22juil 08

 

Pendant qu’on se faisait battre à deux voix près au congrès à Versailles, Sarkozy faisait le beau en Irlande. François Delapierre, le délégué général de PRS manifestait à Dublin. On trouvera son compte rendu sur le site de PRS. Je me trouvais à Versailles. Avant le week end, avec le groupe socialiste du Sénat, on s’était déjà fait bien fait battre dans les votes sur la loi à propos du temps de travail. Rude série. Mais après le vote de Versailles on peut se poser queqlues questions sur la façon dont nos affaires ont été conduites.

 

A VERSAILLES, D’UN CHEVEU

Ce vote du Congrès du parlement à Versailles s’est bien mal fini pour nous, l’opposition de gauche. Je ne crois pas qu’il faille en attribuer la responsabilité exclusive à Jack Lang, même si de toute façon chaque voix acquise au projet de Nicolas Sarkozy est directement responsable du résultat. Mais s’il faut faire la liste des manquements, on ne doit oublier personne et tout particulièrement les radicaux de gauche qui ont suivi leur président, Jean-Michel Baylet. Sans eux, même avec Jack Lang, la réforme ne passait pas. Pour ma part, je ne crois pas à la thèse d’après laquelle tous ceux qui ont voté pour cette réforme ont été achetés. En tous cas pas ceux là. Ils sont convaincus. Tous sont partisans du régime présidentiel. Leur engagement ne date pas de ce jour. Ils ont voté conformément à ce qu’ils croient juste. Ils n’ont jamais été pris sur leur terrain. D’une façon générale l’erreur que le PS a commise, face à la majorité de droite et face au pays est de ne pas avoir porté le débat sur le registre qui est vraiment le sien : régime parlementaire ou régime présidentiel ? En réunion de groupe à l’assemblée, François Hollande avait expressément refusé que ce débat soit ouvert. Lourde erreur. Du coup nous avons été enfermés dans le soupesage article par article pour savoir s’il y avait plus ou moins de pouvoir pour le parlement. Or dans un régime présidentiel, le parlement n’est pas sans droits. Encore heureux. Expliquer que cette réforme n’augmente pas les droits du parlement est une tâche qui nécessite d’aller au fond et de ne pas rester en surface. Car sinon même si les « avancées » du texte (notez les guillemets s’il vous plait) sont plus cosmétiques que réelles et parfois même sont carrément des trompes l’œil, il est difficile pour des réformiste d’affirmer qu’un petit mieux n’est pas acceptable au nom d’un hypothétique plan « b » ultérieur. Cette argumentation ayant beaucoup servi contre nous à l’occasion des deux votes de réforme de la Constitution en vue des traités européens, il est savoureux de voir les arroseurs arrosés à leur tour. Evidemment François Fillon a beaucoup servi l’argument dans son discours. Il a pu rappeler qu’à l’assemblée la gauche a fait passer cinquante amendements dans le texte ! Il n’a pas été  démenti. Montebourg s’est même longuement réclamé de ce travail «patient» et de cette « main tendue » des socialistes. L’observateur sérieux qui aurait suivi tout cela au jour le jour saurait évidemment faire la part des choses et admirer cette fine tactique destinée à montrer que les socialistes ne sont pas sectaires puisque c’est parait-il le but de cette manœuvre plus qu’ambiguë. Du coup, les 19 parlementaires socialistes qui ont signé une tribune dans «Le Monde» ne paraissaient pas si décalés de la pente générale du groupe socialiste à l’assemblée.Tout cela c’est beaucoup de confusion. Et la confusion ne nous a guère aidé, voila le bilan. Comme d’habitude, certaines simplifications de la presse télévisuelle ne nous ont pas non plus facilité la tache. Mais faut-il en être chaque fois étonné ? Ainsi quand a été répété en boucle que la réforme comportait un droit de veto du parlement sur les nominations du président, par exemple. C’est naturellement absolument faux. Le sondage du journal du dimanche passant la dessus avec des questions d’une part ponctuelles d’autre part aussi biseautées que cet énoncé, il est clair que «Le Figaro» pouvait ensuite titrer tranquillement « Sarkozy joue l’opinion contre l’opposition» sans risquer d’être démenti. L’opinion : 900 personnes interrogée par des questions truquées.

LE TEMPS DE TRAVAIL EN DEBAT

Le titre deux du projet de loi sur le temps de travail est venu en débat au Sénat vendredi dernier. La séance s’est achevée à dix neuf heures après un ultime incident de séance car le ministre aurait voulu qu’on y passe une nuit de plus…  La première partie fixait les critères de représentativité des protagonistes de ce qu’il est convenu d’appeler la démocratie sociale. Cette partie du texte est d’une nature profondément différente du premier car il touche aux principes mêmes de l’ordre public social. En effet elle traite de la façon dont va s’organiser la hiérarchie des règles du rapport social. Ce qui a été décidé marque une rupture très profonde. Nos concitoyens ne la perçoivent pas forcément, j’en conviens. Mais le débat public n’a pas permis qu’il en soit informés avec toute la force que cela mériterait. Voyons donce cela.

L’ordre public social peut s’organiser de deux manières: La première repose sur une relation contractuelle pure et simple entre, d’un côté, les employeurs et, de l’autre, les salariés pris en tant qu’individus. Tout le vocabulaire des modernes est imprégné de cette vision. Ils ont toujours les mêmes mots à la bouche: flexibilité, individualisation, personnalisation… En quelque sorte, c’est un droit privé contractuel qui définit, pour finir, l’intérêt général du pays. Le deuxième mode d’organisation envisageable est l’ordre public social républicain, fondé sur l’intérêt général. Pour l’illustrer, je prendrai – parce qu’elle emploie nos mots à nous, les gens de gauche- la formule de Jaurès, selon laquelle la Révolution a fait du Français un roi dans la cité et l’a laissé serf dans l’entreprise. L’expression est forte et dit bien ce qu’elle veut dire: l’œuvre historique du socialisme consiste à faire en sorte que le salarié soit de nouveau citoyen dans l’entreprise.

Je ne dis pas que nous ayons tous à partager ce point de vue, mais j’essaie d’éclairer cette autre version de l’ordre public social où «entre le faible et le fort, le riche et le pauvre, c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège», selon la formule indépassable de Lacordaire. L’ordre public social républicain repose sur une hiérarchie des normes: primo la loi, secundo la convention collective, qui peut-être meilleur que la loi, et tertio l’accord d’entreprise, qui peut-être meilleur que la convention collective. Il n’est pas possible de procéder dans l’autre sens parce qu’on part de l’idée qu’il existe un intérêt général. C’est tellement vrai que les Français, par exemple, font aussi de leur ministre du travail le ministre de la santé au travail car ils considèrent qu’il porte l’intérêt général de la société, ce qui suppose que la société défende un intérêt propre, différent de l’intérêt d’une entreprise en particulier, et même de la décision individuelle du travailleur. Cet intérêt général ne se limite pas seulement au bon fonctionnement de l’entreprise. L’investissement réalisé par la société dans la formation du travailleur, dans l’autorisation d’implanter l’entreprise, dans les moyens mis à sa disposition, tout ceci procède de l’intérêt général et donne des droits à la société sur l’entreprise en particulier. Partir de l’intérêt général, telle est la construction philosophique de cette conception républicaine et c’est cette logique que nous sommes en train de renverser! Il y a peut-être là matière à un débat, mais il faut l’assumer. Sinon, on ne comprend pas de quoi l’on parle et nos concitoyens sont frustrés de la noblesse du débat politique qui consiste à confronter des vues différentes. Peut-être sera-t-il avéré, à long terme, que les uns ont raison et les autres torts _ j’ai la faiblesse de penser que nous aurons raison sur le long terme. Mais ne fuyons pas ce vrai débat, ne jouons pas la partie absurde que nous voyons jouer dans certains pays anglo-saxons et qui a des répercussions en France, cette fameuse «triangulation» qui consiste à s’attribuer les mots de la partie adverse pour les subvertir, si bien qu’à la fin plus personne ne sait quels sont les points de vue en présence de quoi l’on parle plus. Voilà l’objet du débat: dorénavant, un droit particulier s’inscrira à la place de la loi qui fixe _ on comprend que certains y soient hostiles _ pour tout le monde et de la même manière _ ce dont nous sommes partisans _ les mêmes droits pour tous _ étant entendu que la loi fonde sa légitimité dans le fait que, décidée par tous, elle s’applique à tous. Ce droit particulier résultera de la négociation de gré à gré: certains pensent qu’elle est meilleure, d’essence supérieure et plus souple que la loi votée par tous et pour tous _ nous pensons le contraire. Nous le pensons car les questions qui vont être traités de gré à gré entre l’employeur et l’employé ne sont pas des questions particulières, elles relèvent de l’intérêt général. La santé d’un travailleur ne lui appartient pas, elle appartient aussi à la société! C’est pourquoi on a imposé les cotisations sociales. Au XIXe siècles, cotisait qui voulait: de bons patrons, qu’on qualifiait de paternalistes, avaient la vertu d’instaurer des cotisations dans leur entreprise pour que les vieux salariés touchent une retraite. Cela faisait une grande différence: mon arrière-grand-père a travaillé jusqu’à soixante-quinze ans et son patron a bien voulu lui verser une paie pour les huit mois de vie qui lui restaient! L’existence des cotisations changeait tout, mais c’est le patron qui en décidait. La loi est venue dire «Maintenant, content ou pas, tout le monde cotise! » Un travailleur pourrait prétexter qu’il va très bien, qu’il n’a besoin de rien et qu’il ne voit pas pourquoi il paierait pour les autres _ on entend parfois de tels propos _ mais la loi lui dit: « Tu le feras quand même, parce que la santé de l’autre t’intéresse, t’implique et te concerne! Tu n’as pas le droit de ne penser qu’à toi!» Notez bien que j’engage la trop vite sur la table le personnage du patron qui s’en moque ne s’occupe que de son rendement! Je ne parle que des travailleurs. Dans leur intérêt, notre intérêt général est que la loi fixe la règle. Nous ne sommes pas d’accord pour qu’ils signent à titre individuel des contrats par lesquels ils acceptent de faire de l’opt out, de sortir de la règle générale, de faire des centaines d’heures de travail, de mettre leur vie en péril. Nous ne l’acceptons pas, même s’ils sont d’accord, parce que l’intérêt général est plus fort que l’intérêt particulier!

La séance reprend cet après midi! Misère, quelle galère!

 


221 commentaires à “De Versailles en Versailles”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. maxou dit :

    Retraites : non au recul social !

    Chacun a compris que 41 ans de cotisation pour une retraite à taux plein, c’est la certitude de voir baisser les niveaux des retraites, compte tenu des carrières incomplètes, ce qui augmentera le nombre de retraités pauvres.

    D’autant que pour la droite et le MEDEF, ce n’est qu’une étape : Mme Parisot demande déjà que l’âge de départ à la retraite soit fixé à 63 ans et demi.

    Ils prétendent qu’il n’y aurait rien d’autre à faire ! C’est faux ! On pourrait, par exemple, faire cotiser les revenus financiers des entreprises et les stock options… La partie est difficile pour la droite car la réforme inquiète largement les ouvriers, les employés, les techniciens et les cadres : quelle retraite demain ? Quelle retraite pour nos enfants ? L’enjeu est de maintenir notre système solidaire que la droite et le MEDEF veulent casser.

    Avec le CPE, la droite pensait généraliser la précarité du travail ! On sait la suite : la mobilisation de toutes les générations l’a emporté.

    Aujourd’hui aussi, une même mobilisation de tous les salariés, jeunes et moins jeunes, du public et du privé, est la clé face au recul social qui se prépare.

  2. maxou dit :

    Retraite : ne pas laisser faire.

    Le gouvernement et le MEDEF veulent qu’en 2012 les salariés cotisent 41 ans pour espérer une retraite pleine, avec, à la clé, une lourde baisse de la pension de tous ceux qui auront cotisé moins de 41 ans.

    Le financement des retraites est au cœur du problème. Alors que les dettes et les exonérations de cotisations patronales pèsent de plus en plus lourds, on sait que les revenus financiers des entreprises et des particuliers ne sont pas soumis à cotisation. Il en est de même pour les stock options, ces primes versées aux cadres dirigeants pour compléter leurs « salaires »…Faire cotiser tous ces revenus, au même niveau que les salaires, ne serait que justice et constituerait une 1ère réponse, moderne, à la question du financement des retraites.

    La droite et le MEDEF n’en veulent pas et l’on sait pourquoi ! « Réforme » après « réforme », leur but est d’en finir avec le régime par répartition, de supprimer toute cotisation sociale des entreprises, de pousser les salariés vers des assurances individuelles, d’allonger la durée du travail et d’autoriser le cumul « petits boulots-petites retraites ».

    Une question de société qui mérite qu’on ne laisse pas faire.

  3. maxou dit :

    La gauche ne se bat même plus sur la durée légale du temps de travail fixé à 35 heures
    c'est la fin des 35 heures
    C'est les cadre les grands perdants dans cette affaire du travailler plus, pour une augmentation de salaire estimé a 10% environ
    de 218 jours à 235 jours pouvant aller jusqu'à 242 jours
    Les 35 heure fini
    les RTT c'est fini

  4. 4 Août dit :

    Barbier l'a très bien expliqué tout à l'heure sur LCI:

    - 35 heures, c'était le plafond. Aujourd'hui c'est le plancher.

  5. Derek dit :

    On peut aujourd'hui tout entendre sur les radicaux de Gauche...tout et n'importe quoi.

    D'abord les radicaux de Gauche n'étaient pas tous favorables à la réforme des institutions, je rappelle que Christiane Taubira et Chantal Robin Rodrigo ont votés CONTRE !

    Ensuite, si JM Baylet a décidé de voter POUR, beaucoup de radicaux et républicains de Gauche au PRG étaient CONTRE. Je rappelle aux "socialistes" qui menacent et pointent les radicaux de Gauche que leur parti a fait passer le Traité Constitutionnel Européen...ce qui semblent sur le plan politique beaucoup plus grave et conséquent sur notre vie quotidienne.

    Enfin pour ceux qui s'interroge sur l'engagement de Gauche et remettent en cause celui des radicaux de Gauche et qui manifestent au passage une médiocre culture politique, je rappelle à ceux-ci que Pierre Mendes France, Jean Zay, Jean Moulin et plus anterieurement pour ceux qui ont une grande et plus forte culture politique Camille Pellentan étaient des radicaix de Gauche.

    Je demande un peu de respect et un peu d'honneteté dans ce débat, quand on évoque les radicaux de Gauche.

  6. 4 Août dit :

    @ Derek

    "Radicaux à vendre"
    Marianne n°587 page 34.

    Chez vous aussi faut faire le ménage, si on veut se rassembler !

  7. maxou dit :

    Bagatelles
    Oust !
    Après 31 ans de vie harmonieuse dans la couvée socialiste, Jack Lang s'est auto-désigné comme le vilain petit canard en votant pour la réforme constitutionnelle souhaitée par Nicolas Sarkozy.
    Et c'est l'hallali. Allez oust ! Ségolène Royal parle de trahison et Julien Dray, porte-parole du PS et lui aussi candidat au califast, estime que l'ancien ministre de François Mitterand n'a plus sa place dans la famille. C'est d'ailleur un classique dans l'échiquier politique. On peut exprimer sa différence mais seulement dans le débat. Car au moment du vote, il n'existe plus qu'un parti, celui de la discipline.

  8. La chronique de Siné dit :

    La nouvelle chronique de Siné n'a pas été publiée dans le Charlie Hebdo du 23 juillet.

    La nouvelle chronique de Siné peut être lue à cette adresse : vous pouvez cliquer dessus pour zoomer.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/file/537730.jpg

  9. Midi Rouge dit :

    tiens le blego, rien à voir avec ton truc là. Par contre j'ai trouvé ça sur toi : Wikipédia Belgo 3.0 (avant la version 4.0 ?) dans un moteur de recherche.
    et une petite truffe : http://cdrv.hautetfort.com un site qui t'es exclusivement consacré ;
    mais c'est peut-être une erreur aussi de ma part. a confirmer Blego si tu veux bien.

  10. maxou dit :

    N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rient, il se garda d'intervenir...
    Jules Renard

  11. JM dit :

    Décidemment...
    Trop de superficialité sur ce blog!

    Aucune analyse d'ensemble prenant un peu de hauteur pour comprendre le problème.
    Aucune prise en compte des rouages pour comprendre les contraintes.
    Toujours les récitations"vraie" (?) gauche vraie solution / Sarkozy et droite et Ps problèmes.

    Des moutons coincés dans un parcours "cérébral" balisé par d'autres pour les garder parqués.
    Lamentable et sans issue!

  12. maxou dit :

    Jack Lang, cet indésirable
    POLITIQUE.Le PS n'a pas apprécié que Jack Lang vote la réforme des institutions. Ambiance règlement de comptes.
    Alors que Jack Lang a essuyé hier une volée de bois vert pour avoir voté la réforme des institutions, la belle unanimité du PS au Congrès de versailles s'est brisée, quatre autres députés accusant la direction d'(antisarkozysme pavlovien).
    (Jack Lang n'a plus sa place dans notre famille), a lancé Julien Dray, porte-parole du PS, au lendemain du vote quasi-décisif du député du Pas-de-Calais en faveur de la réforme, passée à une voix près.
    (Il a franchi le Rubicon), s'est écrié le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault. L'ancien ministre a été mis à l'index: (Il n'y a pas d'exclusion formelle. On a pris acte que Jack Lang s'est mis lui-même en dehors du groupe socialiste) à l'assemblée, a annoncé le député-maire de Nante. De leur côté, les 11 députés et trois sénateurs socialistes du Pas-de-Calais se sont (clairement désolidarisés) de leur collègue. En acceptant l'an dernier de participer, sans l'aval du PS, au Comité Balladur sur la réforme des institutions, l'ancien ministre avais déjà démissionné en juillet 2007 des instances dirigeantes du PS.

  13. maxou dit :

    JM ne va pas tarder à nous qualifié de moutons bellent ?

  14. Derek dit :

    Aucun des radicaux de Gauche, pourtant trés sollicités, comme Christiane Taubira par exemple, n'a accepté les avances de Sarkozy.

    Ce qui n'est pas le cas pour les socialistes.

  15. JM dit :

    Mais non Max.
    Après tout, c’est votre problème si vous voulez continuer à jouer le jeu des partis et à ne pas vouloir comprendre que le clivage gauche/droite n'a plus de sens en ce moment.
    Moi j’ai perdu des RTT et la République, mais vous vous êtes en train de tout perdre.

    Puisque ça vous plait, continuez donc.

  16. LAFERIO dit :

    Gorce, Valls, Careche, Le Guen... Ca ressemble à un putch de gouvernement avec Lang en tête de liste pour 2012. Et pour l'ouverture, on aura droit à quoi, Nelly Olin?

  17. JM dit :

    Voilà le genre d'info à la con que diffusent la gauche, cf ci-dessous.
    Ceci vient de Delanoe. Royal et les autres tous les autres y compris Jean-Luc Mélenchon font pareil.

    DANS LES FAITS, vous savez bien que la tambouille se fait entre eux, ces soi disants processus démocratiques ne sont que des faux semblants, et ils vous prennent pour des cons juste bons à déposer un papier dans une urne pour eux.

    NE CAUTIONNEZ PLUS CETTE FACON DE FAIRE EN LEUR DONNANT DE L'IMPORTANCE EN PARLANT D'EUX, ET EN VOTANT POUR EUX "FAUTE DE MIEUX".

    EXIGEZ QU'ILS LAISSENT UNE PARTIE DE LEUR POUVOIR AUX CITOYENS AUX ASSOCIATIONS ET AUX ONG.

    CECI POUR UNE CONSTITUTION MODERNE NON PAS IMPOSEE EN CONCLAVE PAR EUX, MAIS ELABOREE ENTRE TOUS LES ACTEURS PUBLICS.

    ----------------

    Au lendemain de la révision constitutionnelle adoptée lundi 21 juillet de façon étriquée, à force d’intimidations et de pressions, les socialistes ne doivent pas céder au piège que leur tend Nicolas Sarkozy: celui de l’autodénigrement, de la division et de l’individualisme. J’appelle donc chacun à la responsabilité, à la solidarité et à la sérénité.

    Notre famille politique est aujourd’hui engagée dans un très bel exercice de démocratie. Ses adhérents sont invités à décider souverainement de l’orientation qu’ils souhaitent lui donner. Rien ne doit venir gâcher ce grand moment de réflexion collective, qui implique que nous restions unis autour de nos valeurs, et concentrés sur l’essentiel : être une opposition rassemblée, cohérente et créative, et préparer une autre offre politique pour nos concitoyens.

    Nous le devons à tous les Français, victimes d’une politique de véritable casse sociale et qui ont besoin d’une efficacité de gauche. Et nous le devons aux militants socialistes, au nom des principes qui guident leur engagement.

  18. maxou dit :

    JM j'ai pas vu beaucoup de propagande n'y pour la droite ni pour la gauche, je nous trouve plutôt sévère avec les politiques de droites comme de gauches,quand aux critiques anti sarko il me semble que tu as participé un peu

  19. JM dit :

    Et bien regarde de quoi de qui comment vous parlez dans vos posts...
    Vous leur faites le lit, tels des domestiques.

  20. Le scandale politique de l'année 2008 dit :

    Le dossier Tapie met en lumière les pratiques d'arbitrage.

    L'arbitrage est-il, comme certains l'ont affirmé avec l'affaire Tapie, un « détournement de la justice » ?

    Le 11 juillet, les trois arbitres saisis par le Consortium de réalisation (CDR), chargé de gérer pour l'Etat le passif du Crédit lyonnais – Pierre Mazeaud, ex-président du Conseil constitutionnel, Jean-Denis Bredin, avocat, et Pierre Estoup, ancien président de la cour d'appel de Versailles – ont accordé 285 millions d'euros à M. Tapie, après plus de dix ans de procédures judiciaires.

    « On a voulu mettre en place des arbitres pour éviter la décision de justice dont on savait qu'elle serait défavorable à Bernard Tapie », a accusé le président du MoDem, François Bayrou.

    Le Monde.fr : Les 300 000 euros d'honoraires accordés à chacun des trois arbitres de l'affaire Tapie se situent-ils dans la norme ?

    Thomas Clay : Si ce montant est avéré, on peut dire qu'il est rarement atteint dans les cas d'arbitrages internes, surtout pour une affaire qui n'apparaît, de prime abord, ni extraordinairement longue, ni extraordinairement complexe. On trouve en revanche de telles rémunérations dans les arbitrages internationaux.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/07/23/le-dossier-tapie-met-en-lumiere-les-pratiques-d-arbitrage_1076231_3224.html#ens_id=1072762

    En clair :

    Trois arbitres ont décidé que les contribuables français devraient verser 285 millions d’euros à Bernard Tapie.

    Ces trois arbitres sont :

    1- Pierre Estoup, ancien président de la Cour d’Appel de Versailles.

    2- Pierre Mazeaud, ancien ministre et ancien député, proche de Jacques Chirac.

    3- Jean-Denis Bredin, ancien vice-président du Mouvement des Radicaux de Gauche, le parti politique auquel appartenait Bernard Tapie !

    Ces trois arbitres seront payés 300 000 euros chacun.

    Coût total pour les contribuables français : 286 millions d’euros.

    C’est le scandale politique de l’année 2008.

  21. Claire Strime dit :

    "que Pierre Mendes France, Jean Zay, Jean Moulin et plus anterieurement pour ceux qui ont une grande et plus forte culture politique Camille Pellentan étaient des radicaix de Gauche."(derek)

    des RG qui ont connu Zay, Moulin et Camille Pelletan il doit pas en rester des tonnes...

    mais c'est comme pour le PS, pour la minorité noniste du PRG ça doit être difficile de cohabiter avec la majorité promaastricht et proTCE, au moins au PS ils ont pu avoir l'illusion de pouvoir redresser républicainement et socialement leur parti, mais le PRG qui vote l'inclusion des dialectes régionaux dans la Constitution! y a de quoi tomber sur le c...(vous savez ce que ce genre de truc signifie, notamment en Corse)

    par ailleurs total respect pour C.Taubira (du parti Walwari indépendantiste) qui avait fait 1 très bonne campagne pour le NON au TCE, pour robin-Rodrigo (et aussi pour l'ancien député Zuccarelli qui avait soutenu Chevènement en 2002, les maffias communautaristes-ethnicistes il a eu l'occasion de se les payer)

  22. Claire Strime dit :

    Tiré de la bio d'Emile Zuccarelli sur wikipedia:

    "Lors du référendum du 6 juillet 2003 organisé en Corse par Nicolas Sarkozy (dont l'action est, sur ce point, soutenue par le Parti socialiste et par plusieurs grands quotidiens nationaux), il est le leader du camp républicain et le principal artisan de la victoire du "non". Ce résultat est alors interprété comme une victoire pour la République et comme un camouflet pour Nicolas Sarkozy, pour les socialistes partisans de solutions communautaristes et pour les nationalistes corses.
    Il conduisit, en mars 2004 une liste aux élections territoriales en Corse baptisée "La Corse dans la République" arrivée en tête des listes de gauche. Mais son refus de concessions avec les nationalistes et la défection de la plupart des élus de la liste conduite par l'autre député PRG de la Haute-Corse, Paul Giacobbi, l'empêcha d'emporter la présidence de l'Assemblée de Corse.
    Il demeure depuis le leader de la gauche dans l'île et la référence de tous les républicains insulaires.

    Partisan d'une Europe fédérale, démocratique et sociale, il appelle à voter "non" lors du référendum du 29 mai 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen (TCE), dont il dénonce le contenu à ses yeux « ultralibéral »[1]. Le non rassemblera d'ailleurs plus de 56% des suffrages en Corse[2].
    Par la suite, il demande au Gouvernement et au Parlement de tirer les conséquences de la victoire du "non" et dépose une proposition de loi constitutionnelle tendant à supprimer l'article de la Constitution française selon lequel la "République peut ratifier" le TCE. En effet, si cet article était maintenu, un gouvernement pourrait être tenté d'adopter le traité par voie parlementaire, et ce au mépris du souhait exprimé démocratiquement par les Français.

    A l'élection présidentielle de 2007, il a soutenu la candidature de Ségolène Royal qui, à l'occasion de sa visite à Bastia, en juillet 2006, s'était engagée à ne pas rouvrir le débat institutionnel dans l'île.
    Le 17 Juin 2007, il perd son siège de député au profit de Sauveur Gandolfi-Scheit en réalisant 46.11% des suffrages exprimés hors bulletins blancs et nuls, les voix des nationalistes corses qui avaient qualifié la défaite d'Émile Zuccarelli de priorité absolue s'étant massivement portées sur son adversaire UMP. Il est toutefois nettement réélu Maire de Bastia, le 16 mars 2008, regroupant 57% des suffrages."

  23. JM dit :

    Une véritable initiative citoyenne parmi d'autres, hors des partis politiques actuels qui prennent les citoyens pour du bétail à déposer des bulletins.

    Voir le petit texte : "Vous avez cinq minutes ?
    RÉFORME DES INSTITUTIONS : EXIGEONS UN DÉBAT NATIONAL ET UN RÉFÉRENDUM !"

    http://www.renovation-democratique.org/index.php

  24. Derek dit :

    Pour Claire Strime

    Si peu se souviennent de Mendes France, Jean Zay ou Jean Moulin, alors il
    faut leur rappeler qu'ils appartennaient à la famille des radicaux de Gauche.

    Oui il est difficle de cohabiter avec des pro TCE, mais comme tu l'as si bien rappelé, C Taubira, Robin Rodrigo et Zuccarelli, on toujours tenu bon, et cela pousse les républicains comme moi à en faire de même.

    Le PRG porte la république dans ces gènes, je ne laisserai pas ce parti à l'abandon, et je pense que tu peux me comprendre...

  25. BA dit :

    Le problème avec le Parti des Radicaux de Gauche, c'est qu'il a été détruit de l'intérieur par des affairistes : Jean-Denis Bredin, Bernard Tapie, Jean-Michel Baylet.

    Sur 8 députés PRG, 6 ont voté OUI à la révision de la Constitution française.

  26. maxou dit :

    Au grand bazard de l'OMC
    Par Bernard Duraud
    Un accord sur la libéralisation du commerce semble peu probable cette semaine à Genève. Après sept années d'un laborieux processus conduit par l'OMC, les tractations lors de ce marchandage planétaire vont néanmoins bon train sous la houlette de son directeur général, Pascal Lamy. Avec d'un côté les pays (développés), qui veulent pénétrer les marchés des produits industriels et des services des pays pauvres et émergents (Brésil, Inde ou Chine). A leur tour ces derniers, regroupés sous diverses bannières et voyant le piège se refermer sur eux, n'acceptent plus les diktats des pays riches, USA, UE ou Japon.

    Des le début de la réunion lundi, l'Union européenne a ouvert les hostilités dans un jeu de poker menteur. Son commissaire, Peter Mandelson, seul délégataire de toutes les voix européennes, a mis sur la table un abaissement de 60% de la moyenne des droits de douane agricoles de l'UE contre 54% précédemment annoncés. Il s'agit en fait du résultat de nouveaux calculs conclus la semaine dernière entre Européens, avec, on s'en doute, la complicité active de Nicolas Sarkozy. Il semble loin le temps où le président français faisait de (l'indépendance agricole) et de (la sécurité alimentaire) sa profession de foi européenne. La démocratie ne se décline pas en langage commercial. Si tel était au contraire le cas, les 153 pays membres de l'OMC, particulièrement les pays pauvres, devraient être acteurs des négociations. Or aujourd'hui seule une poignée de grandes nations, et les représentants des plus grandes puissances agricoles et de l'agrobusiness, préparent les textes à soumettre aux autres, dans une recherche d'entente préalable, avant de covoquer une réunion d'une trentaine de ministres et experts. Au nom de l'OMC ce sont eux qui donnent le pempo du (cycle pour le développement).
    Les consignes de déréglementation et de privatisation conduisent fatalement à une crise alimentaire. Les biocarburants et la spéculation sur les aliments ont été les éléments ont les éléments déclencheurs de cette crise, mais ils n'ont fait que la précipiter et l'agraver. Une telle aberration est rendue possible parce que le marché, valeur suprême du libéralisme, prime sur le droit des peuples à se nourrir eux-mêmes, accentuant le fossé entre riches et pauvres.
    L'OMC, sept ans après avoir entamé le cycle de doha, est dépassée par le nouvel agenda mondial où crise alimentaire et énergétique, changement climatique, uniformisation culturelle sont les principales préoccupation du monde. Au lieu de cela, l'OMC, en guise de (réglementation), pousse à la privatisation des biens communs de l'humanité, comme l'eau,,'énergie et la biodiversité. ce scénario avance également avec complexe accord général sur le commerce des services (AGCS) qui fonctionne comme une bombe à fragmentation. Il concerne tous les services privés et publics à l'exception des services régaliens (police, justice, armée) et fait l'objet de (demandes) et (d'offres) de libération.
    Si Genève devait échouer, ce serait tant mieux ! Car il est urgent d'agir désormais pour finir un nouveau rôle pour l'OMC, multilatéral, c'est-à-dire prenant en compte les voix de ceux qui sont exclus, afin de contribuer à un développement harmonieux des économies de chaque partie du monde, dans le respect de grands principes que sont la souveraineté et la sécurité alimentaire, la lutte contre le gaspillage et le développement durable.

  27. JM dit :

    Qui a le pouvoir de préparer des dossiers pointus pour les membres de l'OMC sur des sujets difficiles dont ils ne connaissent pas toutes les dimensions?

    Les transnationales et leurs lobbyistes.

    Quel est le poids des associations et ONG (SOCIETE CIVILE) pourtant spécialisées sur ces dossiers (telecoms, agriculture,...)?

    Nul.

    Qui valide cela de manière tacite car ce sont leurs pions et leurs collègues qui font partie de ce grand bal?

    Pour la France l'UMP, le PS, et des communistes ou verts ou centristes de ci de là.

    Conclusions comme pour le reste :
    1. exigez une vraie réforme constitutionnelle qui au niveau de l'Etat en finisse avec cette professionnalisation d'une classe politique non représentative.
    2. cessez de valider ce fonctionnement en leur apportant votre soutien et impliquez vous dans les initiatives citoyennes qui vont dans ce sens.

  28. maxou dit :

    JM, tu es bien gentil tu donne des leçons, je suppose que c'est parce que toi tu t'implique à fond dans quelques choses de bien, alors dit nous pour quelle bonne cause tu agis, peut-être ça va donné des idées à quelqu'un ?

  29. JM dit :

    Je ne donne pas de leçons...

    Je travaille à ça :
    1. exigez une vraie réforme constitutionnelle qui au niveau de l’Etat en finisse avec cette professionnalisation d’une classe politique non représentative.
    2. cessez de valider ce fonctionnement en leur apportant votre soutien et impliquez vous dans les initiatives citoyennes qui vont dans ce sens.

  30. Sudiste dit :

    Serge Dassault, Sénateur UMP de l'Essone, montre le vrai visage de ceux qui nous gouvernent dans la vidéo mise en lien ci-dessous :

    http://www.dailymotion.com/video/x62vee_dassault-le-vrai-visage-de-lump_news

    Nos concitoyens vont-ils enfin se décider à ouvrir les yeux ?

  31. Claire Strime dit :

    ne pas laisser le radicalisme à l'abandon...vaste programme, après tout ce n'est pas + "débile" que vouloir sauver à tout prix la social-démocratie (ou fédérer les républicains des 2 rives façon Chevènement 2002), mais il m'en faudrait + pour être convaincue

    d'ailleurs sous d'autres latitudes certains essayent aussi (mais pas tjrs avec grand succès):

    http://www.26noticias.com.ar/el-radicalismo-k-reclama-al-gobierno-oxigenar-el-gabinete-y-apoya-a-cobos-70863.html

  32. Derek dit :

    D'accord alors laissons tout tomber, arretons la politique, oublions les grandes figures radicales et républicaines.

    Non, je ne suis pas nihiliste, je crois à l'héritage républicain et radicale.

  33. JM dit :

    Ne surtout pas
    confondre radicalisme dans le cadre d'une représentation dépassée des organisations sociales possibles
    ET
    faculté à saisir le contemporain et ses nouveaux modèles d'organisation économique et sociale en cours d'apparition.

    Comprenne qui peut... :(!

    J'avais posté ça il y a quelques jours...

    ***************************************************************************************************************

    Juste comme ça, sans me faire trop d’illusions sur la perméabilité à ce genre de choses de la part des caciques et leurs dociles aficionados.

    http://www.promacef.fr/domaines/performance_organisation.htm

    ***************************************************************************************************************

  34. Derek dit :

    Et pourquoi comparer la sociale démocratie au radicalisme?Quel est le rapport?

  35. JM dit :

    Derek, rien n'est plus Politique et Républicain que de dire m**** aux politicards professionnels et de travailler à ceci :

    1. exigez une vraie réforme constitutionnelle qui au niveau de l’Etat en finisse avec cette professionnalisation d’une classe politique non représentative.
    2. cessez de valider ce fonctionnement en leur apportant votre soutien et impliquez vous dans les initiatives citoyennes qui vont dans ce sens.
    3. = faites la promotion d'une vraie République du 21e siècle, moderne, re-vivifiée!

  36. Derek dit :

    Par hasard, par ma chere "Claire Strime", puis-je savoir à quelle famille politique tu appartiens?

  37. JM dit :

    La social démocratie est un compromis idéologique.
    Le radicalisme un absolutisme.

    Mais tout ceci est non pertinent pur moi.
    Ceci l'est pertinent et républicain :

    1. exigez une vraie réforme constitutionnelle qui au niveau de l’Etat en finisse avec cette professionnalisation d’une classe politique non représentative.
    2. cessez de valider ce fonctionnement en leur apportant votre soutien et impliquez vous dans les initiatives citoyennes qui vont dans ce sens.
    3. = faites la promotion d’une vraie République du 21e siècle, moderne, re-vivifiée!

  38. Derek dit :

    Mais bien sur JM, j'en suis convaincu.

    - D'abord je ne soutiens pas de "politicards professionnels".
    - Tes conseils sont vains, tu n'appartiens à aucun parti, à aucune structure, tu n'as donc aucune emprise sur le changement de notre république, si les "initiatives citoyennes" ont un poids sur la vie politique apporte moi en la preuve.

  39. Derek dit :

    Exigez une vraie réforme constitutionnelle : auprès de qui? Par quelle biais? Avec quel poids?

  40. Derek dit :

    Quelles sont les initiatives citoyennes qui vont dans le sens d'une vraie réforme constitutionnelle ?

  41. JM dit :

    Mais oui Derek, c'est ça...
    Il et bien évident que c'est dans le cadre des partis et pouvoirs bien installés au chaud que se sont toujours faites les avancées démocratiques, républicaines et autres dans l'Histoire. Alors, en plus, vu qui tient les partis à l'heure actuelle, c'est clair que les intérêts du plus grand nombre sont bien représentés!... Pffff...

    Je me demande d'où vient ce besoin d'opium et de servilité chez les bipèdes.

  42. jennifer dit :

    Maxou
    STP, arrête de te justifier auprès de JM! Regarde qui il soutient et trouve le nec plus ultra:Dupont d'Aignant, un mec de droite qui veut changer les choses certes mais un mec de droite quand même. Pas la peine de se casser la tête avec JM. Avec Dupont d'aignant il est dans son domaine. JM refuse de voir qu'il y a une lutte de classes et une gauche et une droite. C'est son problème mais n'allez pas vous justifier envers lui juste parce qu'il manie bien la plume et la psychologie et nous culpabilise de penser ce qu'on pense. Regardez bien qu'il n'est pas de gauche. Il est "au-dessus des classes" ce qui veut bien dire ce que cela veut dire quand on est au fait des choses et tu l'es!

  43. 4 Août dit :

    @ Derek

    Pas auprès des "Partis" en tout cas: ils ont tout vérouillé. Pour eux, le citoyen c'est "cause toujours".

    Bref, appartenir à un parti, c'est s'interdire d'avoir une initiative citoyenne.

  44. 4 Août dit :

    @ Jennifer

    NDA, ce "mec de droite", défend bien mieux les services publics et les secteurs stratégiques que la soit-disante gauche qu'on appelle P"S"...

  45. Derek dit :

    Oui, donc mieux vaut ne rien faire, nulle part avec personne.

  46. JM dit :

    Jennifer, vous êtes bien brave, mais vous n'êtes que braaaaaave... :)

    Et puis cessez de penser que vous pensez enfin...!

    Vous informer sur Klein, sur Todd, sur Ziegler, sur Stiglitz, sur les media, sur internet, sur les institutions, et sur mille choses, celà ne vous intéresse pas dites vous.

    Ainsi vous bêlez très chère, malgrè tous les efforts de Lilian, de H2, de 4aout, et moi aussi, vous bêlez les quelques concepts que vous avez appris il y a bien longtemps.

    Vous êtes Jennifer, l'archétype ce ces gens qui refusent d'évoluer, d'apprendre, de s"ouvrir, vous restez recroquevillée sur vos pauvres certitudes et simplismes.

    Désolé, celà ne m'inspire aucun respect.
    .

  47. JM dit :

    Derek, ne dites pas cela, c'est en dehors des partis qu'avancent en ce moment les vrais réformistes, et dont le travail portera ses fruits car eux seuls sont dans l'air du temps.
    J'avais posté ceci. Je vous le recolle.

    -------------------------

    On fait quoi tu disais Max?
    Je ne peux pas parler, tel que tu le souhaites, comme les gens de la rue quand ils parlent entre eux des politiques par exemple, on me trouverait encore grossier et médisant…

    Eh bien, on fait comme les gens de le rue ont tendance à le faire de plus en plus, et on essaie de ne pas tomber dans le chacun pour soi comme le veulent les néo-fachistes à costume trois pièces.

    - On méprise les leaders nationaux devenus sans légitimité dans le cadre de la politique et des syndicats, en les écoutant attentivement parler pour comprendre ce qu’ils veulent et ne veulent pas.

    - On travaille en transversal au niveau local / régional / national en court circuitant les circuits hiérarchiques habituels et les caciques qui freinent des quatre fers pour sauver leur situation ou l’apparence de réussite pour leur appareil.

    - On ne vote plus même si cela est un pas à franchir difficile et qui fait mal au coeur, car il est temps de ne plus légitimer ces insultes permanentes faite au plus grand nombre.

    - On s’implique très fort dans la société civile pour tout ce qui fait la promotion des idées portant en elles le véritable réformisme : représentativité des élus, nouvelle constitution NON proposée par ceux là même qui vivent de la situation actuelle, création et alimentation en contenus des media non dépendants, association de quartier au service des gens, que sais-je ; 3 milliards de façon de faire plutôt que de servir des maîtres illégitimes!

    - On se prend DONC par la main dans la SOCIETE CIVILE pour créer des initiatives de toutes sortes et on relie les réseaux ainsi formés entre eux par centres d’intérêts (problématiques liées aux institutions, travail, media, …).

    Bref, on travaille pour sortir de cette m**** dans laquelle on est, mais sans demander l’autorisation ni se mettre à la disposition de ceux justement qui nous y ont mis ou laissent faire.

    Bref encore, on fait chacun selon ses possibilités comme le font tous ceux qui ont compris, que ce soit Klein et Todd en écrivant et faisant des conférences, ou le bénévole d’association qui apprend aux gens à créer un blog et s’exprimer, ou Chouard qui travaille à analyser et proposer au plus grand nombre des textes compliqués qui nous concernent tous, ou le chiffonnier d’Emmaus qui enseigne la fierté à quelqu’un.

    Voilà, et quand on aura bien travaillé, les choses se feront d’elle même, car cette situation politique et économique ne devrait plus être tenable très longtemps, et évoluera en prenant en compte toutes ces initiatives.

    Voilà. Au boulot, pour ceux qui veulent avancer.

  48. jennifer dit :

    4 aout

    Je ne doute pas que NDA dise et même fasse des choses bien, y compris la 1ère d'avoir quitté l'UMP. Je trouverai formidablement que des tas d'autres le fassent. Il y a des gens de droite honnêtes, attachés aux libertés démocratiques ou bien comme NDA, comme vous le dites, qui défendent les services publics. Heureusement que tous ne suivent pas Sarko comme des moutons et réfléchissent. Néanmoins il est quand même de droite.
    Toute division de la droite est intéressante et tout mec positif de droite, je dis oui.
    Mais c'est bizarre que JM en fasse son héros. C'est significatif de tout ce qu'il nous a bassiné depuis des lustres. Il est clair que JM est de droite donc au-dessus. C'est clair comme de l'eau de roche. Cela explique sa haine vis-à-vis de nous. Tant mieux pour lui qu'il aille sur le blog de Jean-Luc Mélenchon mais ce qui cloche c'est qu'il fait la pluie et le beau temps sur ce blog et empêche les gens de gauche de s'exprimer en les insultant. Si on comprend qu'il est de droite au fond de lui, on comprend sa haine viscérale dès qu'il voit une vraie pensée de gauche, qui d'ailleurs se dirige fréquemment contre Jean-Luc Mélenchon.
    Non moi cela me plaît que des gens comme lui veuillent parler sur un blog très à gauche comme celui de Jean-Luc Mélenchon mais qu'il arrête de monopoliser, et aussi d'insulter. Là il y a un vrai problème!

  49. jennifer dit :

    Mais il est très malin et manie le verbe avec adresse. Il est aussi omniprésent. Ce blog est en crise à cause de JM. Que faire? Rien. On ne peut lui faire entendre raison. Penser qu'on va le convaincre par le biais des idées est une illusion mais lui il fait croire à ses interlocuteurs que c'est possible et tous se font prendre à ce piège.
    J'essaie de sauter ses posts mais quand mon regard tombe dessus j'y vois la série de noms d'oiseaux dont il m'affuble

  50. 4 Août dit :

    Jennifer, si on reste entre nous, à ne vouloir entendre que ce qui nous fait plaisir d'entendre, on n'avancera pas vers l'émancipation. Au contraire, on risque de rester assignés à nos cavernes, pendant que l'oligarchie s'occupe de tout (et nous fait patienter à coup de "secret story" et autres médiocrités pour gueusaille comme kho lanta")


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive