04déc 08

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon, sénateur du Parti de Gauche (PG) Avec 26 milliards d’euros, le plan de relance de l’économie annoncé par Nicolas Sarkozy fait d’emblée pâle figure face aux 360 milliards d’euros dégagés il y a quelques semaines pour les banques et la finance. Ce nouveau plan prévoit ainsi 14 fois moins pour l’économie réelle que ce qui est mobilisé pour la finance.
Et le nécessaire bouclier social pour les travailleurs reste introuvable.
Ce plan prévoit surtout de nouveaux cadeaux aux entreprises, sans moyen véritable pour soulager les travailleurs eux-mêmes et les ménages. Ce plan MEDEF ignore ainsi les besoins du plus grand nombre. C’est Noël avant l’heure pour les patrons ! Les 11 milliards d’argent public qui vont abonder la trésorerie des entreprises sont sans contrepartie en terme d’emploi et de salaire. Et 700 millions d’exonérations de cotisations sociales vont encore s’ajouter aux 35 milliards d’euros d’exonérations qui profitent déjà aux entreprises sans contrepartie d’intérêt général.
Rien n’est prévu à l’inverse pour soutenir les bas salaires, le SMIC et les retraites.
Rien n’est prévu pour stopper les licenciements boursiers et indemniser le chômage partiel, si ce n’est de renvoyer à une hypothétique négociation sociale sous l’emprise du MEDEF.
Rien  n’est prévu pour arrêter la liquidation des services publics dont les premières victimes sont les plus modestes.
Quant aux mesures de soutien aux secteurs du bâtiment et de l’automobile, rien ne garantit qu’elles ne viendront pas grossir les bénéfices des grandes entreprises de ces secteurs, sans gains réels pour l’emploi et les salaires. Ces mesures ignorent aussi largement l’enjeu de réorientation écologique urgente de notre économie.
Plus que jamais c’est une politique de gribouille, des mots, des chiffres, de la communication. Rien qui puisse inverser la pente vers le désastre social que la crise contient.
 


182 commentaires à “Et le bouclier social, c’est pour quand ?”
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  1. Jennifer dit :

    Merci sopadeajo pour tous ces posts intéressants (même si je n'ai pas le temps de tous les lire)

  2. Jennifer dit :

    Michel Chossudovsky nous apprend des choses très intéressantes. Les crises asiatiques des années 80 et les suivantes (Russie, Brésil) ont toutes été instrumentalisées par les USA, grâce au consensus de Washington. Quelle est leur prochaine victime? La Chine? veulent-ils lui faire payer son avance économique?

    Chossudovsky explique aussi que les économistes qui vont entourer Obama sont les architectes du désastre actuel. Ce sont des spéculateurs institutionnels qui ont mis en place la déreglementation et les produits dérivés.

    Avec une telle administration si droitière je prédis à une chute vertigineuse de la popularité d'Obama avec des guerres, des attaques contre la population, une baisse de la consommation.

    Voyez cette vidéo, elle est géniale

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11281

  3. Jennifer dit :

    De nombreux policiers des Renseignements Généraux de la Préfecture de Police de Paris, français d’origine maghrébine, ont perdu leur habilitation "Secret Défense" sans explication officielle.

    De nombreux policiers français des Renseignements Généraux de la Préfecture de Police de Paris, d’origine maghrébine, se plaignent des conditions dans lesquelles ils ont été interrogés ces derniers jours dans le cadre de la réorganisation des services de la capitale. Selon plusieurs sources, les policiers de la 8ème section des RG, "Enquêtes et habilitations", située rue aux Ours, Paris 3ème, leur posent des questions sur leurs orientations religieuses, la régularité de leurs séjours dans les pays de leur famille d’origine. Plusieurs fonctionnaires ont ainsi perdu leur habilitation "Secret Défense" sans explication officielle. Selon leurs examinateurs, ils auraient perdu leur habilitation parce qu’ils visitaient trop souvent leurs parents "restés au bled". De nombreux enquêteurs chevronnés des RGPP s’insurgent contre ces pratiques d’un autre temps et qui les "marquent au fer rouge de la suspicion". L’affaire paraît d’autant plus grave que la plupart de ces agents français "basanés" ont été recrutés, ces dernières années, pour que la police française soit adaptée"aux couleurs de la France".

    Source : NOUVELOBS.COM, 04.12.2008

  4. La Bourse, c'est mieux que le casino ! dit :

    Bourse : les pertes de 2008 déductibles du revenu imposable 2009 ?

    Les particuliers pourraient déduire de leurs revenus de l’année 2009 les moins-values de cession de valeurs mobilières cotées en Bourse, dans la limite de 10.700 euros. Cet amendement sera soumis au vote lundi 8 décembre.

    http://www.lesechos.fr/info/finance/300314693-bourse-les-pertes-de-2008-deductibles-du-revenu-imposable-2009-.htm

    La Bourse, c’est mieux que le casino.

    Quand la Bourse monte, les actionnaires gagnent de l’argent.

    Quand la Bourse baisse, les actionnaires déduisent leurs pertes de leurs impôts !

  5. Carol DEBY, Liège dit :

    Au webmaster, toujours aussi respectueusement.
    Trop, c'est trop dit l'auteur de ces message pour lesquels je vous avais demandé de la patience. Maintenant, ce déséquilibré exagère. Comme l'avait constaté le commandant P, il mène une guerre de saturation du site. Il ne nous apporte plus rien de nouveau, il se répète et nous nuit : stop à ses conneries. Demain, j'enverrai quand même les réflexions sur Revel- Ricard promises.
    Mais fermez le bec à ce déluge d'insanités parues sur les posts 158 à 161, et de 163 à 165.
    Le diagnostic est posé : l'individu est en crise. Il a dit ce qui nous intéressait; maintenant il le répète à satiété : la ferme !
    Merci, Webmaster, et excusez-moi.

    CD

  6. commandant P. dit :

    @Jennifer, post 158

    par nature, l'habilitation "secret défense" est... secrète !
    donc, méfiance pour tout ce que est dit sur ce sujet
    notamment venant des journalistes

    (consulter plutôt les sources syndicales = au contraire des militaires, il y a des syndicats chez les policiers !)

    j'espère simplement que l'administration du Ministère n'est pas en train de nous rejouer "l'affaire des fiches" (1905),
    affaire souvent évoquée ici sur ce blog

  7. paul dit :

    LA PSYCHIATRIE:

    Ne tombons pas dans le piège où nous mène Sarkozy (ici comme ailleurs), en isolant une partie du problème en en faisant un tout.
    Je résume:

    Les mesures d'internement:
    Sarko ne propose rien de nouveau, si ce n'est une usine à gaz. Les sorties d'essai dans les placements d'office le sont pour des raisons médicales. La décision médicale devrait être avalisée par un fonctionnaire préfectoral qui ne connait par définition rien à la situation du patient. Nul doute qu'il se protègera en refusant d'une manière ou d'une autre; Ingérable, et donc des internements à vie.

    L'hôpital:
    Ce n'est pas de lits qu'il a besoin ! La psychiatrie publique a besoin de structures intermédaires (appartements thérapeutiques, équipes de suivi à domicile,...). Outre le budget, le plus important: la reconnaissance de son utilité. Ce n'est pas gagné ! Lire Foucault: "Histoire de la folie à l'âge ordinaire" ou qqch comme çà...

    La psychiatrie libérale:
    Une originalité française, née début années 70, fortement empreinte de la cause psychanalytique (ce n'est plus le cas actuellement, les comportementalistes prennent la main). Par ce biais, une prise en charge de la souffrance de nombre de personnes, en complémentarité avec la psy publique.

    Le médico-social:
    Débordement actuel de ses structures. Ici, çà fait longtemps que la crise est là dans tous ses effets sur le sujet.

    Conclusion:
    Internement de Sarko immédiat: pas un préfet n'osera lever son hospitalisation d'office

  8. paul dit :

    pardon, c'était pour compléter le message du PCF relayé par Maxou

  9. Christian C dit :

    A Carol, quand je vois la femme de Revel, la gourdasse de Ruquier je m'interroge quant à ses facultés intellectuelles. Dis moi avec qui tu vis, je te dirai qui tu es. Quant à Mathieu le bonze médiatique de service, le silence autours de ce personnage reste de mise.
    Affectueusement

  10. H2 dit :

    @Modérateur
    J'ai bien compris la modération du jour. Si vous pouviez me renvoyer par mail celui que j'ai écrit ce dimanche 7 décembre 2008 aux environ de 11 heures, ce sera parfait. OK.

  11. maxou dit :

    Pourquoi créer une association pour l'histoire et l'étude de l'immigration ?
    Faire entendre la voix des chercheurs
    Par Philippe Rygiel, historien, maître de conférence à l'université Paris-I, membre du Comité de vigilance face aux usages public de l'histoire.
    Le savoir historique est aujourd'hui, plus que jamais, un enjeu politique. Nos gouvernants utilisent volontiers, pour justifier leur action, les références à des événements historiques, en faisant fi du contexte de ceux-ci, ou de la vérité historique. Nicolas Sarkozy peut ainsi se présenter en héritier de Jaurès, ou faire de
    Guy Môquet un personnage exemplaire, tout en oubliant son engagement communiste. Les exemples de tels usages douteux de l'histoire se multiplient, alors même que des menaces pèsent sur la recherche. Les réformes en cours du CNRS et des universités ont pour double effet de réduire les moyens alloués aux chercheurs – et particulièrement le temps qu'ils pourront consacrer à leurs recherches – et de restreindre leur autonomie. Il est en effet prévu qu'une bonne partie de ce qui restera des budgets de la recherche soit attribuée par des instances pilotées par l'administration qui définiront les thèmes de recherche souhaitables en prenant en compte les priorités politiques du moment. Dans le même temps, l'on tente de passer d'une évaluation de la recherche par les chercheurs à la mise en d'une évaluation par des organismes aux membres désignés par le gouvernement et s'appuyant sur des indicateurs statistiques remarquablement médiocres. Les choix ainsi imposés sous couverts de rigueurs budgétaire sont profondément politiques. Il s'agit de rompre avec l'idée et la pratique d'une autonomie de la recherche, seule à même de garantir l'indépendance de ses conclusions et de trier entre les savoirs utiles et ceux qui le sont moins, et ceux qui peuvent comporter une dimension critique figurent sans surprise sur cette dernière liste. Ce sont de mêmes convictions qui conduisent à remettre en question la présence de l'histoire dans l'enseignement secondaire. Il s'agit là de l'adieu à un système d'enseignement qui entend former des citoyens, dotés d'une conscience historique et capable d'esprit critique. Ces choix sont opérés sans déchirements. Des historiens moins nombreux, sans moyens et sous tutelle produiront des travaux si médiocres qu'il ne sera guère utile d'en parler aux futurs citoyens? Les politiques pourront enfin, sans crainte d'être contredits, faire prendre aux consommateurs des vessies peinte de bleue, de blanc et de rouge pour des lanternes de la liberté. Face à ces menaces, la contestation s'organise. Des mouvements voient le jour, qui tel Sauvons la recherche tentent d'éclairer sur les enjeux des politiques en cours; des historiens se regroupent et présentent, lorsque sont mobilisées les références historiques dans le champ politique, le point de vue de l'historien. C'est la vocation du Comité de vigilance de l'histoire face aux usages public de l'histoire. D'autres formes de mobilisation, plus spécifiques, apparaissent aujourd'hui nécessaires aux chercheurs qui travaillent sur des objets pris dans de vifs débats politiques. Les historiens de l'immigration ont ainsi fait le constat, depuis de nombreuses années, à la fois de la pertinence de leurs travaux dans le contexte actuel et de la difficulté qu'il y a, pour un chercheur isolé, à se faire entendre et à peser sur les orientations de la recherche. Parrainés par d'incontestables garants scientifiques, de sensibilités différentes, parmi lesquels Marie-Claude Blanc-Chaléard, Nancy Green, Gérard Noiriel, Janine Ponty ou Patrick Wel,de jeune historiens appellent à la constitution d'une Association pour l'histoire et l'étude de l'immigration dont la vocation sera de stimuler la recherche, de permettre aux chercheurs de faire entendre collectivement leur voix dans le débat public et de participer à la définition des priorités de la recherche en ce domaine. Nous souhaitons qu'ils soient nombreux à les rejoindre pour l'assemblée constitutive de cette association savante et citoyenne, qui se tiendra le mardi 2 décembre 2008, à 18 heures (immeuble Montréal sur la dalle des Olympiades, 59, rue Nationale, Paris 13 Salle : 014 a l'UFR GHSS de Paris-VII).

  12. Christian C dit :

    Un état qui envoie ses enfants en prison dès 12 ans est un état qui envoie nos illusions en prison. Un état qui envoie en prison ses enfants devrait s'envoyer lui même en prison. Que dire de Rachida la schéhérazade qui nous conte ses mille et une nuits. Doit-elle les passer en prison à force de nous nuire? Elle qui se pavane sans mégoter les euros de sa bourse. Rue Montaigne jusqu'au 13 de la place Vendôme. Une place à traverser pour se rendre chez Cartier. Qu'aurait fait d'elle le calife Hârûn al-Rachîd? La découper en tranchesF La Ministre de l'injustice sacrifie à la Fance des enfants turbulents. mais diantre pourquoi sont-ils aussi turbulents? Dickens au secours ils sont devenus fou. Adieu les Grandes Espérances. Rachida lit au moins celui là même si ton gnome de président refuse d'admettre qu'il n'est pas de culture hors l'argent mais surtout, sans La Princesse de Clèves. Gouvernement d'abrutis.

  13. Christian C dit :

    A Nicolas Sarkozy
    Connais-tu l'histoire de Sardanapale?

  14. Christian C dit :

    je te la conterai demain.
    Bonne nuit Nicolas fait de beau rêves, le marchant de sable est passé et moi il me faut faire mon devoir conjugal en faisant l'amour à Pimprenelle. Bien sûr que Nounours regardera? M'enfin, il a bien le droit? Non?

  15. JM dit :

    salut les amis (pour ceux qui me connaissent).
    le départ de Jean-Luc Mélenchon du PS a fait venir des nouveaux ici apparemment.
    bien, très bien, certaines voix trop présentes sont ainsi (un peu) étouffées, et il y a un peu de diversité. :)

    ça craint hein ce qu'il se passe en France au niveau des medias et du net (je ne parle pas des enfants de 12 ans, les poooovres, et de tout le reste!)? même l'afp pourrait y passer...

    bon la question qui tue : quelqu'un ici a t'il idée de combien vise le PG aux européennes? 4%? 6%? 9%? plus?
    alleeeeez, dites moi.

  16. JM dit :

    ah, un truc, un avant gout de ce que pourrait être Hadopi, et Lopsi si cela était adopté, pour nous protéger des pirates terroristes et pédophiles, bien entendu...

    http://www.ecrans.fr/Wikipedia-victime-collaterale-de,5883.html
    Filtrage et blocage abusifs, les cas s’accumulent. On ne parle pas ici de ce qui se passe en Chine ou Arabie Saoudite, mais bien dans nos contrées démocratiques. Le dernier site a en faire les frais : Wikipédia, et ses utilisateurs BRITANNIQUES.

  17. Jennifer dit :

    Tiens un revenant! Salut JM. Toujours la petite allusion qui tue: t'inquiètes pas, je cause toujours!

    Choses plus sérieuses:
    Hier Benoit Hamon déclare en sa qualité de porte parole du PS que le problème d'un plan de relance n'est pas l'offre mais la demande. C'est partiellement vrai.
    Pour que la demande puisse relancer l'économie elle doit se faire sur une telle échelle qu'il faut justement se placer du côté de l'offre (pour prendre ces catégories). C'est-à-dire qu'il faut faire surtout et avant tout de gros investissements (et cela ne peut venir que du gouvernement) qui puissent permettre de créer des emplois, donc des salaires donc la demande.
    Le reste: toutes sortes d'alloc ou baisse de la TVA ne sont que "du pipi de chat" pour sauver l'économie. Gordon Brown va bientôt s'en rendre compte. Des économistes et des députés travaillistes anglais demandent de nouveau au gouvernement la nationalisation complète des banques privées pour les mettre au service de la population et une loi qui permette de ne pas expulser les gens de leur maison (une loi "pour rester" cf Morning star d'hier "Economists call for'right to stay').
    Les économistes français, eux, prévoient un 2ème plan de relance vers janvier ou février!
    En effet ni en Angleterre ni en France les plans ne sont capables d'endiguer la crise. Cf la vidéo post 72 qui pose bien le problème: les plans vont une fois de plus aider les riches au détriment des pauvres qui font voir fondre et leur épargne, et leurs salaires pour les premiers.
    Hier un député de l'UMP a proposé qu'on indemnise les spéculateurs qui ont perdu leur fric à la bourse! On croit rêver: ils jouent à la bourse, et perdent et c'est à nous les contribuable de payer. Lui, il est extrème mais ce que propose Sarkozy n'est pas différent au fond.

  18. 4 Août dit :

    @ JM

    Salut JM !
    Plus... Tu nous dois, à BA et moi un resto pour Obama. Tu tentes un deuxième pari ?

    En ce qui concerne l'ultrasarkodroitisation de la presse, la pétition de Marianne circule, que Jean-Luc Mélenchon et bien d'autres ont déjà signé:

    http://www.mesopinions.com/L-Appel-de-Marianne-pour-le-pluralisme-des-medias-petition-petitions-1044a3308f33ef2ebc97d626ba92883e.html

  19. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Salut JM

  20. JM dit :

    Bonjour à vous 3? Ca fait plaisir de ne pas avoir été "oublié" ;)

    Pour le resto, ok.
    Mais je vais vous livrer une analyse personnelle.
    Ce n'est pas Obama qui a gagné, mais CEUX qui auparavant étaient alignés derrière Mac Cain, et qui ont changé de cheval en cours de route, tout simplement.
    La situation sociale a nécessité que soit mis en avant un homme qui désactive les mécontentements, la crise sociale latente. Ils ont ainsi promu une IMAGE, belle, suscitant l"espoir des peuples, calmant les foules, monsieur Obama.
    Dans les faits, cet homme n'a aucun pouvoir, il n'est qu'une icone médiatique. Le maître du jeu est Biden, et surtout les intérêts, toujours les mêmes, derrière lui.
    Il n'y a d'ailleurs qu'à voir les nominations du gouvernement pour comprendre...

    Donc oui, j'ai perdu le pari, mais j'ai hélas gagné dans le fond je pense.

    Concernant les medias, et l'internet, c'est sérieux...
    J'espère que vous saurez bousculer vos hiérarchies pour que CETTE FOIS ils empêchent Hadopi, et Lopsi, de passer.
    Il en va de notre possibilité à avoir de l'information non totalement contrôlé, et à continuer à s'exprimer sur internet sans risquer de voir débarquer des policiers avec des menottes chez nous.
    Je n'exagère pas...

    Bonne journée à tous, à un de ces moments, je ne faisais que passer. :)

  21. dans le remboursement de la tva au entreprise il y a tout de meme une ilogique du fait des producteurs qui devront eux la payer et les autre se la faire rembourser avant que les premiers l'ai paye et concernant les 700 millions de deductions de charges sociale patronale se rajoutant au 35 milliards qui venant de nos impots fait payer les chomeurs, les rmistes et les retraites donc beaucoup de monde qui n'ont rien a voir avec le marché du travail puisque en étant exclus ou en étant carrément sortis ou voir ne pouvant pas y rentrer ces 35 milliards en estimant le nombre de menage francais a 30 millions c'est tout de même l'equivalent 1200 € par ans et par menages soit un mois soit de salaire ou de rmi ou de retraite en moins pour vivre pour faire fonctionner notre fonction publique, construire des logements sociaux augmenter les pensions du public et les salaires, enfin reellement remis dans l'economie plutot que de faire grossir la dette de l'etat de faire grossir les benefices des entreprises et en meme temps etre donner en salaire bonus aux patrons et pour les proteger un maximum leur accorder un bouclier fiscal

  22. La faim dans le monde dit :

    Libération.fr, 14 octobre 2008 :

    923 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde.

    A l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, jeudi, la FAO souligne qu'en un an, la faim a touché 75 millions de personnes supplémentaires.

    Les prix des denrées alimentaires flambent : + 50 % depuis janvier 2008.

    La faim a progressé dans le monde en raison de la crise provoquée par la flambée des prix des denrées alimentaires en 2007-2008 et touche aujourd'hui 923 millions de personnes, selon les estimations de la FAO, l'agence de l'Onu pour l'Alimentation et l'Agriculture.

    Environ 89 % des personnes souffrant de la faim, soit 750 millions, vivent dans des pays d'Asie et d'Afrique. Dans quinze pays africains, la faim touche plus de 35 % de la population.

    La majeure partie des 75 millions de personnes nouvellement touchées par la sous-alimentation proviennent de la région Asie-Pacifique (+ 41 millions de personnes nouvellement touchées par la sous-alimentation), suivie de l'Afrique sub-saharienne (+ 24 millions) et de l'Amérique Latine (+ 6 millions). Le Proche-Orient et l'Afrique du Nord ferment la marche avec + 4 millions.

    L'indice FAO des prix alimentaires montre une hausse de 12 % en 2006 par rapport à l'année précédente, de 24 % en 2007 pour exploser à 50 % au cours des sept premiers mois de l'année 2008. La FAO indique que la hausse enregistrée depuis 2002 est la plus forte depuis le début des années 1970.

    Il faudrait seulement 30 milliards de dollars par an pour assurer la sécurité alimentaire et relancer le secteur agricole longtemps négligé des pays les plus touchés, selon la FAO.

    Selon le PAM (Programme Alimentaire Mondial) l'aide alimentaire internationale est tombée en 2008 à son niveau le plus bas depuis 40 ans alors même que de plus en plus de pays ont besoin d’une aide d’urgence.

    http://www.liberation.fr/terre/0101124272-923-millions-de-personnes-souffrent-de-la-faim-dans-le-monde

  23. Nipontchik dit :

    "Il faut réclamer l’abolition de la chambre de compensation (Clearstream) par laquelle nos fonds publics disparaissent."(wieland, 2)

    Tu proposes l'invasion du Luxembourg?

    pourquoi pas mais vas-y équipé

  24. Rosa-Flora-Louise dit :

    Au fil des pages de ce blog, il y a Patricia, Emma, Juliette, Anny Paule, Olivia, Jennifer(Xfois)... C'est peu pour un Parti nouveau où les femmes ne se reconnaîtraient pas. J'ai peur que ce blog ne devienne comme beaucoup d'autres un exutoire pour ceux qui n'ont pas pu ou su prendre la parole ailleurs.
    Je ne renie pas ma "déclaration" (84) et j'applaudis encore Jean luc Mélenchon pour sa sortie fracassante, mais relativement passée sous silence par le "PS restant". J'approuve ses rencontres avec le PCF. J'approuve son choix du NON à l'Europe libérale, son soutien au NON de l'Irlande. Mais il manque une... petite musique... qui donne envie de rêver... Il faut savoir rêver pour agir.

  25. 4 Août dit :

    Ca chie en Grèce... Privatisations sauvages, précarisation à outrance, manifs, débauche de flicaille.... Ce qui devait arriver est arrivé: une bavure policière a allumé le feu instantanément dans tout le pays. Toute la gauche est unie. J'espère qu'elle va mettre le gouvernement d'ultradroite qu'ils se colletinent, comme nous, à genoux...

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/12/07/nuit-d-emeute-en-grece-apres-la-mort-d-un-adolescent-tue-par-la-police_1127967_3214.html

  26. Il faut sortir de l'Union Européenne. dit :

    L’Euro survivra-t-il à la crise ?

    L’Union économique et monétaire européenne (UEM) et l’euro sont sur le point de célébrer leur dixième anniversaire. L’euro se porte bien depuis son apparition sans heurts, aidé par la seule mission de la Banque centrale européenne : assurer un faible niveau d’inflation.

    La crise économique d’aujourd’hui pourrait sérieusement mettre à l’épreuve la capacité de l’euro à survivre à des périodes plus troubles. Si la crise peut renforcer les institutions de l’Union Economique et Monétaire, elle peut aussi multiplier les risques, au sujet desquels il faut avertir les États membres pour les éviter.

    Le grand problème, c’est que la situation de chaque membre de l’UEM risque d’évoluer de façons si diverse que certains leaders politiques nationaux pourraient trouver plus judicieux d’adopter des politiques divergentes de celles des autres membres.

    Les différences actuelles entre les taux d’intérêt des obligations d’État de la zone euro montrent que les marchés financiers envisagent la rupture comme une réelle possibilité. Par exemple, les obligations d’État à dix ans en Grèce et en Irlande rapportent désormais près d’un point de pourcentage supérieur à celui d’obligations comparables en Allemagne, tandis que le taux de celles de l’Italie est presque aussi élevé.

    Bien entendu, l’histoire compte nombre d’échecs d’unions monétaires ou d’États à monnaie unique. Si une rupture de ce type serait plus difficile pour un pays de l’UEM pour des raisons techniques et juridiques, ne doutons pas que les pays qui le veulent vraiment peuvent se retirer.

    La raison la plus évidente de quitter l’Union serait de vouloir échapper à la politique monétaire identique pour tous imposée par la monnaie unique. Les pays dont l’économie serait en crise ces prochaines années et qui craindraient que la crise ne devienne chronique pourraient être tentés de quitter l’UEM, afin d’assouplir leurs conditions monétaires et de dévaluer leur monnaie. Même si d’un point de vue économique cette décision n’est pas raisonnable, il n’est pas exclu que les pays confrontés à un important déclin économique en décident ainsi.

    Le Pacte de stabilité et de croissance, qui limite les déficits budgétaires des membres de la zone euro, est une autre raison de vouloir quitter l’UEM. En cas de grave récession, certains pays pourraient opter pour une politique keynésienne traditionnelle par le biais de mesures d’incitation budgétaire à grande échelle et financées par le déficit. Bien que le Pacte de stabilité et de croissance soit suffisamment élastique pour stimuler le déficit budgétaire, il peut arriver que des pays se sentent empêchés d’agir de façon aussi agressive qu’ils l’entendent.

    La crise financière soulève encore un autre problème : l’absence de véritable « prêteur de dernier recours ». Reste à voir dans quelle mesure la BCE sera disposée à proposer aux banques centrales et nationales le volume d’euros nécessaire pour jouer pleinement ce rôle. Si un pays voit ses banques s’écrouler parce que sa banque nationale n’a pas pu leur prêter suffisamment, il risque de quitter l’UEM pour que sa banque nationale fournisse autant de monnaie locale qu’elle le juge nécessaire.

    Par ailleurs, la crise économique a permis de renouveler le débat sur la nécessité de mettre en place une autorité fiscale pour l’Union européenne. Quelle que soit la logique de cette proposition, elle ouvrirait la voie à une redistribution bien plus importante des revenus – cette raison est suffisante pour que les pays à revenus élevés veuillent quitter l’Union.

    Même si les responsables ne veulent pas abandonner l’euro, ils risquent d’en arriver là pour amener les autres pays à opter pour un changement de politique. Les pays pour lesquels la politique monétaire et fiscale est trop stricte pourraient menacer de se retirer si cette dernière n’est pas modifiée.

    Le risque est de taille si les pays en question sont l’Allemagne ou la France ; mais même s’il s’agit de pays plus petits, la menace serait importante et pourrait être considérée comme le début de la fin. Des pays pourraient alors menacer de partir dans l’espoir que cela suffirait à obtenir l’accord des autres membres de l’UEM sur les changements politiques souhaités. Le risque est certes que les autres pays ne soient pas intimidés. Les auteurs des menaces devraient alors choisir entre une défaite humiliante et rester dans l’Union, ou camper sur leurs positions et partir.

    Tout cela suppose que les responsables opteront uniquement pour un changement de politique qu’ils estiment dans l’intérêt de long terme de leur nation. Il n’est pas non plus exclu que certains politiciens n’agissent que pas pur intérêt personnel, voyant dans la crise une chance d’être élus, en faisant la promesse de retirer leur pays de l’UEM ou en menaçant de le faire si les autres membres n’acceptent par les changements politiques qu’ils proposent.

    Aucun de ces risques ne signifie que l’Union monétaire sera inévitablement victime d’un grave déclin économique. Toutefois, la crise actuelle sera un test bien plus difficile pour l’euro qu’aucun de ceux qu’il a dû passer durant ses dix premières années d’existence.

    Martin Feldstein, professeur d’économie à Harvard. Il a dirigé le comité des conseillers économiques du président Reagan et le Bureau national de la recherche en économie (NBER).

    http://www.project-syndicate.org/commentary/feldstein5/French

  27. Jennifer dit :

    Rosa-Flora-Louise
    Oui c'est vrai sur le blog sauf que PRS avait beaucoup de femmes. Je ne sais pas les pourcentages. De toute façon, je compte et continuer le blog et adhérer au PG. Non le blog n'est plus pour moi un exutoire mais un moyen d'approfondir des questions et de m'informer.

    JM
    Je suis d'accord avec toi sur Obama. La seule grosse différence c'est qu'un noir a été élu comme président des USA, le pays de la traite des noirs, de l'esclavage et du KKKlan. Ce n'est pas une mince chose car tous les racistes et fascistes du monde l'ont mauvaise et qu'ils sont sur le pied de guerre.
    Je lirai à l'occasion ce que tu mets sur le net. C'est grave, je suis d'accord

  28. Nipontchik dit :

    @ wieland (autre fil): pourquoi dénier au confucianisme le caractère de religion? ils ont des temples, des rituels, une doctrine...que demander de plus? ils se basent pas sur 1 Révélation surnaturelle...et alors?

    Donc si on veut vraiment "rattraper" 1 soi-disant retard, pourquoi les oublieraient-on?

    @bruno: l'initiative du 13 décembre est encore plus critiquable sur la forme que sur le fond; ce truc là va se tenir en plein milieu de la tenue du congrès du PCF dont certains des initiateurs sont (encore) membres; quid de la souveraineté des adhérents du PCF-qui ne sont pas tous loin de là, tu le sais bien, des professionnels de la politique et ont d'autres préoccupations que la luttte clanique, c'est 1 peu des méthodes de voyou cette fiesta

    et dérisoire en ces temps de mégacrise où pleuvent les licenciements etc...Aussi n'infligerai je pas aux lecteurs de ce blog la lecture des courriers entre Gérin et Martelli, même si je pense que Gérin a raison de reprocher le manque de respect à Martelli

  29. marsouin dit :

    On a au moins deux aides pour combattre cette Europe, car
    Vaclav Klaus, le président tchèque est noniste et le fait savoir !
    Le président tchèque Vaclav Klaus s'est écarté ce week-end du parti au pouvoir. Un geste qui présage mal de la tenue de la présidence du Conseil de l'Europe et de la ratification du traité de Lisbonne, contre lequel Klaus souhaiterait se liguer avec Declan Ganley, organisateur d'une forte campagne du «non» en Irlande.

  30. Christian C dit :

    A Nicolas Sarkozy
    Connais-tu l’histoire de Sardanapale? Non? Alors laisse-moi te la conter.

    SARDANAPALE: définition. Personnage puissant, qui mène une vie luxueuse et dissolue.

    SARDANAPALE: historique: Souverain assyrien fictif dont il est à maintes reprises fait état chez les auteurs grecs. Ils le décrivent comme le dernier roi d'Assyrie, succombant à la révolte du satrape de Médie, Arbakês. Après de longues luttes, il s'enferma dans Ninive, dont les murs furent rompus par une inondation du Tigre. Se voyant perdu, il fit élever un immense bûcher,où il perit avec ses femmes et ses trésors.

    Cette fiction n'est pas dépourvue de fondements puisque le nom de Sardanapale vient de celui d'Assurbanipal.

    ASSURBANIPAL: Roi d'Assyrie. Sous son règne, l'Assyrie s'élève au dessus de tout. Vainqueur du pharaon Néchao, elle s'établit en basse Egypte, Memphis est prise et Thèbes pillée et détruite. Ruine les Elamites et étend sa renommée jusqu'à l'Ouest de l'Asie mineure. C'est l'Apogée de la puissance Assyrienne. Incapable de lutter sur plusieurs fronts Assurbanipal se contente d'envoyer de l'aide à son frère. Mal lui en fit, son frère s'allie aux Elamites et aux Arabes et se retourne contre lui. Enfermé dans sa capitale, il se suicide dans l'incendie de son palais.

    SARKONAPALE : définition. Personnage puissant qui mène une vie luxueuse et dissolue.
    SARKONAPALE: Roi de France. Sous son règne la puissance de l'argent s'élève au-dessus de tout. Vainqueur du PS, il intégra à sa court des ministres fellons. Le Modem est pris et le PS pillé et détruit. Ruine le monde ouvrier et étend sa renommé jusqu'à l'Ouest de l'Atlantique. C'est l'apogée de la puissance de l'argent. Incapable de lutter sur plusieurs fronts Sarkonapale se contente d'envoyer de l'aide à ses satrapes Mal lui en fit, ses satrapes s'allient aux forces de gauche et aux progressistes et se retournent contre lui. Enfermé dans sa capitale, il se suicide dans l'incendie de son palais.

  31. maxou dit :

    L'invité de la semaine
    Serge Portelli
    Magistrat, vice président du tribunal de Paris
    Les habits fragiles de la démagogie
    C'est vrai, Monsieur le premier ministre, (il y a d'autres façons de traiter) la violence des enfants, même la plus extrême, que de les mettre en prison dès douze ans. Nous étions beaucoup, comme vous à être (totalement hostiles) à cette idée pernicieuse proposée par la commission Varinard. Nous le disions haut et fort, partout où nous le pouvions. Mais sans beaucoup d'écho. Le président de la République, qui s'était pourtant ému, au bout de quelques semaines, de la création du fichier Edvige, ne disait rien cette fois-ci. Rachida Dati applaudissait des deux mains. Prise par son enthousiasme, à court de raisonnement, elle disait même au bon peuple que la prison à douze ans, c'était (le bon sens). il s'est trouvé beaucoup de députés et de sénateurs (pas uniquement UMP), magistrats, avocats, universitaires... pour prêter la main à cette ignominie : cette fameuse commission Varinard, dont la prison à douze ans n'est pas le seul fleuron. Aude-là de cette mise en pièces de la justice des mineurs, c'est la méthode employée qu'il convient de questionner.
    Que nous ayons affaire à une idéologie de l'enfermement, du fichage tous azimuts et de la répression systématique, c'est une évidence. Chacun peut constater chaque jour, au rythme frénétique des (réformes), les ravage de cette philosophie de comptoir dès que le moindre fait divers le permet. Qu'il s'agisse des enfants, des étrangers en situation irrégulière, des malades mentaux, des délinquants, et de tout ce qui est censé représenter un danger. On nous propose une société sous haute surveillance, dans un monde sûr, simple, où les honnêtes gens, ceux qui ont du bon sens, seront à l'abri des autres. Le vaste monde des (autres). Qui, évidemment, nous ressemblent pas. Qu'un tel discours puisse prospérer en France, ça face honte. L'image que nous donnons à l'étranger est terrible.
    Certes le populisme ne date pas d'hier. Mais cette commission Varinard, et d'autres montrent que le pouvoir ne peut se contenter de quelques slogans, de la mise en scène permanente de la peur. Une caution intellectuelle est nécessaire. L'agitation et l'utilisation intensive des médias entendent faire croire qu'il existe des solutions évidentes, immédiates. Encore faut-il les justifier un peu puisque nous sommes encore en démocratie. Aude-là de l'idéologie primaire, il faut donc un deuxième étage idéologique, plus noble. Les commissions, les rapports ont cette utilités-là. Donner une caution intellectuelle à la démagogie. La majorité de ces commissaires et de ces rapporteurs pensent, de bonne foi, pouvoir limiter les dégâts. Illusion ! Ils ne servent qu'à fournir un vernis de pensée, un habillage mondain à des idées simplistes. Et les voilà à la merci du désaveu. Ridicules pour n'avoir pas compris que les Habits de la démagogie sont fragiles.


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