07oct 08
J’ai commencé cette note après un passage à i-TV, lundi 6 octobre. Le lundi noir de la finance mondiale. Le premier où j’ai été invité pour parler de la crise financière à la télé. Ici je reprends en partie ce que j’y ai dit. Mon intention est d’évoquer ce qu’on pourrait appeler le «bouclier social», face à la crise bancaire, à partir d’un exemple concret. Pour le reste je ne vais pas ajouter mes commentaires savants sur la crise financière à tous ceux qui pleuvent déjà sur la tête de ceux qui essaient de comprendre ce qui se passe. Comprendre est un enjeu. Ceux qui croiront avoir compris qu’il s’agit d’une crise de «la finance dérégulée» formeront le bataillon des prochains gogos du système. A ceux là, dans un passé récent les malins ont déjà tout fait avaler, du moment que ça brillait dans les conversations mondaines : la retraite par capitalisation «car notre régime d’Etat providence n’est pas viable», «l’Europe qui nous protège», «la mondialisation qui est une chance et pas un danger», «le libre échange qui crée des richesses là où le protectionnisme étouffe l’activité», «l’Etat n’est pas la solution c’est le problème». Et tutti quanti. Sans oublier la dénonciation des archaïques dans mon genre alors que «le monde a changé complètement et donc nous devons changer complètement». Et surtout «en finir avec les tabous de la vieille gauche». Si la situation n’était pas si proche de l’abîme tout cela sonnerait comme autant de spots pour une série comique a la télé. Mais c’est la vraie vie. On va souffrir. Beaucoup. Longtemps. A la fin de la note je parle de cas lamentables dans l’actualité et j’use du mode de la dérision comme contribution à la lutte contre la morosité ambiante.
UNE AVALANCHE
N’empêche que je veux dire mon mot de militant de gauche sur un point de fond. La crise de la finance ne peut pas être séparée du corps qui la porte, c’est-à-dire l’économie capitaliste. Ce système n’a jamais été stable. Pour fonctionner il doit sans cesse étendre le domaine du marché et de l’accumulation. Mais il produit ses freins en même temps que son moteur. L’instabilité est une propriété de ce système et non une exception ou un dérèglement de sa mécanique. De 1816 à 1929 le capitalisme a connu 14 crises. La suite, on connaît. Les deux suivantes ont donné deux guerres mondiales. Le socialisme est né comme discours d’élucidation des causes de ces crises cherchant à y apporter une réponse globale de long terme. Je doute que les mièvreries sur la moralisation du système convainquent qui que ce soit comme explication et comme réponse aux problèmes du moment. Pas même ceux qui en parlent. Mais il faut bien parler. C’est tout ce que peuvent faire les gens qui ont en charge le système. Il leur faut donner le sentiment de maîtriser la situation. C’est ce qui peut permettre à court terme d’éviter la catastrophe totale. Le désastre, comme en Argentine quand toute la classe moyenne s’est précipitée pour retirer ses dépôts … Aucune banque ne peut résister à ça…. Et il y a une réalité qui résume le problème : la valeur des signes monétaires de toutes sortes qui circulent en dollars est cinquante fois supérieure à la masse de ce qui est produit réellement dans le monde entier, évalué dans la même monnaie au même instant. Quand la confiance est rompue, si chacun court concrétiser ses avoirs, l’ajustement enclenche une spirale dévastatrice. Je sais que je simplifie. Mais je donne cette image pour fixer une idée : en réalité le mécanisme d’effondrement que nous voyons se propager pourrait n’en être qu’à son début. Dans ce contexte les pare feux sont tous plus que très incertains. Mais naturellement il en faut. Personne n’a intérêt à la catastrophe. Même un ennemi du système comme je le suis ne la souhaite pas. Car le prix à payer est très élevé pour toute la société. Mais, bien sûr, la catastrophe reste la plus grande probabilité à cette heure.
D’UNE CRISE A L’AUTRE
Après quoi, voici ce qu’on peut prévoir. La crise financière va devenir une crise économique et celle-ci une crise sociale. Et donc politique. Il faut entendre ici que tout le système des relations sociales dans les pays va être mis sous tension. Et tout le système des relations internationales de même. La paix dans tous ses aspects va redevenir aussi une question de l’actualité et du concret, du local au global. Dans ce contexte il est juste en effet de proposer des mesures de court terme, de moyen et de long terme puisque la difficulté se présente dans ces trois dimensions de temps. Par simple bon sens, en supposant que la machine puisse être rapidement relancée, il serait juste de bloquer tout net les causes techniques qui facilitent la réapparition des bulles. Tout le monde sait comment. Il serait juste aussi de re-cloisonner les métiers de banque pour éviter les effets dominos des chocs. Tout le monde sait comment. Je pourrais comme beaucoup allonger cette liste et la ponctuer de la même façon chaque pause d’un «tout le monde sait comment». Car il n’y à aucun mystère dans la façon dont tout ce système dément s’est mis en place. Et les remèdes pour anticiper et empêcher le désastre ont été évoqués des milliers de fois dans des centaines de colloques de livres et d’articles de toutes sortes. L’affaire n’est pas technique, elle est politique. Cela ne résoudrait certainement pas durablement le fond puisque cela ne répond pas à la question de la transition globale vers un système de production et d’échange stable et écologiquement durable. Mais ce serait mieux que des balivernes sur la recherche de je ne sais quelle erreur de gestion et boucs émissaires qui auraient provoqué la déroute en cours. Ceux qui ont provoqué ce désastre ont agi légalement et d’après la pure logique de marché qui a consisté à ne s’occuper que de son intérêt personnel. Leur égoïsme et vision à court terme était censée faire passer la fameuse «main invisible du marché» qui devait à la fin tout mettre en équilibre, allouer les ressources avec finesse et efficacité. Peut-être doit-on faire figurer au rang des mesures de salubrité intellectuelle publique la mise à la poubelle de l’histoire des formules magiques de ce genre de doctrine fumeuse. Et s’il faut trouver des coupables qu’on juge les griots du système qui ont chanté ses louanges et mis en place les législations qui ont permis ce pillage et ce gâchis. Mais dans l’immédiat où est l’urgence pour nous?
LE BOUCLIER SOCIAL
Où placer le pare feu ? Je plaide pour la mise en place d’un bouclier social face à la déferlante. C’est en protégeant l’économie réelle qu’on se donne les meilleures chances de résistance et de rebond. Et sans doute cette économie réelle commence par la protection de ceux qui la font tourner. Je parle des gens. Des salariés. Eux aussi ont une relation au système bancaire. La crise financière percole jusqu’à eux personnellement. Et la façon dont elle les atteint rebondit sur le système tout entier. Je rappelle que c’est ce qu’on a vu avec la crise des supprimes. Quelle est la personne de trop dont la faillite personnelle a été la défaillance de trop pour sa banque prêteuse? On a vu la suite en tous cas. Dans un système à la limite de l’équilibre un choc minime fait tout bifurquer. Protéger la capacité économique des gens est une mesure d’intérêt général. Je vais donner un exemple concret. Celui des prêts relais. Il s’agit des prêts que des acheteurs d’un bien nouveau font en attendant d’avoir revendu leur bien précédent. A terme échu que peuvent-ils faire aujourd’hui? Vendre leur bien initial à vil prix puisque le marché de l’immobilier est en panne. Et s’ils parviennent à le faire la perte constatée doit quand même être remboursée. Ils sont alors défaillants pour le paiement du prêt qui porte sur le nouveau bien. Je sais que des milliers de gens vivent cette angoisse. Elle leur pourrit la vie. Vont-ils devoir tout vendre et se mettre eux-mêmes à la rue pour assumer leur dette? Combien d’entre eux vont-ils être mis en défaut de paiement sans que les banques ne se trouvent elles-mêmes confrontées au défaut de paiement ? Donc un moratoire sur le paiement des prêts relais est une mesure d’urgence bancaire d’intérêt général. Cet exemple de pratique du bouclier social en matière de crise bancaire n’est pas le seul, je suppose. Il ne coûte pas un euro. Et il permet de ne pas dévaluer les actifs des particuliers comme des banques. Il existe d’autres exemples, j’en suis sûr. Pour les trouver il faut chercher à penser la crise «depuis le bas», c’est-à-dire depuis les «usagers ultimes» qui sont aussi les agents économiques de base. Et maintenant je change d’angle de vue. Je parle d’un agent de vie civique de base. Un homme qui va à une manifestation à vélo.
«CASSE-TOI POV’CON»
Ce jour là Sarkozy venait en Mayenne annoncer le RSA aux indigènes du coin. C’est le jeudi 28 août 2008. Vers onze heures, Hervé EON, ancien conseiller général et militant PRS, se rendait à la manifestation contre la politique de Sarkozy, prévue à midi place de la mairie à Laval. A vélo. Il avait prévu un carton (format 21 par 29,7) sur lequel était inscrit "Casse toi pov’con". Genre : humour vache, en quelque sorte. Méticuleux, il note dans son récit des faits : «J’avais mis celui-ci en protection ventrale pour ne pas l’abimer». Ce provincial n’a jamais vu de cortège présidentiel. Il ne sait pas que roulent devant des motards surexcités qui dégagent la voie en faisant se serrer tous les véhicules sur le bas côté quand ils ne donnent pas carrément des coups de bottes dans les voitures récalcitrantes. Hervé s’affole un peu. Ca ne se voit pas dans son récit, mais moi je le sais. «Sur le trajet que j’ai emprunté, boulevard Félix Grat, j’ai entendu les sirènes des motards. Il devait s’agir du convoi présidentiel. Les motards enjoignaient les automobilistes de rouler vite pour libérer le passage. De nature prudent, je me suis rangé sur le côté du boulevard en restant juché sur mon vélo, sans même avoir le temps de me retourner, pour profiter du spectacle». Le naïf et sa pancarte restent là, sans tenir compte que le danger qu’il représente pour la sécurité de l’Etat va être vite repéré. Mais sauves toi, Hervé ! Cours ! Cache-toi, sinon les romains vont t’attraper ! L’innocent perd son temps à se demander comment il va dégager sa pancarte de la position «protection ventrale» tout en tenant son vélo ! Sa surprise m’atterre: «C’est alors, que 2 personnages en civil, genre pitbulls (j’ai compris rapidement qu’il s’agissait de deux flics), se sont rués sur moi, laissant mon vélo par terre et m’emmenant sur le trottoir, chacun d’eux me tenant un bras pour m’immobiliser et empêcher tous mouvements de ma part». Cet Hervé est impayable. Têtu comme une mule. Les deux romains le serrent de près mais lui s’entête. Il jette sa bombe sur le cortège présidentiel. Heu. Enfin presque. Lisons son récit: «J’ai alors entendu que la voiture de Sarkozy passait. J’ai pu sortir mon carton, qui portait la mention "casse toi pov’con"». Alors là, Hervé, tu es cuit ! Les romains l’emmènent au poste de police. «Pour le transfert du boulevard Félix Grat au commissariat de Laval, les flics ont accepté de ne pas me menotter. Le véhicule ne pouvant pas transporter mon vélo, j’ai du l’abandonner sur place (après l’avoir cadenassé)». Dans l’angoisse d’avoir abandonné son vélo, certes cadenassé, le malheureux est vite soumis à audition au corps. Il connaît vite la terrible accusation qui pèse sur lui. Délit prévu par les articles 26, 23 al.1, 42 de la Loi du 29-07-1881 et Article 93-3 de la Loi 82-652 du 29-07-1982 et réprimé par l’article 26 de la loi du 29-07-1881. Cod Natinf: 2796. Délit pénal. C’est grave. Très grave. Il s’agit du délit d’offense au chef de l’Etat ! Evidemment il ya un hic dans cette accusation. La pancarte ne mentionne pas de nom. On peut donc supposer que l’injonction s’adressait au chauffeur du véhicule, à la personne qui accompagnait le président ou en fait à n’importe qui dans le cortège ou autour de celui-ci. C’est au point que pour ma part je me demande si ceux qui injurient le chef de l’Etat ne sont pas plutôt ceux qui prétendent que l’injonction «casse-toi, pauvre con» ne pourrait s’adresser qu’au Président ! Hervé est facétieux. Il retrouve vite son sang froid: «Pour l’audition, j’ai déclaré ne pas reconnaitre que le message était à destination de Sarko. J’ai dit considérer que le message était adressé à celui qui voulait bien le prendre pour lui et que de toutes façons cette expression était de langage courant puisque Sarko lui même l’utilisait». Rien n’y fait ! Tout le monde sait bien qui est un pauvre con quand le chef de l’Etat est dans les parages ! En tous cas c’est ce que pensent ceux qui l’inculpent. Hervé est donc convoqué en qualité de prévenu, le 23 octobre 2008 à 14h00 devant le tribunal correctionnel de Laval, pour avoir «à Laval, le 28 août 2008, en tout cas sur le territoire national et depuis temps n’emportant pas prescription, offensé parole, écrit, image ou moyen de communication en l’espèce un écriteau avec les inscriptions "casse toi pov con", le Président de la République française». Avec de tels amis pour défendre l’honneur de sa fonction et de sa personne, Nicolas Sarkozy n’a pas besoin d’ennemis…. Un rassemblement est prévu, à partir de midi, devant le palais de justice de Laval (Place Saint-Tugal)le 23 octobre prochain. Le tract d’appel dit: «Traduit en justice, Hervé Eon ne doit pas l’être pour délit d’opinion mais alors pour plagiat, puisque l’auteur de ces propos est Nicolas Sarkozy. Sauf à considérer que ce qui est sanctionnable pour l’un, ne le serait pas pour le Président, pourtant garant de l’égalité républicaine. Pour signer la pétition de soutien : www.prs53.org
LIBERTE IMMUABLE
Pendant le tsunami financier la guerre pour «la liberté du monde» et «la sécurité de la France» continue en Afghanistan. Certes, nous ne savions pas qui nous y affrontions au juste: «insurgés», «rebelles» ou «talibans» selon les diverses dénominations utilisées dans les communiqués de l’Otan et la prose des génies politiques qui soutiennent cette épopée. Du moins pensait-on combattre l’odieux terrorisme et l’infect ex régime obscurantiste des talibans. Patatras, un cruel retournement de situation nous est infligé. En effet la coûteuse marionnette des occupants, le président afghan Karzaï, ancien consultant de la société pétrolière américaine UNOCAL, vient d’inviter le mollah Omar à l’unité nationale. Ce mollah Omar, président islamique des talibans élevait certes des chèvres dans le palais présidentiel du temps de l’odieux régime islamique, selon le journal «Le monde». Mais il était aussi particulièrement rusé puisqu’il avait échappé à l’admirable armada de la liberté lors de la libération de l’Afghanistan en s’enfuyant sur une mobylette. Depuis ni la mobylette ni le mollah n’avaient pu être retrouvés en dépit de la présence de près de quarante contingents militaires venus du monde entier sans oublier les effectifs considérables de la première armée du monde, ses drones, ses bombes chirurgicales et tout le saint frusquin qui avait déjà permis d’annoncer la victoire une semaine après le début de l’opération «liberté immuable». Ce que les observateurs superficiels ne savent pas c’est qu’il s’agit là de la victoire d’une revendication du Parti Socialiste (France, paris, rue de Solferino). En effet dans un courrier adressé au président Sarkozy, le premier secrétaire socialiste et ses deux présidents de groupe exigeaient une action pour «la relance d’un dialogue politique entre afghans qui ait pour effet d’élargir la coalition au pouvoir autour du président Karzaï et de diviser les insurgés». Fort n’est-ce pas ? Cette phrase m’avait paru étrange et pour tout dire plutôt stupide. Mais maintenant je comprends et je m’incline ! Génial ! On prend langue avec le mollah Omar et Ben Laden va être vexé à mort, ce qui va diviser à fond les méchants (insurgé-rebelles-terroristes). Croisons les doigts. Car ce pauvre Hamid Karzaï n’a pas souvent la main heureuse dans le choix de ses partenaires. Par exemple, sur proposition de l’ambassadeur des États-Unis, Zalmay Khalilzad également consultant de l’UNOCAL, il avait désigné comme vice ministre de la défense et chef d’état major des armées afghanes le général ouzbek Abdul Rashid Dostom. En 2002 lors de l’intervention «occidentale», Abdul Rachid Dostom fut le responsable de la prise de Mazar-i-Shariff qui sonna la fin du régime taliban. Une fosse commune y fut ensuite découverte dans laquelle plusieurs centaines de prisonniers de guerre talibans avaient été ensevelis. Cela n’empêcha rien : à la guerre comme à la guerre, il fut sacré l’homme de l’afghanisation de l’action militaire. Le ralliement du général Dostom devait permettre de mettre sur pied une armée nationale qui intègrerait les différents groupes ethniques de l’Afghanistan et permettrait de rétablir un minimum de sécurité sur les axes de circulation. De fait, Dostom proposa aussitôt le ralliement de ses divisions (de 15 à 50.000 hommes), soulignant combien « (son) peuple et (lui)-même avaient l’expérience des activités militaires». En effet… Les choses se sont gâtées plus tard. On apprit le 12 mars 2008 qu’il avait enlevé le leader turkmène Akbar Bai et son fils et les séquestrait à Kaboul dans sa résidence de l’enclave diplomatique de Wazir Akbar Khan. Surtout, il les a lui-même horriblement torturés. Pour finir, la police réussit à libérer les deux hommes, et deux autres otages. Il fallut se résigner : Dostum a été révoqué, un mandat d’arrêt a été lancé contre lui. Il s’est aussitôt enfuit à Shibirghan accompagné de 70 de ses hommes de main pour y reprendre le commandement de son armée privée. La dépêche qui donne l’information conclut : «Le procureur général, Abdul Jabar Sabat, a déclaré qu’il fallait en finir avec la culture de l’impunité, mais une condamnation de celui que l’on surnomme «Gengis Khan» ou encore le «nouveau Tamerlan» est peu probable, car la coalition ne peut pas se passer de son autorité pour contrôler les ouzbeks». On peut dire que dans ce contexte, vu que la loi islamique est déjà dans la constitution démocratique et que, selon la lettre du PS, «la sécurité en Afghanistan est plus précaire aujourd’hui qu’elle l’était en 2001», l’appel au Mollah Omar sonne presque comme un regret pour un brave homme.
Claire Strim, cet extrait de votre post 95 me convient parfaitement:
..............."Je conteste philosophiquement et politiquement l’obligation qu’aurait un Etat de respecter le “choix des parents”. Si l’Etat n’avait pas imposé la vaccination obligatoire contre la tuberculose, nous ne serions sans doute pas aujourd’hui en train de taper sur un clavier. Ce n’est qu’un exemple qui vaut aussi pour le rayonnement de la culture. Où en serait aujourd’hui la capacité de réfléchir en dehors du libéralisme anglo-saxon (et souvent contre) des l’université et de l’intelligentsia françaises aujourd’hui, sans la loi de 1905 et la laïcité version Jules Ferry?
Si les Etats avaient respecté les “choix des parents” on aurait pas beaucoup avancé depuis l’époque de Socrate et Confucius"…..................
Nous avons en effet échappé au pire mais Sarko tente de nous y ramener! Pour cela il a trouvé un point d'appui vieux comme le monde à savoir la religion, porte ouverte à tous les intégrismes. Vive la laïcité.
France : déficit budgétaire de 67,6 milliards d'euros à la fin août 2008.
Le déficit du budget de l'Etat en exécution était de 67,6 milliards d'euros à la fin du mois d'août, contre 63,8 milliards à la même date en 2007, annonce le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique.
http://www.lesechos.fr/info/france/reuters_00082155-france-deficit-budgetaire-de-67-6-milliards-d-euros-a-la-fin-aout.htm
Sarkozy reconnaît l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud
15:30 | 08/ 10/ 2008 EVIAN, 8 octobre - RIA Novosti. Le président français Nicolas Sarkozy a reconnu mercredi à Evian (France) que la Géorgie avait agressé l'Ossétie du Sud, tout en qualifiant de "disproportionnée" la réaction de Moscou.
"Je fais confiance au président Medvedev pour parler ouvertement. Je pense que la réaction des forces russes face à l'agression géorgienne était disproportionnée. Oui, en effet, il s'agit d'une offensive militaire lancée par la Géorgie, c'était une erreur", a déclaré M. Sarkozy, dont RIA Novosti retraduit les propos à partir du russe."
Fin septembre 2008, les contribuables américains paient 85 milliards de dollars pour sauver les assurances AIG de la faillite. Six jours après, les dix principaux cadres d'AIG dépensent 440 000 dollars dans un hôtel-spa de luxe !
Lisez cet article :
200.000 dollars pour les chambres, 150.000 dollars pour les repas, et 23.000 dollars de bains à remous, soins du corps et autres prestations : c'est l'addition payée par la société d'assurance AIG pour l'organisation d'un séminaire interne, dans un hôtel-spa de luxe de la côte californienne.
Il fallait bien ça pour que les dirigeants se remettent de leurs émotions après que leur boîte eût frôlé la faillite ! Dévoilée par le sénateur républicain Henry Waxman, à l'ouverture de l'audition des dirigeants de l'entreprise, la facture de 440.000 dollars (publiée par le Washington Post) correspond à une semaine de séminaire du 22 au 30 septembre. Soit six jours seulement après le rachat de 79,9 % du capital de la première société d'assurance américaine pour 85 milliards de dollars publics.
La réservation aurait été faite fin 2007 et moins d'une dizaine de cadres aurait profité des chambres à plus de 1.600 dollars la nuit. « Sur une colline surplombant le majestueux Océan pacifique se dresse ce lieu remarquable aux proportions légendaires », annonce le site de l'hôtel, le St Regis Resort de Monarch Beach, situé entre San Diego et Los Angeles.
Selon le porte-parole de AIG, il ne s'agit là que d'une « pratique courante dans le milieu des assurances américaines pour récompenser les meilleurs commerciaux ». Un argument assez malvenu puisque les rapports d'activité de la compagnie montrent que ses placements aventureux ont causé dans le dernier trimestre 2007 plus de 5 milliards de dollars de pertes : pas vraiment le genre de performance qui mérite une semaine de retraite luxueuse.
Il faut dire que AIG n'est plus à ça près : malgré les mauvais résultats de l'entreprise, son PDG Martin Sullivan a bénéficié d'un bonus de 5 millions de dollars, suivi d'un parachute doré de 15 millions de dollars. Le plan Paulson de 300 milliards de dollars de fonds publics a fait des heureux !
http://www.marianne2.fr/Sauves-par-les-fonds-publics,-les-patrons-d-AIG-s-offrent-une-semaine-dans-un-hotel-de-luxe!_a92038.html?PHPSESSID=af7b853d5d86aee1fb02f61350485b70
Conclusion : les contribuables sont des cons.
Evidemment que ce sont des cons puisqu'ils ont voté Bush et qu'ils vont voter Mac Cain ou Obama.
Des cons sauf les 4 % qui vont voter Nader.
Brard (PCF): "fermer toutes les bourses"
Source : AFP
08/10/2008 | Mise à jour : 16:00 |.
Le député (app-PCF) Jean-Pierre Brard a estimé que, pour "calmer le jeu" face à la crise financière, il fallait "fermer les bourses, durant une semaine au moins". "Il faut tout d'abord fermer les bourses, durant une semaine au moins, pour calmer le jeu et que les instances politiques reprennent la main en dehors de la pression des marchés", a-t-il déclaré lors du débat organisé à l'Assemblée nationale sur la crise.
M. Brard a aussi suggéré de "mettre fin à l'indépendance de la Banque centrale européenne et des banques centrales pour les soumettre aux orientations politiques" des Etats. Selon lui, un "pôle financier public et semi-public", avec notamment la Caisse des dépôts, la Banque postale, la Caisse nationale de prévoyance, "doit être créé et chargé de soutenir l'investissement productif créateur d'emplois et de servir l'intérêt général".
M. Brard préconise également "d'interdire pendant cinq ans la vente de participations de l'Etat au capital des entreprises" et de
monsieur Brard est un génie! on arrête tout, on fait un "bank holiday" généralisé et on envoie le personnel de bourse concerné par ce chômage technique en vacances de luxe style AIG.... pour soutenir le tourisme dans des régions concerné par la baisse de fréquentation de la clientèle (de luxe). voilà une solution.
dans les futures annales des sottises déclarées lors de cette crise, celle-là aura une place de choix.
plus sérieux: le billet de Jean-Luc Mélenchon et la critique acerbe et justifié du p.102 ainsi que le silence sur le programme d'aide soi-disant social pour les 30.000 logements
p.106 montre la distance que les élus de gauche digne de ce nom ont à parcourir pour rattraper ceux qu'ils espèrent mobiliser pour eux.
Rarement c'était aussi visible.
@claire strime
que penses-tu de la thèse que Nader n'est qu'un poisson pilote des républicains pour piquer des voix aux démocrates. cette thèse à été très développée lors de l'échec d'Al Gore. Quelles sont ses motivations réelles de concourir depuis 20 ans je crois sans aucune chance d'être élu. Faire avancer ses thèses? Elles sont assez connues.
tiens julie devient une complotiste! Tout comme il est connu que Besancenot est payé par l'UMP pour niquer le PS et Mélenchon idem pour emm****r Ségolène ou Delanoë et les empêcher d'aller à l'Elysée!
Si j'étais américain je trouverais quand même qu'on se fout de ma gueule avec ces 2 partis démocrate et républicain, tous deux partisans du système qui s'écroule et liés tous 2 aux lobbies pétroliers (1 peu + les républicains) et à la finance newyorkaise (1 peu + les démocrates).
@claire strime
eh, stop, je n'ai rien affirmé, je ne pense rien, je te pose la question!
je partage ton opinion sur choix nul entre les camps, mais cela doit permettre de se poser la question sur nader, non?
Oui, Julie, de même que Chevènement a été payé par qui pour faire chuter Jospin (qui avait dit que son programme n'était pas socialiste) ?
Le même Chevènement qui est maintenant pour un parti unique de la gauche, d'ailleurs, encourageant à présent au bi-partisme et aux primaires de ce fait.
Al Gore n'était pas l'ange qu'il veut se prétendre, quand il a pu être dans l'appareil du pouvoir, notamment par rapport au développement de l'Afrique du Sud.
Quel que soit le candidat élu, il sera mandaté par le peuple américain pour défendre l'hégémonie de l'empire.
"Nader's desire to see more than two major presidential candidates would make more sense if the United States had a parliamentary system, in which parties are represented in government roughly according to their percentage of the vote. But the president and the 535 members of Congress are chosen in winner-take-all races. This process leads almost inexorably to the emergence of two well-organized parties. In such races, third-party candidates are far more likely to play the spoiler - that is, to sink the candidate closest to them ideologically - than to be elected themselves."
the boston globe feb 26,2008
" Fin septembre 2008, les contribuables américains paient 85 milliards de dollars pour sauver les assurances AIG de la faillite. Six jours après, les dix principaux cadres d’AIG dépensent 440 000 dollars dans un hôtel-spa de luxe"
(...)
"200.000 dollars pour les chambres, 150.000 dollars pour les repas, et 23.000 dollars de bains à remous, soins du corps et autres prestations : c’est l’addition payée par la société d’assurance AIG pour l’organisation d’un séminaire interne, dans un hôtel-spa de luxe de la côte californienne."
(...)
" Il faut dire que AIG n’est plus à ça près : malgré les mauvais résultats de l’entreprise, son PDG Martin Sullivan a bénéficié d’un bonus de 5 millions de dollars, suivi d’un parachute doré de 15 millions de dollars. Le plan Paulson de 300 milliards de dollars de fonds publics a fait des heureux ! "
(...)
Je n'ai pas pu résister à remettre trois passages du message envoyé par " les contribuables sont des cons " !
Il est grand temps que l'on botte le cul à ces parasites qui détruisent les populations, l'environnement et nous fomentent une guerre d'ampleur pour demain.
Que les classes populaires et une partie des classes moyennes se fédèrent.
1848 + 1871 + 1936 + 1948 + 1968 + 1989 = REVOLUTION CITOYENNE !
Face à la tourmente et à la colère des peuples, les riches ont compris qu'il fallait rapidement changer de véhicule :
Mercedes a dévoilé sur son stand, une déclinaison de sa classe "S" très spéciale. Intérieur de grand luxe, équipements haut de gamme.
Un blindage résistant aux tirs d'armes militaires
En termes de protection, Mercedes a prévu un blindage des panneaux de carrosserie, mais aussi des vitres à l'épreuve des balles d'armes militaires et des déflagrations de grenades à main.
Il manque plus qu'une tourelle sur le toit et une mitrailleuse design ! Que c'est beau l'art contemporain !
En attendant on peut toujours écouter l'excellente émission de Daniel Mermet :
Voilà aussi où nous ont conduit les néolibéraux à l'échelle internationale :
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/
Bonjour à tous
L'aile gauche du PS se juge légitimée par la crise
CONGRÉS. Rassemblée autour de Benoît Hamon,
la gauche du PS demande un débat de fond entre les différentes motions.
Benoît Hamon pousse l'avantage. En pleine crise financière, il a appelé, hier, le premier secrétaire à organiser un débat public entre les représentants des six motions socialistes en vue du congrès de Reims. Selon lui, (la crise financière remet en cause les certitudes, y compris dans nos propres rangs), et (légitime un débat qui porterait sur l'essentiel : la nature de la crise et les solutions à y apporter).
(Nous sommes candidats à la construction d'une nouvelle majorité) au PS, déclarait Benoît Hamon lors du conseil national de synthèse du 22 septembre. Il précisait vouloir aussi construire ( un nouveau centre de gravité du PS). Il est le premier signataire d'une motion qui, pour la première fois depuis plusieurs décennies, regroupe toutes les sensibilités habituellement désigné par l'appellation (aile gauche), avec notamment Henri Emmanuelli, Marie-Noel Lienemann, Gérard Filoche, Jean-Luc Mélenchon et Pierre Larrouturou. Un rassemblement historique situant précisément l'enjeu du congrès de Reims : mettre un terme Aux tentations plus ou moins explicites de céder aux sirènes d'un libéralisme au mieux accommodé à une sauce sociale. (Alors qu'on est dans une situation économique et financière complètement folle, il faut arrêter de déporter le centre gravité du PS vers la droite), ajoutait le jeune candidat à la succession de François Hollande.
A la lumière des évènements des derniers jours, ce positionnement est à la fois sincère et habile. La pertinence des propositions de cette aile gauche fait désormais l'objet d'une écoute attentive par nombre de militants. Au point que Benoît Hamon et ses cosignataires sont en droit de rêver à un score plus ambitieux que prévu lors du vote du 6 novembre. L'actualité en effet pointe des divergences entre les différentes motions qu'il était de bon ton jusque-là soit d'atténuer, soit de s'en moquer, (il existe un désaccord entre nous sur la nature de la crise), expliquait le 2 octobre dernier Benoît Hamon dans un entretien accordé au Figaro, ravi de pouvoir développer ses thèses à un moment où elles ont un impact évident sur les consciences. Selon lui, la nature de la crise actuelle (remet en cause les dogmes véhiculés par certains au PS depuis des années sur la nécessité du moins d'État et d'un recentrage). Le retour en force d'un besoin de régulation donne donc, constate-t-il, (un coup de vieux à tous ceux qui s'autoproclament moderne, et un coup de jeune à ceux qui alertaient sur l'impasse d'un système où les marchés avaient cessé de financer l'économie réelle pour, au contraire, la ponctionner et la racketter). Et donne sur tout une légitimité nouvelle à ceux qui défendent
sein du PS une (restriction du libre-échange).
Dominique Bègles
@maxou
vive la crise!
" Le retour en force d’un besoin de régulation donne donc, constate-t-il un coup de vieux à tous ceux qui s’ autoproclament moderne, et un coup de jeune à ceux qui alertaient sur l’ impasse d’un système où les marchés avaient cessé de financer l’ économie réelle pour, au contraire, la ponctionner et la racketter
POUR AU CONTRAIRE LA PONCTIONNER ET LA RACKETTER
Elle est bien cette phrase ! C'est exactement ça !
Les fascisme financiers ont pris pendant des décennies les populations
EN OTAGE et LES RACKETTAIENT !
Nous étions OTAGE et nous ne le savions pas !
Retrouvons l'action politique créative et débarrassons-nous des maffias néolibérales !
Déclaration de Berne :
Crises financières / Les marchés financiers : un casino globalisé
http://www.evb.ch/fr/p14735.html
Bonjour Mr Mélenchon,
Juste un commentaire rapide car j'aime bien vous lire.
Vos articles sont vraiment trop longs et ne permettent pas une lecture "rapide" comme le veux la revue de presse internet avec les flux RSS.
Merci
@ Ben
C'est pas le fast food ici. Qu'est-ce que ça veut dire " lecture rapide " ?
Tu es à ce point lobotomisé que tu ne te rends pas compte des conneries que tu nous livres ?
La pensée rapide ? Tu crois que ça existe ?
Ton temps de cerveau disponible est-il à ce point obstrué par la m**** marchande que tu voudrais nous en faire profiter au point de nous raccourcir la nuque ?
Merci Ben de faire un effort. Tu voudrais que la pensée humaine devienne calibrée par le formatage numérique, vraiment ?
Réfléchit à tout ça. Prends ton temps. Nous avons besoin de toi. Ce billet est caustique, pas injurieux.
Je ne sais pas si l'esprit et l'ironie sont compatibles avec les flux RSS.
J'ose l'espérer. Mais dans le bon ordre.
Qu'en Penses-tu Ben ?
Non non, Julie, la crise me fait peur comme à beaucoup de monde je pense ?
Fin de partie.
Nous venons de dépasser la limite au-delà de laquelle plus rien n’est assuré.
Le pire est désormais envisageable.
La baisse coordonnée des taux des banques centrales d’un demi point aurait en d’autres temps provoqué des semaines d’euphorie.
A Wall Street aujourd’hui, cette médecine d’urgence mondiale ne semble provoquer qu’un sursaut ponctuel - bien loin d’un renversement de tendance -, et les bourses européennes sont toutes dans le rouge, aux alentours de - 6%.
S’il se confirme, l’échec des banques centrales signe la fin des espoirs que les états parviendraient à arrêter l’hémorragie en utilisant à haute dose l’arsenal classique des mesures monétaires à leur disposition.
Nous nous acheminerions alors vers une catastrophe aux dimensions inimaginables.
Les états vont devoir non seulement tenir à bout de bras les établissements financiers en y injectant des centaines de milliards de dollars - dont ils ne disposent pas -, mais aussi perfuser l’ensemble de l’activité économique en prenant le relais des banques défaillantes pour assurer un minimum de trésorerie aux entreprises étranglées par l’asséchement des marchés monétaires, comme la Fed vient de le décider hier.
Le tout durant une phase de ralentissement économique sans précédent où les dépenses de protection sociale vont exploser.
Il est difficile dans ces conditions de ne pas envisager une période de désordres économiques majeurs, doublée d’une crise monétaire aux répercussions mondiales, car ce sont les monnaies elles-mêmes qui risquent maintenant d’être compromises par les sommes gigantesques qui sont mobilisées par les états.
En anticipation de ces bouleversements, les mouvements sont déjà très violents depuis deux jours sur les marchés des devises. L’Islande l’a appris hier à ses dépens, et le Pakistan, déjà hautement inflammable, prend le même chemin.
Aux USA en 1939, le taux de chômage avait atteint 25 %, 7000 banques avaient fait faillite, et le PIB avait été pratiquement divisé par 2.
Nous n’en sommes pas là, et de loin.
Mais lorsque tous les filets de sécurité craquent les uns après les autres, comment ne pas se demander à quel niveau se situera le fond ?
http://contreinfo.info/
Site d'Alain Souchon : téléchargement gratuit et légal :
Titre : " Parachute doré "
http://www.alainsouchon.net/
Pour les partisans d'une constituante:
« Curieuse Constitution que celle de 1958 qui a changé de nature avec ses multiples révisions et qui, malgré cela, n’a plus qu’un caractère essentiellement formel : malgré la minutieuse répartition des pouvoirs qu’elle prévoit, le pouvoir réel est ailleurs. Il est entre les mains d’une caste dirigeante composite, hauts fonctionnaires, milieux d’affaires dont les acteurs circulent indifféremment entre l’espace privé et l’espace public). Ils sont les véritables décideurs (conseillers de la Présidence, membres anonymes des cabinets ministériels, Directeur du Trésor ou de la Caisse des Dépôts, responsables des banques et assurances privées, etc., tout comme l’est le Directeur de la BCE à l’échelon européen).
Etrange « démocratie » dont le coeur est un pouvoir présidentiel tellement étendu qu’elle se transforme en présidentialisme sud-américain et non en régime présidentiel étasunien. Robert Badinter peut à juste titre requalifier le régime de « monocratie autoritaire », de style populiste, une « opinion » préfabriquée servant à le justifier.
Aussi, cette V° République ambigüe d’où le peuple et les partis (y compris de droite) ont été en réalité évacués au seul bénéfice du sommet de l’Etat et de ses alliés politiques, ne peut servir de socle pour fonder un système ayant des ambitions réellement démocratiques. C’est à une Assemblée Constituante, conformément à la tradition républicaine qu’il conviendrait d’élaborer une VI° République radicalement nouvelle. »
Une "société civile" prise au sérieux
http://www.humanite.fr/Pour-une-VIeme-Republique-par-Robert-Charvin-professeur-agrege-des-facultes-de-droit
@maxou
oui, c'est un peu cynique. C'était ma réaction à la lecture de ton post et l'espoir d'un début d'un commencement de retour au fondamentaux (apparemment) au PS.
sinon, la peur ne peut que nous figer, mais tu as raison, on est tous dans le même bateau, pas de raison de se réjouir.
" Le spectre de 1929, agité par certains depuis quelques mois, n’est plus loin. Paul O’Neill se demande sérieusement s’il n’y a pas un risque que les entreprises, dont certaines ont impérativement besoin de crédits bancaires pour financer leurs opérations au jour le jour, ne soient plus en mesure de verser les salaires de leurs employés. Dans ce cas, la confiance dans le système bancaire disparaîtrait. Les commerçants ne pourraient plus accepter des paiements par chèque ou par carte bancaire. Les citoyens occidentaux, que les autorités ont encouragé à adopter des moyens de paiement « modernes », n’auraient plus d’autre choix que de payer en espèces. Mais cela ne peut avoir qu’un temps. Surtout si l’inflation s’emballe et entame sérieusement le pouvoir d’achat des ménages. Combien de temps faudrait-il avant de devoir payer sa baguette de pain avec une brouette de billets ? "
http://www.bakchich.info/article5343.html
http://www.globalix.fr/
La baisse des taux directeurs n'aura eu d'effet que quelques heures....
Sauve qui peut !
http://or.bullionvault.fr/
Grande Bretagne:
£50 BILLION SHOULD NOT BE GIVEN TO PEOPLE WHO HAVE ALREADY PROVED THEIR INCOMPETENCE
If it is looked at coolly and rationally the proposal to put £50 billion of taxpayers money into shares in banks, that is almost £1,000 for every man, woman and child in the country, would be judged as economic madness. The financial institutions participating have proved their monumental incompetence - that is why they are collapsing. Having proved their complete incompetence, that is their inability to take the right decisions, the proposal is that... they should therefore be given more money to take decisions about. In this case decisions about our money.
Imagine if someone had ruined a corner shop and then someone made the proposal that you should put your money into it. You would merely laugh and turn down the proposal. Yet this is exactly what is being proposed in this case. It is proposed that £1,000 should be given from every person in the country to people who have proved they cannot handle money properly.
No taxpayers risk should be taken. If private banks can recapitalise themselves with privately raised money fine. If not, the government should stand willing to guarantee deposits, and as with Northern Rock and Bradford and Bingley, it should make clear it will take over the running of banks and ensure lending to viable companies. Shareholders will lose their money and depositors will be proected. The government should not be investing in the capital of private banks and exposing huge quantities of taxpayers money to risk.
Posted by Socialist Economic Bulletin
Bonsoir H2
génial Souchon comme toujours
Adler a enfin trouvé les responsables du 11 septembre : Oumma.com !
A lire et à entendre, sur oumma.com http://www.oummatv.tv/L-affaire-RMC-Adler-Oumma-com les nouvelles éructations d’Alexandre Adler, pour qui le site a partie liée, rien que çà, avec Al Qaeda !
Adler a sévi sur les ondes de RMC-Infos. En sa qualité de chroniqueur sur l’émission "Les Grandes Gueules" diffusée par RMC, Mourad Ghazli a accepté de tenter d’obtenir un droit de réponse pour oumma.com sur l’antenne de RMC, avant une éventuelle action judiciaire de la part du site publiquement diffamé par Adler. Mauvaise pioche : non seulement RMC et son "journaliste" Olivier Truchot ne passeront pas de droit de réponse, mais Mourad Ghazli, pour la peine, est viré de l’émission.
Nous vous conseillons également de lire les réactions des lecteurs, dont plusieurs sont savoureuses.
CAPJPO-EuroPalestine
publié le mercredi 8 octobre 2008
Article imprimé à partir du site de
l'Association CAPJPO-EuroPalestine; : http://www.europalestine.com
suite du texte de R. Charvin
"Supprimer l’omnipotence du « Chef »
La première exigence serait de supprimer l’omnipotence du « Chef » de l’Etat et son élection au suffrage universel, sources de perversion pour tout le système, réduisant à rien les autres institutions et fabriquant un bi-partisme artificiel, à contenu démagogique. Le fait majoritaire imposé (en particulier par la simultanéité de l’élection présidentielle et législative) produit un monolithisme réducteur et dangereux pour la démocratie.
L’essentiel serait d’instaurer une assemblée représentative ayant pleine compétence, avec pleine maîtrise de son ordre du jour, assurant la primauté de la loi (actuellement en plein déclin) dans tous les domaines, fixant de manière contraignante les grands choix économiques et sociaux, les grandes orientations de la politique industrielle et déterminant la politique étrangère (traditionnellement « domaine réservé » de l’exécutif) : au coeur de la mondialisation, cette compétence internationale est essentielle !
Le mode de scrutin pourrait être constitutionnalisé pour échapper aux manipulations des « sortants ». Le cumul des mandats devrait être supprimé ainsi que le droit à la reconduction permanente produisant cette caste professionnalisée nocive. Le Sénat et le Conseil Economique et Social pourraient fusionner pour constituer une seconde assemblée représentative des collectivités locales et des institutions économiques et sociales, dotée de pouvoirs moindres que l’Assemblée Nationale. Les Commissions parlementaires (y compris les Commissions d’enquête, comme aux Etats-Unis) devraient être les lieux stratégiques du contrôle parlementaire sur l’ensemble des institutions du pays."
Sauvés par les fonds publics, les patrons d'AIG s'offrent une semaine dans un hôtel de luxe!
Six jours après avoir été sauvés de la faillite par une injection de 85 milliards de dollars frais, une poignée de dirigeants de la société d'assurance AIG ont fêté ça dans un hôtel de luxe pour la modique somme de 440.000$. Vive la crise !
http://www.marianne2.fr/Sauves-par-les-fonds-publics,-les-patrons-d-AIG-s-offrent-une-semaine-dans-un-hotel-de-luxe!_a92038.html?PHPSESSID=838e87a76db6c911b0ab60fbec0adfcd
Et sa va continué....... jusqu'a quand ?
Claire Strime
tu écris "Mais ce n’est pas le problème dans le cas des crèches loubavitchs: 100% des gamins y sont juifs et ce sont les seuls à y être admis." Oui moi aussi cela ne me plaît pas a priori car vu le manque de crèches, je ne vois pas pourquoi on exclurait les non juifs. c'est pourquoi je propose que comme la seule différence que j'y ai trouvé c'est la nourriture kacher, on fasse des crèches qui accueillent tous les enfants de quelque confessionalité ou culture que soient leurs parents et qu'ils aient droit à une nourriture kacher puisqu'à la crèche c'est la seule différence. C'est quand même mieux que de créer des crèches par confession, car vraiment séparer les bambins dès la naissance pour une question de croyance de leurs parents ne me paraît pas sain. Mais respectons les croyances des parents.
tu ajoutes "En Afrique du Sud on appelait ça l’apartheid". Là c'est n'importe quoi. Tes comparaisons sont trop extrèmistes!
Puis tu écris: "Je conteste philosophiquement et politiquement l’obligation qu’aurait un Etat de respecter le “choix des parents”. Si l’Etat n’avait pas imposé la vaccination obligatoire contre la tuberculose, etc..." Je ne vois pas comment on peut comparer une campagne de vaccination avec le libre choix de sa religion, la liberté de conscience. Ce sont deux niveaux différents. Pour l'un il s'agit de la liberté de culte qui me semble être inscrit dans la Déclaration des droits de l'homme et l'autre d'une vaccination. C'est quand même très différent.
En Angleterre il y a environ 5 ans il y a eu un vent de panique à cause d'une soit disant étude qui disait que la vaccination ROR provoquait l'autisme. Immédiatement des tas de parents ont refusé la vaccination pour leurs enfants. Evidemment il a fallu démontrer que cette étude était fausse, mais cela n'a pas suffi. Une grande campagne d'information a eu lieu et c'est par la conviction et les medias qu'on a pu récupérer la chose. On n'a pas "forcé" les gens.
Tu sembles être beaucoup pour les trucs obligatoires, on doit "imposer" aux gens de manger non kacher, du porc etc...Il me semble que ces méthodes nous ramènent tout droit au stalinisme qui je ne pense pas soit ton modèle. Là effectivement, la religion était interdite et cela a eu pour résultat de booster au contraire la religion mais clandestinement: ce qui est interdit suscite toujours plus le désir et l'intérêt. Je pense que la liberté de conscience doit rester un principe sur les idées, les convictions religieuses, athées etc... Sinon cela nous ramène à un modèle orwellien que nous récusons.
Bonsoir à tous
Quelques petits liens en relation avec la crise financière.
Un truc très didactique à cette adresse :
http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304
Et ceci :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/dette%2Bpublique/video/x6vy8m_la-dette-publique-une-affaire-renta_news
J'en ai encore une ou deux autres comme ça… pour un prochain post.
Plus ça va, plus je me dis qu'on ne pourra pas faire grand-chose sans sortir de l'UE… Et que l'UE est avant tout une créature des capitalistes fanatiques. A part ça j'ai vu un talk-show sur le sujet hier soir sur Rance 3, c'était consternant. Il y avait un économiste ultra-capitaliste au sourire niais, j'ai oublié son nom, un vrai monument de dogmatisme.
Plus profondément je pense que Delanoé a soutenu ces crèches parce que ce mouvement Loubavitch me semble être un soutien au gouvernement d'Israel. Enfin je n'en sais rien mais ça y ressemble. Or Delanoé et Sarkozy soutiennent la politique d'Israel. Je pense donc que c'est plus politique que cela en a l'air. Si jamais il y avait une crèche musulmane, et j'espère bien qu'on n'arrivera jamais à de telles aberrations, je ne pense pas qu'il aurait voté des deux mains une subvention. Il faut prendre un peu de recul sur ces questions et voir ce qu'il y a derrière.
Je répète: je suis pour des crèches qui accueillent tous les enfants quelque soit la confession des parents mais qui respectent les convictions religieuses de ces parents. Pauvres bébés: dans quel filet sont-ils déjà pris dès leur plus jeune âge! C'est lamentable.
Joe Liqueur
Bien le bonjour! Ca fait longtemps!
J'ai l'impression que tout le monde revient face à l'urgence de la crise. Comme dit Jean-Luc Mélenchon il faut affiner nos outils d'analyse. Je sens les gens vraiment sur les nerfs dans ce blog, et je pense que la crise y est pour quelque chose
10 questions sur la crise
MICHEL COLLON
1. « Subprimes » ? Le point de départ est une véritable escroquerie. Les banques occidentales ont gagné énormément d'argent sur le dos de ménages US en grande difficulté à qui on extorquait des remboursements exagérés. En se disant que s'ils ne parvenaient pas à rembourser, on raflerait leur maison pour une bouchée de pain.
2. Seulement une crise bancaire ? Pas du tout. Il s'agit d'une véritable crise économique qui démarre par le secteur bancaire, mais dont les causes sont bien plus profondes. En réalité, toute l'économie US vit à crédit depuis plus de trente ans. Les entreprises s'endettent au-delà de leurs moyens, l'Etat s'endette au-delà de ses moyens (pour faire la guerre), et on a systématiquement poussé les particuliers à s'endetter, seul moyen de maintenir artificiellement une croissance économique.
3. La cause profonde ? Pas question de l'indiquer dans les médias traditionnels. Pourtant, les subprimes ne sont que la pointe de l'iceberg, la manifestation la plus spectaculaire d'une crise générale de surproduction qui frappe les Etats-Unis, mais aussi les pays occidentaux. Si le fin du fin pour une multinationale consiste à licencier des travailleurs en masse pour faire faire le même travail par moins de gens, si en plus on baisse les salaires par toutes sortes de mesures et avec l'aide de gouvernements complices, à qui donc ces capitalistes vendront-ils leurs marchandises ? Ils n'ont cessé d'appauvrir leurs clients !
4. Juste une crise à surmonter ? L'Histoire montre que le capitalisme est toujours allé d'une crise à l'autre. Avec de temps en temps, une « bonne guerre » pour en sortir (en éliminant des rivaux, des entreprises, des infrastructures, ce qui permet ensuite une jolie « relance »). En réalité, les crises sont aussi une phase dont les plus gros profitent pour éliminer ou absorber les plus faibles. Comme à présent dans le secteur bancaire US ou avec BNP qui avale Fortis (et ça ne fait que commencer). Seulement, si la crise renforce la concentration du capital aux mains d'un nombre toujours plus petit de multinationales, quelle sera la conséquence ? Ces super - groupes auront encore plus de moyens d'éliminer ou appauvrir la main d'oeuvre pour se faire une concurrence encore plus forte. Donc, retour à la case départ.
5. Un capitalisme moralisé ? Ca fait cent cinquante ans qu'on le promet. Même Bush et Sarkozy s'y mettent. Mais en réalité c'est aussi impossible qu'un tigre végétarien ou un nuage sans pluie. Car le capitalisme repose sur trois principes : 1. La propriété privée des grands moyens de production et de financement. Ce ne sont pas les gens qui décident, mais les multinationales. 2. La concurrence : gagner la guerre économique, c'est éliminer ses rivaux. 3. Le profit maximum : pour gagner cette bataille, il faut réaliser un taux de profit non pas « normal et raisonnable », mais un taux de profit maximum qui permet de distancer ses concurrents. Le capitalisme, c'est donc bien la loi de la jungle, comme l'écrivait déjà Karl Marx : « Le Capital a horreur de l'absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime. » (Le Capital, chapitre 22)
6. Sauver les banques ? Bien sûr, il faut protéger les clients des banques. Mais ce que l'Etat fait en réalité, c'est protéger les riches et privatiser les pertes. L'Etat belge, par exemple, n'avait pas cent millions d'euros pour aider les petites gens à maintenir leur pouvoir d'achat, mais pour sauver les banques il trouve cinq milliards en deux heures. Des milliards que nous devrons rembourser. Ironie du sort : Dexia était une banque publique et Fortis a avalé une banque publique qui tournait très bien. Grâce à quoi ses dirigeants et actionnaires ont réalisé de juteuses affaires pendant vingt ans. Et maintenant que ça va mal, leur demande-t-on de payer les pots cassés avec les milliards qu'ils ont mis de côté ? Non, on nous demande à nous !
7. Les médias ? Loin de nous expliquer tout ça, ils mettent l'accent sur des aspects secondaires. On nous dit qu'il faudra chercher les erreurs, les responsables, combattre les excès et bla bla bla. Or, il ne s'agit pas des erreurs de tel ou tel, mais d'un système. Cette crise était inévitable. Les sociétés qui s'écroulent sont les plus faibles ou les plus malchanceuses. Celles qui survivent, en acquerront encore plus de pouvoir sur l'économie et sur nos vies.
8. Le néolibéralisme ? La crise a été non pas provoquée mais accélérée par la mode néolibérale de ces vingt dernières années. Or, ce néolibéralisme, les pays riches ont prétendu l'imposer de force dans tout le tiers-monde. Ainsi, en Amérique latine, que je viens d'étudier en préparant mon livre'Les 7 péchés d'Hugo Chavez', le néolibéralisme a plongé des millions de gens dans la misère. Mais l'homme qui a lancé le signal de la résistance, l'homme qui a démontré qu'on pouvait résister à la Banque Mondiale, au FMI et aux multinationales, l'homme qui a montré qu'il fallait tourner le dos au néolibéralisme pour réduire la pauvreté, cet homme-là, Hugo Chavez, les médias ne cessent de le diaboliser à coups de médiamensonges et de ragots. Pourquoi ?
9. Le tiers-monde ? On nous parle uniquement des conséquences de la crise dans le Nord. En réalité, tout le tiers-monde en souffrira gravement du fait de la récession économique et de la baisse des prix des matières premières qu'elle risque d'entraîner.
10. L'alternative ? En 1989, un célèbre auteur US, Francis Fukuyama, nous annonçait « la Fin de l'Histoire » : le capitalisme avait triomphé pour toujours, prétendait-il. Il n'a pas fallu longtemps pour que les « vainqueurs » se cassent la figure. En réalité, l'humanité a bel et bien besoin d'un autre type de société. Car le système actuel fabrique des milliards de pauvres, plonge dans l'angoisse ceux qui ont la « chance » (provisoire) de travailler, multiplie les guerres et ruine les ressources de la planète. Prétendre que l'humanité est condamnée à vivre sous la loi de la jungle, c'est prendre les gens pour des cons. Comment faut-il concevoir une société plus humaine, offrant un avenir décent à tous ? Voilà le débat qu'il nous incombe à tous de lancer. Sans tabous.
6 octobre 2008
Henry Paulson : d'autres faillites sont à prévoir.
Source : AFP.
08/10/2008 | Mise à jour : 21:03 |
Le ministre du Trésor américain Henry Paulson a déclaré mercredi 8 octobre que d'autres faillites d'institutions financières étaient à prévoir aux Etats-Unis, malgré le plan de sauvetage des banques entré en vigueur vendredi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/08/01011-20081008FILWWW00727-paulson-d-autres-faillites-sont-a-prevoir.php
L'explication de Jean-Luc Mélenchon ou de la vidéo de Joe Liqueur expliquent la crise que par la sphère de circulation, or la crise vient du fait que l'économie US n'est pas compétitive et qu'elle force le monde à la soutenir grâce à l'imposition d'un dollar fort (ce qui ne devrait pas être le cas si on laissait les choses vraiment se faire selon le marché). Michel Collon est plus proche de la vérité cf mon post ci dessus
Ces règles, qui proviennent du traité de Maastricht signé en 1992, prévoient un déficit budgétaire maintenu à 3 % du produit intérieur brut (PIB) et une dette publique qui ne peut excéder 60 % du PIB. En fait, si la position des quatre États européens membres du G 8 est retenue lors du Conseil européen des chefs d'État des Vingt-sept, les 15 et 16 octobre, il n'y aura pas de réelle remise en cause du pacte de stabilité. Depuis 2005, une modification de celui-ci permet aux États de dépasser de manière temporaire ces seuils en cas de (crise exogène) et en cas de chute de la croissance. Les chefs d'État européens ne font donc ici qu'interpréter donc les critères de Maastricht à leur avantage.
En revanche, la déclaration vient montrer que les États peuvent mettre sous pression la commission européenne et disposent d'une marge de manoeuvre pour ce qui est de l'application de la législation communautaire. En fait, l'utilisation de cette marge de manoeuvre montre bien leurs priorités politiques. S'ils prennent des libertés avec la discipline budgétaire, ce n'est que dans le but de renflouer leurs banques. Le G 4 de samedi, comme le sommet Écofin qui regroupe les ministres des finances de l'UE d'hier, n'ont encore d'yeux que pour les institutions financières. Il n'est pas encore question pour les dirigeants européens d'utiliser leur marge de manoeuvre pour répondre à quelques revendications des syndicats.
Dans sa déclaration de Londres adoptée fin septembre, la Confédération européenne des syndicats (SES) appelle pour faire face à la crise, à la fois à renflouer les banques, mais aussi (à apporter une aide en direction des travailleurs touchés, des ménages menacés d'expulsion), et (un retour urgent d'attention aux politiques publiques, et à la question des inégalités salariales). Des objectifs auxquels les ministres des Finances faisaient la sourde oreille. Le jour pourtant où, partout dans le monde, les salariés se mobilisaient pour un travail décent.
Bonsoir Maxou
Très intéressant l'article de l'huma sur Benoît Hamon
@ Jennifer
Si tu m'autorises encore à m'adresser à toi, puisque je suis sexiste ou islamophobique ou je ne sais quoi encore.
Ceci dit, j'appelle un chat un chat, une femme une femme, un juif un juif,... j'n'arrive pas encore à appeler malentendant un sourd, le politiquement correct m'échappe, mais je ne pense pas, en parlant ainsi, être sexiste, antisémite ou contre les minorités visibles. J'aimerais surtout que, comme les fichiers que nous dénonçons, nous ne nous identifiions pas (uniquement) par des particularismes.
Je défends âprement la laïcité comme garante de la citoyenneté. Celà me semble simple et néanmoins fondamental. Celà ne fera jamais de moi un stalinien au sens où tu l'entends. As-tu d'ailleurs lu de lui ce qu'il a pu écrire des nationalités, avant de le jeter dans les poubelles de l'histoire ?
Pauvres enfants, de quels enjeux sont-ils l'objet ? S'ils faut qu'ils portent le voile ou la barbe en plus de la couche-culotte, en y cachant peut-être leur jambon-beurre ? Putain, il est loin, le temps des crèches sauvages de 68, des crèches parentales pas trop aseptisées...
Cà en devient délirant, le soutien à Israel par le biais de subventions aux crèches. Je n'ai pas besoin d'un brevet d'antisionisme pour pouvoir dire que Israel est le prétexte à bien des visions complotistes du monde, qui plairaient bien à Bush, d'ailleurs, si tu lis les écrits de la secte à laquelle il appartient.
Redescends sur terre aussi, les pauvres américains qui perdent leur maison. Eh! Oh! Ils ont spéculé, ils ont perdu. Plus maladroits que les autres, ok, mais c'est tout.
Tu veux un autre système, vois à quel point nous en sommes tous, peu ou prou, complices.
Paul
je t'ai traité de sexiste à cause des insultes sexistes que tu as proférées à mon encontre d'une grossièreté énorme, et tu sais très bien de quoi je parle. Quant au reste je ne sais pas si tu es tout ce que tu dis mais je ne l'ai pas dit.
Il me semble que tu as réagi au quart de tour en lisant en diagonale mon texte voire que tu n'as rien lu de ce que j'ai expliqué. J'ai expliqué que je suis contre les crèches confessionnelles. Je l'ai bien dit. je suis pour une crèche pour tous.
Que tu appelles un chat un chat et tout le reste, cela n'a rien de critiquable et j'espère en faire de même.
Sur le stalinisme j'ai aussi été très précise: imposer aux gens de ne plus avoir leur religion est le plus proche de ce que je peux trouver du stalinisme. Mais si tu es pour la liberté de culte, alors ok. Quand à Staline et ce qu'il a pu écrire sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, je pense qu'il s'agit plus de Lénine et il me semble bien que Staline n'était pas pour, mais ce n'est pas la question. Je parlais de religion là.
Le côté sioniste de l'affaire des crèches je le suppose mais je n'en suis pas sûre et donc je ne comprends pas pourquoi ce ton véhément contre moi pour dire la même chose.
Quant à la crise économique j'en parle assez et je lis assez sur la question depuis quelques jours pour me dispenser de tes critiques faciles.
OK tu ne m'as pas insultée là mais franchement discuter avec toi me semble bien difficile dans ce climat où tu déformes ce que je dis. Avec Claire nous ne sommes pas d'accord mais elle ne caricature pas, elle défend son point de vue et moi le mien.
Bonsoir
Religions, féminisme...sexisme
"Autrefois, au nom de la priorité des luttes, une partie de l'extrême gauche dénigrait le féminisme. En attendant le grand soir, ce sont les femmes qui continuaient d'endurer une double oppression, sociale et domestique. Aujourd'hui encore, nombre de jeunes gens et de jeunes filles ont intériorisé ces réflexes bien-pensants, refusant de voir le sexisme quand il touche aux communautés issues de l'immigration, maghrébine notamment. «Chut, camarade, tu stigmatises !» Cette génération qui a grandi dans les années 80, les années Mitterrand, est une génération qui a été dressée à la culpabilité liée à la colonisation et à un antiracisme devenu vide de sens tant elle profère à tout bout de champ «raciste» et «facho» à ceux qui, humanistes, dénoncent l'oppression engendrée par les croyances et les traditions.
Nous ne sommes donc ni victimaires, ni dépassées, ni racistes. Ces adjectifs renvoient à un ressentiment haineux à mille lieues de notre état d'esprit. Le féminisme ne saurait se réduire à un engagement vécu essentiellement sur le mode défensif, comme le pensent certains.
A l'heure où tant de projets de société sont fondés sur un repli réactif, nous, féministes, voulons être de nouveau une force de proposition positive, visible dans le champ social et politique."
http://forum.aceboard.net/p-60786-1288-951-0.htm#id1906
Tiens Dudu qui s'y met. Je pensais que ça le "gonflait" et qu'il fallait surtout ne pas commenter. De toute façons ces belles abstractions ne me disent rien qui vaillent. Et puis il me l'a bien dit: mon rôle est de me taire! Ca m'arrange car ce ramassis d'abstractions je me demande bien où il a été cherché cela. Mais comme qui aime bien, châtie bien... ça justifie tout, n'est-ce pas Dudu?
Mon propos est de savoir pourquoi, dans un tel contexte de crise, la "rumeur" n'en impose pas plus.
Il y a bien sûr une inquiétude individuelle, qui parmi nous ne la ressent pas, et pas forcément que pour ses éconocroches ?
Qu'est-ce qui fait qu'il n'y ait strictement rien de l'ordre d'une réaction collective?
Dans le même ordre de pensée, même si moins impliquant, je n'ai rencontré qu'une trentaine de personnes à un rassemblement contre la guerre en Afghanistan, alors que la France y est impliquée, alors que d'ailleurs nos tracts recevaient un accueil positif (mais rien de plus)....quelques années avant, contre la guerre en Irak, des milliers dans la rue !
Ce qui m'inquiète, donc, c'est ce subi individuel et pourtant général. Je ne sais pas si les médias ont une telle force d'engourdissement. Il est évident que le désagrègement des partis de gauche y est pour quelque chose. Il y a tout un ensemble de causes que nous n'avons probablement pas analysées ou dont nous ne prenons pas suffisament la mesure qui nous a fait basculer sans que nous nous en rendions vraiment compte dans un univers orwellien. (Alors, forcément, la novlangue, je supporte mal en arrivant à une telle conclusion).
toujours très pertinentes les déclarations du chef d'état major,celles sur les risques de guerres dus à la crise ne dénotent pas:à lire
encore quelques chiffres, récupérés de-ci de-là
plan Paulson : 700 G$
déficit fiscal des USA : 53 000 G$
soit 175 000 $ par habitant
Medicare (l'assurance maladie) représente 34 000 G$ de ce déficit
au 1er Trimestre 2008, les prix de l'immobilier US ont diminué de 14,1%
en 1932, au + bas de la dépression, la chute était de 10,5%
le marché des "crédits douteux" = 90 000 G$
le cours du Cuivre a chuté de 23% sur les 2 derniers mois
oui, les clignotants sont bien au "rouge" !
ok, les clignotants sont au rouge,
ok
mais les solutions ?
les solutions :
1°) suppression du secret bancaire et des paradis fiscaux
(en attendant l'harmonisation fiscale, qui elle, n'arrivera pas de si tôt...)
2°) fin de la pression de fonds de pension
fin de la rentabilité à 2 chiffres pour les entreprises
revenir à des ratios "raisonnables"
quelques % suffisent
entre 3 et 5%
ce qui suppose au passage de supprimer la raison d'être des fonds de pension
= re-créer une retraite par répartition dans les pays anglo-saxons !
3°) redistribuer les richesses A L INTERIEUR de l'entreprise
soit
1/3 pour les salaires
1/3 pour les vrais investissements (recherche, modernisation de l'outil, innovation, formation)
1/3 pour les actionnaires (tout au plus), et mieux choisir les actionnaires
(l'idéal = remplacer les actionnaires, ou les Zinzins, par un Pôle à contrôle public des moyens de financement et de crédit)
ça, c'est un programme minimum pour nous sortir de cette crise !