29sept 08

Le meeting de Ségolène. Waw, l’affaire! Pendant ce temps l’abime de la catastrophe financière s’élargit sous les pieds de l’économie réelle. Sarkozy s’agite. La gauche "sérieuse-et-responsable" retient son souffle: god’dam… l’horizon indépassable n’est plus ce qu’il était.

 

 

LE PROBLEME DU PROBLEME Commençons par ce qui aurait pu me valoir une bonne couverture médiatique si j’avais consenti à répondre aux questions que l’on m’a posé depuis dimanche. Le Zénith de Ségolène Royal. Allons-y. Ou es le problème? Les chanteurs avant et après? C’est le cas dans tous les grands rassemblements politiques depuis déjà dix ans. Notons cependant que ceux là, au Zénith, sont tous engagés. C’est donc plutôt sympath et de gauche, non? Sa tenue à elle? On en parlera le jour où le même genre de commentaires sera possible à propos d’un homme. Idem pour la coiffure. Quand au public il était absolument dans la norme ordinaire des manifestations du PS. Que celui qui n’a jamais vu les marionnettes hystériques du MJS hurler au premier rang en agitant des cartons garnis du seul nom d’un candidat lui jettent la première pierre. Ceux là étaient enthousiastes. Qu’aurait on dit s’ils ne l’avaient pas été! Et peut-être même étaient-ils contents de participer enfin à un meeting contre la droite. Ca se comprend. Donc pour moi le problème n’est pas là. Le problème c’est qu’on crée ce type de problème a ce sujet. Mais s’il doit y avoir un problème à toute force, c’est plutôt de devoir constater qu’elle a parlé une demi-heure et que ce qu’elle a dit n’est relaté nulle part. Je dois donc aller sur le site Désirs d’avenir  pour lire le texte de son discours car, à la même heure, je faisais une conférence sur la laïcité dans l’Hérault et je ne pouvais donc pas suivre la retransmission en direct. Pas de pot, le site me dit que je dois attendre un peu pour avoir le texte et la vidéo. Dommage car je m’apprêtais à faire la seule chose digne d’un socialiste en période de congrès surtout: dépiauter le contenu de son propos, faire la part d’accords et de désaccords qu’il me suggère. Après vous avoir dit tout cela, l’honnêteté m’oblige à préciser: que nul n’aille croire que je suis touché par la grâce de l’invitation, réitérée il y a peu, à nous aimer les uns les autres. Je prends seulement mes précautions. Le lynchage de Ségolène Royal que j’observe est vide d’arguments raisonnés. Je préfère marquer tout de suite mes distances avec le genre d’auto amnistie qu’il contient pour beaucoup de ceux qui le pratiquent. Je devine qu’il s’agit de préparer un front de «tout sauf Ségolène» qui pourrait bien être la tenue de camouflage la plus portée au congrès. Prétexte! Je ne marche pas. Si Ségolène Royal est en tête des votes du parti elle aura gagné le congrès un point c’est tout. Sa diabolisation est une ruse pour fabriquer un dénominateur commun là où il n’y en a pas politiquement. Le congrès de "clarification" commence mal.

"FICHONS LES TOUS DEHORS!" Pendant ce temps la crise du capitalisme financier déroule ses anneaux. Bien sur ce n’est pas fini. Bien sur ça va aller plus mal. La dynamique de la crise est sans aucun mystère. On trouve des choses très instructives dans les livres d’histoire à ce propos. Les plus futés peuvent aussi se référer à ce qui s’est passé dans les crises d’effondrement en Amérique latine. Par exemple en Argentine. Là comme me l’a dit un ami: «ces gens là, ont réussi a rendre le pays invivable même pour eux!» Le slogan des nuées de mécontents dévalisés par l’ineptie des dirigeants pourtant nominés aux oscars de Davos étaient «qu’ils s’en aillent tous!». Ailleurs, en Equateur, c’était «fichons les tous dehors!». Ca fait réfléchir, non? Après les dégâts économiques et sociaux, le tsunami va mettre sous tension tous les secteurs de la vie en société. Il en ira de même entre les nations. Ce sera aussi une crise morale et politique. Toute la légitimité acquise par le système au prix de l’intense bourrage de crâne qui a suivi l’effondrement du mur de Berlin est par terre. Et comme la sociale démocratie, ultra majoritaire dans la gauche, s’est identifiée à cet alignement (Blair Santo subito!), l’envoutement idéologique qui finit en ce moment laisse la place au vide ou presque. Chacun est mis au pied du mur d’imaginer un autre futur sans en avoir la première idée. Nombre de dirigeants de gauche (devinez lesquels!) n’ont aucune idée de ce qui se dit, se cherche, s’écrit ou se revendique dans le mouvement alter mondialiste depuis bientôt presque dix ans. Les voila seuls avec la gueule de bois et les tics des vieilles starlettes passées de mode. Tout le folklore du verbiage libéral pendouille depuis le plafond des paradis artificiels de la finance comme autant d’oripeaux dans les têtes de lendemain d’ivresse. Rien ne veut plus rien dire de ce qui était certain encore hier. Les mots glorieux de la veille sont de tristes plaisanteries d’aujourd’hui. Pour l’immédiat, on peut mesurer l’immense bienfait qu’est une nouvelle fois l’Europe Libérale. Grace à elle et à son ignoble et kafkaïen système de protection du libre échange contre les protections nationales aucune stratégie commune n’est possible pour faire ce que font par exemple les USA face à la déroute bancaire. Grace au traité de Lisbonne l’état continue à être le problème et pas la solution. J’en dis des mots de colère parce que je ressemble a la plupart de ceux qui n’aiment pas les catastrophes et voient venir celle-là depuis assez longtemps pour savoir que ce ne sont ni les mises en garde, ni les alertes ni les interpellations qui ont manqué pour tacher de les éviter. Et aussi parce que je trouve à vomir que l’on fasse venir de nouveau sur le devant de la scène les experts, politiciens et commentateurs «pour nous aider à comprendre» un désastre qu’ils ont été incapables de prévenir et dont ils sont les premiers responsables par leur veulerie et le sectarisme en béton qu’ils ont opposé à tous ceux qui osaient les contredire..


363 commentaires à “”
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  1. dudu 87 dit :

    Pour ceux/celles qui aurait oublié, où est passé notre Véritas à *, je n'ai d'ailleurs jamais pensé qu'il était le même que nous avons connu au début? Lui, le spécialiste..."financier" nous informaient dur comme fer, que les banques avaient des actifs et qu'elles rembourserait toutes seules leurs dettes!
    Encore un écran de fumée et...un mensonge!

  2. DiGeo dit :

    Inutile de s'indigner Maxou, ce type est un provocateur insignifiant.

    Il suffit de dire NDA et il se met à frétiller en remuant la queue tout en aboyant contre les gauchards lobotomisés.

    Ce caniche au doux nom JMIdéefixe il répète toujours pareil, ses réflexes sont conditionnés. Il me parait être totalement irrécupérable, par moments il fait illusion avec des propos frappés au coin du bon sens. Cela ne dure pas longtemps et il se met alors a délirer et fantasmer
    Seule Jennifer parvient à calmer cet olibrius canidé qui vient lui manger dans la main. Ca en est presque touchant parfois.

  3. Les banquiers à la lanterne ! dit :

    La banque Dexia devait faire faillite. Mardi 30 septembre, le gouvernement français, le gouvernement belge, et le gouvernement luxembourgeois ont injecté 6,4 milliards d'euros pour renflouer la banque Dexia. Les contribuables vont verser 6,4 milliards d'euros pour sauver la banque Dexia de la faillite.

    Scandale supplémentaire : le patron de Dexia, Axel Miller, va partir en empochant 3,73 millions d'euros en parachutes dorés. Axel Miller a osé éclater de rire quand on lui a parlé de son parachute doré. Regardez cette video insupportable :

    http://aliceadsl.lci.fr/infos/economie/conjoncture/0,,4108048-VU5WX0lEIDUzNg==,00-le-fou-rire-du-patron-de-dexia-sur-son-parachute-dore-.html

  4. Claire Strime dit :

    tiens c'est vrai on attendait que Véritas nous dise que la solution c'est le marché!
    En attendant (vieille prophétie des années 70, le sénateur s'en souviendra) Marche à la dislocation du marché mondial:

    "L'Europe se divise sur la crise financière

    Paris et Berlin s'opposent sur la création d'un fond de soutien. La crise a été déclenchée par Dublin, jouant cavalier seul, et qui a décidé, mercredi midi, de garantir pendant deux ans l'intégralité des dépôts de six grandes banques irlandaise.

    L'Irlande sème la panique en jouant "perso"
    L'impossible union nationale
    Les Bourses d'Europe et d'Asie hésitent
    Pagaille autour d'un éventuel plan de relance européen "

  5. ERIC 63 dit :

    Article du Monde : Jean-Luc Mélenchon à la remise de la Légion d'honneur d'un conseiller de Sarko, ancien d'extrème-droite ?

    Patrick BUISSON

    Il est secret sur bien des points, sauf sur son origine politique. "Quand j'ai vraiment commencé à travailler pour Nicolas Sarkozy, remarque-t-il goguenard, il était ministre de l'intérieur. Autant dire qu'il n'ignorait rien de mon passé." Patrick Buisson, 59 ans, assume donc parfaitement de venir de l'extrême droite, ce qui est rare dans les milieux du pouvoir, de la presse et des historiens qu'il fréquente. Il y a trois ans, lorsqu'on lui a présenté Michel Field, afin qu'ils animent ensemble une émission politique sur LCI, il lui a serré la main en se présentant d'un sonore : "Bonjour, génération Occident !" Field, qui fut dans sa jeunesse un leader lycéen de la Ligue communiste révolutionnaire, a rétorqué d'un "Bonjour, génération Ligue". Et les deux hommes se sont entendus comme de vieux complices.

    Parcours1949
    Naissance à Paris.

    1986-1987
    Directeur de la rédaction de "Minute" où il est entré en 1981.

    1987
    Directeur de la rédaction de "Valeurs actuelles".

    1994
    Conseiller de MM. de Villiers et Goldsmith aux élections européennes.

    1987-2007
    Anime des émissions politiques sur LCI.

    2007
    Conseille Nicolas Sarkozy. Dirige la chaîne Histoire (groupe TF1).
    Patrick Buisson n'aime pas la tiédeur de ceux qui ne s'engagent pas. A partir de là, il peut bien se définir comme un "papiste ultramondain", ses réseaux sont éclectiques. Le 24 septembre 2007, lorsque Nicolas Sarkozy l'a fait chevalier de la Légion d'honneur, les salons de l'Elysée étaient bondés : tout l'état-major de TF1 - Martin Bouygues compris -, les sondeurs les plus réputés, des éditorialistes en vue, et deux élus socialistes venus de l'extrême gauche, Jean-Christophe Cambadélis et Jean-Luc Mélenchon.

    Le président, lui, ne peut plus s'en passer. "Pour ma gauche, j'ai Guaino, pour ma droite, j'ai Buisson", rit-il souvent. Le rôle de Buisson ? Analyser l'opinion, proposer une réflexion stratégique et assurer la cohérence entre le Sarkozy de la campagne présidentielle qu'il a contribué à construire et le président qu'il continue de conseiller sans même avoir un bureau à l'Elysée. "Au fond, Buisson empêche le président de se chiraquiser, note le sondeur Pierre Giacometti, qui travaille lui aussi pour le président. Il l'empêche d'être trop convenable, trop modéré, trop fade."

    Ces derniers mois, lorsque la popularité présidentielle a dégringolé, Buisson a dit clairement les choses au chef de l'Etat : "Ce n'est pas le pouvoir d'achat qui te fait chuter, mais le décalage entre la perception qu'ont encore les Français de la fonction et la façon dont tu l'incarnes." Depuis, la cérémonie des Invalides en l'honneur des morts d'Afghanistan, l'allocution à Benoît XVI lui doivent beaucoup. "Le président me permet une intervention sans limite", assure-t-il sans fard.

    C'est en 2004, en zappant sur sa télévision, où il regardait ses émissions politiques sur LCI, que Nicolas Sarkozy s'est décidé à appeler Buisson. Le journaliste marque vite un point déterminant en expliquant : "Chirac va perdre son référendum sur la Constitution européenne." Il a compulsé les enquêtes qualitatives : "Lorsque l'Europe était un rêve non incarné, les Français étaient européens, explique-t-il. Maintenant, ils ont l'euro au fond de la poche. Et ils le rendent responsable de l'augmentation des prix." Pour finir, il assène à un Sarkozy qui ne l'oubliera pas : "Le non l'emportera à 55 %. Si je me trompe, tu ne m'invites plus jamais dans ton bureau."

    Après le référendum, il a porte ouverte. Le futur candidat à la présidentielle veut "désenclaver idéologiquement l'UMP" afin d'élargir la base des 20 % de voix que Jacques Chirac n'est jamais parvenu à dépasser au premier tour. Le véritable réservoir de voix est dans l'électorat lepéniste. Cela tombe bien, Buisson le connaît par coeur. Il a aussi vite noté que Sarkozy ne lui parlait jamais de son passé : "C'est un fils d'immigrés, ses ancêtres n'ont pas eu à choisir entre Jaurès et Barrès..."

    Pour sa part, même s'il connaît tout le répertoire des chansons de la Commune, Buisson baigne depuis l'enfance dans Charles Maurras. Son père, ancien camelot de l'Action française, s'est vu refuser par le prêtre, en 1935, la célébration de son mariage religieux, après l'excommunication par l'Eglise du mouvement royaliste. L'anticommunisme est pourtant le véritable ressort familial. Patrick, étudiant à Nanterre, devient vice-président de la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF). En première ligne contre le Mouvement du 22 mars qui déclenchera Mai-1968. Il y rencontre Alain Renault, le fondateur du groupuscule d'extrême droite Ordre nouveau. En 1984, Buisson et Renault écriront ensemble L'Album Le Pen (éd. Intervalles).

    Comme étudiant en histoire, le jeune Buisson ne jure que par Philippe Ariès et Raoul Girardet, l'histoire des mentalités et les poussées sociologiques annonciatrices de changements politiques. Il choisit cependant de poursuivre dans l'activisme radical et minoritaire. Alors que la gauche arrive au pouvoir en mai 1981, il entre comme journaliste au sein de l'hebdomadaire d'extrême droite Minute. Dès 1986, il en devient le directeur de la rédaction. C'est la période de la victoire du Front national à la mairie de Dreux. La droite RPR-UDF multiplie les alliances avec le parti de Jean-Marie Le Pen. Buisson met en oeuvre une nouvelle formule rédactionnelle, mêlant volontairement "toutes les droites".

    En mars 1986, Charles Pasqua, devenu ministre de l'intérieur de Jacques Chirac, le reçoit aussitôt. De son coffre-fort, le ministre a sorti un épais dossier rose sur lequel est inscrit en grosses lettres "Turpitudes socialistes"... Parfait pour Buisson qui croit à une formule axée sur les affaires et l'information. Les procès pleuvent, les lecteurs ne suivent pas. "Lorsqu'il a été remercié, toute la rédaction s'est mise en grève", assure Bruno Larebière, qui vient alors de rentrer à Minute, qu'il dirige aujourd'hui.

    Patrick Buisson part pour Valeurs actuelles. Philippe de Villiers lui a présenté l'homme d'affaires franco-britannique Jimmy Goldsmith. C'est pour eux qu'il va élaborer une efficace stratégie pour les européennes de 1994 : prendre l'aile droite du RPR. Arrivé en troisième position, le souverainisme renaît. A travers sa société, Publifact, il vend désormais ses analyses à "Villiers, Alain Madelin et François Bayrou", dit-il. Il choisira par conviction Madelin. C'est un échec : moins de 4 % à la présidentielle de 2002.

    Le patron de LCI, Jean-Claude Dassier, le recrute, le replaçant dans le système médiatique classique. Qu'importe que des conseillers de De Villiers l'accusent "de vendre son influence sur LCI autant que ses analyses de sondages". Le voilà désormais sollicité par Nicolas Sarkozy. La campagne de 2007 sera sa plus grande fierté. "Il fallait aller chercher l'électorat populaire, c'est-à-dire le plus culturellement conservateur, le plus réticent sur l'immigration et les moeurs."

    Alors que Simone Veil doit prendre la présidence du comité de soutien de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson s'inquiète devant le candidat : "Le danger qui te guette, c'est la notabilisation." Ils lanceront volontairement cette transgression majeure : le ministère de l'identité nationale. Depuis, il est le gardien de la ligne. Catholique et populaire. Méfiant envers les musulmans et critique pour les élites. L'hémisphère droit du président.

    Raphaëlle Bacqué

  6. rosay dit :

    Bonjour, plus la situation économique va s ’ aggravé, plus la volonté de vaincre cette situation va produire des efforts pour surmonter et modifier notre cynique société capitaliste et financière. Sauf bien sur, si les dirigeants de la gauche savent s’imposer sans complexe. En hésitant pas à se démarquer clairement de la droite et des " NINI" L’opposition de gauche caoutchouc,se transforme sans concession en une opposition brutale et frontale, envers le gouvernement actuel et tout ce qui représente la droite. Attendue que nous savons tous que les discours de gauche raconté par les ministres de droite décomplexés n’hésitent pas et ne répugnent pas a tenir ces discours de gauche,ils puent ces sales menteurs. Il faut les salir avec violence et même à outrance avec autant de cynisme qu’il le font envers la gauche (un peu dans le style des discours de le pene). La violence verbale doit être de mise contre les discours et les actes de la droite, coupable de ruiner les populations en favorisant et en organisant la destruction de l’économie au seul profit d’une classe nantie jusque sous les dorures de la République

  7. Beauquier dit :

    "Si Ségolène est en tête des votes du parti, elle aura gagné un congrès...", peut-être mais à quel prix?
    Si de telles pratiques peuvent entraîner une majorité, c'est au contraire la preuve que le parti n'est plus, mais ce n'est pas un scoop, un parti de "militants", or un parti de fans, de supporters ou d'obligés n'a aucune légitimité démocratique, en tout cas pas plus qu'un lobby quelconque.
    Son objectif n'est pas de "changer la vie", et donc ses bases économiques et sociales, mais tout au plus d'assurer la promotion d'une personne; le génie en politique étant rarissime et certains charismes parfaitement surfaits, diaboliser SR, c'est peut-être faire croire à l'existence d'un dénominateur commun, là où il n'y en a pas, mais c'est cependant nécessaire; car SR est peut-être de "gauche", comme Obama, l'est par rapport à McCain, mais certainement pas "socialiste", ou alors les mots n'ont plus de sens.
    Les désirs d'avenir de SR n'ont que de lointains rapports avec la promotion de l'intérêt général, le dévouement à la chose publique, l'approfondissement de la démocratie ou la défense de la laïcité. C'est tout de même un comble qu'on ne songe pas à lui demander le bilan de ses fonctions passées et un semblant d'autocritique sur les conséquences désastreuses de décisions qu'elles a impulsées...

  8. Claire Strime dit :

    Sarko-Fillon ont quasi-nationalisé Dexia, Jospin-Gayssot avaient eux privatisé France télécom...
    Dans ces conditions les actuels dirigeants du PS (et du PCF) auraient du mal à donner des leçons de socialisme (qui signifie, pour ceux/celles qui l'auraient oublié: "propriété collective des moyens de production et d'échange"); alors si SR n'est pas socialiste Aubry, Delanoë, Jospin, Rocard, DSK, Moscovici ne le sont pas non plus eux qui ont appelé à voter OUI à Maastricht et au TCE, ce traité qui débutait par "la concurrence libre et non faussée".

    Et voilà-t-y-pas qu'1 conseiller de sarko appelle à mettre entre parenthèses Maastricht. C'est pas en Allemagne ou en GB, où les sections nationales du PSE sont au pouvoir, qu'on entendrait ça!

    Heureuse exception française!

  9. VANO dit :

    Pour avoir été longtemps en plein accord avec les positions de "Méluch"et proche de "Popy" puis d'Emmanuelli,
    Pour m'en être éloigné depuis le référendum européen et surtout son rapprochement avec Fabius
    Pour m'être engagé auprès de Ségolène en 2007,
    et avoir choisi de maintenir le cap en 2008,
    j'ai été heureux de la réaction de Jean Luc Mélanchon après les commentaires de certains camarades. Etre en oppositoin avec les propositions politiques de Ségolène, c'est évidemment un droit, certains penseront même un devoir pour un home de gauche. Fonder la critique sur l'ondulation des cheveux ou l'usure des jeans comme le fait Libé, c'est aussi une injure à la gauche !

  10. Claire Strime dit :

    Et pendant ce temps là le Vatican accorde l'asile à un bien curieux paroissien (tiré d'aporrea):

    "A 20 años de la Mulieres Dignitatem de Juan Pablo II, Vaticano protege a un acusado de violación
    Por: Agencia Bolivariana de Noticias (ABN)
    Caracas, 1 de Oct. ABN.- A 20 años de la famosa Carta Apostólica en la que el Papa Juan Pablo II exaltaba la dignidad de la mujer, se produjo la anunciada decisión del Vaticano de otorgar asilo político a Nixon Moreno, sobre quien pesa una acusación de intento de violación contra Sofía Aguilar, funcionaria policial del estado Mérida.

    El delito del cual es acusado Moreno es contrario a la doctrina social de la Iglesia Católica, y está en contra de lo establecido en la Carta Mulieres Dignitatem, del año 1988, en la cual el Papa destacaba que Cristo fue ante sus contemporáneos el promotor de la verdadera dignidad de la mujer. Más recientemente, en febrero de este año, el Papa Benedicto XVI rechazó que se sigan consumando en el mundo actos de violencia hacia la mujer.

    Sin embargo, los jerarcas católicos han ignorado el testimonio de Aguilar, quien señaló que el 24 de mayo del año 2006, en medio de disturbios estudiantiles en la ciudad de Mérida, fue agredida por tres sujetos que la amenazaron para que se desvistiera. “Yo les supliqué y lloré, pero igual me desnudaron, me rasguñaron y me dieron cachetadas (…) Yo reconozco a uno de ellos, el líder del Movimiento 13, Nixon Moreno”, contó Sofía.(...)Los delitos que involucran a Nixon Moreno son de estricto orden penal. Además, se negó a comparecer y llevar así una investigación y un proceso justo que posibilitara los derechos de las víctimas y los de él como presunto imputado.
    Moreno, prófugo de la justicia venezolana, se encuentra actualmente bajo la protección de la Nunciatura Apostólica, donde ingresó el 13 de marzo de 2007.
    El 3 de mayo del año pasado, Moreno escribió en su blog que la embajada de Estados Unidos en Venezuela se había comunicado con el Nuncio Apostólico para notificarle que le ha sido concedido el asilo político en ese país. “Ahora sólo resta procesar el salvoconducto para salir a Estados Unidos, vía Vaticano”, precisaba Moreno. Sin embargo, el asilo fue otorgado finalmente este año por el Vaticano, según informaron los representantes legales del acusado. "

  11. paul dit :

    @ Claire

    Sourires provoqués par ce parallèle, même s'il n'est pas très honnête....
    Je crois d'ailleurs que De Gaulle ne s'était pas privé (si j'ose dire) de nationaliser.

  12. paul dit :

    @ VANO

    Je ne sache pas que Libé soit le Journal Officiel de la gauche !
    Je pense en outre que la complémentarité avec la stratégie commerciale (pardon, politique?) de Segolène est assurée par ce journal qui adore tout ce qui joue sur l'image

  13. 4 Août dit :

    @ Claire Stream

    "Sarko-Fillon ont quasi-nationalisé Dexia, Jospin-Gayssot avaient eux privatisé France télécom…
    Dans ces conditions les actuels dirigeants du PS (et du PCF) auraient du mal à donner des leçons de socialisme (qui signifie, pour ceux/celles qui l’auraient oublié: “propriété collective des moyens de production et d’échange”)"

    Sarko-Fillon ont surtout nationalisé des pertes...
    Le socialisme, ce n'est pas "propriété collective des actifs pourris des banques".

    Sinon sondage @ tous: Vous aimez ce système ? Vous pensez qu'il faut le sauver? Vous voulez le sauver ?

  14. Vive la Révolution ! dit :

    Non, je n'aime pas ce système.

    Non, je ne pense pas qu'il faut le sauver.

    Non, je ne veux pas le sauver.

  15. Bruno dit :

    Bonjour,

    "C'est en France que le rejet du conformisme mondial est le plus menaçant, l'opposition à l'ultralibéralisme la plus facile, la mise en question de l'européisme la plus avancée"....:... "C'est enfin en France, pays pourtant attardé sur le plan de la réflexion économique, que l'on assistera peut-être à la réémergence finale du concept protectionnsite..."

    Ces quelques lignes ne datent pas de 2008, ni même du référendum sur le TCE de 2005. Elles sont extraites de l'introduction du livre d'Emmanuel Todd "L'illusion économique", rédigées en 1997.

    E. Todd y démontre pourquoi "l'utopie libre échangiste" nous conduit dans l'impasse (y compris à l'intérieur de l'Europe) en s'appuyant notamment sur une analyses des différences anthropologiques et culturelles qui marquent nos sociétés.

    (Re)lecture très riche au moment où l'Europe semble peiner pour trouver une réponse coordonnée à la crise.

  16. julie dit :

    @paul
    tes interrogations sur le résultat des élections régionales en Bavière

    -culturellement, le parti CSU (c pour chrétiens et s pour social) est plus proche du parti populaire dont nous parle Claire Strime (sens populiste) que d'un parti de droite libéral. Il était par ex. admis que l'ex patron de Siemens, von Pierer, s'est déclaré ouvertement partisan voire adhérent du CSU et en même temps une grande partie de ses salariés catégorie ouvriers/techniciens s'identifiaient au même parti. Dans ce contexte, la contestation sociale n'était jamais très forte et bien encadrée.
    - le séisme (- 17 %) et surtout perte de la majorité absolue est ressenti comme une suite logique de la trahison de l'élite du parti et on a balayé en 3 jours les 3 têtes (parti, gouvernement) avec une brutalité impressionnante.
    - les problèmes internes du CSU n'ont absolument rien apporté à l'opposition, SPD a également légèrement perdu, die Linke a eu un succès d'estime et le bénéfice est allé chez les libéraux (proche patronat) et un ensemble d'ex CSU résultat d'un règlement de compte entre "amis".
    Conclusion: les malheurs de la droite ne profitent pas automatiquement à la gauche, ni traditionnelle, ni nouvelle.

    En Autriche, la situation est encore plus claire: les UMP/PS du pays se partagent le pouvoir depuis des lustres à tout niveau (économie, culture, média), soit directement comme dernièrement dans la grande coalition, soit indirectement par équilibre des postes-clefs (système "proporz")
    La protestation est uniquement allé vers l'extrême-droite ou droite populiste, 2 frères ennemis style Le Pen/Mégret.
    Et les deux perdants ont immédiatement déclaré vouloir continuer leur coalition.
    Les européennes seront terribles!
    (La scission pour les élections anticipés s'est fait sur rien du tout au fond, uniquement calcul électoral, qui est le plus fort. Après, il faillait trouver un prétexte.)

    peut-on en déduire la même chose pour la France? J'espère que non, les européennes nous renseignerons nous aussi..

  17. jennifer dit :

    Digeo
    il ne vient pas me manger dans la main. Il est très imprévisible. En ce moment il est calme mais je m'attends toujours à un revirement. Tu le connais aussi bien que moi.

  18. paul dit :

    Je crains pour ma part qu'il ne soit censuré ou qu'il ait quitté le site.
    Des regrets?
    Pourtant, même si pas d'accord, il enrichit parfois les contenus du blog.
    En outre, en remarquant son absence, on perçoit du même coup le peu de monde qu'il y a actuellement sur le blog, à part les ségolénistes qui sont venus remercier Mélenchon de sa sollicitude pour leur maitresse d'école relookée Barbie

  19. paul dit :

    Ce ne sont pas des images valorisantes de la femme qui nous sont offertes là...

  20. jennifer dit :

    Il faut juste réinventer sur ce blog des autres façons de discuter et que les gens se sentent en confiance, car être sans cesse insulté ne favorise pas la liberté d'expression. Je suis sûre que le blog va re-démarrer après un certain temps de latence.
    Je pense qu'il est absent car s'il veut parler normalement il sait le faire.

    Ne pas non plus négliger que l'axe des idées va changer avec la crise économique et qu'il ne va pas dans le sens de ses idées (à JM) ainsi que le congrès du PS qui n'est pas sa tasse de thé, ni la mienne d'ailleurs vu qu'on est extérieurs. Espérons qu'à l'avenir, nous aurons des débats plus constructifs et allant dans le sens de ce que propose Jean-Luc Mélenchon, une refonte de la gauche de la gauche.

  21. jennifer dit :

    L'axe des débats change car la crise montre l'impossibilité du capitalisme en soi qui mène régulièrement à ce genre de désastre. L'histoire dont ils avaient annoncé la fin, va leur démontrer qu'elle redémarre et que les idées socialistes ne sont pas des vieilles recettes mais une solution pour l'avenir de l'humanité.

  22. maxou dit :

    Le 7 octobre A Paris
    Première riposte syndicale mondiale à la crise
    Paris, Sao Paulo, Bamako, Tokyo...La journée du 7 octobre, qui mêlera manifestations continentales et actions locales, est un défi et une première. Défi qui (met à l'épreuve la capacité et l'engagement du mouvement syndical en ce qui concerne les questions internationales), précise le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale, Guy Ryder. A l'heure d'une mondialisation qui oppose artificiellement les intérêts des travailleurs, l'initiative n'est en effet pas anodine. Son mot d'ordre unique surprend et pose la question qui fâche : quoique vivant des situations de rémunération, de conditions de travail, de possibilité d'organisation, de reconnaissance des qualifications, de protection sociale, etc., différentes, les travailleurs du monde entier peuvent-ils se reconnaître dans la revendication d'un (travail décent) ?
    (Le travail décent est aujourd'hui l'axe principal du travail l'OIT (Organisation internationale du travail), explique Anousheh Karvar, secrétaire nationale en charge de
    l'action internationale de la CFDT (1). C'est aussi un objectif qui doit apporter à chaque être humain un socle minimum de quatre éléments sociaux vitaux, à savoir : un travail permettant de vivre et de nourrir sa famille, une protection sociale lui permettant de traverser des caps difficiles tels que la maladie et la vieillesse, des règles de droit du travail pour des conditions d'emploi sûres saines et correctes et enfin un dialogue social respectueux des individus et de leur droit à participer aux décisions qui les concernent. Ces quatre éléments sont interdépendants, valables pour tous, sans aucune discrimination.) Des droits qui prennent un relief particulier, en ces temps de crise financière internationale. Car, outre que cette crise risque de coûter cher au contribuable-travailleur, elle fait peser sur lui la menace d'appels aux sacrifices, ou à (l'unité nationale), pour y faire face. N'est-ce d'ailleurs pas aux travailleurs que les dirigeants des grandes et des petites entreprises font appel l'lorsqu'il s'agit de (rester compétitifs) ? Prétexte rabâché aux travailleurs du monde entier, cette mise en concurrence des travailleurs s'est considérablement accrue durant les décennies qui viennent de s'écouler. Car il existe toujours un travailleur plus (à bas coût) ou plus (flexible) que soi. Un temps, le bloc de l'Est, à défaut d'être un étalon pour les syndicalistes de l'Ouest, pouvait servir de repoussoir pour les capitalistes Européens. La peur de voir des pays passer dans l'autre camp pouvait calmer quelques ardeurs. En pleine croissance, le patronat d'Europe de l'Ouest avait choisi d'accepter, temporairement un compromis social.
    Le spectre communiste a disparu et la course au moins-disant social s'est accélérée : mise en concurrence des secteurs vitaux à tous les travailleurs (santé, éducation, énergie, eau...), mise en cause des protections des travailleurs (Sécurité sociale, retraites, liberté de se syndiquer...), désengagement des employeurs vis-à-vis de leurs obligations sociales et obsession pour la (baisse du coût du travail). Aujourd'hui les contradictions de ce système éclatent au grand jour. Il n'est pas sûr que les travailleurs des pays dits pauvres, à qui l'in distribue des miettes, aussi bien que ceux des pays dits riches, à qui on a demandé de s'aligner sur les premiers, acceptent de voir le capitalisme détruire des centaines de milliards d'euros dollars et, surtout, d'en payer la note. Les salariés que l'on voulait mettre en concurrence se découvrent parfois des intérêts communs. Cela a été le cas chez Renault où la mobilisation conjointe des salariés français et roumains a fait prendre conscience qu'élever le niveau de vie de tous était possible. Même dans des entreprises où les antagonismes nationaux sont supposés forts (comme Airbus ou Alcatel), les syndicats ont intégré que les mobilisations et revendications étaient indispensable pour contrer des plans patronaux de démolitions de
    l'emploi qui sont eux internationaux. Récemment, les travailleurs de l'usine Belle Étoile, à Saint-Fons (Rhône), ont eux aussi montré la piste à suivre, en observant des débrayages dans leur atelier français pour protester contre la fermeture d'une usine en Italie.
    Le rendez-vous du 7 octobre est donc un nouveau pas historique. Un pas qui ne changera pas immédiatement le rapport des forces entre patronats et salariés. Qui ne réglera pas non plus la crise d'alternative qui renforce le capitalisme. Mais un pas qui permettra d'espérer que les prolétaires de tous les pays s'unissent...enfin !
    Vincent Bordas

  23. dudu 87 dit :

    50 ANS DE VE RÉPUBLIQUE. LE BILAN
    Les points de vue de :
    Anicet Le Pors, ancien ministre de la Fonction Publique et des Réformes administratives du gouvernement Bérégovoy, président de section à la Cour nationale du droit d’asile.
    Nicolas Dupont-Aignan, député gaulliste non inscrit de l’Essonne, président de Debout la République.
    Ce sera dans l'Huma dimanche! ça fera plaisir à JM

  24. dudu 87 dit :

    et aussi:
    "BRAS DE FER CHEZ BOEING
    Déjà trois semaines de grève pour 27.000 ouvriers-mécaniciens de chez Bœing. En 20 ans, c’est le quatrième mouvement lancé par leur syndicat. Au centre du conflit : la stratégie de sous-traitance développée par Bœing."

  25. paul dit :

    A propos de Jean-Marc Rouillan

    Pour certains de ma génération, post-soixante-huitards comme on dit chez les bien-pensants, Action directe a représenté en minuscule la Fraction Armée Rouge en Allemagne de l'Ouest. Là où les uns ont réussi à mettre en danger un Etat, avec pour conséquence sa déviance sécuritaire, les autres n'ont su que mettre en scène du crime politique organisé, sans plus d'influence qu'un Mesrine ou autre délinquant. Mais les uns comme les autres étaient néanmoins animés d'un idéal, qu'il soit critiquable ne peut le faire nier.

    Rouillan s'exprime politiquement et logiquement, comment le condamner pour celà? Ses constats sont lucides, serait-ce la raison de sa punition? Dois-je préciser que je ne suis pas en accord avec sa vision politique pour que mon intervention soit acceptable?

    Besancenot, par contre, est d'une hypocrisie facile: effectivement, il ne court aucun risque. Je crains qu'il ne vienne encore récolter les fruits d'une victimisation, là où Rouillan, dans son expression, le met face à ses contradictions. Le romantisme guevariste de Besancenot montre là tout son côté honteux: ce n'est pas puéril, c'est manipulateur.

    Si nous voulons faire l'union des gauches, décidément, ce sera sans et contre la plupart des dirigeants de ses factions.

    Et j'ai, moi, une pensée émue pour Rouillan, même si je ne signerai probablement pas de pétition de soutien pour m'associer à l'hypocrisie de rigueur des Vargas and Co....

  26. jennifer dit :

    Je viens d'aller faire un tour du côté de Ségolène Royal. D'abord la vidéo du zenith. J'ai regardé la moitié. C'est vrai qu'elle est très charismatique avec son discours plutôt humaniste, et assez de gauche (soutien aux grévistes, aux pauvres etc...) mais bon je n'en ai vu que la moitié. Il est clair qu'elle sait parler aux foules, il n'y a pas à dire, de façon simple (voire simpliste) avec la main sur le coeur (l'intéressant c'est que je pense que sincérement elle y croit, elle a ce côté humaniste et c'est sans doute ce qui fait son succès, à savoir qu'elle semble sincère. Malheureusement on ne fait pas un programme avec ça)

    Puis sa motion. Là c'est vraiment plus ennuyeux. Sur la crise économique elle ne propose que d'aider les PME! On croit rêver quand on voit la crise mondiale! Incroyable: tout va se tenir dans les PME. Dans quel monde vivent-ils ces socialistes? Sûrement pas le nôtre! En tout cas, au moins cela montre clairement les voix de ces couches moyennes les intéressent.
    De même sur l'éducation, beaucoup d'idées sauf l'essentiel: plus de fric, plus de prof. Pour la santé, là oui, ils veulent plus d'infirmières et d'aides soignantes mais pour la "tarification", c'est-à-dire l'instrument qui va étrangler et faire entrer l'esprit d'entreprise privée à l'hôpital. C'est à dire on reste complètement dans l'esprit des réformes de Sarkozy. Et comme cela, ici ou là dans la motion, on retrouve sans cesse cette même logique des "réformes" par le petit détail qui tue (genre "maîtrise des dépenses de la sécu quand on sait qu'on a un des meilleurs systèmes de santé de par le monde).
    En gros, économiquement, ils n'ont rien à proposer sauf "moraliser" le capital financier ce que tout le monde dit maintenant de la gauche à la droite, y compris Sarkozy. Les vilains traders et spéculateurs vont être punis, nan!

    Ils n'ont surtout pas à proposer de renationaliser ou empêcher la privatisation de l'eau, l'électricité, les transports. Augmenter le service public au lieu de le diminuer etc... C'est-à-dire économiquement ils se situent entièrement dans la logique néolibérale actuelle.

    Et puis bien sûr les alliances: là c'est dit tout de go, il faut attirer les démocrates (on rajoute pour la forme qui se reconnaissent dans le programme socialiste, mais comme il n'est pas socialiste en soi, la boucle est bouclée)

  27. jennifer dit :

    Je n'ai que parcouru la motion de SR. Il y a plein d'autres choses à discuter sur elle. Ne vous en privez pas afin que le débat soit plus politique et moins personalisé.

  28. maxou dit :

    Séance de questions au gouvernement
    De son coté Jean-Claude Sandrier (PCF), président du groupe Gauche démocrate et républicaine, a rompu les appels solennels qui prévalaient, à gauche comme à droite, à corriger le capitalisme à la marge. (Devant la crise grave qui nous frappe, le président de la République et sa majorité tente de nous expliquer que le système capitaliste n'y est pour rien et votre politique non plus. C'est pathétique !), a-t-il lancé. (Ce système que vous avez porté aux nues, c'est celui de la libéralisation totale des marchés financiers, de l'inscription dans le traité européen de la liberté totale de circulation des capitaux, de la liberté totale des banques, de la liberté totale de déréglementer et d'anéantir les services publics. Cette liberté pour quelques-uns asservit celle de tous les autres.) Au contraire, pour le député du Cher, (il devient urgent de supprimer les paradis fiscaux et le bouclier fiscal, de taxer les transactions financière et les revenus financiers, d'augmenter les salaires, retraites et pensions pour relancer l'économie et l'emploi de permettre un crédit à taus faible aux entreprises qui investissent et créent des emplois en pénalisant ceux qui spéculent, de ne pas privatiser La Poste, de constituer un pôle bancaire public). Jean-Claude Sandrier a ensuite réitéré la proposition d'une commission d'enquête parlementaire sur la crise du capitalisme. En réponse, Christine Lagarde a fait bloc derière Sarkozy et Fillon, niant toute (crise du libéralisme) ou (crise du capitalisme), préférant parler de (dérégulation du libéralisme) (sic)...
    S. C.

  29. paul dit :

    @ Jennifer

    Ce qui tue les sociaux-démocrates, c'est que Sarkozy est réformiste, comme eux le proposent ! du coup, qu'ont-ils à rajouter?
    Les sociaux-démocrates, pas les socialistes, même ceux qui sont dans le parti du même nom. On peut se retrouver, comment, c'est tout l'enjeu...

  30. commandant P. dit :

    les soldats Hollandais en Afghanistan en 2008 comme les soldats français en 1917 au Chemin des Dames ?

    l'article de Libé

  31. commandant P. dit :

    Des soldats néerlandais se rebellent
    Un bataillon de la Coalition a refusé d'exécuter une mission de reconnaissance.
    * Un bataillon de 24 soldats néerlandais a été placé en «service non actif» en Afghanistan pour refus d'obéir aux ordres. Une mesure disciplinaire «exceptionnelle», selon l'un des syndicats de l'armée, la Fédération générale des personnels militaires (AFMP). Les soldats ont refusé de faire une patrouille de reconnaissance la semaine dernière, vraisemblablement à cause du manque de véhicules blindés. Le surmenage a aussi été évoqué par les recrues néerlandaises, qui font partie des 1 700 soldats envoyés dans la province afghane de l'Uruzgan, dans le cadre d'une mission militaire de l'Otan forte de 43 000 hommes.
    Une enquête de la police militaire est en cours. Elle pourrait déboucher sur un rapatriement et un jugement des soldats en cour martiale. Eimert van Middelkoop, le ministre de la Défense, ne veut pas parler de «mutinerie», ni faire le moindre commentaire avant la fin de l'enquête. Le commandant du bataillon rebelle a signalé que ses hommes rechignaient tellement qu'il était devenu impossible de les déployer sur le terrain.
    Le Syndicat des personnels de défense (VBM-NOV), de son côté, estime que les véhicules et les pièces détachées manquent cruellement en Uruzgan, mettant la vie des soldats en danger. « Le modèle Bushmaster [un véhicule blindé, ndlr] offre la meilleure protection contre les attaques à la bombe, rappelle un porte-parole du VBM-NOV. Or, chaque bataillon de 30 hommes ne dispose que d'un seul modèle, d'une capacité de 10 places.» Et de remettre en cause les coupes claires dans le budget de la Défense.
    D'autre part, le moral des troupes est tombé à zéro le 24 septembre, lorsque Eimert van Middelkoop a avoué au magazine Vrij Nederland ne pas avoir fait son service militaire et s'en être « réjoui ». Le ministre de la Défense a par ailleurs admis ne pas connaître tous les grades de l'armée et laissé entendre qu'il ne souhaitait pas non plus les apprendre.
    Les syndicats ont réclamé sa démission mais le gouvernement a jugé ses propos «honnêtes» et décidé de le maintenir dans ses fonctions. Les troupes néerlandaises resteront en Afghanistan jusqu'en août 2010. Mais aux Pays-Bas, beaucoup doutent de l'utilité de cette mission, qui a fait 17 morts en deux ans.

  32. commandant P. dit :

    l'Histoire récente a montré que les Hollandais et les Français savaient dire "NON"
    ;-)

  33. maxou dit :

    Bonsoir tous,
    Que ce passe t-il je vous trouve bien calme ?
    Est-il rivé un malheur ? NS est-il mort ho quel malheur !
    Nous allons être obligé de prendre Gerard Larcher en intérim....RIRE

  34. paul dit :

    Tu nous manquais, maxou, c'est sûrement çà...

  35. paul dit :

    Ce blog sature de copier/coller... Qui écrit encore?

  36. maxou dit :

    Bnjour à tous,
    l'invitée de la semaine
    ISABELLE PASQUET
    Sénatrice PCf des Bouches-du-Rhône.

    Alerte, la République est en danger
    Décidément, le gouvernement Sarkozy ne doute de rien. Non content d'affirmer qu'il veut en finir avec les acquis du Conseil national de la résistance, liquider Mai 68, il tente, tout benoîtement, de faire disparaître la devise de notre république. Pour ces gens qui nous gouvernent (Liberté, égalité, Fraternité), c'est désormais trop permissif, trop démocratique, en un mot trop révolutionnaire.
    Après avoir porté ses coups sur l'égalité, à travers les coups très dur porté aux services publics, il s'en prend à la Fraternité des citoyens qui refusent la discrimination des expulsions, la brutalité qui règne dans les centres de rétention. La Cimade, seule association autorisé en France à travailler dans les centres de rétention depuis près de d'un quart de siècle se voit aujourd'hui menacée d'être écarté de ces lieux, justement parce qu'elle ne cessait de donner à voir l'arbitraire qui règne, dans un climat de peur de violence
    Aux départ des avions, les personnels et les passagers qui s'élèvent contre les conditions faites aux personnes expulsées de notre pays sont sytématiquements molestés, gardés à vue et poursuivis devant les tribunaux.
    Et avec Edvige, c'est aux libertés qu'ils s'attaquent. Devant la formidable mobilisation qui a vu jusqu'à des ministres s'interroger sur le bien-fondé de conserver dans des fichiers policiers des renseignements sur la sexualité, les origines ethniques, la potentielle dangerosité d'un gamin de 13 ans, le gouvernement a dû reculer et nous nous en félicitons. Mais la nouvelle mouture du projet, s'il se voit affublé d'un nom désormais imprononçable (Edvirsp), ne met pas au rebut les velléités liberticides de l'Élysée. Certes on a gommé les aspects les plus absurdes du projet mais le flou juridique qui entoure la notion d'(atteinte à la sécurité publique, ouvre bel et bien la porte à la criminalisation du mouvement social, de l'action revendicative, de l'implication citoyenne dans les affaires de la cité.
    Ainsi, Marsaille, ville emblématique des luttes sociales, pour la dignité, pour les salaires, pour les services publics, ville de migrations et d'accueil, ville au coeur populaire où les enfants jouent dans les rues des quartiers, ville d'harmonie entre de nombreuses communautés, religieuses ou non, sera-t-elle demain le terrain fertile des fichiers policiers.
    Nouvelle Sénatrice des Bouches-du-Rhône, je peux vous dire que je m'opposerai résolument, au nom de cette ville rebelle et avec les habitants, à l'ordre totalitaire que Sarkozy tente de promouvoir au nom de la sécurité. Nous, communistes peut-être plus que d'autres, nous savons où ce genre de dérive conduit....

  37. Récession dans l'hexagone. dit :

    Au deuxième trimestre 2008, le Produit Intérieur Brut a baissé de 0,3 %.

    Au troisième trimestre 2008, le Produit Intérieur Brut a baissé de 0,1 %.

    La France est en récession.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/10/03/la-france-subit-de-plein-fouet-l-impact-de-la-crise_1102517_3234.html

  38. maxou dit :

    Avant de prendre la porte,
    Bush et ses copains pillent les finances publiques de tous les dollars qu'ils peuvent.

    Michael Moore

    Un poète est un monde enfermé dans un homme.
    Pour la création le poète est sacré.

    Victor Hugo

    Je crois que l'imagination humaine n'a rien inventé qui ne soit vrai.

    Gérard de Nerval

  39. julie dit :

    @tous
    et si on revenait on France? quoi qu'il arrive aux US, ici on nous spolie également en affectant le peu d'argent disponible pour le logement social, l'aide aux nouvelle énergies, RSA etc.
    prenons les 5 milliards pour l'aide aux promoteurs imprudents: les organismes HLM sont priés de mettre la main à la poche. A quel prix? dans quelle ville, département, quartier? là où il y a les chantiers en souffrance ou là il manque des logements depuis des décennies?
    par ailleurs, je reçois quantité d'appel à manifester un 7 et 19 oct, un 10 nov etc. quelqu'un peut-il faire un résume des appels et voir si pa hasard il y aurait possibilité d'en avoir UN SEUL, un jour? I have a dream....

  40. maxou dit :

    John Monks : Nous devons protéger le travail le décent partout où il est menacé

    John Monks, secrétaire général de la confédération européenne des syndicats, participera à la manifestation du 7 octobre. Il expose les raisons de l'implication de sa conféfdération.
    HD Comment la CES réagit-elle face à la crise ?
    John Monks. Suite à notre rencontre avec les leaders des principales organisations syndicales européennes, nous avons publié al déclaration de Londre qui insiste sur deux points : tout d'abord, la crise actuelle est un tournant dans le développement du monde ; ensuite le capitalisme ne doit plus jamais être capable d'amener l'économie mondiale dans une zone aussi dangereuse. Nous avons besoin de plus de régulation, d'un contrôle public, de nouvelles sources de capitaux pour l'industrie. Il fut aussi s'assurer que les dirigeants à l'origine se cette crise n'en profitent pas pour s'enrichir. J'ai écrit à la présidence européenne, à Mme Lagarde, au président de la commission européenne José Manuel Barroso, ainsi qu'à toutes les institutions financière européenne, pour leur demander ce qu'ils ont prévu de faire. Ce n'est qu'un début mais le mouvement syndical européen est en train de mettre en place une réponse forte et déterminée.
    HD. Penser-vous qu'une manifestation pour le travail décent soit malgré tout d'actualité ?
    J. M. Plus que jamais. Au départ, la campagne pour le travail décent viser les régions où, justement, il n'existe pas. En fait, nous devons aussi le protéger partout où il est menacé : exiger des salaires décents, lutter contre la pression de certains employeurs qui cherchent à rallonger le temps de travail, ou à rendre les emplois plus précaires. Le mot d'ordre de la manifestation est donc parfaitement d'actualité.
    HD. Comment définissez vous l'(Europe sociale) ?
    J M. Le développement de l'europe doit s'accompagner d'un développement des droits et de mesures sociales. Cela ne concerne pas seulement la législation du travail. Il faut aussi renforcer l'État providence, les services publics, les revendications des syndicats européens sur ces thèmes forment des contre-pouvoirs face aux opérations du marché. Nous sommes aussi très attentif à la Cour européenne de justice, qui dans quatre affaires récentes, s'est opposée aux syndicats. Pour corriger le déséquilibre entre les droits du marché unique et les droits fondamentaux qui incluent les droits d'actions collective, nous réclamons un nouveau protocole dans les traités européens.
    HD. Comment adopter des positions communes dans un paysage syndical aussi éclaté en europe (cultures syndicales, taux de syndicalisation...) ?
    J. M Ce n'est facile à aucun niveau d'établir des revendications communes. Au niveau européen, nous devons être sur l'offensive, en nous opposant aux pouvoirs de la cour européenne de justice, et au (capitalisme casino), à la directive sur le temps de travail et en soutenant les services publics. ce sont des campagnes clefs pour lesquelles il est facile de construire une unité et une solidarité syndicales.
    Entretient réalisé par Fabien Perrier
    et Marcus Simonetti

  41. Claire Strime dit :

    E. Todd y démontre pourquoi “l’utopie libre échangiste” nous conduit dans l’impasse (y compris à l’intérieur de l’Europe) en s’appuyant notamment sur une analyses des différences anthropologiques et culturelles qui marquent nos sociétés.(bruno)

    Ainsi, Marsaille, ville emblématique des luttes sociales, pour la dignité, pour les salaires, pour les services publics, ville de migrations et d’ accueil, ville au coeur populaire où les enfants jouent dans les rues des quartiers, ville d’ harmonie entre de nombreuses communautés, religieuses ou non,(maxou)

    On arrive le matin au boulot et comme ça, on se prend dans la tronche, au petit matin sa petite ration de différentialisme voire d'essentialisme avec des différences "culturelles et anthropologiques" ou des "communautés" irréductibles à autre chose.
    Mauvais début pour l'universalisme et pas grand chose de l'esprit des Lumières.

  42. Claire Strime dit :

    Sur le site de Michel Collon rapport de 2 sénateurs belges sur les crimes de guerre géorgiens en Ossétie (je cite le début de leur long compte rendu):

    "Rapport de deux parlementaires belges sur les crimes de guerre commis par la Géorgie
    Josy Dubié et Christine Defraigne Envoyer à un(e) ami(e) Imprimer

    Josy DUBIE, sénateur Ecolo, est vice-président de la Commission des Relations Extérieures du Sénat belge
    Christine DEFRAIGNE est sénatrice et présidente du Groupe MR (droite) au Sénat

    CONFERENCE DE PRESSE – 23/9/2008

    CONFLIT GEORGIE/OSSETIE DU SUD –RUSSIE

    « LA VERITE A SES DROITS ! »

    « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde »
    (Albert Camus)

    Mission des deux Sénateurs du 18 au 22/9/2008

    BUT DE LA MISSION

    On a écrit beaucoup de choses sur le conflit qui s’est déroulé début août en Ossétie du Sud.

    Sans établir de proportion et de statistique des articles publiés, on peut dire, sans crainte de se tromper, que, dans sa grande majorité, la presse Occidentale a considéré qu’il y avait une volonté de Moscou d’annexer la Géorgie, que Moscou a défié les puissances occidentales, que derrière l’offensive dans le Caucase c’est l’Amérique que vise la Russie et qu’en définitive il s’agit bien d’une « agression » russe contre la Géorgie.

    Concernés par les menaces de relance de la guerre froide que ce conflit engendre, nous avons voulu aller voir sur place, dans cette région instable, et procéder à un constat minutieux, objectif, sur le terrain.

    Nous sommes partis à deux, à nos frais, un Sénateur de la majorité gouvernementale et un Sénateur de l’opposition, afin de garantir cet esprit d’objectivité.

    Nous avons constaté des faits. (...)"

  43. jennifer dit :

    Claire
    J'ai été consulté le texte de ces 2 parlementaires belges sur le site de Collon. Vraiment les géorgiens se sont comportés comme des sauvages. C'est grave et il faut que la vérité soit faite!

    j'en cite quelques extraits:

    A 1 H du matin, soit le 8/8/2008 au matin, le Général géorgien Kulakhmetov téléphone à l’ambassadeur Popov pour lui signaler que la Géorgie déclare la guerre à l’Ossétie du Sud.

    Les Géorgiens ont donc commencé leurs bombardements massifs et leur invasion sans notification.

    (...)

    Les bombardements géorgiens vont durer trois jours sans interruption, pendant lesquels – nous y reviendrons ci-dessous – des objectifs civils vont être pilonnés sans désemparer.

    Le 8 août au soir, Sakaashvili affirme à la télévision géorgienne « qu’il contrôle chaque arbre à Tskhinvali. »

    CE QUE NOUS AVONS CONSTATE SUR LE TERRAIN

    Nous avons constaté de visu, en nous déplaçant où nous l’avons voulu et en interrogeant librement, (nous insistons sur cet aspect-là), la destruction massive d’objectifs purement civils.

    - Pendant 3 jours les forces géorgiennes ont bombardé délibérément à l’artillerie et avec des obus de chars l’hôpital principal de la capitale ossète, hôpital toujours hors service qui porte encore les traces des nombreux impacts qui l’ont ravagé.

    Comme nous l’ont confirmé plusieurs soignants dont le Dr Alda Djeoyeva, de garde cette nuit du 7 août, des opérations chirurgicales ont dû se dérouler dans les couloirs, dans les caves, où plusieurs dizaines de personnes se sont réfugiées pendant les 3 jours de bombardement. Les malades présents ont dû être transportés dans les caves dans des conditions d’hygiène déplorables.

    - Le quartier juif, que nous avons visité avec un jeune sociologue juif parlant anglais, Mr Michael Chernov, déjà partiellement endommagé lors de la guerre de 1991-92, a été entièrement détruit, à l’exception de la synagogue restée plus ou moins en état. Ce quartier où ont vécu en paix les juifs pendant près de 2.000 ans est situé en aval d’une colline où l’artillerie géorgienne était postée. Celle-ci était donc à environ 400 mètres. Elle ne pouvait ignorer, dit Mr Chernov, qu’elle tirait avec violence sur des habitations et sur des civils. Les habitants se sont réfugiés dans la cave de la synagogue. Nous avons trouvé dans la cour de cette synagogue des pièces de missile GRAD.

    - Nous avons constaté la destruction quasi complète d’un village dénommé Kmitogurovo situé à 4km au sud de Tskhinvali. Il s’agit d’un conglomérat d’une douzaine de maisons construites pour des réfugiés par l’ONU après la guerre de 1992. Une cinquantaine de personnes vivaient là. Il a été entièrement détruit. Nous avons vu les traces de tank s’engageant dans le chemin de terre. Celui-ci a tourné et tiré délibérément, à bout portant sur les maisons habitées. Dans l’une d’elles vivait une famille avec trois petits enfants, la famille Tuavev. Ils ont été tous tués, car ces maisons ne comportent pas de sous-sol pour s’y protéger.

    Il nous a été expliqué par des villageois survivants qu’il s’agissait vraisemblablement d’une expédition punitive sur ce petit village sans défense.

    C’est en poursuivant leur avance vers Tskhinvali qu’ils ont complètement détruit le village de Kmitogurovo où il n’y avait pas de combattants.

    - Il nous a été précisé, à de nombreuses reprises, que la plupart des victimes avaient été touchées en fuyant sur les routes vers le nord, ou dans les villages où les maisons n’ont pas, comme dans la capitale Tskhinvali, de cave pour s’y réfugier. Nous avons effectivement vu de nombreuses épaves de voitures individuelles brûlées ou écrasées par des chars.

    - Dans ce village de TSUNAR nous avons constaté la destruction du jardin d’enfants. Les enfants avaient été heureusement évacués dès le 2/8/2008.

    - Dans TSKHINVALI nous avons constaté la destruction, complète ou partielle, de très nombreuses maisons civiles outre des bâtiments publics.

    FAITS HUMAINS

    On nous a précisé, de plusieurs sources, que les bombardements géorgiens avaient causé la mort de quelque 1.500 civils.

    Au vu des innombrables destructions que nous avons pu constater, ce chiffre, même s’il est difficile à vérifier, nous paraît vraisemblable.

    Nous avons également rencontré un prisonnier du village de TSUNAR, resté une semaine aux mains des Géorgiens, pour être ensuite échangé.

    Cette personne a été battue (édentition quasi complète). 18 hommes ont été ainsi faits prisonniers.

    Les propos suivants tenus par les Géorgiens nous ont été rapportés par des villageois qui ont vécu le premier assaut dans le village de TSUNAR – près de la frontière géorgienne – dès 11 H du soir :

    - « Where are your Russians ? » “ We will finish the cleansing and then we’ll take care of you”

    Des villageois nous ont affirmé que des soldats géorgiens s’adressaient aux personnes réfugiées dans leurs maisons, en ossète (langue proche du perse) pour leur dire de sortir de leurs abris car ils ne devaient rien craindre, pour ensuite les abattre froidement.

    Des constatations que nous avons opérées (par ex. tirer pendant 3 jours sur un hôpital est indéniablement un crime de guerre, de même que tirer au canon de char à bout portant sur des maisons habitées) nous avons des présomptions graves, précises et concordantes pour indiquer qu’il y a eu crimes de guerre.

    Il conviendrait que la Cour Pénale Internationale soit saisie de ce dossier.

  44. jennifer dit :

    En gros les Géorgiens ont délibérément tiré et tué des ossètes. Gratuitement tout simplement parce qu'ils étaient ossètes! Pendant 3 jours de suite! 1500 morts.

  45. jennifer dit :

    La conclusion de ces 2 parlementaires belges est très ferme:

    CONCLUSIONS POLITIQUES

    1) Nous voulons insister sur le fait que nous avons été profondément choqués et bouleversés par ce que nous avons vu.

    2) A la question : « qui est l’agresseur ? » nous concluons sans ambages qu’il s’agit des Géorgiens.

    Le Président SAAKASHVILI est l’organisateur de cette invasion violente et sans scrupules, bombardant la population civile au mépris des principes élémentaires du droit international. Nous avons décrit des éléments pour conclure à l’existence de crimes de guerre.

  46. jennifer dit :

    Alors, que Sarkozy et les européens n'aillent pas nous refaire l'histoire! Les faits sont clairs

  47. Claire Strime dit :

    Il y a qd même 1 bonne nouvelle ce matin!

    ".
    Dati/diffamation: poursuites rejetées
    Source : AFP
    03/10/2008 | Mise à jour : 09:22 |.
    Le tribunal correctionnel de Saint-Pierre-de-La-Réunion a jugé irrecevables les poursuites engagées contre un avocat du barreau de Saint-Pierre, le bâtonnier Georges-André Hoarau, pour diffamation envers la garde des Sceaux, Rachida Dati.
    Dans son jugement, le tribunal a invoqué l'article 41 de la loi de 1881, qui affirme le principe de la liberté de parole des avocats, lors de leurs plaidoiries.

    Rachida Dati était à l'origine de la procédure pénale contre l'avocat, mais ne s'était pas constituée partie civile. Le 15 mai, lors d'une audience du tribunal correctionnel de Saint-Pierre, Me Hoarau, 55 ans, qui défendait un justiciable poursuivi pour des escroqueries aux prestations sociales, avait déclaré: "un procès qui n'aura jamais lieu, c'est celui de notre grand chef à tous, Mme Rachida Dati, qui utilise un faux MBA".

    Alors que les avocats du prévenu avaient plaidé "le principe essentiel de la liberté d'expression", le procureur de la République avait estimé que "la liberté d'expression a une limite, c'est la présomption d'innocence" requérant contre l'avocat 5.000 euros d'amende."

  48. maxou dit :

    Bonjour,
    @Claire Strime, toutes mes excuses,encore une fois sans vouloir blesser j'ai blessé alors maintenant je n'est vraiment pas le niveau intellectuel pour intervenir sur un blog, donc, je ne sais pas pourquoi mais toutes mes excuses a vous Claire Strime ?
    Maintenant je vais essayer de ne plus trop intervenir ! prdon a vous

  49. DiGeo dit :

    Des citations déjà anciennes qui n'avaient pour but que de faire sourire en temps ordinaire. En temps de crise on en rit aussi, mais jaune. C'est tout l'art du raccourci.

    Il faut prendre l'argent là où il se trouve, c'est-à-dire chez les pauvres. Bon d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais il y a beaucoup de pauvres.
    Alphonse Allais.

    Un banquier ne vous prête de l'argent que dans la mesure où vous n'en avez pas besoin. Si vous avez vraiment besoin d'argent, c'est que vous êtes dans une situation désespérée. Et dans une situation désespérée, vous n'intéressez pas un banquier.
    Paul-Loup Sulitzer.

    Autre définition du sarkosisme
    La politique est l'art d'obtenir de l'argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres.
    Jules Michelet.

    Il n'y a qu'une catégorie de gens qui pensent plus à l'argent que les riches, ce sont les pauvres.
    Oscar Wilde

    A-t-on seulement espoir que ces citations deviennent un jour caduques. Il y a de sérieux doutes alors que nous assistons impuissants au sauvetage du capitalisme financier par injections du bien public.

  50. Claire Strime dit :

    Ah ça les discussions philosophiques de haut niveau, au PCF il n'y en a plus depuis la fin du dialogue Althusser-Garaudy sur l'humanisme-antihumanisme (avec les méthodes dont tous/toutes ne se rappellent pas: l'exclusion de Garaudy en 1969 tout en lui piquant ses idées), et l'intérêt qu'y portait Waldeck Rochet, le paysan de Saône et Loire qui avait fini ses études par le certificat d'études primaire.
    Ensuite il y a eu Marchais qui avit quand même un sens pratique et politique et sut se défaire (un peu tard mais quand même) de l'alliance destructrice avec le PS...
    Mais encore après....ni sérieuse élaboration théorique, ni feeling que ça allait vraiment mal avec la "gauche plurielle".


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