18jan 09

Dans cette note je parle du sujet qui va écraser tous les autres : l’intronisation d’Obama et le déluge de béatitudes qui s’abat à ce sujet. L’épectase générale qui commence ne durera pas, bien sûr. Mais pendant plusieurs dizaines d’heures le système médiatique va carburer à plein régime dans le même sens pour nous faire notre petit gavage d’oie cathodique. Mais Barack Obama n’est qu’un président des USA et rien de moins. Donc un dominateur du monde, flanqué d’une équipe de libéraux, de militaires et d’hommes des «services» qui sont les vrais patrons des USA depuis déjà un bail. Le maintien du ministre de la défense de Bush au même poste est à soi seul la signature de ce qui se passe réellement. C’est-à-dire que dorénavant ce sera comme auparavant. Mais le président est noir! Ca change! Mais ca change quoi? Un noir est un être humain comme un autre non? De droite ou de gauche. La politique n’a pas de couleur en démocratie. Obama n’a pas été élu parce qu’il est noir mais parce que ses idées ont convaincu une majorité d’étasuniens. Et à peine a-t-il commencé que reste-t-il déjà de ces idées? Les équipes constituées sont de mauvais augures.

BONJOUR LES MÊMES!

Inutile d’attendre l’investiture de Barack Obama pour comprendre que les choses ne vont pas changer sur le plan international. L’administration qu’il a mise en place révèle une lamentable continuité avec celle de Georges Bush. Le changement, thème de sa campagne, ne devrait pas trop se faire sentir dans les choix stratégiques de la puissance américaine. La militarisation et la doctrine de guerres défensives ont de beaux jours devant elles. Pour preuve, le Secrétaire d’Etat à la Défense, celui qui a envoyé 30000 soldats américains supplémentaires en Irak, républicain, conserve la confiance d’Obama. Il est reconduit. Qui peut croire qu’il se dédiera dans les mois qui viennent et renoncera à poursuivre sa politique? La militarisation de l’administration Obama surtout est très inquiétante: les généraux sont les gagnants des élections. Ils tiennent les postes clefs comme la Direction du renseignement ou encore la direction du Conseil à la sécurité nationale. La CIA, reprise en main par l’armée sous Bush ne changera pas de couleur d’uniforme: son Général de chef a de fortes chances de rester en place. Tous les supporters non-américains d’Obama, qui l’imaginaient en pacifiste et en «moins pire» que Bush, vont déchanter. Encore un doute? Voici une déclaration du nouveau président de la première puissance militaire du monde (et qui compte bien le rester): «nous partageons tous la conviction qu’il faut que nous continuions à détenir les forces armées les plus fortes de la planète», et que «nous continuerons à réaliser les investissements nécessaires pour renforcer nos forces armées et augmenter nos forces terrestres».

Obama promettait durant sa campagne le retrait des troupes américaines d’Irak. Rien n’est précisé à ce jour…ce qui n’est pas étonnant quand  Joe Biden (vice-président), Hillary Clinton (Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères), Emmanuel Rahm (Directeur de cabinet), l’entourage direct d’Obama, a en commun d’avoir voté et soutenu l’intervention en Irak. En revanche, 20.000 soldats de plus vont partir pour l’Afghanistan et les prochaines interventions américaines pourraient très bien avoir lieu au Pakistan comme l’évoquait Obama durant sa campagne. A propos de l’intervention israélienne à Gaza, Obama envisage bien de s’en occuper…Pas sûr que ce soit une bonne nouvelle. Sa vision de la paix à Gaza passerait selon les déclarations de son futur conseiller pour la sécurité nationale – un Général – par un mandat de l’OTAN aux troupes américaines pour sécuriser la bande de Gaza. On n’ose même pas imaginer ce que la présence américaine là-bas provoquerait comme réactions! Quant à substituer l’OTAN à l’ONU …. On connaît la musique!

UN CLUB DE CARICATURES LIBERALES

Pour Obama, la rupture en matière économique et sociale passe par des allégements fiscaux. Comme c’est nouveau! L’essentiel de son Plan de relance consisterait en un gigantesque programme (310 milliards) d’allègements fiscaux pour les entreprises et les classes dites « moyennes ». Cette idée c’est du copié collé des programmes de Reagan pour « rendre leur argent aux américains ». Au point d’ailleurs que l’équipe Obama espère obtenir le soutien des Républicains à ce plan. Pour nous, Français, elle nous rappelle Sarkozy et son bouclier fiscal qui, comme chacun le sait, nous a mis à l’abri de la crise… Cette orientation économique est brutalement affichée par le nouveau président. Il a choisi parmi les libéraux les plus emblématiques pour mener sa future politique économique. Ron Kirk, un des plus fervents partisans du libre échange est nommé au commerce. Timothy Geithner, jusque là président de la réserve fédérale pour l’Etat de New York et très proche de Wall Street est nommé au Trésor. Est-ce par cohérence avec le soutien massif qu’avait apporté le secteur financier et bancaire à la campagne d’Obama? Robert Rubin, pourtant compromis dans la banqueroute du géant bancaire Citigroup dont il est un des principaux dirigeants, sera son conseiller économique particulier. Et cerise sur le gâteau, l’ultra-libéral Lawrence Summers est nommé à la tête du Conseil économique national. Il s’était illustré comme économiste en chef de la banque mondiale. Puis il s’est rendu célèbre pour avoir déclaré: «les pays sous-peuplés d’Afrique sont largement sous-pollués. La qualité de l’air y est d’un niveau inutilement élevé par rapport à Los Angeles ou Mexico [...] Il faut encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les pays les moins avancés». Tout un programme! Mais je parie que ce ne sera pas le sujet. On devra s’émerveiller sans broncher de voir un président jurer sur la bible comme un vulgaire fondamentaliste. Mais qu’attendre de plus d’un pays qui écrit comme devise sur ses billets de banques «en dieu nous croyons»? Deux valeurs non prouvées sur le même bout de papier.


194 commentaires à “Obabeats”
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  1. sopadeajo dit :

    Nous ne sommes pas dupes, nous devons ne pas l´être, et nous devons lutter contre la majorité des médias qui le sont. Non au maquillement des etatsunis (avec l´obamania) comme un monde faussement rose-et-super-sympa-cool.

    http://les7duquebec.wordpress.com/2009/01/20/inauguration-royale-de-barack-obama-et-de-son-gouvernement-de-continuite/

  2. Christian C dit :

    @Mano

    Toutes mes excuses j'étais passé à côté.

  3. Christian C dit :

    @sopadeajo
    Normal on prends les mêmes et on recommence. Pourquoi arrêter une machine qui gagne. Même si tout le monde y perd.
    Leur but. Réduire la population à un quart de ce qu'elle représente actuellement et vivre sainement sur terre dépoluée des scories humaines.
    Tout un programme qui ressemble à celui d'un certain Adolf Hitler;

  4. sopadeajo dit :

    On reconnaît les pays et les canards colonisés a ce qu´ils passeront beaucoup plus de temps à informer (à raconter des conneries,en fait; mais ils appellent ça information) sur les etatsunis que sur leurs propres pays, régions, problèmews économiques et sociaux. etc..
    Voyez l´immense dispositif ¿informationnel? proposé par le sioniste et droitier et pro-etatsunien-à-fond le Monde sur Obama.
    En Ibérie, chez nous au sud de chez vous, plusieurs chaînes de television privées (mais aussi la 2 qui est publique) ont fait plus de 5 heures d´émission suivie sur l´amer-loque mulat, et dans les radios on n´entend que des chants de louanges sur ¿la bonne? nouvelle.

    Plus l´information se globalise, plus nous sommes les esclaves, dans nos colonies, de l´empire global et de ses amis fascistes d´israel.
    Ainsi on ne parle plus des assassins juifs d´israel.

  5. bernard01 dit :

    a toutes et a tous,du moins si cela vous interesse,une petition circule sur solidariteetprogres.org;APPEL a constituer sans delai une commission d'enquete parlementaire sur la crise financiere.bernard

  6. jennifer dit :

    BILAN DU MASSACRE à ce jour :1315 tués, 5320 blessés dont 500 dans un état critique.

  7. Christian C dit :

    Pearl harbour a ouvert les hostilités.

    Comment le gouvernement américain est entré en guerre?
    En trichant.

    Pourquoi ont-ils tricher?
    L'avancé soviétique n'était-elle pas la vraie hantise des dirigeants américains?

    Et de l'Allemagne nazi?
    Oui, mais.

    Les Russes fallait bien les arrêter.

  8. Un article historique. dit :

    George W. Bush se comporte comme un furieux emprunteur en faillite, dont la maison serait sur le point d’être saisie. Il brise la porcelaine, il arrache les portes de leurs gonds, il est déterminé à ce que rien ne soit laissé intact au moment où le futur propriétaire l’expulsera. Avec les derniers règlements qu’il a fait adopter, livrant les espaces sauvages des Etats-Unis aux entreprises forestières et minières, jetant à la poubelle les contrôles anti-pollution, démantelant les lois de protection de la nature, George W. Bush va faire plus de mal durant les 60 derniers jours de sa présidence que dans les 3000 qui ont précédé (1).

    Ses partisans - et parmi eux les pires pollutocrates des Etats-Unis - demandent ses faveurs. Mais cette dernière crise de vandalisme représente aussi ce à quoi la présidence Bush se résume. Cette destruction n’est pas un sous-produit accidentel de cette idéologie. Elle est l’essence même de cette idéologie. Le néo-conservatisme, c’est le pouvoir qui s’exprime en montrant que n’importe quelle partie du monde peut être réduite en un tas de décombres.

    S’il est maintenant trop tard pour prévenir un emballement climatique, l’équipe Bush en sera en grande partie responsable. En détruisant volontairement notre « Climat Modéré » - cet interlude de températures douces qui a permis à l’humanité de s’épanouir - elle fait passer les massacres de masses qu’elle a perpétrés en Irak au second rang de ses crime contre l’Humanité. Bush a lancé sa guerre contre la science avec cette même détermination stupide que lorsqu’il a déclaré la guerre au terrorisme.

    L’affirmer serait rendre la proposition vraie. En suggérant que rien ne peut être entrepris, on s’assure que rien ne sera tenté. Mais même un optimiste résolu comme je le suis a de plus en plus de mal à trouver des raisons d’espérer. Une nouvelle publication rassemblant les résultats scientifiques obtenus depuis le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le GIEC, suggère que certains processus critiques de transformation du climat pourraient avoir déjà débutés, et ce presque un siècle avant les dates prévues (2).

    Il y a à peine un an, le GIEC annonçait que l’on « prévoyait que la banquise arctique de fin d’été pourrait disparaître presque complètement d’ici la fin du XXI ème siècle, d’après certains modèles » (3). Mais les nouvelles études du Public Interest Resarch Center (PIRC) indiquent que les scientifiques prévoient désormais la disparition de cette banquise d’été d’ici trois à sept ans. Actuellement, sur les diagrammes les courbes de la fonte sont en chute libre, comme celle d’une météorite tombant vers le sol.

    Oubliez ces satanés ours polaires, c’est de nous qu’il s’agit. Avec la disparition des glaces, la région s’assombrit et absorbe donc plus de chaleur. Un article récent publié dans les Geophysical Research Letters montre que le réchauffement supplémentaire dû à la disparition des glaces s’étend jusqu’à 1500 km à l’intérieur des terres, recouvrant presque entièrement la région où le permafrost est permanent (4). Les sols gelés arctiques contiennent deux fois plus de carbone que toute l’atmosphère (5). Tant que les sols restent gelés, il reste captif. Mais la fonte a commencé. Les dégagements de méthane s’échappent avec une telle force dans certains endroits qu’ils maintiennent l’eau de lacs arctiques libres durant tout l’hiver (6).

    Les effets de la fonte du permafrost ne sont incorporés dans aucun modèle climatique global. Un emballement climatique dans la seule région arctique pourrait faire basculer la planète entière dans une nouvelle ère climatique. Le Climat Tempéré pourrait s’effondrer plus vite et à plus court terme que les scénarios les plus sombres ne l’avaient prévu.

    Le discours de Barack Obama, lors du sommet climatique des Etats-Unis, la semaine dernière, a montré une évolution étonnante (7). Il montre que dans ce domaine, au moins, on peut espérer de profonds changements aux Etats-Unis. Mais alors qu’il présentait un plan applicable pour s’attaquer aux problèmes évoqués lors du sommet de la Terre en 1992, les mesures qu’il propose sont désespérément dépassées. Nos connaissances scientifiques ont avancé. Les phénomènes que le Sommet de la Terre de 92 était censé prévenir, sont en train de se produire. Grâce aux tactiques de destruction de Bush senior, Clinton (et Gore) et Bush junior, des programmes réguliers et raisonnables comme les propose Obama sont aujourd’hui sans effet. Comme le rapport du PIRC le montre, les années de sabotage et d’attentisme ne nous ont laissé qu’une seule chance : un programme d’urgence de substitution totale de l’énergie.

    Un article du Tyndall Center pour la Recherche sur les Changements Climatiques montre que si nous voulons nous donner une chance à peu près convenable (8,9) d’éviter plus de 2° de réchauffement, les émissions globales dues à l’énergie doivent atteindre leur pic en 2015 et baisser ensuite de 6 à 8 % de 2020 à 2040, pour atteindre une décarbonation totale de l’économie peu après 2050 (10). Sachant que même ce programme ne pourrait réussir que si certaines hypothèses optimistes concernant les réponses de la biosphère se révélaient justes. Pour obtenir une chance élevée d’éviter un réchauffement de 2°, il faut une réduction des émissions mondiales de 8 % par an.

    Est-ce possible ? Est-ce acceptable ? L’article du Tyndall Center souligne que des réductions annuelles dépassant les 1 % « correspondent à des périodes de récession ou de bouleversements ». Lorsque l’Union Soviétique s’est effondrée, elles diminuèrent de 5 % par an. Mais on ne peut répondre à ces questions qu’en tenant compte des alternatives. La trajectoire que proposent tous deux Barack Obama et Gordon Brown - une diminution de 80 % en 2050 - implique une diminution de 2 % par an. Un tel programme, d’après ce que les données du Tyndall Center suggèrent, nous condamne à un réchauffement de 4 ou 5° (11), ce qui signifie l’effondrement de la civilisation humaine dans la plupart des régions du globe. Est-ce que cela est acceptable ?

    Les coûts d’un plan d’économie et de remplacement total de l’énergie seraient astronomiques, et son rythme improbable. Pourtant, les gouvernements des nations développées ont déjà mis en place un plan similaire, mais ayant un autre objectif. Une enquête réalisée par la chaîne de Télévision NBC a estimé que le gouvernement fédéral des Etats-Unis avait déjà dépensé 4 200 milliards de dollars pour répondre à la crise financière, soit plus que les dépenses totales pour la Seconde Guerre Mondiale en tenant compte de l’inflation (12). Est-ce que nous voulons rester dans l’histoire comme la génération qui sauva les banques mais laissa la biosphère s’effondrer ?

    Cette démarche est contestée par Sharon Astyk. Dans un nouvel essai intéressant, elle souligne que remplacer les infrastructures énergétiques mondiales implique « une charge énorme en carburants fossiles », qui seraient nécessaires pour fabriquer les éoliennes, les voitures électriques, les nouveaux réseaux de connections, l’isolation et tout le reste (13). Cela pourrait nous faire passer le point de non retour.

    A la place, propose-t-elle, nous devrions demander aux gens « de faire des sacrifices à court terme, radicaux », en réduisant en 5 ans, notre consommation de 50 %, avec peu de recours à la technique. Il y a deux problèmes : le premier c’est que des tentatives précédentes montrent qu’on ne peut pas compter sur une abstinence volontaire. La deuxième est qu’une baisse de 10 % de la consommation d’énergie alors que l’infrastructure reste presque inchangée dans son ensemble signifie une baisse de 10 % de la consommation : une dépression plus importante que tout ce que le monde moderne ait jamais connu. Aucun système politique - même une monarchie absolue - ne pourrait survivre à un effondrement de cette ampleur.

    Elle a raison quant aux risques liés à un « new deal » technologique vert mais ce sont des risques que nous devrons prendre. La proposition d’Astyk prend trop ses désirs pour des réalités. Même les solution techniques qui ont ma faveur se situent dans les limites de ce qui est faisable.

    Est-ce qu’on peut le faire ? Je n’en ai pas la moindre idée. Si l’on regarde les dernières données, je dois reconnaître qu’on a peut-être trop attendu. Mais il y a une question à laquelle je peux répondre plus facilement. Est-ce qu’on peut se permettre de ne pas essayer. « No we can’t. »

    Notes :

    1. Suzanne Goldenberg, 20th November 2008. President for 60 more days, Bush tearing apart protection for America’s wilderness. The Guardian.

    2. Public Interest Research Centre, 25th November 2008. Climate Safety. http://www.pirc.info

    3. Intergovernmental Panel on Climate Change, Working Group I. Technical Summary, p73 (pdf)

    4. David M. Lawrence et al., 2008. Accelerated Arctic land warming and permafrost degradation during rapid sea ice loss. Geophysical Research Letters, Vol. 35, 11506. doi:10.1029/2008GL033985. pdf

    5. Edward A. G. Schuur et al, September 2008. Vulnerability of permafrost carbon to climate change : implications for the global carbon cycle. Bioscience, Vol. 58, No. 8, pp. 701-714. doi:10.1641/B580807

    6. United Nations Environment Project, 4 June 2007. Melting Ice - a Hot Topic ? Press Release

    7. congresscheck

    8. Kevin Anderson and Alice Bows, 2008. Reframing the climate change challenge in light of post-2000 emission trends. Philosophical Transactions of the Royal Society A. Published online. doi:10.1098/rsta.2008.0138 pdf
    Anderson and Bows state that "The framing of climate change policy is typically informed by the 2 degrees C threshold ; however, even stabilizing at 450 ppmv CO2e [parts per million of carbon dioxide equivalent] offers only a 46 per cent chance of not exceeding 2 degrees C." This estimate is given in the following paper :

    9. Malte Meinshausen, 2006. What Does a 2°C Target Mean for Greenhouse Gas Concentrations ? A Brief Analysis Based on Multi-Gas Emission Pathways and Several Climate Sensitivity Uncertainty Estimates. In Hans Joachim Schellnhuber (Ed in Chief). Avoiding Dangerous Climate Change. Cambridge University Press.

    10. This is for stabilisation at 450 ppmv CO2e - well above the level that James Hansen and other climate scientists are now calling for.

    11. Anderson and Bows note that stabilising atmospheric concentrations even at 650 ppmv CO2e requires that global emissions peak by 2020, followed by global cuts of 3-4% a year. This means that OECD nations will have to cut emissions by even more than this to prevent concentrations from rising above 650. Meinshausen estimates that stabilisation at 650ppmv CO2e gives a 40% chance of exceeding 4 degrees C.

    12. CNBC.com, 17th November 2008. Financial Crisis Tab Already In The Trillions.

    13. Sharon Astyk, 11th November 2008. A New Deal or a War Footing ? Thinking Through Our Response to Climate Change.

  9. Jean-Baptiste dit :

    Merci pour ce texte qui ne tergiverse pas et qui dit encore une fois (comme souvent) ce que l'on ne peut que ressentir lorsque l'on va un peu derrière le vaste écran de fumée provoqué par nos médias pourris et nos journalistes complètement indigents intellectuellement. J'avoue que la signature du PG d'un texte qui n'avait franchement pas sa place au moment du massacre des palestiniens ("attention: est-ce que tout le monde est plus blanc que blanc quand il dénonce le génocide israëlien?") m'avait refroidi. Comme si le PG, dont n'importe quel homme un peu curieux peut comprendre les positions, avait besoin de se dire non-antisémite... Sauf bien sûr que l'homme curieux est devenu une denrée bien rare...

  10. Alx dit :

    @ Bernard01,

    Je signe cette pétition forte à propos.
    Surtout que Cheminade est le genre de personne faite pour le job.

  11. Pierre L dit :

    Jesumarijosef, tant de clairvoyance histérico historico-stratégique m'époustoufle !

    Pourriez pas un peu préciser, quand même ?

    A mon avis la chose à faire, lorsque l'on parle des relations USA-URSS-Allemagne pendant la seconde mondiale, c'est de se référer à des sources historiques fiables (genre les tonnages d'acier et de caoutchouc livrés à celui-ci par celui-là et à quels dates, etc...).
    Sinon ça peut très vite partir dans le grandguignolesque !

  12. 4 Août dit :

    Il m'a semblé comprendre (in english) que parmi les "efforts et sacrifices" demandés par Obama aux Américains, il y avait celui-ci:

    Que les uns acceptent de travailler moins pour permettre à d'autres de maintenir leurs emplois...

    Les 35h aux States ? Ai-je bien compris ?

  13. 4 Août dit :

    As part of its « European socio-political warnings » and of its recommendation to the Members States and European institutions to face the crisis, Newropeans launches a new warning :

    Money of banks bail-out is about to miss its goal: Newropeans requires a European financial commitment which should benefit to all citizens!

    (...)
    Banks must serve the real economy and not lead it; banks must supply companies with money depending on their needs and must be paid according to the service they are offering. Companies do not have to provide profits on demand of the banks or financial markets.

    (...)
    Newropeans requires that Public Money serves to ensure the future of all Europeans and not only the one of the financial elites."

    http://www.newropeans.eu/spip.php?article1172&lang=en

  14. jennifer dit :

    Dans un communiqué du 14 janvier dernier, la CGT d’Alstom, qui participe à la construction d’un tramway réservé au colons juifs, exige que l’entreprise francaise "cesse sa participation au projet autant pour les livraisons que pour les prestations, actuelles ou futures.’

    http://www.europalestine.com/spip.php?article3679

  15. jennifer dit :

    Nipontchik

    Finalement je pense qu'on pourrait dire que les gazaouis peuvent être définis comme le lumpenproletariat. 60% de chomeurs qui survivent "entassés dans une petite langue de terre de 40km", la plus grande densité de population du monde. Des pauvres, des arabes, des barbares quoi! sans eau, sans électricité, qui n'ont même pas de vraies maisons, comme nous dit le journaliste palestinien Rami Almeghari: "Nous vivons dans des petits camps de réfugiés, dans de petites bicoques"
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11894

  16. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    L’année 2009 est-elle pour vous celle de tous les dangers sur le plan social et politique ?
    Olivier Besancenot. C’est effectivement une année particulièrement dangereuse. Les difficultés financières sont loin d’être derrière nous. Nicolas Sarkozy est en train d’accélérer toutes les réformes dont le capitalisme a besoin. Ce n’est d’ailleurs qu’une fuite en avant puisque cela ne fait qu’alimenter la crise économique elle-même. Nous sommes face à une crise d’autant plus profonde qu’elle vient du cœur de la bête. Il s’agit d’une crise du capitalisme tout court et non d’une crise du capitalisme financier. Mais si 2009 est une année de tous les dangers, elle est aussi celle de la résistance, d’autant que le capitalisme subit une réelle contestation.
    Quel devrait être, selon vous, le rôle des forces de gauche dans des mouvements sociaux telle que la journée du 29 janvier, qui semble déterminante pour la mobilisation générale ?
    Olivier Besancenot. Son rôle est d’abord de créer un front unitaire, sans aucun sectarisme, de toute la gauche politique et la gauche sociale pour soutenir les résistances sociales. Si le 29 est une date importante, elle n’est pas le point de lancement, c’est une étape qui est déjà jalonnée par des actions, certes clairsemées, mais nombreuses. Les manifestations pour la Palestine sont révélatrices de l’air du
    http://www.humanite.fr/Besancenot-Les-elections-ne-sont-pas-le-debouche-politique-immediat

  17. maxou dit :

    La secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville, Fadela Amara, a estimé mardi que son plan "Espoir banlieues" méritait à peine la moyenne en raison d’un "retard pris à l’allumage" sur plusieurs chantiers. Lancé en février 2008, ce plan avait été présenté par Nicolas Sarkozy comme une "priorité nationale" bâtie sur trois axes - emploi, éducation et désenclavement des quartiers - et un Comité interministériel des villes (CIV) doit se réunir mardi après-midi à Matignon pour en dresser le bilan.

    En décembre, le chef de l’Etat avait tapé du poing sur la table, regrettant le "retard considérable" pris dans l’application du plan. "Je n’accepterai pas que ce qui doit être une priorité soit relégué au second rang", avait-il dit.

    Dans son sillage, Fadela Amara avait accusé "certains hauts fonctionnaires" de freiner l’application du plan, estimant qu’une certaine élite ne souhaitait pas "voir émerger les enfants d’ouvriers".

    Interrogée mardi sur Europe 1, Fadela Amara a donné à son plan une note de "11 sur 20", "la moyenne", mais que le gouvernement et "l’ensemble des acteurs qui tournent autour de la politique de la ville pouvaient largement mieux faire".

    Regrettant que les quartiers aient été laissés à l’abandon depuis 30 ans, elle a estimé qu’il faudrait "encore une dizaine d’années pour dire que tout est fini (…), que ces quartiers prioritaires sont redevenus des quartiers où il fait bon vivre."
    http://www.humanite.fr/Le-plan-banlieues-merite-a-peine-la-moyenne-selon-Amara

  18. Nipontchik dit :

    Les éditions des mille et une nuits ont republié récemment (1 dizaine d'années?) le 18 brumaire (se substituant aux glorieuses-hélas disparues-éditions sociales, qui inondaient le marché dans les annéées 70-parenthèse nostalgique).
    Donc ce bouquin est disponible pour le prix de 2 ou 3 Siné Hebdo ou d'1 10aine de baguettes de pain!
    Pas bcp d'excuses pour 1 éventuelle ignorance (s'il n'est pas dispo gratis sur le ouèbe).
    Si Marx revenait aujourd'hui il pourrait aller chercher son prix de Sciences Po pour avoir compris 150 ans avt tt le monde le bonapartisme sénile.

    Ce matin ouverture de la journée par France intox: Mme L.Parisot extaépectasiée dvt Obama (et donnant des arguments: longues citations à l'appui!). Besancenot a perdu + que son âme en mettant même le bout des pieds là-dedans. M.Mélenchon a à nouveau réussi 1 nveau coup au bon moment en prenant à rebrousse poil le consensus médiatique. Les Afghans, les Palestiniens, les latinos, qui à partir d'aujourd'hui reçoivent des balles et des bombes obamiennes (et non plus bushiennes) lui en seront reconnaissants.
    Et cela aura évidemment d'éminnetes retombées collatérales sur le paysage politique national.

  19. Nipontchik dit :

    Des liens entre le capitalisme sénile et le communautarisme:

    "
    .
    Création d'un diplôme de finance islamique
    AFP
    21/01/2009 | Mise à jour : 09:38 | Ajouter à ma sélection.
    L'Ecole de Management de Strasbourg a lancé mercredi son diplôme de finance islamique, une formation de niveau BAC+5 qui aborde le droit musulman et les techniques bancaires et financières islamiques, dans le but de former notamment de futurs gestionnaires de fonds musulmans.

    La première promotion de cet "University Degree Finance islamique" est composée de 36 étudiants de nationalités diverses (Français, Allemands, Luxembourgeois, Suisses, Tunisiens, Algériens) qui suivront pendant onze mois quelque 405 heures de cours, à raison de trois à quatre jours par mois, a indiqué la direction de l'établissement.

    Selon la direction, la création du cursus résulte du constat que "les institutions financières ainsi que les autorités de régulations sont et seront de plus en plus sollicitées par de nouveaux acteurs économiques ayant des aspirations éthiques et religieuses en matière de financement et d'investissement".

    A l'issue de leur année, les étudiants peuvent espérer accéder à des postes à responsabilité notamment dans le secteur bancaire, des assurances ou de la finance.

    S'il existe déjà un diplôme similaire en Grande-Bretagne, pays où s'est développée la première industrie de la finance islamique en Europe, et de nombreuses formations en ligne, cet enseignement est en France encore inédit."

  20. paul dit :

    A noter que le "18 brumaire" était au programme des classes prépa aux grandes écoles, celles qui forment nos élites, l'année dernière. Pour ceux qui voudraient le ranger dans les poubelles de l'histoire...

  21. paul dit :

    Et un grand merci à Mélenchon pour ces quelques mots dans cet accès obamaniaque. Plus sain que le lithium !

  22. Mano dit :

    Présence et pub pour Solidarité et Progrés / Cheminade

    Jean - Luc Mélenchon,

    Il y a déjà eu sur ce blog plusieurs alertes au sujet de Solidarité et Progrés et de Cheminade.

    Ce site est sous votre responsabilité.

    Vu la répétition des messages diffusant des articles de Solidarité et Progrés / Cheminade sur votre blog cela laisse penser que vous auriez de la sympathie ou de la tolérance envers les théories, bien dissimulées, mais néanmoins nauséabondes de ces gens.

    Bien au delà de mon différent concernant Israël (et sur le sionisme que jamais vous ne nommez et ne mettez en cause - et DONC la responsabilité UNIQUE d'Israël dans ces massacres) la présence de Cheminade sur votre blog m'interdit d'aller plus loin avec vous. Je quitte donc votre blog.

  23. paul dit :

    mano tchao

  24. Nipontchik dit :

    Les USA nous regardent...et ont 1 oeil sur les "communautés" (Herald Tribune):
    "Gaza conflict reverberates in France

    By Katrin Bennhold
    Published: January 20, 2009
    NOISY-LE-GRAND, France: On a giant flat-screen, the Chabchoubs, a family of Tunisian immigrants, watch as veiled mothers wail over the corpses of children and fathers cry silently. The piles of rubble, the squirming toddler covered in raw burns - all this is coming straight from Gaza to their living room in this working-class suburb north of Paris.
    For the Chabchoubs, like many of the estimated five million Muslims living in France, Gaza feels very close, courtesy of Arabic-language channels like Al Jazeera, which - unlike Western news media - had access to the war zone.
    "It's good that the fighting has stopped but that doesn't mean we will forget," said Enis Chabchoub, 29, a computer trainer who was watching the news with his parents, siblings and sister-in-law. "This war will be remembered, and not only in Gaza."
    France - home to the largest Jewish and Muslim communities in Western Europe - has become something of a proving ground for the power of one of the world's most intractable conflicts to inflame passions well beyond the borders of Israel and the Palestinian territories. The stoked emotions - strongly expressed in the past three weeks in demonstrations that drew tens of thousands of Europeans on to the streets - are one factor driving diplomatic efforts by leaders, including President Nicolas Sarkozy, to restore peace.
    As Jean-David Levitte, Sarkozy's chief diplomatic adviser, said this week: "The emotions of the Middle East are in our streets."

    Twenty-two days of fighting in the Gaza Strip have also stirred up old tensions - and in some cases violence - between two communities whose members often share a similar culture, live in the same neighborhoods and have both suffered from discrimination.
    Even if the truce holds, some worry that the war may have done lasting damage to community relations. Jewish leaders warn of the dangers of a diffuse kind of anti-Semitism becoming entrenched in the Muslim community, while their Muslim counterparts accuse some in the Jewish community of fueling Islamophobia by deliberately talking up differences they say are political rather than religious.
    Over the past three weeks, firebombs have been thrown at four synagogues in France, though the police say there is no certainty that the culprits were Muslims. A Jewish student was attacked by youths of Arab origin in a Parisian suburb and two Muslim students were assaulted by pro-Israel assailants outside their high school. Families on both sides complain about an increase in intimidation and verbal abuse.
    According to the head of the Representative Council of French Jewish Institutions, Richard Prasquier, at least 60 acts of anti-Semitism have been committed since the fighting started Dec. 27, five times more than in an average three-week period.
    "The anti-Semitism in the Muslim community is becoming more ideological and recent events could reinforce that," Prasquier said from his office at the council's police-protected headquarters in Paris. "They don't see themselves as anti-Semitic, they identify with Palestinians who are victims of Israel. But they use practically the same stereotypes of the old anti-Semitism of the rich Jew who manipulates governments and is the origin of all evil."
    M'hammed Henniche of the Union of Muslim Associations in the Seine-Saint-Denis district north of Paris that includes Noisy-le-Grand, sees it differently: "Yes, there is anger. But it's not against Jews, it's against Israel," Henniche said. "The problem is that as soon as you condemn Israel you are called anti-Semitic. For us this is not about religion, this is about politics."
    But he also said that the interfaith dialogue between Muslims and Jews has suffered as a result of the Gaza conflict and in some cases been suspended outright: "Something is broken."
    Tensions between Muslim and Jews are not new here: A wave of violence took place during the Palestinian uprising in 2000. They also are not unique to France, as arson attacks and physical assaults in Britain, Denmark and elsewhere in Europe have shown in recent weeks. But the size of the communities have made them more visible here.
    Add to that France's painful colonial history in Arab countries and a small but vocal far-right movement with both anti-Semitic and anti-immigrant instincts, and the relationship between Muslims and Jews is complex at the best of times.
    Both communities have vigorously condemned the violence in recent weeks. And both stress their cultural affinities.
    Like the vast majority of Muslims here, about two-thirds of the 600,000 Jews living in France are of North African origin. The two groups have cuisine and colloquialisms in common and many see eye to eye in their opposition to a 2004 law banning all but the most discreet religious garb and symbols from French public schools, including the Muslim head scarf and the Jewish skullcap.
    But if many in the older generation still have fond memories of living peacefully side by side, others regret that the atmosphere has gradually cooled. Some blame conflicts like the wars in Iraq or the nuclear standoff with Iran for driving the two communities further apart. Others see the rise of satellite television channels as a source for tension because the same events are reported from vastly different political points of view.
    Take the 19th Arrondissement on the northeastern edge of Paris, one of the largest, poorest and most racially diverse neighborhoods in Paris.
    Kosher butchers and a large Lubavitcher religious school are just a short walk from the Medina Hammam Center and no anti-Semitic or anti-Muslim attacks have been reported here during the Gaza war. But on both sides the war has stoked strong feelings.
    "They are coming after us in France because they can't get us in Israel," said one Jewish mother as she left the local synagogue. She declined to give her name because she feared for her safety. Two blocks north, Ahmed Bessa, 45, a sales clerk wearing a Muslim skullcap, said Jews were playing up the violence because they were losing the battle for hearts and minds in Europe. "They want to portray themselves as victims here because they know they're not the victims there," he said."

  25. Nipontchik dit :

    Moins d'Irak, mais + d'Afghanistan, de Somalie, de Tchad, pas sur que les peuples y aient gagné au change... (tiré d'El Pais Espagne):

    "España aprobará el envío tropas a SomaliaDefensa engrosará la misión europea en el Índico con 400 efectivos
    AGENCIAS - Madrid - 21/01/2009 El Pleno del Congreso debate la autorización solicitada por la ministra de Defensa, Carme Chacón, para participar con un máximo de 395 soldados en la operación de la UE contra la piratería en aguas de Somalia. El Gobierno contará con el voto afirmativo del PP, según ha confirmado la diputada del Grupo Popular Beatriz Rodríguez Salmones.(…)Con este nuevo contingente se superaría el número de 3.000 militares en misiones en el extranjero, tope que hasta el pasado 19 de diciembre limitaba el número de efectivos en el exterior. Este despliegue naval se sumará al dispositivo que se envió en septiembre, compuesto por unos 80 efectivos y un avión de vigilancia marítima P-3 Orión.La de Somalia se convertirá en la sexta misión en curso de las Fuerzas Armadas en el exterior, despues de Afganistán, Líbano, Kosovo, Bosnia y Chad."

  26. Nipontchik dit :

    La criminalisation du mouvement syndical et social est une des carctéristiques du bonapartisme sénile (contrairement au juvénile qui s'appuyait 1 tout petit peu sur les embryonns de mvt ouvrier pour arbitrer entre les fractions de la bourgeoisie) quelles que soient par ailleurs les conneries d'1 certaine extr gauche, 1 preuve de + avec les tracas infligés au social-démocrate light G.Filoche:

    "Filoche: le parquet requiert le renvoi
    AFP
    21/01/2009 | Mise à jour : 11:36 | Commentaires 1 | Ajouter à ma sélection.
    Le parquet de Paris a requis mi-décembre le renvoi en correctionnelle de l'inspecteur du travail Gérard Filoche, membre du Conseil national du Parti socialiste, pour "entrave au fonctionnement d'un comité d'établissement", a-t-on appris hier de source judiciaire.

    Il est soupçonné d'avoir entravé le fonctionnement du CE de l'entreprise de cosmétiques Guinot à Paris qui devait statuer en juillet 2004 sur le licenciement d'une salariée protégé.

    La société avait déposé par la suite une plainte avec constitution de partie civile pour "chantage" à son encontre.

    Initialement placé sous statut de témoin assisté par le juge Yves Madre, M. Filoche a finalement été mis en examen le 21 novembre pour "chantage" et "entrave au fonctionnement d'un CE" par le magistrat qui a ensuite mis fin à son enquête, selon cette source, confirmant une information du Parisien.

    "Ca ne tient pas debout", a déclaré M. Filoche à l'AFP. "Ce n'est jamais arrivé qu'on puisse parler d'entrave à l'encontre d'un inspecteur du travail".

    Selon lui, "il n'y a rien qui interdit à un inspecteur "

  27. raphael dit :

    un noir est "un etre humain comme un autre" dites vous, "de droite comme de gauche" ; par contre un américain est automatiquement un "dominateur du monde" ajoutez vous. N'y a t il pas une contradiction ? pourquoi ne pas reconnaitre aux américains le droit d'etre des hommes comme les autres ? dommage que le gauchiste à vision binaire du monde ait éliminé le Mélenchon républicain. ciao et bonne route, mais jusqu'ou ?

  28. H2 dit :

    @ Mano

    Je ne comprends pas votre réaction. Souvent j'envoie effectivement des liens sur le blog de J.Cheminade. Je n'ai rien à voir personnellement avec cette personne ni de près ni de loin comme la plupart des Français n'ont rien à voir avec TF1 et que pourtant ils regardent comme des mulets depuis depuis maintenant des lustres en croyant naïvement s'informer.

    La liste serait longue des articles du site de J.Cheminade que je trouve inconsidérés et avec lesquels je ne suis personnellement pas d'accord [Je ne parle ici qu'en mon nom]. Par exemple sur la problématique des OGM ou leur négation du réchauffement climatique. OK ! Mais pour d'autres articles ils peuvent nourrir la réflexion et sont parfois éclairants sur certains aspects.
    Vous en faites ce que vous voulez.
    M.Mélenchon n'a rien à voir la dedans.Ce dernier propos est étrange de votre part.
    Les internautes adhérents, sympathisants ou simplement curieux n'auraient -ils pas le droit d'envoyer des liens informatifs DIVERS en misant sur la maturité politique des personnes qui viennent ici lire les différents messages et sur leur intelligence individuelle ?
    Pourquoi quitter le blog ? Pourquoi ne pas poursuivre ensemble la réflexion ?
    Ne pouvez-vous pas - vous-même - vous faire une intime conviction en ce qui concerne le partage d'une information plurielle, contradictoire, non confortable et non formatée ? A vous de séparer le grain de l'ivraie. Est-ce si difficile ?
    Ma foi, vous avez bien le droit de ne pas souscrire à tout ce qui est avancé, bien évidemment. Mais je ne comprends ni vos griefs ni votre départ de ce blog. Expliquez-vous. Merci.

  29. Lionel PG dit :

    Il est 17h00, je suis inquiet : Obama n'a pas encore téléphoné à Sarkozy. L'autre va mal le prendre c'est sur, on va encore dérouiller ! MDR

  30. Pour clarifier le débat dit :

    Les journaleux(presse écrite, radios, télé) sont-ils conscients de l'overdose qu'ils infligent aux citoyens?
    Le pape meurt, du pape partout, Bétancourt libérée, Ingrid jusqu'à plus soif, il fut même un temps, pas si vieux, où on n'échappait au téléthon qu'en éteignant la télé.
    Ce n'est plus de l'info, c'est de la propagande, du formatage tous azimuts! Et nous sommes sommés d'admirer" cette belle démocratie américaine qui a permis l'élection d'un noir", même Valls ce matin sur France inter y est allé de son couplet. Mais m****, c'est du racisme! D'abord, Obama est métis. Que pour les Américains mal sortis de la ségrégation une seule goutte de "sang noir" suffise à faire de vous un noir, c'est déjà énorme, mais voir les Français, et prétendus de gauche, reprendre l'expression sans s'en indigner, sans la critiquer,ça me sidère.

  31. jennifer dit :

    Paul et Nipontchik
    Ne déplacez pas le problème. Je parle du lumpenprolétariat et non du 18 Brumaire. Au lieu de me faire des leçons de morale sur où l'acheter et combien il coûte etc... dis nous plutôt Nipontchik ce qu'il en dit. Moi je n'ai parlé que de vagues souvenirs, mais si cela veut dire qu'il ne faut pas s'intéresser aux jeunes des quartiers alors je dis, il s'est trompé Marx. Mais je ne pense pas qu'il dirait cela, eût-il vécu à notre siècle. Par ailleurs, j'admire son oeuvre, en particulier le peu que j'ai pu lire du Capital.
    La question est les jeunes des banlieues (comme d'hab entre vous en moi!). Et si ils étaient le lumpen prolétariat j'ai l'impression que pour Nipontchik, cela veut dire qu'il ne mérite que son mépris. Si tu as le bouquin, alors défends ton point de vue, Nipontchik.

  32. sopadeajo dit :

    Après les avoir chassé de chez eux, les juifs d´israel traitent les Palestiniens pire que les animaux, et cela depuis 60 ans.Du vrai nazisme.

    Confesiones de un soldado israelí: "Tratamos a los palestinos como animales"

    - "Y no ves a los palestinos como seres humanos, los ves como animales. Entras a su casa durante la noche, los despiertas, les gritas, las mujeres allí, los hombres allí, y rompes todo. Son cosas que no harías aquí en Israel, pero las haces allí. Y, para poder hacerlo, niegas la realidad. Es la única forma. Creas entre tú y la realidad un muro de silencio".

    Comienzan a surgir en la sociedad israelí las primeras voces contra la guerra. El domingo, una marcha en Tel Aviv para pedir el final de los bombardeos en Gaza y el Líbano. Hoy, una noticia que conmocionó a la opinión pública: el sargento Itzik Shabbat anunció que se negaba a participar en la ofensiva contra Beirut, "Lo hago para oponerme a esta locura y para romper con la ilusión de que todos estamos a favor de esta guerra innecesaria basada en mentiras", afirmó este joven reservista de 28 años que vive en Sderot, ciudad próxima a Gaza en la que suelen caer los misiles Qassam de Hamás.

    Se acerca la hora del regreso a Gaza. Apuro las últimas entrevistas en Jerusalén. En un café de Jaffa Road, me encuentro con Yehuda Shaul, fundador de la ONG Breaking the Silence (Rompiendo el silencio).

    "Y no ves a los palestinos como seres humanos, los ves como animales. Entras a su casa durante la noche, los despiertas, les gritas, las mujeres allí, los hombres allí, y rompes todo. Son cosas que no harías aquí en Israel, pero las haces allí. Y, para poder hacerlo, niegas la realidad. Es la única forma. Creas entre tú y la realidad un muro de silencio".

    "Te pongo otro ejemplo: si encuentras en la noche un paquete sospechoso que puede ser una bomba, llamas al primer mohamed que encuentras en la calle y le dices que lo abra. Podrías llamar a un experto que lo desactivase, tardaría diez minutos en venir, pero mejor hacer que un palestino se juegue la vida, ya que para ti es lo mismo, no lo ves como un ser humano. Yo hacía eso con mis soldados en Hebrón".

    "Y también en Nablus, cuando quería entrar a una casa, si pensaba que podía haber una bomba trampa, cogía al mohamed de turno y lo obligaba a que abriera la puerta. Es parte de la rutina del ejército: usar a los palestinos como escudos humanos".

    "Lo mismo cuando estás en un check point, los obligas esperar mucho más de los necesario, a veces durante horas, y coges a un palestino al azar y le das una paliza, de cada quince o veinte que pasan, para que el resto tenga miedo y esté tranquilo. Sólo así, tú que estás con cuatro soldados más los dominas a ellos que son miles".

    "Y cuando entras a Gaza con el carro de combate y ves un coche nuevo, aunque tengas espacio en la carretera, pasas por encima. Y también disparas a los tanques de agua. Para meterles miedo, para que te respeten, porque esa es la lógica de lo que nos enseñan a los soldados israelíes".

    "Además, eres joven y empiezas a disfrutar de ese poder, de que la gente haga todo lo que les digas. Es como un video juego. Estás en un check point en medio de la ruta, tienes a veinte coches esperando, y con sólo mover el dedo hacen lo que tú quieras. Juegas con ellos. Los haces avanzar, retroceder. Los vuelves locos. Tienes 18 años y te sientes poderoso".

    "Tres meses antes de abandonar el ejército, dirigía una unidad en Hebrón, había hecho una buena carrera, así que tenía tiempo libre. Una mañana me miré ante el espejo y comprendí que todo aquello era un error y supe que no podría seguir adelante con mi vida si no hacía algo. Por eso, apenas salí, junto a los soldados de mi unidad, montamos una exposición con nuestras fotos, se llamaba Traer Hebrón a Tel Aviv".

    "Cayó como una bomba en la sociedad. Vinieron parlamentarios, periodistas. Pasaron siete mil personas. Entonces creamos Breaking the silence, donde damos espacio para que los soldados cuenten los abusos que cometen sistemáticamente. Más de 350 lo han hecho. Ahora tenemos exposiciones y vídeos en Europa, en Israel".

    "Alguna gente dice que son casos aislados. Las madres dicen: mi hijo, que está ahora en el ejército es bueno, no hace estas cosas, esto sólo lo hacen los soldados beduinos o los etíopes. Pero no es cierto. Todos las hacemos, porque es la lógica de la ocupación israelí: aterrorizar a los palestinos".

    "Los check points no sirven para detener a los palestinos de entrar a Israel, es para que la realidad no entre a Israel. Porque esta es una sociedad de soldados, todos pasamos por el ejército tres años cuando somos jóvenes y luego un mes al año. Y todos hacemos eso. Por eso existe el muro de silencio, de negación, porque todos somos responsables y no lo queremos admitir".

    "Ellos son las víctimas, nosotros los victimarios. Pero como victimarios, también pagamos un precio. Esta es una sociedad que no se anima a mirar a los ojos a la verdad, a sus propios actos. Es una sociedad, como consecuencia, moralmente enferma".

  33. Benji dit :

    Pétition pour que Sarkozy renonce à son super-bonus de 172% d'augmentation de salaire : http://www.levraidebat.com/article-27037045.html

    A faire circuler allègrement. Le donneur de leçons ne s'applique même pas à lui-même ses recommandations...

  34. 4 Août dit :

    "Qu'on soit un simple participant à une manifestation de solidarité avec la jeunesse grecque, qu'on soit un militant communiste qui vend L'Humanité Dimanche dans son quartier ou porte-parole d'un nouveau parti anticapitaliste, qu'on installe des tentes dans une rue parisienne pour interpeller les pouvoirs publics sur le mal-logement, qu'on ait choisi un mode de vie alternatif ou qu'on intervienne dans l'exercice de ses fonctions contre le licenciement d'une salariée protégée, le risque est désormais le même : on se retrouve au tribunal (si ce n'est pas en prison) ! Lundi, Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche, a dénoncé à juste titre «la multiplication des intimidations policières, judiciaires ou patronales de militants syndicaux ou politiques, dans le seul but de faire taire l'exaspération sociale et civique».

    Cette accumulation d'affaires prouve la très nette tendance que connaît notre pays sous la présidence de Nicolas Sarkozy : la répression et la criminalisation grandissantes de toute forme de contestation. Ainsi l'UMP entend-elle maintenir la paix sociale. Pour combien de temps ?"

    http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4333

  35. jennifer dit :

    Oui une vraie politique keynésienne de relance par la consommation (ce qui signifie créer des salaires donc des jobs) est non seulement juste mais la seule solution à la crise économique. C'est pourquoi Sarkozy nous mène droit dans le mur.

    Cependant ce que propose le PS ne va pas non plus: juste monter les salaires ne suffira pas. Ce sont des miettes devant l'ampleur de la crise. Il faut que l'Etat fasse une politique de grands travaux (c'est cela aussi relancer la demande, à savoir créer des salaires): créer des infrastructures, des logements, des crèches, rénover les écoles. En définitive: que l'Etat aussi investisse!

    Comme quoi la demande et l'offre à la fin se rejoignent et sont difficiles à différencier!

    Et puis il faut mettre des garanties et celles-là ne sont pas simplement empêcher que les actionnaires des banques renflouées par le gouvernement (l'argent du contribuable) touchent leur bonus, ce qui est logique et moral mais aller beaucoup plus loin. Il faut contrôler ces banques, que l'Etat les récupère car elles vont continuer à perdre du fric (notre fric). C'est résolument une autre politique alternative qu'il faut, qui prenne résolument en mains la question de la crise (comme l'a fait le new deal à l'époque) mais qui en plus soit une politique de gauche, de planification - au lieu de continuer à déréguler et laisser faire la "main invisible" du marché comme le fait Sarkozy qui continue à implanter le néolibéralisme en France.

    Il faut le dire partout : la politique économique de Sarkozy est criminelle. Elle nous mène droit à la catatastrophe!

  36. jennifer dit :

    Que l'on soit salarié du privé ou du public, chômeur, retraité, manifestons le 29 janvier contre la gestion catastrophique de la crise par Sarkozy. Non seulement ce n'est pas à nous de payer leur crise, mais en plus sa politique nous mène droit au mur!

  37. bernard01 dit :

    @mano post124.J'espere que le mot (PLURALISME) ne vous écorche pas trop.

  38. Christian C dit :

    Pas un mot sur les médias français pourtant:

    GREVE GENERALE EN GUADELOUPE

    Serait-ce les prémices de ce qui va se produire en France métropolitaine?

    Le mouvement de grève générale "contre la vie chère" en Guadeloupe s'est durci pour son deuxième jour, ont indiqué les organisateurs. Un des deux ponts qui relient entre elles les deux îles, Grande-Terre et la Basse-Terre, a été bloqué pendant plus d'une heure dans la matinée par des manifestants. Dans la zone industrialo-portuaire proche de Jarry, une opération escargot en voitures et des groupes de manifestants ont contraint des entreprises à fermer.

    Ces "opérations de mobilisation active" visaient à démontrer la résolution des manifestants, ont indiqué les organisateurs. Ils se sont associés pour la circonstance dans un "Komité kont pwofitasyon" ("Comité contre la profitation": Comité contre l'exploitation outrancière), avec des partis et organisations politiques (PC guadeloupéen, MoDem, Les Verts, entre autres) et des associations culturelles militant pour l'identité créole.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/21/01011-20090121FILWWW00701-amorce-de-durcissement-en-guadeloupe.php

  39. Donnons des milliards pour aider les banques dit :

    La plupart des banques françaises seront dans le vert sur l'année 2008.

    Alors que les banques britanniques et suisses annoncent des pertes abyssales pour 2008, BNP Paribas, Crédit Agricole SA, Crédit Mutuel et La Banque Postale seront bénéficiaires sur l'année. Natixis/Banque Populaire/Caisse d'Epargne devrait en revanche être dans le rouge.

    · BNP Paribas.
    Malgré une fin d'année difficile, la banque devrait pouvoir capitaliser sur ses solides résultats à neuf mois (4,39 milliards d'euros de bénéfice net). Elle laisse entendre que son résultat net sera proche de 3 milliards d'euros de bénéfice net (« Les Echos » du 22 décembre). Cela signifierait une perte de plus de 1 milliard au quatrième trimestre. Rien que sur octobre et novembre, elle a enregistré 1,6 milliard de pertes dans sa BFI. L'affaire Madoff lui a coûté 350 millions. Dans la banque de détail, certaines activités sont aussi ralenties. Ainsi des rumeurs font état d'un résultat divisé par deux chez Cetelem par rapport à 2007.

    · Crédit Agricole SA.
    Casa devrait aussi être bénéficiaire. Toutes les interrogations portent en fait sur la façon dont Calyon, en plein recentrage depuis cet été, a traversé le quatrième trimestre. Son résultat net devrait être « proche de zéro » sur la période, selon des analystes qui viennent de voir le directeur financier. Seule interrogation : l'estimation du coût du risque sur les grandes entreprises est encore inconnue tandis que des dépréciations pour survaleur (« goodwill ») devraient être passées sur Emporiki, la banque grecque rachetée en 2006.

    · Crédit Mutuel.
    D'après nos informations, l'établissement restera « largement bénéficiaire » sur 2008, mais ses bénéfices seront en recul. Plusieurs raisons à cela. La plus importante a été l'impact de la faillite de Lehman : le montant des provisions a été arrêté à 746 millions d'euros, faisant du groupe mutualiste l'établissement français le plus exposé à la banque américaine. Par ailleurs, la salle de marchés du CIC pourrait avoir encore souffert des turbulences financières sur le second semestre.

    · La Banque Postale.
    La filiale de La Poste devrait être bénéficiaire de plusieurs centaines de millions d'euros cette année grâce notamment au nombre record d'ouvertures de Livrets A et à l'arrivée de nouveaux clients. Comme elle a assuré la liquidité de plusieurs banques pendant la crise, ses activités financières devraient être très profitables. Elle n'avait pas de titres « subprimes », pas d'actifs toxiques, et pas d'exposition à l'affaire Madoff. Seule ombre au tableau, une perte de 60 millions d'euros liée à Lehman Brothers.

    · Natixis/Banque Populaire/Caisse d'Epargne.
    Lourdement affecté par la crise financière et son exposition à Lehman et Madoff, Natixis devrait essuyer une perte annuelle proche de 2 milliards d'euros (« Les Echos » du 9 janvier). Consolidant ces pertes à hauteur de leurs participations (35 % chacun), les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne devraient tomber dans le rouge sur l'année. D'autant qu'elles passeront des « impaiment tests » sur la valeur de ces participations qui pourraient conduire à des dépréciations. Les groupes immobiliers Foncia côté Banque Populaire et Nexity côté Caisse d'Epargne pourraient également être dépréciés. Enfin, l'Ecureuil a essuyé une perte de trading de 750 millions d'euros en octobre. Sur l'ensemble de l'année, sa perte nette devrait être comprise entre 1,5 et 2 milliards d'euros.

    http://www.lesechos.fr/info/finance/4821842-la-plupart-des-banques-francaises-seront-dans-le-vert-sur-l-annee.htm

  40. Le culte du vaudou de Wall Street. dit :

    Paul Krugman, prix Nobel d'Economie 2008 :

    Le culte du vaudou de Wall Street.

    L’économie vaudou à l’ancienne mode - cette croyance dans le pouvoir magique des baisses d’impôt - est désormais bannie des discours civilisés. Le culte des politiques de l’offre a régressé, au point que parmi ses derniers fidèles ont ne compte plus que des excentriques, des charlatans, et les Républicains.

    Mais des informations récentes indiquent que de nombreux acteurs influents, y compris des fonctionnaires de la Réserve Fédérale, des membre de l’autorité de régulation du secteur bancaire, et peut-être même des membres de la future administration Obama, sont devenus les adeptes d’un nouveau type de vaudou : ils ont la conviction que l’observance de rites financiers raffinés nous permettra de maintenir en vie des banques qui sont des morts-vivants.

    Pour expliquer de quoi il s’agit, je vais prendre l’exemple d’un hypothétique banque que je vais appeler Gothamgroup, ou pour faire court Gotham.
    Sur le papier, Gotham a 2000 milliards d’actifs et 1900 milliards de dettes, de sorte qu’elle a une valeur nette de 100 milliards de dollars. Mais une fraction importante de ses actifs - par exemple, 400 milliards - sont des titres adossés à des créances hypothécaires et autres « déchets toxiques ». Si la banque tentait de se débarrasser de ces actifs, elle n’en obtiendrait pas plus de 200 milliards.

    Donc, Gotham est une banque zombie : elle est toujours en activité, mais en réalité elle a déjà fait faillite. Ses actions ne sont pas totalement sans valeur - sa capitalisation boursière est encore de 20 milliards de dollars - mais cette valeur est entièrement fondée sur l’espoir que les actionnaires seront sauvés par un renflouement du gouvernement.

    Pourquoi donc le gouvernement devrait-il renflouer Gotham ? Parce qu’elle joue un rôle central dans le système financier. Quand Lehman a été autorisée à faillir, les marchés financiers se sont bloqués, et durant quelques semaines, l’économie mondiale a vécu au bord de l’effondrement. Puisque nous ne souhaitons pas réitérer cette expérience, Gotham doit donc être maintenue en activité. Comment peut-on procéder ?

    Le gouvernement pourrait tout simplement octroyer à Gotham quelques centaines de milliards de dollars, suffisamment pour rétablir sa solvabilité. Mais ce serait, bien entendu, un très beau cadeau pour les actionnaires actuels de Gotham - et cela encouragerait également des prises de risques excessifs dans l’avenir. Néanmoins, la possibilité d’un tel cadeau est ce qui soutient actuellement le prix de l’action Gotham.

    Une meilleure approche consisterait à imiter ce que le gouvernement a fait avec les Caisses d’Epargnes zombies à la fin des années 1980 : il avait pris le contrôle de ces banques moribondes, rinçant les actionnaires. Ensuite, il avait transféré leurs actifs douteux vers une institution, la Resolution Trust Corporation ; remboursé en quantité suffisante leurs dettes pour les rendre à nouveau solvables, puis vendu ces banques assainies à de nouveaux propriétaires.

    La rumeur actuelle suggère cependant que les responsables politiques ne sont pas prêts à mettre en oeuvre l’une ou l’autre de ces approches. Au lieu de cela, ils seraient enclins à adopter une politique de compromis : le transfert des déchets toxiques présent dans les bilans bancaires vers une « Banque des Pertes » ou « Banque de Consolidation », ressemblant à la Resolution Trust Corporation, mais sans procéder au préalable à la prise de contrôle des banques.

    Sheila Bair, la présidente de la Federal Deposit Insurance Corporation, a récemment tenté de décrire en quoi cela consisterait : « La Banque de Consolidation achèterait les actifs à leur juste valeur. » Mais que signifie « juste valeur » ?

    Dans mon exemple, Gothamgroup est insolvable parce que les 400 milliards de « déchets toxiques » présents dans son bilan ne valent en fait que 200 milliards. La seule façon pour le gouvernement d’acheter ces déchets toxiques, en faisant en sorte que Gotham soit de nouveau solvable, consisterait à les payer beaucoup plus cher que ce que le secteur privé ne serait prêt à en donner.

    Il est effectivement possible que les acheteurs privés ne soient pas prêts à payer ces « déchets toxiques » à leur valeur réelle : « Nous n’avons pas vraiment d’estimation de prix rationnelle en ce moment pour certaines de ces catégories d’actifs », affirme Mme Bair. Mais est-ce le métier du gouvernement que d’affirmer qu’il sait mieux que le marché ce que valent ces actifs ? De plus, est-il réellement vraisemblable que le paiement de cette « juste valeur », quoi qu’elle puisse être, serait suffisant pour rétablir la solvabilité de Gotham ?

    Je pense que les responsables politiques - peut-être à leur insu - préparent une entourloupe : une politique ayant l’apparence de l’assainissement des Caisses d’Epargne, mais qui en pratique reviendrait à faire d’énormes cadeaux aux actionnaires des banques aux frais des contribuables, sous le déguisement de l’achats d’actifs toxiques à leur « juste valeur ».

    Pourquoi passer par ces contorsions ? La réponse semble tenir au fait que Washington est toujours apeuré par le mot en N : nationalisation.

    La vérité, c’est que Gothamgroup et ses consoeurs sont déjà des pupilles de l’État, totalement dépendantes du soutien des contribuables, mais que personne ne veut le reconnaître, ni mettre en œuvre la solution évidente : celle d’une prise de contrôle explicite, bien que temporaire, par le gouvernement. D’où la popularité de ce nouveau culte du vaudou, qui prétend, comme je l’ai indiqué, que l’observance de rituels financiers pourra ramener à la vie ces banques mortes.

    Malheureusement, le prix de ce retour aux superstitions pourrait s’avérer élevé. J’espère me tromper, mais je crois que les contribuables vont avoir à nouveau un contrat injuste - et que nous soyons sur le point de voir naître un nouveau plan de sauvetage de la finance qui ne parvienne pas à accomplir le travail.

    Article original en langue anglaise :

    http://www.nytimes.com/2009/01/19/opinion/19krugman.html?_r=2&partner=permalink&exprod=permalink

    Traduction : Contre Info.

  41. Nipontchik dit :

    Uranium appauvri à Gaza (après le Kosovo en 1999...):

    "Israel usó uranio empobrecido en bombardeos a Gaza
    Por: TeleSUR
    Fecha de publicación: 21/01/09
    imprímelo mándaselo a
    tus panas

    El embajador saudí ante la AIEA entregó una carta donde denuncia la utilización de uranio empobrecido por parte de Israel.
    Credito: EFE

    TeleSUR 21/01/09.- Una denuncia hecha por el embajador saudí ante la AIEA da cuenta de que Israel utilizó material radioactivo de desecho en los bombardeos contra la Franja de Gaza. La profesora Susana Abdallah reportó desde Gaza que buques israelíes siguen bombardeando a pesar del alto al fuego unilateral.

    La Agencia Internacional de Energía Atómica (AIEA) informó este martes que recibió una carta oficial, en la cual varios países árabes acusan a Israel de usar municiones de uranio empobrecido en el operativo militar "Plomo Fundido" que causó la muerte de más de mil 300 personas.

    La misiva con las acusaciones fue entregada al director de la agencia, Mohammed el Baradei, de manos del embajador de Arabia Saudita en Viena, en nombre de todos los diplomáticos árabes.

    Ante esto, la portavoz de la AIEA afirmó, el mismo martes, que el organismo está haciendo circular la carta entre los estados miembros (Palestina no es socio) y que se investigará la veracidad de la denuncia.

    "Estamos haciendo circular la carta a los estados miembros e investigaremos el tema para tener una mayor capacidad de acción", afirmo Flemming.

    Destacó que la AIEA aún no decidió su curso de acción ya que, necesita coordinarlo con sus estados miembro. Por su parte, el embajador de Israel ante la AIEA se negó a referirse a la carta.

    El uranio empobrecido es un material radioactivo de desecho, que se utiliza en la industria militar por su dureza y porque, al fracturarse, se astilla en partes agudas que penetran cualquier blindaje y estalla al calentarse.

    A principios de enero, algunos médicos extranjeros en Gaza habían hecho público que en los cuerpos de varios de los heridos atendidos habían encontrado rastros de uranio empobrecido.

    Es el caso de un galeno de origen noruego, quien le relató al corresponsal de PressTV, Akram al-Sattari, que varios de los heridos palestinos tienen en sus cuerpos ese desecho nuclear.

    Aunado a ello, la investigadora de Amnistía Internacional (AI), Donatella Rovera, aseguró que la evidencia de la utilización de bombas de fósforo blanco "sigue ardiendo en sus calles".

    Israel continúa bombardeando Gaza

    Pese a que oficialmente ya retiraron sus tropas de Gaza, Israel sigue bombardeando las costas de la Franja desde sus buques de guerra, según reportó vía telefónica para TeleSUR la profesora Susana Abdallah, quien se encuentra en la zona.

    "Los barcos guerreros están muy cerca de la costa de la Franja de Gaza y cada día, por la mañana, abren fuego y se puede oír por toda la zona cercana a la costa. Abren fuego incluso contra los pescadores que intentan salir a pescar", testificó.

    También relató que muchos de los sobrevivientes perdieron sus hogares y se han visto obligados a refugiarse en las pocas escuelas de la Organización de Naciones Unidas que aún están en pie.

    No obstante, Abdallah afirma que la semana que viene estas personas deben abandonar los recintos de estudio, pues las clases se reanudarán.

    "La gente no puede hacer nada (...) no hay materiales ni dinero para reconstruir sus casas (...) las escuelas de la ONU no pueden ser un refugio para siempre, en una semana hay que dejar estas escuelas (...) No tienen a donde ir", confirmó.

    Si bien se están dejando pasar alimentos y enseres médicos de forma muy reducida, Abdallah dice que la entrada de materiales necesarios para reconstruir no está permitida desde hace tres meses."

  42. Pulchérie D dit :

    A Jennifer 135

    Le 18 Brumaire de K.Marx ne coûte RIEN.
    Vous l'aurez gratuitemet sur un site canadien français, en pdf.
    Jolie numérisation agréable à lire sur écran.D'autres textes de Marx sont également disponibles, dans les mêmes conditions
    http://classiques.uqac.ca/classiques/Marx_karl/18_brumaine_louis_bonaparte/18_brumaine_louis_bonaparte.pdf

    Bonne lecture

  43. 23creuse 23 dit :

    Soutien àl'invalidation-intimidation de Gérard Shivardi (voir Bellaciao)

    mairie-mailhac@orange.fr

  44. Pulchérie D dit :

    @ jennifer 135
    Sans l’affaiblir, Marx a donné à son texte une beauté romantique bien dans l’air du temps.
    Mais ne revenons-nous pas à une sorte de romantisme ?
    A témoin, cet extrait :
    « La bourgeoisie avait fait l’apothéose du sabre, et c’est le sabre qui la domine. Elle avait supprimé la presse révolutionnaire, et c’est sa propre presse qui est supprimée. Elle avait placé les réunions populaires sous la surveillance de la police, et ce sont ses salons qui sont, à leur tour, placés sous la surveillance de la police. Elle avait dissous la garde nationale démocratique, et c’est sa propre garde nationale qui est dissoute. Elle avait proclamé l’état de siège, et c’est contre elle que l’état de siège est maintenant proclamé. Elle avait remplacé les jurys qui sont, à leur tour, remplacés par des commissions militaires. » (18 brumaire, p. 102 de l’édition numérisée).

    Appréciez la finesse de l’analyse :
    « Pourquoi le prolétariat parisien ne s’est-il pas soulevé après le 2 décembre ? Parce que la chute de la bourgeoisie n’avait été que décrétée et que le décret n’avait pas encore été exécuté. Toute révolte sérieuse du prolétariat l’aurait aussitôt rendue à la vie, réconciliée avec l’armée et aurait valu aux ouvriers une seconde défaite de juin.(P.103).

    Et ceci ne vous rappelle-t-il pas une certaine actualité :
    « Bonaparte voudrait être l’homme le plus obligeant de France pour pouvoir ensuite en faire cadeau à la France, ou plutôt pour pouvoir la racheter à l’aide de l’argent français, car, en tant que chef de la société du 10 Décembre, il faut qu’il achète ce qui doit lui appartenir. Et tout sert à acheter, toutes les institutions d’État, le Séant, le Conseil d’État, le Corps législatif, la Légion d’honneur, la médaille militaire, les lavoirs, les travaux publics, les chemins de fer, l’état-major de la garde nationale sans soldats, les biens confisqués de la maison d’Orléans. Chaque poste dans l’armée et dans la machine gouvernementale devient un moyen d’achat. Mais le plus important dans cette affaire, où l’on prend à la France pour lui donner ensuite ce qu’on lui a volé, ce sont les pourcentages qui, pendant le trafic, tombent dans les poches du chef et des membres de la société du 10 Décembre. »

  45. Sur Bella ciao remarquable analyse de P Marlière "Parti Socialiste; l'impossible critique d'Israel " Et malheureusement une analyse qui pourrait s'appliquer- en partie heureusement- au PG.

  46. Nipontchik dit :

    Quelques emplois industriels bienvenus qui permettront à la France de tenir un peu son rang, et qui de surcroît permettront (en économisant du charbon et du fuel) de lutter contre les gaz à effet de serre, le CO² et le réchauffement du climat!
    Que du bonheur...

    "Nucléaire : la France pourrait se doter de deux nouveaux EPR
    LEMONDE.FR avec Reuters | 22.01.09 | 11h19 AFP

    Site de Flamanville, dans la Manche, où un réacteur nucléaire EPR dit de 3e génération est en construction.
    La mise en service du premier réacteur nucléaire EPR, à Flamanville (Manche), n'est pas attendue avant 2012, mais, la question de ses futurs petits frères fait déjà débat. Après avoir annoncé, en juillet, la mise en chantier d'un deuxième réacteur de dernière génération, Nicolas Sarkozy aurait revu ses ambitions à la hausse, rapportent Les Echos, jeudi 22 janvier. Le journal écrit que le président "réfléchit au lancement non pas d'un, mais de deux nouveaux réacteurs de dernière génération".

    Raison avancée par le quotidien économique ? L'impossibilité de trancher entre EDF et GDF-Suez pour l'attribution du chantier. Pour le quotidien économique, "rien ne sera décidé avant trois semaines" mais "cette solution de compromis a bien été évoquée vendredi [16 janvier], lors d'un conseil de politique nucléaire convoqué par le chef de l'Etat". Une décision sera prise sur au moins un nouvel EPR dans les prochaines semaines, précise Reuters, jeudi. La réflexion de l'Elysée porte notamment sur la localisation du futur réacteur et sur le moyen de concilier les intérêts d'EDF et de GDF Suez, ce qui pourrait passer par un partage des investissements et des droits de tirage de l'électricité du futur réacteur au prix coûtant. EDF et de GDF Suez n'ont pas commenté ces informations.

    Pour le réseau Sortir du nucléaire, l'annonce de la mise en chantier de nouveaux réacteurs de nouvelle génération "bafouerait les engagements officiels pris lors du débat public (...) sur le premier EPR français" car "il s'agissait de faire fonctionner ce réacteur avant de décider d'en faire ou non d'autres". Sortir du nucléaire ajoute qu'il "attaquera en justice les autorisations de construction de tout nouvel EPR".

  47. 23creuse 23 dit :

    Besancenot sort son nez
    résumé:((On ne va pas passer un accord pour se distancier du Parti"dit" Socialiste puisqu'on le combat.-comme si la politique ne se faisait pas par étapes-...et donc il faut un méga-accord...post européennes...pour préparer MA prestation-présentation 2012))

    Faux nez de la division voulue,par "chapellisme". A beaucoup,çà ne rappelle pas le coup des présidentielles passées ?...et en plus se cache derriére le congrès de la LCR-NPA !

    Camarades du PG,continuez...et que votre formule<> se mue en <>

    Toujours réticent à la formule :une AUTRE Europe


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