07août 08

Il est temps de faire une pause sur ce blog. Une sorte de fermeture annuelle pour cause d’été. De toute façon je suis parvenu à un stade qui signale le besoin urgent de débrancher la machine. La lecture de la propagande médiatique grossièrement anti chinoise ne me donne même plus ce petit coup de fouet qui réveille. Juste la nausée. Le dégout de la machine à indignation sélective qui crucifie trois lignes de Siné mais ignore la diffusion en boucle d’une publicité différentialiste écœurante me met en état de sidération avancée, là où les mots finissent par se dissoudre avant d’être prononcés. Suis-je moi aussi bientôt mithridatisé ? A force d’avaler le poison à petite dose, suis-je devenu insensible à sa présence dans mon assiette ? Hier j’ai bavardé avec les ouvriers qui mettent de l’asphalte sur les trottoirs. Ils en avaient charrié des tonnes depuis le matin dans des petits seaux en gros bois qui résistent à la chaleur. Dommage que les poumons de ces gars là ne soient pas en bois. Car certains ont le nez dedans toute la journée, accroupis par terre à étaler la boue visqueuse qui fume comme un bouillon de onze heures. Mes deux grands pères sont morts en respirant des saloperies professionnelles, l’un avec un pistolet à peinture, l’autre avec du produit de nettoyage pour les cuves. Je regardais ces types en me demandant comment j’allais leur dire au revoir, après ces quatre mots échangés, tandis qu’ils couraient du cul du camion aux taloches sur le trottoir. L’un m’a dit « on s’y fait ». L’autre m’a dit : « ce n’est pas vrai, personne ne peut s’y faire ». Tous ceux qui étalaient l’asphalte étaient africains. Un hasard évidemment. « Qu’est ce qu’on y peut » a dit le chef d’équipe? En effet. Ils ne sont même pas tibétains.
Je ne reviens à ce blog que parce que je ne peux pas clore cette saison sans un mot sur le congrès du PS. Même si je reconnais le maigre intérêt des péripéties en cours. Mais j’en profite pour dire d’autres choses. Et je commence par elles. 

LES MAINS DANS LA NEIGE

Dans cette pub, le bel acteur imprime ses mains dans le ciment qui immortalise les talents sur le trottoir à Hollywood. Puis il monte dans sa belle grosse auto de la super marque « schmoll » et roule jusque sur « le toit du monde » comme dans un rêve tellement sa bagnole est merveilleuse. Là, on le voit avec un petit gosse et ils impriment tous les deux leurs mains dans la neige. Le gosse sourit comme un soleil. Happy end. Mais dans cette image il y a un truc qui me cloue. Le gosse a des dents de lait. Il lui en manque deux devant. C’est vraiment un petit gosse en somme. Mais il a la boule à zéro et un sari de moine tibétain. Ce gosse qui a des dents de lait est moine. Et personne ne dit mot. C’est une pub qui passe tous les jours sur votre foutue télé. Mais l’état d’abrutissement sur lequel débouche la campagne anti chinoise et pro Dalaï Lama est telle que personne ne s’insurge de voir donner en spectacle un môme qui a des dents de lait et qui est moine. On suppose que c’est parce que c’est dans leur nature à ces gens, là bas,  de donner leurs gosses tous petits au monastère. On ne va pas les embêter avec les Droits de l’homme et ceux de l’enfant ceux là alors que nous devons nous soucier de la protection de leur culture millénaire « si riche » à propos des enfants des femmes et des monastères. N’y est-il pas heureux et souriant ce gosse quand un vieux monsieur blanc vient jouer avec lui à mettre les mains dans la neige ? D’ailleurs le slogan final, si parlant dans ce contexte, souligne bien que nos différences sont très importantes et que on est plus riches d’elles et bla bla bla, le refrain habituel pour trouver normal la différence des droits. C’est une sorte de racisme light. Que font les « grandes voix » de la bonne conscience ? Motus. Silence. Ou sont les défenseurs des droits de l’homme au Tibet ? Menard et son cirque ambulant ? Bernard Henry Levy ? Précisément celui-ci ne peut pas être partout. Il mène une lutte implacable contre le danger terrifiant que représente Siné et ses incitations à la haine raciale bien connues. Ici, dans « la patrie des droits de l’hommeuuuu » la parole est d’abord à des énergumènes comme ces deux bouffons « ex membres de la ligue communiste » (la seule qualité au nom de laquelle ils s’expriment) qui ont eu le privilège séance tenante d’une tribune dans « Le Monde » pour dénoncer, sans blêmir de honte, la  dérive anti sémite de la ligue communiste ? Et pour le reste, feu sur la Chine !!! Médaille d’or le journal « Le Monde » qui publie quatre à cinq articles anti chinois par jour ! Imaginons une pub  (je rêve) où l’on verrait pendant disons une demi seconde une réalisation positive de la Chine. Bon. Non. Disons un quart de seconde car sinon mon exemple manquera de réalisme compte tenu de la surveillance anti chinoise implacable du service international de l’industrie du spectacle et des médias. Que se passerait-il ? Ca ne vaut même pas la peine de le raconter.

FAIRE SON DEVOIR
Et moi, pourquoi est-ce que je parle de ça ? Parce que le devoir d’une conscience libre, d’une conscience du type de celles qui sont encensées quand elles s’expriment chez les autres et résistent à l’idéologie dominante de leur zone, le devoir est de montrer que tout ceci est une farce pitoyable. Un bourrage de crâne et un flicage des cerveaux comparable, avec des méthodes différentes, à celui qui est dénoncé par ailleurs avec des trémolos dans la voix. Le dessinateur Sine ne menace personne, ses propos ne sont pas antisémites. Toute la vie de Siné, qu’on aime ou pas, témoigne qu’il n’a rien à voir avec le racisme. De toute façon, dans le contexte de Charlie Hebdo,  ce qu’a dit Edwy Plenel sur le sujet est si juste que je n’y ajoute pas une ligne. La preuve ultime de l’ineptie de cette bataille d’accoutumance de l’opinion au flicage communautariste et aux fatwas de la bien pensance, c’est qu’aucune plainte n’est déposée contre Siné alors même que dans notre pays, fort justement,  l’anti sémitisme n’est pas une opinion mais un délit. Quand de vrais antis sémites frapperont, ils auront les mains d’autant plus libres que toutes les munitions auront été usées pour rien par ces batailles sans objets qui sèment le doute sur les intentions réelles de ceux qui les mènent. De même, la mode pro Tibet et anti chinoise est une création de propagande certes efficace mais sans consistance sérieuse. Elle est destinée à fabriquer des reflexes pavloviens pour entrer dans la nouvelle ère de l’histoire du monde. C’est la culture du « choc des civilisations ». Pour les nord américains et leurs griots, les Jeux ne doivent pas être une réussite mise au crédit de la Chine. La Chine ne doit pas faire la démonstration de son entrée réussie comme candidate à la première position dans le monde. A cette logique belliqueuse absurde, construite à coup de stéréotypes à la limite du racisme il faudrait plutôt une alternative raisonnée. Il ne manque pas de scénarios à ce sujet. Mais tous commencent par la résistance à l’idéologie du « choc des civilisations » dont l’ethnicisme et le communautarisme sont le navire amiral.

UNE ALTERCATION PENDANT UN INTERROGATOIRE
Je ne veux pas finir ces lignes sans rendre un hommage au journal « Le Monde » en dépit de tout ce qui m’oppose à certains de ses rédacteurs. Le 5 août il a publié la photo d’une des 40 000 détenus (selon Edwy Plenel) des prisons secrètes de la CIA. Page 5. Une face de chien mourant. 36 ans, mère de trois enfants, enlevée depuis cinq ans. « Son apparition, écrit le journal « Le Monde », a permis de découvrir une jeune femme vêtue d’un tailleur et d’un foulard, portant les stigmates d’une blessure par balle reçue lors d’une altercation survenue pendant son interrogatoire ». Vous avez bien lu. Une altercation entre une femme et un revolver. Page cinq d’un seul journal dans ce pays. Les crocodiles qui ont si abondamment versé des larmes sur Soljenitsyne n’auront pas eu un mot pour le nouvel archipel du goulag secret des USA.
Comme je parle encore de presse, je ne peux pas quitter cet écran sans appeler à participer à la collecte de fonds de soutien du journal « l’Humanité » pour se sauver de la noyade. « L’Huma » on aime ou on n’aime pas. Mais on en a besoin. En tous cas quand on est de gauche. On ouvre ce journal et on sait ce qui se passe sur la planète où existe cette étrange espèce disparue de tous les autres journaux: les salariés. Le monde du travail. Les gens ordinaires. Et aussi sur tout ce qui bouge pour tenter d’inverser la roue du char libéral. Je ne dis pas qu’on est ensuite d’accord avec ce qui en est écrit. Mais du moins peut on construire sa pensée, organiser sa propre collecte d’informations. Faites le test un jour. Un seul. Achetez « l’Humanité » et deux ou trois autres quotidiens. Et comptez le nombre d’articles que chacun publie à propos de la planète salariale. Que serait la vie sans ce journal ? Si vous n’avez pas la réponse, je vous plains. Moi je mets la main à la poche à la mi août.

LE CONGRES
Je me souviens que j’ai promis des nouvelles de la préparation du congrès socialiste. Mais que peut-on en dire ? Je suis désespéré de voir le niveau affligeant des prémisses de ce congrès alors que déferle une crise du capitalisme aussi violente que celle en cours.  Mais seuls les sectaires ou les illuminés se réjouissent de la déchéance du PS. Car les gens sensés savent qu’elle va coûter cher à toute la gauche. Je rassure les rares blogueurs de cet août incertain. Le travail de préparation du congrès socialiste avance aussi de mon côté. Et c’est à dessein qu’il n’en est pas question ici. Pas de festin sans cuisine faite avec délicatesse, au calme, loin des regards des convives. Pour ma part plutôt qu’à gesticuler j’invite au travail sérieux et appliqué. Un congrès socialiste est une bataille de fond. Je la mène avec mes amis comme un romain, avec une application de terrassier qu’aucun travail de déblaiement et remblaiement n’arrête ! Coté terrain chacun continue l’humble et indispensable tâche de collecte des signatures d’adhésion au texte de notre contribution « pour réinventer la gauche ». Cette base militante consciente est notre force. Pour déposer une motion, évidemment. C’est à cela que nous nous préparons sans aucune illusion sur je ne sais quelle martingale qui nous offrirait un raccourci semé de pétales de roses et d’acclamations approbatrices. Avec mes amis nous l’avions annoncé :  « Seuls s’il le faut » avions nous écrit. Mais ce n’est pas ce qui s’annonce. Nous ne serons pas seuls. Certes nous ne participerons pas aux divers regroupements actuellement en cours. S’ils tiennent au-delà des articles de presse qui décrivent leurs étranges combinaisons, ils ne nous conviennent d’aucune manière.  Nous les jugeons ou bien confus (voir les « reconstructeurs » de Fabius à Strauss-Kahn en passant par Hamon sous la houlette de Martine Aubry) ou bien évidemment sans rapport avec ce que nous défendons. Et nous ne comprenons pas davantage le rassemblement auquel travaille Julien Dray depuis 2002, projet à cause duquel l’ancienne gauche socialiste a explosé : de Hollande à la gauche du parti. Mais pour Dray de toute façon, la gauche du parti c’est Emmanuelli et Hamon. Point barre. Petit malin. C’est avec cette "gauche" là qu’il avait déjà réussi le bouclage de la piteuse synthèse de confusion au congrès du Mans. Il aurait tort de se priver d’une aussi complaisante « gauche du parti ». De toute façon le « rassemblement de la gauche du parti » pour lequel nous avons déjà usé tant d’heures de pétition, contacts et discours, il vaut mieux ne pas y compter davantage que dans les précédents congrès. Les partenaires qui ont accepté d’ouvrir le dialogue sont déjà connus. Avec eux le travail est en cours.  Les autres ont d’autres préoccupations, d’autres attirances et bien fol qui accepterait de s’en remettre à leur appétits. Ils ne seront de gauche que si personne ne veut d’eux dans les gros troupeaux. Ils n’ont pas d’autonomie politique. Mais une fois rejetés par les autres, que valent-ils ? Idéologiquement à peine para syndicaux, peu fiables, avides de synthèse à n’importe quel prix, profondément incrustés dans les pâturages du PSE, ils forment une troupe disparate dont les états de service depuis trois congrès sont une « série b » de l’histoire de la gauche du parti. Poperen, Chevènement ou bien la Gauche Socialiste entre 1988 et 2002 étaient des courants idéologiquement délimités, producteurs d’idées et de stratégie globale. Là c’est quoi ? Gardons espoir cependant. Que faire d’autres ? Mais travaillons à ne nous mettre dans la main de personne. C’est comme ça que nous menons notre barque. Sinon il n’y aura plus de gauche autonome au PS. Et donc plus aucun barrage contre la ligne « démocrate ». C’est cela l’enjeu pour nous. Car si nous échouons nous connaissons le résultat. Il est sous nos yeux en Italie. La gauche historique, socialiste, communiste et Verte est rayée des deux assemblées. C’était pourtant le modèle invoqué à la tribune du précédent congrès socialiste qui faisait la fête à Prodi avant d’aller tous défiler en rangs serrés devant le pitoyable Walter Veltroni, le blair italien qui a tué la gauche. On ne peut éviter ça sans une certaine intransigeance.


1  251 commentaires à “Pause d’été”
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  1. Tiv dit :

    Patron dit : "Lucide, on n’est pas lucide quand on dénonce les préjugés des autres en exposant les siens. La logique de pouvoir “pur et simple” n’est pas l’apanage des Russes dans cette histoire. Si je ne suis rebuté par la monarchie poutinienne je ne suis pas non plus fan de l’expansionisme américain. Y sont méchants tous les deux."

    - sur ce sujet, je conseille la lecture de denis collin, pour y voir un peu plus clair :

    http://www.la-sociale.net/article.php3?id_article=455

  2. Siné viré de Charlie Hebdo, suite. dit :

    Sur le site « Arrêt sur images », Daniel Schneidermann écrit le 30 juillet 2008 une chronique très intéressante. Daniel Schneidermann analyse le licenciement du dessinateur Siné par le patron de Charlie Hebdo Philippe Val. Il explique les deux camps en présence :

    « Gauche Val contre gauche Siné. Avantages, inconvénients, et éclipse de la provocation.

    Albanel, maintenant ! Oui, Christine Albanel, la ministre de la communication, qui éprouve le besoin de publier un communiqué pour affirmer haut et fort son soutien à Philippe Val dans " l'affaire Siné ". Faut-il que l'affaire soit devenue une urgence nationale !

    Etrange cartographie, que celle des soutiens de l'une et l'autre partie. D'un côté, Christine Albanel, le CRIF, la LICRA, Bernard-Henri Lévy, Laurent Joffrin, SOS Racisme et leurs cris à l'antisémitisme.

    De l'autre, Plantu (auteur d'un dessin insensé), Guy Bedos, les dessinateurs, Denis Robert, Luc Le Vaillant de Libé, et (à vue de nez) 80 % des internautes, y compris pour ce site.

    Si l'affaire ne lâche pas, si elle tentaculise ainsi même en vacances, si elle colle comme un chewing gum, il faut bien croire que ses enjeux dépassent le seul front secondaire du licenciement d'un caricaturiste de Charlie hebdo. Il faut bien croire que, parlant de Val et Siné, on parle en fait d'autre chose. Mais de quoi ?

    Une fois de plus, on dirait que l'on assiste au nième round de l'affrontement des deux gauches.

    Une gauche de gouvernement, qui ne diabolise pas Sarkozy, refuse de l'attaquer sous la ceinture, refuse de s'en prendre à l'élite médiatique, plutôt pro-israélienne.

    Et en face, ou plutôt en dessous, une gauche des profondeurs, toujours prompte à soupçonner la première de trahison avec les élites, animée par la rage, révoltée par le polissage et la normalisation des discours, qui revendique le droit au dérapage. Et plutôt pro-palestinienne.

    Une gauche du pont supérieur, de la surface, et une gauche des profondeurs : cette cartographie rappelle l'éternelle opposition de La Fayette et de Marat et, plus près de nous (mais sans la recouper tout à fait), celle du referendum de 2005.

    Elite des éditorialistes du oui contre internautes du non.

    Parti Socialiste du oui (avec des exceptions et des craquements) contre ultra-gauche du non.

    En 2005 comme en 2008, on retrouve plusieurs marqueurs communs.

    Pour s'en tenir à un seul, l'attitude face aux médias dominants (rupture ou volonté de s'y insérer), et surtout au discours dominant qu'ils véhiculent. Et parlant de discours, je ne parle pas seulement des thèmes. Je désigne plutôt le mode d'expression, cette manière de noyer les réalités les plus crues sous les mots qui lissent et aseptisent, ce "chazalisme" passé dans le langage, qui consiste à parler des "minorités visibles", pour éviter de dire Noirs ou arabes, ou des "pludémunis", parce que "les pauvres", ça fait sale, ça pue, ça a des poux, et ça peut faire avaler la soupe de travers. De tous temps, l'insupportable lisseur de ce discours dominant a produit par contrecoup des clameurs provocatrices. La provocation, qui débusque les arrière-pensées, les non-dits, les insondables hypocrisies du discours dominant. La provocation, qui prend tous les risques, y compris celui du dérapage, ou celui...de tomber à plat, ce fut l'irremplaçable apport de Charlie Hebdo, au temps du pompidolisme triomphant.

    Où en est aujourd'hui la provocation ? Apparemment, au point mort. Eclipsée. Que s'est-il passé, depuis les années 70 ? Je ne sais pas. Je réfléchis en même temps que j'écris. Plusieurs explications me viennent, en vrac. Le long épisode de la gauche au pouvoir, et l'impossible ajustement du discours tribunicien et du discours de pouvoir, qui se poursuit aujourd'hui dans l'aphonie socialiste. Le tout aussi long épisode lepéniste, vous vous souvenez, celui qui se faisait gloire de "dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas", et dont la tonitruance en a fait méditer plus d'un sur les bienfaits pour la paix civile, tout bien pesé, d'une certaine autocensure verbale. Eh non, tout n'est pas forcément bon à crier sur la place. L'Intifada et ses prolongements en France ont encore resserré les frontières de l'interdit, autour de tout thème touchant aux Juifs, aux arabes, ou aux musulmans. Et puis le 11 Septembre. Et puis...Et puis, au total, le Provocateur numéro Un, ne se trouve-t-il pas aujourd'hui à l'Elysée (ou plus exactement, dans la maison de famille de Carla Bruni) ? N'a-t-il pas, d'un coup d'un seul, réussi le hold-up du siècle, en confisquant provisoirement, avec ses yachts, ses montres et ses bravades, la provocation à la gauche ?

    Je vous confessais au début de l'affaire que Siné ne me faisait pas rire. Mais sa fonction est ailleurs. C'est un des survivants de l'esprit provocateur du Charlie Hebdo des débuts. Pas le meilleur. Pas le plus pertinent. Pas le plus clair, sans doute, dans sa tête. Mais une butte-témoin. Un symbole.

    Au début de l'affaire avait resurgi sur Rue 89 une couverture de Charlie hebdo des années 70. Elle est visible ici :

    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1035

  3. JM dit :

    Merci pour tous Tiv.
    Bien que Marx je crois a dans son travail hésité vis à vis de cette notion d'homme-citoyen dérivant de ou fondant l'Etat et les lois, c'est bien dans le sens où vous le décrivez, et qui correspond à son évolution dans le temps, que je le l'apprécie et le trouve extrêmement moderne.

    Il y a un point que vous abordez qui est central pour moi, et qui j'en suis désolé si cela choque, différencie la pensée marxienne de ce qu'en ont fait les régimes et idéologues communistes, et rapproche les communistes d'Aron quant à leur interprétation de Marx sur ce point... Oups!
    C'est cette notion d'individu et de collectif, ou dans un cas on conçoit les premiers comme faisant partir d'un tout collectif qui les détermine, et dans un autre cas où c'est la somme (et pour intégrer les avancées du 20é "les interactions") des individss qui détermine le collectif.
    Ceci peut sembler théorique, mais pour moi a une résonance réelle et concrète sur la manière de concevoir l'organisation politique et économique.
    Politique vis à vis des modalités de représentation et d'exercice des mandats, dont ni les soviets ni notre actuelle démocratie malade ne seraient une expression correspondant à l'idée de MArx sur la démocratie.
    Economique pour ce qui regarde cette idée de collectivisation ou nationalisation (c'est selon...) des outils de production ; la pensée de Marx concernant cette notion du "possédés par tous" a été à mon avis interprétée de manière biaisée (volontairement je le pense) par "possédés par des collectifs qui remplacent les individus en les déterminant".
    Cette manière de concevoir les choses me semble plus que jamais non pertinente, les évolutions de ces 20 dernières années dans les modèles d'organisation de travail/production/distribution/... allant de le sens contraire.

  4. JM dit :

    Je n'avais pas regardé la cérémonie JO, et ça c'est impressionnant!
    Il vaut mieux être zentils avec les chinois... :)

    http://www.youtube.com/watch?v=vJHpH3Nubt8

  5. jennifer dit :

    @Lucide

    Je vous cite: " Nous savons que depuis de s mois les russes ont amassé des troupes dans le Caucase. Pour faire des exercices? "

    -->Je ne le savais pas mais en tout cas, ils ont été bien prévoyants vu les manoeuvres des USA avec leur bouclier antimissiles, ils seraient bien bêtes de rester passifs et d'attendre en tendant l'autre joue.

    Je vous cite encore:
    " pas un mot sur les droits de l´homme, la démocratie, le droit des peuples de décider à quels organisations ils veulent adhérer."

    J'aime bien quand on évoque le droit des peuples quand il s'agit des manoeuvres des USA. Eux ils sont certes pour l'autodétermination des peuples qui veulent tous faire secession des pays ennemis. C'est toujours la même histoire de la Chine, à la Bolivie en passant par la Russie: tant qu'ils peuvent manipuler les peuples qui recherchent une autonomie pour affaiblir leur ennemi, ils sont vraiment pour les droits des gens. Mais quand ils envahissent les pays et les bombardent eux-même et je viens de lire l'histoire de ce type d'intervention en Amérique latine, il y a des dizaines et des dizaines de pays qu'ils ont envahi dans le mépris le plus profond des droits des peuples à décider d'eux-mêmes. Sans parler de l'irak et de l'Afghanistan! Quand les USA parlent de démocratie, il faut faire gaffe, c'est en général qu'ils vont attaquer quelque part. Ils font les guerres les plus atroces au nom de la démocratie et avec entre outre "with God on our side".

    Je vous cite encore :

    "Mais la Russie va le payer très cher: en amis, en clients et en respect."

    De toute façon la Russie le paie très cher de ne pas s'aligner sur l'Europe et les USA depuis longtemps. Mince, elle ne donne pas son pétrole à l'Europe à bon marché! Mince elle protège ses frontières! Quel culot avouez!
    Elle est bonne à être mise dans le même camp que la Chine, le Vénézuela et la Bolivie ces pays qui ne se plient pas à la loi de la domination mondiale des USA

  6. jennifer dit :

    communiqué du MRAP sur la Bolivie

    Pour la première fois dans l'histoire de la Bolivie, les plus hautes autorités de l'État, notamment le Président et le Vice-président, ont remis en jeu leur mandat, par la convocation de référendums révocatoires. C'est la réponse démocratique à ceux qui veulent conduirela Bolivie sur la voie de la violence.

    Le peuple bolivien a répondu dans le calme et la dignité en votant massivement. En reconduisant avec plus de 61% des voix le Président Evo Morales (soit près de 8% de plus que lors de son élection en 2006), il a
    réaffirmé sans aucune ambiguïté son choix pour l'avenir de la Bolivie. Le résultat de ce référendum est avant tout une confirmation de la volonté d'unité de la Bolivie contre ceux qui menacent de faire sécession, de la détermination de poursuivre les réformes engagées dans le but d'imposer une répartition équitable des richesses (jusqu'alors aux mains d'une minorité) ainsi que la réaffirmation des droits des peuples autochtones et l'urgente nécessité de faire reculer le racisme.

    Ces réformes constituent une véritable rupture dans un pays marqué jusqu'alors par l'héritage raciste du colonialisme et par la domination d'une oligarchie soutenue par le grand patronat international.

    La bataille est loin d'être terminée ; il faudra encore au peuple bolivien beaucoup de clairvoyance et d'efforts, peut être de sacrifices d'autant que les enjeux ne concernent pas seulement la Bolivie mais toute l'Amérique Latine et les peuples qui aspirent à un monde plus juste délivré de la misère et du racisme.

    Dans ce combat, le MRAP réaffirme son entière solidarité avec le peuple bolivien et la voie qu'il s'est choisie. Il reprend à son compte l'appel lancé par Madame Danielle Mitterrand et d'autres personnalités
    à défendre la jeune démocratie bolivienne.

  7. JM dit :

    Hum... On dirait un peu du Wallmart quand même...

    "Vous avez aidé à bâtir ce mouvement depuis le début, et Barack Obama veut que vous soyez les premiers à connaître son choix. Signez maintenant pour être le premier à savoir", écrit David Plouffe.

    http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5jCPLWzZm2cEF8eKqS0DCM6PwJUew

  8. JM dit :

    RSA: le "train de vie" sera contrôlé
    http://info.france2.fr/france/45547440-fr.php

    C'est une exxxxxxcellente idée!
    Une autre encore plus exxxxxxcellente idée : le contrôle du train de vie des élus et des membres des cabinets ministériels...
    C'est que quand même, la France est super bien placée dans les classements des pays les plus corrompus.
    En période d'économies et de lutte contre les racailles à karschériser, vous comprenez, faut ce qu'il faut.

  9. Pierre L dit :

    Il y a 30 ans et toujours d'actualité, à propos des trous-du-cul qui squattent les medias :

    "il faut qu’on parle d’un livre et qu’on en fasse parler, plus que le livre lui-même ne parle ou n’a à dire. A la limite, il faut que la multitude des articles de journaux, d’interviews, de colloques, d’émissions radio ou télé remplacent le livre, qui pourrait très bien` ne pas exister du tout. C’est pour cela que le travail auquel se donnent les nouveaux philosophes est moins au niveau des livres qu’ils font que des articles à obtenir, des journaux et émissions à occuper, des interviews à placer, d’un dossier à faire, d’un numéro de Playboy."

    http://multitudes.samizdat.net/spip.php?article1199

  10. Pierre L dit :

    YEAH, J'adore, ENCORE. :twisted:

  11. gilles (prs) dit :

    @ l'auteur qui insulte JL Mélenchon (post 310)
    Quel vocabulaire ! Quelle culture ! quelle argumentation !
    Vous vous cachez derrière une phrase qui est un insulte.

    Un peu de courage, lâche individu, affichez-vous avec votre nom et prénom !

  12. Pierre L dit :

    Pour la racaille sarkoSSiste qui frequente ce site, une petite chanson
    sur votre société.

    A MORT LES PAUVRES.
    SEULS LES ESCLAVES SURVIVRONT.

    KILL THE POOR

    Efficiency and progress is ours once more
    Now that we have the neutron bomb
    Its nice and quick and clean and gets things done
    Away with excess enemy
    But no less value to property
    No sense in war but perfect sense at home

    The sun beams down on a brand new day
    No more welfare tax to pay
    Unsightly slums gone up in flashing light
    Jobless millions whisked away
    At last we have more room to play
    All systems go to kill the poor tonight

    Gonna
    Kill kill kill kill kill the poortonight

    Behold the sparkle of champagne
    The crime rates gone
    Feel free again
    O lifes a dream with you, miss lily white
    Jane fonda on the screen today
    Convinced the liberals its okay
    So lets get dressed and dance away the night

    While they
    Kill kill kill kill kill the poortonight

  13. jennifer dit :

    En tout cas, tous vos posts sont un vrai régal Pierre L !

    Bon soir

  14. gilles (prs) dit :

    @Jennifer,

    Merci pour l'info concernant le communiqué du MRAP à propos de la victoire de Moralès en Bolivie. J'attends avec une certaine impatience, les articles du Monde voire de Libé à ce sujet ! ils vont nous rapporter que les dépéches de la droite réactionnaire bolivienne ou de la CIA comme d'habitude à moins qu'il ignore le résultat peut-être seront-ils trop occupés à déniger la Russie et monter la désinformation sur ce qu'il se passe labas.

  15. gilles (prs) dit :

    @
    A ceux qui insulte les communistes ou JL Mélenchon, je le propose un peu d'exomil, de prozac pour les calmer un peu et puis un bon lait chaud et au dodo ça leur fera tombé la température de la connerie et de leur lacheté !

  16. Pierre L dit :

    à Jennifer

    J'en peut plus là. :oops:

  17. Pierre L dit :

    heueueuee, peuX ?

  18. Pierre L dit :

    à Gilles.

    faut pas proposer à l'enemi des trucs qui font du bien. :)

  19. Merci pour toutes les infos, je vous souhaite des superbes vacances,la rentrée s'annonce chargée.

  20. Pierre L dit :

    OUI, Vu ce kill ont fait, font, et feront il est temps de réagir, et méchamment.
    MARRE DU BLABLA. DE L'ACTION.

    bonnes vacances, bonne nuit et m...

  21. rosay dit :

    Gosse surprise les infos de France-inter n'ont pas évoqués le succès électorale du Président Morales.Mais Laure Manodou est dans les Choux,C.Q.F.D.
    Souvenez_vous Gève Générale pour le10/11/2008 demandé par les compagnons de la Libération.

  22. JM dit :

    @rosay

    comment ça marche les media d'information tv et radio maintenant?
    on ne parle que de ce que le bon peuple attend (morales, il en a rien à foutre le bon peuple, il ne sait pas qui c'est, et en plus il ne comprend pas le sens de tout ça, et en plus en ce moment il a des JEUX, alors...).
    quand un sujet qui n'intéresse pas le bon peuple mais est utile pour diffuser une idée demandée par les boss (DG media, ami politique,...), le resp des programmes "suggère" que ce sujet est important ; dans le cas de morales, autant dire que ce type de suggestion n'a pas été faite.

    voilà, c'est aussi simple.
    media "libres" là plupart du temps mais soumis à un rabotement par le bas car les infos ne sont que des appels pour les pubs qui les font vivre (ah le temps de cerveau disponible...!), et media utilisés au cas par cas pour faire passer des messages quand c'est demandé par les boss.

  23. JM dit :

    Ce n'est pas un truc tout à fait immédiat mais une évolution profonde du type mutation sociale, et on y va direct pour dans les 15/20ans, avec ce tout ce qui s'ensuit et qui concernera économique, monnaie, politique, réseaux sociaux, revenus, pathologies, cyberguerres, etc...
    Mieux vaut le comprendre à mon avis.

    http://fr.techcrunch.com/2008/08/12/liveplace-sapprete-a-lancer-un-monde-virtuel-realiste-en-ligne/

  24. JM dit :

    Et allez, ca continue les regroupements qui créent des monstres de puissance dans le domaine privé. Déjà certains de ces conglomérats ont des CA équivallents aux PNB de nations moyennes.
    Ceux ci ont alors tout pouvoir pour littéralement DICTER aux représentants politiques leur politique.
    Et notamment car les appareils politiques et syndicaux ont besoin de leur soutien financier et mediatique pour accéder au pouvoir et s'y maintenir.
    Comment UMP/PS est il arrivé à votr avis à confisquer tout débat démocratique et à se partager les postes en haut lieu?
    Pourquoi croyez vous que Bayrou ait pris Peyrelevade comme n°2?
    Et croyez vous que les alternatives intégristes de gauche et de de droite sont une solution?
    Tssst tttsssss!

    Si on ne trouve pas un moyen de redonner le pouvoir au Politique, nous serons bientôt dirigés totalement par des CAdmin représentant des grands intérêts privés, se servant des politiques installés pour entretenir une mascarade démocratique et légitimer leur pouvoir.
    C'est déjà bien les cas, avec les résultats que nous savons n'est ce pas.

    http://www.lexpress.fr/actualite/economie/richard-branson-denonce-l-alliance-british-airways-american-airlines_548555.html

  25. JM dit :

    Et pour faire suite...
    Ce ne sont certainement pas des gens comme Mélenchon installés au chaud au PS et lui servant de faire valoir et de pont vers la gauche, qui constituent une alternative sérieuse.

    On ne résoud pas un problème avec les hommes qui viennent de l'intérieur du problème, mais en redéfinissant les règles du jeu permettant d'assainir le système, et de lui apporter du sang neuf des idées neuves des courages nouveaux.

    Or, Mélenchon entretient le verrouillage du système politique actuel. Il lui sert même de caution en quelque sorte avec ses prises de position décalées certes, mais toujours bien bien bien prudentes.
    C'est décevant de la part de cet homme que je croyais être un républicain à la stature équivalente à ses coups de gueule. Les seconds sont largement supérieurs à la première.

  26. Sarkozy, clown diplomatique. dit :

    Sarkozy, clown diplomatique.

    Par Roland Hureaux, qui relève toutes les contradictions de Nicolas Sarkozy en ce qui concerne les jeux olympiques en Chine, les droits de l'homme et sa rencontre avec le dalaï-lama.

    A la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, Nicolas Sarkozy était le seul chef d'État présent parmi ceux des grands pays d'Europe occidentale. Il est aussi le seul à n'avoir jamais rencontré le dalaï-lama (qui a déjà été reçu à Washington, à Londres et à Berlin). En bonne logique, la France devait donc être au cours des prochains mois le partenaire privilégié de Pékin.

    A ce qu'il semble, il n'en est rien. Il se murmure dans les milieux diplomatiques pékinois qu'une fois le temps des politesses olympiques passé, la France va payer au prix fort son attitude envers l'Empire du milieu. Non seulement le président s'est mis à dos les Chinois, mais en paraissant s'incliner devant le diktat de Pékin, il a déçu les défenseurs des droits de l'homme. Tels sont les effets de l'invraisemblable accumulation de maladresses qui a marqué les relations franco-chinoises depuis un an.

    La première fut de laisser présenter la participation du Président français comme un enjeu politique majeur. « Boycotterait-il ou non les Jeux Olympiques ? » se demandait-on il y a un an, sans que personne en haut lieu n'ait la prudence de désamorcer la question. Le terme de boycott avait jusque-là une signification pour les athlètes, on ignorait qu'il en eut pour les invités. Mais si les seconds veulent voler la vedette aux premiers.

    Quand les Jeux Olympiques eurent lieu à Rome en 1964, le général de Gaulle, chef de l'État, ne s'y rendit pas, sans que cela ait revêtu une quelconque signification pour les relations franco-italiennes. Voilà ce qu'on aurait pu rappeler, le Président se réservant de se déterminer au dernier moment « en fonction de son emploi du temps ». Silvio Berlusconi a bien su invoquer la météo pour ne pas aller à Pékin. Déconnection d'autant plus nécessaire que Nicolas Sarkozy était sans doute décidé dès le départ, avec son fils, à ne pas manquer l'événement.

    Soit-dit en passant, ceux qui tiennent les Jeux olympiques pour une manifestation purement sportive noteront que la question de la participation des autorités politiques à la cérémonie d'ouverture ne se pose pas quand les jeux ont lieu dans État démocratique, à Atlanta ou à Sydney. Ce n'est que quand ils ont lieu dans un État non-démocratique que la question se pose : cela seul suffit à faire la différence entre les pays d'accueil.

    Pour durcir encore l'enjeu, la France préside cette saison l'Union européenne et à travers elle, c'est l'attitude de l'Europe entière qui a semblé en cause, alors même que le gouvernement français, sur cette question, en droit, n'engageait que lui. Cela non plus n'a jamais fait l'objet d'une mise au point.

    A cette première erreur s'ajoute l'incroyable réaction de soumission intervenue lorsque le gouvernement chinois a élevé la voix contre les manifestations ayant accompagné en avril le parcours de la flamme olympique sur notre territoire. Là où il eut fallu rappeler sèchement que dans un pays comme la France, à la différence d'autres, les manifestations de rue ne sont pas téléguidées par le gouvernement, on envoya au contraire une délégation de haut niveau, le président du Sénat et un ancien Premier Ministre, rien de moins, pour « renouer le dialogue ». Tout cela avait, qu'on le veuille ou non, l'air d'une repentance et donc d'un aveu de culpabilité. Alors même que notre police avait fait plus que du zèle contre les manifestants, laissant même agir sur notre territoire, au mépris de toutes les règles de souveraineté, un obscur service d'ordre chinois.

    Enfin, comment ne pas trouver insupportables les avertissements arrogants de Pékin mettant en demeure le gouvernement français de ne pas accueillir le dalaï-lama lequel, on l'a dit, l'a déjà été dans les grandes capitales occidentales ?

    Bernard Kouchner heureusement l'a rappelé. Mais ces avertissements ont eu leur effet : Nicolas Sarkozy a annoncé à la veille de son départ pour Pékin qu'il ne recevrait pas le chef religieux tibétain immédiatement. Là aussi coup double : d'un côté, on paraît s'incliner devant les dirigeants chinois, de l'autre on les mécontente en laissant supposer que le dalaï-lama sera reçu un peu plus tard. Comment ces dirigeants n'auront-ils pas eu l'impression, tout au long de cette histoire, qu'on les prenait pour des imbéciles ?

    La question chinoise illustre les limites de la méthode Sarkozy. On peut penser beaucoup de mal des hommes qui gouvernent à Pékin mais, à la différence des militants UMP, on ne peut pas leur faire gober tout et son contraire. C'est la même chose des autres grands dirigeants étrangers. Mais le dommage est là moins apparent : Washington se réjouit trop d'un alignement inconditionnel pour faire le difficile. Les Européens sont déjà habitués à nos pitreries – et d'ailleurs ils en ont déjà vu d'autres avec ces grands communicants qui ont pour nom Blair ou Berlusconi.

    Poutine, pour des raisons qui restent à expliquer, s'accommode bien du caractère de notre Président. Bien des dégâts ont déjà été faits en Afrique et en Amérique latine, mais qui s'en préoccupe aujourd'hui ?

    Avec la Chine, on est tombé sur un os. La somptueuse ouverture des jeux a montré, s'il en était besoin, que ce pays tient aujourd'hui son rang. Sans doute fallait-il marquer le coup au sujet du Tibet mais pas avec tant de légèreté, Monsieur le Président ! Car ces gens-là ne rigolent pas !

    Roland Hureaux.

    http://www.marianne2.fr/Sarkozy,-clown-diplomatique_a90226.html

  27. Ossétie du Sud : 90 % pour l'indépendance dit :

    Ossétie du Sud : large victoire électorale des séparatistes.

    Plus de 90 % des votants de cette province de Géorgie ont dit « oui » lors d'un référendum non reconnu par la communauté internationale. Les habitants de Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud, province séparatiste de Géorgie, n'ont pas attendu la proclamation des résultats pour fêter, dimanche 12 novembre 2006, la victoire du « oui » au référendum sur l'indépendance auquel étaient conviés 55 000 électeurs.

    « D'abord l'indépendance, ensuite le rattachement à la Russie », ont-ils clamé.

    http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=965745

  28. jennifer dit :

    Pierre L

    Vous me répondez : J’en peux plus là.

    Je ne sais si vous blaguez mais j'aime les messages qui vous faîtes passer par vos vidéos, images etc...Ils résument bien tout. Vous avez un super esprit critique et combatif. On a besoin de gens comme vous. Ca remonte le moral votre vision critique. Et merci pour la rose!

  29. jennifer dit :

    Dans Libé et le Figaro, pas un mot depuis deux jours de la victoire de Morales au referendum révocatoire.

    Pierre L, dans le genre de votre vidéo sur la guerre, il y a le film Valse avec Bachir sur la guerre au Liban du temps de Sabra et Chatila. Même horreur des jeunes qui vont tuer avec le même plaisir que si on faisait un sport.

  30. JM dit :

    http://www.repubblica.it/2008/08/sezioni/esteri/bolivia/bolivia/bolivia.html

    traduction :
    The crash yesterday does not unblock/unlock the political delicate situation/situation in the Country
    They confirm/corroborate or the president who the preslices of “the rebellious” departments
    Bolivia referendum, difficult understanding
    For Morales a Victoria to half

    Bolivia referendum, difficult understanding For Morales a Victoria to half

    The president Evo Morales who votes/ballot/poll
    The PAZ - Bolivia will have to still wait for of the time in order to exit/come out of/get out/go out/log off/logoff from its delicate political crisis/crisis. After “the revocatory” referendum of mandates of the president and the departmental preslices that has been carried out/unroll/unwind yesterday, all the protagonists of the crash can sing/crow Victoria.

    From a part the president Evo Morales has obtained/get/procure a clean/net affirmation, collecting/amass/cull/gather/harvest/reap 63% approximately of the ballots of confirmation for its mandate. It has been for he an increment of 8% and 490mila suffragi regarding its election of 2005.

    A Victoria to half. At the same time but, the four preslices of “the rebellious” departments of the so-called Average Moon orient/azimuth them (Saint Cruz, Assets, Pando and Tarija), have been reconfirmed from the electorate, to little months having promoted/foster referendum autonomists (not recognized/acknowledge/avow from the government of the Paz).

    To Cruz Saint, in tripudio of flags departmental white man-greens, and between grida hostile to Morales (“we will not never more make/do/overbill/over~charge it to enter/come into/log on/logon here! ”), prefetto the Costas has supported/hold up/advocate/back/sustain/uphold/withstand that “the freedom has chopped herbs the totalitarianism” and the foreign interference/interference, with reference to the Venezuelan Hugo Chavez, defined “macacone, unmasked and vigliacco”.

    The prefetto it has moreover announced/advert/bespeak/usher that thursday will sign/autograph/endorse the decree in order to convene/summon elections to governor, and to sanction an autonomy not only theoretical thus, but also legislative.

    Thousand kilometers more to north, from the balcony of presidential the Quemado Palace, Morales has screaied/shout Victoria, assuring/make sure/chock/gib/insure that people have confirmed/corroborate “the will to consolidate/firm/nurture the process of change/process/lawsuit/trial”, for which “will be left over/further in the rehabilitation programme/program of our natural resources/resource and in order to carry/lead up/bring/wear other enterprises of strategic sectors/field in the sphere be/diet them”.

    The Head of State/head, while people in the Plaza Murillo asked/request it “fist for iron”, also has turned an appeal to the preslices to render/disambiguate/instantize/necessitate/personalize/weatherproof/yield the new political Constitution - approved of/approve/assent/homologate/okay in December but that he attends/await/wait one he ratifies popular - with their plans of autonomy compatible.

    But to the state of the things, it is difficult that such invitation comes harvest, in spite of the pushes in so far as of the primate ones catholic, cardinal Julio Terrazas, and of the Association of the Bolivian manufacturers.

    (11 August 2008)

  31. JM dit :

    Suite et fin, vraiment FIN de libération : chercher SCPL et modifications de son rôle lors de la recapitalisation qui a eu lieu.

  32. Marcus dit :

    Jenni suite à votre demande (223, 10 auût post 256) : voici le blog Pierre L : http://hautetfort.com

  33. JM dit :

    Vous avez compris comment ca s'est passé chez Libé?
    Comment la SCPL a été mise au banc?
    Comment par manque d'argent les financiers e sont emparés du journal?

    Et bien C'EST EXACTEMENT LE MEME PROCESSUS QUI A EU LIEU DANS NOS REPUBLIQUES ET DEMOCRATIES.
    La Scpl (société civile des personnels de libération) est le monde politique et les élus censés représenter les intérêts du P de SCPL, c'est à dire le personnel ou dans le cadre de la république les citoyens.
    Rotschild, Lévy, Caracciolo, etc sont les pouvoirs privés ou communautaires qui à présent ont tout pouvoir vis à vis de la SCPL et du système Libération, tout comme avec le système République.

    J'y suis allé un peu à la va vite dans la description de l'analogie de ce processus qui a pourri et Libération et notre République et la Démocratie, et par conséquent et les intérêts du plus grand nombre des lecteurs de Libération et les intérêts du plus grand nombre des citoyens.

    Vous soutenez encore vous des politiques vivant de cela, dans ces conditions...?

    Mmmmh

  34. jennifer dit :

    Le rapport de Human Rights Watch montre le rôle de la France dans le génocide. Et pourtant le rapport n'est pas vraiment "méchant" dans son analyse. Il donne juste les faits.

    Quelques extraits/

    Génocide au Rwanda,
    avril-mai 1994

    La mort du Président Juvénal Habyarimana suite à l'écrasement de son avion dans des circonstances obscures le 6 avril 1994 a servi de prétexte aux extrémistes Hutu de déclencher un génocide contre les Tutsi, une minorité qui compte pour près de quinze pourcent de la population rwandaise. Les extrémistes ont aussi massacré les Hutu qui voulaient coopérer avec les Tutsi pour former un gouvernement plus démocratique. Six semaines plus tard, les massacres continuent. Au moins 200.000 et peut-être 500.000 civils sans armes et sans résistance ont été massacrés et la communauté internationale a brillé par son inaction.

    Massacres Systématiques

    Les massacres avaient été préparés pendant des mois en avance. La Garde Présidentielle et d'autres militaires de l'armée rwandaise ont donné des entraînements militaires aux milices Interahamwe et Impuzamugambi pour leur apprendre comment tuer avec le plus d'efficacité. Les Interahamwe, "ceux qui attaquent ensemble," sont la milice du Mouvement Républicain National pour le Développement et la Démocratie (MRND) et les Impuzamugambi, "ceux qui ont le même but," sont la milice du parti dit Coalition pour la Défense de la République. Créées en 1992, ces milices ont reçu des entraînements militaires intenses fin 1993 et début 1994 en groupes de 300 hommes à la fois envoyés pour trois semaines dans un camp militaire dans la région du nord-est du Mutara. Dans leurs attaques contre les civils, les milices étaient souvent accompagnées d'un petit nombre de militaires ou de policiers du gouvernement, mais les milices ont tué plus de personnes que les forces armées.

    Les autorités rwandaises ont distribué des armes à feu aux membres de milices et autres supporteurs de Habyarimana au début de l'année 1992 et encore plus vers la fin de 1993 et au début de 1994. L'Évêque du diocèse Catholique de Nyundo a fustigé la distribution de ces armes dans une lettre pastorale publiée fin décembre 1993. De retour de leur entraînement au début de l'année 1994, les milices apportaient avec elles des armes à feu, qui comprenaient notamment des grenades.

    Une station de radio appartenant au cercle de Habyarimana, la Radio Télévision Libre des Mille Collines, a commencé depuis l'automne dernier une campagne de propagande haineuse contre les Tutsi et les membres des partis politiques d'opposition. À la fin de 1993, les émissions sont devenues plus virulentes et ont commencé à cibler les personnes en les appelant "ennemis" ou "traîtres" qui "méritaient la mort." Parmi les personnes ainsi étiquetées se trouvaient Landoald Ndasingwa, Ministre du Travail et des Affaires Sociales, qui était un des premier tués au début des massacres (avec sa mère, sa femme et ses enfants) et Monique Mujawamariya, une activiste des droits de l'homme, qui a échappé de justesse. Pendant les semaines de massacres, la Radio des Mille Collines a continuellement incité ses auditeurs au génocide, en les encourageant à "remplir les fosses à moitié remplies."

    (...)
    Les massacres commencent immédiatement après l'écrasement de l'avion

    Dans l'intervalle d'une heure après l'écrasement de l'avion, la Garde Présidentielle a mis des barrières dans la capitale Kigali et a commencé à liquider les personnalités-clé de l'opposition modérée..(...)

    . Dès le 15 avril, quand la plupart des expatriés étaient partis, les autorités ont distribué aux milices et autres supporteurs de Habyarimana de grandes quantités d'armes à feu, comprenant des fusils automatiques et semi-automatiques et des pistolets. Beaucoup de personnes furent tuées dans leurs maisons, et d'autres étaient massacrées dans les hôpitaux et les églises, des places normalement considérées comme sanctuaires.
    (...)

    Expansion des massacres

    Nettoyage -- Nettoyer ceux qui sont restés

    Fin avril, les leaders des milices en appellèrent aux membres de leurs groupes pour qu'ils en finissent avec le "nettoyage" des Tutsi et des membres de l'opposition Hutu qui avaient échappé à la mort jusqu'à ce jour. routières dans les zones contrôlées par le gouvernement fantoche. Quelquefois, les barrières n'étaient séparées que de quelques centaines de mètres, ainsi rendant la fuite virtuellement impossible pur ceux qui étaient ciblés pour élimination.

    L'autorité centrale

    Le déploiement des miliciens supplémentaires vers le sud montre qu'il y a une administration centrale des massacres. En plus, Matthieu Ngirumpatse, Président du MRND, s'attend apparemment à ce que les miliciens suivent ses ordres quand il s'adresse à eux à la radio.
    (...)

    Même si bien de violence est toujours commanditée par les autorités des partis, le gouvernement fantoche ou l'Armee Rwandaise, les tueries au hasard, spécialement au cours de banditisme et de pillage, deviennent de plus en plus nombreuses. Au fur et à mesure que la nourriture devient plus difficile à se procurer, la violence liée à la lutte pour la survie va augmenter.

    La discipline au sein de l'armée rwandaise, relâchée dans le passé, s'est déteriorée davantage au cours du dernier mois, ce qui a résulté en multiples abus à l'encontre des civils. Dans la région du Bugesera, par exemple, des soldats ont pillé à volonté pendant la semaine du 16 mai en violation des ordres venant de leur supérieur militaire.
    (...)

    Résistance aux massacres

    Des rapports dignes de foi décrivent l'héroisme de quelques autorités rwandaises, tant civiles que militaires, qui ont cherché à prévenir ou a arrêter le massacre dans leur région. Les autorités du gouvernment local, ou bourgomestres, dans quelques régions ont fait de leur mieux pour protéger les populations et garantir la sécurité dans leurs communes. Malheureusement, dans certains cas, ils ont été forcés de se soumettre et de permettre les massacres. Des officiers militaires qui ont essayé de maintenir l'ordre ou d'aider les personnes menacées ont plus tard subi des représsailles pour leur conduite humaine.

    Human Rights Watch/Africa ne publie pas les noms de ces courageux défenseurs des droits de l'homme de peur de les mettre en danger mais va les remercier de leur bravoure et de leur décence à une date ultérieure.

    La souffrance des déplacés

    Approximativement deux millions de Rwandais ont fui leurs maisons devant les massacres et la guerre. A l'intérieur du pays, des survivants Tutsi sont entassés à divers endroits, quelques-uns volontairement, d'autres détenus par les militaires ou les miliciens comme otages. En plus de ceux qui sont souvent cités à différents endroits de Kigali, il y en a qui sont au stade de Cyangugu et à plusieurs endroits dans la préfecture de Butare. Au Rwanda central, il y a à peu près 50.000 personnes déplacées, largement des Tutsi, à Kabgayi, et majoritairement des Hutu près de Gitarama. Il y a en plus certainement d'autres groupes qui restent inconnus aux observateurs extérieurs.

    Plus de 200.000 personnes ont cherché refuge dans la zone contrôlee par le FPR dans le nord et l'est du pays.

    (...)
    Plus de 300.000 Rwandais ont fui vers les pays limitrophes, la grande majorité vers la Tanzanie. Approximativement un quart de million de Rwandais sont entassés à Ngara, Tanzanie, le camp de réfugiés le plus grand au monde. À peu près 8.500 Rwandais ont cherché refuge au Zaire, entre 5.500 et 10.000 en Uganda, et entre 16.000 et 47.000 au Burundi.

    (...)

    Le rôle de la France

    La France a soutenu avec consistance le régime de Habyarimana, en envoyant notamment des troupes françaises pour aider à la défense contre le FPR en octobre 1990 et encore en février 1993. Dans "Arming Rwanda: The Arms Trade and Human Rights Abuses in the Rwandan War," publié en janvier 1994, Human Rights Watch a documenté la participation de la France dans l'armement et l'entraînement de l'armée rwandaise. Tout comme l'Égypte, la France a reçu des représentants du gouvernement fantoche, les aidant ainsi a gagner le respect de la communauté internationale. Les délégués reçus à Paris comprennent notamment Jean-Bosco Barayagwiza, chef du parti CDR qui est responsable de la grande partie du génocide.

  35. jennifer dit :

    Marcus

    J'ai regardé mais j'ai vraiment du mal à situer où je suis dans ce blog.

  36. jennifer dit :

    Libé a Rotschild comme actionnaire ce qui certes explique beaucoup de choses mais Le Figaro doit avoir encore plus de riches actionnaires et pourtant les articles sont mieux documentés sur l'international. Sur la France c'est de la pure propagande de droite, ça aucun doute, sur l'international c'est de droite mais plus informé, déformant à peine les faits, du coup on peut se faire une vraie opinion, en retirant le background de droite du journal

  37. Claire Strime dit :

    "Cyberattaques contre le site de Saakachvili : hackers russes vs spécialistes américains
    15:10 | 12/ 08/ 2008
    WASHINGTON, 12 août - RIA Novosti. Les spécialistes de la compagnie américaine Tulip Systems gérant le site du président géorgien Mikhaïl Saakachvili ont des difficultés à repousser les attaques de hackers russes, a rapporté à RIA Novosti le porte-parole de la compagnie Tom Berling.

    "Pour le moment, la situation est comparable à un jeu d'échecs. Nous subissons un coup, le site est bogué, nous réparons le système pendant deux heures, le site est accessible pendant 30-45 minutes, puis les hackers trouvent de nouveaux moyens pour le rendre inaccessible", a annoncé M. Berling, ajoutant que les attaques provenaient de 500 adresses IP en Russie simultanément. "Nous réussissons à bloquer ces adresses, pourtant dans les cinq minutes nous fixons environ 500 attaques provenant d'autres adresses russes", a poursuivi le représentant de la société américaine.

    Selon l'interlocuteur de l'agence, les attaques de masse contre le site du président géorgien ont commencé samedi. Les hackers utilisent les attaques DDoS (Distributed Denial of Service). Le site victime reçoit un grand nombre de demandes dont il ne peut pas s'acquitter, et fonctionne alors très lentement ou cesse de fonctionner."

  38. JM dit :

    riche ----> droite Versus pauvre ----> gauche Non
    finance Versus entrepreneurs Oui
    finance Versus politique Oui
    gauche&droite Versus citoyens&intérêts collectifs Oui
    intellectuels Versus manuels Non
    intellectuels&manuelsPenséeUnique Versus intellectuels&manuels non alignés Oui
    manuelintellectuel Non
    logiques liées à l'internet Versus logiques installées Oui
    ...

  39. JM dit :

    Autre partie d'échec guerrière :
    majors installées et politiques ignorants Versus nouveaux modèles économiques et innovateurs

    http://www.numerama.com/telecharger/P2P-Anonyme-et-securise/

  40. jennifer dit :

    Bon encore une fois pas possible de discuter. La caricature toujours des propos de l'autre. pas grave. Encore essayé pour rien. je laisse tomber

  41. JM dit :

    ?
    aucune agression ni caricature dans mon post.

  42. JM dit :

    autre partie annoncée, guerrière, gravissime pour tous si elle devait aboutir avec la victoire des lagardère / bolloré / Sarkozy / strauss kahn / royal / delanoe etc etc, bref tous ces gens qui vivent de cet ordre néfaste en cours d'installation.

    gravissime car sans information sur la réalité, plus de réalité autre que celle des illusions entretenues.

    http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5097

  43. jennifer dit :

    Alors faites des phrases entières pour qu'on comprenne!
    Voilà comme je comprends votre réponse. Dans le blog depuis hier la question est posée de l'objectivité des medias tels que Libé qui prennent une position anti russe d'emblée sans plus s'informer des faits réels.
    Je pose la question à Régis avec lequel j'arrive à discuter: n'est-ce pas parce qu'ils n'envoient pas de reporters par exemple en Amérique latine qu'ils ont une telle position anti chaviste, rien sur Morales etc... Bien que je modère ce jugement par le fait que dans l'éthique journalistique il existe une règle qui consiste à vérifier les info avant de les diffuser (ou alors donner la parole à une position contraire).
    Puis je vois que vous donnez un lien sur libé qui montre Rotschild comme son actionnaire. Bien évidemment je le prends comme une réponse à ma question (à Régis) puisque dans ces temps estivaux, peu de gens écrivent sur ce blog.

    J'écris donc que si Libé a des actionnaires très riches (qui peuvent bien sûr limiter sa liberté de paroles par le fric comme le livre de Maxime Vivas sur Reporters sans frontières le montre: Robert Ménard trouve des atteintes à la liberté d'expression partout dans le monde mais il évite bien soigneusement de voir la censure ou l'autocensure en France. Un dernier exemple d'autocensure il me semble est ce que j'ai vu au musée Grévin où la petite taille de Sarko est complètement gommée. Il apparaît aussi grand que tous les autres dirigeants planétaires à côté desquels il est) Donc si Libé a des actionnaire fortunés c'est aussi le cas, et beaucoup plus du Figaro, et pourtant les info internationales du Figaro sont plus fiables et malgré leur orientation à droite, on sent du vrai journalisme.
    Sur ce vous me lancez votre incompréhensible

    riche —-> droite Versus pauvre —-> gauche Non
    finance Versus entrepreneurs Oui
    finance Versus politique Oui
    gauche&droite Versus citoyens&intérêts collectifs Oui
    intellectuels Versus manuels Non
    intellectuels&manuelsPenséeUnique Versus intellectuels&manuels non alignés Oui
    manuelintellectuel Non
    logiques liées à l’internet Versus logiques installées Oui

    Ce qui ferme toute discussion. pourtant je n'avais repris que ce que vous-même aviez avancer avec votre insistance sur les actionnaires de Libé

  44. ahmad dit :

    Un chercheur de l'université d'Oxford au Royaume-Uni a cependant découvert que, dans un passé lointain et complètement oublié, les femmes pouvaient enseigner le Coran et écrire les lois. Mohammed Akram Nadwi, d'origine sunnite, a commencé ses recherches sur le sujet il y a huit ans. A l'époque, il pensait faire le portrait de tout au plus 20 à 30 femmes érudites. Sa surprise fut grande quand il a découvert, à travers des textes classiques, des lettres et des dictionnaires bibliographiques conservés dans les madrasas ainsi que dans les archives des universités, qu'au moins 8 000 femmes depuis plus de mille quatre cent ans avaient contribué à l'avancée de l'islam. Femmes dont le nombre s'est considérablement réduit à partir du XVIe siècle.

    Il a fallu à Akram quarante volumes pour recenser ces dernières. Une introduction de son ouvrage, qui à elle seule fait plus de 400 pages, sera bientôt disponible en anglais. Les recherches d'Akram ont également contribué à mettre l'accent sur l'attitude actuelle des femmes qui n'osent même plus aller prier dans les mosquées. En dévoilant ainsi l'histoire de ces érudites, Akram espère changer les mentalités.

    "dieu a donné aux filles des qualités et des capacités intellectuelles. Si elles ne peuvent pas les utiliser pour étudier, cela revient à les enterrer vivantes", explique-t-il à ceux qui ne veulent pas redonner aux femmes la place qu'elles ont occupée dans le passé et qu'elles méritent.

  45. JM dit :

    pas de pbème jen ; malentendu...

    Jeunesse déjà revenue de tout, à raison!

    http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/2023.asp

    En effet, les jeunes se révèlent également très critiques à l’égard du système représentatif actuel et considèrent largement (79%) que « les personnes qui sont élues pour représenter les Français ne sont pas à l’image de la société actuelle ».

    -----> Recréer de la représentativité, base de tout le reste!
    -----> Il faut être sot pour croire que ceux qui sont installés prendraient ce risque.
    -----> Comment le faire dans le calme, en se passant d'eux tout en conservant la valeur de légitimité à ce processus?
    -----> 1. Cesser de donner de la fausse légitimité à ces"professionnels".
    2. Travailler au niveau local auprès des élus / associations/ citoyens.
    3. Pousser dans le sens d'une assemblée constituante élus au suffrage universel pour redéfinir les règles de base, celles de la Constitution, et celles des modalités de nomination des élus.

    En ce qui me concerne, je trouve que ce type d'engagement est le seul qui ait une valeur Politique avec P majuscule à l'heure actuelle, car il est le seul à se fixer comme but de redonner une valeur au terme Représentativité, qui est le fondement et le passage obligé de toute régulation dans l'intérêt collectif au sein de nos sociétés.

  46. jennifer dit :

    Ahmad

    Fort intéressant votre papier. Mais il y a aussi des féministes voilées. Auriez-vous des documents là-dessus aussi? En Angleterre on en voit beaucoup mais je sais qu'il en existe aussi dans les pays du Maghreb.

    Pourriez vous me renseigner aussi : à quel siècle la religion musulmane est apparue?

    Enfin si vous le savez ou si vous savez où chercher

  47. jennifer dit :

    Tous les élus ne sont pas des pourris. C'est un peu vite comme assertion. Allez voir par vous-même sur le terrain. Certains n'attendent que cela qu'on les aide à devenir représentatifs, qu'ils se lient aux luttes. Pour le reste, faisons comme la commune de Paris ou comme le préconise la constitution bolivarienne: révoquons-les après avoir démontré leur inutilité. Mais il faut le démontrer, d'abord en faire la démonstration en ayant tenté de les impliquer dans un travail avec nous. Ne généralisons-pas et soyons réalistes. utilisons les forces qui sont déjà là, élues, avant de tout raser


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