20avr 09

La semaine passée j’ai fait deux jours de réunions dans le grand sud ouest, dans l’Aude et les Pyrénées orientales. Je me prépare à présent pour quatre jours d’affilée en meeting :  Figeac, Toulouse, Béziers, Creissels. Je reviens avec cette note sur ce que nous essayons de construire sur le terrain dans cette campagne. Évidemment j’évoque aussi les suites du ballon d’essai de François Hollande à propos de l’alliance avec le Centre. Avant cela un mot en faveur de Ségolène Royal et de ses excuses d’un côté et de l’autre. Elle cogne. Elle a raison. Les bégueules qui lui chipotent leur soutien n’ont décidément rien compris au moment politique. La lutte contre Sarkozy n’est pas le bal des petits lits blancs et la gauche n’a pas à y jouer le rôle de la chaisière. Il s’agit juste de montrer que nous ne laissons rien passer au pouvoir. Que Nicolas Sarkozy n’est pas intouchable. Qu’il est ridiculisable. Les visiteurs socialistes du Président, quelles que soient les circonstances, les dîners, les gouters auxquels on les invite, où ce que l’on veut, ne doivent jamais oublier qu’ils ne sont pas ses obligés parce qu’ils ont été reçus !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le ballon d’essai de François Hollande, à propos de l’alliance au centre du Parti Socialiste, n’aura pas été sans suite. J’ai noté l’ambiguïté totale des réponses indignées qui lui avaient été faites. Tous protestent sur la forme et le moment de son annonce. Aucun sur le fond. Tous, inclus Claude Bartolone et Benoît Hamon. Aussitôt, au vu des opportunités qu’offre un tel tir de barrage à blanc, une autre artillerie s’est déclenchée. Les partisans ouverts de l’alliance ont compris qu’ils avaient le terrain libre. J’ai déjà relevé le texte de Moscovici sur son blog, accusant ses petits camarades d’hypocrisie et montrant comment la question posée est incontournable selon lui pour les élections régionales. Dans ce contexte, le bouchon était promis à aller plus loin. Manuel Valls, député-maire d’Evry dans l’Essonne, suggère d’organiser, après les Européennes de juin, des "états généraux de la gauche ouverts aux centristes et aux républicains" pour préparer les prochaines élections régionales. Rien que cela. C’est parti! En effet sur son blog, Valls, estime que ce scrutin intermédiaire en 2010, "aura une portée nationale déterminante". Inutile de dire qu’il s’agit de faire une alliance en bonne et due forme avec le centre. Le reste ce sont des mises en scène. Lisons. "Je pense, dit Valls, qu’il ne sera possible d’avoir une majorité d’idées et des convergences sur le fond qu’à partir du moment où le MoDem et François Bayrou auront engagé le dialogue et clarifié leurs positions face à l’UMP". C’est ce que disait aussi François Hollande. "Du côté du PS, j’ai la conviction que cette confrontation doit se faire sans sectarisme et se traduire par une stratégie d’alliance assumée qui ne soit pas à géométrie variable en fonction des configurations régionales ou des équations locales". En résumé: puisque certains vont le faire, assumons le tous. C’est ce raisonnement politique qui est à la racine de la controverse qui a opposé ceux qui ont quitté le Parti Socialiste pour fonder le Parti de Gauche à la direction du PS. C’est le cœur du raisonnement de mon livre «En quête de gauche». C’est ce qui a couté à la gauche italienne son existence. Le parti démocrate italien, ultime avatar des alliances du centre avec la gauche sociale démocrate a été soutenu par Bayrou autant que par les dirigeants socialistes français venus sur place le faire de Ségolène royal à Bertrand Delanoé pour ne rien dire de ces rangées de dirigeants socialistes qui se serraient autour de Romano Prodi au congrès du Mans du PS, un an avant la présidentielle de 2007! Ainsi on voit que la mécanique mise en mouvement sous la houlette précautionneuse de François Hollande du temps où il était premier secrétaire continue son petit bonhomme de chemin. Elle correspond à une pente irréversible aujourd’hui dans la social démocratie européenne. La seule chose qui puisse l’entraver c’est l’existence d’une force de gauche, autonome, comme l’est notre «Front de gauche» dont le refus total de l’alliance contre nature oblige toute la gauche à se rassembler pour construire une majorité. Sinon le naufrage de la gauche, la disparition de la gauche historique, comme en Italie en Allemagne et ainsi de suite est assuré.

 

Course au centre

 

En constituant le Front de gauche et ses listes pour les élections européennes, nous avions appelé à une campagne d’implication populaire et citoyenne pour que se constituent sur le terrain des Comités du Front de gauche. J’ai développé cette idée partout où j’ai eu à m’exprimer. J’en dit que de cette façon le Front de gauche veut être le point de départ d’un Front populaire. C’est pourquoi, si le Front de gauche a bien été à l’initiative de partis politiques bien définis (et il faut les en remercier), il ne leur appartient pas pour autant. Il est l’outil du peuple. Le lieu du rassemblement populaire pour l’action unitaire contre l’Europe libérale et ses déclinaisons dans la politique nationale. Pour illustrer mon propos, je publie tel quel le bref rapport que m’a adressé René Revol, maire de Grabels et troisième de ma liste pour me raconter la mise en place de ces comités populaires dans son département, l’Hérault. «Nous avons tenu une assemblée des délégués des comités du département ce vendredi 17 avril, me dit-il, en période de vacances scolaires. Nous nous sommes retrouvés 120 participants, deux fois plus que le nombre de sièges que nous avions prévu. L’assemblée était présidée par les trois candidats héraultais de la liste: Sylvie DOUMENC (Cual), François LIBERTI (PCF) et René REVOL (PG). Les principales forces politiques unies dans le Front de Gauche en Hérault étaient là: PCF, PG, GU, Cual, M’PEP, Appel de Politis… mais surtout de nombreux militants sans appartenance politique définie. Notons aussi la présence d’adhérents socialistes engagés à nos côtés. Prés de 27 comités se sont déclarés: comité de quartier, comité de village, comité professionnel voire pluriprofessionnel autour d’une zone d’emploi, comité universitaire. Ces comités portent différents noms: comité populaire, citoyen, de soutien ou simplement Comité du Front de Gauche. Certes la majorité de ces comités se sont d’abord constitués par la rencontre des militants partidaires présents sur le secteur qui ont ainsi coordonné leur activité. Mais très vite nombre d’entre eux ont pris un caractère plus large où des citoyens par ailleurs sans appartenance politique ont trouvé leur place pour agir. Des syndicalistes, des citoyens engagés dans des collectifs de défense des services publics ou pour défendre les libertés publiques se retrouvent dans ces structures. La discussion publique de notre assemblée générale a permis de mettre en évidence une combativité et une envie d’agir en commun. Comme l’ont remarqué plusieurs intervenants on retrouvait l’ambiance que nous avions créée en 2005 avec le collectif départemental du Non de gauche en 2005. Les différentes activités locales sont sous la responsabilité du Comité: collage régulier des affiches, diffusion de tracts sur les marchés ou devant les entreprises ou les cantines, préparation de réunions publiques locales. Aux meetings centraux de la campagne les comités viennent avec leurs panneaux spécifiques. Des initiatives plus spectaculaires sont préparées, dont par exemple des prises de parole sur la place publique ou des caravanes de propagande sur les quartiers et villages. Plusieurs pique nique sont organisés pour le 1er mai après la manifestation unitaire. Enfin sont prévus pour le mois de mai un plan de diffusion en porte à porte avec les documents les plus pédagogiques pour permettre aux citoyens de se ré approprier les grands enjeux de cette consultation dont on veut les expulser. Plusieurs comités ont constaté que leur surface de départ était trop vaste et ont décidé de se diviser en fonction de plusieurs localités. Par ailleurs nous avons identifié des zones moins couvertes du département et les comités voisins se sont décidés à les prospecter. Une coordination départementale d’organisation se réunit tous les lundi matin et envoie une circulaire rendant compte des initiatives centrales et des initiatives locales prises par les comités. Lorsque sur un secteur un parti (PC, PG, Cual …) est seul à prendre l’initiative car il n’y a pas de correspondants autres il en informe la coordination départementale qui rend publique son initiative et permet ainsi aux éléments isolés de s’y associer. Nous avons convenu d’une nouvelle assemblée générale des Comités dans quatre semaines où nous espérons bien atteindre une cinquantaine de comités. Enfin signalons que plusieurs comités ont manifesté leur volonté de poursuivre leur action commune après le 7 juin."

 

Front de gauche, front populaire

 

J’étais dans l’Aude, à Carcassonne et Narbonne mercredi. Le temps fort en politique et contact humain aura été cette belle rencontre en cave coopérative viticole dans la commune de Serge Lépine, le maire communiste de Camplong qui est mon co-listier. J’en ai tiré ce qu’il me fallait pour compléter ma note sur la politique européenne du vin. Elle occupe l’essentiel du texte publié sur ce blog avant celui-ci. A Perpignan, le lendemain, je flottais. Parce que les tombes de mes parents y sont encore trop récentes pour que je les croise sans souffrance. Mais la force de la fraternité militante et de son enthousiasme communicatif a pansé la plaie. A Elne on se sentait dans une ambiance incroyable de mobilisation. Dans ces sortes de situations, on donne et on reçoit. Sur le plan politique il en va de même. Le terrain, quand on ne se laisse pas aller au localisme est une formidable source de recoupement d’informations et d’illustrations concrètes de ce que la politique permet de savoir de façon abstraite. En me rendant à l’usine la Célanèse, à Pardies dans le bassin de Lacq, il y a quinze jours, j’ai certes apporté un soutien aux travailleurs. J’ai donné. Mais j’ai aussi tiré un magistral exemple concret des racines de la politique de désindustrialisation dans le monde du libéralisme. Cet exemple m’a servi à illustrer un nombre considérable d’interventions notamment médiatiques. J’ai reçu. Du coup, en en parlant, j’ai aussi donné mon coup de main à la lutte. J’ai donné. Et ça fait que je n’ai pas été peu fier de recevoir ce courrier de monsieur Pascal Diozede. «Monsieur, étant salarié du groupe Célanèse à Pardies et délégué CGT, je tiens à vous remercier de le façon dont vous parlez de la fermeture inadmissible de notre usine dans plusieurs de vos interventions télévisées. En effet c’est une des seules façon pour nous de faire passer le message au Français et pourquoi pas aux Européens sur la façon dont les actionnaires des groupes capitalistes gèrent nos entreprises. Sur Célanèse la grève de la faim tournante de 24h des salariés (et autres) continue, et les actions aussi.» Un formidable encouragement, non? J’ai reçu. Et au diable si la balance de qui a été donné et reçu est égale ou pas !

 

Coups de main


258 commentaires à “Avant Creissels”
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  1. Pulchérie D dit :

    Copié-collé
    Associated Press le 23/04/2009 à 17:11
    Universités : les principaux syndicats dénoncent un "passage en force" du gouvernement

    Au lendemain de la présentation du décret réformant le statut des enseignants-chercheurs en conseil des ministres, les principales organisations syndicales de l'Enseignement supérieur ont dénoncé jeudi un "passage en force" du gouvernement.
    Les syndicats FSU, CGT, Sud de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ainsi que les collectifs Sauvons l'université (SLU) et Sauvons la recherche (SLR) maintiennent leur appel à de nouvelles manifestations mardi prochain, et à se joindre aux défilés unitaires interprofessionnels prévus dans toute la France le 1er mai.
    Dans un communiqué, les syndicats "dénoncent le passage en force du projet de décret sur les enseignants-chercheurs", qui a été présenté mercredi en conseil des ministres "contre l'avis de l'écrasante majorité de la communauté universitaire en lutte depuis de nombreuses semaines".
    Les syndicats rappellent par ailleurs que la mobilisation qui perdure depuis le 2 février dernier vise à contester "l'ensemble des réformes en cours", dans le secteur universitaire et la Recherche.
    La communauté universitaire "saura montrer qu'elle entend résister à ces réformes", préviennent les syndicats qui "appellent les personnels et les étudiants à participer nombreux aux initiatives du 28 avril et aux manifestations organisées le 1er mai par toutes les confédérations syndicales dans l'ensemble du pays". AP

  2. Pulchérie D dit :

    Une sacrée concurrence pour l’Union Européenne.

    MOSCOU, 23 avril - RIA Novosti. L'Union douanière regroupant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan est ouverte aux autres pays membres de la Communauté économique eurasiatique (CEEA), a déclaré jeudi le premier ministre russe Vladimir Poutine.

    La CEEA, fondée en 2000, dont Poutine est le président, groupe, outre les trois états susnommés (comme dirait mon garde-champêtre) le Kirghizstan, et le Tadjikistan.
    Comme vous le remarquerez certainement, cette Union a des liens étroits avec les pays du Traité de Shanghai.
    Economiquement parlant, des pays bourrés de ressources naturelles.
    Militairement, l’organisation du traité de Shangai a déjà fait deux fois des manœuvres assez impressionnantes.
    Il faut bien ça pour équilibrer l’Ouest expansionniste.

  3. rosay dit :

    Essayez le site " Le vrai Débat "

  4. rosay dit :

    Rappel, pour les votes électroniques. Faite campagne contre.Rosay. à +

  5. Pulchérie D dit :

    @ Rosay :
    Merci pour la réf. du "Vrai débat".
    En voici l'URL:
    http://www.levraidebat.com/

    Situation politique ? Me semble à gauche. Je n'ai encore rien trouvé qui m'ait choquée...mais gaffe !
    Très bonnes analyses sur la bulle française qui accepte Sarko et ses propos
    de consommateur ivre, à quatre heures du mat', qui accepte sans sourciller la dictature du Val menteur, à la tête de France-Inter, etc.
    Quel puissant narcotique leur a été vaporisé, aux héritiers de 48 et de la Commune ?

  6. Hold-up dit :

    Ce soir : spectacle des branquignoles - Quand l'à peu-prêt le dispute à l'incompétence.

    Rachida Dati dans son sketche immémorable de la " garde- des -sots" :

    http://www.marianne2.fr/Quand-Dati-joue-les-Anne-Roumanoff_a178153.html?com#comments

    Chômage et naturalisation : Bernard Kouchner dérape... et confond l'ADN avec les OGM !

    http://www.rue89.com/2009/04/22/chomage-et-naturalisation-bernard-kouchner-derape

  7. sopadeajo dit :

    a Nipontchik

    El País a été et est toujours (avec un peu plus de retention maintenant) le porte parole officiel du dégoûtant et complètement de droite psoe.Nous l´appelons le psstoae (partido sumamente socialista totalmente obrero atávicamente español) pour dire que c´est exactement le contraire.On n´a jamais vu une telle trahison aux idéaux de gauche de la part d´une mafia, pas d´un parti.

    C´est un journal absolument de droite.Ils n´oublient pas un seul jour de critiquer de manière dure Castro ou Evo Morales ou Chávez ou Ortega au Nicaragua ou le président du Paraguay.C´est encore plus de droite sur le plan international que L¨Express qui pourtant, avec le petit d´extràme droite Barbier, est une espèce de champion en la matière.

  8. Barnabé dit :

    Petit rappel au réglement. Quand on est de gauche, on doit taper sur la droite et pas sur la gauche.Je lis beaucoup d'attaques contre Ségoléne Royal et d'autres socialistes de la part de gens qui se disent de gauche, ce qui doit réjouir les lecteurs de droite qui s'aventurent sur ce blog.Quant aux appels du pieds de F.Holande vers le Modem vous devriez vous en rejouir, puisque ça devrait logiquement vous ramener des électeurs. Si malgré cela, le score du Front de Gauche est celui annoncé par les sondages, c'est vraiment qu'il y a quelquechose qui cloche...

  9. Jennifer dit :

    @Barnabé
    Personne ne peut se réjouir que le PS fasse alliance avec le Modem car ce sont des dizaines de milliers de gens qui vont être désorientés, perdus, ne plus comprenant plus rien à rien. C'est pour l'ensemble du peuple que ce sera triste et nous en tant que FdeG on ne pourra pas tout récupérer ces gens qui seront démoralisés. Quand on détruit, on a du mal à ramasser tous les débris!
    Au PG on n'a pas les vues étroites politiciennes que tu nous prêtes. On pense au peuple dans son ensemble et pas seulement à nos intérêts de boutique!

  10. Paul dit :

    @ Barnabé

    Règlement, comme vous dites. Ca vient de quel règlement, que les électorats seraient captifs, obéissant au doigt et à l'oeil à des partis d'élus et sans militants?

    C'est cette façon "règlementée" de faire de la politique que nous comabattons !

    Et si nous ne "faisons" que 3%, pour ma part, çà ne m'empêchera pas de construire une gauche qui se veut l'expression politique des luttes sociales.

  11. Pierre L dit :

    à Barnabé (23 avril 2009 à 21:34)

    Gentil :
    Où est le problème ? Elle est de gauche Ségoléne Royal ?

    Méchant :
    Vous vous prenez pour qui ?
    Votre petit rappel et votre règlement vous pouvez vous les fourrez dans le cul, et profond.

  12. Jennifer dit :

    C'est incroyable (post 106) que ces membres du gouvernement ne connaissent rien à leur dossier. Mais pour ce qui concerne Kouchner, je pense qu'il n'en a rien à foutre des étrangers et tout mélanger montre son mépris envers eux.

  13. Pierre L dit :

    à Barnabé (23 avril 2009 à 21:34)

    Un cadeau pour vous Barnabé.

    Il ne vous reste plus qu'à y coller votre photo.

  14. Barnabé dit :

    @Pierre L
    Mon rappel au "réglement" se voulait humoristique voire amical. Mais l'humour vous est étranger. Vous etes plus à votre aise dans l'agressivité et la vulgarité.Je ne suis pas sûr que Jean Luc Mélenchon soit très fier d'avoir des soutiens de votre qualité... Heureusement pour lui, certains autres contributeurs de ce blog, sont moins intolérants que vous...

  15. Barnabé dit :

    @Jennifer
    Je suis globalement d'accord avec votre message (23h15). Mais ce que je voulais dire c'est que, malgré nos divergences sur certains points, entre gens de gauche, il faut avant tout combattre la droite au pouvoir, plutot que de nous taper dessus les uns les autres.Je crois que vous etes plutot sur cette ligne, ce qui n'est pas la cas de tout le monde içi... lol

  16. Nipontchik dit :

    @sopadeajo: El Pais est souvent le porte-plume de l'OTAN, de la commission européenne et de la CIA, ça c'est pas difficile de s'en apercevoir
    cependant je le trouve bien mieux informé que pas mal de journaux français, notamment sur l'Amérique latine

    l'article dont j'ai donné le lien faisait état d'1 étude sur la discrimination des gitans en Europe (je crois que Le Monde en a aussi fait état) avec très peu de commentaire journalistique

    dans El Pais d'hier il y avait aussi 1 article intéressant sur la rupture carriériste de la maire de Cordoue avec IU; elle vient de rentrer dans le gouvernement andalou, ce que lui reproche le PCE (je vais vérifier mais je ne savais pas que le gvt andalou était 100 % PSOE)

  17. Nipontchik dit :

    si vous avez du temps la "oposicion firme" des élus d'IU au gouverneur PSOE d'Andalousie (et les pdts de régions françaises PS ils appliquent pas le libéralisme?):

    http://www.iu-lv-ca.es/pdfs/Intervención%20de%20DVS.%20220409.pdf

  18. Nipontchik dit :

    pour les amateurs de l'Andalousie en général et de sa vie politique en particulier:

    http://www.elpais.com/articulo/espana/Grinan/ofrece/Rosa/Aguilar/entrar/Gobierno/andaluz/elpepuesp/20090423elpepunac_1/Tes

  19. Nipontchik dit :

    vous comprendrez mieux l'injonction d'Obama sur l'entrée de la Turquie dans l'UE:

    "Dans le Caucase, Ankara fait de l'ombre à Moscou (Vremia novosteï / Kommersant)
    12:49 | 24/ 04/ 2009

    MOSCOU, 24 avril - RIA Novosti. L'Arménie et la Turquie ont annoncé hier l'élaboration d'un plan de normalisation des relations prévoyant l'ouverture de leur frontière, lit-on vendredi dans les quotidiens Vremia novosteï et Kommersant.

    La mise en oeuvre de cette idée pourrait considérablement réduire l'influence de Moscou sur Erevan.

    La plus longue frontière arménienne, avec l'Azerbaïdjan, rappelle un front militaire en raison du Haut-Karabakh, le plus ancien "conflit gelé" dans le Caucase du Sud. La frontière arméno-turque n'est guère plus transparente: après la chute de l'URSS, Ankara a considéré Bakou comme son principal partenaire caucasien, soutenant ses velléités de rétablissement de l'intégrité territoriale. Outre une petite "fenêtre" donnant sur l'Iran, la seule frontière ouverte de l'Arménie reste celle avec la Géorgie. Cette dernière a pourtant des relations tendues avec la Russie.

    La Russie et l'Iran sont devenus dès 1993 les principaux partenaires économiques de l'Arménie (les volumes d'échanges se chiffrant respectivement à 700 millions de dollars par an et à 200 millions). Le commerce avec la Turquie a persisté au cours de cette période, mais était relégué à l'économie de l'ombre (pour atteindre, selon des données non-officielles, 25% du commerce extérieur arménien).

    Si la frontière avec la Turquie est ouverte, l'Arménie n'aura plus aucune raison valable d'orienter sa politique extérieure uniquement vers la Russie.

    La possible ouverture de la frontière constitue une prime proposée par Ankara à Erevan dans le cadre du grand marchandage autour du Haut-Karabakh, forçant ainsi la Russie à abdiquer sa position du "patron" dans le règlement du conflit. Quant à Moscou, il ne peut offrir aucune prime de ce type, ce qui est crucial compte tenu de la guerre d'août, qui a sans doute intimidé Bakou, Erevan et Ankara.

    Les rencontres du président russe Dmitri Medvedev avec ses homologues azerbaïdjanais et arménien Ilham Aliev et Serj Sargsian rappellent dans ce contexte une tentative de saisir l'initiative et de monter sur le marchepied du train en partance pour Ankara. Le Haut-Karabakh, que Moscou s'est habitué à considérer comme un levier permettant de contraindre Bakou et Erevan à suivre sa politique extérieure, empêche toujours le Kremlin de formuler une position susceptible de satisfaire les deux pays caucasiens. Si la Turquie y parvient, l'influence de la Russie dans le Caucase du Sud sera pour longtemps reléguée aux territoires en tutelle que sont l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

    Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti"

  20. Pierre L dit :

    à Barnabé (24 avril 2009 à 7:59)

    Je n'aime pas les flics de votre espèce qui se permettent de dire à autrui ce qu'il faut ou ne faut pas écrire. C'était humoristique dites vous ? Faux-cul !
    Quant à ma vulgarité et mon agressivité ils n'atteignent pas les cimes de votre prétention.

    Je serais intolérant dites vous ? Et votre "rappel au règlement" c'était quoi ?

    En ce qui concerne l'humour qui me serait étranger vous enfoncer une porte ouverte, tout le monde l'ayant constaté sur ce blog.

    En tout cas ça me fait bien marrer les guignols de votre espèce qui voudrait que l'on oublie ce qu'est le PS, c'est à dire un parti au service du capitalisme,et qui l'a brillamment confirmé l'année passée en votant le traité européen avec l'UMP.

    J'espère que vous prendrez une grosse claque aux européennes, ça vous fera les pieds

    Pour finir, encore un peux d'agressivité/vulgarité :
    Barnabé, je vous proute sous le nez.

  21. Pulchérie D dit :

    @ Barnabé 108

    En tapant sur le PS, on tape sur la droite, et peut-être sur sa pire fraction,
    celle des hypocrites. On ne peut pas être pour le traité de Lisbonne et en même temps de gauche : c'est pour moi le critère principal.
    Quant à la grossièreté, personne ne surpassera celle du chef de l'état.

    Je dis à Pierre L: bravo, et mangez des haricots rouges, le pet est bien plus malodorant.

  22. Jean-Baptiste dit :

    A propos de la critique du site Bellaciao (post 74):
    Il faut bien dire que Mélenchon le méritait. On croyait entendre Kouchner chez Bourdin. Franchement très décevant. On ne traite pas comme ça un dirigeant d'une nation étrangère. En plus avec les menaces qui lui pèsent sur la gueule avec ces fous furieux d'Israel. C'est toutes les tables du CRIF qui ont dû en sauter de joie. "Ouais! Mélenchon aussi est aligné CRIF!"
    Cela ne ressemble pourtant pas à Mélenchon, d'habitude beaucoup plus distancié. Certes, le politique et le religieux c'est franchement pas la bonne sauce. Mais la réalité est telle en Iran et ne justifie pas qu'on insulte aussi légèrement son président. D'autant que comme pour le soi-disant "rayer Israel de la carte", les propos prêtés à Ahmadinejad ont été complètement déformés. Je soupçonne Mélenchon de ne pas y avoir jeté un oeil et de s'être contenté des cris d'orfraie de la presse pourrie.
    Cela ne m'empêchera pas de voter pour le front de gauche, mais Mélenchon doit être attentif avec ses propos et se méfier de ne pas se laisser entraîner dans les torrents de boue consensuels de la nasse médiatique.
    Conseil de lecture: http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2665

  23. jennifer dit :

    Tout à fait d'accord avec toi Jean Baptiste. Il faut d'abord lire ce que dit le président iranien avant de juger. C'est la méthode qu'on utilise pour Chavez aussi et là on se rend compte combien on peut être manipulé. Je me rappelle d'un discours fait par le président iranien dans une fac US et finalement il n'y avait rien de terrible dans ce qu'il disait mais la diabolisation US s'était mise en branle.
    Là dire qu'Israel fonctionne avec racisme, je trouve cela vrai. La discrimination envers les arabes est patente (droits inégaux: la terre, le travail etc..) et ne va pas s'arranger avec le fascho choisi comme ministre des affaires étrangères qui veut virer tous les arabes de Jérusalem.
    J'avais aussi découvert une autre entourloupe: les soit disant homo inculpés étaient en fait des pédophiles.
    Sur la destruction d'Israel pourrais tu nous dire ce qu'il a exactement dit.
    Et sur la négation de l'holocauste aussi.
    Il n'y a que la vérité qui vaille.
    Merci
    Jennifer

  24. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    art de l'huma.
    Le spectre de Bolkestein plane sur la santé
    Parlement Européen. La directive sur les soins transfrontaliers a été adoptée hier.
    Il s'appelle le rapport Bowis et c'est, officiellement, une directive au service des patients destinée à « faciliter (leur) accès aux soins de santé à l'étranger et à rembourser ceux-ci de façon adéquate », comme l'expose le texte. Comment être contre ? Pour la Gauche unitaire européenne, qui avait appelé à rejeter la directive adoptée par la Commission en mars dernier et hier par le Parlement européen en séance plénière, la question n'est pas le remboursement des soins reçus dans un autre pays membre. « Ce droit, nous le soutenons naturellement », précisait le député Francis Wurtz dans une lettre à ses collègues avant le vote. Pour lui, l'enjeu est ailleurs. Principale source d'inquiétude de la GUE, ainsi que d'une partie des Verts et des socialistes français, le fait que la directive repose sur la base juridique dite du « marché intérieur » (soit l'article 95 du traité) et non sur celle de la coordination des systèmes sociaux (article 152). Or, c'est cette base qui donne toute la mesure de la directive. En conséquence, le phénomène de régulation va être celui de la loi des marchés, alors que l'article 152 aurait offert beaucoup plus de place aux États. « La notion de marché unique de la santé est aux antipodes d'une conception de service public », détaillait Francis Wurtz, pour qui il s'agit du
    « retour subreptice de l'esprit de la directive Bolkestein dans un secteur qui avait été retiré du champ d'application de ladite directive à la suite des mobilisations sociales et du vote du Parlement ». Hier, à Strasbourg, 297 députés ont voté pour, 120 contre et 152 se sont abstenus. Le détail de ce vote, nominal, devrait être connu aujourd'hui.
    Anne Roy

  25. Jean-Baptiste dit :

    Bonjour Jennifer,

    Sur le soi-disant "rayer Israël de la carte" repris ad nauseam par toute notre belle élite, pas gênée de mentir aussi éhontément: cet article de Contreinfo par Arash Norouzi.
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1306

  26. Nipontchik dit :

    J'ai pas entendu Jean-Luc Mélenchon à la radio mais je viens de lire le truc d'Ishtar Cohen sur Bella Ciao, ça commence d'ailleurs assez mal, il s'en prnd d'entrée au républicanisme et à la laïcité.

    Et ensuite tout son truc est 1 défense maladroite et acritique d'Ahmadinejad, sous prétexte que ça pourrait être pire s'il y avait invasion américano-israélienne.

    Ce M.Cohen se prétend "socialiste révolutionnaire" mais il a l'air d'oublier qu'en Iran c'est la bourgeoisie qui est au pouvoir par le biais d'un régime clérical et répressif. Que les médias occidentaux n'informent pas toujours dans le détail de l'actualité en Iran ne devrait pas conduire à occulter des aspects peu reluisants de la réalité: voile islamique imposé et contrôlé par les pasdarans, répression féroce de toute opposition politique non tolérée (voir ce qui est arrivé à tous les partis de gauche iraniens...), répression des grèves ouvrières (il y en a...).
    Cela écrit, Ahmadinejad n'a rien dit de scandaleux cette semaine à Genève, il n'y avait rien de négationniste; le cinéma fait par l'UEJF avait bien évidemment un autre but, préparer l'opinion à une intervention militaire.
    Mais le dénoncer n'implique nullement de rester aveugle vis à vis du régime iranien comme le fait I.Cohen.

  27. Jean-Baptiste dit :

    Complément de lecture à propos de Durban II sur le monde diplo:
    http://blog.mondediplo.net/2009-04-22-Durban-II-delire-et-desinformation

  28. Mme P. lit Siné-Hebdo dit :

    Heureusement que les capitalistes ont des exigences de rentabilité:

    "Le fonds de placement islamique fermé
    AFP
    24/04/2009 | Mise à jour : 15:19 | Commentaires 3 | Ajouter à ma sélection
    Le premier fonds de placement islamique de France, créé il y a un an à la Réunion par la Banque française commerciale (BFC), a été fermé et ses prescripteurs remboursés en raison d'un rendement insuffisant, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la BFC.

    "Les taux de marchés à court terme ayant fortement baissé en raison de la crise financière, la rémunération de ce placement devenait extrêmement modeste" a déclaré à l'AFP, le directeur général de la BFC Roger Munoz.

    Filiale de la Société générale, la BFC avait ouvert ce premier fonds de placement compatible avec les obligations de l'islam (interdiction de verser ou de recevoir des intérêts, de financer des activités illicites dont les jeux ou l'alcool) il y a un an. Il avait attiré quelque 200 souscripteurs issus de la communauté musulmane de l'île (chefs d'entreprises, particuliers, associations) dont le montant total des dépôts s'étaient élevés à plus de 15 millions d'euros. Le montant minimum de la souscription était de 10.000 euros.

    En mai 2008, l'initiative avait été citée en exemple lors d'un colloque au Sénat sur la finance islamique.

    Baptisé Shariah Liquidités, l'argent était investi dans des opérations de "mourâbaha", c'est à dire d'achat et de revente des matières premières (cuivre et zinc principalement).

    Début avril la BFC a remboursé intégralement les souscripteurs. "Ce fonds avait des coûts de gestion qui faisaient que sa rentabilité nette était proche de zéro" a expliqué M.Munoz. Il a souligné que "le travail réalisé avec les responsables religieux resservira à l'avenir".

    La Réunion compte environ 60.000 musulmans (sur une population totale de 750 000 habitants) bien implantés dans les secteurs économiques.
    Au début de l'année, un autre produit financier islamique touchant à l'assurance-vie a été mis en place par Allianz Luxembourg et commercialisé dans l'île par AGF."

  29. Nipontchik dit :

    sans oublier l'actualité sociale, bien fournie...

    "La grève des agents EDF en Normandie se durcit
    24.04.09 | 14h54

    OUEN (Reuters) - La grève des agents EDF en Normandie, commencée il y a deux semaines, se durcit avec une multiplication des actions de gratuité ou de passage en heures creuses, apprend-on auprès des syndicats.

    Une plate-forme réunissant CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC exige une hausse des salaires de 5% et une prime de 1.500 euros.

    Selon Bruno Prépoleski, coordinateur régional de la CGT, des négociations sont aussi engagées sur l'externalisation, les suppressions d'emplois et les fermetures d'agences en milieu rural.

    Des dizaines d'actions ont été lancées ces derniers jours dans les cinq départements normands, où des agents sont en grève reconductible depuis le 9 avril.

    Parmi les actions citées par les syndicats : l'électricité gratuite pour les hôpitaux de Caen (Calvados), Saint-Julien de Petit-Quevilly et celui du Bois-Petit à Sotteville, en Seine-Maritime.

    Ils ont également fait état de basculements en tarif heures creuses dans la plupart des départements, par exemple pour 120.000 foyers de Cherbourg (Manche).

    Le courant a été coupé sur le parc éolien de Caen, ainsi que pour des radars routiers à Rouen (Seine-Maritime). Une grève affecte depuis dimanche la centrale thermique du Havre (Seine-Maritime) et celle de Flamanville (Manche).

    Marc Parrad, édité par Jean-Baptiste Vey"

  30. Nipontchik dit :

    Lire l'Huma c'est bien (la manif à Hanovre) mais il y a aussi Le Figaro et sa page 2 qui renseigne sur la stratégie de Sarko; évidemment c'est à gerber cette volonté de faire jouer les flics aux syndicalistes "responsables" mais ça illustre bien ds quelles impasses il cherche à pousser le mvt social. Et c'est 1 indication sur la situation politique réelle (telle quelle est transcrite dans les rapports des préfectures).Je viens aussi de voir le sondage avec le FG à 3 %, c'est vrai que la campagne semble avoir atteint 1 creux (pas sur que ça dure); j'ai assisté hier à ma première réunion électorale de quartier du FG, pas les foules (et pas étonnant, aucun autre parti n'aurait fait mieux à ce moment à cet endroit) mais le manque de radicalité de certaine composante du FG se fait sentir.
    Il reste qqes semaines...

  31. Hold-up dit :

    " Je vous en donne un exemple. Il y a quelques mois, le parlement européen a voté - socialistes inclus - la décision que, oui en effet, on ferait un grand marché transatlantique dérégulé, sans droits de douane, et sans barrières à la circulation des capitaux et des marchandises. Vous le saviez ?

    Jean-Jacques Bourdin : Non.

    Mélenchon :...non. Moi non plus [ne l’aurais su] si je ne suivais pas cette affaire. La plupart de nos concitoyens n’en savent rien. Cela s’appelle le grand marché transatlantique. Vous, moi, sommes entraînés, à la date de 2015, dans une aventure où nous ne formerons plus qu’un ensemble économique et social avec les Etats-Unis d’Amérique, et personne n’en parle une seconde où que ce soit. Par contre on passe des heures à discuter des excuses des uns aux excuses des autres..."

    l’Europe a « institutionnalisé le libéralisme » / Jean-Luc Mélenchon :

    Article à lire :

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2675

  32. Pulchérie D dit :

    A propos du courageux article d’Alain Gresh : Durban II, délire et désinformation (site du Monde Diplomatique)

    Ne pensez-vous pas que l’on est occupé à nous rééditer le coup de 2002, qui a consisté à monter les fragiles esprits européens contre Saddam Hussein, de manière à justifier une attaque contre ce« fabricant d’armes de destruction massive. » ?
    Maintenant, les médias occidentaux se donnent la main pour faire passer l’ Iran pour le pays du mal absolu. « Rarement une conférence des Nations unies aura donné lieu, en Occident, à une campagne aussi puissante de désinformation, de fantasmes et de mensonges » nous dit Alain Gresh, qui se pose diverses questions telles que : « Pourquoi déformer les propos d’ Ahmadinejad ? ».
    Dans le concert de sarcasmes et de malédictions éructés par la presse occidentale, Libération,une fois de plus, se fait remarquer par sa facilité de mentir.
    Novosti craint une action démente du Likoud : l’attaque prochaine de l’Iran par Israël.
    Il est vrai que dans la coalition au pouvoir, il y a Moshe Feiglin, un membre du Likoud, disposant d’une base réelle dans ce parti, et admirateur d’Hitler : « Il avait même jadis trouvé qu’Hitler était un “génie militaire”. Il avait aussi déclaré dans un entretien en 1995 qu’Hitler “aimait la bonne musique, qu’il était peintre” et que “l’Allemagne a eu droit à un régime parfait avec un système judiciaire qui fonctionnait et l’ordre public”. » (« L’affaire Feiglin », blog de Denis Brunetti, correspondant de TF1 à Jérusalem, 11 décembre 2008.).
    Je rappelle à tout hasard l’adresse du site où a paru cette excellente analyse d’Alain Gresh :
    http://blog.mondediplo.net/-Nouvelles-d-Orient

  33. sopadeajo dit :

    a 116 Nipontchik

    Le gouvernement autonomique Andalou était monocouleur (100 % psoe) que je sache. Il n´y a pas d´alliance ps-pc en Ibérie parce que le système électoral proportionnel par la méthode mathématique d´Hont (assez injuste por les petits partis, la loi d´Hont) permet de se passer de coalitions electorales (electoralistes).
    En fait c´est IU (PC+ quelques écologistes) qui paye les injustices de la méthode d´Hont vu que son electorat est très dilué dans tout le pays.Ils devraient avoir 7 fois plus de députés au parlement (600% de plus).

    Les transfugismes du PC vers le PS en Ibérie ont été constants. De très nombreux communistes ont trahi et sont passés dans les rangs de la mafia du PS souvent dans les pires moments où le PS tournait le plus à droite. Une vraie trahison à la gauche. le PC va disparaître chez nous.Trop de salauds traîtres qui voulaient en fait la gloire, le fric et le pouvoir, non pas la défense des faibles et qui passent au psoe où ils peuvent faire carrière et se dorer au soleil du succès et du fric.
    Cela ressemble aux traîtres salauds chez vous qui cette fois passent du PS à l´ump-Iznogoud.
    Rosa Aguilar, maire de Cordoue, la ville dont Julio Anguita le SG du PCE avait été le maire (la seule grande ville communiste en Españe) était connue cependant par ses prises de position de DROITE dans presque tous les domaines,.lle aurait du être virée du pc il y a plusieurs années de cela.
    Mais partir alors qu´elle n´a même pas completé son mandat comme maire de Cordoue, c´est se foutre de la gueule des communistes, des cordouans, des Iberiens et même des Européens.Il y a des infiltrés qui font un mal fou à`la gauche.On ne sait plus quand celui à qui tu a voté croyant qu´il te défendarit va se barrer chez l´ennemi pour faire de la politique de droite et gagner beucoup d´argent et de gloire bourgeoise.
    Riosa Aguilar=Luc Besson=Bernard Kouchner= des sâles salauds(opes)

  34. sopadeajo dit :

    A noter qu´il n¨y a pas de cumul de mandats en Ibérie et qu´on ne peut être maire et conseiller (ministre) de gouvernement autonomique en même temps.
    La France devrait interdire avec urgence le cumul de mandats des élus députés.
    A noter (pour Mélenchon) qui est bêtement centraliste et antiautonomiste que les régions en régime sutonomiste en Ibérie marchent beaucoup mieux echez nous que dans les Gaules. La Catalogne est la région la plus dynamique et riche avec L´Euskadi.Leurs dirigeants parlent leur langue â le télé (le catalen et l´euskera) et le castillan se porte pour autant tout à fait bien et de mieux en mieux.Interdire les langues régionales chez vous (ou les cacher comme vous faites) est une grande connerie qui frène la diffusion del langue françoise plutôt que de l´étendre. Croyez moi, j´ai beaucoup étudié ce thème.
    La Navarre chez nous, à cause su régime des autonomie a un budget 18 fois supérieur à l´Aquitaine et un PIB/habitant supérieur à l´Aquitaine.
    J´ai voulu essayer de convaincre des vertues de la décentralisation qui n´empêchent en rien la poursuite de la lutte vers la libération à gauche.

  35. sopadeajo dit :

    Pour ceux qui ne connaisent pas le système autonomiste español notons que les régions ont un gouvernement avec un président et des ministres. Ainsi Rosa Aguilar la traîtraisse (mais pas la belle, je pense à Brassens) dont parle Nipontchik va être ministre des travaux publica en Andalousie.Imaginez cela en Aquitaine: cela veut dire, bien sûr, que l´Andalousie décide de sa politique de travaux public et a les moyens budgétaires de le faire. La ministre de l´éducation est une autre femme et cela veut dire que l´Andalousie (pensez à la Bretagne) contrôle et décide sa politique éducationnelle (l´Université est dans les mains de l´Etat cependant).
    Et l´Espagne s´est écroulée pensera Mélenchon et ses amis...Non, l´Espagne commence à dépasser la France dans tous les domaines y compris l´économique.
    And that´s all, folks...

  36. dudu87 dit :

    FRONT Gauche
    La région du Nord-Ouest compte parmi celles qui souffrent le plus de la crise et des logiques de concurrence euopéennes. Le Front de gauche, avec, à sa tête, Jacky Hénin, mène campagne en multipliant les initiatives pour en expliquer les enjeux. Reportage.
    Ignacio Ramonet, le fondateur d’ATTAC explique pourquoi il a décidé de soutenir le Front de gauche.

    Dans l'Huma dimanche de ce we

  37. dudu87 dit :

    bonsoir
    FRONT Gauche
    La région du Nord-Ouest compte parmi celles qui souffrent le plus de la crise et des logiques de concurrence euopéennes. Le Front de gauche, avec, à sa tête, Jacky Hénin, mène campagne en multipliant les initiatives pour en expliquer les enjeux. Reportage.
    Ignacio Ramonet, le fondateur d’ATTAC explique pourquoi il a décidé de soutenir le Front de gauche.

    Dans l'Huma dimanche de ce we

  38. dudu87 dit :

    LA DOULOUREUSE AFFAIRE BÉRÉGOVOY
    Le 1er mai 1993, le premier ministre Pierre Bérégovoy met fin à ses jours, à Nevers. Laurent Heynemann revient sur les raisons de ce geste tragique et signe « Un homme d’honneur », un film rigoureux et intelligent, magistralement interprété par Daniel Russo et Dominique Blanc. (France 2, le 1er mai à 20h35)

  39. dudu87 dit :

    La candidate communiste dessine une autre Europe : « Il faut demander la révision des traités. Quand on est de gauche, on ne vote pas de lois libérales pour pleurer ensuite avec le peuple qui trinque. Quand on est de gauche, on ne donne pas les pleins pouvoirs à la Banque centrale européenne. Notre Europe sera pacifiste, elle s’affranchira de l’OTAN. Notre Europe sera celle de la transformation des modes de production. Nous réclamons l’IVG et la contraception libres et gratuites dans tous les pays d’Europe. » Jean-Luc Mélenchon, alternant l’ironie mordante et la gravité, a longuement abordé la crise économique – « Ce qui nous guette, c’est une hyperinflation » – et stigmatisé le G20 « où pas une seule question n’a été réglée sur le fond ». Pour Jean-Luc Mélenchon, pourtant, les perspectives politiques ne manquent pas : « Les syndicats, par leur unité, ont réussi à soulever le couvercle de la résignation sociale. Nous avons la responsabilité de soulever le couvercle de la résignation politique. » Jean-Luc Mélenchon parle de « renverser le cours de l’histoire ». Sur l’Europe : « Le traité de Lisbonne, c’est le problème que nous avons à régler. » Sur les salariés qui séquestrent des patrons : « Je les soutiens car ce sont des gens honnêtes qui défendent le peu qu’ils ont. » Sur les perspectives du Front de gauche : « Il ne suffit pas d’avoir un bon programme, il faut que le peuple s’en mêle. Notre seule force, c’est nous ! » http://www.humanite.fr/Front-de-gauche-meeting-toulousain-pour-Melenchon

  40. dudu87 dit :

    le canard républicain
    " L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle au nom de la technique exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique au sens le plus large du mot nationale et internationale. " Pierre Mendès France

    Oh! Là,Là l'Europe!

  41. maxou dit :

    Réponse à Daniel Cohn-Bendit
    Par Francis Wurtz, eurodéputé (1)
    Dur, dur, en plein crise du capitalisme et alors que 69 % des françaises et des français se disent opposés à ce système, de se revendiquer de l'Europe libérale... Voilà que, dans un long entretien, même Daniel Cohn-Bendit dit regretter qu'« aucun responsable gouvernemental n'a osé avancer de proposition pour transformer les statuts de la banque centrale européenne » !
    Oserais-je rappeler au coprésident du groupe des Verts au Parlement européen que cette exigence était au cœur de notre « non » au projet de traité constitutionnel et demeure l'une des pierres angulaires de notre opposition au traité de Lisbonne – deux textes au demeurant identiques sur cette question majeure et dont la tête de liste Europe écologie est connue pour être un chaud partisan et même un avocat passionné ?
    Revenons donc aux sources. Que disent les traités actuellement en vigueur et que le traité constitutionnel ou de Lisbonne vise à pérenniser et même à sacraliser ? « L'objectif principal » de la banque centrale européenne (BCE) est de « maintenir la stabilité des prix », ce qui, en français courant, signifie « modération salariale », rationnement des dépenses publiques et baisse des prélèvements sociaux sur les profits pour garantir la rentabilité financière aux investisseurs.
    Pour ce faire, la BCE « est indépendante dans l'exercice de ses pouvoirs et dans la gestion de ses finances » et « ne peut accepter des instructions des institutions, organes ou organismes de l'Union, des gouvernements des États membres ou tout autre organisme ». Autrement dit, l'institution qui décide, en dernier ressort, de l'utilisation de l'argent est mise à l'abri des pressions sociales. Le pacte de stabilité vise précisément à renforcer cette protection de la BCE.
    Ajoutons que le système européen de banques centrales est censé contribuer au « contrôle prudentiel des des établissements de crédit et (à) la stabilité du système financier ». On a vu avec quelle efficacité il s'est acquitté de cette tâche... Il est vrai qu'il « agit conformément au principe d'une économie de marché ouverte, où la concurrence est libre ». Par ailleurs, si la BCE doit s'évertuer à rendre la zone euro la plus attractive possible pour les marchés financiers, en revanche, « il est interdit à la banque centrale européenne et aux banques centrales nationales d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit (…) aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, uax autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres !
    Au nom de ces règles conçues sur mesure pour les marchés intérieurs, les États sont en train de s'endetter à mort sur ces marchés pour voler au secours des banques et grands groupes privés... aux frais des futurs contribuables ! On marche sur la tête.
    Voilà quelques illustrations du corset libéral dans lequel nous enserrent les textes sacrés dont le Front de gauche en France et toutes les forces progressistes auxquelles il est associé dans l'Union veulent contribuer à libérer l'Europe. Et nous n'attendons pas pour ce faire, qu'un « responsable gouvernemental ose avancer des propositions » visant à modifier un paragraphe d'un article des statuts de la BCE. Nous saisissons nos concitoyennes et nos concitoyens de l'exigence de rupture avec toute la logique actuelle, dont l'extrême gravité de la crise montre l'urgence. Sans une telle rupture, il n'y a tout simplement pas d'espace pour la promotion d'un modèle social européen digne de ce nom, c'est-à-dire plaçant au premier plan la sécurisation de l'emploi pour toutes et pour tous et la promotion des capacités humaines : formation, santé, recherche...Et ce sans discrimination, ce qui passe par un grand essor des services publics entièrement à l'abri des règles du marché.
    Qu'un chantre de l'ex-constitution européenne se sente obligé d'en venir subrepticement à évoquer la « transformation des statuts de la BCE » en dit long sur l'impact potentiel de nos propositions, telles celle du crédit sélectif (des taux d'intérêts très bas pour les investissements créateurs d'emplois et, à l'inverse, très dissuasif pour le financement d'opérations spéculatives) ou celle du pôle financier public. Avanti popolo !
    (1)Président du groupe de la Gauche unitaire
    européenne-Gauche verte nordique (GUE-GVN).

  42. dudu87 dit :

    Il m’avait bien semblé que Daniel avait exprimé son amertume en déclarant dans son intervention à l’ouverture du Sommet : « Je pense que le temps que je prends ici est bien moindre que celui que j’ai dû passer à attendre dans l’avion, à l’aéroport : trois heures. »
    Je l’ai interrogé là-dessus et il m’a raconté que six dirigeants de haut niveau avaient dû attendre sur la piste : Lula (Brésil), Harper (Canada) ; Bachelet (Chili) ; Evo (Bolivie) ; Calderón (Mexique), et lui, le sixième. Pour quelle raison ? Parce que les organisateurs, faisant preuve de flagornerie, en avaient décidé ainsi pour pouvoir accueillir le président des États-Unis. Daniel a dû rester trois heures dans la chaleur de l’appareil de LACSA, arrêté sur la piste de l’aéroport sous le soleil flamboyant des tropiques.
    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article243

  43. maxou dit :

    Pourquoi je soutien le Front de ggauche
    « Une conception ambitieuse du rôle de l'Europe face à la crise »
    Par Ignacio Ramonet
    En matière de politique internationale, les propositions de la plupart des partis politiques français sont particulièrement indigentes. Elles se résument souvent à des lieux communs sur la « montée en puissance » de l'Asie, la nécessité d'une « paix juste » au Proche-Orient et des professions de foi européistes et atlantistes, l'heureuse élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis leur servant de prétexte dans ce dernier cas. La planète ne se réduit pourtant pas à l'Europe, aux États-Unis ou à la Chine, ni ailleurs aux gouvernements du G20. Au Sud, des luttes vigoureuses sont en cours pour construire un monde moins inégalitaire et plus solidaire, débarrassé de l'emprise de la finance et des intérêts marchands. C'est le cas de celles menées en Amérique latine – devenue l'aire la plus progressiste de la planète – par de puissants mouvements sociaux comme le Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) au Brésil, ainsi que par des gouvernements à large base populaire qui conduisent des politiques concrètes de redistribution des richesses et de rupture avec le néolibéralisme. Notamment en Bolivie, en Équateur et au Venezuela.
    Ces luttes sont ignorées ou souvent dénigrées par des responsables politiques français, y compris par certains se réclamant de la gauche, qui craignant sans doute la contagion de ces expériences, se contentent de relayer les falsifications et la désinformation que pratiquent les grands médias.
    Par ailleurs, face à l'actuelle crise du siècle (économique, sociale, climatique et énergétique), ces pays sud-américains ont proposé des pistes originales pour procéder à une refonte radicale de l'architecture financière et commerciale internationale. Ils mettent déjà en œuvre des politiques concrètes ambitieuses (nationalisations, hausse des bas salaires, offensive écologique, essor des services publics, grands travaux, souveraineté alimentaire, etc.) qui profitent aux couches populaires des villes et des campagnes, et qui sont en rupture avec le modèle néolibéral.
    Par contraste, l'Union européenne – qui a une grande responsabilité dans l'évolution de la situation mondiale – apparaît comme un espace et un moteur de la mise en concurrence des citoyens et des peuples, et son action extérieure reste marquée par le sceau du néolibéralisme.
    Plus que jamais, les peuples des pays du Nord et du Sud on besoin d'une autre Europe agissant en faveur d'un autre monde possible.
    Le Front de gauche, qui rassemble en son sein le Prti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, le Parti communiste et de nombreux militants progressistes, propose un conception plus ambitieuse du rôle de l'Europe dans le monde et face à la crise globale. Il est, à mes yeux, le seul rassemblement politique à avoir pris la mesure des profondes transformations démocratiques et sociales qui se déroule dans ces pays du Sud, à en avoir tiré des leçons pour la France et l'Europe et en avoir intégré l'esprit dans sa démarche politique. C'est pourquoi je lui apporte mon soutien solidaire dans la campagne des élections européennes.
    Ces élections ne changeront sans doute pas la face du mode, mais elles pourraient favoriser le démarrage d'une articulation constructive en bulletin de vote et les aspirations populaires à de profonds changements démocratiques et sociaux.
    Alors que la situation sociale se dégrade très fortement et très rapidement, on sent monter en Europe une formidable énergie protestataire qui devrait déboucher sur de vrais changements, via les urne. L'Urgence est donc au rassemblement et l'unité de toutes les gauches. En France Jean-Luc Mélenchon, le Parti de gauche, le Parti communiste et le Front de gauche me semble être actuellement les seuls porteurs d'une démarche à la fois unitaire, visionnaire et combative.
    (1)Fondateur d'ATTAC, vient de publier
    « le krach parfait ». Éditions Galilée.

  44. jennifer dit :

    @Jean Baptiste
    Oui c'est tres interessant de voir comment la traduction a ete falsifiee, mais il est nul Ahmadinedjab de ne pas avoir dementi. Ca je ne comprends pas. On dirait qu'il joue au martyr. Il est aussi tres nul d'avoir fait venir Faurisson a un debat sur l'holocauste mais cela ne veut pas forcement dire qu'il est lui-meme negationiste. Je ne sais pas a quoi il joue mais il est vraiment pas malin du tout surtout quand ils n'ont qu'une envie c'est de faire la guerre en Iran comme a l'Irak...

    J'espere que Jean-Luc Mélenchon lira cet article de contreinfo

  45. jennifer dit :

    Ce qui est choquant une fois de plus c'est le concert unanime qui a declare que le discours du president iranien etait anti semite a Durban. Il a critique Israel et encore une fois critiquer Israel est considere comme etre antisemite. Ils peuvent massacrer les palestiniens mais nous on ne doit rien dire car sinon on est antisemite.
    On se demande si on peut garder sa raison avec ce genre de logique. Ca ressemble aux injonctions paradoxales ce genre de logique enfermante.

  46. jennifer dit :

    .Tiens une citation qui va faire fremir Nipontchik qui va continuer a me traiter d'islamophile. Des qu'on parle d'une quelconque discrimination contre les musulmans, Nipontchik voit rouge. Ce sont des mots tabous pour elle. Bon allez, prepare ta reponse

    "Ce que nous avons vu hier au Forum antiraciste de l'ONU a été du racisme islamophobe, collectif et institutionnel, en pleine action, un show coordonné de chauvinisme occidental fanatique. Une horde de diplomates européens se comportant comme un troupeau de moutons pour faire montre d’un déni total de la notion de liberté d'expression et de la culture du débat.

    De manière éloquente et profonde, le président Ahmadinejad a dit la pleine vérité et a exprimé certains faits de notoriété universelle. Israël est bien un État raciste!

    Israël se définit comme «État juif». Bien que les Juifs ne forment pas un continuum racial, la législation de leur État national a une orientation raciale. Le système juridique israélien est discriminatoire à l'égard de ceux qui n’ont pas l’heur d’être juifs. Comme si cela ne suffisait pas, l'armée israélienne se révèle meurtrière envers les habitants autochtones du pays. "

    Gilad Atzmon in Michel Collon

  47. Pierre L dit :

    à Pulchérie D (24 avril 2009 à 12:00)

    1

    2

    :) :o :D :P

    :oops:


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