20avr 09

La semaine passée j’ai fait deux jours de réunions dans le grand sud ouest, dans l’Aude et les Pyrénées orientales. Je me prépare à présent pour quatre jours d’affilée en meeting :  Figeac, Toulouse, Béziers, Creissels. Je reviens avec cette note sur ce que nous essayons de construire sur le terrain dans cette campagne. Évidemment j’évoque aussi les suites du ballon d’essai de François Hollande à propos de l’alliance avec le Centre. Avant cela un mot en faveur de Ségolène Royal et de ses excuses d’un côté et de l’autre. Elle cogne. Elle a raison. Les bégueules qui lui chipotent leur soutien n’ont décidément rien compris au moment politique. La lutte contre Sarkozy n’est pas le bal des petits lits blancs et la gauche n’a pas à y jouer le rôle de la chaisière. Il s’agit juste de montrer que nous ne laissons rien passer au pouvoir. Que Nicolas Sarkozy n’est pas intouchable. Qu’il est ridiculisable. Les visiteurs socialistes du Président, quelles que soient les circonstances, les dîners, les gouters auxquels on les invite, où ce que l’on veut, ne doivent jamais oublier qu’ils ne sont pas ses obligés parce qu’ils ont été reçus !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le ballon d’essai de François Hollande, à propos de l’alliance au centre du Parti Socialiste, n’aura pas été sans suite. J’ai noté l’ambiguïté totale des réponses indignées qui lui avaient été faites. Tous protestent sur la forme et le moment de son annonce. Aucun sur le fond. Tous, inclus Claude Bartolone et Benoît Hamon. Aussitôt, au vu des opportunités qu’offre un tel tir de barrage à blanc, une autre artillerie s’est déclenchée. Les partisans ouverts de l’alliance ont compris qu’ils avaient le terrain libre. J’ai déjà relevé le texte de Moscovici sur son blog, accusant ses petits camarades d’hypocrisie et montrant comment la question posée est incontournable selon lui pour les élections régionales. Dans ce contexte, le bouchon était promis à aller plus loin. Manuel Valls, député-maire d’Evry dans l’Essonne, suggère d’organiser, après les Européennes de juin, des "états généraux de la gauche ouverts aux centristes et aux républicains" pour préparer les prochaines élections régionales. Rien que cela. C’est parti! En effet sur son blog, Valls, estime que ce scrutin intermédiaire en 2010, "aura une portée nationale déterminante". Inutile de dire qu’il s’agit de faire une alliance en bonne et due forme avec le centre. Le reste ce sont des mises en scène. Lisons. "Je pense, dit Valls, qu’il ne sera possible d’avoir une majorité d’idées et des convergences sur le fond qu’à partir du moment où le MoDem et François Bayrou auront engagé le dialogue et clarifié leurs positions face à l’UMP". C’est ce que disait aussi François Hollande. "Du côté du PS, j’ai la conviction que cette confrontation doit se faire sans sectarisme et se traduire par une stratégie d’alliance assumée qui ne soit pas à géométrie variable en fonction des configurations régionales ou des équations locales". En résumé: puisque certains vont le faire, assumons le tous. C’est ce raisonnement politique qui est à la racine de la controverse qui a opposé ceux qui ont quitté le Parti Socialiste pour fonder le Parti de Gauche à la direction du PS. C’est le cœur du raisonnement de mon livre «En quête de gauche». C’est ce qui a couté à la gauche italienne son existence. Le parti démocrate italien, ultime avatar des alliances du centre avec la gauche sociale démocrate a été soutenu par Bayrou autant que par les dirigeants socialistes français venus sur place le faire de Ségolène royal à Bertrand Delanoé pour ne rien dire de ces rangées de dirigeants socialistes qui se serraient autour de Romano Prodi au congrès du Mans du PS, un an avant la présidentielle de 2007! Ainsi on voit que la mécanique mise en mouvement sous la houlette précautionneuse de François Hollande du temps où il était premier secrétaire continue son petit bonhomme de chemin. Elle correspond à une pente irréversible aujourd’hui dans la social démocratie européenne. La seule chose qui puisse l’entraver c’est l’existence d’une force de gauche, autonome, comme l’est notre «Front de gauche» dont le refus total de l’alliance contre nature oblige toute la gauche à se rassembler pour construire une majorité. Sinon le naufrage de la gauche, la disparition de la gauche historique, comme en Italie en Allemagne et ainsi de suite est assuré.

 

Course au centre

 

En constituant le Front de gauche et ses listes pour les élections européennes, nous avions appelé à une campagne d’implication populaire et citoyenne pour que se constituent sur le terrain des Comités du Front de gauche. J’ai développé cette idée partout où j’ai eu à m’exprimer. J’en dit que de cette façon le Front de gauche veut être le point de départ d’un Front populaire. C’est pourquoi, si le Front de gauche a bien été à l’initiative de partis politiques bien définis (et il faut les en remercier), il ne leur appartient pas pour autant. Il est l’outil du peuple. Le lieu du rassemblement populaire pour l’action unitaire contre l’Europe libérale et ses déclinaisons dans la politique nationale. Pour illustrer mon propos, je publie tel quel le bref rapport que m’a adressé René Revol, maire de Grabels et troisième de ma liste pour me raconter la mise en place de ces comités populaires dans son département, l’Hérault. «Nous avons tenu une assemblée des délégués des comités du département ce vendredi 17 avril, me dit-il, en période de vacances scolaires. Nous nous sommes retrouvés 120 participants, deux fois plus que le nombre de sièges que nous avions prévu. L’assemblée était présidée par les trois candidats héraultais de la liste: Sylvie DOUMENC (Cual), François LIBERTI (PCF) et René REVOL (PG). Les principales forces politiques unies dans le Front de Gauche en Hérault étaient là: PCF, PG, GU, Cual, M’PEP, Appel de Politis… mais surtout de nombreux militants sans appartenance politique définie. Notons aussi la présence d’adhérents socialistes engagés à nos côtés. Prés de 27 comités se sont déclarés: comité de quartier, comité de village, comité professionnel voire pluriprofessionnel autour d’une zone d’emploi, comité universitaire. Ces comités portent différents noms: comité populaire, citoyen, de soutien ou simplement Comité du Front de Gauche. Certes la majorité de ces comités se sont d’abord constitués par la rencontre des militants partidaires présents sur le secteur qui ont ainsi coordonné leur activité. Mais très vite nombre d’entre eux ont pris un caractère plus large où des citoyens par ailleurs sans appartenance politique ont trouvé leur place pour agir. Des syndicalistes, des citoyens engagés dans des collectifs de défense des services publics ou pour défendre les libertés publiques se retrouvent dans ces structures. La discussion publique de notre assemblée générale a permis de mettre en évidence une combativité et une envie d’agir en commun. Comme l’ont remarqué plusieurs intervenants on retrouvait l’ambiance que nous avions créée en 2005 avec le collectif départemental du Non de gauche en 2005. Les différentes activités locales sont sous la responsabilité du Comité: collage régulier des affiches, diffusion de tracts sur les marchés ou devant les entreprises ou les cantines, préparation de réunions publiques locales. Aux meetings centraux de la campagne les comités viennent avec leurs panneaux spécifiques. Des initiatives plus spectaculaires sont préparées, dont par exemple des prises de parole sur la place publique ou des caravanes de propagande sur les quartiers et villages. Plusieurs pique nique sont organisés pour le 1er mai après la manifestation unitaire. Enfin sont prévus pour le mois de mai un plan de diffusion en porte à porte avec les documents les plus pédagogiques pour permettre aux citoyens de se ré approprier les grands enjeux de cette consultation dont on veut les expulser. Plusieurs comités ont constaté que leur surface de départ était trop vaste et ont décidé de se diviser en fonction de plusieurs localités. Par ailleurs nous avons identifié des zones moins couvertes du département et les comités voisins se sont décidés à les prospecter. Une coordination départementale d’organisation se réunit tous les lundi matin et envoie une circulaire rendant compte des initiatives centrales et des initiatives locales prises par les comités. Lorsque sur un secteur un parti (PC, PG, Cual …) est seul à prendre l’initiative car il n’y a pas de correspondants autres il en informe la coordination départementale qui rend publique son initiative et permet ainsi aux éléments isolés de s’y associer. Nous avons convenu d’une nouvelle assemblée générale des Comités dans quatre semaines où nous espérons bien atteindre une cinquantaine de comités. Enfin signalons que plusieurs comités ont manifesté leur volonté de poursuivre leur action commune après le 7 juin."

 

Front de gauche, front populaire

 

J’étais dans l’Aude, à Carcassonne et Narbonne mercredi. Le temps fort en politique et contact humain aura été cette belle rencontre en cave coopérative viticole dans la commune de Serge Lépine, le maire communiste de Camplong qui est mon co-listier. J’en ai tiré ce qu’il me fallait pour compléter ma note sur la politique européenne du vin. Elle occupe l’essentiel du texte publié sur ce blog avant celui-ci. A Perpignan, le lendemain, je flottais. Parce que les tombes de mes parents y sont encore trop récentes pour que je les croise sans souffrance. Mais la force de la fraternité militante et de son enthousiasme communicatif a pansé la plaie. A Elne on se sentait dans une ambiance incroyable de mobilisation. Dans ces sortes de situations, on donne et on reçoit. Sur le plan politique il en va de même. Le terrain, quand on ne se laisse pas aller au localisme est une formidable source de recoupement d’informations et d’illustrations concrètes de ce que la politique permet de savoir de façon abstraite. En me rendant à l’usine la Célanèse, à Pardies dans le bassin de Lacq, il y a quinze jours, j’ai certes apporté un soutien aux travailleurs. J’ai donné. Mais j’ai aussi tiré un magistral exemple concret des racines de la politique de désindustrialisation dans le monde du libéralisme. Cet exemple m’a servi à illustrer un nombre considérable d’interventions notamment médiatiques. J’ai reçu. Du coup, en en parlant, j’ai aussi donné mon coup de main à la lutte. J’ai donné. Et ça fait que je n’ai pas été peu fier de recevoir ce courrier de monsieur Pascal Diozede. «Monsieur, étant salarié du groupe Célanèse à Pardies et délégué CGT, je tiens à vous remercier de le façon dont vous parlez de la fermeture inadmissible de notre usine dans plusieurs de vos interventions télévisées. En effet c’est une des seules façon pour nous de faire passer le message au Français et pourquoi pas aux Européens sur la façon dont les actionnaires des groupes capitalistes gèrent nos entreprises. Sur Célanèse la grève de la faim tournante de 24h des salariés (et autres) continue, et les actions aussi.» Un formidable encouragement, non? J’ai reçu. Et au diable si la balance de qui a été donné et reçu est égale ou pas !

 

Coups de main


258 commentaires à “Avant Creissels”
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  1. Pierre L dit :

    jennifer dit:
    25 avril 2009 à 0:06

    Nipontchik qui va continuer a me traiter d’islamophile.
    Soyez en fière, ma Chère.

    Des qu’on parle d’une quelconque discrimination contre les musulmans, Nipontchik voit rouge.
    Et Blanc et Bleu.

  2. Carol DEBY dit :

    Aggravation de la récession en UK.

    Déjà on avait annoncé une chute de 53% de la production de tacots anglais.
    AFP nous affirmait hier « que la récession empire au Royaume-Uni, douchant l'espoir d'une reprise rapide."
    « La récession s'est brutalement aggravée au premier trimestre au Royaume-Uni, l'économie subissant sa pire contraction depuis près de trente ans, déjouant totalement les attentes et rendant encore moins crédible la promesse du gouvernement d'un retour rapide de la croissance. »
    « Le Produit intérieur brut (PIB) du pays s'est replié de 1,9% par rapport au trimestre précédent et de 4,1% sur un an. C'est la plus grave contraction enregistrée depuis le troisième trimestre 1979.»
    Un certain courtier-poète a décrit la situation en ces termes dramatiques :
    « c'est une pluie de désherbant qui s'est abattue sur les germes de la reprise ».
    La plupart des experts s'attendent à une poursuite de la récession jusqu'au début ou au milieu de 2010.

    « Ce vendredi, un sondage publié dans le Daily Telegraph donnait à l'opposition conservatrice 18 points d'avance sur les travaillistes. ». Ce qui, à mon avis, ne changera pas grand chose politiquement parlant, à moins que les vrais travailleurs du travaillisme actuel arrivent à expulser le blairisme.
    Vont –il créer un FdG en UK ?

  3. ermler dit :

    Le front de gauche... à 3%.
    Allez courage ! Avec une bonne fin de campagne on arrivera à... 5 !

    Quel désastre annoncé pour la grande offensive électorale "anti-libérale".
    Ce Front n'avait de sens politique que s'il fédérait l'ensemble des forces de gauche antilibérales. Là, il se réduit à un tête à tête FG -PCF. Triste tandem qui fa

  4. marj dit :

    @ermler

    Fin de la campagne Européenne ? médiatiquement, on n'y est pas rentré et c'est volontaire...Enfin, si vous n'avez que l'argument des instituts de sondage à la Bolloré, c'est pas lourd...même si je sais que traquer le sondage est actuellement le sport favori de tous ceux qui la joue perso ou qui n'ont rien à proposer que l'Europe actuelle ou l'abstention (et je ne vais pas citer de nom mais suivez mon regard...)

    "Fédérer l'ensemble des gauches antilibérales", encore faut-il que tt le monde ait envie de se fédérer...Vous oubliez au passage certaines composantes du FdG comme une partie du NPA, des fédérations MRC et d'autres mouvements...alors certes, le NPA a dit non en majorité mais à qui la faute ? Il faudrait pas inverser les responsabilités !

  5. marj dit :

    @Ermler

    En tout cas, tous ceux qui ont oeuvré pour l'abstention ou la division porteront une lourde responsabilité dans l'échec à mener le mouvement social,pourtant puissant, vers un débouché politique!Ils auront laissé un boulevard à la droite...
    Maintenant, il est toujours facile de critiquer ceux qui militent, expliquent, proposent, cherchent et se battent de manière constructive...

  6. ermler dit :

    Désolé pour le dérapage.
    Reprenons.

    Le front de gauche … à 3%.
    Allez courage ! Avec une bonne fin de campagne on arrivera à … 5 !

    Quel désastre annoncé pour la grande offensive électorale “anti-libérale”.
    Ce Front n’avait de sens politique que s’il fédérait l’ensemble des forces de gauche antilibérales. Là, il se réduit à un tête à tête FG -PCF. Triste tandem qui célèbre à tue-tête une pure fiction. (le Front de Gauche).
    Je sais bien que le NPA n'a pas voulu intégrer le Front de Gauche. Mais je sais aussi que pour certains, ça ne les dérangeaient pas tant que ça, que le NPA n'intègre pas. L'appareil du PC, en particulier.
    Pour l'appareil du PC, ce qui compte, c'est de garder ses élus. Même s'il en a un peu moins à chaque fois. Et pour garder ses élus, le PC, croit qu'il n'a pas d'autres choix, in fine, que de s'accrocher aux basques du PS.
    PC 2% de l'éléctorat, des milliers d'élus.
    NPA 5%.... Pas d'élus.
    Tout- est là.

    Le Front de Gauche est a été dynamité par les deux bouts. Par le sectarisme et les postures "révolutionnaires" infantiles du NPA et pas l'indécrottable électoralisme du PC et ses petits calculs de boutique.
    Pauvre Mélenchon, piégé, par son "pas de deux" précipité avec le PC. Quel gâchis !

    Et nous, pauvre peuple de gauche, peuple tout court... Encore à désespérer de la gauche de gauche la plus bête du monde, tandis que les libéraux de tous poils, malgré le désastre avéré de leur doctrine, vont continuer à nous gouverner.

    C'est vrai, 5%, pour un "front" ce serait un beau score, pas vrai ?

    Je vais, voter moi, bien sûr, pour ce "front" riquiqui... Ca fait vingt cinq ans que je vote pour quelque chose ou quelqu'un qui ne dépasse jamais les 7%.
    La vie continue.

  7. marj dit :

    Enfin, j'ai quelques doutes / aux sondages :
    Mercredi Toulouse, meeting Front de Gauche : 1500 personnes
    Vendredi Toulouse, meeting PS avec M Aubry : 1500 personnes

    ...avec, certes, pas toutà fait la même couverture médiatique !

  8. marj dit :

    @emler

    Arrêtes la caricature...des militants PC sincères, il y en a à la toque !
    Résumer cela à qques élus arrivistes qui existent certes aussi c'est malhonnête !je te signale que ce sont eux qui collent les affiches, réservent les salles, sont sur les marchés en ce moment et dans le fin fond de la moindre campagne ou l'on ne trouve pas un seul miltant du PG (ni du NPA d'ailleurs !). si Mélenchon les aime, c'est aussi qu'il a besoin!
    Ensuite tu résumes les élections à la dernière présidentielle et l'on sait bien que dans cette élection, c'est plus l'image et le look, relayé par les médias,que le fond, qui compte. La personnalisation joue contre la réfléxion et elle a été poussée à l'extrême à la dernière élection, ce qui a permi à Bayrou de tirer son épingle du jeu et à Besancenot de faire 4 %, ce qui n'est pas étincelant ms lui permet de jouir de la complaisance médiatique.
    Je te conseille de méditer cette phrase ; "La pensée dominante est toujours celle de la classe dominante "

  9. langue-rouge dit :

    Eh, Marj, 1500 Toulouse, la LCR avait fait même plus en campagne présidentielle.
    En 2007, le PCF avait même rempli Bercy alors que la LCR n'avait fait que 4500 personnes en fin de campagne.
    Quand vas tu comprendre que le fait que les militants du PCF (qui sont officiellement encore plus de 100000 même si dans la réalité...) remplissent une salle, ce qu'ils sont encore capable de faire, ne vas pas multiplier pour autant les électeurs pour le Front de Gauche.
    Je suis allé voir au Zénith et c'était bondé de "cheveux blancs" et de militants pcf. Je n'ai rien contre les vieux et les militants du pcf mais ce qui permet de mesurer une dynamique ce n'est pas seulement quand on mobilise les cercles militants mais surtout quand on commence à voir des non militants, des gens "normaux" en masse dans les meetings.

    Maintenant, pour tous ceux qui refusent de voir la réalité en face, en arguant du fait que les sondages seraient truqués, ils ont peut-être trouvés là une manière de se rassurer. Pourtant en 2007, les sondages ne se sont pas trompés malgré les dénégations des militants pcfs de l'époque qui juraient leurs grands dieux qu'ils ne pouvaient pas remplir Bercy et faire 2% aux élections.
    Eh bien oui, ils l'ont fait !

    Et puis c'est le Front de Gauche qui s'est amusé pour justifier son discours à commander un sondage fin janvier. Apparemment, les sondages vous voulez bien les utilisez quand ça vous arrange mais quand ça ne va pas dans votre sens...
    Le NPA à aucun moment n'utilise les sondages dans ses discours de campagne pour justifier son orientation politique. C'est peut-être une preuve de plus de son sérieux.

    Quant à Ermler, il serait peut-être temps que tu respectes un pei plus les positions du NPA. Tu peux être en désaccord avec l'orientation, penser qu'elle est vouée à l'échec mais tu ne peux pas simplement balayer d'un revers de main des désaccords sérieux à coups d'accusations à l'emporte-pièce de sectarisme.
    Trop facile et surtout c'est une logique mortifère pour le débat à gauche du PS.
    Si les divergences entre nous se règlent à coups d'accusation d'une part de sectarisme et d'autre part d'opportunisme et de trahison, ça peut peut-être permettre de se défouler un moment mais ça ne permettra certainement pas de faire avancer le débat.

    La seule manière de faire avancer le débat, c'est de prendre au mot les discours des uns et des autres. L'unité si elle doit se faire, ne se fera certainement pas davantage si on passe son temps à injurier son partenaire potentiel simplement parce qu'il est en désaccord.

  10. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    @langue-rouge, merci d'avoir mis « normaux » entre guillemets, c'est sympa.
    C'est quoi pas normaux ?

  11. maxou dit :

    « La jeunesse trouve la révolte en elle-même quand elle ne la trouve pas près d'elle. »
    William Shakespeare

  12. ermler dit :

    @ Marj.

    Merci pour la leçon de méditation et les autres;
    Tu n'as pas besoin de me convaincre qu'il y a des militants du PC sincères, dévoués, qui vont sur les marchés... etc. Je le sais. j'ai même fait partie de ces militants-là pendant 15 ans. La question n'est pas là.

    La question, c'est celle de l'exercice du pouvoir.
    Je suis un républicain, démocrate, et -contrairement au NPA- je crois au rapport de force éléctorale et aux transformations politiques passant -aussi- par la voie éléctorale.

    Face aux désastres du libéralisme, il y a urgence. La transformation politique passe nécessairement par la création d'une force de gauche antilibérale, dominante, donc majoritaire à gauche. Ca veut dire qu'il faut mettre le PS à genou ! Et non pas laisser entendre, comme le PC, qu'on finira toujours pas s'allier au PS... au non du "rassemblement de toute la gauche". le PS n'est plus à gauche ! Et il ne le sera plus tant qu'il sera majoritaire.
    Tant que le PC ne coupera son cordon ombilical d'allié "historique" du PS, il y aura tromperie de l'électorat et Jamais un Front de gauche antilibéral ne sera majoritaire, malgré toute la sympathie qu'on pourra avoir pour les militants "sincères".

    Je me fiche bien des vieilles histoires d'amour entre Jean-Luc Mélenchon et les communistes. Je me moque des chants fraternels et chaleureux des meetings et des frémissements perçus dans les foules rencontrés en campagne.
    Assez de ces chansons ! Assez de cette littérature !
    Il faut que nos vies changent.
    Il faut arracher le pouvoir aux Nimbus qui nous gouvernent depuis trente ans.
    Il faut une gauche sociale qui accède au pouvoir.
    Il faut un Front de toutes les gauches antilibérale majoritaire !
    Il faut casser le PS et sa logique libérale.

    On en est loin. Très loin.
    Entre O.B. qui joue les Robin des Bois de pacotille et le tango d'amour dansé yeux dans les yeux par le couple Jean-Luc Mélenchon - MBG.... on est pas près de sortir de l'auberge.

    Je tiens à préciser que je soutiens le PG et que Jean-Luc Mélenchon est l'homme politique "visible" dont je me sens le plus proche.

  13. marj dit :

    @langue -rouge

    Faut pas se sentir visé quand on n'a rien à se reprocher...quant à l'injure, c'est vraiment pas mon genre, je me contente d'une réflexion et d'un commentaire politiques,se rabaisser à des considérations disons "physiques" ne m'intéresse pas, je préfère débattre sur le fond : les réponses données par les uns et les autres aux questions politiques et sociales, la stratégie... l'âge du capitaine ou son look, je le laisse aux médias, je sais qu'ils en feront leurs choux gras, ça évite de mettre le débat ailleurs !
    Quant aux sondages, je ne sais si le NPA les utilise ds ces discours, en tout cas, dans les forums et les discussions oui !
    Et pourtant, sans nier leur existence, rester le cul sur sa chaise en se contentant de réagir à leur publication, ça ne m'intéresse pas et ça montre surtout, que pour l'instant, et tout le monde devrait s'en inquiéter, les Français ne se sont pas emparés du débat Européen (le premier parti serait aujourd'hui, l'abstention)
    Pourquoi ? Parce que tout est fait pour qu'ils ne le fassent pas et parce qu'ils ne perçoivent pas l'importance du scrutin / aux enjeux nationaux et de leur vie quotidienne.
    Ensuite, je précise qd même :1500 personne à Toulouse + 500 à Figeac (petite ville du Lot en midi-pyrénees) et la même chose ds plusieurs villes de la région.
    Encore une fois, je peux vs dire que le militant NPA là-bas, on le cherche !

  14. marj dit :

    @ermler

    Si tu trouves la recette miracle pour rendre un "front de gauche " majoritaire, donnes là vite...
    Je pense personnellement que ça aurait été plus facile tous ensemble (NPA Compris) de rentrer ds une dynamique gagnante / au PS mais je continue à me retrousser les manches parce qu'à part l'action, le débat,l'argumentation, je ne vois pas bien la solution !
    A propos du PS, comment t'explique qu'il soit encore à plus de 20 % ?

    Enfin, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, tant qu'il y a des luttes, il y a de l'espoir..en espérant que les Français s'en mêlent.

  15. marj dit :

    @maxou

    Il faut s'y faire mon vieux : nous sommes des "anormaux"...

  16. maxou dit :

    N'oublions pas que la gauche n'est pas majoritaire en France depuis très longtemps, et si nous restons divisé ; on est pas prêt de le devenir !

  17. maxou dit :

    mon vieux

  18. Demetrio Trunfio dit :

    suis dans l'ensemble d'accord avec ermler (poste 163)...
    mais au lieu de nous disputer sur les sondages livrés et fabriqueés par la bourgeoise pour fausser tout et corrompre les exprits, nous devrions nous intérroger sur le problème que nous pose le MUR érigé par les medias contre le Front de Gauche. Nous devrions trouver comment mettre fin au silence de ces soldats de la COM (commision de l'obscurité mondiale).
    Tant que nous les laisserons nous mépriser, mentir à la poulation, nous ne pourrons pas faire avancer nos idées d'un iota. Alors que faire ? comme disait Lénine, eh bien peut-être que dans un premier temps nous pourrions manifester devant les sièges des journaux et autres télés, et plutôt bruyamment si vous voyez ce que je veux dire. Les ouvriers qui subissent la violence du patronat ont le droit de "séquestrer" leurs dirigéants, et si nous, les oubliés des média, nous les méprisés, on commençait par occuper leurs journaux ?

  19. Nipontchik dit :

    Merci à sopadeajo pour ses précisions; en France aussi en fait s'il le voulait le PS pourrait se passer du PC pour gouverner les conseils régionaux (il y pense d'ailleurs, si le modem et les verts font 10 % dans 1 mois et 1/2 y aura pas qu'Hollande et Valls pour y penser).
    Souhaitons donc que le PCE continue de se renforcer en s'épurant.
    Je sais pas si t'aimes le rap et la provoc mais dans ce cas pour oublier ttes les trahisons tu peux tjrs écouter 1 peu d'Orelsan (je sais ce mec a déjà eu assez de pub imméritée comme ça mais il est représentatif de la dureté de la société postmoderne et post-chute du Mur).

    Jennifer je crois surtout que t'as au moins 2 ou 3 guerres de retard. Le cinéma de l'UEJF c'était pas de l'islamomachin mais sans doute 1 prépa psycologique à 1 éventuelle intervention de l'Etat sioniste ou des US contre les villes iraniennes.
    Pour faire plaisir au chefs traditionnels du monde musulman sunnite les USA et la France ont bombardé les Serbes de Bosnie (1995) puis le Kosovo (1999) sacrifiant des populations chrétiennes; ils sont hélas prêts à recommencer.

  20. Nipontchik dit :

    Quant aux sondages....bon on est pas encore le 7 juin! Mais j'imagine déjà certains clamer que si c'est pour faire 3 % le PCF aurait très bien pu se présenter sous ses couleurs avec Nicolas Marchand en tête de liste et avec les oeuvres de Boccara pour programme.
    Mais je crois aux miracles électoraux surtout apportés par 1 leader charismatique habillé comme 1 télévangéliste. Ne jamais perdre la...

  21. maxou dit :

    «Une logique de précarisation »
    Pour Agnès, secrétaire confédérale CGT chargée de la jeunesse, cette politique favorise l'utilisation des jeunes comme variable d'ajustement.

    Exonérations de cotisations, emplois aidés, alternance : les mesures proposées par le chef de l'État vous semblent-elles répondre aux enjeux du chômage des jeunes ?
    Agnès Naton. Loin de là. Ces mesures reprennent des dispositifs existants qui n'ont jusqu'ici en rien contribué à l'insertion par le travail des jeunes, en y ajoutant de nouvelles baisses de cotisations, sans contreparties en termes d'embauches. Cela risque de conduire à une nouvelle baisse du coût du travail des jeunes. La clef du succès des contrats en alternance et des contrats aidés, c'est de trouver des entreprises d'accueil qui soient en mesure de pérenniser ces contrats en CDI. Ces mesures ne vont pas dans ce sens. Les primes à l'embauche ne suffiront pas, dans un contexte de crise, à convaincre les entreprises d'embaucher des jeunes. Nous pensons qu'il faut renvoyer la responsabilité de l'emploi durable vers les entreprises et les branches, en particulier sur la question des départs à la retraite des salariés, mais aussi des fonctionnaires, qui seront 30 000 à partir cette année.

    Ces mesures répondent-elles au problème des jeunes qui ne trouvent pas d'emploi correspondant à leurs qualifications ?
    Agnès Naton. Non, elles ne sortent pas d'une logique de précarisation du travail. Pourquoi les jeunes seraient-ils une catégorie spéciale qui aurait besoin de passer par un sas pour trouver un emploi de qualité, sans bénéficier des mêmes droits pour les salariés ? Il y a 1,2 million de stagiaires en France, qui sont pour nous des emplois dissimulés de travail gratuit. Ce type de politique fait correspondre emploi des jeunes, baisse du coût du travail et hausse de la flexibilité, et permet aux entreprises d'utiliser les jeunes comme une variable d'ajustement. Alors que les jeunes ont besoin selon nous d'une sécurisation des parcours de vie, d'une insertion via un emploi de qualité, d'un accompagnement personnalisé social et personnel.
    Propos recueillis par L. B.

  22. maxou dit :

    Condamnation unanime à gauche
    Patrick Le Hyaric. Tête de liste du Front de gauche en Île-de-France, directeur de l'Humanité.
    « Un nouveau paquet cadeau au grand patronat »

    « Le président de la République nous fait croire qu'il propose un plan pour l'emploi des jeunes. En fait c'est un nouveau paquet cadeau aux grandes entreprises. 1,3 milliard d'euros vont être distribués pour permettre aux entreprises disposer d'une main-d'œuvre à bon marché. Ce système d'exonération de cotisations sociales patronales et de subventionnement de la main-d'œuvre ne vise qu'à augmenter les profits des entreprises et à tirer toutes les rémunérations vers la bas. Cela aggravera encore les difficultés de la Sécurité sociale et des systèmes de retraite. En outre, pour financer ce plan, on utilise en quasi-totalité la dotation au fonds d'investissement social (FISO) qui venait d'être créé sous la pression des luttes et qui devait servir à développer massivement la formation pour tous les salariés.
    Dans l'intérêt général, il y a urgence de bloquer les plans de licenciements et de délocalisations, d'augmenter les rémunérations et de diminuer le temps de travail tout en revenant à la retraite à 60 ans. D'urgence, il faut faire preuve d'audace et inventer du neuf. À l'opposé des vieilles recettes Sarkozystes, nous proposons un contrat de sécurisation du travail, de l'emploi et de la formation pour tous les jeunes. Celui-ci comporterait des dispositifs de formation pour toutes celles et ceux qui en ont besoin, et un dispositif d'insertion. Ceci serait combiné avec un système d'allocation autonomie pour tous les jeunes. »

  23. langue-rouge dit :

    Marj, tu as déjà lu, entendu un militant du NPA justifier son orientation en parlant des sondages ?
    C'est bien le Front de Gauche qui a commandé un sondage pour appuyer son orientation ? Et ce sont bien les militants du Front de Gauche qui n'arrêtaient pas d'utiliser ce sondage pour tenter de convaincre qu'on pouvait combler l'écart avec le PS avec la dynamique que permettrait l'unité ?
    Et maintenant vous ne voulez plus parler des sondages parce que vous faites 3% et que ça ne correspond pas vraiment à ce que vous dites sur le Front de Gauche qui ne serait un Front Populaire en marche ?

    Je suis ravis de voir que vous devenez raisonnables. Faire de la politique à coups de sondages c'est pas sérieux et ça finit toujours par revenir à la gueule.
    C'est pour cela d'ailleurs que ce serait mal venu de ma part de faire le malin avec les sondages du NPA.

    Quant à la campagne européenne, c'est vrai que le NPA ne fait que se lancer en campagne. D'où peut-être le fait que tu les vois peux dans ta petite ville.
    Il y a tout de même un 1er mai à préparer, il y a en ce moment aussi de grosses discussions sur la stratégie dans les luttes, et des tentatives locales de convergence dans les luttes et de grèves défensives contre les licenciements et le démantèlement des services publics.
    Peut-être du coup Marj, que tu le vois moins sur le terrain de l'agitation électorale le NPA.
    On ne pense pas il est vrai que la priorité des priorités avant le 1er mai c'est de dire "voter pour le NPA et tout s'arrangera". Non, cela n'est pas si simple malheureusement. Ce qui fera reculer Sarkozy, ce qui amènera une radicalisation à gauche, c'est d'abord la généralisation et la convergence des luttes.
    Maintenant, évidement, il ne s'agit pas de minorer l'importance des élections européennes. Mais il ne faudrait pas non plus tromper les gens sur l'importance qu'ont les députés européens. Ils ont une influence minime. Le pouvoir en Europe, c'est la commission et la commission ce sont les gouvernements nationaux qui la composent.
    Bref, un minimum d'honnêteté devrait nous faire admettre que parmi toutes les élections, celles-ci sont les moins importantes. Et les gens évidemment le savent.

  24. sopadeajo dit :

    En fait, ce qui est arrivé en Ibérie entre le PC et le PS c´est une histoire de subordination/phagocytage du PC par le PS. Dès le début de la transition post-franquiste en 1976, le PC qui n´était pas encore légalisé a adopté une posture d´extrême prudence revendicative, demandant pas exemple une démocratie pour tous (parce qu´il avait peur de ne pas être légalisé pour les premières elections après Franco).Des dirigeants salauds-traÎtres comme Santiago Carrillo (qui est totalement monarchiste maintenant, et baise la main du roy des españes, et défent la monarchie (voir pour le croire)) sacrifierent le PC des luttes pour un PC démocrate bourgeois. Les electeurs voyant que la position du PC était identique à celle du PS ont préféré voter le PS qui n´offrait cependant qu´un programme de centre droit, mais comparé avec Franco, c´etait un changement.
    Au cours des années,le PC n´a pus se remettre de cette dépendence de petit chien caniche du PS, les electeurs ne sont pas cons et ont progressivement délaisssé le PC au profit du PS. Ce qui est garve c´est que parallelement, le PS a abandonné complètement son programme de gauche et adopré un programme non pas de centre, mais de droite. Nous avons ainsi un panorama où la gauche a disparu complètement chez nous. Ces salauds-traîtres du pSSoe continuent cependant à chanter l´internationale dans les meetings tout en applicant des politiques autant ou plus de DROITE que celles du régime franquiste (Il faut rappeler que Franco faisait ausi du social). De la zquizophénie ? Non, dela trahison pure et simple, un parti, le pssoe qui est un mafia de droite qui a reussi de plus à détruire le PC.
    Le premier avril 1939 (poisson d´.... tragique) après 3 ans de guerre por défendre la deuxième république, un communiqué de l´armée franquiste disait "Vaincue et désarmée l´armée rouge, la guerre est finie"
    On ne comptait pas sencore sur le fait que le pSSoe allait collaborer pleinement à cette tache à partir de 1976 pour que 70 ans plus tard on doive dire qu´il n´y a plus de gauche du tout en Españe.Le pSSoe l´a tuée.

  25. marj dit :

    @langue rouge

    Les sondages sont des outils, et je pense qu'en tant que tels, ils peuvent parfois être utiles en donnant des indications sur l'état de l'opinion à l'instant t mais qu'ils ne doivent pas être mis systématiquement en avant comme argument pour dévaloriser ou valoriser une orientation politique.
    On sait à qui ils appartiennent et généralement qui ils servent.
    Maintenant, je ne vois pas en quoi ça fait avancer le débat de mettre en avant les derniers sondages (et de s'en délecter dirait-on ?), qu'est ce que ça a de constructif ?
    Que les premiers sondages aient pu pousser dans le sens de l'union, c'était positif, aujourd'hui je ne vois dans les commentaires que complaisance et défaitisme. Ces derniers résultats montrent aussi que le peuple de gauche n'attend pas des querelles de boutique mais bien un rassemblement qui porte dans les urnes le mécontentement populaire aujourd'hui éparpillé d'autant plus que les catégories populaires se mobilisent moins et qu'elles sont, de fait, moins informées. La droite est devant, c'est ça la leçon, elle est devant car rassemblée et mobilisée et bien consciente de l'enjeu, elle!
    En plus, je ne suis absolument pas d'accord sur le fait que les élections Européennes sont secondaires, bien au contraire. Il est évident que ces élections serviront ou non à cautionner la politique de Sarkozy ici et l'orientation libérale de l'Europe.

  26. Pulchérie D dit :

    Mais que souhaite le NPA ?
    A première vue, le morcellement de la gauche devant une unité des espoirs de la droite qui sont de gagner, avant de s'affronter pour la domination mondiale.
    Le NPA ergote sur des fifrelins. Elle le sait, qu'elle embrouille les idées. A dessein !
    Le NPA est au service de qui ?
    La droite va assurément gagner, avec un tel embrouillamini des "idées" de gauche assuré par le NPA.
    Vous rendez-vous compte du vide des arguments de "langue rouge" et autres
    "Sopadejo" ?
    Pauvre électorat qui doit faire un choix.

  27. Pulchérie D dit :

    Diviser pour régner.
    Mettez-vous à la place des gens de droite, devant le risque de formation d'un Front Popu. Que feriez-vous ?
    Subventionner des mouvements soi-disant de gauche pour créer la confusion des idées et fractionner le plus possible les partis se prétendant de gauche, tou simplement !
    Les loups de droite doivent d'abord l'emporter.
    Plus tard, ils se boufferont entre eux.
    D'abord, annihiler la Gauche.
    Pour l'instant, je crains que cela ne marche.

  28. robespierre dit :

    A propos des sondages..... sous le manteaux, le FN est déjà au dessus de 12%.... Le 7 juin risque d'être compliqué pour tout le monde.

  29. marj dit :

    Le problème c'est que le débat de fond et l'importance des Européennes doit être porté sur le devant de la scène en dehors des médias dominant qui n'en veulent pas de ce débat : la droite veut noyer le poisson, le PS n'en veut pas trop non plus car ça serait mettre à jour sa position sur le traité de Lisbonne et son ambigüté,quant au NPA, difficile de passer pour diviseur...donc finalement tout le monde est content du silence...
    Or aujourd'hui, il est clair que si l'abstention est à son max c'est la droite qui en profitera...
    Disserter sur des sondages alors que la plupart des gens ne savent pas de quoi on parle est illusoire ! Dans ces conditions le FdG qui se positionne comme une "formation" propre à ces élections part, c'est sûr, avec un handicap...celui de l'image.
    Seul le travail militant de terrain peut y remédier à condition que le peuple finisse par se saisir du débat.

  30. Jennifer dit :

    @Ermler

    Où avez-vous trouvé le FdG à 3%? Dans quel sondage? car le dernier en date (opinionway que je trouve toujours très à droite, c'est la référence essentielle du Figaro) disait 5% et 7% pour le NPA

  31. Jennifer dit :

    Langue Rouge
    Apparemment c'est plus compliqué que cela: le parlement européen a plus de pouvoir qu'on ne le croit comme l'explique le petit livre de Bernard Cassen et Louis Weber "élections européennes, mode d'emploi" qui vient de sortir. Il donne l'exemple de deux textes qui ont été rejetés par le parlement contre l'avis de la commission et grâce à la mobilisation: celle des syndicats de dockers de plusieurs pays (Port PackageII), et une autre sur l'environnement (associations telle Greenpeace). Les parlementaires ont été sensibles aux mobilisations.
    Il y a en fait de plus en plus codécision entre le parlement et la commission.

    Quant aux luttes, ne crois pas que vous avez le privilège de vous en occuper. Nous sommes certes un nouveau parti, le PG, mais nous allons de plus en plus sur le terrain, et j'en sais quelque chose. D'ailleurs heureusement, plus on est mieux c'est et je suis bien contente de retrouver les camarades du NPA sur le terrain. Il n'y a pas de concurrence là-dessus et j'espère que cela va continuer.
    Il y a un danger énorme, c'est la démoralisation des gens et nous sommes tous concernés. La crise ne va que s'amplifier, et le fait que les travailleurs vont la payer c'est pour de nombreuses années (car il faudra ensuite payer les dettes que les gouvernements ont contracté en payant avec nos impôts les banques). On ne sera pas de trop à tous se mobiliser car je suis sûre que des tas de dirigeants ne sauront pas quoi faire et seront dépassés. J'ai bien l'impression que cela commence déjà. Le PS n'en parlons pas, mais aussi les syndicats: comment se fait-il que les gens aient été à ce point isolés qu'ils aient dû retenir leur patron? Les directions syndicales sont capables d'appeler au 1er mai mais pas de soutenir une lutte contre des licenciements à la base? Ca me semble louche! Je pense que l'ampleur de la crise les dépasse complètement. Langue rouge, il faudra qu'on s'unisse, on n'aura pas le choix. j'en suis certaine!

  32. marj dit :

    Extrait du site du PCF (ce n'est qu'une petite partie de l'argumentaire que vous pourrez y trouver et qui a le mérite de résumer et clarifier l'enjeu)

    "4 Utilité et rôle du Parlement européen:

    Le Parlement européen est la seule institution européenne démocratique puisque élue au suffrage
    universel des peuples de l’Union européenne (UE).
    Au cours des années, Il a acquis de plus en plus de pouvoir : pouvoir de co-législateur à égalité avec
    le Conseil, pouvoir de censure de la Commission, pouvoir budgétaire, pouvoir d’enquête.
    Il l’a montré parfois de manière positive en refusant de cautionner la volonté des gouvernements de
    rehausser les relations UE-Israël, en bloquant le projet de directive de déréglementation de la durée
    hebdomadaire maximale du temps de Travail à 48h et rejetant la directive portuaire.
    Plus 80% des lois votées par le Parlement français sont des transpositions de lois adoptées par le
    Parlement européen.
    Le patronat européen ne s’y trompe pas et entretient une armée de lobbyistes pour influencer
    le Parlement.
    Ce n’est pas pour rien, s’il y a une banalisation de l’abstention par les puissants de l’Union
    européenne.
    Ils craignent par-dessus tout que les peuples européens se mêlent de leurs affaires. Les résultats des
    différents référendums sur les Traités européens leur donnent raison d’avoir peur. Leurs pouvoirs sur
    l’Union européenne s’arrêtent aux bornes de l’implication des citoyens européens dans leurs propres
    affaires.
    Le problème du Parlement européen n’est pas qu’il manquerait de pouvoir. Son problème est
    sa majorité libérale et sociale libérale. Majorité que chaque électeur a le pouvoir de transformer
    par son vote en minorité.

    5 - Voter « Front de Gauche » c’est combattre la politique Sarkozy
    Pour Sarkozy comme pour le patronat et la Commission européenne, l’équation est simple : les
    salaires, les retraites, les prestations sociales, l’emploi sont les variables à ajuster vers le bas, pour
    continuer à tirer les dividendes versés aux actionnaires vers le haut.
    Or c’est justement ces choix politiques qui sont les causes premières de la crise.
    Au-delà des discours de circonstances sur la moralisation du capitalisme, Sarkozy, comme ses
    homologues européens et la Commission européenne, présentent des plans de relances qui ne visent
    que deux objectifs : sauver à coup de milliards publics les marchés financiers et accroître la
    compétitivité, c'est-à-dire la productivité du travail de chaque salarié.
    Augmenter la productivité d’un salarié revient à l’obliger à gagner moins, en travaillant plus et dans
    des conditions plus dures. Cette course à la guerre économique, à la compétitivité et à la flexibilité en
    Europe est vaine et suicidaire. Elle conduit aujourd’hui le peuple irlandais et les peuples de l’est de
    l’Europe à la catastrophe économique et sociale.
    C’est pourquoi les élections européennes seront l’expression politique d’un bras de fer entre
    notre peuple et Sarkozy, et au-delà, d’une confrontation sans précédent depuis la globalisation
    économique et financière entre les peuples et le capitalisme.
    1
    6- Ne pas sortir de l’Union européenne
    Choisir de « sortir de l’Union européenne » revient à faire porter aux Institutions, toute la
    responsabilité des politiques européennes libérales, tout en dédouanant les gouvernements
    successifs des Etats membres.
    Or aucun traité, aucune directive ne peut être adoptée sans l’aval direct ou indirect, des
    gouvernements nationaux via le Conseil de l’Union européenne. Les choix économiques et sociaux
    faits sur les territoires de l’Union européenne sont coordonnés les différents gouvernements
    nationaux. Notons d’ailleurs que la Norvège, l’Islande, la Suisse qui ne sont pas membres de l’Union
    ont fait exactement les mêmes choix.
    Certes les institutions européennes sont filles des grandes bourgeoisies européennes.
    Mais les IIIe et Ve République Française, ont été aussi enfants notre bourgeoisie nationale.
    Comme toute institution, l’Union européenne est le produit de la lutte des classes et de la
    cristallisation à un moment donné des rapports de forces existants.
    Faire fi de ce constat, reviendrait à renouer avec les vieux travers antiparlementaires du mouvement
    ouvrier qui ont toujours nourri, même à leur corps défendant, les pires populismes.
    L’expérience historique a prouvé par de nombreux exemples qu’on peut subvertir les institutions et les
    retourner contre leurs principes créateurs.
    Ce qui s’est passé autour des directives portuaires, temps de travail, brevet logiciel montre que
    lorsqu’il y conjonction entre une volonté populaire et un groupe parlementaire capable de la relayer
    dans l’hémicycle il est possible d’obtenir des résultats utiles à nos peuples."

  33. marj dit :

    C'est un copié/collé et c'est pas gégé au niveau mise en page donc je vous invite à aller directement sur le site du PCF jetter un oeil sur l'argumentaire qui est clair et trés bien fait...le passage sur l'industrie automobile est trés intéressant...

  34. Demetrio Trunfio dit :

    bravo camarades !
    continuez à discuter sondages,
    à vous disputer les cas échéant !
    avec ces quérelles stériles on va gagner !
    laissons donc les SOLDATS DE LA COM
    (commission de l'obscurité mondiale) continuer à nous censurer !

  35. Jennifer dit :

    Marj
    C'était dur à lire à cause de la mise en page mais très intéressant. Merci!

    Il reste que les gens s'en fichent des européennes. Ce qu'ils veulent c'est montrer leur colère à Sarko. C'est vraiment cela l'essentiel. C'est le message à faire passer AVANT TOUT. Les européennes: c'est le premier vote national depuis que Sarko est élu, profitons-en!

    Il me semble qu'on essaie de faire avaler une couleuvre au peuple sur les européennes alors que sa préoccupation immédiate c'est Sarko. On peut vraiment faire toutes les acrobaties intellectuelles pour lui démontrer que le parlement européen guide nos lois etc... le peuple est pragmatique et on ne le trompe pas.

    Donc un seul mot d'ordre: pas d'abstention, un vote sanction contre Sarko, une politique pour le peuple.

    Le reste est juste mais trop embrouillamini. Et comme dit l'autre, il ne suffit pas d'avoir raison (ou d'être intelligent) il faut que le message passe. Pour cela, on doit parler simple et juste si on veut faire passer un message qui s'adresse au plus grand nombre.

  36. Jennifer dit :

    par CCIF

    Une femme de confession musulmane a été agressée la semaine dernière à Argenteuil (Val d’Oise) par trois hommes alors qu’elle marchait paisiblement. Ils lui ont arraché son voile puis lui ont placé un couteau à hauteur du cœur afin de la dissuader de crier

    Une femme de confession musulmane a été agressée la semaine dernière à Argenteuil (Val d’Oise) par trois hommes alors qu’elle marchait paisiblement.

    Son bras a été tailladé à coups de cutter, et elle a été défigurée à coups de poing par ses agresseurs.

    Durant l’agression, ces individus ont justifié leur violence en déclarant qu’ils voulaient lui faire payer ce qui se passait en Israël.

    Or, selon la victime, l’un d’eux portait une croix gammée sur le bras.

    Les agresseurs ont-ils tenté de brouiller les pistes ? Le CCIF n’a pas souhaité communiquer sur cet événement avant d’obtenir une confirmation de la part de la famille. La victime a déposé plainte. Et le CCIF ne manquera pas de se constituer partie civile à ses côtés.

  37. langue-rouge dit :

    Pour répondre à Pulchérie D, si tu veux vraiment savoir ce que veut le NPA, rien ne t’empêche d’aller à la source (www.npa2009.org) au lieu de délirer sur une énième théorie du complot, de la manipulation ou même d’une alliance objective avec l’UMP.

    Mais permet moi de te renvoyer la question. Que veut le Front de Gauche ? Indépendance ou non avec le PS ?
    A Perpignan, le PG et le PCF se présentent ensemble dès le 1er tour avec le PS, les négociations avec le PS ont commencé discrètement pour les élections régionales alors que certains nous juraient leurs grands dieux qu’il n’était plus question pour eux de faire alliance avec le PS et Mélenchon affirme maintenant sans ambiguïtés que « les forces du Front de Gauche, et notamment le Parti de Gauche, sont favorables à l'union des gauches » et donc avec le PS. Elle est où la différence avec l’orientation du PCF qui en 1997 participait à la gauche plurielle ?
    Bref, rien n’a changé à part la volonté de faire ponctuellement un coup électoral. Et encore ! Le PCF s’est toujours présenté de manière indépendante du PS aux Européennes sans rien changer par ailleurs à ses relations avec ce parti.
    Imaginez la tête des électeurs de Perpignan qui ne doivent rien comprendre entre une volonté affichée par le Front de Gauche d’indépendance par rapport au PS aux européennes et leur alliance sans principe dès le 1er tour avec ce même parti aux municipales.
    Il est certain qu’ils auront moins de mal à comprendre la cohérence de l’orientation du NPA qu’ils y adhèrent ou non d’ailleurs.

    Par ailleurs, il n’est pas difficile de savoir ce que veut le NPA.
    « Si le NPA s'est constitué, c'est parce qu'il est animé d'une volonté farouche de changer durablement les rapports de forces au sein du monde du travail, en faveur d'une gauche radicale, anticapitaliste et antiproductiviste. Cet objectif politique est ambitieux. Il ne se résume pas à une élection. C'est pour cela que nous avons proposé, à tous les partenaires, une alliance durable qui aille au moins jusqu'aux régionales de mars 2010 et, pourquoi pas, au-delà. »

    Maintenant, vous pouvez penser que c’est du pipeau. Que l’on dit une chose mais que l’on en pense une autre. Mais avouez que toute discussion et donc tout accord devient dans ces conditions impossible. Parce que dans la même logique, je ne suis pas obligé de croire à la bonne foi du Front de Gauche. Et si je commence à me dire que vous avez des arrière-pensées et que derrière les sourires il y a la volonté de limiter au maximum la montée en puissance du NPA, nous n’irons pas très loin.

    Quant au Parlement Européen, Jennifer, je ne dis pas qu’il n’a aucun pouvoir mais qu’il en a très peu et tu sais très bien que le pouvoir en Europe est détendu par la commission et par les gouvernements nationaux.

    Et quant aux luttes Jennifer je sais très bien que nous ne sommes pas les seuls sur le terrain des luttes. Mais les forces militantes étant limitées, l’énergie incroyable que vous mettez dans la campagne électorale, c’est autant d’énergie que vous mettez en moins dans les luttes. Pour le NPA c’est le contraire, question de priorité certainement.
    Maintenant, Jennifer, le problème du Front de Gauche, c’est que vous dites la même chose que les directions syndicales et que vous refusez tous les appels du pied du NPA pour préparer ensemble la convergence des luttes et permettre justement de donner un débouché réel à la colère.
    Pour vous le débouché, c’est le vote Front de Gauche, ce qui est non seulement prétentieux mais aussi illusoire parce que les revendications des salariés ne seront obtenues que parce qu’il y aura convergence dans les luttes. Ni un vote NPA, ni un vote Front de Gauche ne seront en mesure de faire en sorte que les revendications des salariés de Caterpillar, Continental, Free Scale, Toyota, EDF-GDF soient obtenues. Le faire croire aux salariés serait irresponsable.

    Autrement dit, c'est l'absence de convergence dans les luttes, l'isolement dangereux des luttes désespérées des travailleurs dos au mur, le refus des directions syndicales de construire la convergence, c'est tout cela qui est la cause principale de l'absence de radicalisation à gauche et non une union ponctuelle sur des bases floues aux européennes.
    Unissons-nous dans les luttes, faisons en sorte de déborder les directions syndicales, et nous ferons plus séparément à défaut de faire plus ensemble.

  38. marj dit :

    @langue rouge

    On sait bien que les entreprises comme Caterpillar et les autres s'appuient sur la loi pour licencier, que la société est régie par des lois...et que des salariés qui luttent peuvent être stoppés ds leur action par la loi !
    Donc les luttes, oui, elles sont indispensables mais ne se décrètent pas d'en haut, ce sont les salariés qui décident et les gens en général.
    Le rôle des politiques est de proposer et de faire le lien entre le terrain, les luttes et justement le politique au sens noble, sinon les luttes, aussi puissantes soit-elles peuvent retomber comme un soufflé.
    On voit bien que sans résonances politiques et sans débouchés, les salariés restent désemparés et limités dans leurs actions.Que peuvent ils faire s'ils pensent qu'il n'y a pas d'alternatives, que rien d'autre n'est possible que le monde actuel ?

    Je suis d'accord avec toi Jennifer sur le vote sanction car il est sûr que si l'UMP est devant, ils vont pavoiser et ce, quelquesoit le taux d'abstention...mais notre rôle est aussi de montrer le lien et la logique entre la politique menée par Sarko et la politique menée par l'Europe actuelle.En 2005, l'enjeu de la constitution, même complexe avait été compris, pas de raison que ça soit plus difficile aujourd'hui.

  39. Demetrio Trunfio dit :

    que veut le front de gauche ?
    que veut le npa?
    que veut langue rouge?
    que veut jennifer ?
    quel débat intéressant !
    la censure des médias ? ne pas en discuter !
    l'interdiction des licenciements ? ne pas en parler ! !
    la construction du socialisme ? vaut mieux l'occulter !

  40. Jennifer dit :

    Langue Rouge,
    On vient juste de décider une action dans les luttes avec le npa localement, donc ce que tu dis tombe très mal.

    Ce qui me gêne dans ce que tu dis c'est que tu as l'air de croire que le npa arrivera à faire la convergence des luttes. Qu'il fasse la propagande pour cela et qu'il arrive un peu dans la réalité à la réaliser, ok mais j'ai toujours l'impression d'une usurpation quand il s'auto proclame "le" parti de la convergence des luttes. C'est comme la grève générale, il faut rester modeste. Faire passer l'idée est une chose, mais que le npa la réalise, c'est un peu mégalomaniaque si ce n'est pas bien expliqué que c'est juste un mot d'ordre.

    Sinon ça crée l'illusion que le npa pourrait réaliser la convergence des luttes. De même dans ton texte: " Si le NPA s’est constitué, c’est parce qu’il est animé d’une volonté farouche de changer durablement les rapports de forces au sein du monde du travail" On a l'impression en la lisant que c'est grâce au NPA que le rapport de forces serait changé. Le npa peut faire passer des idées, c'est tout et c'est déjà pas mal.

    Plus profondément, le mot d'ordre de grève générale me semble trop général. En imaginant qu'il y ait une grève générale, que proposez-vous alors? L'insurrection? prise des armes, des casernes? La démission de Sarkozy? Et démission de Sarkozy pour quel gouvernement? Ou alors, juste la grève générale pour négocier mieux comme le LKP en Guadeloupe?

    Ce sont des questions sérieuses que je pose. Merci de ne pas te vexer si jamais j'avais mal formulé des choses.

  41. Jennifer dit :

    He Demetrio
    tu es aigri ou quoi? Dis ce que tu as à dire sans invectiver les autres...

  42. Nipontchik dit :

    sondage CSA (je l'ai trouvé sur le site du PRCF initiative-communiste.org)
    NPA 7%, FG 3%, FN 8% (eh oui! sans faire encore campagne)
    Villiers-chasseurs 6% PS-UMP 23 à 28% chaque
    verts-modem: 8-10% chaque

  43. Nipontchik dit :

    l'original:
    SONDAGE EUROPEENNES : Front de Gauche : 3 pour cent…
    L’UMP en tête devant le PS aux européennes, selon un sondage CSA

    PARIS - Les listes UMP arrivent en tête des intentions de vote aux élections européennes des 6 et 7 juin en France avec 27%, devant le PS qui récolterait 25% des suffrages, selon un sondage CSA pour Le Parisien et Aujourd’hui en France diffusé mardi.

    Arrivent ensuite les listes du MoDem de François Bayrou avec 12% alors que celles du rassemblement Europe Ecologie conduit par Daniel Cohn-Bendit atteindraient 10%.

    Le Front national de Jean-Marie Le Pen récolte 8% d’intentions de vote, devant le NPA d’Olivier Besancenot (7%), le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers (5%) et le Front de gauche (3%.)

    Ce sondage a été réalisé les 15 et 16 avril auprès d’un échantillon de 904 personnes âgées de 18 ans et plus.

    Gérard Bon"

    "

  44. Hold-up dit :

    "En Argentine, le mouvement de reprise d’entreprises par leurs salariés, qui avait vu le jour après l’effondrement économique de 2001, connaît un renouveau depuis quelques mois. De nombreux salariés de firmes en faillite ont choisi de se battre et de sauvegarder leur emploi en relançant l’activité sous forme de coopérative ouvrière. Emblème de ce mouvement, le luxueux Hôtel Bauen de Buenos Aires, occupé par ses employés en 2003 après sa fermeture, est aujourd’hui devenu une entreprise rentable qui emploie 150 personnes. "

    "Argentine : les salariés redémarrent en coopérative des entreprises faillies "
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2681

  45. Hold-up dit :

    L'avis personnel du jour :

    Les sondages c'est de la guerre psychologique à deux balles, de la m**** en branche pour nous fragiliser intérieurement et nous faire baisser les bras afin que l'Evènement ne surgisse pas et que nos puissances restent mort-nées.

    Nous devrions plutôt échanger nos vues et profiter de cet espace pour parler de nos pratiques en vue de propulser nos forces plutôt que de nous perdre dans des conciliabules en n'en plus finir sur des chiffres à la noix.
    Les chiffres ça se change et ça se multiplie à condition que nous ayons un regard critique sur nos actions et une inventivité dans nos stratégie de partages d'informations en direction des citoyennes et des citoyens.
    Laissez tomber les chiffres !

  46. Hold-up dit :

    La pêche ! Le punch !

    http://sudouest.frontdegauche.eu/

  47. Pierre L dit :

    Hold-up dit:
    26 avril 2009 à 18:50
    La pêche ! Le punch !

    Et quatre minutes quatorze secondes de bonheur./a>

  48. Jennifer dit :

    Oui Hold up, c'est vrai que de tels sondages peuvent être démoralisants mais de toute façon on part d'une situation où personne ne nous connaît et rien que ce matin au marché, j'ai encore fait des convaincus. Et la campagne officielle n'a pas encore commencé. On aura aussi droit à des temps de paroles officiels. Si je comprends bien une heure pour les petites listes à la radio et à la télé. Donc le boycott des medias ça ne peut être ad vitam eternam.
    A-t-on le choix de faire autrement qu'une campagne qui se bat pour l'unité et qui explique que la question de la crise est politique, à savoir qu'on ne la résoudra qu'en ayant une politique de relance juste et non qui nourrisse la crise comme Sarkozy? Il faut bien que quelqu'un dise cette vérité et la répète car les temps vont être durs, très durs et il n'y a qu'une solution: résister le plus possible et montrer qu'une autre voix est possible.
    Sinon on le paiera tous et très chèrement et pour de longues années!


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