13oct 08

Pour avoir dit à canal plus dans l’émission « Dimanche plus » de Anne Sophie Lapix ce que je pensais de la  responsabilité morale de ceux qui se sont engagés depuis des années dans l’apologie du libéralisme, notamment dans les médias, et avoir, à ce propos, cité comme exemple le cas du journaliste Jean-Marc Sylvestre, je fais l’objet d’une série de mise en cause musclée. Sauf contre ordre de dernière minute, qui ne serait pas de mon fait, je serai ce soir à 19 heures sur LCI en face de Jean-Marc Sylvestre sur le plateau de Michel Field. Je ne dis rien de plus d’ici là. Mais je demande à ceux que cette histoire intéresse de visionner la vidéo qui se trouve à gauche sur cet écran et qui présente l’intégrale de mon entretien avec Anne Sophie Lapix. Après m’avoir écouté mes lecteurs se demanderont si mes propos mettent en cause le métier de journaliste, s’ils évoquent une volonté de mise sous contrôle politique des médias bref s’ils constituent le « dérapage total » que m’imputent messieurs Morandini et Revel sur leurs blogs. Je reproduis en fin de ma note la retranscription mot à mot de mon entretien sur ce sujet et j’y joins le texte du blog des deux journalistes avec le lien qui permet d’aller vérifier si ce que je recopie est bien leur texte. Le mystère après cela reste de savoir d’où des journalistes aussi scrupuleux et professionnels tirent des citations entre guillemets de mes propos qui sont de pures re-créations. Puisque je suis de retour devant mon clavier, j’en profite pour évoquer d’autres responsabilités morales dans la crise que nous vivons. 

Les promesses aveuglées de Nicolas Sarkozy
 
Le crédit immobilier – à la source de l’actuelle crise – a été encouragé de longue main par les responsables politiques de la droite. On se souvient déjà que dans « paquet fiscal » de l’été 2008 il y avait un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt qui était une puissante incitation à l’endettement. En fait c’était là le fond de la philosophie économique de Nicolas Sarkozy. On retrouvera avec intérêt ses propos publiés dans la Revue Banque n°690 en avril 2007 alors qu’il était candidat à la présidence de la République,. « Les ménages français, gémissait-il, sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui  ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du  lendemain. » Cette apologie du modèle américain de développement sur des montagnes de dettes sonne aujourd’hui tragiquement. Heureusement que Sarkozy n’a pas eu le temps de mettre ses projets en application. Voyez plutôt : «  C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit  hypothécaire pour les ménages et que l’État intervienne pour garantir l’accès au crédit des personnes malades.Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir  leur emprunt par la valeur de leur logement. Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque  était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité  personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du  bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les  revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants »..Ce recours hasardeux et dangereux à l’extension du crédit hypothécaire a cependant été encouragé par des mécanismes nouveaux qui permettent de cautionner des prêts et d’en engager de nouveaux. Pour cela deux mécanismes on été mis en place depuis 2006, notamment sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy à Bercy. D’abord le « viager hypothécaire », qui prévoit le versement d’un viager à des personnes âgées sur l’hypothèque de leur logement. Ensuite, le plus dangereux comme incitation au surendettement, « l’hypothèque rechargeable », qui permet aux accédants à la propriété d’obtenir de nouveaux crédits au fur et à mesure du remboursement de leur prêt hypothécaire. On voit bien ici derrière la fabrication d’un mythe de l’accession à la propriété, comment ces mécanismes poussent les ménages à s’endetter et à se mettre à la merci du marché et de ses soubresauts. 
 
 
 
Récidives et récidivistes.
 
On se souvient du concert de louanges qui monta autour autour du rapport Attali et de la dérision qui avait entouré ceux qui le dénonçaient. C’est le moment de revenir au texte de ce petit génie de la gauche caviarissime. Alors que la crise des subprimes avait déjà éclaté depuis plusieurs mois, le Rapport Attali  n’en avait tiré aucune leçon. Relisons-le. Il faut, disait-il, « Permettre aux Français d’accéder plus largement à la propriété à l’instar des Américains dont 66 % sont propriétaires contre 57 % en France ». Bien sur cette trouvaille était enrobée comme d’habitude sur de vertueuses considérations compassionnelles. « Proposer à tous les locataires modestes d’accéder à la propriété du logement ». Et tous les gogos d’applaudir sans se demander s’il n’est pas plus judicieux de demander à l’état de construire de logements de qualité en nombre suffisant de façon à en réduire le coût pour chacun et permettre de vrai parcours locatif pour les ménages selon leur âge et leurs besoins. Mais Attali est battu dans le genre surréaliste. Au début de ce mois d’octobre 2008, un nouveau rapport officiel Conseil d’analyse économique, organe rattaché au 1er ministre François Fillon, prône lui encore le recours au le crédit hypothécaire. Totalement déconnecté de la réalité de la crise immobilière et financière, intitulé « Loger les classes moyennes » il est rédigé par les économistes Jacques Mistral et Valérie Plagnol, il préconise encore d’ « élargir l’accès au crédit immobilier » et de « développer le recours à l’hypothèque » pour « loger les classes moyennes ». Il invite le gouvernement à « réduire les coûts liés à la prise d’hypothèque, pour y encourager les emprunteurs à y recourir ». Et, cerise sur le gâteau, il vante « la titrisation bancaire comme outil de développement du marché immobilier ». Alors que c’est là exactement ce mécanisme qui a contaminé tous les marchés américains !
 
L’affaire Natixis.
Dans cette série de responsabilité on doit aussi évoquer le jeu de certaines banques avec la confiance de ceux qui leur confient leurs dépôts. Ici il s’agit de Natixis, d’une banque d’investissement et d’affaires créée en 2006 par la fusion deNatexis, la banque d’investissement des Banques Populaires et d’Ixis, la banque d’investissement des Caisses d’ Epargne et de la Caisse des dépôts. Cette banque était aussitôt devenue le n°2 français du financement immobilier, le n°1 français de la gestion d’actifs et le n°1 français de la gestion d’épargne salariale. Par exemple, le fonds d’épargne entreprise des assistants parlementaires est géré par Natixis….Cela ne suffisait pas aux petits génies de la finance qui dirigeaient cette affaire. La Banque s’est donc lourdement exposée sur les financements immobiliers aux Etats-Unis en investissant sur marché des rehausseurs de crédits. Elle y a évidemment perdu  4 milliards d’euros. La composition du capital faisait que 35 % étaient possédés par les Caisses d’Epargne, 35 % par les Banques populaires. Et il y avait aussi 30 % flottant sur le marché boursier. C’est là que se concentre le problème social le plus cruel. Les courtiers ont fait du zèle auprès des déposants de leur banque, de modestes possesseurs de livret d’épargne. La pression aux résultats a été tellement forte que les 90 000 employés des deux banques ont aussi été enrôlés dans les opérations d’achat. Au total,  1,2 millions de petits actionnaires français, clients des caisses d’Epargne et des banques populaires, ont été pris au piège. Un piège en effet. L’action a été  lancée à 20 euros en 2006, elle vaut aujourd’hui autour de 1,75 euros. Les économies placées de cette façon ont donc été divisées par onze ! Une catastrophe. Elle n’a aucune autre cause qu’une politique d’investissement aberrante car les maisons mères étaient des acteurs solides. A présent ceux qui se sont engagés ne sont couverts par aucune garantie puisqu’il s’agit d’action et non de dépôts. Il leur faut attendre que le cours remonte. Mais s’ils ont besoin de fond tout de suite pour payer quoique ce soit, y compris des mensualités d’emprunt a leur banque, il est peu probable que celle-ci payent a leur place ou bien leur consente un moratoire…

RETOUR SUR IMAGE ET SON

Renaud Revel (l’Express  titre sur son blog (13 octobre) : « Quand Mélenchon dérape..Voici son texte : « Invité de l’émission politique de Canal+, Dimanche+, le socialiste Jean-Luc Mélenchon a totalement dérapé ce week-end, en s’en prenant au « personnel médiatique et économique », accusé d’avoir plongé le monde dans la crise. « Il faut virer le personnel médiatique et économique, qui nous a conduit dans le mur », a t-il lancé, avant de s’en prendre directement à un journaliste de TF1, désigné à la vindicte: « ll faut virer quelqu’un comme Jean-Marc Sylvestre, le chroniqueur économique de TF1, qui depuis des années, ne fait pas de l’info sur TF1, mais de la propagande ». Ce type de sortie rappelle les fatwas de 1981, quand la gauche excommuniait une partie de la profession et organisait des charrettes dans l’audiovisuel. Que ferait Mélenchon s’il était en situation de gouverner ? Des listes noires à l’entendre. La charge est en tous les cas peu reluisante et caricaturale. La Société des journalistes de la chaîne devrait prendre, en tous les cas, position aujourd’hui. Quand à Jean-Marc Morandini, il semble disposer de citations légèrement différentes. Mais des citations tout de même. Entre guillemets et en italiques, bien sur, comme dans un vrai verbatim. Le titre est catégorique : Mélenchon (PS): "Il faut virer Jean Marc Sylvestre de TF1 !"  Voici le texte : « C’est une charge sans précédent qu’a lancé le sénateur socialiste Jean Luc Mélenchon qui était l’invité ce midi de l’émission Dimanche + sur Canal +. Interrogé sur la crise financière et ses conséquences, il a affirmé : ‘Il faut virer le personnel médiatique et économique qui nous a conduit dans la mur !" Interrogé par Anne Sophie Lapix, surprise par l’expression "de personnel médiatique", Mélenchon a précisé : "Je vais vous donner un nom ! Il faut virer quelqu’un comme Jean Marc Sylvestre, chroniqueur économique sur TF1 qui depuis des années ne fait pas de l’information sur TF1, mais de la propagande ! Voilà les gens qu’il faut virer !" 

VOUS VOULEZ UN NOM ?

Et maintenant voici le verbatim réel de mes propos. Ceux qui doutent de ma retranscription peuvent vérifier par eux-mêmes en écoutant la vidéo qui se trouve à gauche de la page d’accueil de ce blog….

Et pourtant, messieurs les ayatollahs, elle tourne ! Comme disait Galilée devant ses juges de l’église intouchable d’alors.
"Anne Sophie Lapix : L’actualité de la semaine ce sont les bourses qui s’effondrent et la crise du système financier. Est-ce que vous buvez du petit lait ?
 
JLM : Non. Mais je devrais car ce n’est pas faute d’avoir annoncé tout ça, on parlait à l’instant d’ATTAC, des altermondialistes de manière générale, des forums sociaux, combien de réunions avons-nous fait, combien de livres avons-nous écrit pour annoncer que ça allait mal finir et que cette économie de casino s’effondrerait. Mais maintenant, je suis comme beaucoup de gens qui ont lu les livres et qui connaissent leur histoire ; tout ce ci est dramatique, parce que tout le monde va être mis sous tension, la crise va passer de la finance à l’économie, de l’économie au social, du social à la politique et à l’international.
 
ASL : Et vous avez la solution vous, le nouveau modèle économique qui sauvera le monde ?
 
JLM : Vous pensiez que je l’exposerai là en quelques mots bien sûr … Non évidemment …
 
ASL : Vous avez peut-être une petite idée ?
 
JLM : Oui bien sûr. Je sais une chose. Il faut de toute façon, vaille que vaille, dans le moyen terme faire deux ruptures. L’une avec le modèle capitaliste d’accumulation sans fin, l’addition des intérêts particuliers sans intérêt général. L’autre rupture c’est avec le modèle productiviste, c’est-à-dire qu’on produit n’importe quoi, n’importe comment et on bousille la planète. Je mets en garde : les mêmes voyous qui ont pillé leur pays et ceux des autres sont en train de piller la planète, ce sont les mêmes.
 
ASL : On sait ce que vous refusez mais qu’est-ce que vous proposez ?
 
JLM : Il faudrait déjà se mettre dans la tête qu’il va bien falloir arrêter ce cirque. Car si vous les sauvez ils vont recommencer le lendemain.
 
ASL : Il faut les laisser mourir donc ?
 
JLM : Non il faut les punir et les chasser. A l’heure qu’il est il y a toutes sortes de grandes réunions mais dans les banques qui ont été nationalisées, ce sont les mêmes qui continuent à spéculer, parce que quand on vous dit les marchés ceci, les marchés cela, les marchés paniquent, mais c’est à cause des mêmes que ceux qui prenaient les décisions auparavant, ce n’est ni vous ni moi qui avons été faire la queue à la banque pour récupérer nos dépôts et heureusement, nous on fait de preuve de sens des responsabilités, pas eux.
 
ASL : Donc on les punit ?
 
JLM : On punit, vous comprenez l’expression, ça signifie qu’il faut savoir tourner la page et ne plus leur faire confiance. Ecoutez, ne faites pas confiance aux gens qui vous ont cassé les bras et les jambes pour venir vous les soigner. Donc cela veut dire qu’il y a tout un personnel médiatique, politique, économique qu’il faut pousser vers la sortie.
 
ASL : Y compris médiatique ?
 
JLM : Bien sûr, vous voulez un nom ?
 
ASL : Oui, allez-y ?
 
JLM : Votre collègue Jean-Marc Sylvestre qui nous fait le catéchisme libéral depuis bientôt 10 ans sur TF1, matin, midi et soir, en expliquant qu’il faut acheter des actions, qu’il faut faire des fonds par capitalisation
 
ASL : Il ne fait qu’analyser la situation, c’est un analyste !
 
JLM : Non pas du tout, il n’analyse rien du tout. Il fait de la propagande matin, midi et soir.
Alors vous m’avez posé une question concrète. Là je vous ai dit ce qu’il faudra faire à moyen terme. Mais il y a l’immédiat. Il faut mettre un pare feu entre la crise et l’économie réelle, l’économie productive. Il faut protéger l’outil de production et les travailleurs eux-mêmes. Parce que c’est ça qui va remettre le pays en route. D’abord la catastrophe va s’accentuer, les toits vont s’en aller. Mais c’est de là que ça va repartir. Alors il y a deux choses à faire : protéger l’activité. C’est-à-dire que M. Sarkozy plutôt que faire des phrases comme il le fait, ferait bien de traduire ça dans les faits : il ne faut pas supprimer les postes dans la fonction publique …
 
ASL : Vous avez parlé de bouclier social, je crois ?
 
JLM : Voila …
 
ASL : En quoi cela peut consister ?
 
JLM : Le bouclier social cela veut dire qu’on arrête de supprimer des postes dans la fonction publique, qu’on arrête de privatiser les grands services publics comme La Poste …
 
ASL : Donc on arrête tout alors, on arrête la politique de Nicolas Sarkozy ?
 
JLM : On arrête la politique libérale, bien sûr, mais ce n’est pas que ça. Il y a aussi les salaires, qui va relancer l’économie ? Tout le monde peut comprendre ça. L’économie ce n’est pas vos banquiers qui vont la relancer, c’est vous par votre travail productif. Donc il faut protéger les producteurs et protéger l’outil de production. Et donc tourner la page de la politique libérale. Est-ce que cela ne vous paraît pas plein de bon sens, ce que je dis ?
 
ASL : Mais bien sûr, bien entendu, mais je n’ai pas à juger …


153 commentaires à “Et pourtant elle tourne !”
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  1. jennifer dit :

    Dans Libé, la question de la différence entre les liquidités et les actifs est bien posée. Ce qui prouve que ce n'est pas en injectant des liquidités qu'on résoud le problème. La vraie raison est le surendettement aux USA, mais quand on dit surendettement, les gens croient qu'il s'agit de fric (liquidités) non il s'agit d'actifs. Il y a eu une surévaluation des actifs, par exemple les prix de l'immobilier ont augmenté d'une façon spectaculaire et cela n'est pas une question de liquidités.
    Si on achète une maison et qu'on contracte un emprunt sur 20 ans. La banque a besoin de fric et ne l'a pas, mais ce n'est pas grave car elle sait que régulièrement elle va recevoir chaque mois une somme pendant 20 ans, donc elle peut s'endetter ailleurs en empruntant à une autre banque. C'est une dette normale. Un surendettement c'est quand elle ne va plus recevoir ses mensualités. Donc là toutes ses opérations financières reposent sur du vide.

    C'est cela le vrai problème de la crise: les actifs, le surendettement et non la question des liquidités.

    Voilà le passage de Libé qui explique cela:
    "Le problème de fond, c’est qu’on a deux crises : une crise de liquidité (les banques ne peuvent pas se refinancer parce que le marché monétaire est bloqué) et une crise de solvabilité pour les banques. Sur la liquidité, on peut la traiter par une baisse des taux. Or la vraie nature de la crise c’est le problème de solvabilité. Si les marchés du crédit sont paralysés, c’est parce qu’il existe une grosse incertitude sur tous les actifs fondés sur les crédits hypothécaires. Beaucoup de ces actifs vont générer des pertes que les banques vont devoir absorber. "

    Malheureusement ce mec de libé n'apporte pas la bonne solution car pour lui il va falloir permettre d'acheter des actions, recapitaliser. Mais comment recapitaliser quand à la base les gens sont insolvables comme aux USA. C'est là où on rejoint l'économie réelle, la baisse incroyable de l'économie américaine depuis plusieurs décennies et qu'on ne peut plus cacher par des opérations artificielles comme la surévaluation du dollar ou des actifs. Il ne raisonne qu'au niveau financier, au niveau de la circulation (qu'il ne réduit pas comme d'autres à celui des liquidités ce qui est déjà un grand pas) et pas en la reliant à l'économie réelle. L'économie réelle c'est une perte énormé de la compétitivité américaine et cela aucune mesure d'urgence ne va régler ce problème qui s'est installé depuis plusieurs décennies. Les USA n'ont dominé le monde économiquement qu'en imposant un dollar fort au reste du monde.

  2. henri07 dit :

    Jean Luc tu as dit tout haut ce que la majorité des gens de la base pense des magouilles et du bourrage de crâne que les médias à la solde du gouvernement nous distillent 24h/24 insidieusement.
    L'on nous prend vraiment pour des gogos, des illettrés, des moins que rien et certains croient fermement à leurs proses.

  3. maxou dit :

    Bonjour Jennifer, je lis presque tous vos posts, pour ne pas dire tous, car je trouve se que vous dite très intéressent, mais si je ne réponds pas c'est que parfois j'ai peur de dire des conneries tout simplement.

  4. maxou dit :

    Merci Bruno, mais j'ai pas pris ça pour une attaque personnel de la par de Paul, pas plus que de la par de Jennifer, mais j'explique simplement que je fait de mon mieux, c'est-à-dire quand je veux développer mes idées, je suis tellement nul en orthographe que je préfaire parfois effacer mon travail de réflexion, plutôt que faire 40 fautes en trois lignes voilà simplement mon énorme problème, maintenant j'espère que vous comprenez pourquoi je défend, les enseignants et l'école ?

  5. DiGeo dit :

    A lire sur le blog de NDA. sans commentaires.

    64. Le lundi 13 octobre 2008 à 21:21, par JM

    quel cauchemard ce soir à 19h sur LCI :(

    nous avons vu un sénateur de la république, par peur, se mettre à genoux devant bouygues, Sarkozy, la finance, les néolibéraux, le nouvel Axe.

    nous avons vu la France insultée, la Démocratie bafouée, la République piétinée.

    j'en ai la nausée.

  6. Jean RIGOLE moins dit :

    Elle est pa belle la vie ?

    Déductions des moins-values sur des investissements en bourse sur votre déclaration avec la possibilité de les retrancher fiscalement et les reporter sur dix ans.

    L’investissement en Bourse fait, inévitablement prendre des risques. Comment, réagir lorsqu'on est en perte.
    La réponse est de savoir accepter d'encaisser une moins-value. L'erreur est de considérer que tant qu'on n'a pas vendu, on n'a pas perdu. Lorsqu’une société se porte mal, tant qu'on n'a pas vendu on peut perdre encore plus !

    Le raisonnement à suivre est le suivant lorsque l’on investi
    Exemple : investissement de 1 500 euros en actions d’une société.
    Les titres cotent maintenant 1 200 euros. Il faudrait un rebond de 25% pour retrouver le montant initial investissement.
    Quelle est l'action qui présente le meilleur potentiel pour atteindre cet objectif : celle que je possède ou une autre ? » Dès lors, il convient de savoir gérer ses moins-values sur le plan fiscal.

    Les conditions pour déduire une perte en Bourse
    Une moins-value correspond à la différence négative entre le cours de vente, augmenté des frais d'exécution de votre ordre, et le cours d'acquisition, diminué des frais. Vous devez effectuer ensuite vos calculs pour l'ensemble des portefeuilles du foyer (actions, obligations, sicav et fonds commun de placement de tout genre). Rappelons que des gains sur des sicav monétaires ou obligataires peuvent compenser des pertes sur des actions. S'il ressort une moins-value du bilan de toutes les ventes effectuées dans l'année, dans ce cas deux choses l'une :

    soit vous avez effectué pour moins de 15 000 euros de ventes de valeurs mobilières et votre moins-value ne pourra pas être prise en compte par l'administration fiscale,

    soit vous avez effectué pour plus de 15 000 euros de ventes et dans ce cas vous devez indiquez le montant de votre moins-value réalisée en 2005 dans la rubrique «Plus-values et gains divers taxables à 16%» dans la case VH.
    Ce montant de moins-values n'est pas déductible de la totalité des revenus que vous allez déclarer, mais il est reportable.

    Comment gérer les reports de pertes sur les années suivantes
    Les moins-values subies à compter de 2002 sont reportables sur les gains boursiers des dix années suivantes. Avant 2002, ce report était limité à cinq ans.
    En outre, la Direction générale des impôts a précisé les points suivants :

    «Les moins-values les plus anciennes s'imputent les premières».
    La déduction des pertes qui sont reportées s'effectue «après compensation des gains et pertes réalisées au cours de la même année».

    QUE SE PASSE-T-IL EN CAS DE FAILLITE D'UNE ENTREPRISE COTÉE ?
    Il arrive qu'une entreprise cotée rencontre des difficultés telles qu'elle doive déposer son bilan auprès du tribunal de commerce dont elle dépend. La société se met ainsi sous la protection de la justice face à ses créanciers. Les magistrats la placent alors «en redressement judiciaire», c'est-à-dire qu'ils lui accordent une chance de s'en sortir. Cela avant de décider, si l'activité ne repart pas dans de bonnes conditions, d'une «liquidation judiciaire». Dès que l'entreprise dont vous possédez des actions montre des signes de grande difficulté, vous avez intérêt à céder vos titres, même si ceux-ci ne cotent plus que quelques centimes. Cela de façon à concrétiser une perte déductible de gains futurs. Sinon, vous risquez de vous retrouver «collé» avec des titres radiés de la cote. Une radiation ne permettant plus de vendre ses actions, on ne pouvait donc plus faire constater de moins-values.

    Une nouvelle déduction fiscale intéressante
    Un premier changement législatif est intervenu de façon à permettre d'enregistrer fiscalement une perte au moment de l'annulation des actions par le tribunal de commerce. Une deuxième évolution, en 2003, a résulté d'un amendement motivé par la longueur des délais des procédures judiciaires. Le Code général des impôts permet, sur option de votre part et pour l'ensemble des titres détenus dans la société concernée, de prendre en compte vos pertes à compter de l'année au titre de laquelle intervient le jugement ordonnant la cession de l'entreprise, ou l'ouverture de la liquidation judiciaire. Ces pertes sont déductibles sur des plus-values de même nature, réalisées au cours de la même année ou des dix années suivantes.

    UN EXEMPLE DE CALCUL DE MOINS-VALUE
    1. Estimation des ventes effectuées en 2005
    (à effectuer en montant brut, sans déduction des frais de courtage)
    Détail des cessions

    Nom de l'action
    Nombre d'actions
    Prix de vente brut
    Total

    L'Oréal 65
    64,00 €
    4 160,00 €

    Carrefour
    70
    42,00 €
    2 940,00 €

    Axa
    125
    18,50 €
    2 312,50 €

    Renault
    70
    69,00 €
    4 830,00 €

    France Télécom 95
    23,30 €
    2 213,50 €

    Total des cessions
    16 456,00 €

    Le montant de cessions de 2005 s´élève à 16 456 euros. Par conséquent si, globalement, une plus-value a été réalisée, elle supportera 27% d´impôt. En cas de moins-value, aucun impôt ne sera dû. La perte est déductible sur les profits boursiers des dix années suivantes.

    2. Décompte des plus ou moins-values
    (à effectuer en montant net, après déduction des frais de courtage)
    Nom de l'action
    Nombre d'actions
    Prix d'achat net
    Prix de vente net
    Plus-value ou moins-value

    L'Oréal 65
    74,50 €
    63,60 €
    -708,50 €

    Carrefour
    70
    64,80 €
    41,70 €
    -1 617,00 €

    Axa
    125
    28,40 €
    18,40 €
    - 1 250,00 €

    Renault
    70
    47,40 €
    68,60 €
    +1 484,00 €

    France Télécom 95
    51,25 €
    23,20 €
    -2 664,75 €

    Moins-value
    4 756,25 €

    Dans cet exemple, 4 756 euros de pertes nettes ont été réalisés en 2005. L´investisseur pourra déduire ce montant des gains obtenus sur son portefeuille au cours des années 2006 à 2015 (déclaration de revenus de 2015).

    Interressant, non ?

  7. Le miracle que vient de faire Sarkozy dit :

    Le miracle que vient de faire Sarkozy ?

    Mais non : il n'y a pas de miracle.

    En revanche, il y a de l'endettement.

    Lisez cet article :

    C’est un miracle aussi fort que la multiplication des pains. En quelques jours, le gouvernement français a été capable de mobiliser 360 milliards d’euros pour le seul bénéfice des banques. Et ce, « sans impact direct sur les finances publiques », dixit Eric Woerth, le ministre du Budget, au cours d’une conférence de presse donnée hier à Bercy. « Il n’y aura pas de coût pour l’Etat, mais un bénéfice », a même ajouté Christine Lagarde, la ministre des Finances, en louant un plan « plus protecteur pour le contribuable que le plan britannique ». Bref, à croire le gouvernement, le plan permet de faire rentrer de l’argent dans les caisses des banques, sans le faire sortir de celles de l’Etat. Ce n’est pas tout à fait exact. Explication.

    Comment marche le mécanisme de garantie ?

    La majorité de la somme engagée par le gouvernement (320 milliards d’euros) le sera sous forme de garantie. L’Etat va emprunter, à la place des banques, sur les marchés de capitaux, en bénéficiant de sa très bonne réputation. Cela sera fait à taux réduits. Il reversera ensuite aux banques qui en ont besoin les montants levés, en échange « d’actifs de bonne qualité », selon Christine Lagarde. Et l'Etat prendra une commission au passage. Les banques auront tout intérêt à passer par ce mécanisme, même si les conditions de refinancement sont élevées. Aujourd’hui, comme le marché interbancaire est quasiment fermé, il n’est plus possible de se financer autrement.
    L’Etat agira à travers une société de refinancement, qui prendra à sa charge les actifs donnés comme garantie par les banques. Il devrait s’agir de crédits immobiliers, de crédits à la consommation, ou d’emprunts des collectivités locales. Seul risque : que ces prêts ne soient pas remboursés. « Il y a des taux de défauts de l’ordre de 2 % sur les crédits immobiliers, le risque est à peu près nul », relativise un fonctionnaire du Trésor.

    L’injection de fonds propres peut-elle rapporter ?

    Le reste de l’aide doit être fourni sous forme de fonds propres à hauteur de 40 milliards d’euros. La somme n’est pas déboursée immédiatement, mais seulement si les établissements financiers (banques et assurances) en font la demande. A priori, on pourrait penser que cela ne concerne que les entreprises craignant une faillite prochaine. Pas du tout, selon Christine Lagarde. « L’objectif du plan est de mettre les banques françaises sur un pied d’égalité avec les Britanniques », qui, après le plan d’aide de Gordon Brown, auront un ratio de solvabilité de 9 %. Bref, tout établissement français est fortement incité à piocher dans ce fonds de 40 milliards d'euros.
    En échange, l’Etat, ou plutôt la Société de prise de participation de l’Etat (SPPE), créée à l’occasion du renflouement de Dexia, recevra des actions préférentielles ou titres subordonnés émis par les banques. La valeur de ces titres sans droit de vote sera calculée à partir des cours actuels des banques (qui sont très bas). Et en cas de hausse de la Bourse, ils prendront automatiquement de la valeur. D’où un potentiel de gain important à terme.

    Le déficit budgétaire va-t-il exploser ?

    Dans les deux mécanismes, l’Etat sort de l’argent mais il reçoit des actifs en échange. Cela n’augmente donc pas le déficit, du moins pas tout de suite, mais cela va faire progresser l’endettement. Cela ne concerne pas les 320 milliards d’euros octroyés sous forme de garantie. Comme l’a rappelé Eric Woerth, cette somme doit être comptabilisée en « hors-bilan » dans les comptes de la nation. Il s’agit d’un engagement conditionnel.
    En revanche, pour injecter 40 milliards d'euros dans le capital des banques, il faudra augmentera d’autant la dette publique. Ce qu’a reconnu, du bout des lèvres, Eric Woerth. La France s’éloignera encore plus des critères de Maastricht. Sa dette atteignait 65 % du PIB au premier trimestre, à 1 250 milliards d’euros, alors que les critères de Maastricht imposent un ratio maximum de 60 %.
    Mais là où le gouvernement est resté muet, c’est sur le déficit à plus long terme. Augmenter l’endettement a un coût. Cela produit une hausse de la charge de la dette, qui doit être payée. Cela ne peut pas être sans effet sur les déficits. Cela n’a pas empêché Woerth de maintenir sa prévision d’un déficit du budget à 49,4 milliards d’euros fin 2008. Mais c’est comme la religion : il ne suffit pas d’y croire pour que cela devienne vrai.

    http://www.liberation.fr/economie/0101124104-mais-d-ou-sortent-les-360-milliards-d-euros-du-plan-francais

  8. H2 dit :

    @ Jennifer

    Sorry Jennifer ! About Bruno et Charles... Tu connais donc l'économiste. Bravo. Autant pour moi.

    @ Maxou

    Face à la pertinence de tes envois, Maxou, ne va pas te poser de mauvaises questions. Mets le lien correspondant à l'article que tu aura repéré et que tu veux faire partager et engage nous à le lire. Reste présent sur ce blog et n'hésite pas à l'ouvrir. Il n'y a pas de droits de douanes ici. La parole est sans frontière et elle n'est pas à vendre.
    Et puis nous sommes comme toi, Maxou, on cherche à comprendre et à se défendre.

  9. jean-mamhoud dit :

    l'exercice était difficile et il fallait un certain courage pour venir dans le fief de JMS mais en y repensant, le truc faisait quand même un peu cour de récré. "
    -putain, t'as dit ça?
    -non, j'ai pas dit ça!
    - alors je te vanne sur ton nom, pauv'con!
    - ah ouais? et ta mère est tellement grosse que...BLAHBLAHBLAH
    ad lib

    pourquoi Jean-Luc Mélenchon devrait à tout prix se justifier ou nuancerses propos, fort clairs et articulés au demeurant? revel et morandini ne sont après tout que des dames-pipi des bruits de chiottes médiatiques, y'avait pas de quoi s'exciter. attendre la montée en puissance aurait finalement donné sa réelle dimension à l'affaire, la véritable question de LA PROPAGANDE

    sans doute que toutes les hyenes du PAF n'attendaient que ça pour se jeter une fois de plus sur Mélenchon et le gars a assuré, cherchant à déminer la situation sans se renier.
    la mort de depardieu (RIP) a aussi pas mal plombé le truc; le passage de JMS pour dire "vous voyez, je suis un bon gars... j'étais à ses cotés (GD) pour lutter contre les maladies nausocomiales"... se servir de ça à ce moment là, en tremblotant de la lippe était particulièrement gerbant. il s'en est rendu compte lui-même, avec un petit mouvement gêné de son épaule finalement "sauvée"...

  10. jean savigny dit :

    scrupuleux Morandini?allons donc,il a très bien compris que pour la première fois à une heure de grande écoute on appelle un chat un chat et Morandini ça l'effraie,Alors oui désormais parmi les"désinformateurs et autres propagandistes qui ne pourront agir impunément il faudra ajouter monsieur Morandini qui joue si bien son role de clown chargé de distribuer les bons points que le pouvoir lui aura donnés avant son entrée en studio...Sylvestre après sa grande frayeur et sa reconnaissance pour le service public a repris son role de valet,je suis sur qu'il l'assume mieux que Morandini

  11. Commandant P dit :

    réponse au post 83
    @Bruno
    "@Paul et tout le monde,
    Je pense que les remarques de Paul sur l’usage de ce blog méritent réflexion (commentaire 34). Comment faire d’un tel outil un espace d’élaboration collective et pas seulement un flux continu de réactions soumises à l’actualité ?"

    oui, d'accord avec ces remarques
    et sur la difficulté de suivre un fil directeur
    (tout le monde n'est pas scotché à son PC en permanence..)

    mais il manque une dimension, que certains pratiquent avec un certain art ici :
    la Bataille des idées, et la Guerre psychologique !
    ne jamais sous-estimer ces aspects

  12. jean savigny dit :

    les mesures prises contre la crise ne vous font-elles pas penser à la cortisone :effets immédiats,à long terme et secondaires etc...

  13. Commandant P dit :

    la mort de depardieu (RIP) a aussi pas mal plombé le truc; le passage de JMS pour dire “vous voyez, je suis un bon gars… j’étais à ses cotés (GD) pour lutter contre les maladies nausocomiales”

    je vais, moi, être méchant vis-à-vis du glorieux combat de JMS contre les "maladies nausocomiales"
    car, indépendamment de la dictature du "risque 0" et du principe de précaution érigé en dogme,
    la compréhension de la problématique, complexe, des maladies nausocomiales
    ne peut être réalisée si on ne mesure pas l'ampleur de la véritable "Course à l'Armement" entre l'Armure Antibiotiques et l'Epée Microbienne, ces 30 dernières années.
    Quelque part, c'est la conséquence rationnelle des "progrès de la médecine"
    Avec des effets extrêmement pervers sur les conditions de travail des personnels soignants (amusez-vous à vous lavez les mains 100 fois dans la journée, et vous en verrez les conséquences...)

    sur cette notion également, il faudrait re-visiter la notion de "Progrès"

  14. H2 dit :

    @ JM

    Expliques toi sans gueuler, est-ce impossible JM ?
    Mais pourquoi toujours ce ton vindicatif et injurieux ? Que cherches-tu ?
    A te faire expulser de ce blog ? Vas- tu parler normalement et nous dire tes vues sans foutre des paires de claques verbales à chaque fois que tu passes ici. Je t'écoute.
    Etant donné que j'ai bien compris que le pseudo "aux sanglots de l'automne " c'était toi et que je ne suis pas insensible aux arguments de jean-mamhoud, je veux bien comprendre.
    Mais ceci dit, nous n'allons pas " bloquer " sur cette interview. Il y a des choses plus importantes qui se jouent en France et ailleurs, il me semble.
    Non ?

  15. Les trois chiffres qui tuent. dit :

    Oxfam est une confédération d'Organisations Non Gouvernementales, luttant sur les terrains politique, économique et humanitaire, contre la pauvreté et l'injustice dans le monde. Le porte-parole d'Oxfam France, Sébastien Fourmy, rappelle trois chiffres à ne jamais oublier :

    Eliane Patriarca : Ces derniers jours, plusieurs organisations ou experts de l'aide alimentaire se sont dit choqués par la disproportion des moyens.

    Sébastien Fourmy, porte-parole d'Oxfam France : En effet, il y a un écart patent entre les moyens mis en oeuvre pour tenter de juguler la crise financière mondiale, et la passivité de la communauté internationale face à la crise alimentaire et humanitaire. On réussit à trouver quelque 1000 milliards de dollars pour les banques, ce qui montre que quand la communauté internationale veut, elle peut se donner les moyens d'agir vite. Mais quand il s'agit de la faim, chacun détourne le regard. À la réunion de la FAO en juin 2008, seuls 6,5 milliards d'euros ont été annoncés pour relancer le système agricole de production. Trente milliards de dollars seulement permettraient de nourrir durant un an les 925 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde. Bien sûr que cela ne serait qu'une solution à court terme, mais cela donne un ordre d'idées : c'est ce que nous avons expliqué aux assemblées du FMI et de la Banque mondiale.

    Fin de citation.

    Premier chiffre : 30 milliards de dollars permettraient de nourrir pendant un an les 925 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde.

    Deuxième chiffre : après les émeutes de la faim dans 40 pays en 2008, la communauté internationale a dépensé seulement 6,5 milliards de dollars pour relancer le système agricole de production.

    Troisième chiffre : 3 019 milliards de dollars.

    Pour renflouer les banques privées, les Etats-Unis viennent d’annoncer un plan de 700 milliards de dollars. Pour renflouer les banques privées, les pays européens viennent d’annoncer un plan de 1 700 milliards d’euros, c’est-à-dire 2319 milliards de dollars. Total : 700 + 2319 = 3019 milliards de dollars.

    3 019 milliards de dollars pour renflouer les banques privées !

    http://www.lesechos.fr/info/inter/300301160-l-europe-annonce-ses-chiffres-pres-de-1-700-milliards-pour-les-banques.htm

  16. bernard01 dit :

    lisez les rapports de monsieur ZIEGLER membre de l'ONU a geneve.la production mondiale a de quoi nourrir aujourd'hui 12 millards d'etres humains.

  17. Nipontchik dit :

    Ils ont failli voter oui...il est vrai qu'ils sont quelque part responsables politiquement et moralement du tournant de 1982 (rigueur), de celui de 1983 (dérégulation), de Maastricht, de l'euro (monnaie qui nous met dans la m... aujourd'hui), certains du TCE, de Lisbonne:

    "PS : Glavany responsable de l'abstention
    Source : AFP
    14/10/2008 | Mise à jour : 16:52 |.
    Une intervention "décisive" du député socialiste Jean Glavany a convaincu mardi ses collègues PS de s'abstenir au lieu de voter oui sur le plan d'urgence de soutien aux banques examiné à l'Assemblée mardi dans l'après-midi, a-t-on appris de sources socialistes concordantes. Mardi matin, les élus PS siégeant à la commission des Finances avaient voté avec l'UMP l'article décisif du "projet de loi de finances rectificative pour le refinancement de l'économie", a indiqué à l'AFP le vice-président du groupe Jérôme Cahuzac.
    Cette décision semblait augurer d'un vote positif sur le plan d'urgence mais, après l'intervention de M. Cahuzac devant le groupe, "un retournement de situation s'est produit", selon un député strauss-kahnien. Des députés de toutes tendances ont fait basculer la majorité du groupe (quelque 200 députés en tout) vers l'abstention. Outre M. Glavany, ont notamment plaidé pour l'abstention Laurent Fabius, Jean-Marie Le Guen (strauss-kahnien), Marylise Lebranchu, proche de Martine Aubry, Delphine Batho, proche de Ségolène Royal, et Julien Dray, porte-parole du PS.
    Ces élus ne voulaient pas "donner un blanc-seing" au plan Sarkozy-Fillon, à leurs yeux très insuffisant pour relancer l'économie. A ce moment-là, le président du groupe lui-même, Jean-Marc Ayrault, à l'image de nombre de ses collègues, hésitait entre le oui et l'abstention. Glavany a notamment fait valoir que l'abstention n'était pas une fuite en avant. "Quand j'étais enfant, je refusais de répondre à la question de savoir si je préférais mon père ou ma mère", a-t-il illustré, d'après des témoignages concordants."

  18. Nipontchik dit :

    Denuncia Chávez presencia de la CIA en estado Zulia
    Por: Prensa Latina
    Fecha de publicación: 12/10/08
    El Jefe de Estado con un niño cantor de la población del Moján en el estado Zulia
    Credito: Aporrea.org

    Caracas, 12 oct (PL) La Agencia Central de Inteligencia (CIA) de Estados Unidos tiene desplegados agentes en Zulia con la protección del gobernador de ese estado venezolano, Manuel Rosales, denunció hoy el presidente Hugo Chávez.
    Se trata, dijo, de una gran conspiración en Zulia, parte de un plan para aplicar luego de las elecciones regionales del 23 de noviembre que se debe neutralizar a tiempo, afirmó el mandatario en un acto en la Guajira venezolana.

    Chávez precisó que la oposición aliada con el gobierno de Estados Unidos intenta ganar la gobernación y las alcaldías en esa región para poner en marcha en 2009 un plan para sacarlo del poder antes de cumplir su mandato en 2012.

  19. julie dit :

    comment gérer ce blog? p.112
    déjà donner plus de temps au modérateur. je crois me souvenir que Jean-Luc Mélenchon a expliqué le "bénévolat" du modérateur. Pourquoi doit-il être bénévole? Il a sûrement besoin de plus que la reconnaissance éternelle de son maître !
    comprenons-nous: pas pour censurer nos pauvres chiens fous, mais pour essayer de mettre un peu de sens dans les débats, par des fils de discussion autour d'un thème genre forum peut-être.
    l'autodiscipline est pas mal non plus, mais ne marche pas toujours.

    Concernant le hold-up du millénaire, je trouve l'idée de Bové pour un tribunal des instigateurs et profiteurs d'une propagande sans limites pendant les 30 dernières années intéressantes et à développer.
    composons déjà le tribunal avec des juges, nous verrons déjà notre capacité à nous mettre d'accord.
    pour les accusés, on aura l'embarras du choix.

    mon premier juge sera une des 100 000 personnes attendant depuis des années l'attribution d'un logement HLM à paris ou ailleurs.

    mon 2ème un ouvrier du BTP, sans papiers mais avec fiche de salaire, avis d'impot, vivant en France depuis + de 20 ans

    mon 3ème un artisan obligé de mettre la clé sous la porte en raison d'une défaillance d'un (gros) client et les délais de paiement scandaleux d'une collectivité locale. ainsi sa banque a fermé le robinet

    mon 4ème (je vous laisse, je dois partir)

  20. H2 dit :

    En attendant que M.Brice Hortefeux soit jugé un jour pour ses méfaits, je me permets de mettre en ligne cette missive d'Amnesty International France pour sauver M.Troy Davis de la mort aux USA.

    Son exécution selon les tribunaux américains vient d'être relancée.
    Le dossier est pourri de bout en bout. Trafiqué et approximatif de A à Z.
    Un énième innocent va être livré à la mort pour satisfaire la jouissance barbare du sacrifice humain aux USA.

    Mobilisons-nous. Tentons l'impossible !

    http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/s_informer/actualites/urgence_pour_troy_davis

  21. H2 dit :

    Ne tuez pas M.Troy Davis !

    Message à signer en vu de l'adresser au Comité des Graces aux USA :

    http://www.amnesty.fr/index.php/agir/campagnes/peine_de_mort/agir/urgence_pour_troy_davis/appel_au_comite_des_graces

  22. J.M. dit :

    *
    Ah les cons... S'ils savaient!
    Daladier

  23. 4 Août dit :

    Tient, la droite aurait décidé d'arrêter d'être conne ?

    Le Premier ministre français François Fillon a appelé mardi à la "disparition" des paradis fiscaux comme prélude "à une refondation du système financier international".

    "Des trous noirs comme les centres off shore ne doivent plus exister", a-t-il lancé dans une déclaration à l'Assemblée nationale préalable au sommet européen de mercredi et jeudi.

    "Leur disparition doit préluder à une refondation du système financier international", a-t-il ajouté.

    http://www.cbanque.com/actu/5649/france-le-premier-ministre-appelle-a-la-disparition-des-paradis-fiscaux

  24. H2 dit :

    France Culture : émission du mardi 14 octobre 2008 de Laurent Goumarre.
    Invités : Jean-François KAHN et Stanislas NORDEY.

    Pas inintéressant :

    http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/rendez_vous/

  25. commandant P. dit :

    @J.M. post 123

    ce que dit WIKI sur le sujet :

    Il n'existe à notre connaissance aucun témoignage historique fiable confirmant la réplique « les cons ! » adressée à Alexis Léger qui le suivait, que Jean-Paul Sartre lui met entre les lèvres dans le deuxième tome Le Sursis de son roman Les Chemins de la liberté, Gallimard (1945-1949) : citation reprise en quatrième de couverture de l'édition "Folio", 1976

  26. H2 dit :

    François Fillon serait -il un adhérent du Mouvement ATTAC qui depuis des décennies travaille contre la délinquance financière et les paradis fiscaux " ?

    C'est fou comment le monde a changé en une semaine ! Les Umpsites deviennent antilibéraux à la vitesse grand " V", c'est dingue ! Tous altermondialistes ! Ah ! Ah ! Illusion pour les gogos of course ! Quel spectacle ahurissant ! Mais il est vrai que notre Président est à lui tout seul la majorité et sa propre opposition, concentre en son corps tous les pouvoirs même ceux ventriloques de la presse écrite et imagée. Quelle gloire !
    Vite ! Du balai !

  27. jennifer dit :

    Maxou
    Moi je préfère entendre ce que tu dis avec plein de fautes d'orthographe que ne pas te lire du tout. Bien sûr il faudrait que les autres bloggers soient tolérants aussi. Mais ce qui compte c'est ce que tu penses et ceci a de la valeur.
    Les fautes d'orthographe la plupart d'entre nous en font, même si on fait bien attention, à un moment ou un autre on se relâche. Jean Luc Mélenchon aussi en fait. Ce n'est pas la fin du monde, et puis sinon il y a des moyens. Par exemple, n'utilisais-tu pas ce correcteur d'orthographe à un moment?

  28. jennifer dit :

    Sur réformer le blog
    Je trouve le blog très bien comme cela. Sérier par thèmes comme le fait le NPA et le blog de S. Royal enlève toute vie et tout dynamisme au débat. On n'a pas du tout envie d'aller y discuter car les interventions peuvent dater de plusieurs jours et ça fait réchauffer. Le blog de Jean-Luc Mélenchon est vivant parce que chacun y amène une nouvelle info, un nouveau sujet. Certains poursuivent un débat de longue haleine, par exemple Claire et moi pendant tout un temps sur la laïcité. Personne n'est obligé de participer à ce débat. Souvent plusieurs débats ont lieu en même temps et de toute façon si les gens veulent débattent personne ne leur empêche. Seulement certains débats intéressent plus que d'autres qui n'ont pas su attirer l'attention. A part les insultes stupides de certains, la polémique aussi existe et sans contradiction, je ne vois pas comment on peut avancer. Bon parfois on caricature l'autre mais par exemple Clémentine Autain et le NPA c'est surtout un certain type de public et cela justement enlève l'occasion de débattre. Ici il y a des gens très différents et cette diversité est ce qui rend ce blog plus attractif que d'autres.
    Par ailleurs la présentation visuelle est vraiment au point. Sur le blog de Clémentine, les posts sont très étroits en termes de largeur donc on n'a pas une vision d'ensemble. On voit ce long filet d'interventions et j'ai l'impression qu'on se sent enfermés (pas bon pour les claustrophobes) dans ce couloir étroit sans une vision d'ensemble de tous les intervenants. Le NPA c'est saucissonné par thèmes donc complètement bureaucratisé et très désagréable.

  29. jennifer dit :

    Lettre à Delanoé

    PARIS, le 13 octobre 2008

    LETTRE OUVERTE : DES PARISIENS ET DES PALESTINIENS

    Monsieur le Maire,

    En cette année du 60ème anniversaire de l’État d’Israël, la Ville de Paris n’a pas ménagé sa peine pour crier haut et fort son soutien à l’État proclamé par Ben Gourion en 1948. Il y avait d’abord des affiches grandeur nature au Parc de Bercy, affirmant le soutien des Parisiens au soldat franco-israélien Gilad Shalit et aux deux autres prisonniers de guerre israéliens. Par contre aucune affiche, ni autre communication publique, n’a exprimé la consternation des Parisiens sur le sort du prisonnier franco-palestinien Salah Hamouri, ni sur celui des 11 000 autres prisonniers politiques palestiniens. Ensuite, au mois de mars, il y a eu le Salon du Livre de Paris dédié à la littérature israélienne, où vous avez reçu Shimon Pérès, Président de l’État d’Israël. Rappelons que le Salon du Livre n’a invité qu’un seul écrivain arabe d’Israël...
    . Vous avez également reçu le maire de Jérusalem en visite officielle à Paris et lui avez promis le financement d’une fontaine dans la partie israélienne de la ville sainte. Ce projet s’est réalisé cette année, toujours dans le cadre du 60ème anniversaire, sans l’annonce d’aucune contrepartie pour les habitants palestiniens de Jérusalem-Est.

    À l’Union juive française pour la paix, nous trouvons que ce déséquilibre dans les efforts de coopération et dans la communication publique, selon qu’il s’agit d’Israël ou de la Palestine, ne contribue pas à l’avènement d’une paix juste dans cette région du monde.

    Après avoir exprimé nos inquiétudes dans une lettre ouverte au mois de juillet, nous avons reçu votre réponse en septembre, deux semaines avant la réunion du conseil municipal de rentrée. Dans votre courrier vous m’informez que « notre Ville vise toujours l’équilibre dans ses relations avec ses partenaires du Proche-Orient ». Il vous reste à me convaincre, et à convaincre les Parisiens, de cette affirmation. En ce qui nous concerne, nous ne pouvons souhaiter « l’équilibre » entre une puissance occupante et un peuple occupé. Mais même en se plaçant du point de vue que vous affirmez, il ne nous semble pas que les faits correspondent aujourd’hui à un tel objectif.

    (...)

    Richard WAGMAN

    Président d’honneur, UJFP

    Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

    · http://www.ujfp.org

  30. SoDem dit :

    Courrage Jean Luc, quand des propos sont vertements critiqués c'est qu'ils dérangent, donc qu'ils touchent justes.

  31. commandant P. dit :

    sur le décervelage TV et l'inculture scientifique :

    le 20H de France 2 ce soir

    reportage sur les particuliers qui installent des panneaux solaires photovoltaïques sur leur maison
    exemple numérique, avec les réductions d'impôts et les subventions régionales
    ...
    rien de bien original
    mais sur la partie "technique", ça dérape
    et le pompom, c'est cette phrase : "les panneaux en silicium restent chers, car le matériau de base est devenu rare"
    ?
    quand même, le Silicium, c'est le constituant de essentiel de la Silice (SiO2),
    c'est à dire.... du sable !

    donc, la bonne explication, est que les couches minces de silicium dopées avec des matériaux adéquats sont difficiles à produire,
    et pas que le sable est rare ...

  32. robespierre dit :

    @Nipontchik dit:
    14 octobre 2008 à 17:27

    ".....de l’euro (monnaie qui nous met dans la m… aujourd’hui)....."

    L'euro nous met dans la m.... ? Ah bon ? Je ne suis pas convaincu. J'attends des arguments un peu solides...C'est possible ?

  33. dudu 87 dit :

    Bonsoir à vous,
    Je viens de revenir en arrière pour voir ce que nous écrivions, pour les "petits nouvaux", allez voir, intéressent
    # dudu 87 dit:
    25 mars 2008 à 16:50

    @ToutEtRien et toutes/s
    Bonjour
    “décider au niveau national d’une politique de redistribution des richesses par la taxation, sans pour autant faire fuir créateurs d’entreprise et investisseurs?”.
    Les richesses existent:100 milliards d’euros de dividendes en 2007 pour les entreprises du CAC40, 50 milliards pour évasion des capitaux qui continue de plus belle même sous Sarko +30%/an, enfin c’est 180 milliards/an qui sont prélevés sur le travail pour les dividendes.

    1° solution:
    Pour une taxation des dividendes de 20%, c’est 36 milliards disponibles pour la Nation.
    2° solution:
    Taxation sur la spéculation: env. 5 milliards sont échangés par jour à la bourse de Paris. Le prélèvement de 1% rapporterait au mini 15 milliards.

    Pourquoi faire?
    Pour un ordre de grandeur, 1 Km d’autoroute vaut 6 millions d’euros, en gros 50 emplois.
    ==> un programme d’investissement national: TGV, logement sociaux, investissements écologiques ect…
    ==> une baisse de la TVA sur les produits de consommation courante pour redonner du pouvoir d’achat en attendant des négociations salariales ou l’Etat serait parti prenante.
    ==> ou un panachage des 2.

    « sans pour autant faire fuir créateurs d’entreprise et investisseurs?”.
    Mais les spéculateurs ou les « grands fortunes » fuient déjà la France: +700 foyers fiscaux/an.
    Et là je ne suis pas financier ni économiste pour livrer la clé et la serrure mais il y a surement des solutions, il suffit d’ avoir la volonté politique et n’attendait pas que les solutions soient mises sur la place publique, c’est une guerre économique qu’il faudra livrer…
    Pour les entrepreneurs et les investisseurs, il existe déjà une solution, c’est le mouvement coopératif
    http://www.hlm.coop/article.php3?id_article=649
    La coopération française, c’est 21000 entreprises coop employant 900000 salariés, 60% des dépots bancaires et 25% du commerces de détails. Alors c’est aussi un mouvement très hétéroclite. Là encore, c’est une volonté politique de vouloir développer ce secteur économique; il suffit d’engager des pourparlers avec eux pour avoir un accord. Le lien que je donne, est le rapport 2007 du conseil supérieur de la coopération. Ce rapport fait un soixantaine de pages, vous apprendrez que la coopération est aussi européenne et internationale. Dans le monde, c’est 800 millions de personnes.
    Mais une condition primordiale est nécessaire: Cette grande aventure ne se fera pas sans un mouvement de MASSE avec des partis de MASSE et sur des positions de CLASSES, dans l’ UNITE et la DEMOCRATIE la plus complète avec des OBJECTIFS CLAIRS.
    Désolé d’avoir été un peu long, ceci est le résultats d’un travail personnel à mon petit niveau et soumis à la + grande discussion possible.

  34. maxou dit :

    @Jennifer, j'utilise effectivement un correcteur d'orthographe, mais il ne corrige pas les fautes de conjugaisons, et de Français, enfin c'est très insuffisant et vous comprenez Jennifer c'est pas à 59 ans que je vais reprendre des cours, et pourtant j'aime lire, j'essais de faire de mon mieux.
    Comprenez vous maintenant pourquoi je suis contre les réductions d'effectifs, professeurs, instituteurs, et autre car moi j'ai arrêté l'école a 14 ans en 1964 pour travailler.
    Pourtant j'aurais aimé des classes moins surchargées pour que les élèves en difficulté comme moi puissent bénéficier d'une aide particulière.
    Mais c'est peut-être pour ça que je suis syndicaliste.
    Attention tous les syndicaliste ne sont pas comme moi, heureusement pour les ouvriers !

  35. dudu 87 dit :

    A propos d'internet, blog, forum...ect...

    # dudu 87 dit:
    25 février 2008 à 19:49

    @Bonsoir Jean-Marc
    Ca concerne le site, voila ce que j’écrivais dans le post 192:
    “Jean Marc a parlé d’ internet dans son post 161. Alors creusons cette idée. Nous avons fait 186 commentaires sur « Aneries morbides ». Déjà apparait « Débat sur la laïcité » donc nous allons passer à une autre sujet, même si tous les sujets sont imbriqués les uns dans les autres.Nous allons continuer à dénoncer mais quand allons-nous construire?Je propose que JL Mélenchon modernise son site de façon qu’il y ait plusieurs compartiments un peu à la méthode « Futura-sciences ».
    Dans quel but?
    En regardant hier soir « Résistances /A2 » (ce soir une 2° émission est programmée), tous ces résistants de la 1° heure ont bien réussi à se fèdérer dans des conditions bien plus dramatiques que les nôtres et il n’avait pas internet. Pourquoi ne nous mettrions pas d’accord sur un texte qui pourrait servir d’ « APPEL SUR L’ UNITE POUR AGIR » avec une base politique en direction des partis de gauche. Cet appel devrait être contresigné par la base. Imaginons plusieurs milliers de signature…
    Vous ne croyez pas que nous ferions un grand pas en-avant!”

  36. dudu 87 dit :

    Max bonsoir,

    Jean Marc t'a donné une piste les post trop long, utilise là.
    Pour tes fautes d'orthographes, nous avons déjà parlé. Tu sais bien qu'il y aune garde vigilante ici sur ce problème. Personne n'a d'ailleurs osé se moquer de toi à ce sujet! Tu écris comme tu le sens, pour le reste on s'en fout!
    Allez tu y vas...

  37. dudu 87 dit :

    @modérateur,
    quand vous voudrez bien valider mon post, MERCI

  38. dudu 87 dit :

    Allez j'en remets une couche
    # dudu 87 dit:
    29 août 2008 à 15:57

    “Pour arriver à quel pourcentage ultra-minoritaire, Gilles?
    Pour peser quoi dans la balance?
    Pour toujours être à la traîne des démocrates?
    Pur et dur, droit dans ses bottes, et san moen aucun !”
    Gilles je ne voudrais pas influencer tes choix politiques mais il me semble que par manque d’analyse, et oui encore désolé, beaucoup se fourvoient ici.
    En attendant les jours passent et rien de concret sort.

    Est-ce qu’il y a quelqu’un ici, suffisamment pointu en informatique, qui pourrait ouvrir un site pour accueillir une dizaine de personne (voulant bien participer) afin de faire cette analyse de notre chère patrie la France?
    Paul, Gilles, Jeanjo, Jennifer, H2…ect, seriez-vous partant pour cette…j’allais dire, cette aventure….non, opération de salubrité politique?
    A partir de cette analyse, nous pourrions construire…un PROJET!

    J'arrête, je crains que tout le monde soit devant sa télé...

  39. dudu 87 dit :

    Et oui, Jennifer, la diaspora juive est très importante dans les...élections, il faut la caresser dans le bon sens du poil! Comme au USA...

  40. paul dit :

    @ dudu 87

    Je ne sais pas ce qu'il y a à la télé, je crois que ce n'est pas encore l'heure des Simpsons ?

    Je trouve tes deux derniers envois contradictoires et intéressants par leur contradiction:
    Tu nous proposes dans le second de nous y mettre à une dizaine (pourquoi pas?) alors que dans le précédent tu nous dis que rien n'est possible sans un parti de masse.
    Pour avoir milité, oups, lapsus, je suis encore sensé le faire, dans plusieurs structures, j'ai l'expérience du travail que l'on peut faire quand on est une minorité animée d'une volonté politique, d'une stratégie,... et qu'on est prêts à mouiller sa chemise et à se salir les mains ! Il s'agit aussi d'avoir les bons outils.
    Ce que j'ai pu voir de l'intérieur d'un grand parti comme le PS (qui va doubler le nombre d'adhérents pour son congrès) ne me convainc pas de la validité d'un parti de masse, à notre époque où les partis ont oublié qu'ils sont des institutions républicaines.

  41. Eric dit :

    Il me fait marrer Sylvestre quand il parle d'"expliquer" au public la crise etc...
    De toutes façons, le journalisme à l'origine, ce n'est pas être objectif, même une dépêche AFP peut être orientée. Le choix des sujets traités peut indiquer une orientation, etc...
    LCI où officie Sylvestre est clairement orienté à droite jusque dans la grille publicitaire orientée chefs d'entreprise, le problème n'étant pas que les journalistes aient une opinion, l'idéal étant qu'un large panel d'idées puissent s'exprimer, mais il faut que ces opinions soient assumées. L'objectivité, et notamment dans le journalisme, n'existe pas, c'est un mensonge.

    Courage Monsieur Mélenchon, la machine libérale continue à vouloir tout broyer sur son passage et faire croire que tout ce qui est différent d'elle est "archaïque" ou "dépassé"

  42. paul dit :

    Rien ne dit à l'heure actuelle si les proches de Mélenchon et lui-même resteront au PS après le congrès, la destinée ne me semble pas la même que celle de Hamon, que je vois apte à remplir la fonction de faire-valoir de gauche dans un parti socio-démocrate.
    Le PCF va tenir son congrès de façon toujours aussi démocratique qu'il a toujours su le faire. Quoi qu'il en soit, qu'est-ce qui justifierait encore son existence?
    Besancenot continue à faire son fan-club, on s'en fout, non?

    C'est ailleurs, mais où, que se situent les issues...

  43. Pierre L dit :

    paul dit:
    14 octobre 2008 à 21:54

    Besancenot continue à faire son fan-club, on>/b> s’en fout, non?

    Non.

    Moi c'est des trous-du-cul qui prennent leur cas pour une généralité dont je me fous.

  44. paul dit :

    En voilà au moins un qui ne cache pas son orientation sexuelle.....

  45. jennifer dit :

    Maxou
    On s'en fiche vraiment des conjugaisons et puis vraiment je ne trouve pas du tout que tu fais des fautes (merci le correcteur peut être).
    Oui je comprends pourquoi l'éducation tu y tiens et j'ajouterais libre et gratuite pour tous.

  46. dudu 87 dit :

    Paul,
    Entre agir et défricher, il y a une diffèrence!
    Agir, avec et/ou vers le + grand nombre.
    Défricher avec les + éclairés pour aller vers le + grand nombre.
    Quand je dis les + éclairés, j'espère que tu comprends qu'il ne s'agit pas de ceux d'en haut.
    "qu’est-ce qui justifierait encore son existence?", le PCF! tiens, j'ai déjà entendu parmi certains de ses dirigeants. Entendant rendons à César...., les députés vont voter contre le dispositif sarkozien et les sociaux, ils font quoi?

  47. jennifer dit :

    Dudu
    Le blog on l'a: c'est celui-ci. Pourquoi cette obstination à vouloir créer autre chose?
    Pour Delanoé, il ne s'agit pas du tout de la diaspora juive que je respecte éminemment mais du sionisme que je vais définir dans mes mots: la politique du gouvernement israélien qui consiste à expulser les palestiniens, leur enlever les droits élémentaires, les discriminer, affamer les gazaouis, leur voler leur eau etc... Il faut que je définisse donc ma version du sionisme car pour certains le sionisme c'est une idéologie de la libération du peuple juif qui dit que leur terre est en Palestine. C'est beau et grand. Pour moi, c'est une politique de colonisation et d'oppression du peuple palestinien. C'est cela que soutient Delanoé et que je récuse. Je ne parle donc pas de juifs mais de sionistes. Tous les juifs ne sont pas sionistes comme justement cette orga citéé plus haut.

  48. dudu 87 dit :

    Merci, Jennifer d'avoir employer les bons mots.
    Pour le blog, il ne s'agit pas de lui mais d'un outil où il serait possible de/
    Analyser et...Construire un projet..un programme; Souviens-toi j'en ai souvent parlé et je ne voudrais pas rappeler pourquoi! Je suis fainiant, tu sais...

  49. commandant P. dit :

    "un outil où il serait possible de/
    Analyser et…Construire un projet..un programme"

    une quickplace, quoi ?

  50. romanin dit :

    La vérité finit toujours par forger son chemin, Jean-Luc Mélenchon a eu raison de préciser qu'on nous intoxique d'une nouvelle culture libérale, celle qui voudrait nous faire croire que devenir riche est possible, non en travaillant mais en spéculant sur ceux qui travaillent... Alors trois fois oui, il faut dénoncer ce mensonge histoirique et tous ceux qui le véhiculent.


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