10mai 09

Cette semaine a été plus mouvante encore que les précédentes. J’en parle. Tous les efforts de campagne semblent pourtant se briser sur l’annonce que le taux d’abstention aux élections sera record. On se demande si ce n’est pas plutôt un souhait pour certains. Comme d’habitude, une totale hypocrisie règne. Pourquoi les Français s’intéresseraient-ils à une élection dont aucun enjeu n’est évoqué? Ils n’entendent parler que de la compétition politicienne entre les partis qui présentent des listes! L’étouffoir semble sans faille. Le double langage joue un grand rôle dans l’affaire. Les deux premiers partis dans les sondages, l’UMP et le PS, rivalisent d’audace dans leurs revendications à l’égard de l’Europe. Mais les deux se gardent bien de dire ce qu’ils y font réellement. Ça intéresserait pourtant bigrement le débat. Par exemple le vote des députés UMP et socialistes français sur les directives électricité le 22 avril dernier ? Rien pas un mot. Nulle part. Il y a de quoi. Ils ont honte, c’est sûr ! Donc je décide de consacrer une bonne partie de cette note à un projet particulièrement condamnable qui bénéficie de l’accord de l’UMP et du PS depuis quelques temps déjà. Il s’agit du projet de formation d’un grand marché libre et sans entrave entre les États unis d’Amérique et l’Union Européenne. Il se mettra en place en 2015. Et cela n’est débattu nulle part.

PERIPLE

J’ai fait un périple bondissant entre Paris, Sète (lundi, six cent au meeting), Auch (mercredi, trois cent au meeting), et Besançon (jeudi, huit cent au meeting). Dans de tels cas, la fatigue vous expédie dans un état bulleux où le souvenir des jours qui passent s’estompe dans un brouhaha mental bourdonnant. Christian Piquet, que j’ai croisé à Besançon, me confie ne plus se souvenir certains jours d’où il se trouvait la veille. Moi de même. Chaque fois que j’ai un membre du bureau du parti de gauche au téléphone, je note qu’il lui est difficile de me parler d’un fait de plus de deux jours. Tous tirent sur la corde, parfois davantage que moi. Mais c’est là notre la tactique de campagne: construire un socle de soutien solide à partir de milliers de réunions qui mettent en mouvement tout le premier cercle de la gauche. Il est impossible de compter sur autre chose pour contrebalancer l’étouffoir national. Il faut répéter les arguments. Ceux qui les adoptent sont ensuite des relais d’opinion imparables que le système ne peux plus contenir. Il faut répéter. Sans relâche. Mon luxe alors, quand vient la pause, c’est de ne plus m’entendre parler… Je deviens alors un «taiseu» par gourmandise. Ce que l’on appelle la vie privée n’y trouve pas son compte, c’est sûr.

DES BONNES NOUVELLES ET D’AUTRES

L’autre jour j’ironisais, en conférence de presse, sur l’UMP qui distribue des tracts à Paris, gare Montparnasse sur les prochaines élections régionales alors que nous sommes à un mois des élections européennes. Retour de bâton, un journaliste me dit: «oui, mais vos amis en font autant! Voyez madame Clémentine Autain fait une réunion à Nîmes sur le thème de l’unité de l’extrême gauche aux élections régionales. Et en plus c’était le jour du discours de Sarkozy sur l’Europe!» Et en plus dans la circonscription où je me présente! Tant pis pour moi. Comme avait dit Clémentine après avoir renvoyé si injustement tout le monde dos à dos à propos de l’échec d’un front de toute l’autre gauche: «c’est déliraaaant!». Je me fais à l’idée qu’avec une telle amie je n’ai pas besoin d’ennemi! Par contre les bonnes nouvelles il y en a aussi. Finalement ce sont onze comités départementaux du MRC qui ont décidé de faire campagne avec le Front de gauche dans cette élection. Localement de nombreux militants des Alternatifs donnent aussi le coup de main. Et aussi de nombreux militants de comités anti libéraux. Ma liste dans le Grand Sud Ouest en compte une représentante, en sixième position! Des comités du NPA font de même. Ainsi l’essentiel de celui de Mende et celui de Périgueux, dans le grand sud ouest également où l’on devine que je me tiens informé de tout ce qui aide à faire la différence. Et pour moi la principale différence c’est que nous sommes la seule gauche rassemblée et cela sur une ligne cohérente dans cette élection.

DES SONDAGES

Finalement, petit à petit, si l’on en croit les sondages, notre travail de terrassiers laborieux commence à payer. D’un sondage à l’autre nous progressons. Nous approchons du coude à coude avec le NPA. Ce n’est que plus rageant. Car l’autre gauche fait un total de 15 points dans toutes les enquêtes! La question, si elle doit être réglée pour la prochaine étape est quand même de savoir à qui il est donné raison. Aux unitaires ou aux solitaires? Ce n’est pas une question annexe ni même électoraliste. Il s’agit vraiment de savoir quel chemin est désigné par les électeurs de gauche pour le rude bras de fer qui s’engage avec la droite à mesure que le pays s’enfonce dans la crise et que le président dit qu’il va «profiter» de cette crise pour faire avancer sa politique. Certes, à 6% des intentions de vote on ne passe pas en tête! Mais on sait quand même que, la courbe étant ascendante, nous portons un espoir de futur moins désespérant que ne l’annonçait d’abord les enquêtes quand le paysage était pétrifié autour du couple UMP et PS. Reste que la droite et le total de ses intentions de vote restent en tête. Cela signifie que c’est de ce côté que reste le sentiment donné de la force et de la détermination. Donc notre tache en direction des vastes secteurs des personnes désemparées et désorientées reste la priorité. J’estime que nous en sommes dignes du seul fait que nous avons su nous rassembler pour cela. 

LE SUJET EST-IL TABOU?

De soir en soir j’évoque dans mes discours un sujet que je juge essentiel à propos de l’évolution de l’Union Européenne. Il s’agit du projet de Grand Marché transatlantique adopté par le parlement européen. Après l’avoir évoqué à BFM devant Kart Zéro, un début de buzz s’est fait sur la toile internet. Puis, faute de rebonds, le tout est retourné aux oubliettes. Je décide donc de publier mon dossier ici. Tel qu’il est présenté il s’agit d’un travail collectif mené sous la houlette de Laurent Maffeis, le responsable de mon bureau à Paris. C’est donc un argumentaire recoupé et vérifié en tous points. Il peut être utilisé en confiance. Après sa présentation au secrétariat du parti de gauche, il est convenu d’en faire une édition à mettre en circulation aussi largement que possible. J’en appelle donc à ceux qui me lisent pour qu’ils fassent connaître les faits et les arguments que j’expose. Si je m’y prends de cette façon c’est que je ne reçois jamais la moindre réponse d’aucune sorte de la part de ceux que j’interpelle. Et ce n’est pas d’aujourd’hui que je le fais. Car depuis 2004, la Commission Barroso et le Parlement européen soutiennent avec un entrain très actif ce projet de constituer un grand marché transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis qui trainait dans les cartons depuis déjà quelques temps. Dorénavant, de sommets en réunions ministérielles, ce projet avance discrètement mais vivement. Au Parlement européen, lors de 5 votes successifs depuis 2004, le PPE (le groupe des partis de la droite européenne) et le PSE (parti socialiste européen) ont donné leur appui enthousiaste à son avancement. Il s’agit bel et bien d’un changement de nature de l’Union européenne. Pourtant, ce projet n’a jamais été soumis au vote des citoyens européens. Ni même au débat public. Et les députés européens PPE et PSE sortants se sont bien gardés d’évoquer où que ce soit leur décision inouïe.

UN VIEUX MACHIN EST DE RETOUR

Le projet d’une «union transatlantique» est en fait une vieille idée. On en trouve une première tentative dès le début de la guerre froide sur différents terrains: militaire mais aussi économique. Mais l’échec du projet de Communauté Européenne de Défense (CED), un projet américain tourné contre l’Union soviétique, avait gelé ce type d’initiative. En France, des élus de la gauche modérée comme Mendès France ou François Mitterrand s’étaient retrouvés avec les gaullistes et les communistes contre ce type de démarche vassalisante. Sur le plan économique, les États-Unis avaient aussi tenté de faire évoluer l’OECE, organisation créée en 1948 pour gérer les crédits du Plan Marshall, vers une zone de libre échange. Mais ce plan avait aussi échoué en raison des projets lancés au même moment par les Européens pour développer leur propre marché commun: la CECA (Communauté économique du charbon et de l’acier) puis la CEE (la communauté économique européenne). Les États-Unis avaient cependant obtenu la création de l’OCDE. Car cet organisme, présenté aujourd’hui à intervalle régulier comme une quasi institution neutre, est bien depuis le début un regroupement politique transatlantique, même si, suivant en cela les fourgons de la nouvelle OTAN, il est aujourd’hui élargi à d’autres alliés des USA. Son but est de défendre l’économie de marché en exerçant un leadership scientifique et intellectuel. Mais tout cela, c’était faute de mieux, dans le contexte des rapports de force de la guerre froide. Comme on l’imagine, l’idée d’un nouveau rapprochement transatlantique a réapparu aussitôt après la chute du mur de Berlin, en même temps que la théorie du «choc des civilisations» qui en est la mise en scène en quelque sorte justificative. En voici un historique, résumé autant que faire se peut.

UN RESUME DES ETAPES RECENTES

En 1995, Bill Clinton, Président des États-unis, Jacques Santer, Président de la Commission européenne, et Felipe Gonzalez, Président du Conseil européen signent le «Nouvel Agenda transatlantique». Deux instances permanentes sont créées et fonctionnent encore aujourd’hui. Elles vont servir de laboratoire au projet de grand marché transatlantique. Il s’agit, d’une part, du "Dialogue transatlantique des législateurs" entre le Congrès américain et le Parlement européen, et, d’autre part, du "Transatlantic Business Dialogue", entre les grands patrons américains et européens.

En 1998, la Commission européenne appuie le projet de «Nouveau Marché transatlantique», impulsé par les commissaires européens les plus libéraux et atlantistes: le conservateur britannique Leon Brittan, l’italien Mario Monti et le libéral allemand Martin Bangemann. Les objectifs de ce marché étaient la création d’une zone de libre échange pour les services, l’élimination des barrières techniques et réglementaires au commerce, la libéralisation des marchés publics, de la propriété intellectuelle et des investissements, ainsi que la suppression progressive des droits de douane sur les produits industriels d’ici 2010. Ce nouveau projet est alors mis en échec par le refus de la France de  Jospin-Vedrine et Chirac. Néanmoins, le sommet UE-USA de Londres en 1998 lance un «partenariat économique transatlantique» en vue d’une plus grande intégration économique entre l’Europe et les États-Unis. Ainsi le projet de Nouveau Marché Transatlantique rejetté par les français aura quand même servi de ballon d’essai. Il va rapidement revenir sous un autre nom. Le Parlement européen a adopté depuis 2004 plusieurs résolutions en ce sens, sans la moindre publicité.

A L’HORIZON 2015 !

Dès 2001, dans une résolution sur les relations transatlantiques (17 mai 2001), le Parlement européen voit dans le projet de zone de libre échange des Amériques une opportunité intéressante pour libéraliser plus avant les échanges entre UE et USA. Certes le projet a avorté depuis sous cette appellation. N’empêche que l’argumentaire pour le justifier va continuer à vivre sa vie. Il affirme ainsi que «le Sommet des Amériques, qui s’est tenu à Québec en avril 2001 et était consacré à l’instauration d’une zone de libre échange des Amériques d’ici à 2005, pourrait avoir un impact important sur les relations commerciales traditionnelles établies entre l’UE et les Amériques.» Afin de préparer ces changements, le Parlement invite ensuite la Commission (résolution du 15 mai 2002 Vers un renforcement de la relation transatlantique) « à proposer une actualisation du Partenariat économique transatlantique, de manière à établir un ordre du jour économique plus substantiel.» Pour cela le Parlement «invite la Commission à examiner comment s’exerce l’interdépendance économique entre l’Union et les États-Unis au niveau sectoriel (agro-industrie, automobile, industrie aérospatiale, alimentation et santé, pharmacie, biotechnologie, commerce électronique, etc.), dès lors qu’il existe d’ores et déjà un marché transatlantique dans un nombre croissant de domaines.» ? Ces travaux préparatoires du Parlement européen et de la Commission débouchent en 2004 sur le «projet de marché transatlantique pour 2015». Dans une résolution du 22 avril 2004 sur les relations entre l’Union Européenne et les USA, le Parlement européen consacre un paragraphe complet à la description du projet: «Mise en place du marché transatlantique pour 2015 13. propose le lancement d’un plan d’action sur dix ans visant à approfondir et à élargir le marché transatlantique ainsi que la coopération économique et monétaire transatlantique en vue de mettre en place un marché unique transatlantique pour 2015; invite le prochain sommet UE-États-Unis à constituer un groupe d’experts chargé d’élaborer des propositions spécifiques à cette fin; 14. recommande toutefois une date d’exécution anticipée à 2010 pour les services financiers et les marchés des capitaux, l’aéronautique, l’économie digitale (vie privée, sécurité et droits de propriété intellectuelle), la politique de concurrence et la coopération en matière de régulation; 15. considère que toutes les initiatives susmentionnées devraient conduire le moment venu à la conclusion d’un traité-cadre UE/États-Unis prévoyant la mise en place d’un marché transatlantique visant à instaurer la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services et des personnes […]»

En 2006, deux rapports du Parlement européen, coup sur coup, viennent étayer et préciser le projet. En janvier 2006, la Commission des affaires étrangères adopte le rapport d’Elmar Brok. C’est un député allermand de droite, memebre de la CDU. Il se prononce pour un accord de partenariat transatlantique au périmètre élargi (à l’économie, la politique, la sécurité. En avril 2006, moins de trois mois plus tard, la Commission du commerce adopte un rapport d’Erika Mann sur le même sujet. Il s’agit d’une députée allemande de gauche, membre du parti social démocrate allemand, le SPD. Elle propose une procédure pour répondre à cet objectif. Quelle remarquable rapidité! Ici un pas est franchi avec la proposition de la mise en place d’un marché transatlantique sans entraves en 2015. Pour faire du zèle, il est aussi prévu une ouverture anticipée des services financiers et marchés de capitaux dès 2010. On cherche en vain les commentaires et déclarations politiques à ce sujet. Le silence est total. Après ces travaux en Commission, le Parlement européen lui-même vote une résolution du 1er juin 2006 en faveur d’un nouvel accord de partenariat transatlantique qui reprend la substance de ces deux rapports Brok et Mann. Le PPE, les Libéraux et le PSE votent pour. Les socialistes français en font autant et se gardent bien d’en saisir quelque instance que ce soit dans leur parti. La GUE présidée par Francis Wurtz, et les Verts s’y opposent. Cette résolution propose «en matière politique, économique et sécuritaire d’établir une "communauté d’action" UE-USA au niveau mondial et régional». Elle reprend l’objectif d’un «marché transatlantique sans entrave en 2015». Elle propose enfin de transformer le Dialogue transatlantique des législateurs (DTL) en une véritable «assemblée transatlantique».

UNE ACCELERATION FERME

Le projet de grand marché transatlantique tardant à se concrétiser, le Parlement européen vote en avril 2007 une nouvelle résolution. Elle renouvelle son soutien à un marché transatlantique sans barrières douanières, avec des règles harmonisées, pour 2015. Le Sommet UE-USA de Washington donne une impulsion décisive au projet le 30 avril 2007. Barroso, Merkel et Bush adoptent un «Programme cadre pour l’avancement de l’intégration économique transatlantique». Et le sommet met en place un «Conseil économique transatlantique» qui est coprésidé par le Vice-Président SPD de la Commission européenne Günter Verheugen et Al Hubbard le directeur du National Economic Council à la Maison banche et composé à parité de représentants de la commission européenne et de représentants de l’exécutif américain. Dans une résolution du 8 mai 2008, le Parlement européen se félicite de l’avancement du projet et notamment de la mise en place du Conseil économique transatlantique. «Le Parlement réitère son avis selon lequel un marché transatlantique efficace et compétitif forme une base propice à l’établissement ferme du partenariat transatlantique, qui permettra à l’Union et aux États Unis de relever ensemble les défis politiques et économiques mondiaux». Il «soutient résolument le processus de renforcement de l’intégration économique transatlantique». Il «se félicite de ce que la Commission ait décidé, sur recommandation du Parlement, de faire réaliser une étude, dont les résultats sont attendus en 2008, sur les obstacles à démanteler pour achever le marché transatlantique; considère que cette étude devrait faire l’objet d’une large diffusion sur les deux rives de l’Atlantique;» Les travaux du Conseil économique transatlantique (TEC en anglais) s’engagent. Ils font l’objet d’un premier bilan d’étape au Sommet UE-USA du 10 juin 2008, en Slovénie. La déclaration finale du sommet affirme notamment: «Nous saluons le travail du Conseil économique transatlantique (TEC) dont nous sommes déterminés à faire l’instance effective pour avancer vers des solutions concrètes aux obstacles au commerce et à l’investissement transatlantiques.»  «Nous saluons le soutien du TEC à l’importance d’un investissement ouvert et nous résisterons au sentiment protectionniste à l’intérieur et nous opposerons au protectionnisme à l’étranger.Les modèles du libre et juste échange et de l’investissement ouvert sont les piliers de la croissance économique mondiale. » Un rapport d’étape du Conseil économique transatlantique est annexé aux conclusions du sommet. Il propose d’«accélérer la réduction et l’élimination des obstacles au commerce international et à l’investissement». Et il engage les USA et l’UE à «rationaliser, réformer et quand c’est nécessaire, réduire les réglementations pour renforcer le secteur privé», à «parvenir à une coopération réglementaire plus effective, systématique et transparente pour réduire les coûts liés à la réglementation» et à «éliminer les différences inutiles entre nos réglementations pour favoriser l’intégration économique». Suivent dans ce rapport, une liste de secteurs et de domaines ou des mesures conjointes font avancer cette déréglementation transatlantique.

UN ORGANISME ACTIF

Depuis sa création en 2007, le Conseil économique transatlantique s’est officiellement réuni 3 fois, en novembre 2007, mai 2008 et décembre 2008. Alors que se travaux engagent officiellement l’Union européenne, que la Commission représente, aucun des travaux de ce Conseil n’est disponible en français. Le Conseil économique transatlantique est pourtant présenté par la Commission européenne comme : «un organe politique chargé de superviser et d’accélérer la coopération gouvernementale dans le but de faire avancer l’intégration économique entre l’UE et les USA.» Pour réaliser le grand marché transatlantique, une instance politique non élue et non responsable travaille donc dans le dos des citoyens. Avec l’accord actif des députés européens de la droite et du PS français. Lesquels viennent ensuite sur les estrades jetter de grosses larmes sur le manque de démocratie en Europe et le désintérèt des français pour les sujets européens…

NOCE FORCEE

L’Union européenne se prépare donc activement à une intégration économique avec les États-Unis sans qu’aucun de ses citoyens n’en soit informé et n’ait eu à en décider. Ce projet de «Grand marché transatlantique» est d’autant plus grave qu’il s’agit selon le Parlement européen de « faire en sorte que les générations présentes et futures continuent d’être engagées dans ce partenariat» (résolution du 26 mars 2009) A quand cette noce forcée? Devinez! Dès que le traité de Lisbonne sera adopté définitivement! Le parlement européen «estime qu’il est approprié que la négociation du nouvel accord débute une fois le traité de Lisbonne entré en vigueur». On y revient toujours.


341 commentaires à “Vue du ciel d’une pause”
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  1. BA dit :

    On s'en fout de X qui recouvre les affiches de Y.

    La question est plutôt de choisir :

    - est-ce que nous voulons faire l'alliance de la gauche ?

    - ou alors est-ce que nous voulons constater que LA gauche est morte et qu'aujourd'hui, en mai 2009, il y a DES gauches opposées, incompatibles, irréconciliables ?

  2. Patrix dit :

    @ 199 Jennifer

    Maintenant la meilleure façon de s'attaquer à Sarkozy n'est pas forcément celle employée par Ségolène... ses "excuses" ont certes donné du grain à moudre aux médias (qui sont friands de ces petites choses-là) mais n'ont guère fait avancer le débat ni sur l'Europe ni sur la politique en général. Je pense que rien n'est plus efficace que d'éviter de répondre aux provocations de Sarko et sa clique et au contraire, de passer le plus clair de notre temps à défendre nos valeurs, nos idées.

  3. lemexicain dit :

    @ BA (n° 194)

    Quand je parlais d'unir la gauche, je pensais surtout à "l'autre gauche" ainsi qu'à tous les électeurs qui ne se reconnaissent plus dans le PS. Il y a bien longtemps que les personnages cités dans ton message sont passés de l'autre côté.

    Je suis d'accord avec Jennifer. Le Front de Gauche et DLR ne sont pas des concurrents, ce n'est pas du tout le même électorat qui est visé. Je trouve tout de même dommage qu'on se recouvre mutuellement nos affiches, étant donné que l'une des seules choses que l'on pourrait faire en commun c'est de recouvrir celles des oui-ouistes. Ceci dit, je constate que les DLR n'y vont pas de main morte avec les préjugés nous concernant. Nous, au moins, on reste polis.

  4. BA dit :

    Bon, d'accord, nous sommes d'accord. Mais je suis persuadé d'une chose : le Front de Gauche et DLR ont l'essentiel en commun : virer les ouistes du pouvoir.

    Tel que c'est parti, en 2012, nous aurons 5 ans de Sarkozy (ou 5 ans de Strauss-Kahn, ou 5 ans de Martine Aubry).

    Tel que c'est parti, les ouistes vont garder le contrôle de la forteresse.

    Tel que c'est parti, nous continuerons à partir au combat chacun de notre côté.

    Bataille perdue d'avance.

    Pour prendre d'assaut la forteresse, il faut choisir une porte, ET UNE SEULE, et il faut frapper un grand coup contre cette porte, tous ensemble, unis de façon provisoire. On se rassemble, seulement pour cet assaut, on unit nos forces, et on fonce, on défonce la porte. Après, on vire les ouistes de la forteresse.

    Après, je dis bien : après avoir viré les ouistes du pouvoir, on reprend le combat Gauche contre DROITE si vous le souhaitez.

  5. Hold-up dit :

    Spot financé par les institutions Européennes avec l'argent de qui vous savez. Regardez comment ces braves personnes en charge du civisme continental, après avoir nié les votes de trois pays au dernier référendum européen de 2005 - et rendant en vérité caduc le Traité de Lisbonne - tentent de faire "rire" via des clips sinistres afin d'enjoindre les électeurs d'aller voter le 7 juin.

    Pendant que nos chers mandants, après avoir copieusement insulté hier les votants de 2005, foulent aux pieds allègrement aujourd'hui le Traité de Maastricht, que nous est -il proposé il dans ce petit film "vengeur", comme valeurs européennes dignes de ce nom... sinon le grotesque et l'effroi ?

    Que fomentent -ils donc nos chers mandants que nous ne saurions comprendre sinon rire ? Et très inconsciemment, que nous dit étonnement et paradoxalement clairement ce spot "publicitaire" ? Que draine t-il comme message à destination du " public " ?

    Un gueux puant fou en guenille une hache à la main pourchassant une femme hystérique épouvantée criant à cor et à cris mais qu'identitairement folle on reconnait ; Où comment la belle Europe se voit assassinée par le Peuple votant, monstreux, psychopathe, glacial.

    Etrange promotion pour un vote d'importance qui ne peut que nous laisser comme un goût amer tandis que nous entrons dans une crise économique majeure qui met sur le carreaux des milliers de personnes en Europe et des millions dans le monde.
    Banalisation d'une propagande européiste stupide qui ne sait plus quoi inventer pour intéresser les populations européennes au vote et à la désignation de ses représentants. La façon de s'adresser au citoyens n'est jamais banale. Ici, elle est tout a fait scandaleuse, comme si la politique n'était devenu qu'un " cinéma d'horreur " sous prétexte de divertissement oiseux. Comme si voter ne servait à rien sinon qu'a interrompre pendant quelques minutes la suite du programme d'épouvante qui de toute manière suivra son cours et que rien ni personne n'arrêtera.

    "There's always time to vote " ah oui vraiment ? Sans blague ?
    Comme il est toujours temps de pisser aussi et pourquoi pas dans un violon tant que nous y sommes ? C'est donc tout ce que l'on a à nous dire sur le vote du 7 juin 2009 ?
    Étrange démission et décadence lorsqu'un pouvoir en est arrivé là, à vouloir faire rire pour que les gens votent.

    http://www.rue89.com/2009/05/12/spot-facon-film-dhorreur-pour-les-europeennes

  6. demetrio trunfio dit :

    camarade hold - up, merci pour ton analyse de cette nauséabonde publicité ou propagande née dans les cerveaux cocaïnisés des technocrates bruxellois !
    après cette horrible pub, après le changements des plaques des automobiles, après " l'invention" du rosé par le mélange d'un rouge piquette avec un blanc soufré, aprés l'acceptation des ogm, aprés l'acceptation du boeuf américain, après la mise en place (et en secret du traité avec les usa), après les insultes et le mépris fasciste envers le peuple de France et d'Irlande LE TEMPS EST VENU pour les HOMMES DE Gauche de dire que l'europe ne sert à rien,de proclamer qu'elle est un beau rêve dans la théorie mais que dans la pratique elle est un cauchemard.
    Il est urgent et revolutionnaire de prendre les distances qui s'imposent avec cette fumisterie qui enfume nos cerveaux et tue nos esprits !

  7. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    Superbe votre vidéo, Hold-up, post 206, le 15 mai 2009, à 6:10 h,, Jean-Luc Mélenchon à eu du mal à placer le traité transatlantique, mais il à réussit quand-même!

  8. Nipontchik dit :

    ça me paraît un peu débile et dérisoire ces histoires de colleurs d'affiche, évidemment que le FG et DLR ne piochent pas dans le même électorat! (et si DLR prend qqes points au FN et à 2villiers, qui pourra s'en plainre?)

    la question clé c'est quand même encore pour 1 petit moment le traité de Lisbonne (et l'Union Transatlantique)

    donc à chacun d'avoir l'intelligence de discerner son "ennemi principal"

    et, au passage, puisque des déeléristes vont passer par ici: il en dit quoi NDA de l'Union Transatlantique?

  9. maxou dit :

    Autant pour moi, j'ai dis, post 208,traité transatlantique au lieu de l'Union transatlantique !

  10. demetrio trunfio dit :

    nipon,
    comme vous je pense qu'on frise le ridicule avec cette histoire d'affiches !
    et j'ajoute que certains intervenants monopolisent le blog et discréditent le travail de jl Mélenchon et le parti de gauche ! !
    certains "camarades" ne se rendent pas compte qu'avec leur futilité quotidienne ils rabaissent la démocratie !
    le socialisme ne se construit pas avec ces bavardages salonniers qui rappellent trop la gauche caviar des beaux quartiers !
    ceux qui souffrent de cette europe et de la politique de sarko s'en tamponnent allégrement le coquillard !
    je dis allégrement pour ne pas être vulgaire !
    car comment peut on parler allégrement quand, comme moi, on touche 680 euros de retraite après 37 ans de travail ?

  11. Jennifer dit :

    Terrible le spot, Hold up! Et merci d'avoir trouvé cette petite vidéo avec Jean-Luc Mélenchon.

    Je me rends compte qu'il y a tant de messages à faire passer dans cette campagne électorale. Peut être trop? Est-ce qu'on n'aurait pas un moyen de simplifier et de bien se différencier du PS? Un truc par exemple qui parlerait du libéralisme à la française et européenne. Mais je ne sais pas, peut être que le PS lui aussi s'est mis à critiquer le libéralisme?
    Avec leur démagogie et leurs belles "paroles verbales" comme dit Jean-Luc Mélenchon, on ne sait jamais...
    Pas facile de faire passer un message clair et simple qui nous identifie et qui soit clairement vu comme celui répondant aux mesures que souhaitent le peuple. Quand on parle d'économie et de crise, il y a toujours un tas de propositions et ça demande une "démonstration" donc c'est pas trop agitatoire.

    Le pole financier, à savoir la nationalisation des banques ne s'impose pas encore dans la conscience des gens. Nationalisation des banques qui permettrait de financer un plan keynésien. Ca c'est vraiment différent du PS. Mais quand c'est dit (et non démontré) ça ressemble à du déjà-vu, ben oui, la gauche est pour les pauvres, comme d'hab, alors qu'au fond c'est la seule façon de résoudre la crise, même du point de vue des capitalistes. Tout cela n'apparaît pas. On peut avoir l'impression de la rengaine habituelle (pour être honnête je me refère aux slogans criés par le secretaire de section du PCF local à notre dernier tractage)

    Peut être un mot d'ordre plus parlant serait celui de la "justice sociale", un mot qu'on devrait peut être plus utiliser? En effet, ce qui s'instaure en faisant payer la crise par ceux d'en bas tandis que ceux d'en haut amassent tout notre fric est profondément injuste, n'en déplaisent à ceux qui réfutaient la notion d'une lutte des classes. Nous sommes en train de redécouvrir dans la douleur qu'elle existe et que cette injustice sociale est la base même de cette société, nous les descendants des idéaux de la révolution française.

    Quand dans un tract on fait la démonstration de l'injustice, en mettant tous les chiffres, ça alourdit le texte.

    En gros je trouve que nos tracts sont trop chargés de revendications: on veut tout dire, les mille raisons pour voter FG, alors que pour que ça passe, il faut un message simple et clair. Trop verbeux certains de nos tracts! Alors que les gens qui passent et l'attrapent avant d'aller au boulot ne vont pas se prendre la tête avec des tas de notions à réfléchir.

  12. gardez le moral dit :

    Un peu de poésie, pour rafraîchir la mémoire !

    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Tous deux adoraient la belle
    Prisonnière des soldats
    Lequel montait à l'échelle
    Et lequel guettait en bas
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Qu'importe comment s'appelle
    Cette clarté sur leur pas
    Que l'un fut de la chapelle
    Et l'autre s'y dérobât
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Tous les deux étaient fidèles
    Des lèvres du coeur des bras
    Et tous les deux disaient qu'elle
    Vive et qui vivra verra
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Quand les blés sont sous la grêle
    Fou qui fait le délicat
    Fou qui songe à ses querelles
    Au coeur du commun combat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Du haut de la citadelle
    La sentinelle tira
    Par deux fois et l'un chancelle
    L'autre tombe qui mourra
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Ils sont en prison Lequel
    A le plus triste grabat
    Lequel plus que l'autre gèle
    Lequel préfère les rats
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Un rebelle est un rebelle
    Nos sanglots font un seul glas
    Et quand vient l'aube cruelle
    Passent de vie à trépas
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Répétant le nom de celle
    Qu'aucun des deux ne trompa
    Et leur sang rouge ruisselle
    Même couleur même éclat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Il coule, il coule, il se mêle
    À la terre qu'il aima
    Pour qu'à la saison nouvelle
    Mûrisse un raisin muscat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    L'un court et l'autre a des ailes
    De Bretagne ou du Jura
    Et framboise ou mirabelle
    Le grillon rechantera
    Dites flûte ou violoncelle
    Le double amour qui brûla
    L'alouette et l'hirondelle
    La rose et le réséda

    Louis Aragon, La diane Française

    Quand les blés sont sous la grêle
    Fou qui fait le délicat
    Fou qui songe à ses querelles
    Au coeur du commun combat

    Et la grêle, aujourd'hui, c'est le traité de Lisbonne, et Sarkozy.

    Oui, NDA a appelé à voter Sarko au 2e tour, ce qui fut une gigantesque connerie. Mais j'ai bien voté Ségolène, moi.
    Il n'y a que les imbéciles qui s'accrochent à leurs certitudes, alors, recouvrez les affiches de l'UMP et le PS, des Fachos purs et durs en priorité!

    Même si NDA n'est crédité que de 1%, ce sera toujours ça de moins pour les autres.

  13. Nipontchik dit :

    oui 80 000 chômeurs de plus par mois qui doivent bien s'en taper des bagarres de coleurs d'affiche

    ça c'est peut-être le trait le + négatif que le PG a hérité du PS, j'ai connu des militants PS qui ne faisaient que ça, coller des affiches, et aucune activité syndicale ou politique sur leur lieu de travail (ils n'étaient pas là non plus pour 1 poste de conseiller municipal)
    je ne peux qu'encourager le PG à rompre avec ce qu'il y a de plus critiquable dans le PS des années 80-90, et, pour 1 fois, à prendre exemple sur ce qu'était le PCF, qui avait des militants avec les pieds sur terre et notamment de fortes activités syndicales et/ou associatives (il lui en reste 1 peu d'ailleurs)

  14. pascale 71 dit :

    je comprends pas tout de ce qui ce dit sur ce blog, j'essaie tout de même, j'y passe du temps. Mais en tout cas, merci à hold up et à demetrio. Un peu déçu de la tournure du blog ces 2 jours. Laissons de coté cette guéguerre d'affiches. Le blog de Jean-Luc Mélenchon mérite mieux. Comme je vous le dit j'essaie de comprendre : est-ce qu'une discussion peut s'engager sur BildelBerg.
    Merci.

  15. Nipontchik dit :

    d'ailleurs l'ennemi principal n'est pas difficile à trouver!

    "• « Jack Lang prend la défense de Sarkozy
    AFP
    15/05/2009 | Mise à jour : 10:20 | Ajouter à ma sélection
    Jack Lang, ancien ministre socialiste, "n'accepte pas un système dans lequel on tire à tout moment contre le président de la République".
    Il souhaite "le respect" des personnes, lui même ayant des "relations courtoises" avec Nicolas Sarkozy.
    Invité de Canal + aujourd'huii, le député PS du Pas-de-Calais a dénoncé une "partie de punching ball permanent". "Le pays ne comprend pas cet acharnement fanatique contre une personne", a-t-il dit. »

  16. universitaire dit :

    UNIVERSITÉ et RECHERCHE :
    L’APPEL de NICE – SOPHIA ANTIPOLIS

    Depuis quatorze semaines, nous, enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels administratifs et techniques, étudiants, doctorants et tous les précaires de l’Université et des laboratoires de Recherche de Nice, sommes en lutte pour défendre l’Université et la Recherche des attaques qu’elles subissent au travers de loi et décrets qui touchent aux fondements de la formation des générations futures et de la recherche publique.

    Notre mobilisation, qui s’inscrit dans un mouvement d’ampleur nationale, est la plus importante, la plus unanime et la plus longue de ces quarante dernières années. Elle porte les revendications suivantes:

    - le retrait du projet de décret concernant les enseignants-chercheurs

    - le retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants des écoles, collèges et lycées

    - le retrait des suppressions de postes statutaires à l’Université

    - l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche

    - l’abrogation de la loi « Libertés et Responsabilités des Universités »

    Malgré les affirmations péremptoires du gouvernement, il faut savoir qu’à ce jour aucune de ces revendications n’a été réellement prise en compte et les quelques concessions mineures accordées ne sont que rideau de fumée :

    - la logique du décret sur le statut des enseignants-chercheurs paru au Journal officiel du 25 avril est conforme à celle des versions antérieures (le secrétaire général de l’Élysée lui-même l’a admis). Or, notre opposition au décret n’est nullement corporatiste. Nous défendons au contraire bel et bien les fondements même de notre métier, c’est-à-dire l’association étroite d’une activité de recherche publique, libre et innovante, et d'un enseignement de haut niveau, tous deux reconnus internationalement ;

    - un simple moratoire sur le contenu des concours des enseignants obtenu grâce à notre mobilisation que le gouvernement tente de remplacer par une application immédiate de la réforme de la formation des enseignants ;

    - aucune avancée n’a été obtenue dans le dossier du démantèlement des organismes publics de recherche, ni dans les autres dossiers portés par notre mouvement comme le contrat doctoral unique, l’individualisation des carrières des personnels administratifs et techniques, ou encore l’externalisation de certaines activités des universités ;

    - le gel annoncé des suppressions de postes dans les universités en 2010-2011 est très insuffisant. Nous demandons l’annulation de toutes les suppressions de postes prévues pour les quatre prochaines années, la restitution des postes supprimés en 2009 et un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires scientifiques.

    Nos revendications continuent d’être ignorées par le gouvernement et demeurent encore mal comprises de l’opinion publique. Certes, les problèmes soulevés par le feu nourri des réformes imposées par le gouvernement sont complexes et parfois techniques. Ils n’engagent pas moins directement l’avenir de la société tout entière. En refusant de reconnaître l’ampleur de la mobilisation et d’écouter les fortes contestations émanant des acteurs de la communauté universitaire et de la recherche, le gouvernement fait preuve d’un entêtement irresponsable et tente de nous enfermer dans un dilemme que nous refusons : choisir entre la lutte pour la qualité de la formation des générations de demain et notre responsabilité à l’égard de nos étudiants actuels.Responsables, nous le sommes en refusant d’accepter une série de mesures visant à détruirele service public d’enseignement et de recherche, ainsi que les fonctions sociales et de proximité que remplit notre Université.
    Responsables, nous le sommes en ne sacrifiant pas l’esprit humaniste de l’Université sur l’autel de l’ «Economie de la Connaissance », et en refusant que la Recherche soit placée sous les seules lois de la rentabilité, du marché et de l’industrie. Les rapports de l’OCDE prouvent, contrairement au discours officiel, la réussite de la formation universitaire « à la française » d’autant plus méritoire que les moyens alloués placent la France, selon les critères de l'UNESCO, parmi les pays « en voie de développement ».
    Responsables, nous le sommes depuis le début de ce mouvement, en suivant au plus près nos étudiants grâce la mise en place de moyens d’accompagnements pédagogiques de toutes sortes, de réunions ou de permanences, les étudiants étant nombreux à nous accompagner dans des revendications qui les concernent tout autant que nous.

    Par le jeu du pourrissement et le mépris de nos revendications, le gouvernement porte l’entière responsabilité de la situation actuelle à l’Université.

    Nous appelons solennellement tous les élus – maires, conseillers, députés - à relayer, dans toutes les instances et assemblées, notre demande :

    - retrait sans délai de toutes les réformes contestées

    - ouverture du grand débat national que le monde de l’Enseignement et de la Recherche est en droit d’attendre.

    Notre lutte est non seulement une lutte locale et nationale, mais elle s’inscrit aussi dans un mouvement de contestation à l’échelle européenne contre le processus de Bologne, la stratégie de Lisbonne et l’institutionnalisation de la marchandisation du savoir. C’est pourquoi nos demandes et nos interrogations ont toute leur place et leur légitimité dans les débats ouverts par les prochaines élections européennes de 2009.

    Nous nous adressons donc à tous les partis politiques et à tous les candidats aux élections européennes. Nous leur demandons instamment de se saisir des questions de l’Enseignement et de la Recherche, de prendre clairement position sur les réformes en cours, sur la loi « Libertés et Responsabilités des Universités » et sur le Pacte pour la Recherche, et de dénoncer les conséquences irrémédiables du processus engagé par le gouvernement français contre l’Université et la Recherche publiques.

    Portant sur les conditions d’accession aux savoirs et aux diplômes supérieurs, sur les conditions d’enseignements à l’Université mais aussi dans le Primaire et le Secondaire, ces questions ne concernent pas seulement la communauté de l’Université et de la Recherche, mais tous les citoyens. C’est pour cela que, avec tous ceux qui nous soutiennent depuis plus de trois mois dans notre combat, avec les parents d’élèves et les élèves de la Maternelle à l’Université mobilisés massivement lors des manifestations de février et de mars, nous demandons aux médias d’entendre enfin l’ampleur et la légitimité de la contestation et de notre détermination qui sont l’expression de notre sens des responsabilités, face au mépris et au déni de démocratie du gouvernement.

    La communauté universitaire et de la recherche en lutte de Nice-Sophia Antipolis.

  17. Jennifer dit :

    Toujours sur ce thème de l'injustice sociale comme slogan mobilisateur, le npa a fait un article reprenant ce thème intitulé'partage de la richesse". Mais en fait c'est plus vraiment la richesse dont il s'agit vu qu'il y a la crise et une baisse drastique de la production, bien plus que ce que disent les chiffres officiels.

    Quelque chose comme "on ne prête qu'aux riches et c'est les autres qui trinquent"

  18. BA dit :

    Toulouse : un RMIste passe une petite annonce pour échanger son rein contre un emploi en CDI.

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/15/607038-Il-est-pret-a-donner-son-rein-contre-un-emploi.html

  19. Nipontchik dit :

    Le Chat à Saint-Germain-des-Prés

    Événement annuel du monde de l’art dans ce quartier historique de Paris, la 11e édition d’Art Saint-Germain-des-Prés associe, le temps d’un week-end, une centaine de galeries de la rive gauche autour d’un parcours ponctué d’événements exceptionnels et festifs. Des milliers d’oeuvres célèbrent ainsi la création contemporaine avec autant d’humour que de sérieux. Philippe Geluck, invité par la galerie Pascal Lansberg, exposera ses toiles et son Chat en plein coeur de ce Paris historique jusqu’au-delà de l’événement puisqu’il y restera jusqu’au 13 juin 2009.

    Art Saint-Germain-des-Prés : du jeudi 14 au dimanche 17 mai 2009
    Geluck exp(l)ose Le Chat : du 14 mai au 13 juin, à la Galerie Pascal Lansberg, 36 rue de Seine, 75 006 Paris – Tél. + 33 (0) 1 40 51 84 34 – info@galerielansberg.fr

  20. Adrien dit :

    Allez voir le site de Dominique Reynié sur l'opinion européenne, où le billet de ce jour est intitulé "Nicolas Mélenchon"!
    Le jeu de mots est malheureux, car il est censé dénoncer l'association contre nature entre Nicolas Dipont Aignan et Jean-Luc Mélenchon. Pour un fin analyste politique Professeur à Sciences Po, c'est plutôt le bide...
    Il n'est pas sûr que lui répondre soit de bonne politique, car il n'a trouvé que ce moyen pour animer son blog, essentiellement composé des protestations de ses lecteurs, mais ça nourrira peut-être ses statistiques...sur l'opinion européenne.

  21. BA dit :

    Dominique Reynié est le dirigeant d'une fondation de l'UMP.

    Dominique Reynié a été imposé à la tête de cette fondation de l'UMP par Nicolas Sarkozy lui-même.

    Les dirigeants de la " FONDATION POUR L'INNOVATION POLITIQUE " sont tous des proches de l'UMP en général, et de Sarkozy en particulier:
    - Dominique Reynié
    - Nicolas Bazire (présent au Fouquet's le soir de l'élection de Sarkozy)
    - Pierre Giacometti (présent au Fouquet's le soir de l'élection de Sarkozy)
    - Francis Mer
    - Charles Beigbeider
    - etc.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_pour_l%27innovation_politique

  22. Adrien dit :

    @ BA

    J'ai appris celà depuis quelque temps. C'est la raison pour laquelle son irritation est révélatrice...Rien de tel sur les autres avec qui on peut toujours s'entendre pour préserver l'exploitation libérale de la planète.

    A cet égard, l'appel de Chevènement pour voter blanc ou nul, en pleine crise financière de la mondialisation, me semble suicidaire!
    Ne pas trouver chaussure à son pied, à la demi-pointure prés, ne doit pas obliger à marcher pieds nus sur des braises...
    JPC voudrait le meilleur de Jean-Luc Mélenchon et NDA, ce qui n'est pas possible avec l'offre politique actuelle. Ces finasseries nous ont valu 10 ans d'une droite conduisant à Sarkozy!
    Les adversaires n'ont pas les mêmes scrupules. Il n'est qu'à lire, pour s'en convaincre, le dit billet de Dominique Reynié. Il fustige ce temps où il n'y avait rien entre De Gaulle et De Gauche, cauchemar des libéraux !
    Le paysage aujourd'hui est malheureusement tout autre et le temps n'est pas celui de minauder.
    Un autre temps viendra plus tard peut-être sous l'impulsion d'un front républicain, comme le voudrait JPC et comme ce fut le cas aprés la Libération. En attendant, les circonstances d'aujourd'hui sont celles d'un combat, l'on pourrait en dire autant aux écologistes:
    Si l'on ne fait rien devant la mondialisation qui abandonne l'homme à l'exploitation libérale sur toute la planète, la catastrophe sociologique arrivera bien avant la catastrophe écologique!
    Allons, un petit effort, JPC...même si les chaussures vous serrent un peu les orteils. On dit qu'elles s'étirent en marchant!

  23. Hold-up dit :

    Bonjour -

    Il est intéressant d'aller lire l'article suivant sur le blog " Chronique du Yéti " très symptomatique d'une forme de culture de la "haine de soi" qui ronge pour " X" raison les opposants politiques de toutes couleurs à " la gauche de la gauche" - Car au delà de la sincérité de l'auteur et à travers lui, de bon nombres de vrais militants et de personnes très dévouées et très offensives sur le terrain depuis des lustres, une certaine lassitude s'empare de l'homme / femme de " Gauche " et après moult raisons - toutes plus pertinentes et brillantes les une que les autres - chacun d'eux/ d'elles décident par un étrange passe-passe mental de déposer les armes et de ne pas aller voter le 7 juin prochain !

    Car c'est bien de cela qu'il s'agit : l'abstention - Ceci n'est pas anecdotique. L'article du blogueur en question ("Le Yéti ") a été rélayé sur le site " marianne2.fr " et semble convaincre un certain nombre de personnes de ne pas aller voter le 7 juin prochain. Il est important de contrecarrer autant que faire se peut par l'argumentation, ce choix là, si désastreux au moment où précisément se construit une architecture politique nouvelle en voie de perfectionnement. Je rejoins par ce biais le post de Jennifer (ci dessus) par l'intermédiaire de l'article du Yéti : "une abstention mûrement réflèchie " -
    Beaucoup de personnes à " Gauche " disent qu'elles n'iront pas voter le 7 juin. N'hésitez pas à lire tous les commentaires qui suivent l'article pour vous faire une idée. L'abstention à des ressorts psycho-politiques qu'il faudra bien un jour dénouer. Il en va des processus internes aux fonctionnement démocratiques du PG et du Front de Gauche. La critique qui nous est fait par " le Yéti " avec une interpellation de M.Mélenchon directement dans les commentaires en bas de page est une bonne illustration de ce qu'il se passe dans la tête de certaines personnes. Des milliers, qui sont prôches de nos idées n'iront pourtant pas voter le 7 Juin 2009. Pourquoi cette idéalisme qui fait perdre toute puissance politique dans un moment si particulier ?
    M. Sarkozy n'a été élu que par 19 millions de Français tandis que la France compte en tout 65 millions de compatriotes. Il est temps de bien réfléchir à cela si nous ne voulons pas éternellement subir. Pourquoi les esprits critiques préfèrent -ils ne pas exercer leur liberté à l'intérieur des partis ou mouvements et en appellent -ils à l'abstention au moment même où il faudrait montrer notre force et détermination ? A nous d'y réfléchir. Bonne lecture.
    Il n'est d'ailleurs pas interdit de répondre par la suite au Yéti.Son blog sympathique et souvent brillant laisse toute liberté à la délibération et à la critique argumentée.

    Voici le texte : http://yetiblog.org/index.php?post/UNE-ABSTENTION-M%C3%9BREMENT-R%C3%89FL%C3%89CHIE

  24. Mike Gallantsay dit :

    Post 162. LAURET Gilbert dit: “J’ai étudié la pensée du philosophe des sciences Michel Serres qui depuis 40 ans écrit sur le monde de l’information. Dans “Hominescence” sortie en 2001 aux éditions du Pommier il affirme que nous sommes à la fin des réseaux et au début de la maison universelle grâce aux ordinateurs portatifs et aux téléphones cellulaires. Nous passons d’un espace euclidien à un espace topologique où la distance est à redéfinir.”

    Cher Gilbert Lauret
    En dehors du fait qu’autant que je puisse le savoir au vu de ses prestations télévisuelles Michel Serres semble être un charmant et très affable causeur, il est, certainement, indubitablement, incontestablement — Puisque tout le monde le dit ! — un penseur des plus considérables, et mon tout petit cerveau peine à seulement entrevoir les cimes éblouissantes de ses cogitations, mais…
    Mais j’avoue que les prémisses de ces immenses spéculations me laissent perplexe. Lors de mes modestes et lointaines, études de mathématiques, j’avais appris que :
    Définition — Un espace vectoriel euclidien est un espace vectoriel réel de dimension finie muni d'un produit scalaire.

    Je souhaiterai, avant d’aller plus avant dans les arcanes d’une pensée qui me dépasse de très loin, que l’on m’explique par quelle opération mentale, l’ensemble des possesseur de téléphones cellulaires peut être muni d’une structure d’espace vectoriel ?
    En d’autres termes quel est le groupe abélien des vecteurs ? Quel est le corps de référence? Et quelle loi de composition externe les unit l’un à l’autre ?
    Et qu’appelle t’on “produit scalaire” de deux correspondants téléphoniques ? La facture ?

    D’autre part, il me semble me souvenir que :
    Corollaire : Le produit scalaire définit une norme et donc une distance, conférant ainsi une structure d'espace métrique et topologique à l'ensemble.
    Ainsi donc, TOUT espace Euclidien est ipso facto un espace topologique et par là même on ne voit pas très bien quel grandiose changement — Topologique!— se serait produit avec l’arrivée des portables et des ordinateurs.

    Les lignes qui précèdent peuvent paraitre d’un cuistre et d’un pédant m’a tu vu, qui tient à exhiber sa — Très maigre !— science, mais, ayant surabondamment constaté, depuis 25 ans qu’il le fréquente sur les antennes, que le grand penseur était coutumier de l’emploi dans le domaine du social et du politique de concepts importés incongrument hors de leur contexte de validité, l’auteur, rendu soupçonneux avec l’expérience — Relire Attali, Minc, Lacan, Sollers et consorts dans les années soixante-dix !— se demande simplement si l’immense penseur ne relèverait pas de la critique un brin caustique de Bricmont et Soral dans “Impostures intellectuelles”.
    Ne l’ayant pas lu, il ne se prononce pas, il doute.

    Cher Gilbert Lauret, que cette petite taquinerie n’altère en rien les relations fraternelles que je tiens à entretenir avec mes camarades de Parti.
    Sans rancune, salut et fraternité.

  25. gardez le moral dit :

    un lien intéressant
    http://cvuh.free.fr/

  26. Hold-up dit :

    Fabuleux Edwy Plenel ce matin sur France Inter ! - mais lisez la suite !

    Où comment sous prétexte d'applaudir l'invité qui décoche ses flèches avec finesse et vérité depuis déjà 15 minutes, le futur Président de radio France déboule de façon impromptue dans les studios de France Inter et réaffirme ses prérogatives et son pouvoir.
    Où comment sous des atours amènes et dans la bouche, tout un miel verbal, le futur directeur de Radio France vient peser de tout son poids pour mieux étouffer la dissidence matinale du moment.
    Où, sous des mots avenants et cajoleurs sourd une étrange et douce terreur politique : " à bon entendeur... fermez là ! "

    Jean Luc Hees - le nouveau "Boa Constrictor Impérator" du PAF :

    http://www.marianne2.fr/Hees-en-direct-sur-France-Inter-Plenel-a-defaut-d-Obama_a179638.html

  27. demetrio trunfio dit :

    après la "dispute" sur les colleurs d'affiches dont tout le monde en voit la portée revolutionnaire, voici les maths et l'espace vectoriel qui entrent dans la danse et quelle danse ! !
    j'ignore tout de l'espace vectoriel et malgré toute mon estime, qui est celle d'un profane, pour michel serres, je vous avoue, camarades, que cela me fait une belle jambe et que je m'en tamponne allégrement le coquillard.
    j'aimerais vous parler de la censure qui règne dans les médias vis à vis du PG, et vous raconter comment le Dauphiné Libéré, un torchon de presse merdique, petit rejeton de la COM (commission de l'obscurité mondiale) qui diffuse sa m**** sur les ALPES et autres environ, traite avec mépris le PG en général et l'extreme gauche en particulier, mais j'ai peur de vous ennuyer en cette fin de week end....
    ce sera pour une autre fois....
    passez une fin de semaine en conversations caviars....

  28. Hold-up dit :

    Et le Front de Gauche ? Pas de temps de parole radiodiffusée ? Pas le droit de s'adresser aux Français pour cette élection ?

    Etrange cet article. Mais il en dit long sur le système et le partage du temps de parole entre amis :

    http://www.rue89.com/europeennes/2009/05/15/europeennes-temps-de-parole-le-cadeau-fait-a-francois-bayrou

  29. Carol DEBY dit :

    @ 215 Pascale 74

    Il y a déjà eu, sur ce forum, des discussions sur Bilderberg et la Trilatérale.
    En tapant Bilderberg sur Google, vous aurez rapidement des informations de base.
    Par contre, ce qui est moins connu, c’est l’existence de liens étroits entre l’ERT et Bilderberg, et qu'il y a un puissant lobbying exercé par l’ERT sur la toute–puissante Commission européenne.
    L’ERT ? European Round Table of industrialists. La Table Ronde des Industriels Européens fondée en 1983 par Etienne Davignon.
    Une grande partie de la quarantaine de membres de cette intéressante
    institution privée sont des membres du premier cercle de Bilderberg.
    Depuis un certain temps, cette ERT s’intéresse de près à l’enseignement en Europe, et particulièrement à sa privatisation. Voir un article assez clair paru en 2007, qui a la confirmation de ses vues actuellement :
    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/bilderberg-co-le-lobbying-de-l-29446
    Vous y lirez que « Édith Cresson en 1995, avait eu l’idée d’une formation tout au long de la vie »
    « De fait, on ne parle plus de savoirs mais de « compétences », quantifiables et immédiatement fonctionnelles quand l’élève/salarié arrive sur le marché (du travail). De même, la pédagogie est une notion à oublier, perçue comme inutile puisque le système éducatif sera uniquement destiné à effectuer un tri entre les futurs cadres, et la future main-d’œuvre ».
    Il n’est pas spécifié que ce « savoir » à application immédiate sera rapidement périmé, car les formations de base ne seront pas données.

    Voyez aussi comment Bilderberg abrite les décideurs principaux de la guerre d’Irak
    http://dondevamos.canalblog.com/archives/2007/10/02/6405798.html

    Voyez aussi
    http://www.syti.net/Europe.html
    Là, vous constaterez l’étroite liaison de l’ERT et de la Commission européenne, pour rédiger notamment une constitution européenne.
    On vous rappellera que cette Commission, véritable gouvernement européen n’est pas élue par les citoyens européens : « Le président de la Commission est choisi par les dirigeants des états-membres, après des tractations opaques. Quant aux ministres (les "Commissaires européens"), ils sont choisi par le président de la Commission, une fois celui-ci nommé. La Commission doit néanmoins obtenir un vote d'investiture du Parlement. »

    Mais Bilderberg ? C’est quoi finalement?
    Sachez que depuis le 4 mars 2008, Yves Calvi a fait savoir au monde que Bilderberg n’existait pas !
    http://libertesinternets.wordpress.com/2008/05/22/scoop-selon-la-tele-francaise-le-groupe-bilderberg-nexiste-pas/
    La Commission Européenne existe-t-elle ?
    NS (Notre Seigneur) est peut-être une invention des Guignols !
    Vous voyez qu’on peut s’amuser en s’instruisant ! Ce sont des connaissances utiles pour le vote objectif du 7 juin.
    Bon amusement.

  30. gardez le moral dit :

    Pas un mot dans l'Est Répu d'aujourd'hui sur le meeting de ce soir à Nancy au Palais des Congrès!

  31. demetrio trunfio dit :

    hold-hup,
    suis d'accord avec toi...
    la liberté de la presse...ah ah !
    je viens d'écouter l'intevention de jean luc hees sur radio france !
    ah ! qu'il est loin le temps où jaruselsky (?) déboulait dans les studios de sa télé en tenue de général !
    mais je ne désespère pas : un jour viendra où jean luc hees déboulera dans les studio de radio france en tenue de colonel !
    cela lui ira bien (la tenue de colonel) il en a l'allure et la carrure !
    les soldats de la COM (commission de l'obscurité mondiale) sont partout
    et une question m'obsède : comment les combattre ?

  32. 4 Août dit :

    "GEAB N°35 est disponible! Crise systémique globale : Juin 2009 – Quand le monde sort définitivement du cadre de référence des soixante dernières années.

    Le surréalisme financier qui aura présidé aux évolutions boursières et aux indicateurs financiers et commentaires politiques de ces deux derniers mois est le chant du cygne du cadre de référence dans lequel le monde vit depuis 1945."

    http://www.leap2020.eu/GEAB-N-35-est-disponible!-Crise-systemique-globale-Juin-2009-Quand-le-monde-sort-definitivement-du-cadre-de-reference_a3240.html

  33. Mike Gallantsay dit :

    Pas d'accord, mexicain, PG, PC, NPA, Alternatifs, etc... Nous ne sommes pas "l'autre gauche", nous sommes "la Gauche"! Bien évidemment en train de nous tirer la bourre, comme toujours... Ca doit être dans nos gènes! Mais du même coté de la barricade.
    Ce sont les socialos qui sont "l'autre droite"!
    Et depuis lulure...
    "C'est dur d'être de Gauche aujourd'hui.... Surtout si on n'est pas de Droite!"
    Guy Bedos 1984...85? Me souviens plus.
    25 ans plus tard le fait est devenu aveuglant, c'est tout!

  34. lemexicain dit :

    @ Mike Gallantsay

    Je suis entièrement d'accord, d'où le fait que j'aie employé de guillemets lorsque j'ai cité cette expression et que j'ai dit au sujet des autres qu'ils étaient "passés de l’autre côté" depuis un certain temps déjà.

  35. sopadeajo dit :

    "« Jack Lang prend la défense de Sarkozy"

    L´énorme erreur c´est de croire que lang ou besson ou kouchner sont des cas isolés.C´est bien sûr tout le PS qui est responsable de cela et de la victoire de Sarkozy-le-fasciste.Le PS est averc l´UMP et avec Sarkozy, pas contre eux.Il faut partir de ce constat pour savoir vraiment où aller.La gauche doit être faite sans les salauds du PS. qui l´ont tuée.

  36. sopadeajo dit :

    Et il faut faire gaffe parce que la droite (le PS) (nous ne contons pas l´ancienne droite, seulement la nouvelle droite, pour illustrer cette histoire) se dit de gauche et croit qu´il suffit de se dire pour être.Ainsi donc il faut faire gaffe de ne pas faire une alliance avec la gauche (qui est la nouvelle droite:le PS), mais avec la Gauche.Le PS doit être inclu comme parti de droite définitivement.Ils ne feront dorénavant que du maintien du pouvoir par le pouvoir, de la bureaucracie, de la mafia, mais absolumment plus de politique de gauche.

  37. julie dit :

    Splendeur et incohérence du NPA:

    http://www.politis.fr/article7027.html

    un tel mépris affiché pour l'électeur nous était plutôt coutumier des grands partis.
    La seule chose qui les intéresse est le pognon pour garnir les caisses (remboursement des frais de campagne si plus de 5 %) Lamentable.

    Et en plus ils risquent de se retrouver dans le même groupe (GUE) parlementaire que les (nombreux) élu du FdG. Quelle clarté dans les décisions stratégiques.

    Et pour les revenants du blog de Dupont-Aignan: d'après vous, leur(s) député(s)
    vont s'intégrer à quelle groupe parlementaire?
    Voilà dans quelle compagnie on les trouve aujourd'hui:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/EUDemocrats
    Alors, ni gauche, ni droite, faut trouver autre chose....
    bonne soirée

  38. Carol DEBY dit :

    J'ai voulu répondre à pascale 74 (post 215)
    et je suis "en attente". Anastasie ?
    Bizarre.

  39. Pierre L dit :

    à Carol DEBY (15 mai 2009 à 19:54)

    A mon avis rien à voir avec les ciseaux d'Anastasie.
    Il arrive que certains commentaires ne passent pas, ou reste en attente de validation sans raison apparente. Comme tout système complexe le réseau peut présenter des défaillances...

    Il est par contre possible qu'un post soit rejeté parce qu'il contient un mot correspondant aux pseudonymes de personnes bannient de ce blog.

    Et attention, un commentaire qui contient plus de deux liens hypertextes sera bloqué.

  40. Patrix dit :

    @ 234 sopadeajo

    Ne tombons pas dans le piège tendu par la droite consistant à nous amener à traiter Sarko (et sa clique) de "facho". Certes il a été élu en grande partie grâce aux voix du FN, certes il pond des lois qui ne vont pas vers plus de démocratie, ou même carrément dangereuses pour les libertés individuelles (Hadopi). Mais jusqu'à preuve du contraire, nous sommes encore en "démocratie", ou du moins nous avons le droit de nous exprimer librement ici même, sans être menacés de poursuites judiciaires.

    Ne le traitons donc pas de "facho", ce qui ne pourra que faire le bonheur de ses partisans qui sauteront sur l'occasion pour nous qualifier d'extrémistes, mais au contraire démontrons le danger de sa politique, l'inefficacité de ses mesures économiques, l'iniquité de sa politique par des arguments imparables. Sarkozy n'est "vivant" que grâce à la nullité et aux compromissions du PS dont certains membres vont jusqu'à lui servir la soupe (par décence je ne citerai pas de nom, hein ?). Tant que le PS sera considéré comme la seule force d'opposition républicaine crédible, il n'aura aucun souci à se faire. Mais dès lors qu'il aura face à lui un FG fort, qui saura démonter aisément sa belle mécanique, lui mettra le nez dans ses contradictions, ses mensonges ou ses fanfaronnades, et sera une force de proposition (ce que le FG est déjà) alors celui qui a été élu président aura beaucoup de souci à se faire et je peux t'assurer qu'il ne la mènera pas large !

    PS : J'ai rêvé d'un débat JLM-NS... avec Jean Luc vainqueur par KO !

  41. Hold-up dit :

    Pour débats et repères...
    Résumons :

    La Droite ou La famille des Eurolibéraux béats:

    - L'UMP (Libéraux néoclassiques)
    - Nouveau "Centre" (libéraux conservateurs)
    - La "Gauche moderne" (Jean-Marie Bockel blairo-sarkozyste)
    - Alternative libérale (libertariens)
    - Le PS (socio-libéraux )
    - Le Modem ( libéraux chrétiens -démocrates)

    Le Centre ou la famille des Euro-écolo-libéraux- critiques et des Euro-républicains critiques :

    - Les Verts + Europe Ecologie
    - Debout la République (Dupont -Aignan)
    - Le PRG

    La Gauche ou La famille des Eurosociaux - antilibéraux Républicains et internationalistes

    Le PG (Front de Gauche) - Néosocialiste
    Le PC (Front de Gauche) - Néosocialiste
    Gauche Unitaire (Front de Gauche) - Néosocialiste
    Le MRC (Républicains -sociaux)
    Alternatifs (Ecologie radicale) + Gauche écologiste antilibérale post-capitaliste

    Parti socio-antilibéraux critiques post-républicains internationalistes

    - Le NPA (anticapitaliste)
    - L.O (anticapitaliste)
    - Le POI (anticapitaliste)

    L'Extrême -Gauche communautariste post-républicaine critique

    - Indigènes de la République (PIR)

    L'Extrême -droite nationale-communautariste

    - Le FN (post-fasciste)
    - MPF (Libertas) (néoconservateur)

  42. 4 Août dit :

    Fillon veut faire croire que si la France s'en sort mieux que les autres (en "croissance négative"), c'est grâce à l'action du gouvernement... Trop fort !

  43. BA dit :

    Julie écrit : " Et pour les revenants du blog de Dupont-Aignan: d’après vous, leur(s) député(s) vont s’intégrer à quelle groupe parlementaire?
    Voilà dans quelle compagnie on les trouve aujourd’hui:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/EUDemocrats

    Je précise que je ne suis pas encarté au parti de Dupont-Aignan (DLR), mais je précise aussi qu'on ne risque pas les trouver dans un groupe parlementaire européen, pour la simple raison qu'ils n'ont aucun député européen !

  44. Pierre L dit :

    à 4 Août (15 mai 2009 à 21:22)

    Ben si, il a raison Fion :

    Journaliste :
    - Monsieur Fion, pourquoi la France s'en sort-elle mieux que les autres ?
    Fion :
    - Et bien en grande partie grâce aux services publiques et couvertures sociales que l'action de mon gouvernement n'a pas encore détruit !

    Merci Fion.

  45. BA dit :

    Hold-up écrit :

    " Le Centre ou la famille des Euro-écolo-libéraux- critiques et des Euro-républicains critiques :

    - Les Verts + Europe Ecologie
    - Debout la République (Dupont -Aignan)
    - Le PRG "

    Total désaccord sur ce point précis :

    1- Les Verts + Europe Ecologie + le PRG peuvent être classés dans la même famille : ce sont des ouistes, ils votent oui aux traités européens, ils votent oui à la Constitution Européenne, etc. Pour moi, ce sont des adversaires. Ce sont des alliés objectifs de l'UMP, du Nouveau Centre, du MoDem, et du Parti Socialiste. Je considère tous les ouistes comme des adversaires qu'il faut combattre.

    2- Mais DLR (Dupont-Aignan) ne peut pas être classé dans la même famille : ce sont des nonistes, ils votent non aux traités européens, ils votent non à la Constitution Européenne, etc. DLR serait plutôt dans une famille très particulière : la Droite gaulliste, républicaine, noniste. Pour moi, ce sont des mecs avec qui on peut discuter.

  46. marillion dit :

    L'Europe et sa politique transatlantique a renversé la notion de gauche et de droite.
    Aujourd'hui sont de droite tous les partisans (conservatos libéraux néo-libéraux démocraticos socialos écolos) du marché roi et ses dérives.
    Sont de gauche tous les opposants du marché roi qui orientent leur politique pour un retour aux valeurs identitaires de l'homme social dans un monde solidaire.

  47. jennifer dit :

    J'ai aussi rencontre dans un tractage un abstentioniste endurci. Mais son argument etait que tout etait deja joue. Il baissait les bras devant Sarkozy qui en definitive arrive toujours a ses buts. C'est contre ce defaitisme qu'il va falloir lutter. Quand je pense au dossier de Libe ce matin sur les licencies qui se battent pour avoir les meilleures primes de licenciements et non contre le fait des licenciements, ca fait peur. Cependant ce qui ressortait aussi de ce dossier c'est que ceux qui sont syndiques s'en sortent mieux.
    Je pense qu'il faudrait aussi faire une vaste campagne de syndicalisation pour que les gens ne se retrouvent pas isoles, seuls dans la lutte. La notion centrale du syndicalisme c'est que l'union fait la force.

  48. Patrix dit :

    @ jennifer

    En effet... le défaitisme, le fatalisme sont amplifiés par la crise et finalement l'individualisme lui aussi en ressort encore renforcé. Encore un atout pour Sarko et sa bande, qui ont tout intérêt à ce que les salariés la jouent perso. Encore un piège grossier à éviter !
    Heureusement, ce n'est pas le cas partout cependant : dans bien des cas les travailleurs savent aussi rester solidaires jusqu'au bout. Et ce n'est qu'à ce prix (la solidarité) qu'ils pourront gagner.


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