07oct 08

J’ai commencé cette note après un passage à i-TV, lundi 6 octobre. Le lundi noir de la finance mondiale.  Le premier où j’ai été invité pour parler de la crise financière à la télé. Ici je reprends en partie ce que j’y ai dit. Mon intention est d’évoquer ce qu’on pourrait appeler le «bouclier social», face à la crise bancaire, à partir d’un exemple concret. Pour le reste je ne vais pas ajouter mes commentaires savants sur la crise financière à tous ceux qui pleuvent déjà sur la tête de ceux qui essaient de comprendre ce qui se passe. Comprendre est un enjeu. Ceux qui croiront avoir compris qu’il s’agit d’une crise de «la finance dérégulée» formeront le bataillon des prochains gogos du système. A ceux là, dans un passé récent les malins ont déjà tout fait avaler, du moment que ça brillait dans les conversations mondaines : la retraite par capitalisation «car notre régime d’Etat providence n’est pas viable», «l’Europe qui nous protège», «la mondialisation qui est une chance et pas un danger», «le libre échange qui crée des richesses là où le protectionnisme étouffe l’activité», «l’Etat n’est pas la solution c’est le problème». Et tutti quanti. Sans oublier la dénonciation des archaïques dans mon genre alors que «le monde a changé complètement et donc nous devons changer complètement». Et surtout «en finir avec les tabous de la vieille gauche». Si la situation n’était pas si proche de l’abîme tout cela sonnerait comme autant de spots pour une série comique a la télé. Mais c’est la vraie vie. On va souffrir. Beaucoup. Longtemps. A la fin de la note je parle de cas lamentables dans l’actualité et j’use du mode de la dérision comme contribution à la lutte contre la morosité ambiante.

UNE AVALANCHE

N’empêche que je veux dire mon mot de militant de gauche sur un point de fond. La crise de la finance ne peut pas être séparée du corps qui la porte, c’est-à-dire l’économie  capitaliste. Ce système n’a jamais été stable. Pour fonctionner il doit sans cesse étendre le domaine du marché et de l’accumulation. Mais il produit ses freins en même temps que son moteur. L’instabilité est une propriété de ce système et non une exception ou un dérèglement de sa mécanique. De 1816 à 1929 le capitalisme a connu 14 crises. La suite, on connaît. Les deux suivantes ont donné deux guerres mondiales. Le socialisme est né comme discours d’élucidation des causes de ces crises cherchant à y apporter une réponse globale de long terme. Je doute que les mièvreries sur la moralisation du système convainquent qui que ce soit comme explication et comme réponse aux problèmes du moment. Pas même ceux qui en parlent. Mais il faut bien parler. C’est tout ce que peuvent faire les gens qui ont en charge le système. Il leur faut donner le sentiment de maîtriser la situation. C’est ce qui peut permettre à court terme d’éviter la catastrophe totale. Le désastre, comme en Argentine quand toute la classe moyenne s’est précipitée pour retirer ses dépôts … Aucune banque ne peut résister à ça…. Et il y a une réalité qui résume le problème : la valeur des signes monétaires de toutes sortes qui circulent en dollars est cinquante fois supérieure à la masse de ce qui est produit réellement dans le monde entier, évalué dans la même monnaie au même instant. Quand la confiance est rompue, si chacun court concrétiser ses avoirs, l’ajustement enclenche une spirale dévastatrice. Je sais que je simplifie. Mais je donne cette image pour fixer une idée : en réalité le mécanisme d’effondrement que nous voyons se propager pourrait n’en être qu’à son début. Dans ce contexte les pare feux sont tous plus que très incertains. Mais naturellement il en faut. Personne n’a intérêt à la catastrophe. Même un ennemi du système comme je le suis ne la souhaite pas. Car le prix à payer est très élevé pour toute la société. Mais, bien sûr, la catastrophe reste la plus grande probabilité à cette heure.

D’UNE CRISE A L’AUTRE

Après quoi, voici ce qu’on peut prévoir. La crise financière va devenir une crise économique et celle-ci une crise sociale. Et donc politique. Il faut entendre ici que tout le système des relations sociales dans les pays va être mis sous tension. Et tout le système des relations internationales de même. La paix dans tous ses aspects va redevenir aussi une question de l’actualité et du concret, du local au global. Dans ce contexte il est juste en effet de proposer des mesures de court terme, de moyen et de long terme puisque la difficulté se présente dans ces trois dimensions de temps. Par simple bon sens, en supposant que la machine puisse être rapidement relancée, il serait juste de bloquer tout net les causes techniques qui facilitent la réapparition des bulles. Tout le monde sait comment. Il serait juste aussi de re-cloisonner les métiers de banque pour éviter les effets dominos des chocs. Tout le monde sait comment. Je pourrais comme beaucoup allonger cette liste et la ponctuer de la même façon chaque pause d’un «tout le monde sait comment». Car il n’y à aucun mystère dans la façon dont tout ce système dément s’est mis en place. Et les remèdes pour anticiper et empêcher le désastre ont été évoqués des milliers de fois dans des centaines de colloques de livres et d’articles de toutes sortes. L’affaire n’est pas technique, elle est politique. Cela ne résoudrait certainement pas durablement le fond puisque cela ne répond pas à la question de la transition globale vers un système de production et d’échange stable et écologiquement durable. Mais ce serait mieux que des balivernes sur la recherche de je ne sais quelle erreur de gestion et boucs émissaires qui auraient provoqué la déroute en cours. Ceux qui ont provoqué ce désastre ont agi légalement et d’après la pure logique de marché qui a consisté à ne s’occuper que de son intérêt personnel. Leur égoïsme et vision à court terme était censée faire passer la fameuse «main invisible du marché» qui devait à la fin tout mettre en équilibre, allouer les ressources avec finesse et efficacité. Peut-être doit-on faire figurer au rang des mesures de salubrité intellectuelle publique la mise à la poubelle de l’histoire des formules magiques de ce genre de doctrine fumeuse. Et s’il faut trouver des coupables qu’on juge les griots du système qui ont chanté ses louanges et mis en place les législations qui ont permis ce pillage et ce gâchis. Mais dans l’immédiat où est l’urgence pour nous?

LE BOUCLIER SOCIAL

Où placer le pare feu ? Je plaide pour la mise en place d’un bouclier social face à la déferlante. C’est en protégeant l’économie réelle qu’on se donne les meilleures chances de résistance et de rebond. Et sans doute cette économie réelle commence par la protection de ceux qui la font tourner. Je parle des gens. Des salariés. Eux aussi ont une relation au système bancaire. La crise financière percole jusqu’à eux personnellement. Et la façon dont elle les atteint rebondit sur le système tout entier. Je rappelle que c’est ce qu’on a vu avec la crise des supprimes. Quelle est la personne de trop dont la faillite personnelle a été la défaillance de trop pour sa banque prêteuse? On a vu la suite en tous cas. Dans un système à la limite de l’équilibre un choc minime fait tout bifurquer. Protéger la capacité économique des gens est une mesure d’intérêt général. Je vais donner un exemple concret. Celui des prêts relais. Il s’agit des prêts que des acheteurs d’un bien nouveau font en attendant d’avoir revendu leur bien précédent. A terme échu que peuvent-ils faire aujourd’hui? Vendre leur bien initial à vil prix puisque le marché de l’immobilier est en panne. Et s’ils parviennent à le faire la perte constatée doit quand même être remboursée. Ils sont alors défaillants pour le paiement du prêt qui porte sur le nouveau bien. Je sais que des milliers de gens vivent cette angoisse. Elle leur pourrit la vie. Vont-ils devoir tout vendre et se mettre eux-mêmes à la rue pour assumer leur dette? Combien d’entre eux vont-ils être mis en défaut de paiement sans que les banques ne se trouvent elles-mêmes confrontées au défaut de paiement ? Donc un moratoire sur le paiement des prêts relais est une mesure d’urgence bancaire d’intérêt général. Cet exemple de pratique du bouclier social en matière de crise bancaire n’est pas le seul, je suppose. Il ne coûte pas un euro. Et il permet de ne pas dévaluer les actifs des particuliers comme des banques. Il existe d’autres exemples, j’en suis sûr. Pour les trouver il faut chercher à penser la crise «depuis le bas», c’est-à-dire depuis les «usagers ultimes» qui sont aussi les agents économiques de base. Et maintenant je change d’angle de vue. Je parle d’un agent de vie civique de base. Un homme qui va à une manifestation à vélo.

«CASSE-TOI POV’CON»

Ce jour là Sarkozy venait en Mayenne annoncer le RSA aux indigènes du coin. C’est le jeudi 28 août 2008. Vers onze heures, Hervé EON, ancien conseiller général et militant PRS, se rendait à la manifestation contre la politique de Sarkozy, prévue à midi place de la mairie à Laval. A vélo. Il avait prévu un carton (format 21 par 29,7) sur lequel était inscrit "Casse toi pov’con". Genre : humour vache, en quelque sorte. Méticuleux, il note dans son récit des faits : «J’avais mis celui-ci en protection ventrale pour ne pas l’abimer». Ce provincial n’a jamais vu de cortège présidentiel. Il ne sait pas que roulent devant des motards surexcités qui dégagent la voie en faisant se serrer tous les véhicules sur le bas côté quand ils ne donnent pas carrément des coups de bottes dans les voitures récalcitrantes. Hervé s’affole un peu. Ca ne se voit pas dans son récit, mais moi je le sais. «Sur le trajet que j’ai emprunté, boulevard Félix Grat, j’ai entendu les sirènes des motards. Il devait s’agir du convoi présidentiel. Les motards enjoignaient les automobilistes de rouler vite pour libérer le passage. De nature prudent, je me suis rangé sur le côté du boulevard en restant juché sur mon vélo, sans même avoir le temps de me retourner, pour profiter du spectacle». Le naïf et sa pancarte restent là, sans tenir compte que le danger qu’il représente pour la sécurité de l’Etat va être vite repéré. Mais sauves toi, Hervé ! Cours ! Cache-toi, sinon les romains vont t’attraper ! L’innocent perd son temps à se demander comment il va dégager sa pancarte de la position «protection ventrale» tout en tenant son vélo ! Sa surprise m’atterre: «C’est alors, que 2 personnages en civil, genre pitbulls (j’ai compris rapidement qu’il s’agissait de deux flics), se sont rués sur moi, laissant mon vélo par terre et m’emmenant sur le trottoir, chacun d’eux me tenant un bras pour m’immobiliser et empêcher tous mouvements de ma part». Cet Hervé est impayable. Têtu comme une mule. Les deux romains le serrent de près mais lui s’entête. Il jette sa bombe sur le cortège présidentiel. Heu. Enfin presque. Lisons son récit: «J’ai alors entendu que la voiture de Sarkozy passait. J’ai pu sortir mon carton, qui portait la mention "casse toi pov’con"». Alors là, Hervé, tu es cuit ! Les romains l’emmènent au poste de police. «Pour le transfert du boulevard Félix Grat au commissariat de Laval, les flics ont accepté de ne pas me menotter. Le véhicule ne pouvant pas transporter mon vélo, j’ai du l’abandonner sur place (après l’avoir cadenassé)». Dans l’angoisse d’avoir abandonné son vélo, certes cadenassé, le malheureux est vite soumis à audition au corps. Il connaît vite la terrible accusation qui pèse sur lui. Délit prévu par les articles 26, 23 al.1, 42 de la Loi du 29-07-1881 et Article 93-3 de la Loi 82-652 du 29-07-1982 et réprimé par l’article 26 de la loi du 29-07-1881. Cod Natinf: 2796. Délit pénal. C’est grave. Très grave. Il s’agit du délit d’offense au chef de l’Etat ! Evidemment il ya un hic dans cette accusation. La pancarte ne mentionne pas de nom. On peut donc supposer que l’injonction s’adressait au chauffeur du véhicule, à la personne qui accompagnait le président ou en fait à n’importe qui dans le cortège ou autour de celui-ci. C’est au point que pour ma part je me demande si ceux qui injurient le chef de l’Etat ne sont pas plutôt ceux qui prétendent que l’injonction «casse-toi, pauvre con» ne pourrait s’adresser qu’au Président ! Hervé est facétieux. Il retrouve vite son sang froid: «Pour l’audition, j’ai déclaré ne pas reconnaitre que le message était à destination de Sarko. J’ai dit considérer que le message était adressé à celui qui voulait bien le prendre pour lui et que de toutes façons cette expression était de langage courant puisque Sarko lui même l’utilisait». Rien n’y fait ! Tout le monde sait bien qui est un pauvre con quand le chef de l’Etat est dans les parages ! En tous cas c’est ce que pensent ceux qui l’inculpent. Hervé est donc convoqué en qualité de prévenu, le 23 octobre 2008 à 14h00 devant le tribunal correctionnel de Laval, pour avoir «à Laval, le 28 août 2008, en tout cas sur le territoire national et depuis temps n’emportant pas prescription, offensé parole, écrit, image ou moyen de communication en l’espèce un écriteau avec les inscriptions "casse toi pov con", le Président de la République française». Avec de tels amis pour défendre l’honneur de sa fonction et de sa personne, Nicolas Sarkozy n’a pas besoin d’ennemis…. Un rassemblement est prévu, à partir de midi, devant le palais de justice de Laval (Place Saint-Tugal)le 23 octobre prochain. Le tract d’appel dit: «Traduit en justice, Hervé Eon ne doit pas l’être pour délit d’opinion mais alors pour plagiat, puisque l’auteur de ces propos est Nicolas Sarkozy. Sauf à considérer que ce qui est sanctionnable pour l’un, ne le serait pas pour le Président, pourtant garant de l’égalité républicaine. Pour signer la pétition de soutien : www.prs53.org

LIBERTE IMMUABLE

Pendant le tsunami financier la guerre pour «la liberté du monde» et «la sécurité de la France» continue en Afghanistan. Certes, nous ne savions pas qui nous y affrontions au juste: «insurgés», «rebelles» ou «talibans» selon les diverses dénominations utilisées dans les communiqués de l’Otan et la prose des génies politiques qui soutiennent cette épopée. Du moins pensait-on combattre l’odieux terrorisme et l’infect ex régime obscurantiste des talibans. Patatras, un cruel retournement de situation nous est infligé. En effet la coûteuse marionnette des occupants, le président afghan Karzaï, ancien consultant de la société pétrolière américaine UNOCAL, vient d’inviter le mollah Omar à l’unité nationale. Ce mollah Omar, président islamique des talibans élevait certes des chèvres dans le palais présidentiel du temps de l’odieux régime islamique, selon le journal «Le monde». Mais il était aussi particulièrement rusé puisqu’il avait échappé à l’admirable armada de la liberté lors de la libération de l’Afghanistan en s’enfuyant sur une mobylette. Depuis ni la mobylette ni le mollah n’avaient pu être retrouvés en dépit de la présence de près de quarante contingents militaires venus du monde entier sans oublier les effectifs considérables de la première armée du monde, ses drones, ses bombes chirurgicales et tout le saint frusquin qui avait déjà permis d’annoncer la victoire une semaine après le début de l’opération «liberté immuable». Ce que les observateurs superficiels ne savent pas c’est qu’il s’agit là de la victoire d’une revendication du Parti Socialiste (France, paris, rue de Solferino). En effet dans un courrier adressé au président Sarkozy, le premier secrétaire socialiste et ses deux présidents de groupe exigeaient une action pour «la relance d’un dialogue politique entre afghans qui ait pour effet d’élargir la coalition au pouvoir autour du président Karzaï et de diviser les insurgés». Fort n’est-ce pas ? Cette phrase m’avait paru étrange et pour tout dire plutôt stupide. Mais maintenant je comprends et je m’incline ! Génial ! On prend langue avec le mollah Omar et Ben Laden va être vexé à mort, ce qui va diviser à fond les méchants (insurgé-rebelles-terroristes). Croisons les doigts. Car ce pauvre Hamid Karzaï n’a pas souvent la main heureuse dans le choix de ses partenaires. Par exemple, sur proposition de l’ambassadeur des États-Unis, Zalmay Khalilzad également consultant de l’UNOCAL, il avait désigné comme vice ministre de la défense et chef d’état major des armées afghanes le général ouzbek Abdul Rashid Dostom. En 2002 lors de l’intervention «occidentale», Abdul Rachid Dostom fut le responsable de la prise de Mazar-i-Shariff qui sonna la fin du régime taliban. Une fosse commune y fut ensuite découverte dans laquelle plusieurs centaines de prisonniers de guerre talibans avaient été ensevelis. Cela n’empêcha rien : à la guerre comme à la guerre, il fut sacré l’homme de l’afghanisation de l’action militaire. Le ralliement du général Dostom devait permettre de mettre sur pied une armée nationale qui intègrerait les différents groupes ethniques de l’Afghanistan et permettrait de rétablir un minimum de sécurité sur les axes de circulation. De fait, Dostom proposa aussitôt le ralliement de ses divisions (de 15 à 50.000 hommes), soulignant combien « (son) peuple et (lui)-même avaient l’expérience des activités militaires». En effet… Les choses se sont gâtées plus tard. On apprit le 12 mars 2008 qu’il avait enlevé le leader turkmène Akbar Bai et son fils et les séquestrait à Kaboul dans sa résidence de l’enclave diplomatique de Wazir Akbar Khan. Surtout, il les a lui-même horriblement torturés. Pour finir, la police réussit à libérer les deux hommes, et deux autres otages. Il fallut se résigner : Dostum a été révoqué, un mandat d’arrêt a été lancé contre lui. Il s’est aussitôt enfuit à Shibirghan accompagné de 70 de ses hommes de main pour y reprendre le commandement de son armée privée. La dépêche qui donne l’information conclut : «Le procureur général, Abdul Jabar Sabat, a déclaré qu’il fallait en finir avec la culture de l’impunité, mais une condamnation de celui que l’on surnomme «Gengis Khan» ou encore le «nouveau Tamerlan» est peu probable, car la coalition ne peut pas se passer de son autorité pour contrôler les ouzbeks». On peut dire que dans ce contexte, vu que la loi islamique est déjà dans la constitution démocratique et que, selon la lettre du PS, «la sécurité en Afghanistan est plus précaire aujourd’hui qu’elle l’était en 2001», l’appel au Mollah Omar sonne presque comme un regret pour un brave homme.


401 commentaires à “Le lundi noir qui pleure”
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  1. paul dit :

    Mistral parle au nom du peuple, un peu de respect, diantre ! Selon Mistral, le peuple est con. Au fait, c'est quoi le peuple?
    Effectivement, nombreux sont ceux qui ont cru pouvoir profiter de la bulle spéculative sur l'immobilier et se sont crus riches. Ceci pendant les trois dernières décennies au moins.
    En ville, ceux qui gagnent le Smic ne peuvent plus se loger et donc y travailler. Pauvres pseudo-riches qui ne peuvent plus être servis par le pauvres réels.
    Peut-être cette crise aura-t-elle le mérite de clarifier la notion de classes ou catégories sociales. Peut-être le patrimoine fera-t-il moins illusion. Peut-être l'accélération de l'apauvrissement des classes moyennes redonnera à celles-ci la notion de la valeur du travail ?

  2. Le traité de Maastricht est mort. dit :

    Maastricht : " dépasser les 3 % " (Balladur).

    Source : AFP.

    12/10/2008 | Mise à jour : 18:22 |

    L’ancien premier ministre Edouard Balladur (UMP) a estimé aujourd’hui que l’"on peut dépasser la limite des 3 % à titre provisoire", en référence aux critères de Maastricht, qui prévoient notamment un déficit public contenu sous la barre des 3 % du PIB, aujourd’hui à "Dimanche soir politique" (Itélé / Le Monde / France Inter).

    "On peut dépasser la limite des 3 % à titre provisoire, à condition d’être bien déterminé à revenir en dessous le plus rapidement possible", a déclaré M. Balladur, ajoutant aussitôt : "Je ne voudrais pas que l’on saisisse cette occasion pour un débat entre pro et anti-européens".

    Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, avait déclaré le 2 octobre que "temporairement", face à la crise financière, les critères de Maastricht n’étaient "pas la priorité des priorités", des propos qui avaient provoqué l’émoi au sein du gouvernement et des parlementaires UMP.

    Fin de citation.

    En clair : il faut respecter le traité de Maastricht, sauf quand la situation exige de ne pas le respecter.

    Conclusion : le traité de Maastricht ne signifie plus rien du tout. Le traité de Maastricht est mort.

  3. Sedreen dit :

    @Mistral et l'autre Sobek,

    c'est fou ce que l'bourrage de crâne quotidien de TF1 a du succès !

    Sur les fonctionnaires :
    Heureusement qu'ils existent, et que des gens comme eux sont disposés à être considéré-e-s comme des moins que rien pour, par exemple, s'occuper de nos vieux laissés au bord de la route ou de nos gamins à qui il faut apprendre à devenir des citoyens et j'en passe des exemples...

    quand à toi le béni oui oui du plan A, je laisse JM t'expliquer pourquoi tu as raison et en quoi les sous-jacenses européennes expliquent les mauvaises réponses de ces troupeaux de militants qui perdent leur temps à chercher à comprendre en quoi.... enfin bref je te laisse te débrouiller dans le brouillard parce qu'il y a des moments où je perds courage.. et que là en te lisant, je me dis qu'après tout tu mérites bien ton sort... je sais c mal mais tant pis.

  4. commandant P. dit :

    Mistral, du vent
    pfffff...

  5. commandant P. dit :

    et puisque qu'on est reparti comme en 29 (bien que l'Histoire ne repasse jamais 2 fois les mêmes plats...)
    "la 5ème colonne", pourquoi pas ?

    je ne vais quand même pas citer un certain Philippe Pétain :
    "il souffle un vent mauvais..."

  6. Mistral dit :

    sedren,

    Qui conteste le bien fondé de la fonction publique ?

    Mais qui peut contester qu'un paquet de fonctionnaire profite du système ?

    Moi, je reste scandalisé de la grève des controlleurs aérien de mardi dernier.

    C'est une honte, un scandale, du foutage de gueule de nanti qui vont finir par sentir le vent du boulet.

    En pleine crise financière, alors que dans les pme,'il faut se battre pour survivre, cette grève pour un motif bidon, farfelu était indécente, irresponsable, indigne

  7. jennifer dit :

    Retour sur la crise
    Deux visions de la crise: soit elle est dûe à un manque de liquidités soit elle est dûe à la chute des valeurs des biens (et des actions) comme par exemple l'immobilier qui a été surévalué pendant des décennies.
    Cela implique deux réponses politiques très différentes. Dans les 2 cas c'est le peuple qui paiera avec ses impôts. Mais ceux qui semblent penser comme Gordon Brown et maintenant les USA qui font mine de suivre son chemin que le problème est la question des liquidités, réinjectent des liquidités dans les banques qui les placent en tant qu'actions. Comme ils se gourrent et qu'en fait tout vient du prix surévalué des biens et que ceux-là vont continuer à baisser avec le cours de la bourse, les actions achetées (peut être pour un tout petit temps remontent) vont continuer à chuter et tout le fric sera perdu mais en plus cela entraînera encore plus de malheurs économiques autour, la crise va s'approfondir. On pourra toujours dire que c'est à cause de la crise de confiance et autres subtilités psychologiques sous lesquels se cache juste la loi du marché, celle de l'offre et de la demande etc... mais le fait est que les cours sont obligés de retomber jusqu'à s'approcher au plus près de la valeur réelle des biens (ou comme dirait Marx, et que nous a rappelé Régis, le prix oscille autour de la valeur d'échange, là c'était immensément surévalué et cà va redescendre jusqu'à ce que cela se réajuste).
    A la fin de toute façon, ils finiront par nationaliser car c'est la seule solution mais du temps aura été perdu, la crise se sera étendue et il n'y aura plus de fric, tout le fric des contribuable ayant été utilisé de façon débile pour renflouer ces casseroles sans fond.
    La seule solution crédible pour sortir de l'impasse et éviter qu'on ne s'enfonce dans une crise comme en 29 c'est de nationaliser maintenant la majorité des banques.

    cf " The fall in asset prices is causing the liquidity crisis, not the liquidity crisis the fall in asset prices" - by John Ross

    in http://socialisteconomicbulletin.blospot.com

  8. Mistral dit :

    Jenifer, réfléchis :)

    Si tu nationalise tu spolies des avoirs au détriments de ceux qui les possède.

    Par exemple, si la france nationalise la bnp, que va dire la belgique qui possède 11 % du capital de la bnp ?

  9. jennifer dit :

    le lien que j'ai donné ne marche pas, il faut rajouter un "g" à blogspot.com

  10. paul dit :

    Combien de fois les fonctionnaires sont-ils descendus dans la rue seuls, les salariés du privé n'osant pas, et bénéficiant par la suite des acquis de ces mouvements sociaux?

    Et pourquoi les salariés, qu'ils soient du public ou du privé, devraient-ils mettre en attente leurs revendications dans cette crise du capital?

    Et si cette crise devenait ainsi radicale ?

    Je conçois que les salariés du privé, comme leurs employeurs, craignent pour la survie de leurs entreprises dans ce contexte où les "investisseurs" rechignent à remplir le rôle qui leur est dévolu dans le système.

    Alors, quelle peur à ce que ce soit encore plus le bordel?

  11. jennifer dit :

    Ben oui, quand on nationalise ça spolie les banquiers et pas qu'un peu. C'est la vie, ils ont joué et ils ont perdu. Maintenant on est tous dans la m**** et en plus c'est l'argent du contribuable qui va payer leurs bêtises. Je dis simplement après avoir lu cet article qu'au lieu de renflouer les caisses des banques, il faut les nationaliser. On gagnera du temps et du fric. C'est tout!
    Tu vas voir bientôt la crise va vraiment toucher les banques du continent, tu verras ce qu'ils vont faire.

  12. Mistral dit :

    Le probleme est que les banques ont deux raisons d'etre.

    Ce sont des entreprises, qui sont la pour sortir du résultat. Donc assumer des risques financier entre autre.

    De l'autre coté, elles servent à faire tourner l'économie avec les prets, etc ect.

    Ce sont deux choses différentes.

    Je suis pour la séparation des banques de dépot qui finance l'économie, des banques d'affaires qui prennent des risques sur les marché financisers.

    Est ce possible ?

  13. jennifer dit :

    Là franchement, tu m'en demandes trop. Je n'en sais rien. Je me bats avec moi-même pour arriver à mieux comprendre la crise mais des trucs comme cela je ne suis pas spécialiste.
    Au pif, je dirais qu'on peut pas séparer les choses et que c'est toute l'intrication du système capitaliste. Les gens font des dépôts pour que d'autres investissent et en même temps la spéculation a lieu.
    Tout ce que je sais c'est que les banques c'est nécessaire dans l'économie. On ne peut pas faire sans et que pour qu'elles soient utiles socialement, utiles pour le développement économique et social pour le peuple, c'est 1000 fois mieux qu'elles soient nationalisées. Mais vois-tu les capitalistes ne sont pas d'accord. Bizarre, non?

  14. paul dit :

    Si on tire la leçon des nationalisations et privatisations depuis la fin de la guerre, l'idée d'un pôle financier public semble intéressante. Mais si celui-ci vient à dépendre de "l'alternance" (cad tout sauf l'alternative), autant dire que l'on sauve les meubles (avec des moyens qui n'existaient pas en 29) avec l'argent du contribuable (euh, celui qui paie encore des impôts, qui n'a pas sa niche fiscale) pour quelques années avant que çà reparte en biberine, etc...

  15. jennifer dit :

    Mistral, ta question reviendrait au débat qu'on a eu la semaine dernière: peut-on séparer la financiarisation du capitalisme. Dit autrement: y aurait-il un bon capitalisme et un mauvais, le mauvais étant la spéculation financière? On n'en a pas mal parlé et ce qu'en a finalement dit Jean-Luc Mélenchon va dans le sens de ce qu'on avait fini par penser: non, la financiarisation fait partie du système capitaliste à part entière. Relis le billet ci-dessus de Mélenchon, il l'explique très bien

  16. jennifer dit :

    On ne peut rester les bras croisés sans proposer de solution crédible (bon c'est vrai on est pour le socialisme mais figurez vous il n'est pas là demain) sur la crise actuelle. Renflouer: non. Nationaliser vraiment en virant les fauteurs: oui.

  17. commandant P. dit :

    oui, les grèves, ça fait ch....
    j'ai déjà expliqué ici que je m'étais retrouvé coincé à Bruxelles par nos voisins belges, car la grève ferroviaire était extrêmement bien suivie (beaucoup + qu'en France, par exemple)

    idem, l'année dernière, à Berlin par la grève des trains régionaux
    (les Allemands non plus ne plaisantent pas quand ils font grève !)

    donc, les grèves, ça fait ch... et c'est fait pour cela !

    j'étais coincé à 400 km de chez moi, ne sachant pas où dormir le soir
    mais j'étais très content de la mobilisation de nos camarades belges ! et finalement, il n'y a que cela qui comptait

    d'un côté, l'inconfort, les emm****ments
    de l'autre, le seul outil qui reste aux syndicalistes : le rapport de force
    (la grève à la Japonaise, avec le bandeau dans les cheveux, cela ne gène personne, et cela ne marche pas)

    Sinon, le travail du Dimanche, ça n'emm**** personne ?

    enfin, les fonctionnaires, cela ne sera bientôt plus un problème pour Mistral, car ils ne sont pas remplacés quand ils partent en retraite, et les jeunes ont de moins en moins accès au fameux "statut"
    ;-)

    ce genre d'attaque contre l'absentéisme chez les fonctionnaires (au fait, pas d'absentéisme dans le Privé ? = lire les rapports sociaux des entreprises...)
    ce genre d'attaque contre les syndicalistes, les fonctionnaires, "les planqués à 1000 euros par mois, voire moins",
    procède de la Criminalisation et de la dénonciation généralisée qui sous-tend le régime actuel (de la même façon que prince Louis-Napoléon est arrivé après la révolution de 1848, avec la répression féroce de Cavaillac)

    Le coup de l"insécurité et la délinquance, vous vous souvenez ?

  18. commandant P. dit :

    post 365

    à propos de Belgique,
    Mistral parle de la Belgique du Nord ou de la Belgique du Sud ?

    face à la crise économique, larvée jusqu'ici, qui frappe surtout le sud de la Belgique, l'état belge ne tient plus qu'à un fil...

  19. jennifer dit :

    Why we should should proceed directly to nationalise the failing banks -

    By Ken Livingstone

    * * *
    I have argued in the Guardian and Socialist Economic Bulletin that the international financial crisis is on such an historic scale that only action that measures up to its colossal proportions has any chance of being effective. Unfortunately, every day confirms this reality. This crisis is rooted in a severe historical overvaluation of assets in the US. As these assets are revalued downwards, to their internationally competitive levels, they destroy the balance sheets of all institutions holding them – as is indeed occurring.
    The losses involved in this will be many trillions of dollars: losses on US mortgages are several trillion dollars and losses on US shares are already $8.4tn. All financial institutions that have been significantly linked indirectly to such losses will be overwhelmed by the fallout from this. Compared to the scales of losses, measured in trillions, which are involved in this process the £50bn the British government has proposed to use for the purchase of shares in UK banks is insignificant – it is equivalent to attacking a tank with a machine gun. The bullets will simply bounce off. This sum will be overwhelmed by the downward pressure on asset prices originating in the US and spreading through the world economy. A substantial part of this £50bn of risks being lost.
    Indeed, the reason that the government has had to consider making such a capital injection is clear: because private investors will not risk their money in doing so. And they have good reason not to. Those investors who put £12bn into Royal Bank of Scotland and £4bn into HBOS this year have suffered very severe losses.
    If it had been the taxpayer that had made this investment, the taxpayer would equally have made such severe losses. The downward movement of asset prices in the US has not yet run its course – that is, asset deflation has not yet ended. Any injection of taxpayers'money into British banks in such a situation runs grave risk of being lost.
    However, while it is incapable of affecting the movements of trillions of dollars that are moving the present international financial crisis, that £50bn is a large sum compared to the scale of UK public spending, or the sums that may be needed to protect individual savers. It is therefore essential that this £50bn is not wasted in a bank "recapitalisation" programme, which the basic economic arithmetic shows cannot succeed.
    To take an analogy from war, Churchill in 1940 had to take a grave decision for which he is still condemned by many in France. France requested that to attempt to stem the German advance the RAF, including forces vital to the defence of the UK, be totally committed to this battle. If Churchill had taken that decision, the RAF would potentially have suffered such losses it would not have been able to fight the Battle of Britain. Churchill took the strong and vital decision not to do so. It was necessary to prevent the weakening of the RAF in a hopeless battle and conserve its resources to win the decisive Battle of Britain.
    That is why £50bn of taxpayers'money must not be committed to a battle to recapitalise banks which involves wholly unacceptable risk. Instead, news published in the Times on Friday evening showed the right way forward: "As the Treasury was set to reveal details of the British bail-out plan, sources at the IMF warned that, if this failed, then the only option would be the wholesale nationalisation of the British banking system." This was adjusted in later editions to read "officials gathered in Washington were forced to contemplate the previously unthinkable: that Britain's enfeebled banks may face outright nationalization."
    This nationalisation of a number of major British banks should be carried out immediately. Some banks, notably HSBC, are able to raise private capital, if they require, to strengthen their balance sheet and should be allowed to do so. A number of others led by Royal Bank of Scotland, HBOS and possibly Lloyds TSB cannot – it is clear that the greatest financial strain now exists on the proposed takeover of HBOS by Lloyd's TSB.
    Those banks that prove unable to raise private capital should be nationalised. But public taxpayers'money must not be risked in purchasing bank shares when the private sector refuses to do so. Such nationalisations would allow the kickstarting of bank lending – which the further rise in interbank lending rates on Friday confirmed will not be achieved by present proposals.
    As the prime minister wrote in the Times on Friday: "The banking system is fundamental to everything we do. Every family and every business in Britain depends upon it.... The role of banks is to circulate the savings from deposits, our pensions and from companies to those that need to spend or invest them. The cost at which banks can borrow this money directly affects the costs of mortgages for homeowners and of lending for business. This paralysis of lending from loss of confidence jeopardises the flow of money to every family and every business in the country."
    Indeed, it goes without saying that the British economy cannot operate without a functioning banking system. The strongest possible banking system would be to proceed to create a strong nationalised banking sector, which will be able to restart lending.
    For this reason, the government should set on one side its initial package, which is rapidly being superseded by events, and which carries unacceptable risk to the taxpayer, and proceed immediately to the nationalisation of those British banks unable to raise private capital as the most decisive way to strengthen their balance sheets and resume lending.

    by Socialist Economic Bulletin

  20. Mistral dit :

    Jenifer, le crédit lyonnais était une banque nationalisé quand elle nous a laissé un gouffre....

    Ca se saurait si la nationalisation de l'économie était la solution

    amicalment

  21. segolene dit :

    Faudrait faire le compte du nombre de banque de "l'economie pas nationalisée"
    qui va nous laisser un GOUFFRE !

    N'est ce pas Mistral ! Un ocean face a la goutte d'eau du CL ! (qui nous certes couté cher!)

  22. jennifer dit :

    JM tu es dévoilé avec tes obsessions sexuelles toujours mélangées avec la politique. Paul, je vais m'abstenir d'ouvrir ton blog car j'imagine que c'est a private joke entre hommes avec JM.
    Merci modérateur pour la censure qui va suivre car vraiment quand il y a provocation, dur de ne pas répondre.
    Avant JM et Paul, je ne m'étais jamais considérée aussi féministe mais plus ils nous inondent de leur odieuse conception de la femme, plus ils radicalisent mon féminisme! Voilà comment on devient féministe, rien qu'avec des mecs aussi obtus

  23. jennifer dit :

    Lundi soir tu vas à la piscine, nous avais-tu dit? Les horaires ont changé ou alors tu ne plonges plus? Vas-y ça aidera un peu ta libido en manque de satisfaction

  24. commandant P. dit :

    Mistral a dit :
    le crédit lyonnais était une banque nationalisé quand elle nous a laissé un gouffre ….
    Ca se saurait si la nationalisation de l’économie était la solution

    ha, enfin, on rentre dans le vrai débat
    pas stérile, celui là

    un débat de fond

    en plus, le dossier du Lyonnais, je le connais de près

    donc, oui, la nationalisation du Lyonnais, et surtout la gestion qui en a suivi dans les années 1982 1996 n'a pas été "irréprochable"
    loin s'en faut !

    notre réponse est celle-ci :

    Nationalisation sans démocratie interne n'est que ruine de l'âme

  25. jennifer dit :

    JM
    A quoi ne t'abaisserais-tu pas pour satisfaire tes besoins! tu nous mets même du "camarade" maintenant. Ben alors Lénine Staline vont se retourner dans leurs tombes et Castro va casser sa pipe. S'il te plaît, garde nous encore un peu le vieux, je l'aime bien (ça fera plaisir à Veritas). Alors promis? Ne blasphème plus: ne dis plus jamais "camarade" car on va croire que tu es lobotomisé. Allez va plonger lundi soir et tout cela ira mieux!

  26. segolene dit :

    Si tu l'aime tant que ça ton JM va le retrouver sur le blog de NDA, il y est en se moment! et peut etre trouveras tu ton bonheur!

  27. Moderateur dit :

    JM, faites attention lorsque vous utilisez d'autres pseudos que le JM habituel, surtout lorsqu'il s'agit d'écrire des saletés comme celles signées du post BONSOIR.

    le modérateur.

    indice : @sdqsd.fr

  28. commandant P. dit :

    Moderateur, voici la fonction filtrage qu'il faut appliquer à certains canaux :

    if "attaques en dessous de la ceinture"
    then Delete
    End

    c'est un filtre assez basique, mais qui a l'avantage de supprimer un bonne partie du bruit du canal

  29. 4 Août dit :

    @ Jennifer/315

    "Est-ce que j’ai bien lu et les autres blogueurs aussi? ces “gens qui chient sur la France.” ça m’a bien l’air d’être les juifs et les musulmans."

    Ne confonds pas ce que tu crois et ce que tu penses, avec ce que tu lis (et comment peux-tu le lire si c'est pas marqué, d'ailleurs?).
    Tu es trop sur la défensive. Un vrai chat sauvage...
    Les juifs et les musulmans.... N'importe nawak, on parlait des évadés fiscaux !

    Pfouuu... Jennifer..... Arrête d'envoyer les gens sur l'échafaud à partir d'un "ça m'a l'air d'être..."

  30. segolene dit :

    Je crois comprendre,jennifer, ce triste individu est regulierement sur le blog de NDA, ou il fait moins le malin. Faut dire qu'ils sont un peu seuls !

  31. jennifer dit :

    Bon JM redevient lui-même. Il devait vraiment être trop en manque pour écrire que les femmes sont les meilleures amies de l'homme. Là il redevient lui-même, une femme ne peut avoir qu'un petit cerveau. Laissons passer sur les mensurations car modérateur vous aurait bien raison de censurer mais franchement, avouez qu'on pourrait dire pas mal de choses blessantes à ce niveau.
    Bon arrêtes tes co... JM. J'avais envie de parler encore d'économie

  32. jennifer dit :

    OK 4 août
    Toutes mes excuses mais comme cela venait juste après les trucs sur le communautarisme... et que tu n'as pas nommé qui "chiait" etc..
    Oui je suis sur la défensive avec des zozos comme JM et compagnie.
    Mais je suis ravie que tu n'aies jamais dit ce que j'ai cru que tu as dit etc...
    Modérateur, si 4 août le souhaite, on peut alors supprimer le post 315

    Désolée encore 4 août mais il fallait bien que je pose la question, seule façon que les choses soient claires

  33. segolene dit :

    Faut dire qu'au niveau ouverture, tolerance t'en connais un rayon !

    Le dimanche 12 octobre 2008 à 20:43, par JM
    Moi, quand je lis ce genre de choses, j'ai bien envie de légiférer sur les instituts de sondage! En urgence!
    tf1.lci.fr/infos/france/p...

    Legiferer comment Façon dictature JM!

  34. jennifer dit :

    Commandant P
    Je suis tout à fait d'accord sur if attaques au dessous de la ceinture, then delete.

  35. 4 Août dit :

    Au fait, la piscine le lundi soir, c'est pas possible pour JM, car c'est réservé aux femmes.... (Bouhhh, chuis mauvais là !)

  36. jennifer dit :

    Tout à fait d'accord Sego
    Il donne des leçons de tolérance et d'ouverture mais faut connaître l'individu qui ne peut supporter le mot "gauche", le mot "militant" etc... La liste est longue de ce qui lui fait à chaque fois péter un cable.
    @ "modérateur bis", ce n'est pas de l'humour mais soit des insultes sexistes, soit de la stupidité basique du café du coin. Si cette grossièreté s'appelle humour, où va-t-on?

  37. jennifer dit :

    Ouais très mauvais, 4 août, mais je te pardonne.

  38. jennifer dit :

    Bon allez,JM, va te concentrer sinon ca va mal tourner et tu le sens bien.

  39. 4 Août dit :

    Et ce sondage JDD (biaisé, comme d'habitude) ?

    "Travailler le dimanche est payé davantage qu'en semaine. Si votre employeur vous proposait de travailler le dimanche, accepteriez-vous?"

    Réponse: oui à 67%...

    A ce sujet, Marianne propose au gouvernement de réfléchir aussi à ceux qui aimeraient bien bosser le reste de la semaine....

  40. jennifer dit :

    Je reprends sur la crise.
    Son origine profonde est donc une surévaluation historique et très sérieuse des avoirs (ou biens, assets en anglais) aux USA. Comme ses actifs sont en train d'être dévalués (réévalués vers le bas), vers leur niveau réel grâce au jeu de la concurrence internationale, cela entraîne en chaîne la faillite de toutes les institutions financières qui les détenaient.
    Les pertes sont et vont continuer à être colossales (crédits immobiliers et pleins d'autres valeurs aussi) et les sommes allouées par exemple par le gouvernement anglais pour renflouer et racheter des actions dans les banques sont absolument insignifiantes et incapables d'avoir aucun effet.
    Le gouvernement anglais prend le risque qu'aucun investisseur privé n'ose prendre, avec raison, puisque la déflation des valeurs n'est pas arrivée au bout de sa course. Donc tout argent injecté à l'heure actuelle court le risque d'être perdu, et c'est donc le sort qui attend l'argent des contribuables.

    Des sources du FMI prévenaient même vendredi soir que si l'argent injecté par le gouvernement anglais ne résolvait pas la crise, la seule solution serait de nationaliser entièrement tout le système bancaire anglais.

  41. jennifer dit :

    post 395 est un résumé très court du texte de Ken Livingstone que j'ai copié-collé plus haut.

  42. 4 Août dit :

    Bon c'est la dernière fois Jennifer, hein !

    Sinon côté économie, c'est simple: la Main Invisible a décidé de mettre une claque magistrale aux voleurs néolibéraux, mais ces derniers lui présentent les fesses du contribuable.
    Et nos chères dirigeant viennent de confirmer que la crise justifie les "réformes"...

  43. jennifer dit :

    Promis 4 août!

    Insupportable qu'il nous demande de travailler le dimanche quand le nombre de chômeurs n'arrête pas de monter.

  44. jennifer dit :

    Le Réseau Européen contre le racisme (ENAR) vient de publier son rapport 2007 sur le racisme en France.
    En voici le résumé.

    Le racisme et les discriminations sont toujours une réalité dans notre société française en 2007 et peuvent s’appréhender à plusieurs niveaux. Se concentrer sur les communautés les plus vulnérables au racisme est indispensable pour pouvoir mieux protéger ces populations, mais l’identification reste complexe. En l’absence de statistiques précises sur les victimes de ces phénomènes, les discriminations à l’égard de certaines communautés sont néanmoins clairement identifiables :

    • Les Roms, (...).

    • Les étrangers en situation irrégulière sont toujours plus stigmatisés et victimes d’une politique très répressive en matière d’immigration. Ils évoluent dans un contexte où les arrestations massives dirigées par les forces de l’ordre sont de plus en plus fréquentes afin de répondre à des objectifs gouvernementaux chiffrés d’expulsion du territoire. Ce climat de terreur policière se conjugue avec une situation sociale très dégradée : la relégation dans les quartiers les plus défavorisés, dans des logements insalubres et l’exercice d’emplois difficiles et souspayés. Progressivement le gouvernement met en place des mesures que l’on peut qualifier de honteuses vis-à-vis de ces immigrés, tournant à une véritable xénophobie d’Etat : contrats « républicains » qui confondent intégration et assimilation, mesures restrictives du regroupement familial avec la possibilité de recours à des tests ADN prouvant la filiation, ou encore renvois d’étrangers malades dans des pays où ils ne peuvent se faire soigner…

    (...)
    • Les jeunes de banlieues issus de l’immigration, sont collectivement identifiés par nombre de leurs concitoyens mais aussi par certains hommes politiques comme les responsables de nombreux troubles qui se sont produits ces dernières années. A cette stigmatisation constante s’ajoute de nombreuses discriminations qui se cumulent, tant dans l’emploi que l’éducation ou le logement. Un processus cumulatif de phénomènes trouvant leur origine dans le racisme et les discriminations conduit à une réelle exclusion sociale.

    C’est en effet dans tous les domaines de la vie sociale que se vivent ces discriminations :

    • L’emploi est le secteur le plus touché par ces phénomènes. Les testings réalisés montrent bien que les jeunes immigrés ou enfants de familles immigrées ont beaucoup plus de difficultés à se faire embaucher. Outre le recrutement, c’est aussi du point de vue du chômage mais également des revenus que les inégalités se comptabilisent.

    • Le logement est également un secteur très problématique dans la mesure où la pénurie de logements sociaux entraîne des situations de grande précarité auxquelles les étrangers sont davantage confrontés.

    • L’école « républicaine » qui devrait normalement réparer ces injustices ne fait que reproduire des schémas inégalitaires. Encore une fois les enfants d’étrangers sont moins bien lotis : ils obtiennent de moins bons résultats et décrochent plus vite du système éducatif. Or une société démocratique ne peut tolérer de laisser de côté des franges entières de la population. C’est normalement à l’Etat qu’incombe la mission de réparer ces injustices. Mais si au sein de l’opinion publique on mesure une tendance à la « décrispation » à l’égard des étrangers, le resserrement semblerait se produire au niveau étatique. Progressivement se développent de manière décomplexée des discours stigmatisants et s’instaurent des lois, des directives et circulaires qui vont clairement à l’encontre de la dignité de nombreux de nos concitoyens, résidents ou nationaux. Les immigrés en situation irrégulière en sont les premières victimes, mais ce phénomène frappe désormais généralement tous les étrangers. En parallèle, la mise en place de certaines mesures économiques et sociales ne fait qu’accroître les inégalités. Et c’est souvent dans ces contextes de fortes préoccupations, voire de crises que les manifestations de racisme et de discriminations se développent.

    En 2007, la situation est particulièrement préoccupante car résultant d’une imbrication de manifestations de racisme qui s’opèrent tant à l’échelle individuelle que sociétale dans de nombreux domaines. Au niveau collectif, c’est l’ancrage persistant de préjugés et le développement, au plus haut niveau, d’une idéologie xénophobe qui nous préoccupe.

    http://cms.horus.be/files/99935/Med.... http://www.ldh-toulon.net/spip.php ?article2904

  45. jennifer dit :

    "Le Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy", sous la direction de Adame Ba Konaré, se veut une riposte argumentée au discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Dakar le 26 juillet 2007. Un ouvrage pour éclairer le président français, son entourage et, plus généralement, le grand public, sur la réalité de l’histoire africaine.
    Passées les réactions vives et indignées qu’a suscitées, chez les Africains, le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar le 26 juillet 2007, ses déclarations sur l’immobilisme du continent africain ou encore la non responsabilité de la France dans ses problèmes actuels nécessitaient une riposte argumentée, dépouillée de toute considération émotive. C’est dans le but d’éclairer le président Sarkozy, mais aussi son entourage et, plus généralement, le grand public sur la réalité de l’histoire africaine qu’Adame Ba Konaré a lancé, en septembre 2007, un appel à la communauté des historiens.

  46. paul dit :

    @ Jennifer

    Tu as fait erreur tout à l'heure. Le link était un renvoi à quasiment il y a un siècle pour répondre à la provoc.
    Essaie simplement de ne pas me faire entrer dans ta petite boîte de "macho-sexiste" et lis plutôt les contenus de mes posts. Ils ne sont pas personnalisés, alors décentre-toi...

  47. jennifer dit :

    Toujours sur ce livre qui s'origine dans le discours de Dakar.
    Introduction du livre par Adame Ba Konaré

    Cet ouvrage a été conçu pour servir de réponse à un discours politique, celui du président français Nicolas Sarkozy, tenu le 26 juillet 2007 à l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, au Sénégal, à l’occasion de sa première visite officielle en Afrique au sud du Sahara.

    Discours osé et complexe, qui a la prétention de faire l’inventaire de tous les problèmes de l’Afrique et d’y trouver des solutions. Sur Cheikh Anta Diop lui-même, curieusement, pas un mot.

    Tantôt bon père ou bon tuteur qui s’adresse à ses enfants, tantôt missionnaire, Nicolas Sarkozy croit prêcher la bonne parole pour se poser, au final, en sauveur suprême. Au nom de quel principe ? Au nom du franc- parler et du respect et de l’amour qu’il a pour l’Afrique, martèle-t-il inlassablement.

    Dans son intention, le discours se veut une adresse à la jeunesse et affiche sa volonté de rupture. Dans son déroulement, il glisse non seulement sur plus d’un siècle d’histoire, (..). Ce qui fait qu’il n’est pas sans susciter des interrogations majeures autour de mots graves : mépris, méconnaissance, racisme. Il est à craindre que toutes ces supputations ne se confirment, à des degrés divers, derrière le brouillard qui les recouvre, mais l’on éviterait de se perdre en conjectures en posant directement la question à la « plume », le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino.

    (...)Tout au long de l’année, Henri Guaino reviendra sur le discours de Dakar. Le dernier soubresaut en date est sa récente sortie dans le journal Le Monde. Tout en feignant de concéder à l’Afrique une histoire, dont il semble entre-temps avoir découvert quelques bribes à travers les critiques qui lui ont été adressées, Guaino s’obstine en réalité à la nier (en qualifiant certains de ses moments-phares d’« exceptions »), à la mépriser et à réhabiliter l’entreprise coloniale. Et lorsqu’il cherche à se disculper de certaines accusations, à grand renfort de citations savantes mais incongrues, ou en récusant l’inspiration hégélienne de son texte pour mobiliser d’autres soutiens, il ne fait que souligner qu’il n’a manifestement toujours pas compris le caractère inadmissible de certains points du discours de Dakar. Un adage africain nous enseigne que « l’eau versée ne se ramasse pas ». De ce point de vue, les tentatives de justification de M. Guaino effacent d’autant moins les propos tenus qu’elles continuent de falsifier l’histoire. En ce qui concerne Nicolas Sarkozy lui-même, nous préférons nous accrocher à l’argument de la méconnaissance.

    Nonobstant, un fait est patent : Nicolas Sarkozy est dans l’air du temps. En effet, depuis quelques années, nous assistons au ressac, chez une frange de l’intelligentsia française, de discours triomphalistes et nationalistes sur la France, dont l’histoire, faite de grandeurs renouvelées, est remobilisée pour susciter la fierté de tous ses fils et de toutes ses filles « de souche ». De son côté, Nicolas Sarkozy crie sa douleur de voir la France endormie depuis vingt à vingt-cinq ans et se donne comme objectif, au cours de son quinquennat, de rendre les Français fiers de leur pays. Il y a une connexion entre le pouvoir politique et cette frange de la nouvelle intelligentsia, dont l’un des apôtres est d’ailleurs un historien, Max Gallo. Est-ce un fait de hasard si ce brillant universitaire, auteur d’un ouvrage au titre explicite, Fier d’être français, a été justement désigné par Nicolas Sarkozy pour auréoler son investiture d’un discours sur la grandiose histoire de la France?

    Pour ce qui est du rapport à l’Afrique dont le texte de Henri Guaino n’est que le triste reflet — car je refuse de voir en Guaino un marginal —, l’héritage culturel de cette nouvelle élite intellectuelle ne s’est pas bonifié depuis plus d’un siècle. Il est resté au stade de l’imagerie coloniale, reprise et confortée par une littérature négrophobe qui fait florès depuis quelque temps et se résume en gros à une démonstration de l’incapacité, presque congénitale, des Africains de se gérer et de soigner les maux qui minent leur continent, mais dont ils sont les propres responsables — par conséquent, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes.

    La conjonction de ces deux courants de pensée explique cette tentative effrénée de vouloir trouver des côtés positifs à la colonisation.

    (...)
    De l’anhistoricité et de l’immobilisme du continent africain jusqu’aux drames actuels qui le secouent, nombreuses sont les questions soulevées par Nicolas Sarkozy, mais la rhétorique présidentielle est habilement bâtie au point que si l’on n’y prend garde, on peut se laisser piéger comme l’ont été maints défenseurs du président. Leurs arguments ? Ce discours est un tout, il n’est pas honnête d’en sortir quelques phrases choquantes ; de bonnes choses ont été également dites sur l’Afrique et jamais réquisitoire aussi sévère contre la colonisation n’a été tenu par un chef d’État français. Là n’est pas la question : ce qui est en cause, c’est l’inexactitude et le décalage temporel de certains propos. Un adage africain dit aussi qu’une seule graine d’arachide pourrie suffit à pourrir les autres graines.

    Adame Ba Konaré

  48. jennifer dit :

    Paul
    Je vais faire un effort mais je sens toujours cette intolérance envers moi de ta part. Si je me trompe tant mieux.

  49. paul dit :

    C'est simplement une demande de considérer ce blog comme pouvant permettre l'expression d'opinions ne reflétant pas les pensées dominantes, qu'elles se prétendent de gauche ou pas.

    Je persiste à dire que cette crise est culturelle principalement, et là nous ne sommes pas prêts d'en sortir. Sur le plan économique, certes nous allons en souffrir, les pays à l'économie "émergente" encore plus, mais nos dirigeants ont tous les outils nécessaires à la survie du capitalisme. Peut-être faut-il s'en réjouir, je n'en suis pas certain.

    Les exemples que j'ai donné dans la journée (Rouillan, enfants corses) témoignent, par la non-réactivité surtout, d'une perte des valeurs humaines dans le discours.

  50. maxou dit :

    Bonsoir à tous
    Monsieur le Sénateur, depuis quelques semaines je lis, et j'essais d'intervenir de temps à autres, même si je ne suis qu'un analphabète inculte.
    Mais donc encore une fois j'interviens aujourd'hui sur votre blog, j'ai été voir ailleurs, et sincèrement il n'y-en à pas d'équivalent.
    Je pense que certaines personnes qui s'expriment sur ce blog ne sont pas très juste envers vous ils sont honnêtes, mais pas très justes, car vous ayant également regardé sur canal plus ce midi, je ne comprends vraiment pas pourquoi certains (es) ont prétendus que vous pratiquiez la langue de bois.
    Alors si vous pratiquez la langue de bois ! Que dire des autres, hommes ou femmes politiques ? Et comment peu-t-on dire que se n'est pas le peuple qui jugera (quand en même temps on demande à ce mêmes peuple de ne plus utiliser la carte de vote pour s'exprimer !)
    Il est vraiment dommage de ne pas être plus nombreux à nous exprimer sur ce blog qui est très intéressent par la diversité et la qualité de ceux qui s'y expriment.
    Maintenant je crois en vous, Benoît Hamon, et les autres pour rassembler non seulement la gauche du PS, mais la gauche entière.
    D'ailleurs Benoît Hamont est intervenu cet après midi sur la 5 dans riposte c'était une (bonne intervention)


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