16déc 08

Bon! Monsieur Darcos a cédé. Il reporte son plan de réforme du lycée. Excellent. C'est le premier recul du gouvernement Sarkozy. Donc c'est un événement. Cependant les jeunes, les parents et les enseignants veulent lui donner le coup de grace. Politique, il s'entend. Ils ne sont pas tranquilles tant qu'il est là. Pourquoi pas? Personne n'a le droit de chercher à les en dissuader. C'est eux qui ont su quoi faire jusque là. Notre devoir est seulement de les aider. D'une façon ou d'une autre je crois que nous pouvons aussi, tous, dire merci aux jeunes grecs. La peur qu'inspire leur mouvement a trouvé son écho dans le bureau de Sarkozy à l'heure où il a décidé de reculer…Quelqu'un doit aller dire à ces jeunes grecs qu'ils ont gagné à Paris!  Merci les grecs! Pourtant nous n'étions pas si nombreux que ça dans la rue l'autre soir devant l'ambassade de Grèce. Il est vrai qu'il faisait un froid sibérien. Communistes, NPA, PG, anarchistes, SUD, Unef (en nombre), Attac… Chacun avait mis son point d'honneur à avoir sa délégation, même limitée. Personne ne s'est demandé pourquoi les socialistes n'étaient pas là. Dans cette note je parle des grecs. Mais avant je dis encore un mot sur ce blog. Et ensuite j'évoque les conclusions du congrès communiste.

QUI JE SUIS

Ce n'est pas grave mais c'est quand même une difficulté. Je suis à la fois l'auteur des notes politiques de ce blog, rédigées selon l'inspiration du moment et, de fait, le porte parole identifiant d'un nouveau parti politique, le Parti de Gauche (PG). Il est essentiel de parvenir à faire comprendre que la parole d'une personne n'est pas celle du Parti. Ce serait réducteur pour le Parti. On comprend pourquoi. Mais aussi pour la personne. Ce point est moins clair? Précisons alors: une personne est à la fois moins qu'un collectif, comme le bon sens le signale, mais aussi davantage que lui puisque le collectif n'existerait pas sans l'autonomie des personnes qui le constituent. Cette autonomie est donc un bien précieux pour le collectif aussi. Je mesure la difficulté de ces distinguo, quand la facilité c'est déjà de nommer le Parti de gauche en disant «le parti de Mélenchon». Je l'entends trop souvent. Et d'ailleurs je mesure bien que ce n'est pas totalement innocent. Réduire le Parti à ma personne c'est déjà se débarrasser des autres personnes qui constituent le parti tout autant que moi. c'est du coup mettre de côté l'ambition globale de ce Parti, à commencer par celle que signale son nom, la volonté d'être un parti «creuset». C'est pourquoi je demande à mes amis ne ne pas céder eux-mêmes à la facilité de nommer au premier abord le parti autrement que par son nom. Et la même chose à nos partenaires. Qu'il faille souvent mieux situer ensuite, bon, je l'admets. Je ne suis pas raide de la nuque au point de ne pas le comprendre. Le Parti de gauche est neuf. Son existence n'est pas encore connue de tous. Je le sais. Ca complique la tache parfois. La mienne en particulier devant cet écran. Pourtant ça ne m'empêchera pas de donner quand même ici des avis politiques. Et je m'en remets aux lecteurs du soin de ne pas confondre ce que je dis avec l'expression du Parti de gauche.

La thèse de l'effondrement.

Je n'ai pas l'intention de répéter ici de manière nécéssairement suffisante les analyses détaillées qui peuvent se lire de tous côtés. Je me contente banalement d'un résumé: un pays torturé à mort par le néo libéralisme se prend de plein fouet la première vague de la crise. C'es trop. La chaîne rompt par son maillon le plus faible. Ici c'est la jeunesse. La jeunesse est le maillon faible dans beaucoup de pays et c'est une banalité de dire pourquoi il en a été ainsi à toutes les époques. Cependant il n'est pas indifférent d'y regarder de plus près. La jeunesse étudiante, c'est celle qui est la plus représentative de la «classe moyenne» qui a fait les beaux jours du modèle néo libéral et de l'ancienne sociale Démocratie. Le déclassement social des diplômés est donc un phénomène qui a une grande portée symbolique et culturelle dans les représentations collectives de cette catégorie sociale. Quand je vois le système grec craquer à cet endroit du champ social j'y vois la confirmation de la thèse que j'ai déduite de l'observation des révolutions démocratiques de l'Amérique Latine. Dans tous ces pays le choc décisif est venu du moment où la classe moyenne locale a «laché le système». Son décrochage a provoqué immédiatement une confrontation violente dont le système politique en place ne s'est pas relevé. Soit qu'il se soit écroulé séance tenante, soit qu'il ait été volatilisé aux élections suivantes. Il est important de rappeler que Moralès ou Chavez ont été élus tous deux, dès le premier tour avec des scores sans précédent. Il est important de rappeler qu'il s'agissait bien d'éléctions générales et non d'un putsch à la suite des évènements violents déclenchés par les pouvoirs en place. J'ai noté et rabaché ici que toutes ces révolutions démocratiques ont eu pour slogan commun : «qu'ils s'en aillent tous», avec des variantes d'un pays à l'autre, antienne qui était opposée à la totalité de la superstructure représentative des pays concernés, syndicats inclus. Bien sûr cela doit être modulé cependant par la nature de ces syndicats dans le contexte local. N'empêche. La conséquence est que partout, à la suite de l'écroulement du système politique et de la victoire éléctorale, les nouveaux pouvoirs ont dû bricoler, chemin faisant, la construction d'un nouveau Parti de Gauche. Car partout le constat a été que sans Parti pour articuler l'action au pouvoir et le mouvement de la société il est impossible de conduire en profondeur une révolution démocratique qui s'appuie à intervalle régulier sur le suffrage universel. Une remarque essentielle à ce propos. Partout ces nouveaux partis se sont édifiés comme des fronts regroupant toutes les formations et les groupes qui dans la période précédente s'étaient opposés à la droite et à la social démocratie. Le plus souvent aucun d'entre eux n'avait prévu ou préparé quoique ce soit pour être une relève politique et n'imaginait même pas qu'il puisse l'être un jour tant ils étaient occupés aussi à se combattre mutuellement. Dès lors, privé du nombre suffisant de cadres et sans expérience, la tache de construction d'un nouveau parti fédérateur a été d'autant plus ardue que partout c'était déjà le «parti au pouvoir», avec tout le clientélisme que cela suscite. Cette difficulté n'est réglée nul part encore aujourd'hui et elle pèse sur le processus dans tous les pays. C'est elle qui condamne Chavez et Morales, mais aussi tous les autres dirigeants à une hyper présence médiatique personnelle qui permet d'atteindre directement la masse de la population, faute de relais suffisant. Mais cette méthode aggrave souvent le problème initial. Le courtcircuitage des structures intermédiaires faibles ou inefficaces les bloque dans leur développement. Il crée le sentiment que le parti n'existe que par le président et pour lui au point que cela finit par être en partie vrai. Ma conclusion de tout cela consiste à répondre concrétement à chacun des points soulevés par ces observations. Le parti, le Front, la double rupture avec la droite et la social démocratie libéralisée, tout cela est dans le mode d'emploi de la création du Parti de gauche en France et la constitution d'un premier front d'action politique pour les éléctions européennes n'est donc pas un simple épisode électoral. Car, bien sûr le scénario grec va se reproduire partout en Europe. Pour les mêmes raisons qui ont déclenché les évènements grecs. Faute de débouché politique, «l'ordre sera rétabli» en Grèce. Probablement. Puis la pente de la droite sera de faire du maintien de l'ordre, du renforcement de l'ordre la revendication qu'elle voudra incarner. Les sociaux démocrates vont courir derrière. Souvenons nous de l'Etat d'urgence en France et de sa prolongation avec l'aval de toutes les belles personnes… Face à de telles situations, on sait que la société a sa propre capacité de résistance. On l'a vue quand des centaines de gens sont descendus dans les rues pour calmer les émeutes en banlieues françaises. Mais cela ne suffira pas. Dans le dédale des campagnes de presse et le défilé des enfumeurs sur tous les médias, il faut qu'il y ait en permanence des «éclaireurs» sur le terrain, vecteur d'action consciente, porteur d'explications et d'informations qui aident à réfléchir et à tirer les évènements de notre côté. C'est la formule du parti de Gauche: «une société mobilisée, des citoyens motivés».

DES MIETTES AUX MORCEAUX

Le thème de «l'émiettement» de l'autre gauche est en train de devenir la tarte à la crême de la fin de trimestre médiatique à propos de la gauche. On peut comprendre que le feuilleton des luttes du PS ne fasse plus recette. La thèse du congrès de glaciation finale au PC ayant fait long feu, la nouveauté, au sens sanguinolant que ce mot prend dans l'univers médiatique devient rare. La présentation d'une gauche en miettes aux alentours de l'astre mort de la Rue de Solférino est donc très «tendance». Sans excessive paranoïa, remarquons que la thèse sert admirablement bien l'idée qu'aucune alternative à Sarkozy n'est possible. Dans l'ambiance actuelle elle donne aussi un rôle apétissant aux feux follets de la politique, ces personnalités auto proclamées représentatives, absolument et volontairement seules, qui sont finalement totalement dévastatrices dans l'autre gauche dès qu'il s'agit de stabiliser un processus ou de construire une démarche dans la durée. Pour ces personnes, le processus n'est jamais le bon, la démarche n'est jamais celle qui devrait se développer. Peut-être que si on leur confiait le baton de commandement ce serait mieux. Tellement mieux. Mais peut-être pas. Il y a des esprits faits de ce bois: rien n'est jamais bien. Ceux là donc alimenteront sans fin la chronique de l'échec permanent voulu et annoncé par les chiens de garde du système. Il n'en reste pas moins que la thèse de l'émiettement ne résiste pas à l'observation un tant soit peu rigoureuse. Je vois le contraire. Le NPA est à la fois la suite de la Ligue Communiste. En cela il n'ajoute rien à l'émiettement. Mais il est aussi davantage en ceci qu'il donne un cadre commun à des dizaines de personnes et petits groupes qui étaient éparpillés jusque là. La «Fédération» en gestation va réussir à regrouper à la fois un parti, «les Alternatifs» et d'autres groupes qui sans cela seraient aussi inclassables que destructurant du fait même de leur caractéristiques. Qu'on en juge. Les "communistes unitaires" qui souhaitent y participer seront à la fois membres du PC pour certains et exérieurs à lui pour d'autres. Même situation pour les écolos de gauche qui choisissent d'en être. Le regroupement de cette nébuleuse dans une même structure, si étrange qu'elle paraisse en effet d'abord, est cependant une simplification qui facilite le travail commun de l'autre gauche. Peut-être cette Fédération voudra-t-elle participer au Front de gauche aux européennes? Ce serait parfait. Bien sûr la difficulté ce serait alors le statut de ses membres qui auront une double appartenance avec des partis aussi divers que le Parti Communiste, déjà engagé dans le Front de Gauche et les Verts, engagés avec Cohn Bendit et Waechter. C'est pourquoi dans ce domaine comme dans tous les autres j'en reste à ce qui est réel et concret. Au cas particulier, le réel électoral et politique de cette future fédération, c'est le parti des Alternatifs. C'est lui qui a fourni l'encadrement de la campagne de José Bové en 2007. Son réseau d'élus, même modeste est une réalité active. Ses membres assument les décisions collectives du Parti. Pour moi ce sont des critères décisifs pour l'action commune. Sinon comment faire? A qui parler? Qui engage qui? Comment décider une action? Comment faire des listes et proposer des candidats? Donc le tableau global n'est pas celui qui nous est vendu médiatiquement. Après cela où est l'émiettement ? Le club de Robert Hue et Jean-Claude Gayssot? Précisément c'est un club. Pas un parti. François Hollande aussi crée un club en Janvier. Aucun n'entre, à cette étape, dans le champ politique autonome qui inclut la participation aux élections européennes. Dès lors dans ce paysage, la naissance du Front de Gauche pour ces élections est le premier pas décisif qu'il fallait franchir. J'affirme qu'il modifie le champ politique de la gauche.

LE FRONT DE GAUCHE

Le vote du Congrès communiste à propos du Front de Gauche aux élections européennes a été décisif. On me dit que les communistes avaient déjà pris leur décision à ce sujet à l'occasion de leur Conseil national le 24 octobre dernier. Je le sais mieux que personne. Cette décision est passée inaperçue des commentateurs qui ne s'interressent qu'à ce que la télé résume pour eux (alors un CN du PC à la télé, n'en parlons pas!). Mais nous, les PRS de l'époque et les amis de Dolez, nous étions tous très émus. Nous avions enfin la réponse à l'interpellation que mon livre «En quête de gauche», notamment, avait lancée et que le texte de la Convention de PRS «La gauche d'après» avait résumé. Nous savions donc que si le congrès socialiste s'achevait dans la déroute que nous sentions déjà monter, une alternative était désormais possible. Cela ne préjugeait pas du résultat du Congrès socialiste. Mais ca lui donnait une autre place, plus relative. Mais justement! Parce que nous prenons les textes au sérieux et tout autant ceux qui les adoptent, nous savions qu'on ne pouvait pas préjuger non plus de ce que serait la conclusion du Congrès communiste sur ce point. Le débat des communistes se déploie à travers un espace qui va de la reconduite du cours traditionnel de l'alliance habituelle à gauche avec le PS et ses satellites radicaux et Verts à une affirmation identitaire radicale. Entre ses deux poles il y a des espaces absolument communs et des points d'opposition totale. En formulant sa stratégie des «Fronts» l'équipe de Marie Georges Buffet a mis en place une boite à outil accessible à chacune des composantes du débat communiste. Je n'idéalise pas du tout cette situation. Je la constate. J'en prends acte. Je pars d'elle. Je sais très bien que dans la vision des communistes chaque «front» dont il est question est un moment provisoire et circonscrit. Mon pari est qu'ils peuvent être davantage si le résultat est au rendez vous de la première étape. Le bon résultat de la première étape serait que le vote des européennes confirment l'opposition des Français à l'europe libérale. Alors nous serions tous mis au pied du mur de nos responsabilités, non pas entre nous, mais devant le pays. Donc cela implique que la direction du PS soit battue dans les urnes par le Front de Gauche. Ce n'est ni une rancoeur ni une règlement de compte que j'affiche là. Il s'agit de politique et d'analyse électorale. Il n'y a de majorité contre l'Europe libérale que si la direction du PS est battue dans les urnes. C'est ce qu'a montré le vote du référendum de 2005. Quand je dis qu'une victoire sur ce terrain pourrait produire davantage que ce que l'on peut imaginer ou discuter à cette heure, je n'exclus rien. Je veux dire que le Front de gauche peut devenir peut-être un Front durable dans le temps, avec tous les dévellopements que cela peut contenir. Mais je suis certain que rien n'est seulement imaginable sans franchir correctement la première étape, la première fois, le premier Front. Si je me laisse embarquer dans des constructions idéales, «un grand parti commun tout de suite»,des exigences maximales, «un programme global sur l'Europe», rien ne commencera jamais. Et donc il n'y aura rien à construire que des phrases. C'est pourquoi je regrette tant de n'avoir pu rencontrer André Gérin, comme je lui en ai fait de nombreuses demandes avant le congrès communiste. Je voudrais qu'il comprenne exactement à quoi il a faire avec le PG, plutôt que d'en rester à l'appréciation érronnée dont il part pour faire son analyse de la situation. Ce dirigeant communiste se trompe au sujet de la ligne que porte le Parti de Gauche. Premièrement nous ne sommes pas en train de construire un  «PS bis». Certes, nous en sortons pour beaucoup d'entre nous. Mais nous en sortons…Et le Parti de gauche intègre d'ores et déjà bien d'autres cultures de gauche. Deuxièmement notre but n'est pas de fusionner nos partis respectifs. Nous croyons nous, comme à une ligne de départ, à la nécéssité de créer une nouvelle identité de gauche qui n'est pas seulement la juxtaposition des anciennes. Nous comprenons que André Gérin et ses amis veuillent de leur côté prolonger et actualiser l'identité communiste. Ce n'est pas notre affaire. Je veux dire que nous n'avons pas d'intervention dans ce débat. Donc, il peut lui aussi admettre que nous soyons attachés à l'idée de cette nouvelle identité de gauche autant que lui à la sienne. Troisièmement, le but du Parti de gauche ne peut pas être de prendre au PC je ne sais quoi de son influence. André Gérin pense-t-il que nous ne sommes pas au courant des la situation réelle des partis de gauche aujourd'hui, en général et dans l'autre gauche en particulier? Nous avons un diagnostic commun à ce sujet avec la direction du PC. Nous avons besoin d'une dynamique commune pour aller, chacun sous ses drapeaux et à sa façon, à la conquête de la confiance et de l'entrée en action des désabusés, désorientés, désemparés. Le temps des patrimoines électoraux est terminé. Le PS ne va pas tarder à s'en rendre compte. La masse des Français ne sait de quel côté se tourner pour faire face à la crise. Dans cette démarche il est vital d'être chacun soi-même. Et de ne pas se raconter d'histoires à dormir sur de prétendus batailles d'influence entre des forces qui mourraient d'isolement, de divisions et d'impuissance si elles étaient incapables de proposer autre chose qu'elles mêmes aux Français.


470 commentaires à “Merci, les Grecs!”
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  1. Pulchérie D dit :

    Obama

  2. paul dit :

    @ Nipontchik

    Je pense que tu auras compris que ce que j'ai donné comme position du PG, c'est de la va-vite. Ce qui compte, du moins je le pense, c'est en effet une démarcation d'une ligne social-démocrate européenne. Aucune position élaborée n'a été prise pour l'instant.

    Pour ma part, je dirai que cette offensive israélienne a été choisie à un moment crucial, et que nous avons à y réagir violemment. Je te suis dans ton anti-obamania. Quelle différence peut-on y voir avec le choc des civilisations prôné par Bush (tiens, Huntington est mort en douce il y a qqs jours) quand Obama avait prévenu qu'il enverrait plus de troupes en Afganistan? Comment penser que cette agression israelienne se fasse sans le soutien de la Maison Blanche (comme disent les médias) d'aujourd'hui. Sachant que Sarkozy est acquis et à contribué à intégrer Israel à l'Europe... Que prévoit-on en Iran, etc...

    Quand je dis violemment, je pense que la gauche (donc le PG) ne peuvent se contenter de communiqués de circonstance. Il y a à mobiliser dans la rue et devant les ambassade et consulats d'Israel.

  3. Christian C dit :

    Israël est à bonne école. Ils appliquent aux Palestiens ce que leur a appliqué. c'est freudien. Comme un père maltraité qui reproduit sur ses enfants des actes de maltraitance.
    Donc si un père qui maltraite son enfant mérite la prison.
    L'enfant maltraité qui maltraite son enfant mérite aussi la prison.
    Si les nazis mérite la prison.
    L'Etat d'Israël mérite la prison.

    Que prépare donc le tribunal international de la Haye. Un futur Nuremberg. A voir.
    Peut-être pour les autres, mais jamais pour Israël.

    Petite question. Si un juif apostat embrasse une autre religion, resterait-il citoyen de l'Etat d'Israël?

  4. Mano dit :

    Avec le PG, les sionistes ont un nouvel allié.

    * * * * *

    Communiqué du PG sur l'offensive israélienne à Gaza

    Mardi, 30 Décembre 2008 09:47

    Le Parti de Gauche condamne l’offensive militaire de grande ampleur engagée par le gouvernement israélien dont le peuple palestinien est une nouvelle fois victime. Des centaines de morts et de blessés, dont de nombreux civils, sont déjà à déplorer. Il faut stopper cette escalade meurtrière qui éloigne chaque jour un peu plus toute perspective de paix dans la région et qui ne peut que renforcer les extrémismes de tous bords dans toute la région.

    Les provocations condamnables du Hamas refusant la prolongation de la trêve et envoyant des roquettes touchant des populations civiles ne peuvent justifier une telle violence, mais elles ont servi de commode prétexte dont le gouvernement de l’Etat d’Israël s’est saisi dans la continuité du blocus qu’il inflige à la population de Gaza et de son refus d’engager de réels pourparlers de paix avec l’Autorité palestinienne.

    Le Parti de Gauche demande l’arrêt immédiat des opérations de l’armée israélienne et le retour à la trêve, la levée du blocus de Gaza et une aide humanitaire internationale d’urgence. Au-delà, une paix durable passe par la mise en œuvre des résolutions de l’ONU permettant notamment la création d’un Etat palestinien et des garanties internationales pour la sécurité de tous les peuples et Etats de la région dont l’Etat d’Israël.

    Le Parti de Gauche s’associe aux initiatives de solidarité avec le peuple palestinien et participera sur ses propres mots d’ordre à la manifestation qui aura lieu le mardi 30 décembre à 18h00 (départ à l’angle du Boulevard Montparnasse et rue de Rennes en direction du Quai d’Orsay).

    http://www.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=334:communique-du-pg-sur-loffensive-israelienne-a-gaza&catid=58:actualites&Itemid=116

  5. Mano dit :

    Quand des Israéliens démontent le mythe sioniste, par Pierre Stambul.

    On ne sortira pas de la fuite en avant criminelle de la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens sans une forme de rupture avec le sionisme.

    Depuis quelques années, une critique radicale émanant de diverses personnalités israéliennes s’attaque à cette idéologie. En effet en Israël, l’éducation, l’histoire, la loi, la propriété, la façon de penser, l’air qu’on respire, sont sionistes. Il est interdit de douter. Et pourtant, certain-e-s s’échappent. Ils/elles sont journalistes, écrivain-e-s, cinéastes ou historien-ne-s. Ils/elles ont parfois fait de la politique dans les partis de gauche avant de rompre. Ils/elles passent une partie de leur temps à l’étranger comme 15% de la population. Ils/elles s’appellent Amira Hass, Michel Warschawski, Ilan Pappé, Nurit Peled, Gideon Levy, Avi Mograbi, Idith Zertal … (...)

    http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=440

    Communiqués de l'UJFP | Une fois de plus, Gaza étranglé, Gaza affamé

    La trêve durait à Gaza depuis le 19 juin.

    L'armée israélienne l'a délibérément rompue le 15 novembre. En quelques heures, la bande de Gaza a été privée d'électricité, de nourriture, de médicaments. Les 7 points de passage frontaliers ont été fermés. Les 750000 réfugiés qui dépendent quotidiennement de l'aide de l'UNRWA sont menacés de famine car cette aide n'arrive plus.

    Les bornes sont franchies. Assez !

    Assiéger et affamer une population, c'est un crime contre l'humanité. Assassiner sans jugement un être humain en qualifiant ce crime d'exécution ciblée extrajudiciaire est proscrit. L'armée israélienne vient d'assassiner 11 civils. Leur nombre s'ajoute aux milliers « d'assassinats ciblés » qui sont autant de crimes de guerre commis en toute impunité depuis plusieurs années. (...)

    http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=433

  6. Hold-up dit :

    @ Mano

    "La trêve durait à Gaza depuis le 19 juin.

    L’armée israélienne l’a délibérément rompue le 15 novembre. En quelques heures, la bande de Gaza a été privée d’électricité, de nourriture, de médicaments. Les 7 points de passage frontaliers ont été fermés. Les 750000 réfugiés qui dépendent quotidiennement de l’aide de l’UNRWA sont menacés de famine car cette aide n’arrive plus. "

    Cette information est des plus importantes car les médias-menteurs font tout pour faire croire que c'est le Hamas qui a rompu la trève. Quand on sait qu'aucun bateau ne pouvait accoster depuis des mois à Gaza du fait de l'interdiction du gouvernement d'Israël, on comprend pourquoi certains étaient nerveux de l'autre côté du mur de la haine ! Lorsque l'on vous condamne à crever de faim, de désespoir et sous les bombardements on a effectivement plus rien à perdre. Sans compter les incessantes incursions de l'armée Israélienne selon certaines sources d'informations indépendantes.

    A lire - Source Contreinfo -

    Très bonne analyse à lire de Tom Segev (Haaretz, 29 décembre 2008)-

    "L’historien Tom Segev rappelle à quel point sont vaines les justifications israéliennes pour le recours à la violence. Non, martèle-t-il, Israël ne parviendra pas à « renverser le Hamas, » et à installer par la force des dirigeants qui lui seront complaisants. Non, les frappes visant les Palestiniens ne leur donneront pas une « leçon », et aucune opération militaire n’a jamais permis d’avancer dans le dialogue, seule solution pour apporter la paix dans la région. "

    Suite de l'article :
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2437

  7. Hold-up dit :

    Gardons le Nord : Prenons exemple sur Stéphane Hessel, cette grande figure juive de la Résistance Française contre l'empire nazi.

    Regardez l'émission " Ripostes " et vous verrez que ce grand homme ne se gène pas pour dire ses vérités à Israël, aux Etats-Unis et à la France dans ses dérives fascisantes actuelles.

    " Ancien résistant et déporté, devenu ambassadeur de France à l'ONU, il a été l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Stéphane Hessel est l'invité de "Ripostes" cette semaine "

    http://www.france5.fr/ripostes/

  8. Nipontchik dit :

    @paul355: au cas où certain(e)s n'auraient pas assez compris, Obama est le président choisi par Wall street, les milieux de l'entertainment hollywoodien, la finance newyorkaise entre autres, pour redonner du crédit et retrouver 1 soutien mondial à la politique (guerrière en particulier) de l'Empire US
    En aucun cas l'expression même déformée d'1 mvt d'émancipation...
    Les armes ont commencé à parler...

    De même, si certain(e)s ne l'ont pas assez compris, Israël est l'archétype de l'Etat communautarisé-communautariste à l'extrême, imposé violemment aux peuples contre les notions de souveraineté nationale et/ou populaire. Il prolonge non pas tant l'expérience nazie mais les stratégies colonialistes, telles qu'elles existent depuis les Croisades et Christophe Colomb, mais c'en est 1 avatar très concentré; et c'est l'exemple de ce qui attend l'humanité entière si on de met pas 1 coup d'arrêt à la barbarie.

    Donc oui il y a des urgences, et le PG n'a visiblement ni la volonté ni la possibilité à lui seul de lever les ambiguîtés de la gauche française sur la question depuis des décennies mais ce que je peus lui demander, de l'extérieur, c'est qu'il saisisse bien les enjeux, au delà des considérations tactiques et des positions moralisantes d'1 hypothétique 3ème camp.

  9. paul dit :

    Le PG n'est pas immobilisé comme le PS par une pression pro-israelienne (Julien Dray and Co).

    Ce qui se passe au Moyen-Orient image malheureusement crûment nos thèses, et notamment la laïcité des états. Les fondamentalismes juifs et musulmans se soutiennent à merveille pour évincer ceux qui prônent la coexistence d'etats laïques et démocratiques.
    Israël et le Hamas ou le Hezbollah enterrent l'OLP comme les USA ont réduit à l'âge de pierre le seul etat arabe laïque, l'Iraq.

    Nous prenons part aux manifestations, sous le mot d'ordre "suspension de toute relation entre Europe et Israël", et ce n'est pas facile d'apparaitre indépendamment des slogans pro-tlibans par exemple. Aux côtés du PCF et de l'Union des étudiants juifs pour la paix.

  10. Nipontchik dit :

    et que font vos partenaires communistes français, sénateur?

    "El PCV exige el cese inmediato de las acciones militares contra la población civil en la Franja de Gaza y, en segundo lugar, obligar al gobierno de Israel para ir a una mesa de diálogo para alcanzar la paz.
    El Partido Comunista de Venezuela solicita al Presidente Chávez la suspensión inmediata de las relaciones con Israel
    Por: Tribuna Popular
    Fecha de publicación: 30/12/08
    imprímelo mándaselo a
    tus panas

    30 de diciembre de 2008.- El Partido Comunista de Venezuela PCV, solicitó ayer al Gobierno Nacional la suspensión inmediata de las relaciones comerciales y diplomáticas con el Gobierno de Israel ante la acción genocida y masacre que se está perpetrando contra el pueblo palestino que habita en uno de los pocos territorios que le han dejado, la Franja de Gaza.
    Así lo manifestó, Carolus Wimmer, secretario de relaciones internacionales del PCV en rueda de prensa en la mañana ayer, desde la sede de la tolda del gallo rojo.

    Wimmer recordó que fue en el año 1948 cuando las potencias mundiales crearon un Estado "artificial" en territorio de Palestina, este Estado fue Israel y, a partir de ahí, se inició la ofensiva contra el pueblo palestino, expulsándolos de su territorio. Hoy, en una actitud colonialista y criminal, el sionismo pretende hacer desaparecer el Estado palestino con la ayuda de EE.UU y las potencias europeas.

    A partir de ese año –señala Wimmer- "fueron expulsados más de 700 mil palestinos de sus tierras". Y en las guerras sucesivas, Israel inicia una limpieza étnica y ocupación, cada vez mayor de territorio palestino, "llevando a la expulsión de los palestinos de sus tierras originales", expresó el dirigente.

    El dirigente comunista, quien también es vicepresidente del Parlamento Latinoamericano (grupo Venezuela), denunció que los que se pretende con esta nueva ofensiva es una "ocupación completa de los territorios palestinos y de esa forma lograr lo que siempre fue el sueño de los sionistas de tener un territorio sin palestinos", señaló.

    Por ello, explicó Wimmer, son las palabras de primer ministro israelí, Ehud Olmert, cuando señaló que el pueblo Israel debe prepararse para desarrollar una "guerra larga, dolorosa y difícil".

    El PCV se mostró optimista frente a esta expectativa guerrerista del gobierno de Israel, señalando que "el mundo ya levantó su voz" al explicar que en todo los países existen movilización de rechazó a la nueva ofensiva sionista, incluyendo las realizada en Caracas.

    Los objetivos de las movilizaciones son: El cese inmediato de las acciones militares contra la población civil en la Franja de Gaza y, en segundo lugar, obligar al gobierno de Israel para ir a una mesa de diálogo para alcanzar la paz.

    "El Partido Comunista de Venezuela sugiere, al Gobierno Nacional del Presidente Hugo Chávez Frías, la supresión completa de la relaciones diplomáticas, comerciales y de otra índole, mientras Israel continua con los ataques militares y no cumpla con las resoluciones de los organismos internaciones", solicitó Carolus Wimmer.

    Además de esta propuestas, el PCV anunció que propondrá en la Asamblea Nacional, en el Parlatino (grupo Venezuela y en el Parandino (grupo Venezuela) para que exista una discusión sobre la agresión de Israel y se saque una fuerte resolución sobre estos graves hechos.

    Para el PCV, dos son las razones del porqué es la ofensiva criminal contra el pueblo palestino en estos días, "eso tiene que ver con el proceso electoral en Israel", recordando que en febrero son las elecciones del Primer Ministro, después de la renuncia por corrupción a que fue obligado el actual Jefe de gobierno judío, Ehud Olmert.

    Y por otro lado, "un señalamiento hacia el futuro gobierno de Estados Unidos", recordando que la actual administración gobernante de Israel apoyo al candidato republicano McCain.

    Por otro lado, el Partido Comunista de Venezuela, entregó un saludo de fin de año al pueblo venezolano, a las y los trabajadores, en especial, a los periodistas que han permitido el contacto del Partido con el pueblo venezolano y a nivel internacional."

  11. Mano dit :

    Condamner les «deux côtés» : pire que les assassins!

    Michael Warschawski, le 31.12.2008

    Barak, Olmert, Livni et Ashkenazi auront un jour à répondre de crimes de guerre devant une cour de justice, comme d'autres criminels de guerre. En conséquence, notre devoir est d'informer sur leurs actes et déclarations de façon à nous assurer qu'ils payeront pour les massacres qu'ils ont ordonnés et commis.

    Il y a cependant une seconde catégorie de criminels qui pourraient échapper aux tribunaux. Ils ne se salissent pas les mains avec le sang des civils, mais fournissent les justifications intellectuelles et pseudo morales des assassins. Ils constituent l'unité de propagande du gouvernement et de l'armée des tueurs. (...)

    La justification fournie par OZ dans Corriera de la Serra, et Yehoshua dans La Stampa est évidemment la nécessité de réagir aux rockets sur Sderot, comme si tout commençait avec ces rockets. (...)

    Après avoir choisi de ré écrire la chronologie des événements, Oz et Yehoshua utilisent l'argument de la symétrie: La violence est utilisée des deux côtés et il y a des victimes innocentes à Gaza comme en Israël. En effet, chaque civil tué est une victime innocente. La chronologie et le nombre ne sont cependant pas sans rapport : 3 civils israéliens ont été tués dans le sud d'Israël, mais seulement après que l'aviation israélienne a commis son massacre planifié dans le centre de la ville de Gaza, en tuant plus de 300.

    Cette position des intellectuels les plus en vue d'Israël sert de justification morale au soutien que le parti de la gauche sioniste Meretz apporte à l'agression criminelle du ministre de la défense Barak.(...)

    http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=458

  12. Qu'on m'explique une bonne fois pour toutes comment un message peut rester indéfiniment en attente de validation?

  13. Hervé dit :

    Juste un mot sur le Moyen Orient... Ça se passe au Proche Orient.;)

  14. Mano dit :

    - Mon message du 31 décembre 2008 à 11:03 est une réponse de plus au communiqué du PG qui dit entre autre :

    "Les provocations condamnables du Hamas refusant la prolongation de la trêve et envoyant des roquettes touchant des populations civiles (...)"

    De plus, "ces provocation condamnables du Hamas" qui ont casser la trêve sont à mette sur le compte d'Israël :

    "La trêve durait à Gaza depuis le 19 juin. L’armée israélienne l’a délibérément rompue le 15 novembre. En quelques heures, la bande de Gaza a été privée d’électricité, de nourriture, de médicaments. Les 7 points de passage frontaliers ont été fermés. Les 750000 réfugiés qui dépendent quotidiennement de l’aide de l’UNRWA sont menacés de famine car cette aide n’arrive plus. (...)"

    (voir mon message du 30 décembre 2008 à 12:58 et les liens à ce sujet)

  15. Carol DEBY, Liège dit :

    Le saviez-vous ?

    Dépêche Reuters reprise seulement, à ma connaissance par l’agence chinoise Xinhua.
    Traduit de l’anglais et abrégé :
    Les chefs des armées chinoises et russes ont eu leur premier entretien téléphonique ce lundi, ce que Xinhua considère comme l’approfondissement d’une coopération pragmatique.
    Chen Bingde et Nikolay Makarov ont ainsi commencé des entretiens
    qui devraient être fréquents, sur la coopération stratégique, afin de pousser plus loin les liens militaires.

  16. Je partage entièrement les analyses de Mano On serait bien inspiré sur ce blog(qui en est toujours à "Merci les Grecs") d'aller consulter d'autres sites pour en finir avec la propagande éhontée notamment sur les causes de la rupture de la trève. Quand le PG condamne l'offensive militaire en cours et que quelques lignes plus loin il parle des provocations condamnables du Hamas il emploie exactement les mêmes mots sans même l'aide d'un adjectif pour distinguer les deux camps Malheur au PG s'il voulait ménager et les uns et les autres Pendant ce temps à GAZA.....

  17. Hold-up dit :

    Meurtres par centaines et destruction de Gaza.
    A part la haine et la guerre, Israël, quelle gloire ?

    http://www.liberation.fr/monde/1101271-gaza-les-images:i-2

  18. Hold-up dit :

    "Le silence complice d’Obama sur Gaza, par Paul Woodward" -
    (Source Contreinfo) -

    "Paul Woodward, l’éditeur du site « War in Context », considère que le silence d’Obama sur les bombardements massifs de Gaza vaut acquiescement et n’augure rien de bon sur le virage attendu de la politique américaine au Proche Orient. Woodward rappelle par ailleurs - chiffres à l’appui - que si la trêve avait pourtant été appliquée côté Palestinien jusqu’à sa rupture par Israël le 5 novembre, Olmert n’avait lui pas respecté son engagement de lever le blocus qui réduit à la misère la population de Gaza."

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2439

  19. jennifer dit :

    Ce qui rend Israel furieux et explique la boucherie actuelle, c'est que leur blocus n'a pas réussi à casser le soutien des palestiniens au Hamas. Malgré le soutien de l'Egypte et d'autres pays arabes pour systématiquement resserrer le siège de Gaza, le blocus est un échec en termes du but affirmé d'isoler le Hamas. Au contraire cela a renforcé ce soutien! C'est la raison immédiate de leur offensive militaire actuelle.

    Pendant la "trêve" de 6 mois, Israel a tué 22 palestiniens à Gaza! Comment appeler cela une trêve? D'autre part, Israel devait en contrepartie, pendant cette trêve arrêter le blocus alors qu'au contraire elle l'a renforcé, jetant la population dans une misère abjecte. Dans la période qui précédait la signature d'une nouvelle trêve, Israel a encore augmenté le blocus, l'arrêt de l'envoi de nourriture, d'essence et d'approvisionnement en eau propre. Même les Nations Unies et autres organisations d'aide humanitaire sur place ont protesté contre Israel car dans ces conditions il devenait quasiment impossible pour le Hamas de renouveller la trêve.

  20. maxou dit :

    Les contradictions et incohérences de la politique de l'UE au Proche-Orient
    Gaza : des complaisances qui deviennent complicités
    Par Véronique De Keyser, eurodéputée socialiste belge, coordinatrice à la commission des affaires étrangères du Parlement européen (*)
    Plusieurs centaines de morts à Gaza, dont beaucoup dans la population civile. Le peuple de Gaza, après deux ans de punition collective, est aujourd'hui assassiné de sang-froid. C'était le scénario le plus noir, et il a été a été choisi collectivement. Non seulement par des dirigeants israéliens en veille d'élections qui jouent leur avenir politique sur ce coup de dés, mais aussi par la fraction radicale du Hamas, lassée d'une trêve qui ne leur avait rien rapporté car jamais le blocus n'a été levé ou un dialogue entamé. Mais aussi par les dirigeants européens, qui, dès 2006, ont choisi leur camp. Ils ont emboîté le pas aux États-Unis pour sanctionner sans états d'âme un gouvernement Hamas légitimement élu. Mais ils ont voulu sauver la face vis-à-vis de leurs propres citoyens : ils ont mis sur pied une aide humanitaire impuissante à pallier les conséquences du blocus. Cette aide ne parvenait même plus à Gaza au cours de ces dernières semaines. En décembre 2008, au Conseil, les dirigeants européens prennent une décision incroyable au vu de la situation humanitaire désespérée sur le terrain : ils accèdent, sans condition et de façon accélérée, à la demande d'Israël de voir son statut politique revalorisé. Et pourtant, à ce moment-là, ils ne peuvent ignorer l'option militaire, ils ont toutes les cartes en main. Madame Livni s'est déplacée pour les rencontrer à Bruxelles et elle a été très claire. Comme elle l'a été devant la commission des Affaires étrangères du parlement européen au cours du même voyage : « L'option militaire contre Gaza est sur la table et probable.» Et Livni ajoute aux parlementaires : « Nous avons besoin de l'Europe»! Et elle insiste : « Israël a besoin de l'Europe ; que la Ligue arabe tente de calmer les Palestiniens ! »
    Réintroduisant, comme sans y toucher, le choc des Civilisations : à chacun de s'occuper des siens. Le Conseil approuve, quasi en catastrophe, la revalorisation d'Israël, mais le Parlement européen, inquiet de l'évolution à Gaza, reporte son vote, soutenu par une campagne de mails impressionnante. La suite est connue. Même l'Égypte a reçu la visite de Tzipi Livni avant l'offensive. Ce pays, connu pour ses médiations, a-t-il plaidé la paix ? En toute cas, il a renforcé ses frontières avec Gaza. La souricière était bien bouclée.
    On vient dire aujourd'hui : c'était inévitable. Avec ces tirs de roquettes, Israël devait se défendre. C'est vrai. Mais la meilleure façon de se défendre n'était-elle pas de desserrer l'étau qui étranglait Gaza ? De tenter un dialogue politique qu'il faudra inévitablement ouvrir un jour ? Nous n'avons jamais fait l'effort de comprendre l'islam politique et trouvé la manière de le combattre sans trahir nos valeurs. Nous venons d'accéder implicitement à une offensive militaire que nous tentons aujourd'hui d'arrêter en poussant des cris d'orfraie. Quelle hypocrisie ! Depuis deux ans, les Européens accumulent les contradictions et les incohérences. C'est en toute connaissance de cause qu'ils ont laissé le Hamas participer aux élections de janvier 2006. mais ils n'avaient pas prévu sa victoire, et donc ils le sanctionnent. Lors du printemps 2007, un petit miracle se produit : les accords de la Mecque, la création d'un gouvernement d'unité nationale et la reprise de l'initiative de paix arabe : sont prêts à garantir la paix avec Israël sur les frontières de 1967. Est-ce que les dirigeants européens sautent sur l'occasion ? Au parlement européen en tout cas, les députés lancent en plénière au haut-représentant : « Monsieur Solana, foncez !» Mais le Conseil snobe l'initiative et refuse de considérer le gouvernement d'unité nationale comme un tout. Les dirigeants picorent parmi les ministres palestiniens et ne tendent la main qu'aux « politiquement corrects », ceux que les États-Unis avaient imposés. Et ils continuent à ignorer le Hamas. Poussé à la faute, celui-ci commet l'irréparable en juin 2007. c'est la première fois qu'un parti qui a gagné les élections et est au gouvernement fait un putsch. Et de réunion de Quartet en réunion, on condamne, à juste titre, les tirs meurtriers de roquettes, mais on «déplore», «regrette» l'extension des colonies et la fermeture des accès de Gaza. Et il y a longtemps qu'on n'évoque plus sur les assassinats extrajudiciaires perpétrés contre des «activistes» et les «dégâts collatéraux», il y a des nuances sémantiques qui tuent aussi sûrement que des balles. Et des complaisances qui deviennent des complicités. Le bain de sang de Gaza est le produit de ces complaisances. Nous y avons tous participé. Et pourtant, il n'y aura pas d'autre issue que de négociée, et nous devrons apprendre à traiter le Hamas en adversaire politique et à le vaincre avec des armes politiques. L'Irak et l'Afghanistant ne nous ont-ils donc rien appris ?
    (*) vice-présidente du groupe de travail Moyen-Orient, chef de la mission d'observation électorale de l'Union européenne en Palestine.

  21. Mano dit :

    @ curtillat andré 372

    De plus, le communique du PG reprend les mêmes thèmes que les sionistes:

    - "renforcer les extrémismes" comme si l'extrémisme sioniste n'avait pas gagné ou au mois était le plus violent et meurtrié, et bien sùr mettre sur le même plan les deux parties...

    - "Les provocations condamnables du Hamas refusant la prolongation de la trêve et envoyant des roquettes touchant des populations civiles"
    Les palestiniens provoquent, les palestiniens refusent la prolongation de la trëve ! Rien que ça et en plus ils tuent des civils! Même si un être humain à la même valeur, qu'il soit palestinien ou israélien, encore une fois, mettre sur le même plan les deux parties...

    - "et des garanties internationales pour la sécurité de tous les peuples et Etats de la région dont l’Etat d’Israël."
    C'est donc la reconnaissance et l'acceptation du sionisme par le PG: une idéologie ultra-réactionnaire et impérialiste.

    (Quand des Israéliens démontent le mythe sioniste, par Pierre Stambul.)

    http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=440

  22. Mano dit :

    Gaza de crime en crime, par Michèle Sibony.

    (...) Les grands medias français:

    La nausée de ces jours ci n'est pas due aux excès de la période de fêtes. Il suffit d'écouter en boucle France Info, ou de regarder les chaînes de télévision pour se faire une idée de la réussite de cette stratégie de déshumanisation.

    Escalade des violences, Il s'agit d'une guerre entre Israël et le Hamas, La seule gauche israélienne interrogée sur France Info se résume à ceux qui soutiennent l'offensive contre le Hamas, c'est à dire la représentante de La Paix Maintenant Israël: Galia Golan qui déclarait tristement hier, qu'il fallait bien que s'arrêtent les tirs sur le sud d'Israël et protéger les israéliens. (...)

    Difficile de se dire progressiste, de gauche, humaniste, et défendre en même temps les positions de l'extrême droite sur le terrain. LPM y pourvoit. Meretz aussi: les sionistes de gauche laïcards à la sauce israélienne cautionnent le bain de sang avec les travaillistes.

    La télévision française (France2) reprend ce soir quant à elle littéralement la propagande israélienne: le Hamas a fait 400 morts israéliens en 10 ans, ne respecte pas les trêves(!) il n'y a que 56 civils dans le 350 morts de cette opération militaire(!). Les kassams et la vie infernale qu'ils imposent aux israéliens du sud sont les responsables.
    Comme si la bande de Gaza n'était pas bombardée toute les nuits depuis 2 ans bientôt, comme s'il y avait une quelconque comparaison possible entre la puissance de feu de la 4e armée du monde, et celle de quelques dizaines de militants du Jihad Islamique Oserait-on comparer l'état de la ville de Sderot et celui de Rafah de Khan Younis ou de Gaza? Le nombre de civils tués par les tirs israéliens sur Gaza et celui des tués dans le sud d'Israël pendant les 10 dernières années? Morbides guerres de chiffres et d'images? Certes, alors que l'on montre les deux situations ou que l'on ait la décence de se taire. Mieux vaut le silence au mensonge. (...)

    http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=456

  23. Joe Liqueur dit :

    Bonsoir à tous les camarades

    Je ne connais pas Israël ni Gaza ni la Cisjordanie, je n'y connais rien. Mais je n'ai jamais vraiment cru à la solution à deux Etats que l'on nous présente toujours comme LA solution. J'ai toujours pensé qu'Israël devait simplement accorder la citoyenneté israëlienne aux habitants de Gaza et de Cisjordanie. Point barre. Je pensais que cette idée faisait partie des diverses lubies souvent très personnelles que je cultive (l'abolition du mariage e tutti quanti), mais il y a quelques mois je suis tombé là-dessus :

    http://www.france-palestine.org/article9025.html

    Et ça m'a un peu rassuré !

    En deux mots, mon modeste point de vue : ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne n'accepteront jamais un Etat croupion et divisé en deux zones géographiques séparées (on a vu, à une autre échelle, ce que cela donnait avec le Pakistan - pas terrible) ; Israël n'acceptera jamais de céder le Néguev et Eilat (accès à la mer rouge) - ce qui serait pourtant (disons, dans l'absolu) la seule option équitable : le nord pour Israël, le sud pour la Palestine, Jérusalem au milieu. En bref, il est illusoire d'envisager une solution à deux Etats.

    Si Israël accordait la citoyenneté à ses millions de prisonniers (je pense que c'est le mot), cet Etat finirait peut-être, à moyen terme, démographie et démocratie obligent, par changer de nom pour devenir la Palestine. Mais quant à moi je ne pleurerais pas sur le sort de la théocratie démocratique née en 1948.

    Rêvons un peu : cet Etat finirait par se convertir à la laïcité à la française. Car s'il y a bien un pays où la laïcité s'impose, c'est celui-là ; s'il y a bien une vile où la laïcité s'impose, c'est Jérusalem !

    Rêvons un peu : une République palestinienne avec des citoyens juifs, chrétiens, musulmans, agnostiques, athées…

    En 2009, trouvons la force de défendre nos rêves !

  24. Pierre L dit :

    Hold-up dit:
    29 décembre 2008 à 18:28

    En fait Gaza aujourd’hui c’est un peu comme l’attaque du ghetto de Varsovie.

    Ben voyons.
    Je ne te vise pas TOI, Hold-up, mais un certain raisonnement.

    Vous me faites penser à BHL, Finkelkraut et Co qui, dès que l'on critique Israel, hurlent à l'antisemitisme. Triste méthode. Puante,dirais-je...Convoquer les exterminés...S'en servir...

    Seulement voilà, d'autres ici utilisent les mêmes méthodes.

    Comparer Gaza au Ghetto de Varsovie, pitié, renseignez-vous...

  25. jennifer dit :

    Pierre L
    Pas du tout d'accord avec toi! Le ghetto de Varsovie est une "image" qui parle dans le sens que les palestiniens sont enfermés à Gaza, les liens avec l'extérieur sont coupés, la nourriture et l'aide médicale etc.. manquent gravement. Et maintenant ils sont bombardés consciencieusement, méticuleusement. Les tanks, massés à l'extérieur attendent pour pouvoir intervenir. L'horreur pour moi c'est l'Egypte qui ferme ses frontières, empêchant les palestiniens de fuir donc les livrant, les renvoyant à la mort comme dans une souricière.

    Il faut voir les choses en face, la réalité de ce massacre en règle tout à fait orchestré par Israel et ceci même si tu n'aimes pas le Hamas.

    Le parallèle avec ceux qui ne supportent pas qu'on critique Israel et nous taxent d'antisémitisme est erroné. Il me semble important de rappeler aux israéliens qui soutiennent cette boucherie, qu'il y a eu l'holocauste et que ce n'est pas parce qu'ils ont connu l'holocauste que tout leur est permis, que cela les dédouane de tuer des gens et de leur faire subir des horreurs. La méthode est la même, les périodes sont différentes, les contextes différents. Mais la cruauté est là. A part cela bien sûr qu'on ne va pas pousser plus loin la comparaison.

    "L'idéologie" sioniste rend souvent sourd et aveugle à tout raisonnement. On est plus dans le passionnel et l'irrationnel et dans le déni de la réalité alors que les faits sont là devant vous. Donc cherchons à faire réfléchir les israéliens et certains commencent à le faire (cf les liens donnés par Mano).

    J'utilise le mot "idéologie" à dessein car c'est comme un voile sur la réalité. Le dialogue semble impossible, et l'incompréhension au maximum. Mais ne baissons jamais les bras, la vie de milliers de palestiniens en dépend.

    Toi-même dans ta laïcité anti Hamas vois-tu bien la réalité des faits, n'es-tu pas aussi victime d'une certaine laïcité qui finit par devenir anti musulmane alors que l'islam en soi n'a rien à voir avec ses dérives intégristes?

    Je dis cela en toute sympathie, pour ouvrir le débat et non le fermer dans des positions fermées et haineuses comme c'est souvent le cas sur le conflit israélo-palestinien (ce qui arrange le gouvernement d'Israel), d'autant plus que tu t'es déclaré propalestinien.

    Cordialement

    Jennifer

  26. jennifer dit :

    J'oubliais: BONNE ANNEE A TOUS

    Malheureusement elle va être dure pour les peuples. D'abord le massacre en règle du peuple palestinien qui a lieu sous nos yeux, en ce moment. N'oubliez pas la manif à Paris samedi 15h (République).
    La crise. Les milliers de licenciements, des gens maltraités, plongés dans la misère par la faute de ces spéculateurs qui eux tirent leur épingle du jeu.
    Le racisme qui monte chaque jour.
    Nos libertés démocratiques qui sont attaquées journellement par Sarkozy, ce monocrate qui concentre chaque jour de plus en plus le pouvoir entre ses mains.

    Mais nous ne nous laisserons pas faire. Nous avons maintenant un instrument de lutte, le PG et plusieurs échéances et campagnes pour faire reculer ou stopper Sarkozy: les lycéens, la grève du 29 janvier etc... Ils ne s'en tireront pas comme cela. Ils peuvent compter sur nous. Nous serons là!

    Bonne année de résistance et de lutte!

  27. dudu 87 dit :

    Bonjour à vous,

    En cette période si troublée et si inhumaine....
    Mes meilleurs voeux à toutes et tous, ainsi que vos familles, pour 2009!

  28. Carol DEBY, Liège dit :

    Selon RTL, dix mille manifestants ont défilé à Bruxelles, hier 31 décembre,contre l'attaque israélienne de Gaza. Aucune intervention policière n'a gêné la manif.
    Nous verrons samedi ce qui se passera à Paris, et si votre étincelant
    président tiendra ses molosses en laisse.

  29. Giesbert a tout compris. dit :

    Le 1er janvier 2009, l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert écrit : « De ce point de vue, la comparaison entre le moral des Français et celui des Américains, déjà durement touchés par la récession, est accablante pour nous. Notre cher et vieux pays est bien plus pessimiste que le Nouveau Monde et les ritournelles anxiogènes ne font qu'aggraver la crise, qui n'est pas seulement financière ou morale, mais aussi psychologique. »

    http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/bonne-annee/989/0/303110#reagir

    Dans la réalité, c’est le contraire. Le moral des Américains n’a jamais été aussi bas. Lisez cet article :

    Le moral des Américains au plus bas.

    [31/12/08]

    La dégradation rapide de la situation économique aux Etats-Unis a trouvé hier une nouvelle illustration. L'indice de confiance des ménages américains, calculé par l'institut de conjoncture privé Conference Board, a plongé en décembre à son plus bas niveau historique - autrement dit depuis 1967, première année de mesure de cet indicateur.

    L'indicateur est passé de 44,7 points en novembre à 38 points ce mois-ci, soit juste en dessous de son précédent record à la baisse d'octobre (38,8 points), et très en deçà des attentes des analystes, qui tablaient curieusement sur plus de 45 points, espérant peut-être une embellie liée aux fêtes de fin d'année. Selon le Conference Board, cette nouvelle chute est surtout liée à l'indice appréciant la situation actuelle des consommateurs, descendu à 29,4 points (contre 42,3 en novembre et 43,5 en octobre) et désormais « proche des niveaux constatés pendant les mois qui ont suivi la récession de 1990-1991 ».

    Pour ce qui concerne l'avenir, les ménages américains sont à peine moins pessimistes. L'indicateur mesurant les attentes sur la situation future s'inscrit à 43,8 points, certes en nette baisse par rapport à novembre (46,2), mais très au-dessus de son niveau d'octobre (35,7).

    Malgré l'accalmie sur les prix de l'essence, de plus en plus d'Américains souffrent du resserrement du crédit, de la baisse des richesses liée à la crise financière, des prix de l'immobilier toujours en baisse et surtout de la montée du chômage. Quelque 42 % des ménages (5.000 d'entre eux ont été interrogés) estiment difficile de trouver du travail, et pensent pour plus de la moitié que les emplois ne sont « pas si nombreux ». Et pour les six mois à venir, près du tiers redoutent une nouvelle détérioration de la situation.

    http://www.lesechos.fr/info/inter/4814114-le-moral-des-americains-au-plus-bas.htm

  30. Si quelqu'un peut me dire qui est ISHTAR COHEN auteur d'un texte émouvant sur Bella ciao ce serait bien. Merci

  31. jennifer dit :

    CONTRE LA VISITE DE TZIPI LIVNI EN FRANCE CE 1er JANVIER ! RASSEMBLEMENT à PARIS
    publié le jeudi 1er janvier 2009

    Protestons contre la venue de la ministère des affaires étrangères israélienne, responsable parmi les responsables du massacre contre le peuple palestinien à Gaza.

    RASSEMBLEMENT JEUDI 1ER JANVIER A 18H PLACE DE L’OPERA

    Depuis samedi :

    Plus de 400 MORTS - 1900 BLESSES

    A l’appel de : AJPF, CCIPPP, Génération Palestine, GUPS France, AFPS...

  32. 4 Août dit :

    Bonne année sarkozienne 2009 à tous, et un petit clip pour la commencer dans la bonne humeur !

    http://www.dailymotion.com/video/k2YBkAVwyXkkukRoqw

  33. Christian C dit :

    l'Etat d'Israël est un Etat théocratique. Non qu'il soit dirigé par des religieux, mais parce que la religion définit l'appartenance ou non des citoyens de cet Etat. Le problème majeur se situe à l'endroit d'une non laïcité. On ne peut fonder un Etat sur des bases religieuses, puisque par définition la religion s'appuie sur une hypothèse, mais qu'ensuite n'ayant aucune certitude quant à ses schémas universels elle développe des idées théologiques incompatibles avec les autres. Les israéliens appartiennent non pas à un communauté citoyenne mais à une communauté religieuse.
    Israël est né de la guerre pour que les juifs puissent vivre en terre de Palestine. Mais juif ce n'est pas un signe d'appartenance citoyenne, mais bel et bien un signe d'appartenance communautaire basée exclusivement sur une religion.
    Pourrait-on voir en France la communauté chrétienne prendre le pouvoir et rejeter au-delà des frontières les adeptes d'une autre religion. Certains me diront que c'était là l'esprit des dragonnades de Louis XIV. Or depuis ces guerres de religions, la France a évolué vers une république laïque, fondée sur la séparation de l'église et de l'Etat.
    Israël a choisi l'impasse de l'Etat Juif prôné par Theodor Herzl dans son ouvrage Der judenstaat. Malheureusement on ne construit pas un Etat sur des fondements religieux exclusifs. Puisqu'ils sont par définition prosélytes, intolérants et communautaristes.
    Israël est un avatar de démocratie. Un Etat qui pratique l'apartheid et que l'occident démocratique dans son ensemble devrait doit boycotter comme il en fut pour l'Afrique du sud.

  34. Hold-up dit :

    @ Pierre L

    Comparaison n'est pas raison. Certes. Comment caractériser à Gaza le massacre de la population par la 4ème armée du monde ?
    Cette proposition comparative sujette à caution, je le reconnais, s'inscrivait dans l'hypothèse que l'armée Israélienne passait le " Mur de la Haine" et envahissait Gaza. Ce qui semble aujourd'hui plus d'actualité. Jusqu'à quand ?
    Je mettais aussi un lien vers les images de chars gris de Tsahal qui stationnaient encore au dehors près à entrer dans Gaza et montrait la disproportionnalité de l'imposante armada face à une population acculée et sans défense véritable.
    Les différentes opérations dans le passé de l'armée israélienne que ce soit les guerres de déstabilisation du Liban ou de destructions des territoires palestiniens nous ont montré que Tsahal n'hésite pas à liquider un maximum de personnes lorsque les militaires et les politiciens le décident. Souvenons-nous de l'assaut du camp de Jénine et de la violence de l'attaque. Des sources palestiniennes ont indiqué un nombre allant de 400 à 500 morts palestiniens, le dirigeant travailliste Shimon Pérès avait qualifié à l'époque l'opération de « massacre ».

    Mes propos ont surtout voulu insister sur ce que Stéphane Hessel lui, dans sa critique vive d'Israël, n'hésite pas à nommer :

    " La logique de puissance des États va à l'encontre des droits de l'individu et à l'encontre de la dynamique des sociétés. " -

    Point barre. La nausée en plus.

    http://video.google.com/videoplay?docid=544783620049774130

  35. Carol DEBY, Liège dit :

    Cynthia McKinney, ci-devant membre du Congrès US, s'était approchée des côtes palestiniennes avec le bateau "Dignity" qui a été heurté en haute mer par un navire israélien en patrouille. Le navire venait de Chypre, apportant 3 tonnes d'équipement médical et une équipe de médecins. Israël a bloqué nourriture, médicaments et soins pour 1,5 millions de Palestiniens aux abois.
    Le "Dignity" a été heurté par trois fois. Il battait pourtant pavillon américain.
    L'ancienne "congresswoman" a débarqué à Tyr (Liban) et a lancé ce jour de l'an un appel à Obama :" Je vous prie, dites quelque chose sur la crise humanitaire que subie par le peuple palestinien, par le peuple de Gaza";
    Obama est resté silencieux sur les attaques israéliennes, tandis que Bush approuvait ces actions.

    Et pendant ce temps-là…
    MOSCOU, 29 décembre - RIA Novosti Un groupe de navire composé du porte-aéronefs lourd Admiral Kouznetsov, du grand navire anti-sous-marins Admiral Levtchenko, du remorqueur Nikolaï Tchiker et du navire de ravitaillement Sergueï Ossipov se trouve actuellement en Méditerranée.
    L'aviation embarquée de la Flotte russe du Nord a effectué ces dernières 24 heures plus d'une trentaine de vols d'entraînement dans la partie occidentale de la Méditerranée, a annoncé lundi à RIA Novosti le porte-parole de la Marine de guerre russe, le capitaine de vaisseau Igor Dygalo.

  36. Hold-up dit :

    Communiqué de Gush Shalom, [30 décembre 2008] :

    "Le meurtre de centaines de Palestiniens et la destruction des infrastructures permettant la vie quotidienne dans la bande de Gaza sont des actes abominables."

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2443

  37. Christian C dit :

    Savez-vous qu'il existe un point commune entre les hordes mongoles et les américains. Ce sont les seuls qui ont détruit Bagdag la somptueuse. Alors de quel côté se trouvent les sauvages?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Houlagou_Khan

  38. Christian C dit :

    Savez-vous qu'il existe un point commun entre les hordes mongoles et les israéliens. Ce sont les seuls qui ont détruit Gaza. Alors de quel côté se trouvent les sauvages?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Houlagou_Khan

  39. julie dit :

    oui, une bonne année, il nous la faut, mais qu'est-ce que c'est, une bonne année?
    je cherches encore une réponse.
    Par contre, je sais que je commence à être légèrement agacée par les propos de Christian C à propos d'Israël. Ses jugements à trois balles sur ce qu'un état doit être ou ne pas être (v. post 380) se basant uniquement sur une conception du droit constitutionnel français, certes recommandable mais pas l'unique au monde, avec des conclusions hasardeuses n'ajoutent pas beaucoup de réflexion au problème oh combien difficile du conflit israélo-palestinien. personnellement, je n'ai pas envie d'y rentrer sur ce blog, je salue cependant la prise de positon du PG qui me convient parfaitement.
    En quoi le conflit masqué entre Fatah et Hamas et bien exploité par Israël, peut-il être résolu par nous, français, européens? Donc, appeler aux respect des vies humaines (pas seulement civils, toutes les vies!) est l'unique voie qui mérite notre soutien.

    Pour étude: les constitutions de deux états basés sur la religion:

    http://fr.wikisource.org/wiki/D%C3%A9claration_d%27ind%C3%A9pendance_de_l%27%C3%89tat_d%27Isra%C3%ABl

    http://www.jurispolis.com/dt/mat/dr_ir_constit1979/dt_ir_constit1979_chap01.htm#_Toc96573723

  40. Gersyn dit :

    Bonsoir à tous les habitués de ce blog,et mes voeux les plus souriants possibles pour chacun en ce début d'année bien sombre.

    Que les précieuses initiatives de Jean-Luc soient récompensées par une audience et un succès croissants dans les semaines à venir.

    Je suis,comme de nombreux citoyens,affligé,indigné et révolté par l'horreur qui s'abat sur la bande de Gaza,et je tiens à ajouter ma modeste voix à toutes les opinions déjà très justement exprimées en ce sens.

    L'Etat d'Israël n'en est hélàs pas à son premier déchaînement massif de violence sur des populations civiles,et les événements actuels ne sont guère étonnants sur fond de surenchère électorale exploitant le sentiment d'exaspération provoqué par les roquettes du Hamas.

    Ce qui,en revanche,me sidère,est la complaisance (à peine)gênée du monde occidental face à l'argumentaire indigne de l'Etat hébreu.

    Selon les tenants de cette "guerre",la population du sud israélien vit dans une terrifiante insécurité:les redoutables Palestiniens surarmés font régner la terreur avec leurs roquettes.
    Il leur arrive même d'abîmer une maison,voire de blesser ou tuer des citoyens Israéliens!
    Ce n'est plus possible de vivre dans une telle insécurité:pour y remédier,liquidons 400 Palestiniens en majorité civils(bilan approximatif au moment où j'écris ces lignes),liquidons les principales infrastructures permettant jusqu'à présent d'administrer tant bien que mal un million de personnes enclavées et manquant de tout.

    Les vocations ne peuvent que se multiplier devant une telle boucherie,parmi les jeunes Palestiniens mais également dans l'ensemble du Proche-Orient et du monde arabo-musulman,pour alimenter les futures officines de pose de bombes et autres actions violentes dirigées contre Israël et sa population de plus en plus marginalisée dans son environnement territorial.
    L'imbécilité d'une telle attaque peut même rendre le fonds de commerce d'Al Quaida de plus en plus florissant à l'avenir,et nourrir le rêve délirant d'un choc des civilisations cher à ses chefs...

    A l'heure où notre président Sarkozy,de mieux en mieux inspiré,reçoit à l'Elysée Mme Livni pour lui dire qu'il comprend sa détermination à combattre courageusement le Hamas,et qu'elle serait une grande humaniste en consentant à une petite trève humanitaire,j'appelle tous ceux qui,comme moi,souffrent de voir combien la barbarie humaine(Israël sait pourtant à quoi s'en tenir à ce sujet)continue à frapper cyniquement des innocents,à élever la voix,de plus en plus fort,pour faire plier le mur de lâcheté derrière lequel nos dirigeants se réfugient.

    Jean-Luc,je compte sur toi pour exprimer avec coeur notre révolte et notre chagrin.
    Merci

  41. Mano dit :

    @Julie 388

    La prise de position du PG vous convient. Sachez qu'elle convient aussi parfaitement aux sionistes...

    J'ai mis d'autres message plus haut pour expliquer pourquoi.

    - A la suite, un texte d'IJAN - International Jewish anti-Zionist Network (juifs antisioniste)

    * * *

    IJAN sur Gaza

    le 1.01.2009

    Violences à Gaza

    Après l'attaque israélienne contre Gaza, les bonnes âmes de la « communauté internationale » appellent à mettre fin à la violence, en mettant sur le même pied les roquettes envoyées par le HAMAS et les bombes israéliennes.

    L'attaque israélienne est présentée comme la réponse aux roquettes, lesquelles seraient seules responsables de la violence depuis que le HAMAS a mis fin à la trêve. Quelle trêve ?

    Prétextant la découverte d'un tunnel à la frontière entre Gaza et Israël, l'armée israélienne a bombardé Gaza, intervention limitée ont précisé les Israéliens, mais, dit-on le HAMAS en aurait profité pour rompre la trêve.
    Pourtant malgré la trêve la violence a continué, non sous la forme de roquettes, mais sous la forme du blocus de Gaza. Si la trêve avait un sens, elle aurait dû conduire Israël à mettre fin au blocus. En continuant le blocus, Israël continuait d'exercer sa violence contre les Palestiniens de Gaza et la trêve n'avait plus de sens ; le refus du HAMAS de prolonger la trêve était une façon de montrer la continuation de la violence israélienne.
    Il restait alors à Israël à ajouter au blocus les bombardements et la menace d'une invasion de Gaza. Alors où est la violence ?

    Le discours sur la violence symétrique n'est qu'une façon de ne pas dire ce qui se passe, la réalité de l'occupation et la volonté israélienne de casser la société palestinienne qui refuse d'abandonner la terre à l'occupation israélienne. En cela le discours sur la violence symétrique est une façon de soutenir Israël, d'une part on demande aux Palestiniens de ne pas user de violence contre l'occupation, ce qui revient à leur demander d'accepter les diktats israéliens, d'autre part on demande aux Israéliens, pour faire "humain", de mesurer leur réponse, c'est-à-dire d'exercer leur droit de représailles dans des limites raisonnables (le raisonnable, c'est combien de morts ?).

    Il n'y a pas symétrie, il y a une armée d'occupation et il y a un peuple opprimé. Tout cela est simple, et pourtant la « communauté internationale » refuse cette simplicité renvoyant aux Palestiniens la responsabilité de la violence qu'ils subissent. Israël le sait qui peut violer en toute impunité les règles du droit international. Il sait qu'il aura le soutien des Etats-Unis, de l'Union Européenne et de ceux des pays arabes qui ont choisi le camp occidental.

    Gaza est enfermée entre la mer contrôlée par les Israéliens, les frontières nord et Est avec Israël, et la frontière sud avec l'Egypte. La fermeture de la frontière entre Gaza et l'Egypte s'inscrit dans le blocus.

    Certains anticolonialistes israéliens, tel Ilan Pappe, avaient clairement expliqué que le retrait unilatéral de Gaza orchestré par Sharon ne garantissait en rien une avancée pour les Palestiniens. L’histoire l’a montré depuis. Bien au contraire, la bande de Gaza s’est retrouvée coupée du monde, sa population privée de soins, d’aliments, de travail et des services de base par le blocus israélien et maintenant assassinée par les bombardements aériens, peut-être demain par les chars. Rappelons-nous comment les chars ont rasé Jenin il y a quelques années.

    Israël ne sait que bombarder, écraser, démolir, braver le droit international. C’est dans la nature de cet état construit sur l’illégitimité, sur la négation du peuple palestinien autochtone. Israël n’a que le langage du terrorisme d’Etat. Cela n’a pas empêché les ministres européens de s’engager dans le rehaussement des relations entre l’Union européenne et Israël.

    Il est vrai que pour l'UE, l'Etat d'Israël est un Etat européen. Tout au plus demande-t-on à Israël de mesurer ses réponses, de ne pas se livrer à des "réponses disproportionnées" comme on dit.

    Le soutien de l'UE à Israël est en fait un soutien à elle-même. En choisissant systématiquement d’être aux côtés d’Israël, l’Europe se place résolument dans le camp de l’hystérie anti terroriste inaugurée par les Etats Unis voici 7 ans et qui tend à assurer une suprématie occidentale sur le monde.
    Pour amener l'Etat d'Israël à cesser la violence contre les Palestiniens et à reconnaître leurs droits, des sanctions contre cet Etat qui ignore le droit international sont nécessaires, parmi lesquelles le boycott comme cela fut fait avec l'Afrique du Sud de l'Apartheid.

    C'est pourquoi l'IJAN appelle à des sanctions contre Israël.

    IJAN-France

    http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=460

  42. paul dit :

    La nouvelle année ne changera pas tout, en tout cas pas notre chère Julie.

    Ne peut-on dire sur le blog du laïque Mélenchon, que les fondamentalismes juif et islamique produisent tous deux des effets désastreux?
    Entendre un responsable israelien dire que l'offensive au Liban fut un succès alors qu'elle a érigé le Hezbollah en sauveur de la nation permet de penser que ces extrémismes se soutiennent mutuellement et ont intérêt aux conflits.
    L'autorité palestinienne veut un état laïc et démocratique? Est-ce encore possible?
    Ou peut-on penser que la démographie viendra à bout de l'Etat juif, dans son aberration théocratique?
    En tout cas, Israel a bien appris du tapis de bombes cher aux américains, jamais démodé depuis la deuxième guerre mondiale.

  43. Mano dit :

    Gaza: une liquidation concertée et programmée

    Kharroubi Habib *

    L’affaire a été négociée et entérinée de longue date entre le gouvernement israélien, les principales puissances occidentales, des Etats arabes de la région et avec le consentement de l’Autorité palestinienne représentée par Mahmoud Abbas.

    La liquidation du Hamas, même au prix du carnage dont la population civile de la bande de Ghaza est la victime, n’a pas été décidée à Tel-Aviv sous le coup de l’émotion qu’auraient soulevée en Israël les tirs de roquettes opérés par les activistes de cette formation, après la rupture de la trêve entre celle-ci et l’Etat sioniste.

    L’affaire a été négociée et entérinée de longue date entre le gouvernement israélien, les principales puissances occidentales, des Etats arabes de la région et avec la consentement de l’Autorité palestinienne représentée par Mahmoud Abbas.

    Tout ce beau monde a une raison de vouloir en finir avec la formation islamiste ayant pris le contrôle de la bande de Ghaza. Israël, pour ne plus avoir en face de lui, chez les Palestiniens, que des «interlocuteurs» dociles ayant abdiqué toute velléité de confrontation avec lui pour la défense de la cause nationale palestinienne. Les principales puissances occidentales, parce que acquises depuis toujours au rêve du Grand Israël, fondement de la doctrine sioniste, et qui, après avoir contribué au désarmement moral du mouvement national de résistance palestinien symbolisé par le Fatah, ne voient pas d’inconvénient à ce que l’Etat hébreu en termine une bonne fois pour toutes avec la seule faction palestinienne qui n’a pas renoncé à la lutte armée en tant que moyen de résistance à l’occupation et à l’oppression israéliennes.

    Des Etats arabes pour qui la cause palestinienne n’est plus la matrice des dangers qui pèsent, selon eux, sur la région actuellement. Leur hantise et leur principale crainte, c’est la montée en puissance de l’ennemi héréditaire perse. A leurs yeux, la priorité de s’assurer des protections contre cette menace perse justifie toutes les compromissions et tous les reniements, fût-ce sur le dos d’un peuple frère. C’est ce qu’ils ont fait en s’intégrant dans une alliance de fait avec Israël et les Etats-Unis. Mais ce bouclier qu’ils pensent avoir trouvé a un coût : le lâchage des Palestiniens.

    Il y a enfin Mahmoud Abbas et la volée d’arrivistes corrompus du Fatah qui l’entoure. Pour ceux-ci, la liquidation du Hamas est la seule issue qui leur permettrait de surnager en tant que «représentants du peuple palestinien» et continuer à jouir des bénéfices et avantages que leur procure la fiction d’existence d’un Etat national, même sous la forme d’un bantoustan sous contrôle de l’Etat sioniste.

    Quant aux Arabes, les peuples s’entend, ils n’ont que leurs larmes et leur cris d’indignation à offrir en guise de solidarité avec la population martyre de Palestine. Et cela tant qu’ils n’auront pas tiré la conséquence du fait que leurs humiliations, ils les doivent d’abord et avant tout à leurs classes dirigeantes. Une prise de conscience qui leur insufflera alors la nécessité prioritaire d’en finir avec les cause et les agents de leur rabaissement dans le concert des peuples.

    * Journaliste au Quotidien d’Oran, 31 décembre 2008

    (1 janvîer 2009)

    http://www.alencontre.org/Palestine/PalGazaQuotOran01_09.html

  44. Mano dit :

    Le but effectif du blocus de Gaza

    Jonathan Cook *

    Ce 31 décembre 2008, Euronews insistait sur l’entrée de camions visant à assurer «l’aide humanitaire aux habitants de Gaza, par la seule entrée contrôlée par les Israéliens». Plus de limites au cynisme et à l’intoxication. Le 17 novembre 2008, dans le quotidien The National d’Abu Dhabi, Jonathan Cook publiait un article de fond sur les objectifs du blocus de Gaza imposé par Israël. Cet article permet de mettre en lumière une autre dimension de l’offensive meurtrière en cours, fin décembre 2008, contre la population de Gaza. (Rédaction)

    (...) Le blocus s'est poursuivi depuis de façon implacable, même si le résultat espéré n'a pas été plus atteint à Gaza qu'il ne l'a été en Irak. Au lieu de cela, le Hamas a enraciné son contrôle et a consolidé la séparation physique de la Bande de la Cisjordanie dominée par le Fatah.

    Loin de reconsidérer leur politique, les dirigeants israéliens ont répondu en mettant la pression toujours plus fort – jusqu'au point où la société gazaouie est maintenant au bord de l'effondrement.

    En vérité, la catastrophe grandissante déclenchée à Gaza est seulement indirectement liée à l'arrivée au pouvoir du Hamas et aux attaques de roquettes.

    Ce qui intéresse le plus Israël, c'est ce que chacun de ces développements représente: un refus de la part des gazaouis d'abandonner leur résistance à l'occupation continue d'Israël. Les deux fournissent à Israël un prétexte pour se débarrasser des protections offertes aux civils gazaouis par le droit international pour les soumettre.

    Avec un timing gênant, les médias israéliens ont révélé ce week-end que l'un des premiers actes d'Ismaïl Haniyeh, le premier ministre élu en 2006, a été d'envoyer un message à la Maison Blanche de Bush offrant une trêve de longue durée en échange de la fin de l'occupation israélienne. Son offre a été complètement ignorée.

    Au lieu de cela, selon le quotidien Jérusalem Post, les politiciens israéliens ont cherché à renforcer l'impression qu'«il serait inutile pour Israël de faire tomber le Hamas parce que la population [de Gaza] est le Hamas.» Selon ce point de vue, la punition collective est justifiée parce qu'il n'y a pas de vrais civils à Gaza. Israël est en guerre avec chaque homme, femme ou enfant. (...)

    http://www.alencontre.org/Palestine/PalGazaCook12_08.html

  45. Christian C dit :

    @Julie

    Mes jugements à trois balles? En attendant les balles c'est les palestiniens qui les prennent sur la gueule.

  46. 4 Août dit :

    "La vague est en formation. Elle est partie. Ce n’est même plus la peine de retirer la réforme Darcos, les lycéens sont ou seront dans la rue, peut-être suivis par les étudiants, les jeunes travailleurs pauvres et les adultes emboîteront le pas, comme tous ceux qui sont en détestation de cette politique. Les alliés du pouvoir le lâche ou le lâcheront, petit à petit.

    Et les forces de l’ordre sont assez fortes pour contenir les débordements de 5000 manifestants, mais à un ou deux millions dans la rue tous les trois jours, ce sera difficile.

    Face à la méga-crise, les pouvoirs publics sont en charges de compenser le manque de prospérité par le rééquilibrage des revenus et le partage du PIB. Le font-ils ? Non.

    Alors ce pouvoir en France n’attend plus qu’une seule chose : la chaussure."

    http://www.marianne2.fr/Le-retournement-de-l-opinion_a171783.html

  47. Julie, fais un petit saut sur BELLA CIAO "bonne année les enfants"

  48. 4 Août dit :

    "La vague est en formation. Elle est partie. Ce n’est même plus la peine de retirer la réforme Darcos, les lycéens sont ou seront dans la rue, peut-être suivis par les étudiants, les jeunes travailleurs pauvres et les adultes emboîteront le pas, comme tous ceux qui sont en détestation de cette politique. Les alliés du pouvoir le lâche ou le lâcheront, petit à petit.

    Et les forces de l’ordre sont assez fortes pour contenir les débordements de 5000 manifestants, mais à un ou deux millions dans la rue tous les trois jours, ce sera difficile.

    Face à la méga-crise, les pouvoirs publics sont en charges de compenser le manque de prospérité par le rééquilibrage des revenus et le partage du PIB. Le font-ils ? Non.

    Alors ce pouvoir en France n’attend plus qu’une seule chose : la chaussure."

    http://www.marianne2.fr/Le-retournement-de-l-opinion_a171783.html?PHPSESSID=e9e0f06580939c33cecc6b5780f8452e

  49. Christian C dit :

    @Julie

    Tu nous envoie un lien sur La République Islamique d'Iran. Dois-je te rappeler comment elle est née:
    Mohammad Mossadegh, figure emblématique de la nationalisation du pétrole.
    En 1953, le premier ministre Mohammad Mossadegh nationalise le pétrole. Il est alors éloigné du pouvoir à la suite d’un complot orchestré par les services secrets britanniques et américains, l'opération Ajax. Après sa chute, Mohammad Reza Shah Pahlavi met en place un régime autocratique et dictatorial fondé sur l’appui américain. En 1955, l’Iran appartient au pacte de Bagdad et se trouve alors dans le camp américain pendant la guerre froide. Mohammad Reza Shah modernise l’industrie et la société grâce aux revenus très importants du pétrole et à un programme de réformes nommé la Révolution blanche. L’Iran entre dans une période de prospérité fulgurante et de modernisation accélérée mais la société, bouleversée dans ses racines, souffre du manque de liberté.
    CQFD
    Satanés Américains, ils sont toujours là où le sang coule et la liberté s'écroule.
    Mais surtout pas pour eux. Non pas pour eux. Les autres. Que les autres. Toujours les mêmes autres.

    Enfin. Bonne année quand même Julie.

  50. jennifer dit :

    Bonsoir Julie
    C'est quoi les "jugements à 3 balles" de Christian C? Le post 380 est le mien. C'est pas cool de commencer l'année par des insultes, non?


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