27avr 09

De retour devant mon clavier je tente un carnet de route sur trois jours de campagne de terrain, au fil de mes notes et de mon humeur. Je fais le pari de dire de cette façon, "à saut et gambades" ce que j'aurais démontré sinon en ligne droite,  par raisonnements et  démonstrations.

Le 21 avril – Médiéval

Triste anniversaire, le 21 avril. Moi, je n'oublie pas. Bon, tachons de faire mieux. Au fond que faisons nous d'autres en ce moment ? Mardi soir donc, au sortir de ma conférence de presse à Decazeville, dans l'Aveyron, on s'est élancé vers Figeac, dans le Lot. J'y étais attendu à la mairie. Madame le maire, la socialiste Nicole Paulo, m'a reçu entourée de plusieurs de ses proches du conseil municipal et de la section du parti socialiste. Une bonne partie de son équipe était donc là. J’ai été très ému par leur accueil. Eux aussi, je l'ai bien vu. C'est étrange. Ma connivence humaine avec les socialistes du rang est intacte. L'inverse a l'air vrai aussi. Et puis je me suis finalement senti chez moi dans cette ville. Le contexte, sans doute. Tout le monde doit ressentir ça. Le centre ville est à couper le souffle. L’architecture médiévale a été superbement réhabilitée. Et la mairie de gauche, sous l'impulsion de Martin Malvy, le grand homme de gauche du cru, a choisi de réhabiliter des immeubles pluri-centenaires pour les transformer en logements sociaux. De la beauté et de l’histoire pour les gens du commun ! On rêve ! Le meeting se tenait dans l’espace François Mitterrand. Douce ignorance du passant que je suis : j'ai fait mon travail oratoire sans savoir qu'avec plus de 500 personnes c'était le plus gros meeting jamais tenu dans cette ville ! Guilhem Sériyes, le directeur de la campagne dit que nous sommes passés d'un courant d'intérêt à un courant de sympathie. Belle formule.
Le lendemain: Toulouse. Chance ! Il y avait une pause en arrivant. Sur mon calepin, on nomme ça: «respiration». Ça devait me faire du bien. Dommage qu'il y ai eu cette musique techno plein pot dans ce bar où je révisais mes notes avant le débat contradictoire à l'institut d'études politiques! Je passe ma vie à lire et relire ces notes. Chaque jour j'en reçois une ou deux. Sujet global, sujet local. Le but consiste à savoir vraiment. Ne pas en rester juste à fixer un chiffre ou une idée. Ça doit infuser. Il faut s'approprier les sujets. Sauf que je suis assez tête en l'air et de nature rêveur. Cette façon de devoir penser en ordre pré-conçu ne m'est pas naturelle. J'aime penser «à saut et gambade» comme disait Montaigne. Je lis et relis mes feuilles, mais ma tête est souvent déjà ailleurs, mauvaise bête! De sorte que je retiens par association d'idées incongrues. C'est mon secret mnemotechnique! D'un défaut j'ai fait un outil de mémoire. En fait, avant ce bar, avant d'arriver à Toulouse, j'étais à Montauban. J'y retourne en rêvassant parce que ça me revient tout seul.

Le 22 avril - Ouvrier et paysan

J'avais fait route à travers le désert des Causses. Par ci, par là une construction en pierre sèche. J'ai savouré, de loin, certes, mais j'ai bien savouré. Ceux qui révèrent les pierres sèches comprennent ce que je veux dire. Contrairement à mon habitude, je ne peux pas profiter du trajet pour régler quelques affaires par téléphone… Il n’y a pas d’antenne relais. Mais je n'ai pas l'intention de le dénoncer… Et au diable mes fichues notes ! Je n’ai eu donc d’autre choix que de regarder le paysage. J'y gagne en sérénité, pendant quelques maigres quart d'heures. Ça ne durera pas. Dans Montauban le GPS nous perd et j'enrage. Pourtant après avoir passé trois fois la rivière dans les deux sens, on finit par rejoindre une poignée de camarades au restaurant où ils attendent depuis une très grosse demie heure… Le déjeuner est prévu avec des syndicalistes paysans qui hésitent entre divers bulletins de vote de gauche…! C'est plus courant qu'on le croit. Eux ce sont des amis de longue date de José Bové. Ses copains depuis des années. Mais cette fois ci, le fait de le voir tête de liste chez Cohn Bendit ne passe pas. Ces hommes là se sont construits dans des fidélités d'idées inébranlables. Donc, là, ils ne sont pas d'accord, et ils ne le cachent pas. Je leur déclare que je n'ai rien à dire contre Bové à part ce qu'ils disent eux mêmes : que José n'a rien à faire dans cette galère. Que sa candidature est un écran de fumée au service de Cohn Bendit. Je rappelle que j'ai proposé à José Bové de prendre ma place comme tête de liste du Front de gauche dans cette circonscription. On rit de bon cœur. On me sonde et on me teste en me répétant des paroles peu aimables de Bové en meeting à mon sujet. Bon. Ca ne me fait pas plaisir, autant le dire. J'ajoute pourtant que j'ai encore l'intention d'être unitaire pour dix parce que la gauche est menacée de mourir du sectarisme. Personne ne rit plus. Donc on change de sujet. On laisse de côté les personnes et on parle du fond, de la question de l'agriculture de notre temps, de celle qui s'annonce pour 2013. Le productivisme est le sujet, évidemment. Je résume: les agriculteurs comme eux sont attachés à une agriculture paysanne de qualité et ne veulent pas céder au productivisme qui assure la rentabilité au détriment de la qualité et de l'environnement. Ma participation à ce débat cherche le point où la revendication de l'agriculture paysanne rencontre la démarche ouvrière et salariée et rend possible leur accomplissement. La clef c'est le pouvoir d'achat des travailleurs. Si les acheteurs consommateurs – ouvriers et employés – étaient bien payés, ils pourraient s’offrir des produits de qualité à un juste prix. La revendication de l'agriculture paysanne et qualitative, rejoint complètement la question sociale du partage de la richesse entre capital et travail. Bien sûr c'est très loin d'être le seul point d'articulation entre ces deux mondes de la production. Ni le seul angle sous lequel l'intérêt général commande un changement du modèle agricole actuel. N'empêche qu'on n'est pas loyal dans une discussion de cette nature si on ne reconnaît pas que les travailleurs ont bénéficié de la baisse du coût de l'alimentation. Et qu'en abaissant ces coûts, le capital a pu tenir une ligne de «maitrise des salaires» qui a pu sembler indolore quand la part des dépenses de nourriture baissait dans le budget total de la famille. Ça ne sert à rien de faire semblant de ne pas savoir que la bonne qualité coûte plus cher à la production et qu'on ne peut la vouloir sans vouloir l'augmentation des salaires.

A la fin du repas, des journalistes locaux nous rejoignent pour une conférence de presse. On argumente donc au milieu des reliefs du repas, des assiettes sales et des verres vides…Hum! La scène n'est pas fameuse pour la photographie! Mais le photographe n'est pas un pervers du genre de celui qui a publié un portrait de moi dans «l'Express», en contre plongée, transpirant dans un meeting, la bouche déformée par la grimace d'un mot prononcé à pleine bouche. J'aurai donc l'air ordinaire qui me convient. Et me sied.  

Le 22 avril - Contradictoire

Dire que tout à l'heure je traversais les Causses ! Le désert. Des pierres partout, je l'ai dit. Une bergère entre aperçue avec ses blancs moutons. Pour de vrai! Et maintenant je suis projeté dans un tout autre monde. Dans quelques minutes je serai dans un amphithéâtre devant des étudiants de Sciences Po Toulouse. Puis il y aura le meeting au Parc des expositions. L’ambiance autour de moi est électrique: les camarades s’inquiètent. Combien de présents? Un meeting un soir de demi-finale de la Coupe de France, pas de pot quand même! Après demain ce sera le meeting des socialistes. On fera la comparaison c'est sur. Il ne faut pas se planter. Certains en viendraient presque à regretter que l’équipe toulousaine se soit qualifiée! Et moi, je dois rester concentré alors que je les vois s'agiter. En fait on va enbcore sortir de cet épisode plus forts. Le Parti socialiste ne nbous battra que d'une ou deux centaines de participants. De toutes façons je dois reconnaitre qu'a cette heure  ce n'est pas le plus obsédant. Car je sais aussi ce qui nous  travaille et pèse sur l'estomac comme une enclume. C'est le sondage paru dans «le Parisien». C'est un journal qui avait la côte parmi nous. Mais on lui en voulait déjà d'avoir boycotté notre grand meeting de lancement à Paris avec nos six mille trois cent participants résumés en deux lignes. Ce sondage avec une UMP triomphante, un PS au galop et un Front de Gauche infinitésimal pue le bidonnage à plein nez. Il est vrai que CSA, l'institut de sondage de Bolloré, est très mal perçu à gauche, surtout depuis que Stéphane Rozès l'a quitté. N'empêche! Ça coince dans les gosiers. Un autre sondage, IFOP, pour le journal «L'humanité», placera certes encore la droite en tête mais il sera bien meilleur pour nous. Avec un Front de gauche en progression, il chassera celui-ci en début de cette semaine. Mais à cette heure là on ne le savait pas. Ces moments là, dans la vie des militants sont spécialement pénibles. Il faut que la tête reste froide, que l'organisation du travail qui repose quasi entièrement sur des bénévoles ne se rompe pas. Que l'appui de ceux qui s'interressent à nous ne se détourne pas d'une cause qui serait jugée perdue avant d'avoir commencée. Bref, on gamberge en serrant les dents.

Scientifiquement perplexe

Un sondage, c’est scientifique, non? Que l’institut de sondage de Bolloré place l’UMP en tête suivi d'un PS tonique, c’est donc scientifique. On le constate tous les jours: il y a un grand engouement pour ces deux partis. Et nous? Dans ce sondage, le Front de gauche perd 3 points entre deux enquête faites à moins d’une semaine d’intervalle. Stupéfiant, incroyable littéralement,  mais scientifique. Mais comme il y a une marge d'erreur de 2 à 3 points, le Front de gauche pourrait être à 1% voire 0%… D'un autre côté il pourrait être à 5 ou à 6% aussi. C’est scientifique…la marge d’erreur. Bon. Reprenons. Considérant qu’il y a une marge d’erreurs possible pour chaque résultat, considérant que cette marge peut être de plus ou moins 2 à 3 points, considérant que, l’UMP et le PS ont moins de deux points d’écart, que tous les autres partis ont moins de 2 points d’écart entre eux, l’ordre des résultats du sondage et toute sa présentation politique pourrait «scientifiquement» être exactement inversé: le PS devant l'UMP. Le Front National devant les écolos etc… Le nombre d’hypothèses de classement est assez élevé. Partisan de l’interactivité, je vous propose de calculer scientifiquement le nombre de possibilités de classement à partir de ce classement et d’une marge de 3 points.

Le 22 avril  – Subjectivement confiant

Mais alors, quelle est la réalité ? Prenons-la depuis Figeac. Plus de 500 personnes assistaient au meeting du Front de gauche. Figeac n’a jamais vu autant de personnes pour une réunion politique. Même en 1988, le second tour de l’élection présidentielle. Tout à l'heure, il y a aura 1 300 personnes (selon la presse) dans le hall 8 du parc des expositions à Toulouse pour notre meeting. La réalité c'est la lutte. Et son incertitude. Il faut une lecture politique de cet épisode. Ce n’est pas le premier sondage – et certainement pas le dernier – qui situe largement devant les deux partis UMP et PS. Dans tous les sondages parus jusqu’à présent sur les intentions de vote aux élections du 7 juin, le Modem et la liste Europe Écologie suivent. Quatre partis qui ont défendu le OUI au référendum de 2005 et qui proposent pour l’avenir de l’Europe, le traité de Lisbonne. A eux quatre, les partis du OUI au traité de Lisbonne obtiendraient 74% des voix. Mais, il y a un mais. En 2005, le NON l’emportait à 55%. Toute la démonstration implicite est là : l'épisode est clos. Le non est devenu «oui». Ce que dit ce message, je le résume: «inutile de voter le 7 juin, les jeux sont faits : l’UMP et le PS sont en tête, dorénavant c'est comme auparavant». Surtout, ils disent que rien ne doit entamer la banalisation de l’adoption du traité de Lisbonne. Même si à l’heure actuelle, ce traité ne peut être adopté du fait du NON irlandais, les résultats du 7 juin ne doivent pas gêner le passage en force qui suivra. Par un coup de baguette magique, le NON irlandais se transformera lui aussi en OUI.

Le 23 avril – Vespéral

Le soleil cogne moins dehors. Je resterai bien au fond de mon bar techno mais je suis trop imbibé de l'angoisse de mes amis. Bref, c’est raté pour une pause détente. Je décide donc de me rendre à l’IEP à pieds. J'adore marcher. Je croise des gens qui me saluent comme si j’étais un membre de leur famille qu’ils rencontrent par hasard ! Je ne sais pas si c’est l’effet «vu à la télé» ou si c’est moi qui provoque le contact facile. En tout cas, ils ont l’air contents de me voir. Et pour moi c’est quand même un réconfort très bon à prendre. Au diable ce sondage pourri! La vie sous le soleil est moins morose que vue du fond d'un bar sous martèlement techno. A peine débarqué à l’IEP, j’apprends que Dominique Baudis est retenu par une réunion avec les «jeunes populaires». Un malin ce Baudis. On a du lui dire que les médias annoncés pour nous contraindre "à ne pas être absent d'un rendez vous très observé" ne sont pas là, que les présentations de nos fiches biographiques sont pourries d'erreurs et que la tribune est si petite que mon voisin du Modem ne peut pas rester assis autrement qu'en faisant un grand écart de genoux. Mais c'est vrai que j'ai interverti nos cartons avant qu'il arrive ce modem! De toute façon Baudis aurait fait double emploi. Non. Triple ou quadruple emploi. En fait je vois que de tous les intervenants présents, je suis le seul à m’opposer au traité de Lisbonne. Entre eux, les autres, des nuances. Pas davantage. Dans la salle, les jeunes présents suintent la bonne conscience et le conformisme petit-bourgeois. D'ailleurs la séance commence par l'annonce des résultats d'un vote blanc réalisé par les petits chéris. 102 votants sur 2300 inscrits. "Plus de 90 % d'abstention" commente sans rire la jeune présidente de séance! On détaille. Je retiens: 41% votent PS et 9% pour le Front de Gauche. On nous demande une réaction à ces chiffres. Le gars de droite dit que ça confirme que l'IEP est à gauche et que «c'est bien ainsi». Fair play! Mais étrange, non? Mon tour venu, je leur avoue que je suis très déçu…le matin même sur 10 personnes rencontrées dans la rue, 8 votaient pour moi. Passer de 80% à 9% en une journée, ça fait mal! Heureusement la blague est comprise. Quant au gars de droite je sais pourquoi il ne se fait pas de bile. Ce public là est juste assez jeune pour être encore électeur PS en majorité. Giono disait qu'il faut être anarchiste à vingt ans si l'on veut avoir encore assez d'altruisme à trente ans pour être sapeur pompier volontaire. A cet âge là, ceux là n'iront pas plus loin qu'un don au restau du cœur (déductible de leur impôts, bien sûr). Bon mes partenaires du débat, Bové, Arif et le Modem Rochefort déclament quand même leur belle lettre au Père Noël européen ! Naturellement aucune de leurs demandes n’est compatible avec le traité de Lisbonne qu'ils approuvent pourtant tous. Mais aucune autorité universitaire et juriste de la salle ne le fera remarquer ! Heureusement le prétendu débat devant «le public curieux et informé» qu'on m'avait promis ne tarde pas à virer au meeting: les applaudissements et les rires ponctuent les interventions. J'aime mieux ça. C'est plus honnête. Je dois les quitter à 19h30 pour le meeting. Rendez vous le lendemain à Montpellier pour un débat à quatre, de nouveau, mais à la télé et avec Dominique Baudis lui même en chair et en os ! Pour l'instant, on est en retard. Mes camarades me pressent et je n’aime pas ça. On dévale l'escalier de sortie davantage qu'on le descend. C’est le moment que choisit pour me coller aux basques un étudiant totalement importun. je ne le reconnais pas tout de suite. Mais ca me revient vite! J'avais déjà dû le rembarrer lors d’un précédent débat dans ces lieux. Il m'interpelle avec une tête congestionnée d'offensé. Il me demande des excuses …Son heure de gloire. Hum, gardons notre sang chaud bien au froid. Quand même! Je lui lance tout a trac que je non seulement je ne m’excuse pas mais qu'il a bien mérité ce que je lui ai dit ! Il me revient en effet que ce nigaud me tuait de questions directement tirées de l'argumentaire du MJS: "vous éparpillez l'offre de vote a gauche et segmentez le marché au lieu de le rassembler". Incroyable vocabulaire! Pendant ce temps la salle s'était mise à chanter  l'Internationale. Impossible de refaire toute l'éducation de ce petit qui parle comme un singe savant du social libéralisme. Je lui avais jetté: «Dis ! On t'as pas appris le respect de cette chanson?». «Alors maintenant, ferme là». Pauvre biquet, il a été choqué ! Surement qu'il a du vomir son quatre heures ! Les camarades qui m'accompagnent, qui ont tout juste plus que son âge, se mêlent de l'échange et je crains que son quatre heures n'y ai pas trouvé son compte cette fois ci non plus… Ça me détend. Ambiance.

Le 23 avril le soir – 33 000 à coté

Là, il faut vraiment qu’on se presse… Manque de chance, on se trouve rapidement coincés dans les bouchons ! Ah oui ! Toulouse a choisi cette année pour arriver en demi-finale de la Coupe de France. Le hall N°8 du Parc des expositions, où a lieu le meeting, est juste en face du Stade où se déroule la rencontre Toulouse/Guingamp. Mes amis me supplient de ne pas dire que je n'y connais rien et que je n'en ai pas honte. Il paraît qu'en campagne électorale ça fasse mauvais genre. Mais moi je sais que si je suis incollable en article du traité de Lisbonne je ne connais aucune des règles du jeu en foot! Ça se voit vite et j'ai pas l'intention de faire semblant. On meurt d'angoisse ne constatant que les barrages filtrant empêchent les véhicules de s'approcher du parc! Serions nous maudits? N'empêche, match ou pas il y a 1300 personnes (selon la presse) dans la salle du meeting ! Et 15 orateurs inscrits avant moi… Les interventions politiques sont ponctuées par les sifflets, chants et clameurs des 33000 supporters en liesse ou affliction de l'autre côté de l'autoroute urbaine. Ces virgules sonores ne facilitent pas la tache de ceux qui parlent. Je suis impressionné par le syndicaliste cheminot qui empoigne la salle et son discours avec une énergie sensible qui lui permet d'exposer un désastre, celui de la libéralisation du chemin de fer, sans démoraliser ceux qui l'écoutent. Subtile énergie de la lutte bien transmise. Madgid Cherfi nous scotche. Un poème discours politique. Il n'y a que lui pour savoir faire ça comme ça, si naturellement. Les mots coulent et percutent en douceur. Mon tour vient tard, vers 22h45. Les toulousains de gauche sont patients et participatifs. Ils acceptent de m'écouter après tant d'autres et de ponctuer mes propos avec leurs applaudissements quand ça leur convient. 45 minutes après on descend de l'estrade. Je n'ai plus de jambes. J'ai la tête qui tourne. Encore quelques personnes qui viennent dire des mots aimables et une personne légèrement collante qui m'obsède sans trêve avec une pétition contre la corrida. On m’invite pour me réconforter à goûter la production bio d’agriculteurs du coin: sandwichs aux pousses de soja, vin… Pas sur que ça me branche vraiment. Mais c'est une affaire de gout. En tous cas le stand est un succès. Notre équipe de campagne a déjà la tête dans le meeting du lendemain. Moi, je n’ai plus envie que de calme. Et de silence.

Ce que je vois c'est que la disponibilité à gauche est là. Encore deux jours à battre les estrades, les rues et les places. Puis je rentrerai au domicile où j'écris ces lignes plusieurs jours plus tard, tachant avec un petit récit éclaté au jour le jour de dire mon message à propos d'une campagne fondatrice.


32 commentaires à “Petit carnet de route”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Lionel M dit :

    Bonjour,
    c'est bête, mais merci de mouiller la chemise pour nous
    (ainsi que tous les bénévoles de PG, FdG, bien sur).
    sourires et courage!

  2. callier dit :

    Bonjour,
    mr francis Lalanne explique dans un livre où il s'adresse au président, et parle en effet du vol du vote NON au traité de Lisbonne. Il parle aussi surtout de se présenter aux prochaines éléctions européennes, mais n'envisage pas cependant une carrière politique.
    Sa vision me semble proche de celle du front de gauche, sauf erreur de ma part, alors pourquoi ne pas lui demander de nous rejoindre, puisqu'il parle de révolution, par les urnes ?
    voir émission, "on n'est pas couché " sur france 2 samedi 25 avril, débat entre Lalanne, Zemmour et Naulleau
    http://www.wikio.fr/news/Eric+Nolleau

  3. Pulchérie D dit :

    Mais enfin, Jean-Luc Mélenchon, vous n’aimez pas la musique techno et vous ne vous intéressez pas au football, et vous l’écrivez ! Au moins, on ne pourra pas vous accuser de démagogie.Personnellement, je ne supporte pas la « musique » techno qui n’ est que du bruit, et je n’ai jamais assisté à un match de foot.Bon courage et ténacité !

    Dans le forum précédent, des camarades s’inquiétaient du fait que tous les pays où le communisme est ou a été appliqué étaient ou sont des dictatures.
    La démocratie-phare de la planète s’épanouit aux Etats-Unis.
    On y pratique de curieuses conceptions. Nos amis suisses de Romandie nous l’apprennent
    Cinq ans de prison pour avoir diffusé la chaîne du Hezbollah
    Un ressortissant pakistanais a été condamné à cinq ans et neuf mois de prison jeudi à New York pour avoir diffusé et commercialisé la chaîne de télévision du Hezbollah. Cette organisation est considérée comme terroriste aux Etats-Unis.
    http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20090424024118621172194810300_brf006.xml

  4. Christian C dit :

    "CASSE TOI PAUV’CON OU J’TE FLINGUE"

    Texte élaboré par le comité Entre-Deux-Mers du Parti de Gauche qui reprend les attaques récurrentes des membres de l'UMP à l'endroit de leur opposants et notamment l'attitude inexcusable de Pierre Lellouche à l'encontre de JL Mélenchon sur le plateau de Ripostes le 5 avril dernier.

    http://33.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=574:qcasse-toi-pauvcon-ou-jte-flingueq&catid=467:actualite&Itemid=268

    Ce texte est paru également sur le site "La Sociale"

    Un texte d'utilité publique écrit par le comité Entre-deux-Mers du Parti de Gauche

    Par Christophe Miqueu • Actualités • Lundi 27/04/2009 •

    Le comité Entre-deux-Mers (33) du Parti de Gauche élabore depuis sa création un travail collectif de réflexion et d'action en faveur de l'idéal de République sociale qui anime son parti. A la suite des menaces proférées par le député UMP P. Lellouche à l'encontre du sénateur J.-L. Mélenchon, tête de liste du Front de Gauche dans le Grand Sud-Ouest pour les élections européennes, il a décidé d'écrire un texte dénonçant le déséquilibre permanent qui laisse aux responsables politiques Sarkozystes la liberté d'injurier publiquement, voire de proférer des menaces de mort à l'encontre des élus de la République. Un texte d'intérêt général !
    Christophe Miqueu (Secrétaire du comité Entre-deux-Mers du Parti de Gauche)

    ttp://la-sociale.viabloga.com/news/casse-toi-pauv-con-ou-j-te-flingue

  5. Nipontchik dit :

    les ouvriers? Avec l'europe maastrichienne ils sont loin des prolos à casquettes de 1936 et leurs 40 heures... L'"europe" c'est le "choix" entre 65 ou 78 h par semaine!

    http://www.elpais.com/articulo/economia/Union/Europea/entierra/jornada/65/horas/elpepueco/20090428elpepueco_4/Tes

  6. Christian C dit :

    Tiens il manquait le h sur le lien de "La Sociale"

    Mea Culpa. Je renvoie le lien cliquable pour y trouver le texte et les commentaires.

    http://la-sociale.viabloga.com/news/casse-toi-pauv-con-ou-j-te-flingue

  7. Nipontchik dit :

    les paysans?

    Avec le remembrement de 1962 puis la PAC le capitalisme agraire s'est installé en France qqes siècles après l'Angleterre, l'agriculture "familiale" et parcellaire issue du partage (sauvage) des Biens Nationaux entre 1789 et 1795 a été liquidée par les institutions supranationales du Capital
    on connaît la suite: fertilité des sols divisée par deux, les sols gorgés de nitrates en Bretagne et ailleurs
    1 véritable ethnocide du peuple français et de ses traditions et culture millénaires (avant le remembrement certaines occu^pations et dispositions des sols dataient des Celtes voire du néolithique et avaient préservé globalement la Nature)

    Il faudra des mesures exceptionnelles pour reconstituer une véritable paysannerie assurant des exportations agricoles de qualité ainsi que le renouvellement des sols et des terreaux (matières organiques naturelles).

  8. Mike Gallantsay dit :

    Et de surcroit vous n'aimez pas le football! Décidément camarade sénateur je te trouve de plus en plus sympathique. Après t'avoir titillé sur ce blog pendant plusieurs mois style: "Chiche t'es pas cap!", quand j'ai vu que tu franchissais le Rubicon, j'ai adhéré au PG dès Janvier et je ne le regrette vraiment pas. C'est donc au titre de camarade de Parti que je me permets de te tutoyer.
    Un seul regret (reproche?) : que n'as-tu fait cela plus tôt, dans la foulée du référendum? Je demeure convaincu que nous n'en serions pas là aujourd'hui.

    J'étais au meeting de Toulouse vendredi - Y avait bien trente ans que j'avais pas foutu les pieds dans un meeting! - et je voudrais te féliciter et te remercier. Un vrai tribun à l'ancienne! Et les arguments qui font mouche, et le talent pour redonner chaud au cœur. Merci vraiment.
    Tu portes cette campagne pour l'essentiel sur ton dos et ça doit peser lourd.

    Pas de découragement: les sondages on s'en fout! De plus en plus nombreux sont ceux qui comprennent qu'ils ne représentent qu'un instrument de manipulation parmi tant d'autres. Comme disait Granschi : "Pessimisme de l'intelligence, optimisme de la volonté!"
    Non, le vrai point noir c'est que toutes nos initiatives sont sous l'édredon bien épais des médias. Nous sommes quasiment invisibles. C'est une campagne "à la main". Homme par homme. Ce sera long. Mais du moins avons nous pris date: la gauche existe encore. Des voix sous les décombres...
    Et puis, l'hostilité, le dénigrement, voire la haine que les salopards d'en face te vouent prouve bien qu'on dérange.
    C'est vrai, quoi! Un type que Pierre Lelouche menace, en direct, devant quelques centaines de milliers de personnes, de flinguer "en duel"! Ne peux pas être un mauvais cheval!
    Au fait, comment pouvait il être si sûr du résultat? Il a fait un stage commando à la CIA ou quoi?
    Peut être avait il prévu un remplaçant à l'heure blême?

    Heureusement, comme tu dois être ce qu'ils appellent "un bon client", tu es le seul a avoir accès à des émissions grand public ou tu es tout à fait excellent à chaque fois. Pour ça aussi, merci.

    Un petit regret perso, j'ai désespérément essayé de te faire dédicacer ton bouquin à la sortie... Impossible d'approcher. Mais il est vrai que tu avais l'air vraiment épuisé.

    Voila: pouvoir de nouveau chanter l'inter à l'unisson d'un millier de personnes et se payer le luxe de tutoyer un sénateur...
    Bon dieu ça rajeunit! Merci pour ça aussi.

  9. LAURET Gilbert dit :

    Tu vois Jean Luc, j'ai pleuré en t'écoutant, j'ai pleuré car tu disais tout haut et avec tes tripes ce que nous peuple nous vivons tous les jours, la rationalisation froide de nos vies simples. Ce monde doit changer car sinon la barbarie débarquera à nos portes et rentrera partout pour nous éradiquer. Un militant socialiste qui à quitté le parti le soir de l'éléction de Ségolène Royal mais qui reprend espoir avec le Front de Gauche," le Front pop" comme me disait une jeune fille de chez nos amis du NPA.

  10. toto dit :

    Mike Gallantsay

    J'aurais aimé écrire ce que tu écris à propos de Jean-Luc Mélenchon. MERCI.
    Moi aussi je suis un trentenaire...........sans meeting!

  11. Lisa Mondiation dit :

    Juste pour saluer la réélection de M. Rafael Correa en Amérique Latine.

    Comme quoi, quand on gouverne POUR le Peuple, et AVEC le Peuple ça marche......

    Que vous puisiez force et courage de ce soutien populaire qui vous accompagnent durant cette campagne est mérité, et cela me réjouis pour vous, cher Jean-Luc, mais puissiez-vous rendre aussi au Peuple l'espoir en des jours meilleurs, et vous appuyer sur celui-ci pour y parvenir.

    Évo Morales, Hugo Chavez, Rafael Correa et d'autres l'ont fait, OUI, UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE, quand le Peuple est impliqué dans son avenir, et non lorque l'on lui impose....

    EL PUEBLO UNIDO.... ;-)

    Bon courage, M. le Sénateur.

  12. renaudin jerome dit :

    Merci de ne rien lacher, de parcourir les villes et de rassembler j espere le plus possible autour du front de gauche. Courage.

  13. Nipontchik dit :

    si vous vous foutez des sondages et du foot, je parierai pas 1 kopeck sur les résultats électoraux du FG et sa capacité à toucher le Peuple

    heureusement que la gauche sud-américaine ne méprise pas le foot

  14. Adrien dit :

    Moi aussi, comme Mike, je n'avais plus assisté à un meeting politique depuis.....quarante ans, c'est à dire les évènements de 68/69.
    C'est dire s'il a fallu tout le talent de Jean-Luc Mélenchon, entendu avec bonheur sur plusieurs chaînes de TV ces temps-ci, pour me décider. Je n'ai pas été déçu! Son talent de tribun est au moins égal à sa verve de débatteur, ce qui n'est pas peu dire.
    Cela détonnait étrangement avec les extraits diffusés deux jours plus tard sur l'intervention de Martine Aubry lors de la réunion du PSE, ici même à Toulouse, et se résumant à:
    "Il faut reprendre le chemin de la croissance et de l'emploi"..... dans l'Europe du traité de Lisbonne, On va finir par croire que les souverainistes ont raison, qui parlent de l'UMP et le PS!
    Il est bon, par ces temps de crise, de revenir à ce sujet sur le site d'Etienne Chouard qui recèle les commentaires 2005 de Maurice Allais, notre prix Nobel d'économie, sur l'Europe et les périls de la mondialisation, ainsi que ses analyses de la bulle financière.....il y a plus de dix ans. Stiglitz, et même Krugman, s'y sont mis depuis.
    Tout le monde n'a donc pas l'aveuglement libéral de la famille Delors. Il est vrai que ce dernier fut chef de cabinet de Chaban-Delmas sous Pompidou, lui-même ancien banquier chez les Rotchild, dont les trois branches historiques sont les familles allemande, anglaise et française. Il est normal qu'il soit resté quelque chose de ce désir Pompidolien d'accueillir dans l'Europe en 1973 le Royaume Uni qui fit abolir la préférence communautaire, ce que redoutaient pourtant les initiés (cf. Maurice Allais sur la cassure de croissance aprés cette date). Aujourd'hui, c'est à l'OMC que le socialiste Pascal Lamy, qui fut chef de cabinet de Delors à Bruxelles, et membre de plusieurs organismes économiques américains, veille à étendre les choses au niveau mondial. C'est sans doute ce que l'on appelle le social-libéralisme.....

  15. Lisa Mondiation dit :

    En mettant la volonté du Peuple avant toute chose, en impliquant celui-ci dans la décision politique, en rapport avec ses besoins et en osmose avec les capacités de notre Terre-Mère, vous ferez ainsi fi de, pardonnez-moi, de vos querelles de chapelles....

    Car au lieu de vouloir nous faire lire des recettes, chacune élaborée par les plus grands chefs de la Gauche culinaire française, recettes ou juste finalement quelques épices différent, mais aptes ainsi à disperser les éventuels convives, vous leur passiez plutôt la carte ?

    Les Démocraties que nous voyons naître en Amérique Latine sont toutes passées par une Constituante et l'adoption de nouvelles constitutions. Constituante.....
    Constitution.....

  16. Carol DEBY dit :

    Meilleures félicitations au sénateur Jean-Luc Mélenchon.
    Je me répète : quel dommage que nous n'ayons pas votre équivalent en Belgique.
    Comme encouragement voici des détails sur la victoire de la coalition des gauches en Islande, ce 26 avril, dont nos médias ont peu parlé.
    L’agence chinoise nous donne des détails et des photos de la première ministre :
    http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/27/content_866391.htm
    Cette femme dynamique a notamment déclaré :
    « "Ces résultats sont historique, parce que c'est la première fois que les partis de gauche auront une majorité absolue au Parlement", a déclaré Mme Sigurdardottir. "Le pays a réglé le compte avec le néo-libéralisme, le Parti de l'indépendance qui gouverne le pays depuis longtemps. Les gens sont en faveur d'un changement du moral, c'est pourquoi ils ont voté pour nous", a-t-elle dit.
    Le Parti de l'indépendance, qui a démissionné en janvier après 18 ans de pouvoir, n'a obtenu que 23,4% des voix, beaucoup plus faible que ceux des élections précédentes.

  17. DIVADI dit :

    Merci monsieur MELANCHON.
    Pour raison de santé défaillante, je n'ai pas pu me rendre ni à Figeac, ni à Toulouse. Je pense que beaucoup de sympathisants ne sont jamais, comme moi,sondés!.....Je crois que beaucoup qui comme moi, ont tournés le dos au PS, voient en votre démarche une porte de sortie par le haut.
    Continuer,s v p, monsieur Mélanchon. La République manque cruellement d'homme comme vous.
    Salut et fraternité.

  18. rosay dit :

    1 blague sans méchanceté,
    Que fait josé dans cette galère !
    Il rame pour payer son bateau.
    Quand vous évoquez le P.S. vous voulez, vous voulez parler de l'EX-parti Socialiste ou du parti EX- socialiste.
    En fait je ne sais plus trop ou se situe l'esprit Social, du Ex-parti socialiste,
    finalement je n'y comprends plus rien à ce truc. (Rions).
    Rosay. à +

  19. Adrien dit :

    Aprés mon commentaire (14), j'ai visionné la video du meeting toulousain auquel j'avais assisté en direct. Je n'avais pas révé: toutes les qualités oratoires ressenties ce soir-là étaient bien là, et l'argumentaire toujours aussi vivace.
    En comparaison, le sondage BVA-Noubel Obs donnant 4% au Front de Gauche, à ce jour, paraît bien décevant. Mais on ne construit pas pareille entreprise sans compter avec le temps.....et les médias, comme en 2005 où une longue campagne argumentée avait permis de retourner l'opinion, face à un traité parti largement favori et présenté par le pouvoir comme acquis d'avance. Jean-Luc Mélenchon le sait. Il sait aussi se servir de ses avantages d'invité qui soutient l'attention et qui font de lui un bon client pour les programmateurs TV. Jospin avait perdu en partie, dit-on, pour avoir négligé l'émission de grande écoute qu'est celle de Drucker le Dimanche. Besancenot lui-même a retenu la leçon. Pourquoi ne pas l'imiter?

  20. Matacha dit :

    Ne surtout pas s'occuper des sondages,pour moi ils font partie de la désinformation.C'est une perversion de nôtre société que de vouloir,toujours,savoir,avant....
    Ce qui m'inquiéte le plus, c'est le consensus de tous les médias d'occulter les
    Européennes.
    J'ai envie de répondre à Jean-luc,par une citation trouvée dans un livre de Jacques Généreux :

    Benoit Malon 1892

  21. Matacha dit :

    Pourquoi la citation n'apparait pas dans le texte que je viens d'écrire...?
    se reporter à l'introduction du livre la dissociété.J'ai la paresse,à nouveau de tout
    recopier.

  22. marj dit :

    @ J'écoute le débat sur RTL...L'UMP toujours aussi arrogante qui soutient son projet sur l'hôpital et ose dire que la logique comptable n'est pas à l'oeuvre dans ce projet alors que tous ceux qui travaillent dans un hôpital et s'y échinent savent bien que cette logique est déjà bien en place : fermeture de nombreux services, tarification à l'acte etc etc
    L'hôpital public est déjà bien mal, ils veulent l'achever !

    Entre parenthèses, jen'écoute jamais les radios commerciales mais je comprends pourquoi : la pub ttes les 3 secondes,vraiment trés pénible !

  23. sopadeajo dit :

    L´extrème droitier et mauvais Sarkozy est venu chez nous montrer le cul de sa femme.El País, en couverture, montre les culs de l´italienne et de Leticia Ortiz, l´héritière au trône qui peut se comparer physiquement à Carla. Par ailleurs, il est évident que madame Bruni est venue chez nous par soif de notoriété, se faire donner des médailles qu´elle a eu et de se faire voir autant que possible avec la famille royale (reine, roy, prince, princesse) Elle veut goûter au pouvoir de la monarchie et on comprend bien qu´Iznogoud et elle n´ont d´autre chose en tête que l´usage du pouvoir versaillesque sans frein.La France ne pouvait être dans de pires maions que celles là. Et malheureusement, le pS au pouvoir chez nous se donne à coeur joie au jeu du pouvoir et l´argent pour les riches seulement.Cele fait dégueller. La crise et le chômage: quelle crise, quel chômage, quelles fermetures d´usines? pensent Carla et Iznogoud...et Zapatero. Faites une révolution, françois,le plus vite possible et chassez votre monarque et sa Marie Antoinette.

  24. BORIS dit :

    @ADRIEN 19
    En effet, ne pas trop s'attarder sur les sondages. D'ailleurs celui dont tu parles date de fevrier !
    Pour être plus juste, les 2 derniers sondages (hormis celui qui est évoqué par JL Mélenchon) montrent le FdG en progression :
    - Celui d'Opinion Way pour le Figaro réalisé les 17 et 18 Avril donne le FdG à 5% (+1 point)
    -Celui d'Ifop pour l'Huma réalisé les 24 et 25 Avril donne le FdG à 5,5 % (+1.5 points depuis février)

    Sur le terrain, il y a aussi une très forte demande d'unité !

  25. Hold-up dit :

    France Inter à 19 heures :

    Interview du professeur Bernard Debré (UMP) - Celui-ci a légitimé le fait d'avoir manifesté aujourd'hui avec la CGT + Sud - ainsi qu'avec tous les autres medecins et personnels concernés. Lui aussi refuse la mauvaise "loi Bachelot " afin de sauver l'Hôpital public.

    Pour info :

    Bernard Debré a précisé qu'il avait proposé des amendements qui atténuaient le monopole du pouvoir dans les seuls mains d'un gestionnaire.

    Il a révélé que madame Bachelot avait perfidement profité d'un autre " ordre du jour" pour faire revenir subrepticement le projet de loi sur l'hôpital devant une poignée de députés encore présents après une nuit déjà bien longue - après que tous ceux-ci plus concernés par le sujet soient bien rentrés chez eux.

    Elle a réussi ainsi à faire annuler tardivement à 4H30 du matin tous les amendements préalablement votés par une assemblée contradictoire.
    A peine 8 députés présents ont ainsi annulé tous le travail délibératoire des journée passées.

    Alors, elle est pas belle la "démocratie" Française ?

  26. Hold-up dit :

    Emission à écouter encore pendant UNE SEMAINE :

    Ne négligeons pas nos victoires politiques et idéologiques lorsqu'elles arrivent- Le peuple a su résisté activement ou passivement depuis 3 décénnies. Il est normal qu'ils en recueillent quelques fruits. Et même si présentement certains sont amers, sachons goûter les plus sucrés.
    Demain est une AUTRE HISTOIRE et c'est à nous de l'écrire. Différemment et démocratiquement. Une reconquête en quelque sorte.

    Emission : Crise : la faute aux libéraux ? (...) le moment est-il venu, pour les libéraux, d’une repentance publique ?

    Invités : Susan George. Politologue, présidente d'honneur et membre du Conseil scientifique d'Attac / + deux " libéraux " : Alain-Gérard Slama (Professeur à Sciences Po) et Michel Guénaire (Avocat au barreau de Paris)

    Entendre se rengorger Alain-Gérard Slama - lui qui ne cessait de pérorer depuis 15 ans sur nos ondes pour nous vendre son idéologie atlantico -mercantile mirifique - n'est pas le seul plaisir de l'émission à l'heure de la faillite britannique et américaine.
    Même Brice Couturier, l'animateur et très "libéral" animateur de France Culture a une extinction de voix en début d'émission "psychosomatique" selon ses dires. Ne nous moquons pas trop cependant. Nous étions nous-mêmes muets depuis trop longtemps.

    Pour l'écouter :

    http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/grain/

  27. Jennifer dit :

    LES ACCORDS DE LIBRE ÉCHANGE ENTRE L’UNION EUROPEENE ET LA COLOMBIE

    JORGE ENRIQUE ROBLEDO
    SÉNATEUR DU PÔLE DÉMOCRATIQUE ALTERNATIF

    En tournée européenne à l'invitation du Gauche Unitaire Européenne du Parlement Européen, Jorge Enrique Robledo nous parlera des projets de l'Union Européenne en Amérique latine qui, loin d'être des accords de coopération pour le développement, essayent d'imposer les logiques libérales du Traité de Lisbonne.

    Le sénateur J.E. Robledo est le principal contradicteur au Sénat des politiques économiques du gouvernement colombien, défenseur des paysans colombiens et des intérêts des populations les plus vulnérables. Il est également un des meilleurs spécialistes dans les Traités de libre échange entre les États Unis et la Colombie et les Accords d’Association entre l’UE et la Colombie.

    et avec la participation de

    PAUL-EMILE DUPRET Conseiller au Parlement Européen (Groupe GUE / NGL)

    MAISON DE L’AMERIQUE LATINE

    217 BD, SAINT GERMAIN 75007 PARIS

    M° Rue du Bac, Solferino

    Jeudi 30 de avril 19h00

  28. 4 Août dit :

    Pour "le monde", 1 français sur 5 prêt à séquestrer son patron, ça ne représente rien. L'art de faire... taire les chiffres !

    "La grande majorité des Français ne serait pas prête à séquestrer un dirigeant d'entreprise pour obtenir satisfaction. Selon une enquête TNS-Sofres pour Europe 1, rendue publique, mardi 28 avril, moins d'un Français sur cinq se dit favorable à la séquestration d'un responsable comme mode de revendication sociale."

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/04/28/les-francais-ne-sont-pas-prets-a-sequestrer-leur-patron_1186698_3224.html

    (Remarquez que leur fil RSS annonce "17% des Français se disent prêts à séquestrer leur patron"... On ne sait plus à quel bourrage de crâne se vouer !)

  29. lulu dit :

    merci Monsieur Mélenchon pour ses moments partagés dans vos pérégrinations ; on a l'impression de faire la route avec vous; j'espère que cela vous fait du bien de "nous faire part" vu votre temps qui est compté; continuez de rêvassez, c'est bon pour le moral; ca me fait penser à Adamsberg (Fred Vargas) "le pelleteur des nuages"; bon d'accord c'est pas très politique tout ça mais j'ai besoin de rêver moi, et les sondages ca me fait pas rêver!

  30. Hold-up dit :

    "Les mesures de sauvetage des banques britanniques, mises en place par le gouvernement de Gordon Brown, dépassent désormais les 1500 milliards d’euros, soit l’équivalent du PIB du pays."

    Quel délire !
    Mais les experts poursuivent les traités de "libre échange" - Pour quelle bulle demain ? Pour quelle crise nouvelle et plus puissante encore ?
    Pour ceux qui n'ont pas peur de croiser les lectures et se faire une idée parmi d'autres sources alternatives d'information.
    Article : http://solidariteetprogres.org/article5382.html

    INFO "IMPORTANTE" entendue sur Radio -France :
    Les petits Schtroumpfs de l'UMP distribuent des capotes en gueulant comme slogan à ceux qui peuvent encore les entendre :
    " L'EUROPE VOUS PROTEGE ! " - Trop drôle vous ne trouvez pas ? Ou répugnant - Au choix - Quand la propagande et la désinformation se loge au coeur de la lutte contre le sida c'est effectivement assez répugnant dans le fond. Amalgamez, amalgamez, le marché reconnaîtra ses chiens !
    C'est vachement nul leur fin de campagne à ce pouvoir aux abois même si ça prendra encore un peu de temps avant de s'en débarraser. Avec cette campagne éminement pathétique, ils n'ont décidément plus rien à vendre.
    Ils écoulent les stocks d'invendus sans doute. Le "Travaillez plus pour gagnez plus " ça eut payé mais ça paie plus. Combien encore de dûpes dans ce pays ?
    Protégeons-nous de l'UMP ça vaudra mieux.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive