29sept 08

Le meeting de Ségolène. Waw, l’affaire! Pendant ce temps l’abime de la catastrophe financière s’élargit sous les pieds de l’économie réelle. Sarkozy s’agite. La gauche "sérieuse-et-responsable" retient son souffle: god’dam… l’horizon indépassable n’est plus ce qu’il était.

 

 

LE PROBLEME DU PROBLEME Commençons par ce qui aurait pu me valoir une bonne couverture médiatique si j’avais consenti à répondre aux questions que l’on m’a posé depuis dimanche. Le Zénith de Ségolène Royal. Allons-y. Ou es le problème? Les chanteurs avant et après? C’est le cas dans tous les grands rassemblements politiques depuis déjà dix ans. Notons cependant que ceux là, au Zénith, sont tous engagés. C’est donc plutôt sympath et de gauche, non? Sa tenue à elle? On en parlera le jour où le même genre de commentaires sera possible à propos d’un homme. Idem pour la coiffure. Quand au public il était absolument dans la norme ordinaire des manifestations du PS. Que celui qui n’a jamais vu les marionnettes hystériques du MJS hurler au premier rang en agitant des cartons garnis du seul nom d’un candidat lui jettent la première pierre. Ceux là étaient enthousiastes. Qu’aurait on dit s’ils ne l’avaient pas été! Et peut-être même étaient-ils contents de participer enfin à un meeting contre la droite. Ca se comprend. Donc pour moi le problème n’est pas là. Le problème c’est qu’on crée ce type de problème a ce sujet. Mais s’il doit y avoir un problème à toute force, c’est plutôt de devoir constater qu’elle a parlé une demi-heure et que ce qu’elle a dit n’est relaté nulle part. Je dois donc aller sur le site Désirs d’avenir  pour lire le texte de son discours car, à la même heure, je faisais une conférence sur la laïcité dans l’Hérault et je ne pouvais donc pas suivre la retransmission en direct. Pas de pot, le site me dit que je dois attendre un peu pour avoir le texte et la vidéo. Dommage car je m’apprêtais à faire la seule chose digne d’un socialiste en période de congrès surtout: dépiauter le contenu de son propos, faire la part d’accords et de désaccords qu’il me suggère. Après vous avoir dit tout cela, l’honnêteté m’oblige à préciser: que nul n’aille croire que je suis touché par la grâce de l’invitation, réitérée il y a peu, à nous aimer les uns les autres. Je prends seulement mes précautions. Le lynchage de Ségolène Royal que j’observe est vide d’arguments raisonnés. Je préfère marquer tout de suite mes distances avec le genre d’auto amnistie qu’il contient pour beaucoup de ceux qui le pratiquent. Je devine qu’il s’agit de préparer un front de «tout sauf Ségolène» qui pourrait bien être la tenue de camouflage la plus portée au congrès. Prétexte! Je ne marche pas. Si Ségolène Royal est en tête des votes du parti elle aura gagné le congrès un point c’est tout. Sa diabolisation est une ruse pour fabriquer un dénominateur commun là où il n’y en a pas politiquement. Le congrès de "clarification" commence mal.

"FICHONS LES TOUS DEHORS!" Pendant ce temps la crise du capitalisme financier déroule ses anneaux. Bien sur ce n’est pas fini. Bien sur ça va aller plus mal. La dynamique de la crise est sans aucun mystère. On trouve des choses très instructives dans les livres d’histoire à ce propos. Les plus futés peuvent aussi se référer à ce qui s’est passé dans les crises d’effondrement en Amérique latine. Par exemple en Argentine. Là comme me l’a dit un ami: «ces gens là, ont réussi a rendre le pays invivable même pour eux!» Le slogan des nuées de mécontents dévalisés par l’ineptie des dirigeants pourtant nominés aux oscars de Davos étaient «qu’ils s’en aillent tous!». Ailleurs, en Equateur, c’était «fichons les tous dehors!». Ca fait réfléchir, non? Après les dégâts économiques et sociaux, le tsunami va mettre sous tension tous les secteurs de la vie en société. Il en ira de même entre les nations. Ce sera aussi une crise morale et politique. Toute la légitimité acquise par le système au prix de l’intense bourrage de crâne qui a suivi l’effondrement du mur de Berlin est par terre. Et comme la sociale démocratie, ultra majoritaire dans la gauche, s’est identifiée à cet alignement (Blair Santo subito!), l’envoutement idéologique qui finit en ce moment laisse la place au vide ou presque. Chacun est mis au pied du mur d’imaginer un autre futur sans en avoir la première idée. Nombre de dirigeants de gauche (devinez lesquels!) n’ont aucune idée de ce qui se dit, se cherche, s’écrit ou se revendique dans le mouvement alter mondialiste depuis bientôt presque dix ans. Les voila seuls avec la gueule de bois et les tics des vieilles starlettes passées de mode. Tout le folklore du verbiage libéral pendouille depuis le plafond des paradis artificiels de la finance comme autant d’oripeaux dans les têtes de lendemain d’ivresse. Rien ne veut plus rien dire de ce qui était certain encore hier. Les mots glorieux de la veille sont de tristes plaisanteries d’aujourd’hui. Pour l’immédiat, on peut mesurer l’immense bienfait qu’est une nouvelle fois l’Europe Libérale. Grace à elle et à son ignoble et kafkaïen système de protection du libre échange contre les protections nationales aucune stratégie commune n’est possible pour faire ce que font par exemple les USA face à la déroute bancaire. Grace au traité de Lisbonne l’état continue à être le problème et pas la solution. J’en dis des mots de colère parce que je ressemble a la plupart de ceux qui n’aiment pas les catastrophes et voient venir celle-là depuis assez longtemps pour savoir que ce ne sont ni les mises en garde, ni les alertes ni les interpellations qui ont manqué pour tacher de les éviter. Et aussi parce que je trouve à vomir que l’on fasse venir de nouveau sur le devant de la scène les experts, politiciens et commentateurs «pour nous aider à comprendre» un désastre qu’ils ont été incapables de prévenir et dont ils sont les premiers responsables par leur veulerie et le sectarisme en béton qu’ils ont opposé à tous ceux qui osaient les contredire..


363 commentaires à “”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. jennifer dit :

    Julie et Claire
    Faites-vous expres de deformer mes propos. Je dis que Bush utilise l'argument du choc des civilisations pour expliquer sa guerre en Aghanistan. Or comme Claire sans arret attaque tout ce qui est musulman, je dis qu'elle ne fait qu'aller dans ce sens de la guerre de civilisation. Ce sont les positions confuses de Claire sur la question musulmane qui m'inquietent

  2. jennifer dit :

    Dudu 87
    Aussi amicalement, toi aussi tu me gonfles. Je te renvoie le compliment. La crise du systeme va entrainer de nouvelles interventions militaires au nom du combat contre les forces du Mal, a savoir l'Islam pour resumer Bush. Ce sera des milliers de morts et du sang qui va couler au nom de la lutte des valeurs chretiennes contre les valeurs des forces du Mal. C'est pas abstrait cela! C'est pas des gens qui vont perdre leurs maisons mais des enfants bombardes car leurs parents seraient soit-disant musulmans. Bien sur que Bush s'en fiche de la religion mais c'est l'arme ideologique qu'il utilise por mobiliser les gens. C'est ca que je dis.
    Ben oui je sais que tu m'aimes bien Dudu et reciproquement, mais la on n'est pas d'accord. Je te dirai comme a Julie: sautes mes posts, mais n'empeche pas qu'une clarification des idees se fasse. Je te signalerai que notre senateur prefere nous en a rabache les oreilles avec la laicite pendant un baille et que moi j'ai proteste. Finalement il y a tant de confusion dans la tete des gens que je trouve qu'il faut mener le debat. Claire elle ne se prive pas de le faire sans cesse par des petites remarques incisives

  3. jennifer dit :

    Et bien si Confucius c'est se passer de religion, perso je suis d'accord car je suis athee mais il y a des tas de gens qui croient et je propose qu'on ne les mette pas sur le bucher, histoire d'etre un peu tolerant et democratique.

    Cela a l'air idiot dit comme cela mais neanmoins plus je me penche sur le sujet plus je m'apercois que pour certains la laicite c'est etre athee. Il n'y a rien de plus faux. La laicite garantit la liberte de croire pour ceux qui veulent et de ne pas croire pour les autres Elle n'impose pas de ne pas croire.

  4. jennifer dit :

    OK sur Lacan et les chinois. Interessant et bien digne de Lacan: la nature suppose le ciel. Tres bien et on en deduit quoi pour notre debat? Que finalement les scientifiques et les croyants sont bien faits pour etre dans le meme monde?

  5. 4 Août dit :

    "L’escroquerie monétaire mondiale

    Nous avions mis en ligne ce magistral texte il y a plus deux ans déjà, l'actualité économique internationale ayant donné raison à son auteur, nous le publions à nouveau"

    http://www.alterinfo.net/L-escroquerie-monetaire-mondiale_a24545.html

  6. jennifer dit :

    Pourquoi on ne peut pas passer sous silence la question de la montée de l'islamophobie en France, un extrait d'un texte traduit de l'anglais:

    "A notre époque d'armes de destruction sans précédents, les crimes impérialistes à venir risquent de surpasser ceux du passé – allant jusqu'à l'utilisation d'armes nucléaires. Pour obtenir un soutien populaire et une légitimité à leurs projets, les impérialistes doivent promouvoir des idéologies et des mouvements politiques ultra réactionnaires. Le racisme et la xénophobie envahissent de plus en plus les médias des pays impérialistes. Afin de justifier
    l'idéologie impérialiste, on minimise l'importance de la perte d'une vie chez les arabes et autres peuples, on banalise et élimine l'expression de divers points de vue dans les médias, et on dégrade systématiquement la pensée, la science et la culture humaines."

    http://www.socialistaction.org.uk

  7. jennifer dit :

    Dudu 87
    Si tu as le temps de lire le post ci-dessus et celui-ci qui vont dans le sens de ce que je t'expliquais ci-dessus:

    "Dans de nombreux pays impérialistes, la mondialisation entraîne l'élimination ou l'écrasement d'un nombre important de petites entreprises. Mais, du fait des victoires importantes remportées ces dernières années par les impérialistes et de l'échec des directions social-démocrates et communistes à les contrecarrer, des secteurs du petit capital se retournent non pas contre leurs vrais oppresseurs mais contre d'autres pays, et aussi contre les minorités ethniques et raciales de leur propre pays. Cette tendance se développe d'autant plus qu'elle converge avec le besoin des bourgeoisies impérialistes de rassembler derrière elles la population sur des projets réactionnaires, en utilisant la concurrence inter-impérialiste. Ainsi, une résurgence d'idéologies et de mouvements politiques réactionnaires nationalistes, racistes et fascistes a lieu dans la plupart des pays impérialistes- sur le modèle de Le Pen qui joue le rôle de figure internationale dirigeante.

    Ces courants qui préconisent ouvertement ou implicitement le retour aux régimes fascistes des années 30, sont complètement réactionnaires. Bien que les secteurs dominants de la bourgeoisie impérialiste ne sont pas obligés de rechercher – et ne le font pas activement – l'instauration de régimes fascistes dans leurs propres pays, ils trouvent néanmoins ces mouvements très utiles et par conséquent leur donnent une aide importante par le biais des mass médias et autres moyens à leurs disposition. Une lutte en profondeur et pied à pied contre ces forces qui cherchent à rabaisser la majorité de l'humanité à un statut de sous-humain, et à écraser tous les mouvements d'exploités et d'opprimés, sera un champ permanent d'activités dans les années à venir et devra se faire dans l'unité."

    texte :UNE RIPOSTE A L'OFFENSIVE AMERICAINE MONDIALE à trouver dans http://www.socialistaction.org.uk

  8. jennifer dit :

    C'est un vieux texte donc évidemment Le Pen n'est plus d'actualité en France mais ses idées oui, et aussi en Autriche, en Allemagne etc... quant au racisme il continue à s'accroître avec en plus l'islamophobie

  9. jennifer dit :

    Israël achètent 25 avions F-35 aux USA ; un pas de plus vers une attaque contre l’Iran ?

    La nouvelle acquisition, confirmée il y a quelques heures, garantit à Israël sa supériorité déjà plus qu’évidente dans le ciel du Proche-Orient. Il s’agit de la vente de 25 avions de combat F-35 annoncée par le Pentagone, une transaction évaluée à 15,200 millions de dollars.

    Objectif : maintenir la supériorité israélienne

    Les États-Unis met en oeuvre ces jours-ci de nombreuses promesses. Depuis des mois, les ministres et les hauts fonctionnaires des deux pays tiennent des réunions pour concrétiser les différentes transactions dans le but de maintenir la supériorité militaire israélienne dans la région. Au début du mois, le Pentagone a approuvé les transactions militaires avec Israël en trois étapes et pour une valeur de 330 millions de dollars. Il y a quelques semaines, le Pentagone a vendu 1000 bombes intelligentes (GBU-39) capables de percer des bunkers. Ce week-end on a appris le déploiement dans la base aérienne de Nevatim, dans le sud d’Israël, d’un radar américain capable d’identifier avec plus de précision et surtout plus rapidement une éventuelle attaque iranienne par des missiles de type Shihab 3.

    « Avec ces mesures, les États-Unis veulent renforcer Israël, mais envoie également un message à l’Iran : les possibilités d’une attaque militaire augmentent tandis que vous poursuivez chaque jour l’enrichissement de l’uranium et que vous ne prenez pas au sérieux les négociations avec Javier Solana. L’option militaire est toujours là, » dit à El Mundo Meir Javedanfar, un expert iranien qui après avoir quitté sa ville natale de Téhéran et étudié en Grande-Bretagne, gère aujourd’hui un pôle d’analyse à Tel-Aviv.

    vendredi 3 octobre 2008 - Sal Emergui - El Mundo

    http://www.info-palestine.net

  10. jennifer dit :

    toujours du même texte ci-dessus sur les USA

    Dans les années 90, le néo-libéralisme et l’impérialisme proclamaient que le capitalisme mondial et américain étaient entrés dans une nouvelle vague de croissance économique sans précédent. On parlait même d'une « nouvelle économie ». Cette croissance américaine devenait un nouveau paradigme que les autres pays se devaient de suivre.

    Les faits ont montré que tout ceci était non seulement totalement faux mais n’était qu’une propagande grossière montée à partir de l’extrapolation de quelques événements à sensation sortis de leur contexte, et sur le refus d’analyser les tendances générales dans leur ensemble. En fait l’économie internationale est dans une phase de ralentissement depuis la crise de 1973-75, et des secteurs de plus en plus larges sont entrés en crise ou stagnent. Cette évolution n'a fait que continuer dans les années 90.

    L'exploitation américaine de l'économie mondiale

    Il est, en outre, impossible pour le reste de la planète de suivre le modèle américain. En effet, ce dernier repose sur l’extraction d’énormes quantités de capitaux venant du monde entier, comme le montre le déficit de la balance des paiements américaine qui atteint maintenant plus de 600 milliards par an, c’est-à-dire 1,5 milliards par jour, 5% du PNB, soit presque un tiers de l’accumulation du capital américaine. Le monde dans son ensemble ne peut extraire du capital net de lui-même. Il est donc impossible pour le reste du monde de suivre le modèle impérialiste américain. Les tendances cumulatives actuelles de l’économie mondiale sont les suivantes :

  11. jennifer dit :

    Dudu
    J'espère que tu as lu tout ce qui a précédé et je te joins ici la suite:

    "LE PARASITISME AMERICAIN DE L'ECONOMIE MONDIALE

    A la lumière de ces données réelles de l’économie mondiale, la propagande visant à présenter les USA comme le paradigme d’une nouvelle croissance rapide se révèle complètement erronée.
    La croissance américaine n’est financée que par l’énorme déficit de sa balance des paiements. Aussi, loin de représenter un paradigme, l’économie américaine n’est qu’un parasite qui absorbe le capital du reste du monde et qui, de ce fait, la ralentit.

    L’ECONOMIE ET LA POLITIQUE DE L'IMPERIALISME AMERICAIN

    L’énorme déficit de la balance des paiements américaine – plus de 600 milliards par an – montre aussi que, contrairement aux fréquentes assertions des médias et des dirigeants, l’économie américaine n’est pas compétitive au taux de change habituel du dollar. Mais, une dévaluation substantielle et prolongée du dollar pour réduire ce déficit et diminuer le besoin d’un flux de capital venant de l’étranger, pèserait lourdement sur le niveau de vie américain et créerait une instabilité politique aux USA. Nous voyons là le lien direct entre la situation économique des USA et sa situation politique.

    LA NON COMPETITIVITE DE L'ECONOMIE AMERICAINE ET L'AGRESSION AMERICAINE

    Les USA ont donc choisi la voie de l’agression militaire car leur économie n’est pas compétitive aux taux de change courants et qu’ils courent un risque de déstabilisation politique interne majeure s'ils dévaluaient le dollar de façon prolongée et substantielle. Si on laissait s’exercer les forces purement économiques, les USA perdraient de plus en plus leur place concurrentielle face à leurs rivaux européens et asiatiques. Une érosion progressive du dollar comme monnaie de réserve aurait alors lieu aux dépens de l’euro, réduisant d’autant plus leurs possibilités de manœuvres. Par conséquent, si on laissait les choses se décider sur le plan strictement économique, on assisterait à une dégradation progressive de l’hégémonie économique américaine. Et les tentatives d’y contrecarrer par des moyens économiques, à savoir une dévaluation prolongée et une baisse du niveau de vie américain, provoqueraient une instabilité politique et la défaite probable des gouvernements qui les appliqueraient.

    Le seul moyen qui reste aux USA pour essayer d'empêcher que leur hégémonie ne soit sapée, tout en maintenant une stabilité politique interne, c'est de tenter de déplacer les luttes du terrain de la concurrence économique à celui du pouvoir militaire. Sur ce plan, leur hégémonie loin d'avoir diminué, a brutalement augmenté après la désintégration de l'URSS.

  12. jennifer dit :

    @ Dudu et @Julie
    le dernier paragraphe ci-dessus est pour vous, je le répète (c'est un texte d'il y a au moins 4 ans)

    LA NON COMPETITIVITE DE L’ECONOMIE AMERICAINE ET L’AGRESSION AMERICAINE

    Les USA ont donc choisi la voie de l’agression militaire car leur économie n’est pas compétitive aux taux de change courants et qu’ils courent un risque de déstabilisation politique interne majeure s’ils dévaluaient le dollar de façon prolongée et substantielle. Si on laissait s’exercer les forces purement économiques, les USA perdraient de plus en plus leur place concurrentielle face à leurs rivaux européens et asiatiques. Une érosion progressive du dollar comme monnaie de réserve aurait alors lieu aux dépens de l’euro, réduisant d’autant plus leurs possibilités de manœuvres. Par conséquent, si on laissait les choses se décider sur le plan strictement économique, on assisterait à une dégradation progressive de l’hégémonie économique américaine. Et les tentatives d’y contrecarrer par des moyens économiques, à savoir une dévaluation prolongée et une baisse du niveau de vie américain, provoqueraient une instabilité politique et la défaite probable des gouvernements qui les appliqueraient.

    Le seul moyen qui reste aux USA pour essayer d’empêcher que leur hégémonie ne soit sapée, tout en maintenant une stabilité politique interne, c’est de tenter de déplacer les luttes du terrain de la concurrence économique à celui du pouvoir militaire. Sur ce plan, leur hégémonie loin d’avoir diminué, a brutalement augmenté après la désintégration de l’URSS.

  13. jennifer dit :

    C'est sûr que les posts 277 et 278 ne sont pas du style de JM mais 276 on le retrouve, grâce à son mot fétiche "lobo..." devinez la suite

  14. maxou dit :

    Bonjour à vous

  15. BA dit :

    Le 1er octobre 2008, et donc le premier jour de l'année fiscale pour le budget des Etats-Unis, la dette du gouvernement fédéral a fait un nouveau bond de 99,5 milliards de dollars, à 10 124 225 067 127 dollars.

    La dette du gouvernement fédéral est de 10 124 225 067 127 dollars, c'est-à-dire 10 124 milliards, 225 millions, 67 127 dollars.

    Pour suivre son évolution en temps réel, c'est ici :

    http://www.treasurydirect.gov/NP/BPDLogin?application=np

  16. jennifer dit :

    Bonjour Maxou!

  17. DiGeo dit :

    Chochotte a ses nerfs.
    Comme toujours elle joue la persécutée victime d'un hypothétique et méchant modérateur.
    Et pour compléter le tout elle veut nous faire croire qu'elle est victime aussi d'un usurpateur de pseudo.
    C'est vraiment pathétique cette victimisation pour ce rendre intéressante. Pauvre chochotte, il me semble l'entendre, prête à hurler "loboto........"
    Les initiés reconnaitront chochotte sans difficulté, pour les autres reportez-vous au post 143 assez représentatif du personnage.

  18. jennifer dit :

    Le plan Paulson ne va rien résoudre et au contraire plonger les USA dans la crise politique. 700 milliards c'est une somme infime pour les sommes en cause.

    04 October 2008
    The Paulson plan and unrest in US politics
    The $700 billion Paulson plan passed by the US Congress will have only a marginal effect on the international financial crisis. It will however have a profound effect on US politics – reinforcing the trend to an era of greater US political turbulence.

    The reason the Paulson package will have no major effect on the financial crisis is easily grasped – it is simply too small to be decisive. $700 billion may sound a large sum, but it is small compared to the size of the markets it is seeking to stabilise. "

    cf le blog de "Key Trends in Globalisation"

    http://ablog.typepad.com/keytrendsinglobalisation/

  19. jennifer dit :

    Pendant ce temps-là, Lula atteint des records de popularité, s'occupe des pauvres etc.. Article du Figaro

    Les candidats brésiliens gagnés par la «lulamania»

    Lamia Oualalou
    03/10/2008

    Marta Suplicy (à droite, le 30 août dernier, en campagne) compte sur le soutien du président brésilien Luis Inacio Lula da Silva (à gauche) pour se faire réélire à la mairie de Sao Paulo. Crédits photo : AP
    Tous les politiques veulent profiter de la popularité historique du président pour les élections municipales de dimanche.

    Rio de Janeiro

    Il y a quelques semaines, lorsqu'il a clôturé le dépôt des candidatures pour les municipales de dimanche, le Tribunal supérieur électoral s'est trouvé devant une incongruité : au moins 179 candidats ont insisté pour que leur nom enregistré comprenne le surnom «Lula», celui de Luiz Inacio Lula da Silva. On trouve des «Lula» tout court, des «Lulinha» (petit Lula), mais aussi «Lula de l'Ambulance», «Lula du peuple», ou «Lula arrive».

    La politique brésilienne est prise de «lulamania» à la veille d'élections locales décisives. Du nord au sud du pays, les candidats de droite comme de gauche donneraient n'importe quoi pour une accolade, un encouragement délivré en public, un sourire du président, sans crainte du ridicule. Le maire sortant de Salvador de Bahia, Joao Henrique, a fait distribuer une photo de lui seul, le téléphone portable vissé à l'oreille, spécifiant qu'il était en conversation avec le président. Marta Suplicy, qui brigue une nouvelle fois la mairie de Sao Paulo, a repris le jingle de la campagne de Lula pour la réélection de 2006, paroles et musique comprises, se contentant de remplacer «Lula» par «Marta».

    Tous veulent profiter de sa popularité. Selon les derniers sondages, Lula est jugé positivement par 77,7 % de la population, le plus haut niveau jamais atteint par un président dans l'histoire de la République. D'autant plus remarquable qu'il est au pouvoir depuis bientôt six ans. Fait nouveau, cette opinion est partagée par toutes les couches de la société. Les deux tiers des plus riches et des plus instruits, qui méprisaient traditionnellement l'ex-ouvrier métallurgiste, applaudissent son action. Cette popularité est d'abord le reflet de l'excellente santé de l'économie, avec une croissance de près de 6 %, qui a provoqué un nombre record de créations d'emploi (deux millions d'emplois formels par an), une pluie d'investissements et une frénésie de consommation.

    Politique sociale volontariste

    Pour la première fois de l'histoire, la moitié de la population active fait partie de la classe moyenne (près de 52 %), grâce à un recul constant de la pauvreté. Une amélioration qui s'explique aussi par la politique sociale volontariste, incarnée par le programme Bolsa Familia, littéralement «bourse famille». Bien que très modeste (8 à 75 euros selon le revenu et le nombre d'enfants) cette allocation mensuelle distribuée à onze millions de foyers révolutionne leur quotidien. Dans les régions les plus pauvres, le gouvernement a mis en place le programme «Alimentation scolaire», qui fournit un repas quotidien à 36 millions d'enfants et d'adolescents, «Lumière pour tous» qui a introduit l'électricité dans trois millions de foyers, «Citernes» qui apporte de l'eau à un million de familles dans les régions semi-arides. Dans les villes, «Restaurant populaire» propose un repas à un real (0,40 euro), «Pharmacie populaire» permet d'acheter les remèdes des maladies les plus courantes à prix cassés, «ProUni» subventionne l'inscription d'étudiants pauvres à l'université… La liste est longue.

    Interrogés par l'institut CNT, 75 % des Brésiliens donneraient leur préférence au candidat proche du gouvernement pour maintenir les programmes sociaux. Dans les derniers jours de la campagne, Lula a tenu à rappeler que les candidats d'opposition n'ont aucune légitimité à se valoir de son héritage. Il a enregistré des centaines de spots signalant à chaque fois le nom de «son» candidat. Les élections municipales sont capitales au Brésil, puisqu'elles donnent le coup d'envoi de la course à la présidence. Le scrutin de 2010 sera historique : pour la première fois depuis 1989, Lula ne sera pas en lice, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat.

  20. DiGeo dit :

    Questions à Sarko le moralisateur du capitalisme:

    Etes vous prêt à revenir sur votre fameux traité simplifié qui indique que:
    ..........." toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les Etats membres et entre les états membres et les pays tiers sont interdits"......

    Etes vous prêt à revenir sur le dogme de la concurrence libre et non faussée au coeur du projet de traité européen massivement rejeté par les français lors du référendum de 2005. Rejet bafoué par l'artifice d'un vote parlementaire.

    Allez-vous décider d'annuler le bouclier fiscal qui protège les plus riches.

    Supprimez les excès, moralisez et vous obtiendrez un bon capitalisme. Telle est la fable à laquelle on tente de nous faire croire comme si le capitalisme était victime d'excès immoraux!
    La cause de la crise n'est pas dans l'excès du système mais au coeur même du système lui même.
    Qui Sarko veut-il punir? Banquiers, traders, n'ont jamais été hors la loi, ils ont tout simplement fait ce qui leur était permis de faire.

    Sarko l'illusionniste va continuer a appliquer la règle des trois D: déréguler, dérèglementer, désétatiser pour que le capitalisme flamboyant soit sans entraves. Tout le reste est du vent!

  21. 4 Août dit :

    « Avec l’opposition entre Wall Street et la population, les discussions sur des troubles survenant dans les rues américaines sont omniprésentes. (…) Sous la pression de leurs électeurs, les membres conservateurs et progressistes du Congrès ont bloqué la première version du plan de renflouement. Si l’économie s’effondre, si les gens ne peuvent plus accéder à leur épargne ou retirer de l’argent au distributeur, il pourrait y avoir de graves « troubles civils », et les soldats en question pourraient être appelés à « contrôler les foules », plus vite que l’on ne l’imagine. »

    http://solidariteetprogres.org/article4633.html

  22. jennifer dit :

    Par ailleurs, tu n'as toujours pas répondu ce qu'est la différence entre capitalisme et libéralisme. Le libre marché n'est-ce pas l'essence du capitalisme. A moins que comme Sarkozy tu penses qu'il faut moraliser les finances pour sauver le capitalisme, justement ce qu'explique très bien Digeo.

  23. jennifer dit :

    très intéressant l'article dont tu as donné le lien 4août

    il s'agit du fait que le gouvernement US ait en train de mobiliser ses troupes pour faire face à des troubles internes. A cause du plan Paulson qui dédommagent les actionnaires et fait payer les contribuables, ils s'attendent donc à des émeutes, manif ou autres expressions de la colère légitime

    « Avec l’opposition entre Wall Street et la population, les discussions sur des troubles survenant dans les rues américaines sont omniprésentes. (…) Sous la pression de leurs électeurs, les membres conservateurs et progressistes du Congrès ont bloqué la première version du plan de renflouement. Si l’économie s’effondre, si les gens ne peuvent plus accéder à leur épargne ou retirer de l’argent au distributeur, il pourrait y avoir de graves « troubles civils », et les soldats en question pourraient être appelés à « contrôler les foules », plus vite que l’on ne l’imagine. »

  24. jennifer dit :

    4 août
    C'est exactement ce qu'expliquait (mais en anglais) l'article que je citais post 293

    http://ablog.typepad.com/keytrendsinglobalisation/

  25. bernard01 dit :

    pour la société civile,elle respecte les droits et les devoirs. pour le capitalisme,il n'existe que dans leur droit,a s'enrichir de n'importe quelle maniere. pour le liberalisme,est le droit que se donne le capitaliste car dans le monde des affaires,il n'y a aucun facicule qui les régits,d'ou aucun respect des lois.aujourd'hui bien que la réunion du g4 tenu samedi 4 oct il ressort qu'il faut plus de protection pour leurs banqueset les transactions a protéger,alors qu'ils avaient en leur présence mJUNCKER a qui il aurait fallu demander des comptes sur son paradi-fiscal.LE reveil de la société civile,entrainera des consequances sur l'avenir de notre société.

  26. Vive la Révolution ! dit :

    Les crédits de l'Elysée en hausse de 11,4 %.

    112,3 millions d'euros.

    Pour 2009, le projet de loi de Finances prévoit des hausses de crédits significatives pour la mission « Pouvoirs publics ». La présidence de la République voit son enveloppe budgétaire augmenter de 11,4 %, pour atteindre 112,3 millions d'euros. L'an passé, le périmètre de l'Elysée avait été modifié par le Parlement, de façon à consolider tous les crédits de fonctionnement et de rémunération des personnels, sommes jusqu'alors assumées par une douzaine de ministères. L'enveloppe de la présidence de la République était ainsi passée de 32,3 millions d'euros à 100,8 millions d'euros.

    http://www.lesechos.fr/info/france/4780472.htm?xtor=EPR-1083

  27. 4 Août dit :

    "En clair, cela veut dire que 22 à 25% d’une dette totale de 137,5 milliards d’euros, fin 2007, relèverait d’emprunts à taux extrêmement variables qui ont brutalement fragilisé la situation de ces collectivités. Les banques comme Dexia, la Caisse d’épargne ou le Crédit agricole ont proposé des recettes-miracles à des élus mis en grande difficulté par les dépenses et les charges nouvelles. Avec la hausse annuelle des taux, ces « produits sophistiqués » se révèlent ruineux."

    http://solidariteetprogres.org/article4640.html

  28. olivier dit :

    Tout comprendre sur l'escroquerie libérale monétaire.
    A visionner absolument et à diffuser :

    http://vimeo.com/1711304

  29. jennifer dit :

    J'ai été sur le blog (nouveau) du NPA et je suis tombée sur leurs règles de fonctionnement qui me semblent très justes
    J'en cite quelqu'unes:

    "Le groupe des modérateurs veillera au respect de quelques règles élémentaires, indiquées ci-dessous, sans autre préoccupation que de permettre la poursuite d'une discussion correcte.

    Les messages à caractère délibérément sexiste, raciste, négationniste, homophobe sont proscrits. Ils seront immédiatement supprimés et leur auteur sera radié.
    Sur ce forum il est attendu que les participants respectent leurs interlocuteurs. Les interventions peuvent contenir une critique ou des interrogations à propos de la politique de telle ou telle organisation. Mais même si les discussions peuvent être vives, elles ne doivent en aucun cas sortir du cadre de la courtoisie. Les diffamations, insultes et attaques personnelles sont proscrites, elles seront supprimées et l'auteur pourra être radié.

    Il est demandé à chaque participant de ne pas utiliser plusieurs noms d'utilisateurs afin d'éviter la confusion que génère ce genre de pratiques. En cas de fraude, on procédera à l'effacement des doublons d'utilisateurs.

    Chacun a le droit de discuter ici sans avoir l'impression d'être assailli ou méprisé. Aussi les modérateurs veilleront à ce qu'aucun participant ou groupe de participants ne "s'acharne" contre des camarades d'autres organisations ou qui ne partageraient pas leurs vues.
    Le ou les auteurs de tels messages se verront prévenus par message personnel, ou dans le fil de la discussion, afin qu'ils concluent et laissent les autres s'exprimer.

  30. jennifer dit :

    Ca fait du bien de lire ces règles. Elles sont très claires et saines.

  31. bernard01 dit :

    a lire dans marianne cette semaine.le débat par jacques GENEREUX. la gauche sans boite a outils intellectuelle.juste un petit appercu.(question de marianne)quand bertrand DELANOE par exemple,se dit socialiste et libéral se montre -t-il,et avec lui un certain courant du parti socialiste,en mesure d'apporter une réponse aux enjeux déssinés par cette crise.reponse (ce débat est révélateur d'une grande confusion intéllectuelle.certe,la gauche est heritiere du mouvement des lumieres et de l'affirmation des libertés individuelles.POUR autant,un socialiste n'est pas un libéral,car le socialisme renverse radicalement la perspective ouverte par le libéralisme.CONTRAIREMENT a l'idée recue,la philosophie liberale n'a pas la liberté des individus pour finalité,mais pour moyen;elle vise la justice et l'intéret general,mais compte les atteindre en liberant l'initiative et la raison des individus trop longtemps étouffées par les despotes,les clercs,et les traditions.TEL est le renversement liberal et moderne du monde.

  32. jennifer dit :

    Parce que je ne sais pas si c'est du poujadisme mais en tout cas, sous entendre que Jean-Luc Mélenchon se la coule bien douce et qu'il est sénateur à cause de son salaire, je ne suis pas d'accord. Je trouve ce genre d'argument d'un basisme incroyable venant de ta part. Tu peux faire mieux.

  33. 4 Août dit :

    JM, arrêtes de pleurer ! Oui c'est frustrant de prêcher dans le vide, alors qu'il y a le feu au lac, mais que veux-tu ! JML ne veut pas s'emparer du volet électronique du fascisme mondial qui s'installe, peut-être par méconnaissance, par inconscience, que sais-je ! En tout cas, ce n'est pas en tartinant tes idées que tu va les lui faire adopter... Ce qui est sûr, c'est que maintenant il est au courant. (Sur trait d'union, edvige a été stigmatisé).

    Passons à la suite: virer l'oligarchie financière et remettre l'économie au service de l'homme. On a une fenêtre de tir avec cette crise.

  34. jennifer dit :

    4 août
    Tu penses que virer l'oligarchie financière ça suffit?

  35. 4 Août dit :

    @ Jennifer

    L'oligarchie et ses logique sous-jacentes: paradis fiscaux, pillage des ressources, des infrastructures, chantage à l'endettement, détournement de la part des salaires dans le PIB, traité de Lisbonne,... Toussa !

  36. jennifer dit :

    Je veux dire: tu penses que le capitalisme est bon et que ce n'est pas son système qui est mis en cause?

  37. jennifer dit :

    JM
    Je peux aussi t'insulter et il y aurait bien de quoi, crois-moi. Bon j'essaie de te faire entendre raison et que tu recommences à re-discuter normalement et politiquement. c'est possible si t'arrêtes de déverser toutes ces bêtises. Allez un effort!

  38. Vive la Révolution ! dit :

    Budget de l'Elysée en 2007 : 32,3 millions d'euros.
    Budget de l'Elysée en 2008 : 100,8 millions d'euros.
    Budget de l'Elysée en 2009 : 112,3 millions d'euros.

    Que Louis XVI en profite : ça ne va pas durer.

  39. dudu 87 dit :

    La nuit du démon
    Par Klotz Nicolas
    Cinéaste
    Perceval Elisabeth
    Scénariste

    Le 4 juillet 2008
    Comme beaucoup, nous n’attendons plus grand chose de la gauche. Il n’y a aucun doute là-dessus. C’est même une question de survie artistique, humaine, quotidienne. Si nous attendions encore quelque chose de la gauche, en tant que cinéastes, nous serions très certainement morts et enterrés depuis longtemps. Attendre (encore) quelque chose de la gauche ? Attendre, c’est penser que l’autre à quelque chose à nous apporter ou à nous dire. La question n’est plus vraiment de savoir ce que nous pourrions attendre d’une gauche dont on se demande bien qui elle est, où elle est, et quels seraient ses contours, mais de demander à cette gauche, ce qu’elle pourrait bien attendre de nous (en dehors de nos bulletins de vote, bien entendu).

    Qui sommes-nous ? Le peuple de gauche ? Des scientifiques ? Des artistes ? Des historiens ? Des philosophes ? Des réfugiés ? Des immigrés sans papiers ? Des gens de la rue ? Des médecins ? Des jeunes des cités ?
    Des ouvriers ? Des étudiants ? Dans quels pays vivons nous ? Quelles langues parlons-nous ? Avec quels livres, quels films, quelles oeuvres, articles, amitiés, pensées, réseaux, pouvons-nous donner la parole au monde ? Entre nous, est-ce possible de nous entendre ? Nous entendre dans tous les sens du mot. Car sans écoute, sans entente, sans confiance, quel avenir possible ?

    Pour lire la suite: http://alternativeforge.net/spip.php?article1213

  40. dudu 87 dit :

    Pour une VIe République : une tribune de Robert Charvin. Le professeur agrégé des Facultés de Droit plaide en faveur d’une "création progressiste continue" où il faut prendre au sérieux la "société civile".
    Dans l'Huma de demain

  41. dudu 87 dit :

    @Jenifer, bonsoir et bonne nuit!
    Mais je n'avais pas tout vu, ni tout lu...Nous verrons demain, les idées plus claires!
    A+

  42. commandant P. dit :

    @Vive la révolution ! post300

    plutôt Le prince président Louis-Napoléon (puis Napoléon III), que Louis XVI...

    entre 1848 et 1852, Louis-Napoléon n'aura eu de cesse que de faire voter des émoluments à la hausse pour son poste à l'Elysée (puis aux Tuileries), car il lui fallait éponger ses dettes...

    et puis, chez Napoléon III, il y a le même populisme (n'a-t-il pas écrit : "l'extinction du paupérisme" ?) et la même proximité des très riches et banquiers ?

  43. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    La V République,
    et après ?
    Par Anicet Le Pors
    Ancien ministre de la fonction publique
    et des Réformes administratives
    du gouvernement Bérégovoy,
    Président de section à la Cour nationale
    du droit d'asile
    La constitution de la Veme République estnée en 1958 dans un contexte de guerre coloniale et de coup de force militaire. Ses concepteurs ont soutenu qu'elle mettait en place un (parlementarisme rationalisé). L'Illusion n'a pas pas tenu longtemps et un nouveau coup de force, constitutionnel celui-là, a instauré l'élection du président de la République au suffrage universel en 1962, qui infléchi radicalement les institutions dans un sens présidentiel qu'elle n'a cessé d'accentuer depuis. Les cohabitations de 1986-1988 et 1997-2002 ont donné naissance à une (monarchie aléatoire)
    (le pouvoir exécutif étant détenu par le président de la République ou le premier ministre au hasard des scrutins) à laquelle il a été répondu en 2000 par le quinquennat et la prévalence de l'élection présidentielle sur les élections législatives. Avec la récente loi constitutionnelle, on est entré dans une troisième phase, celle de la (contitutionnalisation du Sarkozysme), sorte de pragmatisme bonapartiste encore non abouti.
    Sinon quoi d'autre ? Trois voies sont possibles. Les tenants démocrates de la V e République préconisent le retour au (parlementarisme rationalisé). Mais on ne fait pas remonter un fleuve à la source. La VI e, dès sa naissance, portait en elle sa dérive présidentialiste. Certains invoquent une (VIe République). Le plus souvent pour cacher un absence de réflexion sur la question institutionnelle, ou par manoeuvre. On ose espérer que de Besencenot à Le Pen in ne s'agisse pas de la même. Au surplus, l'événement n'est pas là : en France, aucune République n'est née en dehors du drame et du sang. On ne joue pas avec les numéros.
    Reste à engager un travail sérieux sur la question. Le PCF disposait en 1989 d'une (Déclaration des libertés) et d'un (projet constitutionnel), qui restent pour l'essentiel valables (sauf à approfondir les questions de la citoyenneté et de la subsidiarité).
    Il les a abandonnés et le (projet de base commune de discussion) en vue de son prochain congrès est vide sur le sujet. Un tel travail ne s'improvise pas, mais il est pourtant possible d'avancer dès maintenant en répondant sans détour à trois questions : Est-on favorable à
    l'élection du président de la République au suffrage universel ? Est-on favorable au maintien du scrutin majoritaire pour l'élection des assemblées représentatives ? Est-on favorable au recours au référendum comme mode principal d'expression de la démocratie directe ? Aux trois questions, ma réponse est : non.

  44. maxou dit :

    (La mécanique bien huilée de la Ve s'est grippée,
    ou plutôt, on l'a dévoyée...)
    Par Nicolas Dupont-Aignan
    Député Gauliste non inscrit de l'Essonne,
    Président de Debout La République
    Le grand mérite de la Constitution léguée par le général de Gaule est d'avoir durablement réconcilié, après plus d'un siècle et demi d'instabilité institutionnelle chronique, le régime répubicain et l'efficacité gouvernementale. Un parlementarisme rationalisé et apaisé, la continuité de l'État assurée, l'intérêt général supplantant le régime des partis, l'avènement
    d'un État fort et volontariste mais respectueux de la démocratie..., les immenses bienfaits de la Ve République lui ont rapidement valu un consensus national qui paraissait jusqu'alors impossible à atteindre. Le ralliement de la gauche aux institutions, lors de son arrivée au pouvoir en 1981, en fut l'ultime confirmation.
    Les ingrédients de cette recette miracle méritent d'être rappelés : l'élection du président de la république au suffrage universel direct, le scrutin uninominal à deux tours, le renforcement des prérogatives du pouvoir exécutif.
    Celui-ci néanmoins et dans l'esprit de son concepteur devait s'accompagner d'une pratique irréprochable des institutions, fondée sur le respect primordial de la souveraineté populaire. Un respect qui explique, bien entendu, sa démission en 1969; après l'échec du référendum sur les régions et le Sénat. Hélas depuis quelques années, la mécanique bien huilée de la Ve s'est grippée.
    Ou plutôt, on l'a dévoyée. Le respect de la souveraineté populaire s'est peu à peu évaporé, pour aboutir en février 2008 à la ratification parlementaire d'un traité européen rejeté auparavant en toute connaissance de cause par le référendum. Le quinquennat, sous prétexte de mettre un terme à une cohabitation due en réalité à la politique de nos gouvernants bien plus qu'aux institutions, a supprimé la respiration nécessaire des élections législatives intermédiaires et renforcé exagérément la présidentialisation du régime.
    Le bipartisme excessif, qui en a procédé, a tué à petit feu la vie politique française naguère multipolaire. Enfin et surtout l'émergence d'une Europe tentaculaire a sapé la souveraineté tant populaire (les décisions sont prises à Bruxelles) que nationale (les ministres légifèrent à la place des assemblées, qui acceptent par ordonnances, les yeux fermés, des directives communautaires ayant valeur de loi internes). On redécouvre ainsi, cinquante ans plus tard, que si les meilleures volontés du monde ne peuvent que s'enliser dans de mauvaises institutions, les meilleures institutions du monde ne peuvent garantir à elles seules le bien commun, dès lors que les hommes placés à leur tête ont oublié l'intérêt général.

  45. 4 Août dit :

    Hum... Déjà -5.50% pour le FUTURE Oct 08...(à 8h30)

    http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1bPFCEOC08

  46. 4 Août dit :

    Si Maxou se met aussi à ouvrir les yeux... Où va-t-on ?

  47. maxou dit :

    Si je peu vous conseillez un texte au cas ou vous ne l'auriez pas vue, je me permet de vous conseillez le texte du post, 303 sans oublier le lien,

  48. jennifer dit :

    4 août
    J'ai lu ton lien sur les blogs. OK le blog ici pourrait arrêter, je récupérerais beaucoup de mon temps passé à écrire mais en fait j'y perdrais toute la réflexion qu'il me permet. Mais peut être, il faut quand même un jour que ce soit le cas, arrêter les commentaires et juste laisser Jean-Luc Mélenchon s'exprimer. En tout cas, ce blog est vivant. Celui du NPA m'a déçue car trop rigide, trop compartimenté, pas un vrai vivier comme ici où tout se mélange, les info nouvelles, les réflexions très diverses.

    Tu dis que Maxou s'intéresse à NDA, donc c'est ça qui est bien? Mais j'imagine que sur la constitution de 58, NDA est incontournable, ce qui ne veut dire que Maxou va voter pour NDA. Enfin je l'espère!

  49. maxou dit :

    @4août, que veut tu dire par Si Maxou se met aussi à ouvrir les yeux… Où va-t-on ?


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive