06mai 09

A Sète, on était plus de six cents. Le gars de "Midi Libre" qui n’est pas entré dans la salle et qui m’attendait devant la porte, à l’arrivée, a dit qu’on était quatre cents. Mais le même écrit que mon troisième de liste, René Revol, dirigeant national du PG  est maire "PRG" de Grabels. Grandiose! Bon. On s’en fout. La vie continue. Cette salle était vraiment très caractéristique de ces publics très mélangés de tous horizons qui fréquentent les rassemblements du Front de Gauche. En tous cas maintenant je crois que cette fois ci la campagne des européennes est commencée. Tout cela parce que Nicolas Sarkozy l’a lancée. Mais je crois aussi que le débat est fini. Parce que Nicolas Sarkozy l’a totalement truqué. Le trucage bat son plein en ce moment.

MORTEL BIDONNAGE

L’Europe de l’impuissance qu’il dénonce c’est celle là même qu’il a mise en place! C’est celle du traité de Lisbonne. Mais bien sûr … «the show must go on». Le spectacle doit continuer. Donc, tout le petit monde des importants va faire semblant de trouver ce que dit le président très intéressant. Les socialistes vont se décaler et en rajouter, à gauche bien sûr. D’ailleurs chacun  rajoutera son paragraphe à une lettre au Père Noël dont chacun sait pourtant qu’elle est absolument inconciliable avec le traité que tous soutiennent. Je ne regarde pas seulement tout cela avec le dégout et la colère qu’une telle mystification suggère. Je vois avec effroi que cette façon de piéger la démocratie conduit toute la société à l’abime. Quand tout est bidon, quand tout le monde ment où se déguise, quelle part reste-t-il pour l’honnête intention de trancher entre les points de vue réellement en présence? Et si on ne peut plus les trancher par le débat et le vote, quelle légitimité a la décision d’un vote ? Et que vaut le vote lui même comme méthode de règlement des problèmes? Je ne me réjouis pas de ce naufrage de la méthode démocratique. Car nous avons besoin d’elle plus que jamais. Non seulement pour régler les problèmes en cours et faire reculer la désespérance que ressentent tous ceux qui pensent que «rien ne sert à rien». Mais plus encore pour demain. Quand il faudra gouverner ce pays à gauche et faire bifurquer tout le système dans une nouvelle direction et affronter tant d’intérêts particuliers! La révolution par les urnes a besoin d’une démocratie en fonctionnement.

VILLEPIN ET MELENCHON.

Dans son édito de «Libération», Laurent Joffrin imagine un front « de Villepin à Mélenchon » pour faire face au contexte. J’ai noté ça avec beaucoup d’intérêt. Naturellement je n’adhère pas du tout à cette idée. Mais j’y vois une prise de conscience de la gravité du moment. Je pense que Joffrin aussi comprend que quelque chose est en train de mal tourner dans la profondeur du pays et qu’il faut absolument sortir du ronron de la politique spectacle actuelle. Son édito est un signal d’alerte, à mon sens. Je l’ai pris au sérieux et j’ai accepté de répondre à ce sujet dans un entretien réalisé par Rosa Moussaoui dans «l’Humanité» parue ce matin. Je place le texte de cet entretien à la suite de ces lignes. Je voudrai profiter de cette occasion pour dire à ceux qui s’intéressent à ce blog et à ses idées que ces reproductions d’interviews sont une façon pour moi d’en souligner l’importance dans mon argumentation et d’en conserver la présence au delà du jour si court où elles paraissent. Autant dire que ceux qui le veulent et les mettent en circulation dans leurs réseaux facilitent le travail de conviction et renforcent le contre pouvoir médiatique qu’est la sphère de l’internet. Non?


UNE GRANDE COALITION ?

Le quotidien Libération suggère la formation d’une « grande coalition » antisarkozyste allant de votre Parti de gauche jusqu’aux amis de l’ancien premier ministre Dominique de Villepin. Que vous inspire cette idée ?

Jean-Luc Mélenchon. Je ne me vois pas du tout dans un attelage de cette nature. La violence de la crise commande une réorganisation générale de toutes les forces politiques. Mais la solution n’est pas d’enjamber le clivage gauche-droite. Au contraire. À la droite de réinventer autre chose que le libéralisme, à la gauche de réinventer autre chose que la social-démocratie. C’est la tâche que s’assigne le Front de gauche. Cette volonté de réorganiser la vie politique autour du centre est en fait le signal d’un échec. La social-démocratie est incapable de se constituer en opposition à Nicolas Sarkozy. C’est cet espace vide que tentent aujourd’hui d’occuper les centristes. Loin de se ressaisir ou de se tourner vers une alternative de gauche, les socialistes sont plus que jamais pris dans cette spirale de l’alliance avec le centre. De ces aventures-là, on connaît l’issue. Elles se soldent immanquablement par
la destruction de la gauche, comme en Italie.

Ces scénarios pour 2012 contribuent à étouffer davantage une campagne des européennes déjà bien atone. Cette absence de débat sur les enjeux européens est-elle, selon vous, délibérément entretenue ?

Jean-Luc Mélenchon. Je le crois. Nombreux sont ceux qui n’ont aucune intention de parler de l’Europe. Valérie Pécresse présente sa liste aux élections régionales un mois avant les élections européennes. Les socialistes consacrent plus de temps à leur stratégie d’alliance pour 2012 qu’à discuter de ce qu’ils comptent faire pour changer la donne en Europe. C’est incroyable. Tous ces gens tentent d’enjamber le scrutin européen du 7 juin. Ils refusent cette épreuve de force politique.

La nature même de l’élection présidentielle, qui écrase tout le débat politique, n’est-elle pas en cause ?

Jean-Luc Mélenchon. Je pense surtout que nous sommes face à une stratégie de diversion. Ils ont pris la mesure du risque que représente la mobilisation de l’opinion de gauche sur la question européenne. La mise en scène actuelle est assez frappante : elle donne les premiers rôles à tous les partis qui ont défendu le « oui » au projet de constitution européenne en 2005. On voudrait reléguer le camp du « non » aux oubliettes. Voilà la vraie raison de ces stratégies de diversion. Le débat que soulève la question européenne, est, au fond, celui de la politique nationale. Ces deux dimensions sont intrinsèquement liées. Qui rejette le traité de Lisbonne rejette les politiques qu’il contient. De là découlent des choix d’alliances. C’est là la cohérence du Front degauche, basé sur le refus de ce traité de Lisbonne et des politiques qu’il programme pour la France. De nombreux électeurs socialistes commencent d’ailleurs à poser un regard nouveau sur le Front de gauche. Ils y voient la possibilité de confirmer leur vote de 2005, mais surtout une assurance tous risques contre une recomposition au centre. Plus le Front de gauche sera fort, plus la route d’une telle alliance sera coupée.


166 commentaires à “A propos d’une grande coalition”
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  1. Pierre L dit :

    à jennifer (9 mai 2009 à 10:08)
    oui mais je parlais du contraire : réformes sans révolution.

  2. 4 Août dit :

    @JLM

    Pour en revenir au fil du post, je crois que Joffrin nous suggère l'hyper-démocratie ("une politique audacieuse, humaine, démocratique, où le marché est remis à sa place, où la liberté ne se résume pas à l’autonomie des individus mais s’incarne dans l’adhésion aux valeurs collectives, où le souci de la planète et celui de la justice l’emportent sur la déification de l’intérêt personnel. Une politique, en un mot, où les valeurs républicaines sont vivifiées par celles de l’altermondialisme. Ce projet ne sortira pas des placards grinçants de la rue de Solferino. Il se construira dans le débat public.")

    On en a déjà parlé il y a plus d'un an ici, avec BA et JM: un front républicain à l'image du CNR (dans lequel gaullistes et communistes se sont alliés, sans fusionner bien sûr, qui nous ont concocté l'excellent programme que Sarko veut détricoter aujourd'hui) pour foutre l'UMP et le PS libéral à la poubelle et remettre la France à l'endroit.

    A mon avis, ce débat n'est pas clos et il me semble risqué de l'écarter d'un revers de main.

    Si c'est un problème de clivage...rappelons que tout ce qui donne la parole au peuple est de gauche (1789-véto royal) !

  3. 4 Août dit :

    Euh... Sarko mène une contre-révolution par les urnes, et ça marche... Comme quoi !

  4. Pierre L dit :

    Comme quoi on peut donner aux mots le sens qui nous arrange !

  5. Christian C dit :

    @4 Août

    Euh... Oui et non. Puisque la contre révolution est engagée par la commission européenne non élue. Même si Sarko s'emploie à démonter le CNR comme le lui demandait son grand copain Kessler. Tout deux membres du Siècle.

    Denis Kessler (HEC) vient d'être élu à cinquante-cinq ans président de l'association Le Siècle à la place de Renaud Denoix de Saint-Marc. Ancien président de la Fédération française des sociétés d'assurances, vice-président délégué du MEDEF et Président-directeur général de SCOR, il était déjà trésorier de l'association.

    http://fjb.blogs.com/weblog/2008/01/le-siecle-chang.html

    Sarko mène une contre révolution par l'entube.

  6. Pierre L dit :

    Eclairante la réponse de Mélenchon :

    " ° Vous n'êtes pas un réformiste alors ?

    Jean-Luc Mélenchon. Je n'accepte pas l'opposition révolutionnaire-réformiste. Se disent réformistes ceux qui veulent laisser entendre qu'ils ne toucheront à aucune des règles de base du capitalisme. Mais est-ce cela le réformisme ? Il existe des réformes radicales, comme, par exemple, constituer un pôle financier public en nationalisant toutes les banques. Il faut être en rupture avec le capitalisme. "
    source : http://www.moulinier.info/article-27005868.html

    Maintenant il est vrai que ces "réformes radicales" dont parle Mélenchon seront sans aucun doute quelque peu "révolutionnaires ! :)

  7. jennifer dit :

    Pierre L
    Je ne comprends pas. Veux-tu dire qu'au Venezuela il y a des reformes sans revolution? Je pense qu'il s'agit d'une revolution car le contenu de ce qui se passe est le meme que dans les autres revolutions sauf que la forme est differente: c'est non violent, pacifique et par les elections. Ce qui n'exclue pas que la violence explose un jour car comme tu le dis, toi-meme, les grands ne se laissent pas deposseder sans rien dire. D'ailleurs c'est ce qui se passe regulierement au Venezuela comme en Bolivie, la violence est le fait des classes riches qui ne supporte pas ce processus lent mais qui progresse ineluctablement de prise de la souverainete populaire. C'est pourquoi les bolivariens sont prets a repondre, apprennent le maniement des armes et restent tres vigilants pour dejouer toutes les tentatives de coups d'Etat. Ils ne sont pas naifs. C'est bien l'histoire de la revolution russe aussi quand l'armee blanche s'est formee pour reconquerir ses privileges. D'ou la guerre civile.

  8. jennifer dit :

    Pierre L
    Je ne sais jamais si tu blagues mais je trouve tout a fait juste ce que dit Jean-Luc Mélenchon sur reformes/revolution en plus avec cet exmple.
    Evidemment pas les reformes a la sarko qui sont en fait des contre reformes. En Russie ils ont appele reformes tout ce qui detruisait la propriete collective, tout le pillage par les oligarches de l'etat social. En fait c'etait des contre reformes pour moi. Mais une reforme a l'heure actuelle de declaration de guerre de Sarko contre l'ensemble des couches sociales qu'elles soient ouvrieres, intellectuelles, petites bourgeoises et contre tous nos acquis democratiques va vite devenir revolutionnaire. Par exemple une reforme du role dictatorial que s'arroge de plus en plus le president de la Republique, ou retablir les impots des riches ou quoi que ce soit d'un tant soit peu progressiste va faire sauter tout son systeme d'oppression et d'exploitation, celui qu'il veut nous imposer pour de nombreuses annees a venir.

  9. Carol DEBY dit :

    « Ceux d’entre nous qui gèrent les deniers publics seront responsables – de dépenser intelligemment, de réformer les mauvaises habitudes et de faire notre travail au grand jour – car c’est le seul moyen de rétablir cette confiance cruciale entre un peuple et son gouvernement. » (Le président Barack Obama, Une nouvelle ère de responsabilité, Budget 2010).

    Serait-ce là les prémisses d’un nouveau New Deal ?

    Ne pas s’y fier, dit Michel Chossudovsy, professeur d’économie canadien : L’espoir de M. Obama est basé sur un gigantesque programme d’austérité. Toute la structure fiscale est anéantie, sens dessus dessous.
    C’est un budget de guerre qui épargne seulement la défense,
    la guerre au Moyen-Orient, le sauvetage bancaire de Wall Street, le paiement des intérêts astronomiques de la dette publique.
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12865

    Chossudovsy prédit la privatisation absolue des services publics, de par la débacle fiscale, qui mène à la privatisation de l’Etat.

    La politique d’Obama apparaît de plus en plus comme la continuatrice de celle de Bush !

    Voilà ce que mijotent nos suzerains. Si l’Europe occidentale est encore une démocratie, qu’elle se libère du joug américain, si elle désire rester démocratique. Qu’elle se tourne plus vers les pays de l’Est, vers la Russie notamment, avec laquelle un partenariat non seulement économique, mais scientifique serait plus profitable. Depuis une trentaine d’années, des techniciens européens particulièrement doués nous ont construit des appareils de recherche remarquables. Ces gens sont français, allemands, suédois, finlandais, italiens, autrichiens. Dans le domaine des équipements lourds, la Russie démarre également. Vive l’Europe non capitaliste, donc débarrassée des traités de Lisbonne et autres giscardises.
    Ah, si nos Européens pouvaient se débarrasser des préjugés qu’une longue éducation, assistée par un efficace matraquage intellectuel par les médias, leur a assénés depuis le maccarthysme (car ça remonte à cette époque) des années 1950 !
    Faut-il absolument qu’ils crèvent de faim pour
    se débarrasser de cette gangue ? Ou bien l’exemple viendra-t-il des Etats-Unis, dont la population se révoltera ?

  10. 4 Août dit :

    François Delapierre nous a dégoté un clip de propagande ouiouiste consternant:

    http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/678-grace-a-leurope-sociale-les-travailleurs-auront-une-gamelle-a-leur-nom-

  11. robespierre dit :

    @Christian C

    Kessler faisait parti des "brillants esprits" français qui ont suivi le "magnifique" programme "young leaders". Entre autres personnes, nous retrouvont Jérome Joffrin, François Hollande, Pierre Moscovici. A droite aussi, il y en a. Mais là c'est normal.

  12. Pierre L dit :

    à 4 Août (9 mai 2009 à 13:11)

    C'est après avoir mordu que le lion obtient une cage plus grande, un parapluie et une meilleure gamelle.
    Ce clip pue le mépris, mais il montre également la peur des élites face aux réactions des salariés.
    Merci 4 Août.

  13. jihel dit :

    Le PS en a rêvé et Sarko le fera : le remaniement aura lieu après les européennes avec ?......Allègre qui s'y voit déjà à l'industie
    Rien que ça !

  14. Nipontchik dit :

    T'es pas très poli sopadeajo...mais c'est pour la bonne cause!
    Et sans oublier l'"ami" Brown:

    http://www.elpais.com/articulo/internacional/Algo/huele/podrido/Westminster/elpepuint/20090509elpepiint_2/Tes

  15. ermler dit :

    @ 4 aout

    A propos de la grande coalition version Joffrin.
    Tu dis (post 98) " ne pas écarter d'un revers de main". Tu te réfères à la "libération" et au programme du CNR. Tu oublies que le PCF était alors "la" force politique dominante du pays, l'axe de ce programme "quasi révolutionnaire".
    Rien à voir avec aujourd'hui.
    Comparaison pour comparaison médite plutôt celle avec l'Italie. 2005. "Grande coalition anti-Berlusconi" (Le Sarkozy de là bas) allant de Prodi (le Bayrou de chez eux) jusqu'à la gauche radicale (Avec tous les Mélenchon du pays).
    Résultat : Victoire électorale ric-rac. Moins de deux ans après, Berlusconi revient au pouvoir et la gauche radicale est atomisée ! Et ils ne sont pas près de s'en relever.
    Jamais la rupture ne se produira pas avec un centre social-libéral dominant. La seule alternative est de construire une gauche antilibérale dominante, première force politique du pays.
    Moralité : Le plan Joffrin est un piège à c.... et 4 aout,un grand naîf. Et Mélenchon a bien raison de ne pas s'embarquer dans cette galère.

    Alors on est d'accord. Le "plan" Joffrin n'est pas à écarter d'un revers de main, mais d'un grand coup de pied au c... !

  16. maxou dit :

    Bonsoir à tous,

    Peut-on tolérer la loi quand elle tolère l'injustice ?
    L'idéologie qui tient la plume du législateur...
    Par Michel Sparagano, professeur de philosophie.
    « Il y a des limites à ne pas dépasser ! » Voilà en substance, le message qui est envoyé actuellement à tous ceux qui sont tentés de résister contre l'avenir de chômage et de misère que la crise leur promet. Or, dans un État de droit, les limites à ne pas dépasser sont forcément celles de la loi. Reste que la crise actuelle est celle de tout un système, y compris de sa composante juridique, et qu'il n'est peut-être pas inutile de réfléchir sur les limites à l'intérieur desquelles nous sommes autorisés à … réfléchir.
    Des salariés ont donc fait le choix de ne pas se résigner et les moyens qu'ils utilisent ne sont pas toujours légaux. Soit ! C'est alors que l'on nous rappelle que retenir son patron vingt-quatre heures est une « séquestration » ; laquelle peut valoir quelques années de prison. Dont acte ! Mais quand un patron retient un salarié sur son lieu de travail le dimanche, on appelle ça un « accord ». Reste que si aucune pression physique n'oblige la salarié, on sait bien que personne n'échange du temps avec sa famille contre de l'argent sans subir une pression salariale (légale). Donnez des salaires décents aux salariés et vous verrez ce qu'il adviendra du travail le dimanche...
    ce simple exemple illustre bien ce que tout élève de philosophie sait : à côté des violences ponctuelles (« séquestration », par exemple). Il y a aussi des violences structurelles qui, par définition, sont dans les structures mêmes de la société (une masse importante de chômeurs empêchant les salariés d'avoir des salaires corrects, par exemple). La distinction n'est pas sans intérêt, lorsque l'on découvre que bien des violences ponctuelles sont la conséquence de violences structurelles, ces dernières n'étant finalement pas « à côté », mais « en dessous » des premières !
    De la même façon, dégrader l'outil de travail (comme l'envisagent certains ouvriers) est illégal. Soit ! Mais dégrader la vie des gens (chômage, temps partiel non choisi, flexibilité imposée...) est légal !
    Occuper une usine, une école ou même une église (qu'on se souvienne de l'église Saint-Bernard à Paris) est une violation de la propriété privée et la loi punit cela sévèrement. Bien ! Mais occuper un pays, en revanche (l'(Irak, par exemple) et lui pomper son pétrole, cela s'appelle
    « exporter la démocratie » (à noter que notre président condamne le premier type d'occupation et regrette de n'avoir pu participer au deuxième !
    Jeter un Kleenex par terre est une pollution et un délit, mais jeter un salarié comme un kleenex s'appelle une restructuration (légale) !
    Refuser d'aider quelqu'un qui se noie est assimilé à de la « non-assistance à personne en danger », mais le refus de laisser se noyer un sans-papiers est assimilé, lui, à un acte qui « facilite le séjour irrégulier d'un étranger en France » (article L. 622-1 du Code de procédure pénale) ! Comment ne pas s'interroger sur ces différences qui en disent long sur l'idéologie qui tient la plume du législateur ? Ainsi, traverser une frontière sans y avoir été invité est illégal, mais affamer quelqu'un dans les limites de ses frontières (en subventionnant l'agriculture européenne ou américaine, ruinant ainsi les producteurs de coton maliens, par exemple), cela s'appelle de la libre concurrence, et c'est légal, bien entendu ! Sauter avec un parachute au-dessus de Paris est illégal, mais sauter avec un parachute au-dessus d'un plan social est permis. Il suffit que le parachutiste soit un patron et le parachute, « doré » !
    Bref, voler, c'est pas bien, mais mourir de froid, c'est pas de chance !
    Comment ne pas voir après tout cela que la loi n'est pas neutre, qu'elle condamne (ou pas) en fonction d'une idéologie qui n'est pas toujours avouée. Du coup, lutter contre les effets de la crise du capitalisme en restant à l'intérieur des lois rédigées selon des principes capitalistes qui protègent davantage la propriété privée que les gens, cela peut sembler à certains inefficace. Que penser d'un système juridique qui condamne le vol et pas la misère ? Et comme c'est bientôt l'époque du baccalauréat, je propose au ministre un sujet de dissertation pour l'épreuve de philosophie :
    « lorsque la loi tolère l'injustice, peut-ont encore tolérer la loi ? »

  17. 4 Août dit :

    @ ermler

    J'ai oublié de dire que la constitution du CNR s'est imposée suite aux drames qu'on connait. Bien sûr, nous n'en sommes pas (encore?) là.
    J'ai oublié aussi de dire que les nominés de Joffrin ne sont pas les miens. D2V nous a aussi mis la carotte quand il était aux manettes. Quand à Bayrou.... "Bayrou a gouverné à droite, il est resté allié longtemps avec l’actuelle majorité, il est membre au Parlement européen d’un groupe hostile à la gauche. Et alors ? La question n’est pas de savoir d’où il vient mais où il va." Joffrin spécule !

    A mon avis, la droite doit se refaire avec NDA. Ce n'est que mon avis, au vu de ses actes.

    Le plus important dans mon post, je l'ai mis en gras

    Mon idée finalement, est qu'il ne faudra pas rater le train, parce que cette bifurcation vers l'hyper-démocratie, elle me parait inéluctable.

  18. Pierre L dit :

    à maxou (9 mai 2009 à 17:18)

    Oui, tout à fait d'accord avec Michel Sparagano.

    Et ce qu'il dit ne date pas d'hier :

    Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen
    26 août 1789
    Article II
    Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

    Vous noterez que le droit à la propriété vient avant le droit à la sûreté...

  19. jennifer dit :

    C'est long mis ca vaut la peine de lire. Tres clairvoyant

    http://www.gauche-unitaire.fr/2009/05/06/resolution-politique-adoptee-par-le-conseil-national/

  20. Pulchérie D dit :

    Encore une communauté de plus à se faire...entuber !

    Bernard Kouchner "salue l'adhésion du Kosovo" au FMI :

    Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner "salue l'adhésion du Kosovo" au Fonds monétaire international (FMI), qui lui "permettra de bénéficier d'une assistance technique et de prêts, essentiels à son développement économique et social", dans un communique publié vendredi soir.
    "En renforçant l'insertion du nouvel Etat au sein de la communauté internationale, cette adhésion au FMI contribue à la stabilité dans la région des Balkans", ajoute-t-il.
    Le FMI est la première instance internationale à officiellement intégrer ce pays balkanique qui a proclamé son indépendance en février 2008.
    L'Assemblée générale de l'ONU a demandé en octobre 2008 à la Cour internationale de justice (CIJ), le plus haut organe judiciaire de l'ONU, de se prononcer sur la légalité de l'indépendance du Kosovo.

    Références à consulter, pour les Kossovars : l'en...tubage de l'Argentine et d'autres pays d'Amérique du Sud par le FMI (sauf votre respect, chère Jennifer).

  21. gilles dit :

    @Jean-Luc Mélenchon
    @Toutes et tous

    L'UMP et le PS (voir el Manifesto) cogèrent et codirigent le parlement européen. Les dirigeants des 27 états de l'Union Européenne, qu'ils soient de droite ou sociaux démocrates font la même politique libérale de démantélement des droits sociaux, des services publics, des droits collectifs et de la souveraineté populaire. Ils veulent tous mettre en place le grand marché transatlantique avec un parlement commun qui se trouverait à Washington et aura comme bras armé et de conquète l'OTAN. En Europe, ce sera le grand marché où la concurence sera libre et non faussée (Traité de Lisbonne, directives sur les dérèglementations des services public...), une organisation qui tournera autour de l'Europe des régions et des communautés. On aura démantelé les Etats nationaux, les communes et départements, le droit social, les services publics et la souveraineté du peuple !
    Les peuples et les salariés seront livrés à la loi de la jungle capitalisme. "Le renard libre dans le poulailler libre" ! Ils seront murs pour être livrés au fascisme et aux fascistes de tout poils et toute nationalités !

    Une seule issue la révolution démocratique et sociale ! la Révolution par les urnes pour lutter contre la crise, le capitalisme et pour retrouver la république et la souveraineté populaire !

  22. philippe dit :

    salut jean luc,moi j'ai adhéré au partie de gauche j'ai une seule question.et aprésle 7 juin?

  23. Hold-up dit :

    @ Pierre L

    Et " la résistance à l'oppression " à la fin... Nous devons renverser le programme:

    Pour parer à la cupidité "hors limites" et au grotesque de la toute -puissance capitaliste destructrice de la richesses, de l'écosystème planétaire et de la vie humaine il sera dès lors proposé par voie de délibération démocratique :

    "Le but de toute association politique est la distribution des droits naturels et culturels imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la résistance à l’oppression, l'éducation, l'accès à la science et la culture, la sûreté et la propriété étendues et socialisées pour le bien-être de toutes et de chacun afin que les biens produits quels qu'en soient les formes, matérielles ou immatérielles profitent à l'ensemble de l'humanité et à chacun des membres la constituant. Chaque association politique se réservant le droit d'inventer les formes, moyens et droits avenants les plus adéquats pour en réaliser concrètement toutes les efficiences.

    Texte à améliorer...of course.

  24. Pierre L dit :

    à Hold-up (9 mai 2009 à 20:03)
    "Texte à améliorer …of course.

    Oui, faudrait ajouter le droit à fumer du cannabis.

    :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  25. Hold-up dit :

    Permettez-moi la diffusion de ce message -

    - Peine de mort aux USA - Pour la révision du procès de Troy Davis avant qu'il ne soit trop tard ! C'est très urgent !

    Message d'Amnesty International - RDV à Paris 14 Mai (voir ci dessous) -

    "Pas de preuves matérielles. Pas d’arme. 7 témoins sur 9 se sont rétractés depuis le premier procès. Un autre homme est mis en cause par plusieurs témoins.

    MALGRE LES TRES NOMBREUX DOUTES SUR SA CULPABILITE, AUCUN TRIBUNAL N’A SOUHAITE EXAMINER LES NOUVEAUX TEMOIGNAGES.POUR DES RAISONS DE PROCEDURE. UNE NOUVELLE DATE D’EXECUTION PEUT ETRE FIXEE TRES PROCHAINEMENT.

    Le 16 avril 2009, après le refus par la cour du 11ème circuit de rouvrir un procès, Troy Davis a reçu un sursis à exécution de 30 jours, soit jusqu’au 16 mai, le temps de déposer un ultime recours devant la Cour Suprême des Etats-Unis. Celle-ci peut refuser l’appel sans même l’avoir examiné et… après le 16 mai, une date d’exécution peut être fixée à tout moment. De nombreux rassemblements et activités sont organisés durant le mois de mai : A Buenos Aires, à Istanbul, à Washington, à Atlanta, les citoyens du monde entier se rassemblent pour exiger la justice pour Troy Davis. La liste des évènements organisés aux quatre coins du monde grossit chaque jour.

    En France, les militants d’Amnesty International vous appellent à un RASSEMBLEMENT A PARIS, le jeudi 14 mai à 19h30, à la Fontaine aux Innocents (forum des Halles, sortie porte Lescot), place Joachim du Bellay, à l'angle des rues Berger et Saint Denis, 75001, M° Chatelet, RER Chatelet Les Halles.

    Le 14 mai, venez nombreux et accompagnés d’amis ! "

  26. Pierre L dit :

    Les différents types d’exécution aux Etats-Unis

    Et oui, bande d'anti-etats-uniens primaires !
    Au pays de la Liberté on tue comme on veut !
    Chui certain que ces zoribles chinois totalitaires peuvent pas en dire autant !

  27. Christian C dit :

    Il y a d'une part:

    Proposition de résolution du Parlement Européen sur l'état des relations transatlantiques après les élections qui ont eu lieu aux États-Unis:

    Le Parlement Européen:

    19. "invite les deux partenaires à promouvoir le respect des droits de l'homme dans le monde en tant qu'élément clé de leur politique; souligne la nécessité d'une coordination intensive en matière de diplomatie de crise et de diplomatie préventive, et la nécessité de répondre de manière coordonnée et efficace aux pandémies et aux urgences humanitaires; INVITE le nouveau gouvernement des États-Unis à ratifier le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et à y adhérer; réitère son appel à l'abolition de la PEINE DE MORT"

    Strasbourg. 3. III. 2009

    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&reference=A6-2009-0114&language=FR

    Et d'autre part:

    Protocole n° 6 à la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales concernant l'abolition de la peine de mort,
    tel qu'amendé par le Protocole n° 11

    Strasbourg, 28.IV.1983

    Les Etats membres du Conseil de l'Europe, signataires du présent Protocole à la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales, signée à Rome le 4 novembre 1950 (ci-après dénommée «la Convention»),

    Considérant que les développements intervenus dans plusieurs Etats membres du Conseil de l'Europe expriment une tendance générale en faveur de l'abolition de la peine de mort,
    Sont convenus de ce qui suit:

    Article 1 – Abolition de la peine de mort

    La peine de mort est abolie. Nul ne peut être condamné à une telle peine ni exécuté.

    Article 3 – Interdiction de dérogations

    Aucune dérogation n'est autorisée aux dispositions du présent Protocole au titre de l'article 15 de la Convention.

    http://conventions.coe.int/Treaty/FR/Treaties/Html/114.htm

    Moralité. On peut s'aligner, commercer, s'unir et s'allier avec un pays qui ne respecte pas le protocole n° 6 de la convention européenne des droits de l'homme (condition siné qua non pour intégrer l'U.E) tout en fermant les yeux sur leur culture judiciaire barbare.

  28. gilles dit :

    @toutes et tous
    Les USA ne ratifiront pas le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et à y adhérer; réitère son appel à l’abolition de la peine de mort et le Protocole n° 6 à la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales concernant l’abolition de la peine de mort, tel qu'il est amendé par le Protocole n° 11 de la dite convention.

    Les Etats Unis état qui a mis dans ses fondateurs initiaux et dans sa constitution de 1787, la religion, la propriété privée supérieure à tout autre chose, à tout être, le droit [constitutionnel] de porter des armes, le droit constitutionnel fédéral et la cour suprème laisse par contre toute lattitude aux Etats. Ici, on l'a supprimée, là on applique rigoureusement (Floride, Texas...), d'autres Etats l'appliquent de manière inconstance et ciblée.

    Il n'y a rien à attendre de Obama. Le président idole des bien pensants de gauche, de droite, du centre, des écolos, des médias, des intellectuels... ne supprimera jamais la peine de mort. La possibilité de punir en ottant la vie à un être humain condamné est le surmum du pouvoir etats uniens.

  29. gilles dit :

    @toutes et tous

    Je remet mon commentaire. La première version est incompréhensible.

    Mille excuses à tous.

    Les USA ne ratifiront pas le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n'adhéreront pas à l’abolition de la peine de mort selon le Protocole n° 6 à la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales concernant l’abolition de la peine de mort, tel qu’il est amendé par le Protocole n° 11 de la dite convention.

    Les Etats Unis état qui a mis dans ses textes fondateurs initiaux et dans sa constitution de 1787, la religion, la propriété privée supérieure à tout autre chose, à tout être, le droit [constitutionnel] de porter des armes, le droit constitutionnel fédéral. La cour suprème laisse par contre toute lattitude aux Etats. Ici, on l’a supprimée, là on applique rigoureusement (Floride, Texas…), d’autres Etats l’appliquent de manière inconstance et ciblée.

    Il n’y a rien à attendre de Obama. Le président idole des bien pensants de gauche, de droite, du centre, des écolos, des médias, des intellectuels… ne supprimera jamais la peine de mort. La possibilité de punir en ottant la vie à un être humain condamné est le surmum du pouvoir etats uniens.

  30. Lounis dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon

    Je suis Algerien et ami d'un de vos plus fervent camarades, Georges Roullier de Lyon. Je ne suis militant d'aucun parti politique et ne projete pas d'adherer à une quelconque formation. Toutefois, je partage avec mon ami un penchant manifeste pour les idées de gauche. Je voudrais saluer votre courage pour avoir osé cette rupture avec un PS sclerosé plus occupé à sa gueguerre entre leaders qu'à proposer une veritable alternative à une droite peu regardante et qui ratisse large. Je voudrais aussi parler de la crise induite par le Capitalisme sauvage et ses probables retombées chez nous :

    Par ces temps d'incertitudes
    Qui oublient toutes nos valeurs
    Par ces tempts de cervitudes
    Qui nous nourirssent de malheurs

    Par ces temps lourds et changeants
    Sans le souffle de la moindre brise
    On ne parle plus que d'argent
    On ne parle plus que de crise

    Par ces temps où les fortunes fondent
    Par ces temps de banquerouttes
    Une menace plane sur le monde
    Et plane surtout sur nos casse-croutes

    Par ces temps de blabla et de mensonges
    Où l'intergrité devient denrée rare
    Nous ignorons encore ce qui nous ronge
    Nous ne le saurons que trop tard

    Quand l'Univers entier frissonne
    Quand des empires s'effondrent
    Nos "monarques" plastronnent
    Et continuent de nous tondre

    Quand adviendront les vaches maigres
    Quand la famine tordra les entrailles
    Que fera alors notre Pègre ?
    Elle lachera ses reitres contre notre marmaille

    Coucou Georges !

  31. Christian C dit :

    Le problème ce n'est pas tant la position étasunienne, même si celle-ci s'inscrit dans un acte de barbarie lui même inscrit sur une constitution archaïque et obsolète, mais surtout la position européenne.
    Comment le parlement européen peut-il envisager un partenariat rapproché avec un pays qui pratique la peine de mort, alors que les lois votées par ce même parlement inscrivent l'abolition de la peine de mort comme viatique indispensable pour l'accès à l'Union Européenne. En d'autres termes comment l'Europe peut ainsi tourner le dos à ses actes fondateurs pour faire risette aux seuls Etats-Unis.

    Je reprends le lien du parlement européen qui propose d'instaurer une coopération Transatlantique privilégiée avec les USA, en s'asseyant sur le protocole 6.

    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&reference=A6-2009-0114&language=FR

  32. Jennifer dit :

    Tout à fait d'accord avec toi, Pierre L. Ils font semblant que la question est de baisser le taux d'intérêt. La vérité c'est qu'ils n'ont plus de fonds (sauf notre épargne qui est donc bien menacée!)

  33. Pierre L dit :

    Vous avez de l'épargne Jennifer ?
    Combien ?
    Zêtes célibataire ?

  34. gilles dit :

    @Jennifer
    Bonjour,

    Les banques ont des fonds, leurs ressources propres, capitaux, réserves, bénéfice, plus values sur opérations bancaires et boursières, leurs financements à long terme (emprunts) et ont comme élément de circulation, de respiration nos apports bancaires (l'argent de nos comptes courant ou comptes d'épargnes...). Elles ont été renflouées que pour simplement effacer leurs créances douteuses et leurs dettes contractées sur les marchés boursiers, immobiliers ou de produits dérivés. Là c'est leur actif circulant qui cloche qui est névrosé, atomisé.L'Etat et la BCE ne jouent que sur ces éléments en crise. Les banques font des affaires et de la spéculation avec nos apports et notre épargne. Les financements gouvernementaux et de la BCE (indirectement) s'est pour effacer,neutraliser et appurer les créances et dettes douteuses.

    La baisse des taux d'intérêt n'est fait que pour l'économie bancaire et non pas pour l'économie générale. Les banques veulent faire des affaires, de la spéculation alors le monde capitaliste est en crise grave. L'économie générale ou "réelle" ne repart pas. La récession se transformera bientôt en dépression avec d'importants trous noirs dans l'économie monde. Les banques subiront comme les bourses une nouvelle dépression une fois que les liquidités apportées n'auront plus aucun effet. Les plans actuels de relance malheureusement sont des pétards mouillés ! rien d'autre !

  35. gilles dit :

    @Jennifer

    Les banques nous proposent des produits bancaires d'endettement à des taux que pratiqueraient les usuriers. Les cartes bancaires avec des crédits supplétifs, des réserves libertés, des paiements comptant ou à crédit, des taux d'intérêt à 16 % pour les crédits à la consommation, les crédits revolving et autres réserve liberté. Les banques promeut la consommation de crédit et l'endettement a-économique, à-social et par contre les crédits aux taux de 1% taux directeur de la BCE s'est bon que pour les organismes bancaires et institutions financières ! le petit peuple n'en voit pas la couleur.
    Devinez pourquoi le Gouverneur de la BCE si prompte dans le passé à refuser toute baisse des taux directeurs au non de la sacro sainte lutte contre l'inflation, n'arrrête plus d'annoncer des baisses à répétition des taux depuis la crise boursière et la dépression de l'économie du crédit dans les banques ?

    La BCE craint une névrose et un arrêt "cadiaque" du crédit donc il font fonctionner la baisse des taux pour la circulation du crédit se fasse entre banques (et uniquement entre banques) et alimentent une spéculation boursière. Les gouvernements quelqu'ils soient et le G8 puis le G20 ont fait fonctionner la planche à billet donc demain l'hyperinflation. Résible par rapport aux objectifs primaires initiaux des banques centrales et de la BCE. Les peuples, les salariés, les petits producteurs paieront la note !

  36. gilles dit :

    @Jennifer

    Les banques nous proposent des produits bancaires d'endettement à des taux que pratiqueraient les usuriers. Les cartes bancaires avec des crédits supplétifs, des réserves libertés, des paiements comptant ou à crédit, des taux d'intérêt à 16 % pour les crédits à la consommation, les crédits revolving et autres réserve liberté. Les banques promeut la consommation de crédit et l'endettement a-économique, à-social et par contre les crédits aux taux de 1% taux directeur de la BCE s'est bon que pour les organismes bancaires et institutions financières ! le petit peuple n'en voit pas la couleur.
    Devinez pourquoi le Gouverneur de la BCE si prompte dans le passé à refuser toute baisse des taux directeurs au non de la sacro sainte lutte contre l'inflation, n'arrrête plus d'annoncer des baisses à répétition des taux depuis la crise boursière et la dépression de l'économie du crédit dans les banques ?

    La BCE craint une névrose et un arrêt "cadiaque" du crédit donc il font fonctionner la baisse des taux pour la circulation du crédit se fasse entre banques (et uniquement entre banques) et alimentent une spéculation boursière. Les gouvernements quelqu'ils soient et le G8 puis le G20 ont fait fonctionner la planche à billet donc demain l'hyperinflation. Résible par rapport aux objectifs primaires initiaux des banques centrales et de la BCE. Les peuples, les salariés, les petits producteurs paieront la note !

  37. gilles dit :

    @jennifer

    Les salariés, les petits épargnants, les petits producteurs paieront la note. En cas d'asphyxie du crédit, d'arrêt "cadiaque" du crédit (ce que je ne souhaite pas ! ce que personne ne souhaite je l'espère !) les banques sauront obligés de tapper dans nos apports bancaires et alors là ce sera la panique !

  38. Jennifer dit :

    Pierre L
    c'est de la dot comme en Inde dont tu t'enquiers?

  39. Jennifer dit :

    Gilles
    Je pense que tout cela est déjà joué, que les caisses sont déjà vides.

  40. Jennifer dit :

    C'est d'ailleurs pourquoi cela ne vaut pas un clou de les nationaliser car leurs avoirs ont complètement chu en termes de valeurs. Prenons le contrôle de ces banques, y a rien de plus simple et logique au lieu de les renflouer avec du fric qu'elles empochent au lieu d'aider à investir. Seul l'Etat peut diriger les banques vers l'investissement. Cf ce qui se passe en Chine

  41. Nipontchik dit :

    merci Jennifer, la GU pose souvent de bonnes questions....
    mais dommage entre autres qu'ils oublient l'existence du MRC et de ce qu'a été le courant Chevènement depuis 1983 et surtout 1991 (opposition à la guerre du Golfe et à Maastricht)
    "République et socialisme" a 1 blog, ce sont des gens vraiment bien, Jalamion a plus que la "fibre sociale"! C'est aussi avec eux que le Fg pourra commencer vraiment à ressembler à 1 Front populaire de manière conséquente.

  42. Georges ROULLIER dit :

    Post 127 merci Lounis je t'embrrasse très fort mon frérot

    A tous ceux qui aiment la Poèsie Lounis mon ami est un Kakyle algérien qui revendique pour la Kabylie l'usage de la langue Amazigh, dite aussi langue berbère, mais aussi en langue officielle le français . les algériens connaissent actuellement les plus grandes difficultés sociales, 35 % et plus de la jeunesse est au chômage sans avoir jamais travaillé, pour un peuple qui a majotritairement a moins de 35 ans et pour une population de 20 millions d'individus environ, les université sont pleines et après c'est la debrouille pour beaucoup, parfois l'aventure en mer pour concrêtiser un rêve. Lounis a 50 ans, père de 6 enfants 5 filles un garçon l'ainée Baya Masseur kinésie thérapeute, française par mariage 30 ans et de gauche bien entendu 2 enfants, diplôme non reconnu en France alors les études sont les mêmes, la seconde est prof de français la troisième est médecin pédiatre et deviendra un très grand médecin, la quatriéme est orthodontiste, la cinquiéme est Pharmacien, Sofiane le garçon vient de passer son bac . Taous la maman sera sans doute surprise que je parle d'elle sur le blog de Jean Luc Mélenchon, mais cette famille est un exemple pour l'Algérie, toutes et tous sont nos amis très chers à mon épouse et moi-même. Lounis par ce qu'il écrit mêrite d'être connu.
    Je profite de l'occasion qui m'est offerte pour les embrasser tous très très fort. Je propose que, une fois par semaine Lounis nous passe un de ses poèmes.
    A tous les partisans du Parti de Gauche, du Front de Gauche, tous nos sympathisants toute mon amitié militante
    Georges

    Ps : une idée me vient à l'esprit, à partir de cette présente communication, pourquoi ne pourrions nous pas organiser des voyages en Algérie, Pied-noirs anciens combattants avec des rencontres inoubliables ?

  43. Jennifer dit :

    MOSCOU, 8 mai - RIA Novosti. Le président vénézuélien Hugo Chavez a qualifié de "torchon" une résolution du Parlement européen condamnant la détérioration de la démocratie au Venezuela, ont annoncé vendredi les médias locaux.

    "Ca sent le pourri (...) c'est un torchon pas un document", a tonné le numéro un vénézuélien sur la télévision publique.

    Dans la résolution présentée par le Parti populaire européen (PPE) et adoptée jeudi avec 29 voix pour et une abstention, le Parlement fait part de "ses très vives inquiétudes devant la dégradation de la situation et de la qualité de la démocratie au Venezuela" qui est menacée par "l'autoritarisme croissant" du président Chavez.

    La résolution a été provoquée par l'affaire du leader de l'opposition vénézuélienne Manuel Rosales, inculpé en mars pour corruption. L'ancien gouverneur du principal Etat pétrolier du pays, Sulia, se voit reprocher par le Parquet vénézuélien des cas de corruption et d'enrichissement illicite lors de l'octroi des commandes publiques.

    M.Rosales, qualifiant ces accusations de politiques, a quitté d'urgence le pays pour demander l'asile politique au Pérou. L'ambassadeur vénézuélien au Pérou a immédiatement été rappelé.

    "Ni le Parlement européen ni la droite européenne ne nous préoccupent outre mesure. Nous sommes libres ici et nous resterons libres. Le reste n'a aucune importance pour nous", a noté le président vénézuélien.

    Alexandre Fleming, vice-ministre vénézuélien en charge de l'Europe, a qualifié de son côté cette résolution d'"attaque politique émanant de groupes de droite radicale", ajoutant que le Parlement européen n'était pas un tribunal autorisé à émettre des jugements.

    "Le Venezuela ne tolérera aucune ingérence extérieure car c'est un pays indépendant", a indiqué le diplomate, ajoutant que Caracas n'envisageait pas d'"y venir" (au Parlement européen) pour "perdre son temps" en débats avec les parlementaires.

    http://fr.rian.ru/world/20090508/121501501.html

  44. Christian C dit :

    le président Hugo Chavez considère que l'inculpation arbitraire de julien Coupat et les attaques incessantes de la droite radicale française et européenne à l'encontre de ses opposants sont la démonstration d'une récession croissante de la démocratie.
    Le Parlement vénézuélien fait part de “ses très vives inquiétudes devant la dégradation de la situation et de la qualité de la démocratie en France et Europe” qui est menacée par “l’autoritarisme croissant” du président Sarkozy et de la droite ultra libérale de Barosso.

  45. Christian C dit :

    @ pour Gilles et Jennifer

    Société Générale : états financiers consolidés au 31 décembre 2008.

    Total dettes : 1 089 116 millions d’euros.

    Total capitaux propres : 40 887 millions d’euros, soit seulement 3,75 % des dettes.

    http://library.corporate-ir.net/li [...] ancier.pdf

    BNP : états financiers consolidés au 31 décembre 2008.

    Total dettes : 2 016 581 millions d’euros.

    Total capitaux propres : 58 968 millions d’euros, soit seulement 2,92 % des dettes.

    http://media-cms.bnpparibas.com/fi [...] 8.6384.pdf

    Les caisses sont vides? Doit-on s'inquiéter?


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