débat" d'hier soir sur F2.
    le choix des invités du premier débat ("faut-il autoriser la fouille des élèves ?") étaient tout aussi partial pour ne pas dire scandaleux :
    - X.Darcos, que personne ne présente.
    -P. Tournier, nouveau secrétaire général du SNPDEN-UNSA, pourquoi pas même si la position de ce syndicat est souvent ambigüe ?
    -C.Bartolone, élu PS dans le 93. Là où "ça craint", histoire de stigmatiser un peu plus la Seine-Saint-Denis.
    -une parfaite inconnue, dirigeante du syndicat enseignant SNALC (classé à droite), ultra minoritaire dans la profession et qui ne réalise même pas 10 % aux élections professionnelles (CAPA, CAPN) de l'Education nationale.

    Je n'ai pas vu ce "débat", comme l'autre parce que je boycotte toutes ces émissions dites politiques mais je me pose la question suivante :

    Comment se fait-il que la FSU ou un de ses syndicats (SNUIP, SNEP, SNES...) qui est pourtant la première fédération des enseignants loin devant toutes les autres et qui est quasiment majoritaire lors des élections n'a pas été invitée à ce débat ?

    Tout le monde connait la réponse. Calvi n'invite jamais ceux qui peuvent apporter la contradiction surtout quand un ministre est "invité". Et ce n'est pas le seul journaliste à agir ainsi. Pourtant la FSU n'a rien de très révolutionnaire mais elle a le mérite de s'opposer aux politiques libérales du gouvernement et aurait pu dire des choses qui auraient fâché. Et puis, la veille d'une journée de mobilisation c'est vrai que cela faisait "tache". Avec le SNALC pas de problème : il ne fait pas partie de l'intersyndicale !

    Tout cela pour dire que c'est sans cesse que ce journaliste se permet d'étouffer l'expression d'une partie de l'opinion quand elle s'oppose.

    Attention, au rythme où vont les choses, quand un pays voit sa presse contrôlée et surveillée, que les oppositions sont réprimées, que le culte du chef se diffuse dans son entourage et que des bouc-émissaires sont désignés comme responsables de tous les maux, que l'on désigne des héros que la population et la jeunesse doivent aduler, que l'on enferme et que l'on isole à tour de bras, la démocratie est alors en grand danger et l'on "glisse" subrepticement vers l'autoritarisme.
    Certaines "mauvaise langues" évoqueront la marque d'un type de régime disparu avec le stalinisme, le fascisme italien, et le nazisme : le totalitarisme.


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