28oct 08

Mardi matin j’étais sur RTL à l’invitation de Jean Michel Aphatie. Ca veut dire que la veille tard je potassais encore mes fiches et que j’ai continué en buvant mon café avec la presse disponible à six heures et demi dans le seul bistrot ouvert dans les parages de la radio. Comme je n’avais pas envie de commencer la journée avec l’estomac dans les oreilles j’ai pris le métro plutôt que la moto taxi. Mais je me suis lourdement planté dans l’évaluation du temps de trajet. Donc j’ai eu le temps de visiter le quartier des riches aux alentours de la station de métro Franklin Roosevelt dont la bouche est pile poil devant l’hôtel de mon collègue Serge Dassault. A cette heure là on croise les petites mains qui font tourner le monde dans l’ombre. Mais dans la lumière médiatique y voit-on clair ?

L’ILLUSION DES MOTS
Quand la première question est du genre « ha !ha !vous êtes d’accord avec Sarkozy puisqu’il est pour l’intervention de l’Etat comme vous », puis que le journaliste reviens cinq fois à la charge pour me dire que je suis drôlement « conciliant » ou me demande à trois reprises de donner les noms de ceux dont « les valeurs  se sont écroulées à la bourses des idées au PS » selon mon expression, je crois comprendre que je suis là pour faire du spectacle et que les fiches et le reste ne sont pas la priorité dans cette arène là. Du coup le soin mis à me garder de la pente vers laquelle je sens qu’on me pousse me fait confondre les employés de la Camif avec ceux de Moulinex. Quasi Homonymie car j’avais l’esprit occupé par le cas, que j’ai d’ailleurs évoqué à l’antenne, de l’entreprise Moulex dans la Haute Garonne, que ses propriétaires délocalisent après avoir pillé ses brevets et le fichier client et réalisé encore cette année plus d’un million d’euros de bénéfices…Après ça le plus incroyable est de lire sur le site « d’arrêt sur image » et du « Point » que je vois d’un bon œil le plan Sarkozy et ainsi de suite. On voit la boucle : une question inepte à laquelle une réponse mesurée pour éviter la provocation donne lieu à une reprise en boucle, par des commentateurs qui ne peuvent naturellement pas en croire un mot, d’un point de vue favorable à Sarkozy de ma part. C’est le média traquenard, la reconstruction du réel par les apprentis sorciers irresponsables qui au plein milieu d’une crise où chacun s’efforce de faire preuve de sens des responsabilités jouent à jeter de l’huile sur le feu  d’une façon ou d’une autre pour créer de l’ambiance. Le moment venu il en sera fait justice, de cela comme du reste, en général et en particulier, car si tout va comme on peut penser que cela aille au vu de l’expérience du passé, le système médiatique, comme tous les autres composants du système de l’ordre établi sera lui aussi entrainé dans le vide. Ce n’est pas forcément réjouissant.

L’ILLUSION ECONOMIQUE
J’en reviens au problème du moment.  Il faut savoir que quoique j’ai fait des études de lettres et de philo, l’économie est un de mes hobby intellectuels depuis que j’ai découvert le matérialisme historique en lisant Marx, il y a, hum, disons trente ans. Dans cette vision, la loi de la valeur rattrape toujours immanquablement l’économie financière. Chaque fois que les bulles éclatent dans la sphère financière, je fais donc le même cours de formation aux camarades sur le rôle des capitaux fictifs dans le mécanisme de l’accumulation capitaliste contemporaine. Et à chaque fois j’évoque le risque systémique de l’effondrement général d’un système où existe un rapport de un à cinquante entre le montant du capital circulant et la valeur réellement produite. Mais ce risque ne s’accomplit pas. Nombreux sont donc ceux qui ont fini par croire que le système avait réellement trouvé la parade à sa propre instabilité génétique. Je revois la mine sarcastique de Julien Dray au bureau national du PS où l’on évoqua la crise des subprimes lorsqu’il se moquait de « ceux qui annoncent des catastrophes qui n’ont finalement pas lieu ». Car on ne répétera jamais assez pour bien comprendre ce qui se passe que le capitalisme est un système intrinsèquement instable. Entre 1816 et 1929 le système a produit 14 crises, chacune commençant par un choc boursier puis bancaire avant de dévaler dans "l’économie réelle" pour reprendre une expression devenue d’usage courant quoiqu’elle ne soit pas si éclairante qu’elle en a l’air. On ne doit pas perdre de vue que d’une certaine façon la crise de 1929, considérée d’un point de vue très général est une suite de la crise non résolue qui avait provoqué la première guerre mondiale. Et que la seconde guerre mondiale, vue de cette façon continue cette même histoire. Et débouche sur la même impasse aggravée par le fait que l’extension du camp socialiste réduisit encore le marché disponible. L’expansion entretenue à partir de l’économie d’armement puis la marchandisation  à marche forcée de tout ce qui pouvait l’être et enfin le modèle de l’économie d’endettement tout cela n’a fait que différer, reporter la rencontre avec le réel. Le réel ? Je le résumerai en écho à la fameuse phrase sans cesse opposée aux travailleurs par la droite, les chroniqueurs médiatiques  comme par nombre de dirigeants socialistes : «on ne peut pas distribuer plus de richesses qu’on en produit » alors même que c’était la clef de répartition de cette distribution que nous mettions en cause. Cruelle ironie que cette antienne quand les profiteurs jouissaient de son contraire. Reste ceci : « on ne peut pas accumuler plus de richesses qu’il n’en est produit réellement». En ce moment finit l’illusion à ce sujet.

L’ILLUSION DE LA FIN DE LA POLITIQUE
Samedi j’ai participé toute la journée à la rencontre de solidarité avec le Vénézuéla. Je n’avais pas prévu d’y passer aussi toute l’après midi. Je devais aller faire un saut chez mes amis du Grand Orient de France qui organisaient une rencontre européenne sur la laïcité au siège de leur association. Mais j’ai été littéralement avalé par la réunion à la Maison de l’Amérique latine. Non seulement par les interventions mais aussi par les dialogues qui se sont noués dans les couloirs avant la synthèse de la fin d’après midi. Vers dix huit heures est arrivé le ministre des affaires étrangères du Vénézuéla, Nicolas Maduro. Cet homme dégage une énergie incroyable. Je comprends que ce n’est pas tant sa personne, un homme trapu et grand, qui donne cette impression de force. C’est plutôt la situation qu’il incarne. Son discours a duré plus d’une heure. Je ne suis pas autorisé à m’en plaindre moi qui parle souvent plus longtemps. En fait ce n’est pas long. Car ce qu’il dit tient en haleine. C’est la chute que je veux relever. Il dit en substance : « la crise est un grand malheur mais elle est aussi une opportunité pour faire naître un monde nouveau. Le pire pour nous ce ne sera pas la crise mais si nous n’arrivions pas à en tirer un monde nouveau ». Avant ça il y avait déjà eu beaucoup de souffle donné à la rencontre. Igancio Ramonet a présenté un cadrage absolument lumineux en faisant une évaluation argumentée de la fin de la légitimité acceptée des paradigmes du discours et de la culture libérale dominante. Sa description du retour du politique  au devant de la scène montrait que cela n’impliquait pas forcément la victoire d’un discours en particulier mais l’attente qui se renforcera de voir une nouvelle cohérence être énoncée. Mon étonnement a été d’entendre la même chose dite au déjeuner par Dominique de Villepin qui se trouvait en être un des invités aux côtés de Mario Soares, l’ancien président de la République portugaise qui en rajoutait sur le thème. J’étais frappé par cette tonalité des discussions entre soi qui diffère tellement de ce que nous avons dû entendre et subir de la part de la droite traditionnelle et de la social démocratie si bien incarnée par ces deux personnages de haut niveau intellectuel. Je pense que l’envoutement par la magie de la main invisible est fini. Les uns et les autres restent de droite ou de gauche mais d’une autre manière plus humaine en ce sens que chacun admet qu’en dernière analyse les hommes font leur histoire eux-mêmes sans qu’aucune transcendance, fusse la métaphysique "main invisible, ne puisse les en dispenser. Naturellement cette nouvelle n’est pas encore arrivée jusqu’au cerveau de certains diplodocus de la bien pensance. Je pense à cet aigle de François Hollande. Ainsi quand il déclare à RTL : « face à nos engagement européens et à la crise écologique, il n’y a plus de clivage politique ». Pendant que la politique revient dans le bruit et la fureur comme la seule réalité de la réalité, Hollande proclame sa fin au pied de ses totems et tabous ! L’homme de la nouvelle déclaration de principe, adoptée dans la triche des votes à la base et la gonflette des résultats au sommet, finit son mandat en  éteignant lui-même la lumière de la maison. Pour lui donc la politique était une illusion.  Pourtant  même l’auteur de la thèse sur la fin de l’histoire a reconnu qu’il s’était trompé. Hollande ne doit pas le savoir.


318 commentaires à “De l’illusion et des illusionistes”
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  1. all dit :

    Toujours pas le moindre petit mot sur Sœur Emmanuelle (ooops pardon, Madeleine Cinquin). Je suis déçu.

  2. Bernard Bonnechère dit :

    - Quelle motion aurait signer Jean Jaurès?

    « Il y a pour la classe ouvrière tout entière un intérêt vital à ce que des services publics démocratiquement gérés se substituent aux monopoles capitalistes et à ce qu’ils fonctionnent excellemment.
    D’abord, les travailleurs y peuvent conquérir, pour eux-mêmes, plus de garanties. Dans une démocratie, l’Etat, si bourgeois qu’il soit encore, ne peut pas méconnaître les droits et les intérêts des salariés aussi pleinement et cyniquement que les monopoles privés. (...) Le Parlement a intérêt, pour la transformation de la société capitaliste en société socialiste, à ce que de grands services publics, administrés selon des règles de démocratie et avec une large participation de la classe ouvrière à la direction et au contrôle, fonctionnent puissamment. Les services publics démocratisés peuvent et doivent avoir ce triple effet d’amoindrir la puissance du capitalisme, de donner aux prolétaires plus de garanties et une force plus directe de revendication, et de développer en eux, en retour des garanties conquises, ce zèle du bien public qui est une première forme de la moralité socialiste et la condition même de l’avènement d’un ordre nouveau.
    Que les prolétaires défendent donc vigoureusement les services publics contre les campagnes systématiques de la presse bourgeoise, et contre les déceptions que produit dans la classe ouvrière elle-même une première application maladroite et arrogamment bureaucratique du régime de la nationalisation.
    Qu’ils ne livrent pas l’Etat aux oligarchies ; mais qu’ils s’efforcent, en élargissant le domaine de l’Etat, d’accroître leur action dans l’Etat et sur I’Etat par le développement de leur organisation syndicale et de leur puissance politique.
    Il y a là un élément nécessaire de la politique d’action de vaste et profonde « réalisation » que le Parti socialiste sera tenu de proposer à la démocratie française à mesure que le radicalisme décomposé manifestera son impuissance essentielle. »
    Jean Jaurès, Directeur de l’Humanité

  3. Bruno dit :

    Intervention sur RTL
    Au final le ton plus offensif de la seconde partie vous va beaucoup mieux que le ton "conciliant" du début. Très bien le renvoi des responsabilités à la droite, et très bien le rappel des positions sur le traité de Lisbonne et la lecture de ce texte à la lumière de la crise, voilà je l'espère de quoi faire réfléchir les militants honnêtes du PS. Donc oui au discours responsable, non au discours somnifère. Chaque fois qu'un journaliste laisse entendre qu'il y a convergence avec la politique de Sarkozy, il n'y a qu'une chose qui doit être entendue : NON et NON ! Les exemples ne manquent pas pour étayer dans un second temps.
    Bon courage dans la dernière ligne droite d'avant congrès, et pour la suite.

  4. andré 69 dit :

    Analyse économique très pertinente de Jean-Luc Mélenchon. Ce qui est encore plus utile, c’est de faire comprendre que la cause première de la crise, celle qui a entraîné toutes les autres, c’est le chômage de masse. Pierre Larrouturou le résume parfaitement dans son article « Ceci n’est pas une crise financière », à lire d’urgence sur http://www.marianne2.fr/Ceci-n-est-pas-une-crise-financiere-!_a92514.html
    Le chômage de masse n’étant rien d’autre qu’une répartition injuste et imposée du temps de travail, il en découle directement que les vrais responsables de la crise sont ceux des politiques de tous pays qui, de manière active ou passive, consciemment ou inconsciemment, ont toléré depuis 30 ans que l’emploi soit la seule variable d’ajustement des fluctuations économiques. Malheureusement, aucune des 4 « grandes » motions pour le congrés de Reims ne consacre le moindre paragraphe à expliquer cela ! Bien sûr il faut tout faire pour le succés de la motion « Un monde d’avance » …même si elle a donc aujourd’hui 2 TGV de retard.

  5. gilles (prs) dit :

    @Jean-Luc Mélenchon

    La question que l'on peut se poser c'est pourquoi les médias - et Sarkozy lui-même - essaient de nous faire croire que le président de la République est un combattant acharné du libéralisme économique, qui la toujours proné une régulation du capitalisme ?

    La crise du capitalisme de notre époque est totale, profonde. Elle est boursière, financière, bancaire, immobilière, sociale, environnementale, politique.

    Donc, Sarkozy et son gouvernement qui n'ont pas cessé de déréguler, démanteler, privatiser savent que pour faire avaler la pilule de l'énorme paquet de fric apporté pour renflouer, soutenir ou garantir le système bancaire français, Pour lui permettre de justifier ses décisions, il faut qu'il apparaisse comme un opposant au système capitalisme. Les médias lui servent sa propagande mais les salariés des entreprises qui vont se retrouver au chômage total ou technique (automobile, bâtiment..), savent très bien quelle la politique du gouvernement et des patrons.

    Est-ce Sarkozy a annoncé un plan de financement, de renfloument, de garantie de la Camif, de Peugeot, de Renault, de certaines entreprises du bâtiment en quasi faillite ? la réponse est non ! là que chique pour ces boites en difficultés, rien pour ces pauvres salariés jetés à la rue qui iront grossir les files de l'anpe !

    Le gouvernement nationalisera t-il une entreprise comme Renault en difficultés bien sur que non !

    Sarko, la mage magicien qui a imposé au pays son bouclier fiscal pour les plus riches des riches envisage t-il de donner du pouvoir d'achat aux salariés du public comme du privé, envisage t-il de restaure l'échelle mobile des salaires et faire une politique de revenus ? Bien sur que non !

    Sarkozy envisage t-il de stopper les suppressions d'emplois dans la fonction publique et de stopper la fermeture des services publics qu'a décidé son gouvernement ? La réponse est là encore non !

    Envisage t-il de stopper les prêts relais et autres prêts hypothécaires la réponse est là aussi non !

    Que du vent et les médias le savent c'est pour ça la propagande actuelle.

    Donc bien vu votre interview à Aphatie sur RTL.

    Bien fraternellement à vous.

  6. Germi dit :

    Courage à vous et à tous les camarades! il va en falloir beaucoup, je crains.
    g.

  7. gilles (prs) dit :

    @modérateur

    Pourquoi mes post sous toujours en attente et la petite mention "Votre commentaire est en attente de validation par le modérateur" me surprend beaucoup.

    Je suis adhérent PRS et je ne peux y venir souvent sur le blog de Jean-Luc du fait de mes activités professionnelles et de mes problèmes de santé. Je n'ai injurié personne contrairement à certains... j'ai été plutôt l'insulté il y a quelques semaines par certains qui essaiment encore ici...

    Comptant sur ta compréhension et bien fraternellement à toi.
    Gilles

  8. jennifer dit :

    Vraiment quel c... ce journaliste. Aucun respect du contenu et de la personne de Jean-Luc Mélenchon. Ce qui l'intéressait c'était de faire des effets médiatiques.
    Par contre votre analyse de la crise, Jean-Luc Mélenchon, était très claire même s'il a essayé de vous faire dire ce que vous ne disiez pas. Je trouve que vous vous en êtes bien tiré et que le message est quand même passé, en tout cas pour moi. J'espère aussi pour la mjorité des auditeurs

  9. carlo dit :

    Félicitations à Jean-Luc Mélenchon pour ses propos au sujet du traité de Lisbonne. L'idée qu'au sein du PS les désaccords sur l'Europe auraient été surmontés n'est qu'un mythe, quoi qu'en disent FH mais aussi MA, d'autant plus que la crise actuelle donne raison à tous ceux -peu nombreux, hélas, au PS- qui critiquent, depuis le début du processus, la construction d'une Europe libérale. Les solutions trouvées à la crise en cours (nationalisations, aides aux entreprises, mise entre parenthèses du pacte de solidarité) constituent en effet une remise en cause des principes de l'Europe de Maastricht. De plus, contrairement à ce que prétendent les européistes, ces solutions ne sont pas à mettre au crédit de l'Europe communautaire mais à un classique accord intergouvernemental.

  10. Pat dit :

    Ce matin, je fais l'effort de me brancher sur RTL (eh oui c'est d'un pénible cette radio). Mélanchon est là, on va sortir des discours ronflants habituels.
    J'ai tenu 5 minutes, pas plus. Même le journaliste était sidéré. J'ai cru que c'était un type du Nouveau Centre qui était invité.
    Mélanchon conseiller de Sarkozy ça aurait de la gueule.
    Allez. Salut...

  11. lehuede dit :

    un respect total à vous cher monsieur Mélenchons,c'est grasse à des gens de qualité comme vous, qui nous donne toujours la conviction de voter à gauche.
    merci.

  12. ACOUNIs dit :

    Je vais tomber dans le vulgaire mais que dire d'autre devant les déclarations de Hollande si ce n'est; "Pauvre con".
    On peut d'ailleurs faire la même appréciation pour Ayrault nous déclarant que maintenant " c'est l'heure de la social démocratie" alors qu'alliée à la droite elle a fait faillite partout!
    De mon temps on disait " sociale MEDIOCRATIE".

  13. jennifer dit :

    Sarkozy se fiche littéralement de notre gueule!

    Soit disant il va "créer 300.000 emplois pour 2009! Quand on lit plus précisément ce sont des "contrats aidés" et "un assouplissement de la législation sur les CDD".

    C'est quoi des contrats "aidés"? Ce sont des « contrats non-marchands », car « tout est mieux que l'inactivité ». Est-ce que ça veut dire que les gens ne seront pas payés et travailleront gratos? Du bénévolat?

    Il préconise encore l'ouverture des magasins le dimanche, sur la base du volontariat. «Pourquoi interdire aux gens alors qu'on peut leur laisser la liberté de choisir», explique Nicolas Sarkozy. il faut aborder cette question "sans tabou" nous dit-il.

    Les CDD plus souples? C'est la possibilité pour les PME de recruter des CDD sans restriction pendant une période limitée.

    Tout cela ajouté à la politique mise en place l'an dernier: emploi des seniors, heures supplémentaires, RSA, guichet unique pour les demandeurs d'emploi… politique que bien évidemment il poursuit.

    En conclusion il ne crée pas d'emplois, il ne sort pas les gens du chômage mais il permet une plus grande exploitation de ceux qui travaillent déjà et des CDD qui deviennent corvéables à merci par les PME avec la bénédiction de Sarkozy. Il soigne sans doute son électorat chez les PME. Cela n'a rien à voir avec Keynes et une intervention de l'Etat pour faire remonter la demande, en donnant des boulots et des salaires normaux à un maximum de gens. C'est plutôt l'inverse qu'il fait: il augmente le nombre de chômeurs en faisant travailler plus ceux qui travaillent déjà (heures sup, travail de dimanche et exploitation des CDD par les PME).

    Une autre façon de recréer de l'emploi est comme il l'annonce vouloir le faire:« investir dans les universités, dans les transports, dans le développement durable». Mais comment le croire quand il continue à vouloir se débarrasser de 30 000 postes de fonctionnaires l'an prochain?

    Tout cela c'est de l'esbrouffe.

  14. paul dit :

    C'est terrible, ce genre d'interview ! Quel dialogue possible dans ces conditions? Il s'agit de ne pas être piégé par ce pervers de journaleux. Comment s'étonner après qu'il s'agisse d'être un pro de la dialectique pour avoir les moyens de faire passer un message. Bien sûr que le discours politique s'affadit dans une telle épreuve.

  15. jennifer dit :

    Je reprends sur Sarkozy. Je n'ai pas du tout l'impression qu'il va faire des TGV et autres grands travaux pour sauver l'emploi et la demande. Tout ce qu'il dit va à l'inverse d'une telle politique keynésienne. D'ailleurs il faudrait voir ce qu'en disent les cheminots qui ont vu le frêt attaqué. Soyons vigilants car il sait utiliser les beaux mots pour nous endormir et finalement nous entuber encore plus.

  16. paul dit :

    Pourvu en effet que nous sachions nous saisir de l'opportunité de cette crise, mais quel systême !
    Je pense aussi à ces deux interventions armées américaines dans deux états souverains, Syrie et Pakistan: nous savons que le risque est bien présent pour ce systême d'aller plus loin dans le processus conflictuel.

  17. paul dit :

    Avec une telle désinformation à laquelle se livre le systême à travers ses médias, tenons sur les libertés qui nous restent.
    Merci donc aux blogueurs qui y sont attentifs...

  18. maxou dit :

    Bonsoir à tous
    Bonsoir monsieur le Sénateur,
    Monsieur le Sénateur Jean-Luc Mélenchon invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL le 28 octobre 2008. Les idées n'intéressent pas Aphatie, après avoir subit un véritable interrogatoire de la part d'Aphatie, JMA veux des noms, mais Monsieur le Sénateur n'est pas une balance ?
    Non rire, je plaisante.
    Mais Jean-Michel Aphatie voulez entendre que la solidarité nationale est nécessaire entendre Jean-Luc Mélenchon dire que Sarkozy et l'État à bien réagi face a la crise.
    Jean-Michel Aphatie dit. Bon finalement vous devenez Sarkozyste ce matin.

    Jean-Michel Aphatie dit, vous vous rendez compte quand-même ce matin Jean-Luc Mélenchon que votre discours est plutôt conciliant.

    Jean-Luc Mélenchon a la bourse des idées y-en-a un certains nombre qui ce sont écroulaient !
    JMA, saute sur l'occasion : Donnez des noms !
    Réponse de Jean-Luc Mélenchon non, demandez moi plutôt quelles idées ce sont écroulaient plutôt que des noms ?
    Et Jean-Michel Aphatie d'insister, non donnez des noms !
    Apparemment les idées n'intéressent pas JMA, il veut des noms !

  19. jennifer dit :

    J'ai été vérifier sur le site de la CGT cheminots

    "Communiqué de Presse - Fret SNCF : On franchit des caps dans l'incohérence et l'inacceptable ! L'ouest de la France sacrifié. 10 millions de T/K abandonnés à la concurrence ! (27/10/2008)
    Après avoir fermé des centaines de gares au wagon isolé sur le réseau Atlantique, la direction annonce que sur 135 millions de Tonnes/kilomètres(T/K) de trafics massifs réalisés en trains complets programmés, 15 le seront par trains facultatifs, donc sans engagement de qualité, et 10 seront […]"

    Alors il nous fait bien rire Sarkozy avec son grenelle de l'environnement et la création de nouveaux TGV pour sortir de la crise et créer des emplois! Qu'il commence par arrêter de fermer les gares de fret. Il sauvera des emplois et une infrastructure essentielle pour l'économie et la circulation des marchandises!

  20. maxou dit :

    Bon billet Monsieur le Sénateur, bonne analyse de la situation (égal à vous même) très bien.
    Mais là j'ai plutôt écouté, puisque vous étiez l'invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL
    Quelle patience vous avez eu, moi je dit Chapeau monsieur Mélenchon !

  21. gilles (prs) dit :

    Les principaux plans de suppressions d’emplois annoncés en 2008 en France
    28 octobre 2008 by lucien
    Source: Les Echos, 28 octobre 2008

    Voici les plus gros plans de réductions d’effectifs annoncés en France depuis le début de l’année :

    - PSA : 1.090 emplois. Le groupe automobile français annonce le 15 janvier un plan de “départs volontaires” concernant 1.090 salariés répartis sur cinq sites.

    - Caisse d’Epargne : 4.500 postes non remplacés. Le groupe indique le 10 mai qu’il va supprimer 4.500 postes d’ici 2012 en utilisant uniquement la “gestion des départs naturels”. Les effectifs totaux s’élèvent à 52.000.

    - Natixis : 850 emplois. La banque d’affaires française annonce le 29 mai la suppression de 850 emplois sur 22.000, auxquels s’ajouteront selon un syndicat 800 autres suppressions d’emplois chez les prestataires extérieurs. Le calendrier n’est pas précisé.

    - Imperial Tobacco : 1.060 emplois. Le fabricant britannique de cigarettes annonce le 19 juin la suppression d’environ 2.440 emplois, dont 1.060 en France (sur 4.700), après l’acquisition de son concurrent franco-espagnol Altadis (ex-Seita). Cela devrait entraîner en France la fermeture des usines de Metz et Strasbourg.

    - Doux : 647 emplois. Le groupe volailler annonce le 10 juillet la fermeture de deux sites à Locminé (Morbihan) et Châtelet (Cher) et la réduction de l’activité de Pleucadeuc (Morbihan), entraînant, selon les syndicats, la suppression de 647 postes au total.

    - SFR/Cegetel : 776 emplois. L’opérateur de télécoms SFR-Neuf Cegetel confirme le 1er juillet la suppression de 776 postes et la création de 326 autres, soit un solde de 450 postes (5% des effectifs), dans le cadre d’un plan de départs volontaires lié à la fusion des deux groupes.

    - Tyco Electronics : 620 emplois. Le groupe électronique annonce le 4 septembre qu’il va fermer trois usines en France et en Espagne d’ici 15 mois, dans le cadre d’une restructuration de ses activités européennes. En France, quelque 620 emplois devraient être supprimés suite à la fermeture des usines de Chapareillan (Isère) et de Val-de-Reuil (Eure), qui produisent des composants électroniques pour l’industrie automobile, ainsi que du regroupement des activités administratives du site de Cergy-Saint-Christophe avec celles de Pontoise (Val-d’Oise).

    - Renault : 4.900 emplois. Le groupe automobile français indique le 9 septembre qu’il prévoit d’ici avril 2009 un plan de 4.000 “départs volontaires en France”, dont 1.000 à Sandouville (Seine-Maritime). Le 25 septembre, il annonce en outre la suppression de 2.000 emplois dans ses filiales européennes, dont 900 en France.

    - Crédit Agricole/Calyon : 500 emplois. La banque française annonce le 10 septembre un “plan de réduction des coûts” visant à réaliser 300 millions d’euros d’économies d’ici fin 2009. Il se traduit par la suppression de 500 emplois dans le monde, dont 250 en France, au sein de sa filiale de banque d’affaires Calyon.

    - Sanofi-Aventis : 927 emplois. La direction de la filiale commerciale du groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis en France annonce le 2 octobre un “projet de réorganisation” entraînant “la suppression de 927 postes” dans l’Hexagone, principalement des visiteurs médicaux.

    - Hewlett-Packard : 580 emplois. Le groupe d’informatique annonce le 9 octobre que son vaste plan de suppressions d’emplois en Europe (9.330 emplois) annoncé le 25 septembre concernera en France 580 postes au total en France, dont 500 au sein de sa nouvelle filiale EDS.

    - Adecco : 600 emplois. Le groupe de travail temporaire Adecco annonce le 16 octobre la suppression de 600 emplois en France d’ici le mois de juin 2009, en “privilégiant les départs volontaires”, en raison d’un “retournement de conjoncture”.

    - La Redoute : 672 emplois. La Redoute (Redcats, PPR), spécialiste de la vente à distance, annonce le 21 octobre la suppression de 672 emplois d’ici 4 ans, en fermant notamment ses 81 points de contacts en France, en raison du “déclin de la vente par correspondance traditionnelle”.

    - Camif : 780 emplois. La société Camif Particuliers, 780 salariés, filiale du numéro trois français de la vente à distance Camif SA, est placée le 27 octobre en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Niort. L’incertitude pèse également sur le sort des 140 salariés de Camif SA, placée en redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois. (source AFP)

  22. paul dit :

    Pourquoi aucun billet consacré, voire soutenant la motion C et Benoit Hamon?

  23. gilles (prs) dit :

    @tous
    A propos de mon commentaire précédent (post 21)
    Les entreprises ou banques capitalistes n'ont pas attendu la crise boursière et financière de septembre et d'octobre pour licencier ou suppimer des emplois ! certaines ont même anticipé ! et la liste n'est qu'un tout petit apercu des plans "sociaux" en cours et à venir. C'est du dégraissage massif et la dépression économique serait peut-être un mot plus approprié que la récession économique. Le capitalisme est en crise grave et c'est les travailleurs qui vont en payé le plus rude coût !

  24. Laurent64 dit :

    J'essaye d'obtenir des informations sur les conséquences de la crise des subprimes sur le peuple américain et notamment le nombre de familles expropriées, faute de pouvoir rembourser leur prêt. J’ai lu qu’ils seraient 25 millions sur un rythme de 10 000 nouvelles expulsions par jour mais 25 sur une population de 300 millions cela me paraît énorme.
    Un lecteur du site a-t-il entendu ou lu des infos sur le nombre d’expulsions ?
    merci si quelqu'un peut m'aider
    (et désolé d’être un peu hors sujet)

  25. maxou dit :

    Actus humanite.fr 28-10-2008

    Carrefour condamné pour salariés sous-payés

    Le groupe de distribution Carrefour a été condamné à Lyon à une amende cumulée de plus d’un million d’euros pour avoir payé en dessous du smic horaire 429 salariés de ses magasins d’Ecully et de Givors.

    L’enseigne a été reconnue coupable le 24 octobre par le tribunal de police de "paiement par employeur de salaire inférieur au minimum mensuel garanti" et doit verser une amende 3.000 euros pour chacun de ses 257 employés à Ecully et 172 à Givors, près de Lyon.

    Carrefour, qui a dix jours pour faire appel, a été en outre condamnée à payer au total plus de 75.000 euros de dommages et intérêts à la CGT, à la CFDT et à FO, parties civiles dans le procès, a-t-on appris auprès du tribunal.

    "Ce jugement est emblématique. Ces salariés étaient depuis plusieurs années tous payés à 5% en dessous du smic", a déclaré l’avocat de la CGT, Me François Dumoulin, estimant en moyenne le rappel de salaires "entre 1.500 et 2.000 euros".

    "Le vice du système, c’est que Carrefour intégrait dans le smic une pause payée qui n’est pas un temps de travail effectif", a-t-il encore expliqué, soulignant que cette disposition était toujours d’actualité.

    L’inspection du travail avait épinglé plusieurs fois les grandes enseignes à ce sujet, mais l’infraction n’avait jamais été constatée au niveau pénal, affirme l’hebdomadaire Tribune de Lyon, qui a révélé l’affaire sur son site internet.

    Les faits dénoncés par les syndicats remontent à juillet 2004 et des procès-verbaux de l’inspection du travail ont été dressés en 2006 pour Givors et 2007 pour Ecully, a précisé Mohamed Guendouze, délégué CGT à Carrefour Ecully.

    "On a eu dès le début l’appui des inspecteurs du travail et maintenant, il va falloir porter individuellement les dossiers aux Prud’hommes", a-t-il indiqué.

  26. jcmig dit :

    Quelle claque vous lui avez mis à Aphatie M. Mélenchon quand vous avez cité le traité de Lisbonne. Bravo M.Mélanchon, continuez nous serons toujours là pour vous soutenir.

  27. Eddy Cochran dit :

    Pour aider les Editions Ecosociété victime de SLAPPs de la part de Barrick Gold (la plus grosse compagnie aurifère du monde) et de Banro (compagnie minière) qui lui réclament 7 millions d'euros pour avoir publié Noir Canada.
    Le site de la pétition : http://slapp.ecosociete.org/

  28. LEROUX dit :

    Bonsoir M. Mélanchon,
    Votre annalyse sur la situation économique nationale et mondiale est mienne. Je suis d'accord, aussi, sur la mauvaise répartition desrichesse dans notre pays. Mais je ne comprend pas comment vous comptez y remédier, le rapport de force étant ce qu'ilmest entre le capital et les travailleurs.
    Qu'allez-vous faire?

  29. Tiago_Jaïme dit :

    Merci Jean-Luc Mélenchon de garder le cap. Moi qui suis un peu débordé en ce moment,j'aime lire ces évidences sur la nécessaire compréhension du mécanisme économique et financier sur la réunion du 24 dont personne ne pouvait s'affranchir d'y participer...
    Et ce témoignage sur l'élan de motivation de l'expérience socialiste bolivarienne que tous les socialistes devraient suivre étudier analyser comprendre critiquer si nécessaire...non pas pour dire que l'on peut ou ne peut pas transposer chez nous, ce n'est pas le problème...mais saluer et montrer tout l'intérêt que l'on porte à toutes les démarches socialistes!

    De l'illusion et des illusionnistes !
    Ce titre décrit tous les propos actuels de la droite...Ils sont prêts à vaciller...ils n'ont aucun argument...ils se raccrochent à leur volonté de faire bien mais pour qui ?
    Ne devons nous pas craindre que si les choses s'aggravent, ils n'abandonnent les plus faibles d'entre nous; eux qui n'ont pas compris depuis 1974 qu'il était fondamental et vital pour la démocratie que chaque citoyen puisse vivre dignement de son travail.

    Le peuple désemparé attend que la Gauche affirme haut et fort sa motivation et sa "foi" dans le triomphe du socialisme. Pour cela le minimum des minima c'est une très forte réussite de la motion C "un Monde d'avance" et aussi (mon coeur aime) tu peux argumenter contre) de la motion "Utopia". Alors Jean Luc, je serai ravi de l'existence d'un texte de Jean-Luc Mélenchon qui nous permettrait de faire pleinement adhérer, ces militants nouveaux 2007 2008, à l'évidence de Gauche du parti socialiste. De toute façon nous n'avons aucune voix à perdre. Quelle que soit la motion qui arrive en tête elle sera obligé de constater que les 20% de la motion C montrent la voie que doit suivre le parti socialiste.

    Jean Luc fais nous un chef d'oeuvre !

    N.B. On entend parfois des camarades qui disent non pas Jean Luc Mélenchon...oui mais c'est presque une technique de comm...Et quand on leur dit mais pourquoi?...ils finissent tous par reconnaître l'indispensable présence de Jean Luc Mélenchon au PS.

    Alors "yalla !" !

  30. jennifer dit :

    L'Europe et le Venezuela : de la solidarité à la construction de projets communs.

    La Conférence internationale « Venezuela : pour une politique européenne indépendante » organisée le 26 octobre dernier à Paris a réuni plus de 250 participants. Elle a permis de renouveler l'approche de la Révolution bolivarienne par un très large éventail de formations politiques, de syndicats et de mouvements sociaux d'une douzaine de pays européens.

    Au moment où la crise sape les fondements mêmes du système néolibéral mondialisé, les politiques de rupture avec le « Consensus de Washington » menées depuis près de dix ans par le Président Hugo Chavez, et désormais par d'autres gouvernements de la région - en particulier les membres de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) -, apparaissent d'une singulière pertinence.

    Face à la guerre médiatique et aux tentatives permanentes de déstabilisation menées par les Etats-Unis, les conquêtes démocratiques, économiques, sociales et culturelles du peuple vénézuélien imposent la solidarité de toutes les forces progressistes européennes. Mais ces dernières ne sauraient en rester là : c'est le dialogue et la construction, sur un pied d'égalité, de projets communs qui sont maintenant à l'ordre du jour.

    Si, en effet, le Venezuela a certainement à apprendre d'une Europe qui ne serait pas inféodée à la politique américaine, la réciproque est tout aussi vraie, ne serait-ce que la manière d'intégrer la totalité de la population dans le périmètre de la citoyenneté active. Telle est la principale leçon d'une Conférence marquée, entre autres, par les interventions de Mario Soares, ancien président du Portugal, et Nicolas Maduro, ministre vénézuélien des affaires étrangères.

  31. jean dit :

    Razzy Hammadi : "Il n'y a pas d'alternance au PS depuis 15 ans"

    Invité des forums de nouvelobs.com, le signataire de la motion C de Benoît Hamon a violemment critiqué la configuration actuelle de la direction du PS et affirmé que les signataires de cette motion étaient "les seuls à pouvoir incarner une alternative crédible" face à l'extrême gauche et la droite.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20081028.OBS8234/razzy_hammadi__il_ny_a_pas_dalternance_au_ps_depuis_15_.html

  32. Samy dit :

    Eh oui!Aphatie aime le sang...sinon, bravo c'était bien cette interview.Mais vous devriez vous-même provoquer les journalistes pour dévoiler leurs intentions.

  33. H2 dit :

    Vous dites : "C’est le média traquenard, la reconstruction du réel par les apprentis sorciers irresponsables qui au plein milieu d’une crise où chacun s’efforce de faire preuve de sens des responsabilités jouent à jeter de l’huile sur le feu d’une façon ou d’une autre pour créer de l’ambiance. Le moment venu il en sera fait justice, de cela comme du reste, en générale et en particulier, car si tout va comme on peut penser que cela aille au vu de l’expérience du passé, le système médiatique, comme tous les autres composants du système de l’ordre établi sera lui aussi entrainé dans le vide. "

    " Media-traquenard ": Excellente expression.

    Les journalistes-histrions comme Aphatie et consort sont les chiens de garde du système, les flics de basse police à cervelle de moineaux, les petites hyiènes du décervelage, de la calomnie et de l'enfumage général.
    Il ne sont pas là pour ECLAIRER mais bien pour PARASITER l'information réelle et le débat démocratique.
    Il sont les gardiens de l'opacité du pouvoir. Il font écran. Ils sont le bruit de fond qui empêche toute parole véritable d'advenir.
    La Démocratie Sociale est leur ennemie à abattre et il font tout pour retarder l'échéance de sa venue et de son entière accomplissement.
    Plus les gens seront conscients du système néolibéral dans son fonctionnement interne plus les gens voudront l'abattre en vu de transformations majeures. Les petits caniches sont grassement payés pour que ce moment n'arrive jamais.
    C'est le rôle auquel ils se vouent pour conserver leurs petits privilèges de fiottes et leurs subventions que d'autres appellent " salaires".
    Ce sont les assermentés du système financier, les assistés à micro du capital à court terme.
    Normal que leur intelligence soit du même acabit.

    Quand Aphatie couine, ce n'est pas lui qui parle, c'est la voix de ses maîtres qui rotent. Maîtres visibles et invisibles.
    Leur petite entreprise ne connait pas la crise ? Oui, pas encore mais ça vient. Après les faux artistes-larbins, la fin de règne des journalistes-fiottes arrive. Ils seront remerciés comme il le mérite par leurs propres maîtres qui auront eux, d'autres chats à fouetter que de conserver encore plus longtemps des couches-culottes usagées à enregistrement.

    Vous dites : " Le système médiatique, comme tous les autres composants du système de l’ordre établi sera lui aussi entrainé dans le vide."

    Tout à fait d'accord et permettez-moi de m'en réjouir. Comme après la Seconde Guerre Mondiale, les solutions existent pour empêcher la reproduction de ce système félon.

    Pour poursuivre la réflexion :
    " Liberté d’information contre liberté d’expression" :
    http://www.voltairenet.org/article16408.html

  34. maxou dit :

    Les électeurs de gauche de plus en plus anticapitalistes
    Selon plusieurs enquêtes, les sympathisants
    de gauche désertent les idées libérales.
    (La gauche vire à gauche) : le constat était, lundi, à la une de Libération, s'appuyant sur un sondage Viavoice réalisé du 22 au 27 septembre au début du krach boursier auprès des grandes familles de pensée qui traversent l'opinion de gauche en France. Il y a un an, ce même quotidien s'interrogeait : (La gauche vire-t-elle à droite ?)
    Selon cette enquête, la gauche la plus anticapitaliste (PCE, LCR, alter-mondialiste...)
    voit son influence passer de 15% l'an dernier à quelques 25%. Parallèlement, la (gauche libérale autoritaire), ou (contre-gauche) selon les terminologies employées par Libération, incarnée en particulier par Ségolène Royal, est désertée par une partie de ceux qui s'y sont un temps reconnus. Son influence n'est plus que de 24% quand elle pesait 35% en août 2007.
    (S'opère une réhabilitation de la gauche et ses valeurs), remarque François Miquet-Marty,
    directeur des études de Viavoice. Ainsi le clivage gauche-droite redevient pertinent, cet avis étant partagé par 60% des sympathisants de gauche qui n'étaient que 50% il y a un an.
    L'ouverture au centre n'est souhaité que par 58% : ils étaient 68% sur cette longueur d'onde. De même, 45% entendent s'opposer voire modifier la mondialisation capitaliste, 44%
    (- 9%) persistant à vouloir en aménager les effet les plus négatifs.
    Paradoxalement selon une enquête de l'IFOP du 16 au 17 octobre, 66% des personnes interrogées estiment que Nicola Sarkozy (joue un rôle majeur et décisif dans les décisions internationales visant à faire face à la crise), un sentiment partagé par 56% des sympathisants
    de gauche. Enfin, TNS Sofres pour la Croix relève que, les 22 et 23 octobre, 29% des français considèrent que (l'économie de marché est un très mauvais système et qu'il faut en changer), soit un bon de 13 points par rapport à juillet 2007.
    Dominique Bègles

  35. jennifer dit :

    STRASBOURG, 28 oct 2008 (AFP) - Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a estimé mardi à Strasbourg que les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy à Rethel (Ardennes), pour amortir les effets de la crise financière sur l’emploi, étaient "du flan et de la provocation". Le leader trotskiste participait aux côtés de la porte-parole de LO, Arlette Laguiller, à une manifestation de 200 (police) à 500 (CGT) salariés venus majoritairement de l’usine General Motors à Strasbourg et de l’usine Peugeot de Mulhouse. Les mesures annoncées, "c’est du flan et de la provocation : Sarkozy dit qu’il va soi-disant créer 100.000 emplois aidés mais il y a quinze jours, il a annoncé des milliers de suppressions d’emplois dans la fonction publique pour soi-disant sortir de la crise économique", s’est étonné le leader trotskiste. A propos des contrats de transition professionnelle (CTP), il a pris l’exemple de Sandouville Renault au Havre : "Mille salariés vont rester sur le carreau et on veut nous faire croire que ces salariés, que Renault ne pourrait pas garder en raison de la crise, seraient repris en CTP par les PME et PMI du bassin d’emploi du Havre qui est déjà complètement sinistré". Interrogé sur les propos du secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault qui a évoqué mardi la possibilité d’une "mobilisation commune", il a déclaré : "Tout ce qui ira dans ce sens, on le soutiendra, il n’y a pas de place pour les querelles de chapelles alors que l’on est dans une catastrophe sociale". La classe ouvrière qu’on croyait invisible n’a pas disparu, elle se mobilise contre les licenciements, a-t-il ajouté. Dans les tracts et les prises de parole, la CGT métallurgie a dénoncé une dégradation "sans précédent" de l’emploi dans le secteur automobile en Alsace, estimant que "16.000 salariés (sous-traitants et fournisseurs inclus) sont ainsi victimes de l’appétit des actionnaires". Le syndicat a dénoncé mardi les journées chômées, les prises de congés et les RTT obligatoires ainsi que des baisses de salaires de l’ordre de 300 à 500 euros par mois. "Les patrons ont des primes et toi, on t’élimine" affirmait une banderole, alors que le cortège se rendait sans incident de la place de Bourse à la Préfecture.

  36. jennifer dit :

    Le plan pour relancer l'emploi de Sarkozy consiste en fait à déréguler encore plus le marché du travail.

    N. Sarkozy met à profit la crise économique pour relancer une mesure autrefois décriée, les contrats aidés.

    Ne nous laissons pas abuser par les mots. Sarkozy n'est pas devenu keynésien. Il poursuite encore et toujours son oeuvre destructrice vis-à-vis des travailleurs et toujours au bénéfice des entrepreneurs et du MEDEF.

  37. Pierre L dit :

    "Le moment venu il en sera fait justice, de cela comme du reste, en générale et en particulier"

    ça donne des envies de guillotine !

    Sinon, il y a un détail pas clair : Hollande, c'est un diplodocus ? ou un aigle ?

  38. rosay dit :

    Certes les militants Socialistes devraient voter pour la motion "C " et prendre Benoit Hamon pour premier secrétaire du parti.
    Pourquoi ? le sinistre constat que la finance international est prise en flagrant délit de malversation pour être poli.invite a une résistance farouche
    a tous les beaux parleurs à la direction du P.S. et autre motif,la jeunesse est
    sous contrôle et sous informé de la vérité,abusée de toutes manières,dans l'ignorance naïve du fait précisément de leur jeunesse,nous devons nous mobiliser et les éclairer, savent-ils ce qu'est le Conseil National De La Résistance ? L'école publique leur a -t-elle fait connaitre leurs droits ?

  39. Planete Merdatique dit :

    Dernières Nouvelles Merdatiques :

    Nous sommes heureux de vous annoncer que Robert Ménard, grand gourou des médias devant l'éternel, a trouvé un nouvel employeur : le dictateur du Qatar connu pour être le pays au 79 ° rang dans le classement 2007 pour la liberté de la Presse... selon RSF.

    Le Qatar c'est ça : http://www.amnesty.org/fr/region/qatar

    Mais aussi ça :
    http://www.voltairenet.org/article158228.html

    Sacré Robert Ménard !

  40. H2 dit :

    @ Laurent64

    Une virgule a dû sauter dans le chiffre indiqué- il me semble que c'est plutôt 2,5 millions mais on s'approche désormais selon certaines sources à l'heure actuelle de Trois millions. Poursuivons nos recherches. Bye !

    "Trois préavis d'expulsion plus tard, les Fine quittaient finalement les lieux pour louer un appartement dans un quartier plus modeste qu'ils habitent encore aujourd'hui. Il y a quelques mois, Richard a racheté une maison avec un crédit immobilier à taux variable. Une fois de plus. «Nous y avons été obligés, déclare-t-il. Aucune banque ne prêtait à taux fixe. " [lu sur le net]

    http://www.journaldunet.com/economie/expliquez-moi/crise-etats-unis/1-expulsions-2007.shtml

    http://www.credit-conseil.fr/blog/crise-des-subprimes-les-expulsions-continuent.html

  41. Hold up dit :

    EXCELLENTE VOTRE INTERVENTION M.MELENCHON !
    BRAVO !
    Quel feeling ! Quel pertinence en si peu de minutes ! Quelle groove ! Yeah !

    Le petit roquet de J.M Aphatie voulait des noms pour dresser une liste de gens à abattre et livrer tout ça à la populace car dans la tête de JM.Aphatie le peuple c'est rien que de la populace crétine et vous avez refusez de vous faire manipuler par la marionnette de RTL :
    Vous lui avez envoyez un uppercut direct en pleine poire en parlant d'IDEES ! BRAVO !
    Ce qui aurait pu tourner au lynchage de l'homme seul tel que le souhaiterait JM.Aphatie s'est retourné contre lui. Le bouffon de RTL s'est une fois de plus ridiculisé ! Bien joué M.Mélenchon.
    Continuez comme ça : Calme (Ironique) - Clarté (Des idées et de la pensée) - Ecart (Ne pas accepter de rentrer dans le jeu de l'autre, celui qu'il veut vous faire jouer) - Puissance (Politique et Humaine).

  42. Bruno dit :

    Au sujet d'Aphatie : hier il a voulu se venger contre Jean-Luc Mélenchon dans sa chronique au grand journal de canal+ en diffusant à nouveau l'extrait de l'interview où Jean-Luc Mélenchon s'en prenait à Jean-Marc Sylvestre pour illustrer le penchant des politiques à toujours vouloir gouverner les médias : pitoyable !

  43. Bruno dit :

    @Paul (commentaire 22)
    "Pourquoi aucun billet consacré, voire soutenant la motion C et Benoit Hamon?"
    Oui, on sent que ce n'est pas tout à fait la franche camaraderie : Jean-Luc Mélenchon parle peu de la motion C, et à l'inverse Benoît Hamon semble tenir Jean-Luc Mélenchon à distance. Exemple dans son blog il y a des liens vers un peu tout le monde (Emmanuelli, Clémentine Autain, Braouzec...) mais pas vers Jean-Luc Mélenchon ou PRS. Dommage, ça ne peut que nuire à la dynamique de cette motion. Dans les médias B. Hamon s'en sort très bien, il est clair et pugnace et son look de 1er de la classe et gendre idéal doit rassurer les mamies : s'il devenait premier secrétaire ce serait un vrai bang dans le paysage politique.
    Mais je pense que l'aile gauche, malgré l'unité réalisée, demeure travaillée par des clivages tenaces : clivages stratégiques, et puis clivages historiques, liés à toute la sédimentation des positions et jeux des uns et des autres. Sur ce dernier point le choix de B. Hamon est très judicieux, c'est l'image du renouvellement générationnel, et puis c'est le seul choix permettant de neutraliser les rivalités des "anciens barons" de l'aile gauche (avec toutes mes excuses M. le Sénateur républicain pour ce qualificatif imagé !).
    J'observe qu'on entend peu aussi les autres soutiens de la motion C (Emmanuelli, Lienemann, Quilès...) mais il faut dire que le traitement médiatique est tout sauf impartial, c'est comme avec Jean-Luc Mélenchon, soit on ne l'invite pas, soit on l'invite en espérant le voir tomber dans le traquenard.

  44. Bruno dit :

    @Pierre L (36)
    “Le moment venu il en sera fait justice, de cela comme du reste, en générale et en particulier”
    ça donne des envies de guillotine !

    J'ai pensé la même chose en lisant cette étrange formule, quasiment eschatologique, ce qui n'est pas anodin pour un laïc militant ! Gare à ce que Morandini ou Aphatie ne tombent pas dessus.

  45. jennifer dit :

    General Motors va fusionner avec Chrysler et demande en plus du fric à l'Etat américain pour cette fusion!
    Ca c'est la version officielle. En réalité, Chrysler a fait faillite (et GM est sur le point de faire faillite aussi) et ce qu'il faudrait c'est leur nationalisation par l'Etat américain et qu'aucun fric ne lui soit donné en compensation de sa faillite.

    Encore une fois les contribuables américains vont se faire saigner pour des boîtes qui font faillite alors que cela aurait été l'occasion de nationaliser une grande entreprise et de sauvegarder l'emploi des américains. Car oui la cerise sur le gateau c'est qu'ils vont évidemment licenciert des travailleurs de GM, et qu'apparemment les 10 milliards qu'ils demandent à l'Etat américain pour la fusion va en fait servir pour effectuer ces licenciements!
    On croit rêver. Non seulement c'est toujours les mêmes qui paient. Mais en plus les contribuables américains vont payer pour faire licencier une partie de leurs frères. Dans le capitalisme, une boite qui fait faillite, fait faillite et doit dégager: c'est la loi du marché. Là c'est encore au peuple de payer pour les folies du capitalisme.

    Par ailleurs il n'y a aucune réflexion consistante sur comment sortir de la crise en maintenant la demande ou en la faisant remonter. Ils font tout en dépit du bon sens et vont nous précipiter vers une nouvelle crise plus profonde!

  46. Bruno dit :

    Ecouter les infos devient de plus en plus une vraie torture : en ce moment sur France Inter, Sousbie, le conseiller spécial de Sarkozy, fait le service après-vente du discours d'hier à Rethel. Et pas un journaliste pour évoquer les contribuables millardaires qui bénéficient du bouclier fiscal et des niches et reçoivent des remboursements de centaines de milliers d'euros. Certains ne paient même plus d'impôts !

  47. Bruno dit :

    Suite : A un auditeur qui demande "un bouclier social", ce Sousbie répond en évoquant le RSA !... et à la question sur les niches fiscales, tenez-vous bien, il répond que la plupart bénéficie aux salariés et pas aux plus riches ! Et pas de réaction outrée des journalistes le traitant de menteur chiffres à l'appui.

    Et ça ne leur suffit pas d'avoir des journalistes soit couards soit à leur solde. Le gouvernement travaille parait-il sur le projet de création d'une émission d'information officielle sur sa politique, l'émission devant bien sûr être diffusée sur une chaîne publique. On croit rêver...

  48. Travail le dimanche et CDD pour tous. dit :

    Au moins, c'est clair.

    Nous savons maintenant ce qui nous attend :

    1- travail le dimanche pour tout le monde ;

    2- CDD pour tout le monde.

    « La volonté du Président de la République de lever les tabous, en particulier à propos du travail le dimanche et de l’utilisation des CDD pour stimuler l’économie, sont à saluer. De même, l’accélération de la réforme du service public de l’emploi et son évaluation sont d’excellentes nouvelles » a déclaré Laurence Parisot, Présidente du MEDEF.

    Le MEDEF compte prendre toute sa part dans la mobilisation de tous les acteurs en faveur de l’emploi.

    Plus généralement, le Président de la République a fait la pédagogie d’une « politique économique de l’offre » dans l’intérêt et au service de tous, entreprises et salariés, tel que le MEDEF le préconise depuis janvier 2007.

    http://www.medef.fr/main/core.php?pag_id=130852

  49. jennifer dit :

    Le pire c'est que l'aide demandée au gouvernement américain à la fusion GM/Chrysler est présentée comme de l'interventionisme de l'Etat alors que comme le plan Sarkozy sur l'emploi qui finalement n'est que continuer le libéralisme, la dérégulation du marché du travail et des biens. On nous dit qu'ils tournent "socialistes" alors qu'en fait ils continuent (pas entièrement aux USA car il y a eu de vraies nationalisations de banques et non seulement des injections pour acquérir des actions qui continuent à baisser et le diable si quelqu'un peut dire quand s'arrêtera cette baisse ni jusqu'où elle ira!) une politique néolibérale et de saigner les peuples!
    La seule solution à cette crise serait une politique véritablement keynésienne. Keynes n'a pas sauvé le monde du capitalisme mais a permis de sortir de la crise et surtout en préservant le peuple. Que ceux qui s'attendent à la fin du capitalisme à cause de cette crise arrêtent de rêver! Il n'y aura pas de révolution ni nationale ni mondiale même si la crise est mondiale (je ne parle pas de mon souhait mais de réalisme). Mais si nous nous mettons du côté des intérêts immédiats des peuples, seule une véritable politique keynésienne préserverait au mieux ces intérêts, leur niveau de vie.
    Sinon on court vers une dépression qui va toucher surtout toucher le peuple, une dépression avec son lot inimaginable de souffrances humaines.

    Il faut vraiment dénoncer Sarkozy qui sous couvert de faire des politiques soit disant "socialistes" nous en met une couche de plus au niveau de la libéralisation de l'économie et du marché du travail. Il est trop habile par ses discours et nous endort. Il faut vraiment arriver à le coincer sur la démagogie de ses propos même si c'est dur, même s'il est hyperactif et qu'on ne l'est pas et qu'on a du mal à suivre son rythme.
    On est trop mous face à ses discours. Trop de choses passent!

  50. jennifer dit :

    @Travail le dimanche et CDD pour tous

    Oui c'est bien cela. Le CDD va devenir la norme. La déréglementation et la mise à mal d'un code du travail pour protéger les travailleurs des abus du patronat aussi. Ils pourront embaucher et débaucher comme ils le souhaitent, créant ainsi une division, de la concurrence entre les travailleurs. On pourra ainsi faire pression sur les salaires et les gens accepteront des salaires minables, pourvu qu'ils aient un boulot (car bien entendu les indemnités de chomage ne suffiront pas).C'est bien le rôle de l'armée de réserve des chômeurs dont parlait Marx: diviser pour mieux règner et baisser les salaires. Si quelqu'un pouvait nous réexpliquer ces passages de Marx, cela serait profitable à tous. Merci d'avance!

    Dans mon post 13 ci-dessus où je reprenais en le synthétisant l'article d'hier du Figaro, Sarkozy disait pour vendre sa camelote des emplois "aidés": « tout est mieux que l’inactivité ». !

    Nous n'en avons rien à fiche de sa pitié des chômeurs! Quel mépris des gens. Après les avoir mis au sol, il propose de les exploiter plus pour qu'ils ne s'ennuient pas! On est vraiment dans sa logique de classe, celle des dominants qui écrasent le reste et en plus les regardent avec la condescendance du gagnant. Et après on devrait remercier le sauveur? Cet autocrate imbu de lui-même. C'est vrai qu'on a des envies meurtrières à l'entendre!

    Créons des emplois honorables et qualifiés, c'est la seule façon de redonner leur dignité aux êtres humains. Il y a de quoi le faire. Le Venezuela montre l'exemple, même si ce n'est qu'un processus en cours et loin d'être achevé et qu'il reste encore du chômage et que plein d'erreurs sont commises, la logique d'ensemble est la bonne.

    Ainsi, là bas, la fonction publique est le secteur le plus en croissance. Le nombre de fonctionnaires augmente sans cesse. En effet l'éducation, la santé, tous les services publics sont en expansion et il y a de quoi faire!

    C'est un autre choix de société basée sur un autre modèle économique. Les nationalisations augmentent, le contrôle des changes a été instauré. Le Venezuela a récupéré ses reserves de fonds qui étaient situées dans les banques du Nord. Cela s'est fait avant la crise actuelle, fort heureusement pour le peuple vénézuelien.


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