10juil 08

Aujourd’hui c’est Jeudi. Sarkozy fait le beau devant le parlement européen. Il ridiculise aussi le groupe socialiste européen en opposant les réclamations des socialistes français aux pratiques des gouvernements sociaux démocrates. Il annonce que l’Ukraine est européenne et rappelle à l’ordre le président polonais. Les commentateurs remarquent son dynamisme. Et pourquoi pas la couleur de sa chemise ? Sans parler du numéro de pathos guerre froide de Daniel Cohn Bendit. Désolant. De toute façon j’ai encore à l’esprit la journée de la veille. Mardi. J’avais commencé la matiné avec un interminable coup de fil pour faire le bilan de la campagne pour le congrès socialiste. Car la collecte des signatures pour la contribution dont je suis le premier signataire continue. Je dois avouer que je n’y avais pas vraiment la tête. La journée qui commençait s’annonçait très vigoureuse. Je pensais suivre la fin du débat sur la loi contre les trente cinq heures. Car je dois participer à la bataile sur ce texte au Sénat la semaine prochaine. Mais j’ai été entrainé vers d’autres chocs.

DANS LA COHUE D’INGRID

Ingrid Betancourt était au Sénat. Hasard de la fonction de secrétaire du Sénat qui est la mienne je me trouvais à coté d’elle pendant la réception à la présidence du Sénat. Je la scrutais. J’essayais de comprendre d’où elle avait tiré sa force dans l’épreuve. Comme si on pouvait le faire en observant le visage de quelqu’un ! Le sien est si lisse. Pas une ride, pas un stigmate, un ovale net et délicat. Ses yeux sont dans le vague. On lui présente du monde à la chaine. Elle sourit sans trêve. Je ne sais pas pourquoi le président Poncelet lui dit, en me présentant, « c’est un rebelle ». Elle répond : « ah ! Un rebelle ! C’est bien ! C’est important ! ».  Je n’ai aucune idée de ce que cela peut vouloir dire. J’ai écouté son discours en me retroussant les tympants pour ne pas en perdre une miette. Je me demande où elle trouve la patience de supporter cette cohue, cette obligation de parler sans cesse d’elle et de sa gratitude pour nous. Elle a dit que le quatorze juillet, dans la jungle, elle assortissait ses chaussettes son pantalon et sa chemise pour que ça fasse bleu blanc rouge. Donc ça comptait pour elle. Son lien avec la France c’était le jour de la fête de la liberté. Moquez vous : j’avais les larmes aux yeux ! Comme je suis encore dans des sentiments mitigés et pour mieux dire assez perplexe, je me vois peu porté à écrire sur ce que je ressens de toute façon comme une leçon d’humanité que j’ai du mal à mettre en mots,  je vous signale un papier qui mérite qu’on s’y arrête, celui de Florence Aubenas (http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2279/articles/a379529-.html) En tous cas, après ce moment là, j’ai décroché de la cohue qui voulait être sur la photo et tout ça. En fait j’ai changé de bousculade. J’ai observé les photographes et participé un instant à leur mêlée. Je ne perds pas de vue que si ça me distrayait, eux se piétinaient pour gagner leur pain.

VOTE A PARIS

Et je suis revenu à mes préoccupations du jour. Elles étaient parisiennes. Les deux élus socialistes du Conseil de Paris membres du courant « trait d’union » auquel je participe, Alexis Corbière et Danielle Simonnet,  avaient décidé de leur vote le soir précédent au conseil de Paris à propos de la privatisation de la collecte des ordures ménagères dans certains arrondissements de Paris. Je savais qu’ils étaient hostiles à cette mesure. Ils avaient bataillé dans la réunion du groupe socialiste au conseil. Tous seuls. Bien sûr. Les importants maires adjoints de la « gôche » officielle du PS étaient déjà aux abonnés absents. Je connais ce genre de situation. Pas facile. Entre la cohésion  de groupe et  l’autonomie d’appréciation il y a parfois des contradictions. La plupart du temps on tranche du côté de la cohésion. Mais quand ce n’est pas possible…C’était le cas. Bien sur Delanoë n’est pas content. Et tous les jaloux envieux et autres viennent distiller leur fiel et persiflages. Le pire étant comme d’habitude ceux qui ont mauvaise conscience. Ceux là étalent leur lâcheté comme une bannière pour faire sentir l’ampleur de leur sacrifice dans l’espoir de se mériter du même coup la faveur du prince et celles des gens au dépends desquels s’est pourtant fait leur vote. Il faut les oublier pour vivre tranquille. Bref, mes amis ont voté contre.  Comme les verts et les communistes. Ils sont en bonne compagnie.

AU LENDEMAIN DU PULMAN

Donc j’en viens à parler du PS au lendemain de sa réunion à l’hôtel Pulman (!). Par conséquence, cette note ne concernera  que ceux qui s’intéressent à la vie interne du parti socialiste. Tant pis. Naturellement celle-ci n’a d’intérêt que dans la mesure où elle a une résonnance avec les problèmes de la société. Ce n’est pas toujours le cas, j’en conviens. Les luttes de pouvoir au PS ont leur autonomie. Elles sont souvent totalement hors sol. Bien sur elles sont vécues par leurs protagonistes comme une antichambre des luttes pour le pouvoir dans la société. Elles sont d’autant plus vives que l’écrasante hégémonie locale du Parti socialiste lui donne un sentiment de toute puissance et pour ainsi dire d’auto suffisance. Cependant le groupe dirigeant, inamovible depuis plus de vingt ans, ne dispose d’aucun moyen objectif et indolore de régler les problèmes de renouvellement de la hiérarchie du pouvoir. A cette heure la floraison des contributions dont les contenus sont voisins au point d’être interchangeable est la forme que prend cette lutte. Leur contenu n’a qu’une très faible importance. Peu de personnes normales prendront le temps de lire une masse aussi indigeste de littérature à l’eau tiède.  La brièveté des neuf pages de la contribution que je signe avec 1500 camarades arrive en numéro quatorze. Qui tiendra le coup au delà de celle qui a le numéro trois ? Nous faisons donc notre campagne de notre côté, au contact de terrain. Car nous, nous ne pouvons pas compter sur la dramaturgie médiatique pour nous relancer. Je crois que Dolez doit faire de même. Pour les autres,  il s’agit pour une large part d’une agitation symbolique et rituelle démonstrative. Jean-Christophe Cambadélis a eu raison de dire que les contributions sont les hakas du congrès. Bien sur cette lutte n’implique pas tout le parti et encore moins son proche environnement d’électeurs qui ont confiance dans l’organisation socialiste. La plupart attentent avec irritation que finisse ce qu’ils ressentent comme une comédie. Elle n’en est pas moins décisive. Pour les observateurs extérieurs aussi ces luttes sont très largement illisibles. Ils n’en perçoivent que la dimension égotique. Celle-ci est bien réelle évidemment. Mais elle ne doit pas masquer les courants profonds qui les portent ou qu’elles cherchent à épouser pour en capter la puissance. Au-delà de tous les discours, cette agitation est prise entre deux feux. D’un côté l’industrie du spectacle et de la communication. On n’est rien sans elle. Mais elle a ses normes de production. Elle  a besoin de scènes sanglantes simplifiées où les rôles de gentils de méchants sont clairement répartis. Le gentil est moderne, le méchant archaïque. Un spectacle plein de clichés et de petites phrases, de meurtres provisoires et d’intrigues à rebondissements. Le bruit et les sunlights. De l’autre côté, il y a les pesanteurs et réalités de la vie ordinaire du parti. Cette réalité a un visage qui fait la grimace devant le vacarme voyant et débraillé des « querelles parisiennes ». Ce visage c’est celui des féodaux à face de pierre, porteurs de paquets de cartes et patrons de vastes clientèles. Et c’est lui qui fait la décision.

MECHANTS ET GENTILS

Donc, la condition numéro un pour mener la course en tête est d’être moderne, certifié conforme comme tel par le « Nouvel observateur » et « Le monde ». C’est ce que pensent les importants socialistes. Le rôle n’est pas encore attribué. Il est très convoité. Sans cet impératif on ne peut rien comprendre aux embardées libérales de Bertrand Delanoë. Les modernes vivent dans la hantise de ne pas être assez modernes et donc de glisser dans la côte officielle  vers les archaïques. Donc ils en font parfois beaucoup et même trop dans la modernité. C’est-à-dire contre le social. Leur vie est pénible. Obligés de surenchérir l’un sur l’autre pour « exister » ils finissent par lasser. Le moment de dire n’importe quoi est vite arrivé. A méditer. Ca me rend prudent. Pas question pour moi de faire un rapprochement entre mes prises de positions contre la politique du Dalaï Lama et les quatre  cambriolages consécutifs  de ma maison de campagne (suivez mon regard !) Je ne dis rien du lien entre la prétendue fuite du ballon d’eau chaude de mes voisins du dessus, juste au dessus de ma tête de lit (bizarre ! bizarre ! je dis bizarre !), et mes déclarations contre la charte des langues régionales. De toute façon je ne suis répertorié dans les candidats au rôle de gentil. Au contraire.  Je suis le masque du méchant. L’archaïque absolu dans la cotation officielle du cercle des raisonnables, c’est moi. Qui me touche ou se fait voir avec moi en public est ensuite suspect d’être infesté d’archaïsme soit sous la forme de tentation, de faiblesse ou carrément d’infection. Je rappelle au lecteur distrait que ceci n’est pas une profession de foi mais ce qui est mis en scène par les organisateurs du spectacle. En tout cas je suis un repère stable et sur. Je ne change pas d’avis. Ni de ligne. Je suis là. Monsieur Philipe Martinat du journal « Le Parisien » écrit de moi que je suis « inoxydable ». Je m’y efforce en effet. Depuis 1988, donc depuis vingt ans, je milite à la gauche du parti et je présente une motion à chaque congrès, à l’exception du congrès du Mans où j’ai signé celle de Laurent Fabius pour l’aider en tant que candidat du non de gauche à l’élection présidentielle. Comme je ne ferai rien sans le nombre actif, rebelle, intransigeant et insubmersible d’amis de tous âges qui m’entourent envers et contre tout, et sans aucun avantage matériel ou institutionnel à cela, le mystère de cette solidarité est réglé d’un mot : il est de bon ton chez les belles personnes de nous qualifier de secte. C’est le mot qui leur vient spontanément à l’esprit. Nous les révulsons avec nos revues, nos affiches, nos points fixes dans les manifestations sociales, nos séances de formation, nos interventions solennelles et ainsi de suite. Nous sommes donc une secte du point de vue de la fraiche jamborée de boyscouts riants qui entourent le premier secrétaire, ou pour l’association sympathique des amis de Pierre Mauroy et des bouches du nord, les potos de la mutuelle étudiante, la farandole de Delanoë, les employés de Julien Dray, les gais lurons des Landes, et quelques autres sans oublier tous leurs amis respectifs réunis entre eux dans l’angélisme par le désintéressement, l’ouverture d’esprit, la soif raisonnée d’idéal et ainsi de suite. Ca ne se discute pas. Ca se constate. Résumons. Sur l’arc du congrès, a un bout on trouve Ségolène Royal, et à l’autre bout : moi. Ce sont les méchants. Entre les deux, avec une intensité graduellement de plus en plus forte à mesure qu’on se rapproche du centre, il y a tous les gentils potentiels.

L’INTRIGUE EN COURS.

Après cette note d’ambiance générale voici le cœur des intrigues actuelles. Chacun des grands prétendants de l’ex majorité du parti essaie de former un rassemblement de notabilités suffisant pour séduire les grands seigneurs féodaux des grosses fédérations. Le premier qui y parviendra provoquera un effet de bascule qui fera de lui la première motion du parti, celle qui arrive en tête et donc a le droit statutaire de proposer la synthèse à qui lui plait et de rejeter les autres dans le néant des humiliations et spoliations les plus raffinées. Pour jouer à ce jeu, faute de lignes différentes à proposer, il faut fédérer contre une tête à claque. D’abord ce fut Ségolène Royal. Ca le reste. Tous les grands ne veulent pas d’elle. Ou seulement comme subalterne. A présent, mezzo voce, le curseur se déplace pour savoir où couper l’omelette sur l’autre bord. Une autre tête à claque est pointée. C’est de nouveau Laurent Fabius, l’éternel pestiféré.  Une fois cela fixé on peut comprendre comment le mouvement brownien se fait et se défait à la surface de l’eau bouillonnante du congrès. Les habiles qui occupent le devant de la scène médiatique ne sont pas les acteurs décisifs de la partie. Une mutation sans précédent s’est opérée. Sur fond de fichier électoral faussé par l’inscription des dizaine de milliers d’adhérents a 20 euros, les poids lourds sont ceux qui tiennent le terrain.  Ce sont les édiles de proximité, des communes, syndicats intercommunaux, comités d’agglomération, comité de pays, société d’économie mixte. Bref toute la machine qui gouverne 60 % de la population du pays, les deux tiers des départements, toutes les régions, la majorité des villes de plus de 5000 habitants, toutes les agglomérations de plus de 500 000 habitants : élus, conseillers, administrateurs, hiérarchies administratives tout un peuple convenu, en costard cravate et tailleurs interchangeables, pétri de certitudes administratives et de préjugés technocratiques, raisonnablement jouisseur de carte d’essence, véhicules de fonction, téléphones portables, signature dans les restaurants et vacances subventionnées, tous dépendants les unes uns des autres et vice versa. Nouveauté : cette innombrable nomenclature du parti s’est progressivement autonomisée. Elle se pense en tant que catégorie centrale et essentielle. Ma thèse est que c’est elle qui va faire non seulement la décision comme tous les connaisseurs le savent  déjà, mais encore qu’elle imposera un personnage à son image.

LA MARCHE DES IMPORTANTS

Montebourg et ses stupide foucades pour prendre la tête du groupe à l’assemblée aura peut-être été l’agent d’une cristallisation qui attendait son déclencheur. Au premier choc, toute la coalition des reconstructeurs s’est fait plié en quatre par la majorité silencieuse centrale du parti. Ce n’est pas un petit événement dans l’ambiance électrique de l’épisode actuel du Congrès. Jean Marc Ayrault n’est pas seulement le plus petit commun dénominateur de ceux qui ne supportent pas Montebourg. Il est bien davantage. Il incarne ce parti central des régions et des collectivités dont il est une des figures à la tête de Nantes. Il le revendique et il en a même fait un positionnement raisonné et raisonnable en déposant sa propre contribution, celle de « l’ouest » référence géographique suavement opportune entre les blocs historiquement concurrents  du nord-pas de calais (Mauroy, Aubry, Lang, Percheron et tutti quanti et du sud (Guérini, Collomb, Rousset etc) qui peinent à se trouver un champion commun dans le sérail des têtes d’affiches « parisennes ». Il est aussi l’homme d’une continuité depuis plus de dix ans à la tête du groupe. Il ne fait ni bruit ni ombre. Il est travailleur, modeste, laconique. Le bois dont on fait les plus mélodieux pipeaux. Et sa promotion au premier rang commencerait par un merveilleux cadeau : sa propre place à la tête du groupe, un lot de rattrapage magnifique pour panser une plaie qui serait trop vive ou convaincre un récalcitrant parmi les très importants. D’après moi ceux là ont déjà gagné. C’est juste une affaire de jours. De circonstances. Un ou deux dîners.


159 commentaires à “Un jour après l’autre”
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  1. Kippa Mazeltov dit :

    Le soldat israélien " qui s'est suicidé " à Tel-Aviv au moment où le couple Présidentiel allait embarquer dans l'avion était un musulman. D'origine druze.
    Il s'est suicidé en se tirant trois balles de fusil d'assaut Galil dans le corps tout en tombant de très haut d'un toit.
    Dont acte.

  2. Denis Collin dit :

    Excellente description de la bourgeoisie "socialiste". Constat imparable que c'est elle qui fait le PS, elle qui gouverne, elle qui réduira "Trait d'union" à n'être qu'un alibi pour permettre à ces notables bouffis de dire "vous voyez bien, nous sommes démocratiques, nous tolérons même Mélenchon". Même ce Mélenchon qui démontre jour après jour, peut-être parfois à son corps défendant qu'il n'y a plus rien à attendre du PS, que ce parti c'est le parti démocrate américain aux couleurs françaises; bref la même chose que la droite. Dans une équipe de rameurs, les uns rament à gauche et les autres rament à droite. Mais ils vont dans la même direction. En France, c'est comme ça que se passe depuis un quart de siècle: un coup à gauche, un petit coup à droite, un coup à gauche, un coup à droite, un coup à gauche, deux coups à droite mais on avance toujours dans le même sens, celui de l'écrasement des acquis ouvriers. Et cette note qui tombe au lendemain, de la plus importante loi depuis longtemps, la loi qui liquide la durée légale du travail. Et l'inoxydable n'a pas un mot pour en parler. Alors peut-être que le bloc central des bourgeois socialistes a lui aussi deux rameurs: le rameur droit, l'ineffable Ségolène, et le rameur gauche...

  3. Poitevine dit :

    Laurent Fabius, candidat malheureux évincé qui représentait l'aile gauche du parti lors des Présidentielles, se sent suivi.
    Notre candidate, Ségolène Royal, victime de deux cambriolages, accuse presque ouvertement les barbouzes sarkozistes ou les services secrets aux ordres du nerveux nabot.
    Elle n'a pas tord...

  4. maxou dit :

    Avant de tomber malade, faire un prêt ?
    Cela pourrait être un slogan du gouvernement. Le directeur de l'assurance maladie a annoncé au quotidien (les échos) du24 juin ses propositions pour un plan d'économies en adéquation avec la doxa libérale de nôtre président : (demander aux malades de payer plus). Après les franchises médicales, cette mesure porterait un nouveau coup au système solidaire d'assurance maladie.
    On commence à être abitué aux démenti du gouvernement Fillon : quelques jours après avoir nié toute velléité de remettre en question la loi sur les 35 heures, Xavier Bertrand a bien rédigé un projet de loi qui remet purement et simplement en question l'idée même de la durée légale du temps de travail...On prendra donc avec des pincettes les déclarations d'Eric Woerth, ministre du budget, qui jurait mardi 24 juin sur les ondes de France Culture qu'(il n'y aurait aucune remise en cause du remboursement à 100% des affections longue durée).Le quotidien (les Échos) daté du même jour faisait en effet état de préconisations del'assurance maladie pour réduire son déficit). Au programme, un plan d'économies de 3 milliards d'euros qui touche en priorité...les malades victimes d'affections de longues durées. Non pas que l'assurance maladie en veuille à ceux-là mais (le nombre de bénéficiaires (sic) progresse de 4% par en et le coût global de 6%), expliquait, pragmatique, le directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie, Frédéric Van Roekeghem. Mesue choc donc : ne plus rembourser qu'a 35% les médicaments estempillés d'une vignette bleue, alors qu'ils l'étaient jusque-là à 100% pour ces catégories de malades. il s'agira également, détaille le quotidien économique, (de s'appuyer sur une hiérarchisation des traitements établie par la haute Autorité de santé et de signer ensuite des contrats individuels incitant les médecins à prescrire au meilleur coût). En clair des maladies comme l'hypertension ou certains diabètes pourraient disparaître de la liste des 32 affections affiliées à ce régime. Et une fois de encore, on nous ressert la rhétorique du malade fraudeur pour justifier le dispositif proposé. Un argument ridicule et mensonger lorsque les fraudes à l'assurance maladie ne représente que 1% des prestations. Par contre, le directeur de l'assurance maladie n'évoque à aucun moment les exonérations de cotisation sociales devenues systèmatiques pour les employeurs et qui représente un manque à gagner non négligeable...(Ces mesures s'inscrivent dans la logique antisociale des franchises médicales), dénonce d'ailleur la CGT. Une logique qui fait des dégâts. De nombreux malades ont d'ores et déjà atteint le plafond de 50 euros de dépenses prévu par la loi. Et c'est bien là le drame de ce type de mesures : le porte-monnaie et la santé des malades sont atteints bien plus vite que les objectifs d'économies.

  5. Poitevine dit :

    N'importe quoi, Maxou. Le gouvernement antisocial umpiste a fait marche arrière sur ce projet. Fort heureusement.

  6. maxou dit :

    Bonjour à tous, Bonjour Poitevine, merci de me corriger, et toute mes excuses, en effet je suis partit 15 jours en vacances, et je ne savais pas que comme vous me l'apprenez si gentille-ment, fort heureusement le gouvernement à fait marche arrière sur le texte du post 4, encore une fois toutes mes excuse, mais au rit-me ou va le président il va y-avoir beaucoup de nouveaux mauvais coups à dénoncer !

  7. paul dit :

    Ouais, cette marche arrière n'est qu'un coup de com', pendant ce temps, on oublie les mesures déjà passées, les médicaments déjà déremboursés, jugés à tort inutiles (alors pouquoi les vendre)...L'effet des franchises médicales s'est déjà fait sentir su une baisse de la "consommation" de soins dans les premiers mois de l'année. Mais pire que çà, c'est le principe de solidarité à la base de la Secu qui est en train de voler en éclats...
    Malheureusement, la "nomenclature" du PS ne s'en est jamais vraiment préoccupée quand elle était aux affaires.
    Comme lui a semble-t-il échappé le combat parlementaire à mener contre le démantèlement du code du travail et des 35 heures...

  8. José Angel dit :

    Maxou,
    je pense comme toi qu'il faut rester sur ses gardes sur ce dossier car depuis quelques temps déjà la stratégie d'attaque de ce gouvernement est la même.
    1 - Faire des annonces du pire
    2 - Se rétracter devant la levée de bouclier
    3 - Réaliser l'impensable au prétexte que c'est moins pire que l'annonce initiale.

    Alors contrairement à Poitevine, je n'irai pas clamer si crânement que c'etst du n'importe quoi...

    José Angel

  9. florent dit :

    slt Jean Luc

    c'est bien que tu présente une contribution, perso j'ai signé celle de Mr Hamon, Reconquêtes.

    J'espère que notre motion sera commune, pour une ligne de gauche au congrès.

    Amicalement, Florent

  10. tenshu dit :

    Pas très optimiste tout ça...

  11. maxou dit :

    BAGATELLES
    Dans les bacs
    Il a beau s'intituler (comme si de rien n'était)...mon oeil ! Le troisième album de Carla Bruni, qui sort aujourd'hui, est justement l'inverse. Car on n'est pas habitué à voir une première dame de France faire la Une de l'actualité musicale. Voilà qui apporte de la variété au regard des opérations pièces jaunes d'un passé récent, ou des élyséennes batailles d'aiguilles à tricoter du temps jadis. Et puis, comme chez Carla, à défaut de rumba, y'a du vécu dans l'air, les courtisans vont pouvoir s'en donner à coeur joie. Quant aux détracteurs, ils pourront se consoler en pensant qu'on a échappé au pire : une candidature au Grand Prix Eurovision.

  12. jennifer dit :

    Quel courage vous avez Jean-Luc Mélenchon de vous coltiner tout ça dans le PS. Si je comprends bien on a l'impression que les gens se déterminent d'abord très subjectivement en fonction des 2 extrèmes "méchants" vous et Royal et que quiconque semble s'approcher de vous 2 est suspecté. Il faut d'abord se différencier de vous, s'en dédouaner même si c'est pour dans un deuxième temps dire la même chose.
    Le contenu semble bien secondaire. Cependant il existe et le tournant démocrate du PS s'amorce. On dirait qu'il y a une dynamique institutionnelle autonome dans ce PS, des phénomènes de groupes plutôt inconscients avant qu'on passe au contenu. Une institution sclérosée avant tout qui fonctionne en vase clos. Une institution malade. Comment sortir de là? Question que je me pose même en n'étant pas au PS car l'avenir du PS est décisif pour le pays.
    Forcément on n'a pas envie de le rejoindre, rejoindre ce corps malade car aucun espoir de ne pas être englouti par ses symptomes comme tant d'autres et néanmoins tout s'y joue quand même. Un grand paradoxe.

    C'est vrai que Reconquêtes semble très proche de trait d'union. Pourquoi ne pas fusionner d'emblée? Ne perdez pas de temps. Dépassez les réactions de prestance pour monter au delà de la 14ème place. De toute façon vous ne serez pas à la 2ème et sans doute pas à la 3ème mais si vous êtes déjà plus fort vous pourrez peut être déjà avancer pour convaincre d'autres de vous rejoindre. Les questions de noms (reconquêtes ou trait d'union) devraient importer peu.

  13. JM dit :

    .

    Passionnant Jean-Luc. Merci.
    Et écrit avec les tripes, et toujours droit dans les bottes, c'est ce qui fait vos qualités.

    Pourquoi ne concluez vous donc pas courageusement par la conclusion évidente? En vous plaçant du côté des vrais républicains, de ceux qui veulent corriger les règles dévoyées, c'est à dire les fondements de tout le reste?

    La Démocratie, la République, la Représentativité populaire et la défense des intérêts collectifs ne sont plus qu'une façade en trompe l'oeil.

    Cette façade est soutenue par corruption, intérêts privés, collusions, lâchetés. Ceci n'est plus un dysfonctionnement, c'est devenu la règle en 25 ans, et nous en sommes arrivés où vous savez grâce à cette dérive, qui doit cesser ; c'est vital je crois.

    "Cependant le groupe dirigeant, inamovible depuis plus de vingt ans, ne dispose d’aucun moyen objectif et indolore de régler les problèmes de renouvellement de la hiérarchie du pouvoir."

    "Une mutation sans précédent s’est opérée. Sur fond de fichier électoral faussé par l’inscription des dizaine de milliers d’adhérents a 20 euros, les poids lourds sont ceux qui tiennent le terrain. Ce sont les édiles de proximité, des communes, syndicats intercommunaux, comités d’agglomération, comité de pays, société d’économie mixte. Bref toute la machine qui gouverne 60 % de la population du pays, les deux tiers des départements, toutes les régions, la majorité des villes de plus de 5000 habitants, toutes les agglomérations de plus de 500 000 habitants : élus, conseillers, administrateurs, hiérarchies administratives tout un peuple convenu, en costard cravate et tailleurs interchangeables, pétri de certitudes administratives et de préjugés technocratiques, raisonnablement jouisseur de carte d’essence, véhicules de fonction, téléphones portables, signature dans les restaurants et vacances subventionnées, tous dépendants les unes uns des autres et vice versa. Nouveauté : cette innombrable nomenclature du parti s’est progressivement autonomisée."

  14. jennifer dit :

    Denis Collin
    Je ne pense pas qu'il s'agit de la " bourgeoisie" dans le PS. Bon peut être il y a certains qui le sont mais il y a surtout toute une frange d'intellectuels petits bourgeois prêts à se vendre pour une place dans les institutions. Il me semble que ce sont cela les éléphants. Et puis il y a plein de gens du peuple parmi les adhérents, et aussi des gens dédiés au peuple parmi les dirigeants dont Jean-Luc Mélenchon (même s'il se trompe grandement sur la question du communautarisme et tourne ainsi le dos à toute une partie de la population, mais dans l'ensemble il est vraiment de gauche)

  15. alain02 dit :

    Ah ! la nomenclature des feudataires, ses vacances subventionnées, véhicules et portables de fonction, ses logements sociaux, ses cumuls de communautés et syndicats intercommunaux, ses notables municipitres dispensateurs d'emplois bidon, ses synthèses de haut vol entre tenants du non et partisans du oui, ses abstentions rituelles au parlement...
    La haute voltige politicienne du trou du cul entre deux chaises !

  16. enzo d'aviolo dit :

    il y a une forme de masochisme à avoir une telle conscience des travers de ce parti, de les dénoncer justement mais de continuer à y prospérer! qu'est-ce que vous y foutez encore!?

  17. robespierre dit :

    Monsieur le sénateur,

    Trés beau papier. On le sent si juste, si précis et sincère car intime. Des larmes à l'évocation d'Ingrid bétencourt en bleu blanc rouge, ben ouis moi aussi, je serais tenter de verser une larme, comme j'en ai versé une en visitant Valmy avec mon Grand Père. Il y a des trucs tout cons comme ça qui ressortent du trés fond de vous même.

    Pour le reste sur l'état du Parti, pertinent, évident mais ca va mieux en l'écrivant.

  18. Elodie dit :

    Mais, JL, quittez donc enfin ce vieux PS dont on n'attend strictement plus rien depuis des années ! UMP PS Modem, tous pareils, véritablement les mêmes, strictement identiques. Ne mentons plus aux Français.

    http://www.levraidebat.com

  19. Claire Strime dit :

    "les poids lourds sont ceux qui tiennent le terrain. Ce sont les édiles de proximité, des communes, syndicats intercommunaux, comités d’agglomération, comité de pays, société d’économie mixte. Bref toute la machine qui gouverne 60 % de la population du pays, les deux tiers des départements, toutes les régions, la majorité des villes de plus de 5000 habitants, toutes les agglomérations de plus de 500 000 habitants : élus, conseillers, administrateurs, hiérarchies administratives tout un peuple convenu, en costard cravate et tailleurs interchangeables, pétri de certitudes administratives et de préjugés technocratiques, raisonnablement jouisseur de carte d’essence, véhicules de fonction, téléphones portables, signature dans les restaurants et vacances subventionnées, tous dépendants les unes uns des autres et vice versa. Nouveauté : cette innombrable nomenclature du parti s’est progressivement autonomisée. Elle se pense en tant que catégorie centrale et essentielle. Ma thèse est que c’est elle qui va faire non seulement la décision comme tous les connaisseurs le savent déjà, mais encore qu’elle imposera un personnage à son image."

    moi qui ai été virée de la Mairie de Paris (avec inscription de ma participation à 1 congrès syndical de la CGT...) et ayant depuis repassé 1 nouveau concours (attaché territorial), viens de me faire refuser l'embauche dans une autre très grande collectivité territoriale (pour des raisons en fait assez similaires), je ne connais que trop cette couche sociale (pas nouvelle mais effectivement de + en + apparemment "autonome" à chaque nouvelle loi de décentralisation-mais de +en + liée aux mulmtinationales des marchés publics)
    il vaut mieux la laisser désigner "la plus éminente médiocrité" qui sera chargée de l'incarner...
    Mais si, dans ce tableau gris-rose-noir, il existait ne serait-ce qu'1 collectivité respectueuse du Statut républicain des fonctionnaires, je serais preneuse...

  20. maxou dit :

    AU SON DU BOURDON
    (Il faut acheter au son du canon et vendre au son du violon), recommande un adage boursier. Hier, le son des canons iraniens a eu l'effet exactement inverse. La république islamique venait de tester un missile balistique capable d'atteindre Israël, s'attirant des menaces préventives des États-Unis...Sur des marchés qui avaient déjà le bourdon, il n'en fallait pas plus pour déclancher le sauve-qui-peut, les soldes d'été, la grande liquidation. Les traders vendaient à tour de bras,. Résultat : -2,5% pour l'indice CAC 40. mais jusqu'où ira la baisse ? C'est difficile à prévoir. Car si un autre dicton financier prévient que (les arbres ne monte pas jusqu'au ciel), le bon sens près de ses sous ne dit rien sur les limites de la descente aux enfers. Et l'on se demande effectivement ce qui pourrait relancer les cours, au plus bas depuis trois ans. Car il n'y a pas que l'Iran pour inquiéter les golden-boys. On peut citer pêle-mêle la hausse du pétrole et des autres matières premières, les faiblesses de la croissance, le train d'enfer de l'inflation, le déficit astronomique de la balance commerciale française, qui a atteint au mois de mai un niveau record depuis dix aans, la dette ceève tous les mois les plafonds, la rentrée sociale qui s'annonce chaude...Et dans ce contexte l'affichage de l'impuissance collective des États n'est pas pour rassurer, même les joueurs. Le G8 vient de se réunir et de se séparer sur de vagues promesses déjà faites à plusieurs reprises...Le ministre français du budget continue à affirmer que tout ne va pas si mal, et que le déficit budgétaire sera résorbé en 2012...Quand la banque centrale Américaine baisse ses taux, la banque centrale Européenne les monte, sous les critiques virulentes de Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne...Au milieu de cette cacophonie, comment voulez-vous que les boursicoteurs n'aient pas le bourdon, et veuillent bien croire au retour prochain des violons ?

  21. maxou dit :

    Ligne Maginot
    C'est le premier chantier de la présidence de Nicolas Sarkozy. C'est aussi l'engagement de campagne du candidat UMP qui a fait le plus mal à Jean-Marie Le Pen : la promesse d'une (immigration choisie). Pour l'instant, la promesse c'est traduite pricipalement par la chasse aux clandestins orchestrée par Brice Hortefeux et ses quotas de reconduite à la frontière. Pour donner un contenu qui ne soit pas uniquement répressif à cette politique, et réguler vraiment l'immigration, il faut maintenant passer à l'échelle européenne. Car dans une Europe où les citoyens circulent librement, le contrôle doit s'exercer aux frontières extérieures de l'Union, principalement ailleurs qu'en France. Il faut donc (vendre) le projet sarkozien aux 26 autres Européens. Et ce n'est pas simple. Parce-que la France à mis la barre très haut en exigeant la mise en place d'un (contrat d'intégration) établissant les contraintes auxquelles devraient se soumettre les migrants. Les Espagnols n'en voulaient pas..on l'a retiré du texte. De même pour l'interdiction des régulations massives de clandestins par un État européen : clairement visée, l'espagne a fait supprimer cette mention du texte. Reste le principe d'une (immigration choisie) qui devrait faire consensus, au grand dam des pays les moins riches, qui dénoncent le durcissement européen. Un principe d'ailleurs très contestable et bien difficile à mettre en oeuvre. Un rapport réalisé à la demande de Brice Hortefeux par l'ancien président du conseil constitutionnel, le gauliste Pierre Mazeaud, taille en pièces les quotas d'immigration cher à Nicolas Sarkozy, en les jugeant (sans utilité, inefficaces et inapplicables...) Certes selon la formule consacrée, on ne peut pas (accueillir toute la misère du monde). Mais quelle est la chance de succès d'une ligne Maginot censée empêcher la libre circulation des hommes dans une économie de plus en plus mondialisée ? On se souvient de ce qu'il advint de la (ligne Maginot) précédente...celle qui devait stopper net l'armée allemande.

  22. Lilian dit :

    A la lecture de ce billet, je me frappe toujours davantage la tête au mur pour comprendre ce qu'il espère...

    Vraiment, je n'aime pas jouer les oiseaux de mauvaise augure, mais relier le contexte français au contexte européen et au contexte international et cette insouscience, ces petites combinaisons, cette lâcheté, cette hypocrisie, cet aplatventrisme comme disent les Québecois devant l'affairisme et les agissements des Arthuro Hui seconde génération, gangsters patentés utilisant trait pour trait la rhétorique de Goebbels, ça schlingue...

    Je lisais le commentaire de "fanatique ségolénien" dans le billet précédent... Pathétique de bêtises et de naïveté...

    On est dans de beaux draps avec un tel aveuglement !

  23. 4 Août dit :

    14h00
    CAC 40: -2%
    €/$: 1,58
    Pétrole: +2,5%

    Tout va bien, la crise est derrière nous.

  24. Denis dit :

    Jean-Luc,
    Souhaitez-vous vraiment rester cet alibi, ce point de repère, cette limite à ne pas franchir de ce parti ?
    Je crois que la pertinence de vos écrits et de vos prises de paroles ferait des merveilles si vous songiez à quitter ce parti.
    Le temps n'est-il pas venu de participer avec d'autres à la création d'un véritable parti de gauche ?
    Respectueusement.

  25. 4 Août dit :

    @Denis

    "Le temps n’est-il pas venu de participer avec d’autres à la création d’un véritable parti de gauche ?"

    Avec qui ? Tout le monde se tire dans les pattes au lieu de tirer sur le nabot !

  26. maxou dit :

    Fronde conte les heures sup obligatoires
    METALURGIE. Dans l'entreprise ardennaise où Sarkory avait lanc'son (travailler plus pour gagner plus), le directeur veut imposer une heure quotidienne de plus.
    Décembre 2006, en pleine course à la présidentielle, Nicolas Sarkozy se déplace dans les Ardennes pour visiter la (France qui souffre). Face aux ouvriers des ateliers des Janves à Bogny-sur-meuse, le candidat inaugure son slogan sur le pouvoir d'achat, (travailler plus pour gagner plus).Devant les caméras, quelques salariés écoutent attentivement un Sarkozy s'offusquant pour promouvoir la défiscalisation des heures supplémentaires, qu'(un métallo qui touche 1200 euros au bout de trente ans, c'est pas normal).
    LE FEU AUX POUDRES
    Retour sur les lieux quelque dix-neuf mois tard. Le 3 juillet dernier,une cinquantaine de salariés de fonderie de l'attelier des Janves arrêtent le travail. Ils exigent une prime mensuelle de 120 euros et des embauches. C'est l'envoi de lettres recommandées à 21 personnes pour entretien préalable en vue d'une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement qui a mis le feu aux poudre. Officiellement, la direction leur reproche de ne pas avoir respecté la journée de solidarité. (On n'est pas dupes, derrière tout ça, c'est une menace directe aux ouvriers qui refusent de faire les heures supplémentaires imposé par la direction), réagit Norbert Malicet, délégué CGT.
    DECISIONS ARBITRAIRES
    Lors d'un comité d'entreprise fin juin, Jean Michel Lesire, directeur général de l'entreprise spécialisée dans la sous-traitance automobile, informe de sa décision d'imposer une heure supplémentaire par jour à tous les salariés rattachés à la production, soit forgerons et estampeurs. (Nous faisons face à un surcroît d'activité conjoncturel), s'est justifié le dirigeant dans le quotidien régional l'Ardennais. Mais our le syndicaliste CGT, (c'est une remise en cause de l'article 11 de l'accord sur les 35 heures qui stipule que les heures sup doivent rester ponctuelles et respecter la règle du volontariat. La grève n'est que la réponse des salariés à l'arbitraire des décisions qui se prennent sans eux et au fait qu'on les sanctionne quand ils ne sont pas d'accord.)
    Le 8 juillet, la direction lève finalement ses menaces de sanctions. Reste le désaccord sur les heures supplémentaires. Pour l'instant, les salariés ont repris le travail.

  27. lili frias dit :

    Vie ordinaire d'une citoyenne qui rentre chez elle après s'être "coltinée" les courses ! Et oui de temps en temps, il faut bien manger ! Je passe prendre mon courrier et la je constate qu'il ya

  28. jean-jo dit :

    j'ai lu plus haut: "pourquoi ne pas fusionner d'emblée (avec Hamon et Emmanuelli)?"
    tout simplement parce que quand l'un ne veut même pas répondre au téléphone (Emmanuelli), à ce qu'il semble, et que l'autre persifle en disant que nous ne valons rien et que la gauche du PS c'est lui et lui seul ou à peu de choses près (Hamon), ben je crois malheureusement qu'on ne peut pas malgré toute la bonne volonté du monde se mettre d'accord sur un texte, car pour ça il faut au minimum se parler et se rencontrer.
    Ajoutons que par contre Dolez ou Filoche eux au moins savent répondre au téléphone et que leurs contributions sont très complémentaires de la nôtre, sans oublier celle de Marie-Noëlle Lienemann également proche.
    Je ne me fierais pas trop d'avance à Emmanuelli et Hamon, et j'attends de voir, car ou ils ont un sursaut et comprennent qu'il faut barrer la route à la ligne démocrate qui s'est si insidieusement installée dans le parti au fil des années, ou bien ils continuent leurs volte-faces. Emmanuelli me semble coutumier du fait, et Hamon est peut-être un bon camarade de la gauche du parti quand il parle, mais il reste cependant très proche de Martine Aubry qui n'est pas elle un modèle de socialisme historique (et non archaïque!), lisez sa contribution pour vous en convaincre, elle aussi veut être la gentille moderne...

    et sur un autre sujet, oui en effet, dans tous les domaines le gouvernement fait des annonces inadmissibles (déremboursement médicaments, rappelez-vous les lunettes de Bachelot...), et quand il voit que la levée de boucliers est trop forte même à droite (regardez la réaction du Nouveau Centre à l'assemblée lors des questions au gouvernement, alors que c'est un satellite de l'UMP), il dit qu'il n'en est pas question et que ce n'est pas à l'ordre du jour. Méditez bien: pas à l'ordre du jour... mais peut-être un jour ça sera le jour! j'ai moi-même 2 maladies orphelines, j'ai déjà percé le plafond des 50 euros par an, j'attends avec angoisse le décret sur le montant des franchises de l'an prochain, et je reste attentive. restons-le tous.

  29. lili frias dit :

    Faute manip... Je reprends : je constate qu'il y a bcp de lettres. Super, je me dis que décidemment on m'aime et là trois nouvelles qui vont plombées toute ma journée, toutes mes vacances, même si on ne part pas :

    1) Pas de place à la rentrée de septembre pour mon fils à l'école maternelle né en janvier 2006. Pire même les enfants nés fin 2005 ne peuvent être pris, faute de places suffisantes ? Après trois ans de congé parental à 656 euros par mois, je me retrouve donc sans garde d'enfant....
    2) en logement social avec le 1 %, une lettre nous informe qu'à partir de 2010, nos loyers ne seront plus conventionnés. Donc plus de logement social, peu à peu on privatise...
    3)Mon mari constate que sur sa fiche de paie ne figure plus son ancienneté, que plusieurs heures sup n'ont pas été comptabilisées. Lorsqu'il appelle sa boîte, on l'informe que le comptable est absent, qu'il reviendra probablement après le wend du 14 juillet.

    A la télé : l'autre pleurniche parce qu'on lui a saccagé sont appartement, certains nous rappelle comment on doit absolument "s'adapter" à l'économie de marché.

    RAS LE BOL ! Basta ! J'espère bien que l'autre intégriste néolibéral qu'est le président va finir par les regretter les grèves, car c'est une révolte sociale qui lui pend au nez ! enfin j'espère...

  30. RépublicainPasDopérette dit :

    Celà ne peut plus durer.

    Il faut redéfinir les règles de la démocratie républicaine, et se débarrasser de toute une classe d'hommes politiques corrompus, qui font le lit des dictatures en exaspérant les peuples au point qu'ils votent pour n'importe qui maintenant, pourvu qu'il soit "différent de cette oligarchie" et sache les amadouer!

    Regardez moi par exemple ce personnage, qui pourtant se réclame de la République!
    Dit il quelque-chose haut et fort quand on touche aux fondamentaux de la République, comme les institutions ou tant d'autres choses?!
    Dit-il quelque-chose haut et fort quand une idéologie nuisible sape les bases de la législation sur le travail par exemple?!

    Nooooon.

    Juste des petits apartés pour mémoire, discrets, de ci de là, qui ne le mettent pas en danger surtout.

    Par contre, quand on s'attaque à ses petits intérêts personnels, alors là il se fend d'un billet sur son blog. Et il est en colère, le Républicain! Et il ose écrire celà, cette fois :

    "Si ces méthodes devaient un jour triompher à la tête du pays, on regretterait l'Etat de droit que la gauche devrait pourtant avoir à cœur de préserver."

    http://www.chevenement.fr/La-delation-erigee-en-systeme-de-gouvernement_a649.html

    J'ai mis ce lien vers Chevènement, parce que ce billet m'a donné la nausée.
    Mais j'aurai pu en mettre vers la quasi totalité des grands politiques nationaux.

    Ceci ne peut plus durer.
    Il faut assainir le système, redéfinir les règles de nomination des élus, et redonner ainsi du sens à la République et à la REPRESENTATIVITE.
    Pour le bien du plus grand nombre!

  31. Claire Strime dit :

    1 "saine colère" du "Che" contre Delanoë et Castagnou, mais il est d'autres saines colères (contre les privatisations des mairies de gauche par ex):

    "Syndicat C.G.T. du NETTOIEMENT
    EBOUEURS – C.E.N. – A.E.N.
    SERVICE PUBLIC A LA POUBELLE

    LA COLLECTE DES ORDURES MENAGERES DANS LE COLLIMATEUR DE LA MAIRIE

    Maintenant qu’il a été conforté pour son 2ème mandat, le Maire de Paris a décidé de ne plus faire dans la dentelle en rendant publique la veille des vacances, son intention d’étoffer le secteur de la collecte privée des ordures ménagères qui concernait jusqu’à présent 8 arrondissements et qui pourra si le projet est concrétisé, toucher 12 arrondissements.
    Ainsi est programmée la privatisation de la collecte dans les 3ème, 9ème, 16ème et 19ème arrondissements, privatisation qui doit faire l’objet d’un vote du Conseil de Paris le lundi 7 juillet 2008.

    Le projet se traduirait, s’il n’est pas rapporté, par le redéploiement immédiat de 250 éboueurs et, à plus ou moins long terme, par la suppression de 130 emplois statutaires d’éboueurs, sans compter les 90 conducteurs de bennes dont l’emploi et le devenir sont plus que menacés, ce qui compromet gravement une quelconque remunicipalisation à court terme, de ce périmètre d’activité.Dès que la nouvelle a été portée à notre connaissance, la CGT a décidé, en concertation avec d’autres syndicats (FSU, FO, CFTC, UNSA) de boycotter le CTP central ainsi que la réunion du CSAP prévus respectivement les 26 et 27 juin 2008.

    Lors de l’audience accordée le 30 mai 2008, Madame Errecart, nouvelle adjointe au maire chargée du personnel ne parlait que du service au public et non du service public, ce qui était déjà significatif quant aux arrière-pensées de la majorité municipale. De là à penser que celle-ci pouvait profiter de la période des congés pour entamer le processus de privatisation Disons tout net qu’en matière de dialogue social, on aurait pu faire beaucoup mieux mais nous voilà désormais avisés pour l’avenir.
    Dans son contenu, la délibération, soumise au vote du Conseil de Paris et qui était visiblement bien ficelée avant l’annonce de la mesure, prévoit que le contrat confiant la collecte à une entreprise privée aurait une durée de 7 ans alors que d’ordinaire, celle-ci était de 4 ans, ce afin de permettre au futur délégataire d’amortir l’achat des bennes sur 7 ans. Encore un cadeau aux entreprises privées.
    Des groupes politiques faisant partis de la majorité municipale ont déjà témoigné de leur soutien sur notre démarche syndicale. Cela se traduira à priori par un vote contre ces délibérations.
    Ceci nous conforte à penser qu’un autre service public est possible, si l’on s’en donne les moyens…
    D’AUTRES SERVICES EN DANGERDes secteurs importants de la Ville ont été, par le passé, privatisés : production et distribution de l’eau, (dont la gestion vient d’être vivement dénoncée par une association de consommateurs), pompes funèbres, service de déménagement.
    Tout se passe comme si les secteurs rentables pour la Ville et donc pour la population, devaient nécessairement, quelle que soit la majorité municipale, échoir au secteur privé au détriment du service public, seul garant de l’égalité des droits quelle que soit la fortune du citoyen.
    En ce moment même, un secteur d’une importance capitale pour la recherche est en passe de disparaître pour cause de non intérêt de la Ville ; il s’agit du CRECEP (centre de recherche d’expertise de contrôle de l’eau) dont le rôle est de veiller à l’état sanitaire de l’eau et d’anticiper sur les dégâts biologiques résultant de toutes sortes de pollutions.
    C’est un laboratoire qui était en mesure de rivaliser avec les plus grands tant ses services étaient réputés pour leur qualité.
    Or ce service public est condamné par la Ville avec pour conséquence le licenciement de 84 salariés.
    UNE LOGIQUE LIBERALE Quand on sait, par ailleurs, que les agents précaires qui vivent au jour le jour, avec l’épée de Damoclès, et qui sont en augmentation de plus de 30% en 2007, on se demande si finalement, après un tel bilan, le Maire de Paris, en dépit de ses déclarations, n’aurait pas définitivement renoncé au maintien du service public à Paris, lui qui récemment, soutenait l’action des élus de la Creuse, démissionnaires de leur mandat afin de protester contre la désertification de leur région en matière de services publics. Et puis, on ne peut qu’être songeur quand il évoque le concept «d’efficacité de gauche». Si cette efficacité doit aboutir à la suppression de centaines d’emplois publics au profit d’entreprises privées dont les actionnaires ne pensent qu’à faire travailler leur argent sur le dos des salariés, on se dit décidément, que la gestion des affaires publiques devrait être sous surveillance constante des citoyens.
    C’est tout l’enjeu de la pérennité du service publicParce que le service public est notre richesse car il est le gage de l’efficacité pour tous à condition de disposer d’effectifs en suffisance, le secteur de la petite enfance, depuis quelques années, n’a cessé de mener des luttes afin de réserver aux familles, un service digne de notre temps, pour le meilleur avenir des enfants.
    C’était difficile mais c’était notre responsabilité.
    Nous vous appelons, tous, employés, usagers à exprimer
    votre colère contre les mesures de privatisation,votre soutien aux personnels de la Ville touchés par les privatisations
    LE LUNDI 7 JUILLET à 9 HEURES

    http://us-cgt-spp.org

  32. commandant P. dit :

    @maxou, post21
    Ligne Maginot : analyse historique

    André Maginot avait vécu dans ses chairs les presque 5 ans de guerre de 1914
    ("plus jamais çà !")

    La Ligne du même nom était sensée nous protéger de la re-militarisation allemande, puis de la barbarie nazi, en économisant des vies humaines.

    de ce point de vue, elle a parfaitement rempli son rôle

    Sauf que, la Belgique a proclamé sa neutralité, et que la dizaine (pas plus) de divisions blindées allemandes sont passées par les Ardennes, et que l'état major français (et son généralissime Gamelin, démissionnaire le 10 mai 1940) ont accumulé les erreurs stratégiques, et laissé rompre le front, sans contre-attaques efficaces (erreurs tactiques, erreurs d'emploi des armes...).
    Une fois le gros des troupes alliées enfermées en Belgique, puis retraitant sur Dunkerque, les allemands ont pu "tranquillement" contourner la Ligne Maginot
    (90 000 morts français quand même)

    je résume et je caricature, mais bon, l'idée est là (pour ceux qui sont intéressés, j'ai des références d'ouvrages, dont des thèses récentes)

    donc, la Ligne Maginot a tenu bon en 1940 : les Allemands ne sont jamais passés par là...

    alors, quel parallèle avec notre forteresse Europe de 2008 et le "contrôle des flux migratoires" ?

    sur la Barbarie : c'est fois-ci, c'est nous qui l'organisons. les journaux télévisés nous montrent les drames humains, et les pertes de vies, les vies brisées...

    La Ligne Maginot de 2008, c'est plutôt Big Brother : le Border Control (satellites, radars, patrouilles maritimes), fichage informatique systématique (et bientôt biométrique), flicage GPS et RFID, les conditions de rétention inhumaines et la double peine.

    Si la CNIL fait son boulot, et si des gens comme Mazeau montent au créneau, on devrait pouvoir limiter les dégâts sur ce dossier inhumain.

  33. 4 Août dit :

    "Descendu à 4100,64 points, le Cac 40 a ainsi perdu 26,96% de sa valeur depuis le début de l’année, soit la plus mauvaise performance en un semestre de son histoire."

    http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/krach-larve-le-cac-40-a-perdu-25-pourcent-en-un-semestre_158267.html?xtor=RSS-123

  34. 4 Août dit :

    Si le CAC descend à 3000 points, le PS devrait proposer de tout re-nationaliser, afin d'éviter que les fonds souverains de la Chine, du Quatar, etc..., gavés de tunes, ne rachètent toutes nos industries en solde.

  35. 4 Août dit :

    Petite piqure de rappel:

    "Le rêve de Dassault : pas de fonctionnaires, pas de grèves, pas de syndicats et pas de CDI "

    Dassault est maire "UMP", évidemment.

    http://www.marianne2.fr/Serge-Dassault-invente-l-hypra-liberalisme_a89093.html

  36. stephane.grim dit :

    Je n'ai pas tes années de travail au PS Jean Luc... loin, loin de là mais je sens juste que ta voix est importante et le boulot de PRS et Trait d'union utile aux yeux de beaucoup.
    Ton livre nous l'avons commenté dans notre section (Haute Normandie), il nous a même rapproché un peu plus encore entre certains. Alors de là où nous sommes on voit des rapprochements logiques, de là où tu es il y a forcément d'autres choses qui jouent... mais même si le PS est devenu un MRP new Look en phase terminale, même s'il va porter au pavois une crême de menthe aseptisée, pour l'instant c'est "micro résistance" comme dirait Onfray. Mais bon ici l'ambiance est à la contastation très nette de ce qui se passe à la tête du parti donc c'est plus facile.
    On verra bien en Novembre.

    Enfin bref c'est comme une accolade amicale...

  37. Luc Cuvier dit :

    Ingrid Betancourt était au Sénat -Sainte Ingrid
    notre nouvelle Jeanne-d'Arc, etc.
    oui, Notre bon Sénateur -Patriote-en-diable (c'est lui qui le dit)
    écrase une larme. Touchant.

    Il pleurait il n'y a pas si longtemps -
    et jurait (il s'agissait des SDF)
    qu'il verserait 30% de ses émoluments
    (c'est comme cela que cela s'appelle? sa paye de Senateur)
    pour que cesse ce fléau national... Alors, pleurons.

    Il pleure beaucoup, Jean-Luc Mélenchon.
    Mais, n'en déplaise au consensus national,
    il y a bien manipulation dans cette affaire
    et, les faits sont têtus, s'il y a manip -
    il faut le dire, faudra le dire un jour.

    Luc Cuvier
    paris

  38. dudu 87 dit :

    Bonsoir Claire
    Si tu veux en savoir plus sur cette affaire d'ordures ménagères, lis "l'empire de l'eau".
    L'empire de l'eau : Suez, Bouygues et Vivendi Argent, politique et goût du secret (Broché)
    de Yvan Stefanovitch (Auteur)
    C'est assez édifiant et...scandaleux!
    C'est un scandale, aurait dit qui tu sais!

  39. Paul dit :

    Allez, quelques vacances avant de faire monter la pression à la rentrée, hein, Maxou?
    Je vais essayer de voir de mon côté ce que la social-démocratie combine en Autriche en voulant à présent un référendum pour (ou contre) le traité de Lisbonne. C'est moins excitant que la Colombie, certes...

  40. maxou dit :

    @Paul, Bonnes vacances, Paul si j'ai bien compris tu vas te ressourcer, même si c'est des vacances studieuses.
    Revient nous comme neuf et plein d'énergie, j'ai hâte de te lire à nouveau ton point de vue est toujours plein d'intérêt et de bon sens.
    Comme tu as pu le voir, moi ça m'a fait beaucoup de bien de partir 15 jours en Tunisie.
    Profite de prendre quelques vacances pendant que c'est encore possible !

  41. robespierre dit :

    Je viens de relire encore une fois votre billet. De loin le plus profond et le plus sérieux. Mais le plus tragique aussi. Portrait d'un républicain de gauche en souffrance. Hésitation entre un bayby blues sans enfant et un début de dépression pour absence de surmenage. L'autre jours sur i-télé, Philippe Tesson (droite médiatique caviar mais avec cerveau) se taisait suite à vos propos. Enfin, il l'ouvrit quand même pour noter votre cohérence, votre constance. Mais il notait aussi ce début de tristesse.

    Ne cherchez pas à être moderne. Dites vous que vous l'êtes déjà mais seulement avec un peu d'avance sur les autres.

  42. H2 dit :

    Dernières nouvelles :

    Dominique B.et Magalie C. en garde à vue pour divers chefs d'inculpation (dont violence à agent) depuis jeudi 10 15h00 vont passer devant le juge des libertés demain samedi 12 à 9h30.

    Un rassemblement est prévu samedi 12 à partir de 9h devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux,
    30 rue des Frères Bonie, sur le Parvis des droits de l'homme.

    Ils seront déférés devant le juge mardi 15 matin, après un WE à la prison de Gradignan si la demande de caution est rejetée par le juge des libertés demain matin.

    Un second rassemblement est donc prévu mardi 15 à partir de 9h devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux,
    30 rue des Frères Bonie, sur le Parvis des droits de l'homme.

    les faits :

    Ce jeudi, suite au report du procès des affaires de Lugos, la manifestation de soutien prévue place de la République a suivi son cours jusque vers 14h, c'est alors que plusieurs véhicules de police sont arrivés en trombe, poursuivant un automobiliste. Devant la violence de l'interpellation et en particulier la façon dont un jeune enfant a été malmené, les militants sont intervenus pour manifester verbalement leur désapprobation de telles méthodes dignes d'un commando anti terroristes. Une jeune maman avec son bébé de quelques mois dans les bras a été violemment repoussée quand elle a voulu s'interposer entre les policiers et l'enfant, tandis qu'un militant est intervenu, lui, avec calme pour empêcher un policier de faire usage de sa matraque.

    Les policiers sont alors partis, emmenant le conducteur menotté.

    Une demi heure plus tard environ une voiture de police est revenue sur le site et 4 policiers en tenue sont descendus interpeler celui qui avait bloqué la matraque. Une jeune militante qui a voulu s'interposer a été jetée violemment à terre par trois policiers. Les deux militants sont retenus en garde à vue au poste de police de Bordeaux.

    Les chaines de télé présentes le matin pour le reportage sur le procès ont été alertées, mais aucune n’a daigné envoyer un journaliste. Seul le journal Sud Ouest a envoyé un reporter sur place. Par contre FR3 a diffusé un communiqué émanant vraisemblablement des forces de police, faisant état de 3 militants arrêtés et de 5 policiers blessés: Deux informations fausses. Il n'y a que 2 militants arrêtés, et si des policiers ont été blessés ce n'est pas le fait ni de ces deux personnes ni d'aucun militant présent.

    A aucun moment il n'y a eu de geste de violence de la part des militants

    Nous sommes une bonne trentaine à pouvoir en témoigner.

    Merci de votre attention.

  43. renault dit :

    Comment imaginez possible en France, à la fois, que des élections vont avoir lieu dans quelques semaines, et que les programmes et professions de foi des candidats restent inaccessibles ?

    LES SENATORIALES 2008, LES ELECTIONS BLACKOUTISEEES !

  44. maxou dit :

    PARIS (AFP) - 11/07/08 18:39
    Affaire Adidas: 285 millions d'euros d'indemnités pour Bernard Tapie

    Le tribunal arbitral chargé de solder le litige opposant depuis 13 ans dans le dossier Adidas Bernard Tapie et le Consortium de réalisation (CDR) gérant le passif du Crédit Lyonnais, a condamné vendredi ce dernier à verser 285 millions d'euros à l'ancien homme d'affaires, a indiqué le CDR dans un communiqué Les arbitres allouent aux liquidateurs du groupe Tapie une indemnité en principal de 240 millions d'euros, au titre du manque à gagner, et une autre indemnité de 45 millions d'euros au titre du préjudice moral", selon ce texte.

    Le tribunal "retient la responsabilité des banques (SDBO et Clinvest), dont le CDR est l'héritier dans le cadre de sa mission de "défaisance", au titre de l'exécution du mandat de vendre Adidas qui leur avait été confié par le groupe tapie en 1992-93".

    La Société de banque occidentale (SDBO) était la filiale du Crédit Lyonnais chargée de vendre Adidas, Clinvest ayant un rôle de conseil sur cette opération.

    "Le tribunal estime que deux fautes ont été commises par les banques: d'une part un manquement à l'obligation de loyauté incombant au mandataire, en n'informant pas suffisamment le mandant, d'autre part une violation de l'interdiction de la banque mandataire, de se porter contrepartie en achetant directement ou indirectement le bien qu'elle est chargée de vendre", poursuit le communiqué.

    Cette décision constitue une "sentence partielle", qui scelle l'objet central du litige avant un jugement définitif prévu d'ici fin juillet, selon une source proche du dossier.

    Il reste encore en effet à apprécier les conséquences fiscales de cette décision, de sorte que le jugement s'applique dans des conditions de neutralité fiscale au vu des changements ayant pu intervenir à cet égard depuis l'éclatement de l'affaire. Ce volet sera plaidé par les parties devant le tribunal le 24 juillet.

    Dans un communiqué, le ministère des Finances a rappelé que "cet arbitrage, rendu par des personnalités incontestables, avait été engagé par les parties pour mettre un terme définitif à des procédures contentieuses ouvertes depuis presque quinze ans".

    Le tribunal est composé de Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Denis Bredin, avocat, et Pierre Estoup, magistrat.

    Bercy a ajouté que "la plus grande part de l'indemnité (...) retournera aux caisses publiques, par le règlement de la créance détenue par le CDR et par le paiement des impôts et des cotisations sociales qui étaient dus à l'Etat".

    Le CDR détient en effet une créance "brute" de 163 millions d'euros sur les liquidateurs du groupe Bernard Tapie, a précisé à l'AFP le président du CDR, Jean-François Rocchi, ajoutant qu'il allait "expertiser" la possibilité de déposer un recours en annulation.

    Les liquidateurs du groupe Bernard Tapie avaient proposé au CDR, à l'été 2007, de régler en une seule fois tous les procès les opposant depuis 1995 en les soumettant à un tribunal arbitral.

    Une telle procédure permet un gain de gagner du temps en regroupant des contentieux et une économie des frais de procédure.

    En octobre 2006, la Cour de cassation avait cassé la condamnation du CDR à verser 135 millions de dommages et intérêts à Bernard Tapie, ne décelant aucune faute caractérisée à l'encontre du Crédit Lyonnais lors de la cession d'Adidas à Robert Louis-Dreyfus en 1993-1994.

  45. Républicain dit :

    Concernant un autre "système de gouvernement", et cette réforme constitutionnelle élaborée en conclave!

    Vous aurez noté bien entendu toutes les avancées (ironie) concernant les valeurs républicaines et démocratiques.

    Vous aurez noté également que certaines équilibres budgétaires, donc financiers (!), et qui touchent directement à la dimension sociale des politiques, seraient inscrites dans la constitution!

    Nous sommes arrivés à un tel niveau d'ignominie politique, que ce soit de la part des leaders de gauche ou de droite en place, qu'il convient à tout citoyen et à tout responsable courageux d'en appeler à une véritable Constituante, afin de réformer cette fois en profondeur les équilibres républicains et démocratiques de notre pays.

    Cette Constituante pour avoir une quelconque valeur ne devra pas reposer uniquement sur les partis et politiques actuels, qui devront avoir un rôle modeste.
    Il devra largement être faire appel à des acteurs non politiques de la vie publique.

    Tout résidera pour redonner du sens à la République et la Démocratie dans "Qui sont les constituants".

  46. maxou dit :

    Travailler plus pour gagner plus ?
    mon oeil !
    Où trouver l'argent ? En 20 ans, 170 milliards d'euros ont enrichi les spéculateurs au détriment de ceux qui créent les richesses du pays : employés, ouvriers, artisans, artistes... C'est du vol !
    79% des Françaises et des Français jugent que la politique du gouvernement n'a rien amélioré. les communistes proposent d'adresser une lettre d'exigences à Nicolas Sarkozy.
    Augmenter les salaires pas les dividendes
    Le 3 juillet les communistes de Seine-Maritime se sont retrouvés devant les centres commerciaux, Barentin, Trouville la Rivière, mais aussi le Havre, Dieppe, pour une rencontre avec les salariés, les Habitants, pour y parler salaires, pouvoir d'achat et autre utilisation de l'argent. Tracts, cartes-pétitions et affiches (encore disponibles), huma spécial pouvoir d'achat, une inititive qui tombe à pic alors que le gouvernement vient d'accorder une aumône de 8 centimes d'euro pare heure aux smicards.
    Le besoin de réponse politique
    En France comme en europe, ceux qui luttes ont besoin de réponses politique pour donner du sens à leur action. Cette présence des communistes sur les divers lieux du département pendant l'été préparera une rentrée qui doit être offensive pour répondre aux attaques du gouvernement et préparer un projet alternatif.
    La fédération PCF de Seine-Maritime vous souhait donc de bonnes vacances, un repos bien mérité avant la rentrée, le 29 août jour de la commémoration de la libération.

    NICHES FISCALES
    Parmi les 10000 contribuables les plus riches en terme de revenu, 150 n'ont pas payé d'impôt ou ont obtenu une restitution du trésor public, alors que leur revenu fiscal était en moyenne d'environ un million d'euros.
    De même, 116 des 1.000 contribuables ayant déclaré les revenus imposables les plus élevés au titre de 2006 ont réduit leur impôt de près de 93%, soit d'un montant de l'ordre d'un million d'euros, revèle rapport de la commission des finances de l'assemblée nationale, des milliers d'autres hauts revenus réduisent ainsi fortement leurs impôts !
    Et toutes ces niches fiscales coûtent 72 milliards d'euros (contre 50 milliards en 2003). Les caisses sont vides? pas pour tout le monde apparemment.
    Pareil pour l'ISF : plus de 50000 contribuables échapperont à l'ISF, les autres verront leur impôt fortement baissé par la simple application du fameux paquet fiscal d'août 2007.
    La baisse du pouvoir d'achat, c'est pas pour tout le monde !

  47. maxou dit :

    BAGATELLES
    Anniversaire
    Il y a dix ans jour pour jour, l'équipe blak-blanc-beur offrait à la France un intense moment de liesse en remportant la Coupe du monde. Que reste-t-il de cette fête nationale ?
    Hormis les bons souvenirs, pas grand-chose. Presque tous les champions de 98 sont à la retraite. Comment le pays peut-il, dix ans plus tard, revivre, un tel moment d'effervescence. Le foot ? Pas terrible, on l'a vu ! Le Tour de France ? Le premier Français est à la traîne. Les prochain JO ? Ils sont tant contreversés qu'ils en perdent leur pouvoir magique. L'album de Carla ? Non ? là c'est la déprime. Alors, raccrochons-nous à la seule bonne nouvelle immédiate pour les uns, proche pour les autres : les vacances. Ouf !

  48. alain réducu dit :

    jamborée : Réunion internationale de scouts
    Ce n'est donc pas la peine de préciser jamborée de boyscouts.

  49. dominique dit :

    Je vous signale que la mairie de chavaigné (35) a refusée de de nommer les grands electeurs pour l'élection des sénateurs.

    Elle a précisément notifiée que le sénat ne servait à rien dans un monde comme celui d'aujourd'hui, mais coutait par contre horriblement cher à la nation.

    Voir sur internet commune de chevaigné et félicitations à Gilles Nicolas son maire.

    Vous etes là à vous dire de droite, de gauche mais ce ne sont que des étiquettes pour mieux vous plumer Précarisons la classe politique!

    Que tous ces salauds arrêtent de se servir ! m**** alors !

  50. L'automne sera chaud selon Maxou et Républicain et Jennifer, oui Dudu aussi et tous c'est ce qui pourrait nous arriver de mieux pour finir 2008 et bien commencer 2009.

    A l'intérieur du PS alors que tout est fait pour que les Militants de Gauche ne puissent s'exprimer et prendre connaissance de notre texte " Réinventer la Gauche" il y a 4 jours Jean-Luc Mélenchon nous faisait savoir que c'est 1500 camarades qui avaient signés le texte et c'est pas rien, compte tenu de l'opposition exprimée contre PRS. Nous atteindrons et dépasserons le nombre de 3000 signatures avant le début du Congrès du PS ; ce chiffre peut apparaître comme désuet pour certains de nos détracteurs mais pour nous ce socle d'engagements préfigure notre réussite. Dans le cadre des mouvements sociaux qui se préparent pour la rentrée de septembre nous savons qu'un très grand nombre d'adhérents du Parti Socialiste nous rejoindront dans les luttes ; ainsi les socialistes, les vrais ceux qui ne renient pas Ni Marx ni Jaurès ni Blum prendront toute leur place dans le Mouvement Républicain et Socialiste dont la France des travailleurs manuels et intellectuels à besoin.
    Notre Président de PRS Jean Luc Mélenchon le dit dans tous ses écrits et ses prises de paroles et c'est là ce que nous devons dire Haut et Fort ce Mouvement que nous voulons construire se fera avec le PC, la LCR, le MRC et autres vraies Gauche et il ne s'agira jamais de rejeter tel ou tel Parti ou Mouvement sous le principe d'un quelconque sectarisme. Je le lis souvent dans les posts la construction d'un Mouvement avec les X oui, mais avec les Y ça me semble impossible ; les accords de construction ne pourrons se faire que sur la base d'accords écrits et signés, dès lors chacun de nous respectera ces accords et c'est mal connaître les militants de la LCR ou du PC que de douter de leur volonté de respecter les accords. Que ce soit une certitude pour tous dès lors ou ce Mouvement Républicain et Socialiste sera mis en place rien ne pourra l'arrêter, les besoins sociaux dans notre Pays sont tels qu'on le sent bien, finalement les travailleurs n'attendent rien du Congrès d'un PS devenu définitivement Libéral, mais ils attendent tout de l'Union des vraies Gauches et pour cela ils sont prêts à reprendre le chemin des luttes.
    Pour ceux des sensibilités que je cite encartés ou non,
    Très fraternellement,
    Georges


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