26juin 08

Ce matin, je présentais avec mes camarades la contribution que nous déposons dans la première phase du Congrès du PS, au titre de notre sensibilité Trait d’union.

Je renvoie les lecteurs de ce blog que cela intéresse à la lecture du texte de cette contribution sur le site de Trait d’union.

Ceux qui sont socialistes peuvent la signer en ligne. Ceux qui sont seulement curieux peuvent consulter les pages des sites d’information qui en parlent d’ores et déjà aux liens suivants : la dépêche de l’AFP, un article sur le site du Monde, un autre sur celui de Libération .


541 commentaires à “Réinventer la gauche”
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  1. H2 dit :

    @ Jennifer

    Tu lis à l'envers ou tu ne veux pas voir. Tes analyses sont souvent hâtives. C'est parfois bizarre tes propos. Relis chacun de mes envois. Je n'ai insulté personne ici sur ce blog. Bien au contraire. J'ai précisé que je respectais le principe de la "militance " au sein d'un parti ou d'une association mais que je refusais de croire qu'elle était la seule et unique solution à la faillite politique que nous vivons.
    Je suis pour la liberté de parole et la multiplicité des formes d'actions.
    Et à moins que l'expression " la fête est finie " soit absolument véxatoire et hors de propos au vu de l'accélération du "pollitically correct", il est bien clair par contre que "Deuxsévriste" a usé d'insultes lui, en me disant d'aller blablater sur MSN ou sur n'importe quel blog marchands pour dégueuler mon petit ego.Comme s'il s'agissait de cela ! Qu'en sait -il des actions que je mène ?

    Il m'a refusé une quelconque légitimité à parler sur ce blog puisqu'il supputait plein de "bonnes choses " à mon égard selon ses propres critères de validation et ses propres croyances. L'intimidation en rapport avec ses cumuls de fonctions étaient la cerise sur le gâteau et signifiait l'autorité revendiquée qui le faisait seul dépositaire du droit à la parole !
    Tout ça pour quoi ? Pour me dire de quitter ce blog ou de devenir un supporter de " désirs d'avenir " !

    Désirs d'avenirs ?! Après la faillite de cette candidature Kleenex "Deuxsévriste" me tance ?
    Universitaire cette personne est -t elle sourde après tant d'années d'étude et d'effort ? Et au delà de cette personne tous les autres Ségolâtres ?

    Qu'a t-elle déclaré - Ségolen Royal - hier à la presse ?

    Qu'elle était pour - je cite : " UN ETAT PREVENTIF " !

    COMMENT NE PAS FAIRE LE LIEN ENTRE CE TERME D'ETAT PREVENTIF
    ET LA GUERRE PREVENTIVE ?

    Une simple coïncidence ?

    UN ETAT PREVENTIF ? Préventif contre qui ?
    Les Pauvres, les "Sans ", Les exclus de tous ordres, les réfractaires, les opposants, les étrangers ? De qui donc certains ont besoin de se prémunir ?

    Préventif pour qui ? La Transclasse internationale ? Les superpossédants ?
    Mais de quoi ont -il peur ?

    Honte à Ségolen Royal ! Oui honte à elle et à M.Touraine son mentor.
    Grand faux cul devant l'Eternel !

  2. Richard Branson, PDG de Virgin dit :

    Dans une interview exclusive à paraître dans le numéro de juillet 2008 de Capital, Richard Branson, le patron du groupe Virgin, évoque la bataille qu’il a dû mener il y a quinze ans pour obtenir l’ouverture le dimanche du Virgin Megastore des Champs-Elysées. Le milliardaire britannique fait cette confidence étonnante :

    « Un de vos ministres m’a réclamé à l’époque un pot-de-vin de près d’un million d’euros pour appuyer mon dossier, ce que j’ai refusé. J’ai fait remonter l’histoire en haut lieu. On m’a conseillé de ne pas ébruiter l’affaire et de patienter jusqu’au prochain remaniement ministériel. Quelques mois plus tard, j’obtenais gain de cause. »

    Pour mémoire, la ministre du Travail Martine Aubry avait refusé en mai 1992 d’accorder aux magasins vendant des biens culturels le droit d’ouvrir le dimanche. Une décision qui ne faisait pas l’unanimité dans les rangs socialistes où Jack Lang, entre autres, défendait l’option inverse.

    En mars 1993, la droite remportait les élections législatives et le gouvernement Bérégovoy laissait sa place au gouvernement Balladur. Sous l’égide de Michel Giraud, le nouveau ministre du Travail, une loi votée en décembre 1993 autorisa finalement l’ouverture dominicale des enseignes spécialisées dans la culture.

    http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=FI&Numero=69178&Cat=IND

  3. Claire Strime dit :

    La moitié des européens sont contre l'UE (premier ministre luxembourgeois)
    18:23 | 27/ 06/ 2008

    BRUXELLES, 27 juin - RIA Novosti. Les gouvernements des pays de l'UE ne savent pas comment réconcilier les adversaires et les partisans de l'Union étant donné que les opinions sont partagées à égalité, est convaincu le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, un des hommes politiques européens les plus connus.

    Dans son appréciation, il se fonde sur le fait que plus de la moitié des Irlandais ont voté contre le Traité de Lisbonne à l'instar de plus de la moitié des Français et des Néerlandais en 2005 contre la Constitution européenne.

    Le refus irlandais pourrait créer une impasse juridique pour cette organisation comme ce fut le cas en 2005.

    "L'opinion publique est partagée à égalité en deux groupes dans les pays membres de l'UE coexistent en Europe. Le premier est pour l'Union européenne, le second se prononce contre", a dit M. Juncker dans une interview au journal luxembourgeois Tageblatt.

    "Les gouvernements ne connaissent pas les moyens susceptibles de réconcilier ces deux camps", a-t-il ajouté.

    "La confiance envers les hommes politiques a disparu", a ajouté Jean-Claude Juncker.

    Le traité de Lisbonne signé par les leaders de l'UE en décembre 2007 devrait entrer en vigueur en janvier 2009.

    A l'heure actuelle, 19 parlements des 27 pays membres ont ratifié ce traité.

  4. gilles fabre (prs) dit :

    Bonjour Jean-Luc, Bonjour à toutes et à tous,

    @Jennifer,
    Tout à fait d'accord avec tes commentaires 1,5 et 9. Jean-Luc Mélenchon veut réinventer la gauche. il veut faire l'union des gauches.

    @ tous
    Je retiens de ce texte une très nette volonté de réarmement idéologique, programmatique, politique qui marque le retour des curseurs clairement à gauche, en rupture avec le libéralisme et l'antirépublicanisme actuels
    du PS,

    Il met au centre les préocupations du plus grand nombre, du salariat. Il fait des propositions qui servent au dépassement du capitalisme par l'appropriation collective et sociale, la planification,le partage des richesses..., aux fondammentaux de la république (liberté,égalité,fraternité, laïcité,solidarité, justice sociale, bien commun, intérêt général,unité et indivisibilité de la république, souveraineté populaire) et le refus de tout obscurantisme.

    Le chapitre sur l'Europe est excellent !

    Voilà, j'en suis satisfait car tout ce qu'il y a dans ce texte j'en faisais pas depuis pas mal de temps sur ce blog. D'ailleurs je recevais des insultes d'un certain JM ou Jean-Marc, facile donneur de leçons et qui ne tollére aucun avis contraire au sien, ne tollére pas qu'un militant lamda comme moi ou qu'un militant comme Jean-Luc Mélenchon soit des républicains socialistes oeuvrant pour la république sociale et l'union des gauches.

  5. H2 dit :

    Hallucinant !
    L'opposition politique associée au Térrorisme :

    " La Direction des Affaires Criminelles voit des terroristes partout

    Le 13 juin dernier la Direction des affaires criminelles et des grâces du Ministère de la Justice a publié une note à destination des parquets afin de faire face à « la multiplication d’actions violentes commises sur différents points du territoire national susceptibles d’être attribuées - ça n’est donc même pas sûr - à la mouvance anarcho-autonome », notion dont il convient d’observer l’absence de contours précis. "

    Lire la suite ci après :

    http://non-a-lintox.org/post/2008/06/27/La-Direction-des-Affaires-Criminelles-voit-des-terroristes-partout

  6. Anne dit :

    Je me fous totalement des contributions du PS, là j'ai juste une horrible envie de vomir en lisant ça :

    http://maitre-eolas.fr/2008/06/24/1014-denonciation#tb

    Sans déconner, on va pas attendre le grand réveil de la gauche molle pour réagir !

  7. Lilian @ Claire dit :

    Marrant, n'est-il pas, Claire, de savoir que c'est du premier ministre d'un petit paradis fiscal situé entre la France, la Belgique et l'Allemagne qu'il faut attendre un minimum de discours vérité...

    Mais Juncker prépare sa candidature au poste de Président de la Commission... L'avenir nous dira s'il aura plus de panache qu'un certain Santerre...

  8. Lilian @ H2 dit :

    T'inquiètes H2, j'ai eu le même problème dans le forum précédent avec un certain mwouai... Laisse les fantasmer ! Ils sont plus doués dans l'art de la dénonciation que dans celui de l'argumentation... Une fois posé les bases d'une argumentation contre eux, ils lèvent toujours le camp...

  9. JM dit :

    Lilian, H2 et autres trop rares cerveaux actifs ici

    Problème de fond : ce sont ces trépanés comme GillesLaPancarte ou deuxsevristes majoritaires (pour ne parler que d'eux) dans les appareils militants hélas qui adhoubent les quelques caciques qu'ont leur propose et qui ensuite sont censés représenter la grande majorité des peuples, qui ne leur trouvent aucune légitimité soit dit en passant.

    Aucune culture économique ou sociologique, des phrases toutes faites et des idées préconcues sur tout, et ca prétend faire de la politique! Beurk.
    Continuez à violer leur suffisance et leur médiocrité avec vos analyses :)

    Je ne crois plus aux partis... Dans 20/30 ans, ce modèle de désignation sera dépassé, et je sais comment.

  10. dudu 87 dit :

    Bonjour à toutes/s
    En passant:
    J'ai pu lire que rien de changer sur l'essentiel, Pauvre gauche, nous sommes pas sorti de l'auberge! Pour 4ans encore et peut-être 9 ans!
    J'en regretterai un Thorez ou un Marchais pourtant contestables sur bien des points mais à mon avis, ils avaient la capacité de "parler fort" pour remettre tout le monde dans l'axe. Et combien je suis contre le CULTE DE PERSONNALITE!
    Au PCF, les insultes en moins, c'est comme ici!
    Triste... Triste...

  11. Lilian dit :

    Et je te rassure Michael, on ne fait même pas ça pour la postérité... Sans quoi on écrirait des livres... Donc, il y en a toujours pour croire que nous sommes des ennemis... Mais si nous le sommes, il n'y aurait pas de honte à ce qu'ils contre-argumentent...

    JM, H2, 4 août, Claire Strime et moi avons pourtant des zones de désaccord légères ou profondes sur les méthodes et le fond... Mais, il semblerait que vouloir rompre avec le syndrome du supporter de club de foot "Allez les rouges, les verts, les roses, les bleus, les oranges" soient au-dessus des forces de certains... C'est ça le spectacle... Etre complice d'un jeu foncièrement insignifiant sur l'essentiel par volonté de ne pas devoir se confronter à l'essentiel par peur d'y perdre sa virginité militante de bon petit soldat fidèle et loyal qui fera toujours plaisir aux rentiers de son propre parti qui préfère le client au citoyen critique...

    Et je trouve à vrai dire surprenant que des gens qui ont autant de respect pour Mélenchon puissent parfois réagir de manière aussi émotive ou bigote "touche pas à ma gauche des slogans faciles, pas chers et qui rapportent mais pas aux militants..."

    Mélenchon, il y va, parce qu'il risque. Je peux ne pas être d'accord avec la stratégie, je respecte le courage... Il risque le mec ! Risquer, c'est aussi risquer une part de soi... Il n'a pas besoin de supporters qui lui diront "on est derrière toi", car eux ne risquent rien... Eux ont déjà perdu !

  12. Bavaisy dit :

    Lilian/Belgo/Larcin : vos arguments tendent, enfin, à s'humaniser quelque peu. Puissiez-vous continuer sur cette bonne voie : moins d'invectives, d'insultes, de posts pétainistes divers.
    Continuez, puisse votre résilience à votre passé porter ses fruits in fine....

  13. JM dit :

    Lilian, je rajoute à ton post 126 (JM, H2, 4 août, Claire Strime) tout particulièrement BA et Dudu87, ce dernier tombé au champ d'honneur ; capables malgrè leur engagement clair, que je ne partage pas mais conçoit, de faire autre chose que bêler des phrases préparées pour eux sous forme de slogans simplistes et hallucinatoires.

    Et en hommage à la perfection de la nuisible et irresponsable sottise d'une certaine forme de militantisme, je cite notre cher GillesLaPancarte, alter-ego de nöel et autres ici ; le maire de Champignac n'est pas loin...! :

    "Il met au centre les préocupations du plus grand nombre, du salariat. Il fait des propositions qui servent au dépassement du capitalisme par l’appropriation collective et sociale, la planification,le partage des richesses…, aux fondammentaux de la république (liberté,égalité,fraternité, laïcité,solidarité, justice sociale, bien commun, intérêt général,unité et indivisibilité de la république, souveraineté populaire) et le refus de tout obscurantisme."

  14. JM dit :

    Lilian, comme tu l'as compris, j'ai mis fin à mon apport de contenus ici.

    Mais pour cette histoire de partis, si tu relis ma phrase à laquelle tu te réfères, j'ai dis que je ne crois plus aux partis (à terme, et le plus tôt sera le mieux) comme modèle (unique) de désignation (des candidats). Que des "partis" existent encore pour porter des idées et des candidats, pourquoi pas... Je suis certain que tu saisis la nuance, et je tenais à te la clarifier.

  15. JM dit :

    @Michael.

    Merci, vraiment.

  16. 4 Août dit :

    @ JM

    Salut !

    Extrait de la contribution de Trait d'union:

    "UNE SIXIEME REPUBLIQUE
    PARLEMENTAIRE DE
    DEMOCRATIE CONTINUE
    Il ne s’agit pas ici comme on l’entend dire parfois
    d’une question institutionnelle coupée du vécu
    quotidien. Changer les institutions par un
    processus constituant c’est ressourcer la
    collectivité civique elle?même. Pour un socialiste,
    la transformation sociale ne peut se passer de
    cette étape. C’est ce qu’ont compris les
    gouvernements latino?américains issus de la vague
    démocratique qui continue de s’étendre. Partout
    sont convoquées des Assemblées constituantes.
    Elles permettent de réintégrer dans l’action
    civique les populations qui en ont été écartées. Et
    c’est la condition de leur implication politique et
    sociale avec leur gouvernement de gauche.
    (...)
    Cela signifie que la souveraineté du peuple ne doit
    pas être limitée lors de l’élection des
    représentants pour s’éclipser ensuite quand ils
    gouvernent. La refondation républicaine du pays
    suppose que l’intervention populaire se poursuive
    et se conjugue avec l’action gouvernementale,
    grâce à de nouveaux processus permettant
    d’associer la population à la définition du bien
    commun.

    Page 8
    http://www.trait-dunion.org/images/stories/contrib_reinventerlagauche.pdf

    T'en penses quoi de ce qui est proposé ici ? N'est-ce pas une avancée vers, disons, une démocratie 2.0 ?

  17. Tempête financière dit :

    La banque Barclays annonce une tempête financière, ainsi que l’effondrement de la crédibilité de la Réserve Fédérale américaine.

    Barclays Capital a conseillé à ses clients de fermer les écoutilles en prévision d’une tempête financière mondiale, les avertissant que la Réserve fédérale américaine avait laissé sortir de sa bouteille le mauvais génie de l’inflation et laissé sa crédibilité chuter « au-dessous de zéro ».
    « Nous sommes dans une mauvaise passe », déclare Tim Bond, le responsable du secteur boursier de la banque Barclays. « Il y a à l’heure actuelle un choc inflationniste. Cela va s’avérer très négatif pour les actifs financiers. Nous allons nous mettre en position défensive. Les investisseurs s’en sortiront bien s’ils parviennent à préserver leur patrimoine. »
    Barclays Capital vient de publier ses Perspectives Mondiales, toujours très lues, où la banque estime que l’inflation aux USA devrait atteindre 5,5 % en août 2008 et que la Fed devra relever ses taux d’intérêt à six reprises d’ici la fin de l’an prochain, afin de prévenir une spirale inflationniste des prix et des salaires. Si elle hésite, les marchés obligataires devraient passer à l’action. « C’est le premier test pour les banques centrales depuis 30 ans et elles l’ont traité à la légère. Elles ont zéro crédibilité, et celle de la Fed est négative - en admettant que cela soit possible. Elle a perdu toute crédibilité », juge M. Bond.
    Ce sombre verdict sur la Fed pilotée par Ben Bernanke a été confirmé par les marchés hier alors que le dollar a baissait par rapport à l’euro après la publication ce mercredi du communiqué de la Fed à la tonalité conciliante.
    Les courtiers ont estimé que la Fed paraissait s’éloigner du relèvement de ses taux qui était attendu. Avec pour effet la montée du baril de pétrole à 138 dollars, confirmant ainsi sa fonction d’ « anti-dollar » et sonnant comme un reproche adressé par les marchés à la politique monétaire trop accommodante de Washington.
    La décision de la Fed va se répercuter dans les 45 pays dont la devise est liée au dollar dans le monde entier, entraînant la flambée des prix des matières premières. L’inflation mondiale est passée de 3,2 % à 5 % durant la dernière année.
    M. Bond juge que le monde émergent est maintenant sur le point de traverser une grave crise. « L’inflation est hors de contrôle en Asie. Le Vietnam a déjà explosé. La réponse des politiques c’est de s’en prendre au messager, comme ce fut le cas dans les pays développés à la fin des années 1960 et 1970 », note-t-il.
    « Ils devront appuyer sur les freins. Il va y avoir une profonde récession mondiale au cours des trois prochaines années, pendant lesquelles les responsables essaieront de ré-enfermer l’inflation dans sa boîte. »
    Barclays Capital recommande purement et simplement de prendre des positions vendeuses sur les marchés obligataires en Asie, avertissant que les rendements pourraient bondir de 200 à 300 points de base. Les devises des pays dont la balance commerciale est déficitaire, comme l’Inde devraient être vendues. La courbe des rendements US est susceptible de s’accentuer dangereusement, ce qui provoquerait un bain de sang pour les détenteurs d’obligations.
    David Woo, le responsable des marchés des changes de la banque, considère que la politique de la Fed consistant à manifester un laisser-aller vis-à-vis du dollar avait été contrariée par les cours du pétrole, qui pèse désormais lourdement sur la consommation américaine. « Le monde a changé tout d’un coup. Le marché va pousser la Fed à un durcissement de sa position », prévoit-il.
    La Barclays estime que les dégâts causés par la crise bancaire mondiale se mettront encore une année avant de révéler toute leur ampleur.
    Rob McAdie, en charge de la stratège du secteur du crédit à la Barclays, déclare : « Les problèmes de fonds n’ont pas été traités. Nous sommes encore dans un cycle de réduction de l’effet de levier et nous voyons que les pertes continuent de monter. Nous pensons que les petites banques auront des difficultés à lever des capitaux. Nous sommes très très baissier - à long terme - sur les créances à haut rendement. Le taux de base atteindra 8 à 9 % l’année prochaine. »
    M. McAdie estime que les investisseurs ont détourné leur attention de la catastrophe au ralenti qui engloutit les assureurs obligataires américains, ou « monolines ». Dans leur ensemble, ces entreprises garantissent 170 milliards d’instruments de crédit structuré et 1000 milliards d’obligations émises par les villes américaines et les institutions publiques.
    Les deux majors du secteur - MBIA et AMBAC - ont déjà été déclassées par les agences de notation qui sont devenues plus strictes sur le tard. Le risque réside dans le fait qu’une deuxième baisse de leur note pourrait déclencher une nouvelle vague de difficultés pour les banques. « La solvabilité de nombreuses institutions financières américaines diminuera dans les mois à venir », avertit-il.
    La banque a également mis en garde au sujet de l’industrie automobile qui est susceptible de faire face à une crise avec la hausse du prix de l’acier du pétrole. « Leur modèle d’entreprise devra être substantiellement modifié si elles veulent survivre », déclare M. McAdie.
    Une petite cohorte de banquiers de la City ne partage cependant pas l’opinion que l’inflation est le principal danger aux États-Unis et dans les pays de l’OCDE. Les équipes de la Société Générale, de la Dresdner Kleinwort, et de la Banque AIG avertissent que la déflation pourrait s’installer lorsque les marchés immobiliers vont s’effondrer sous le poids des niveaux record d’endettement des ménages.
    Bernard Connolly, analyste stratégique mondial à la Banque AIG, considère que le ciblage de l’inflation par les banques centrales est devenu une forme de « totémisme qui menace de broyer l’économie mondiale ».
    Pour lui ce serait une folie que de créer des millions de chômeurs en déflatant une partie de l’économie afin de compenser une hausse des importations de carburants et des prix des produits alimentaires. Les salaires réels sont compressés par le prix des hydrocarbures, qu’advienne que pourra. Il pourrait être plus sain pour la société de laisser les choses agir en douceur.

    Ambrose Evans-Pritchard, The Telegraph, 27 juin 2008.

  18. Jm dit :

    J'ai lu 4aout.
    Ceci est dans l'air du temps, le Ps le Pc et le Modem vont dans ce sens aussi (pas l'Ump qui, est l'outil devant servir au maintien au pouvoir d'un despote à la limite du dictateur pour encore 9 ans minimum).

    Mais c'est une déclaration, de grands principes à deux balles comme on en lit dans le papier du Ps aussi.

    Dans les faits, PRS a prouvé dans son approche activiste vis à vis de l'irlande que cette approche bottom-up n'est pas vécue et appliquée, tout simplement!

    Des phrases...

  19. 4 Août dit :

    "Dans les faits, PRS a prouvé dans son approche activiste vis à vis de l’irlande que cette approche bottom-up n’est pas vécue et appliquée, tout simplement!"

    J'ai pas suivi... ?

  20. Jm dit :

    Ecoute 4aout, j'ai dis que fini les contenus.
    Rien à voir avec les échanges avec toi, que j'apprécie...

    Si Prs et Mélenchon veulent intégrer dans leur mentalités et leur fonctionnement interne les principes avec lesquels ils font de belles phrases, qu'ils me contactent moi et les deux trois personnes que j'ai en tête pour ce genre de projet. Formation + intégration des processus dont ils"parlent" dans leur organisation. Des gens qui viennent de l'entreprise ne peuvent faire que du bien aux appareils politiques.

    No more content, fed up about giving to Word-only Makers. Time to transform words into living and efficient things. Ok? :)

  21. 4 Août dit :

    Just need to get the power to make possible this transformation !

  22. Ahmad dit :

    Laïcités autoritaires en terres d’islam

    Par Jean-Michel Cros
    vendredi 27 juin 2008

    La parution d’un livre de Pierre-Jean Luizard est toujours un plaisir, l’annonce d’une lecture éclairante et intelligente. Son dernier ouvrage : Laïcités autoritaires en terres d’islam[1] qui vient de paraître, est – une fois de plus chez cet auteur – un exemple d’empathie pour son objet de recherche, de pertinence dans l’analyse, de justesse dans le raisonnement.

    L’un des principaux mérites de ce livre est d’une part de préciser d’emblée l’un de ses objectifs, qui est celui d’éclairer les débats confus qui ont lieu chez nous à propos de l’actualité turque : « on ne sait plus qui est quoi, surtout en France » dit-il justement[2], d’autre part de poser dans l’introduction sa profession de foi à laquelle nous souscrivons pleinement : « la laïcité – ou une certaine forme de laïcité, même non revendiquée – est un préalable à toute démocratisation. »[3]

    Pierre-Jean Luizard va à partir de là examiner différents modèles de laïcisation par le haut, en recherchant comment la laïcité, qui a été en France un facteur de démocratisation de la vie politique, n’a pas produit les mêmes effets en terres d’islam ; dès l’abord, en effet, le contexte est différent : la tendance générale y a été l’autoritarisme et « les idées laïques et laïcisantes ont été perçues comme le corollaire de régimes dictatoriaux et/ou de la domination occidentale. »[4]. Son étude porte sur trois grandes zones : la Turquie, l’Iran et le Monde arabe, dans lesquelles nous allons devoir faire des choix difficiles, tant toutes ses pages sont pertinentes.

    Une première caractéristique commune se dégage rapidement : sur la longue durée, en dépit des ruptures apparentes, c’est la continuité qui prévaut, Mustafa Kemal, Reza Shah, Nasser ou Bourguiba n’ayant fait qu’accélérer un mouvement commencé bien avant eux.

    En effet, l’Empire ottoman voit dès le XVI° siècle l’apparition d’une législation séculière autonome par rapport à la législation charaïque, le contrôle et la réforme de l’islam par l’Etat[5], la publication d’un Code de la Famille dans les dernières années de l’Empire anticipera les réformes de Mustafa Kemal[6] ; en Perse, si le droit d’interprétation de la charia appartient au souverain qadjar – et pas aux ulémas - [7] ce sont ces mêmes Qadjars qui vont introduire la justice civile, avant que Reza Shah ne promulgue, en 1935, un Code civil qui sera conservé par la République islamique ; en Egypte, la Maison de Mohamed-Ali ne va pas supprimer les institutions islamiques existantes mais en créer de parallèles[8], annonçant déjà ce que fera Nasser.

    Second trait commun, les souverains musulmans sont placés, au XIX° siècle devant l’alternative suivante : perdre leur souveraineté ou disparaître à terme[9]. Une réponse va être trouvée par un changement ou une suppression de dynastie, l’adoption de l’idée que la laïcité est un instrument de la puissance et l’acclimatation du concept d’Etat-nation, que le monde musulman avait découvert à l’occasion de l’Expédition d’Egypte[10].

    Dans la construction de cette idéologie et de ces identités nouvelles, des pages éclairantes, auxquelles nous vous renvoyons, sont consacrées à l’utilisation de l’archéologie[11] et à la substitution d’une mère patrie imaginaire aux patries réelles[12].

    L’aspect le plus utile de ce livre n’est cependant pas là : il est à nos yeux dans l’analyse de la nature des régimes mis alors en place et dans l’étude parallèle de la perception que nous en avons en Europe et particulièrement en France. Il semble qu’au vu du seul mot de « laïcité » la seule lecture de cette étiquette supplée à tout et qu’il ne soit pas nécessaire – voire inconvenant - d’aller rechercher la réalité de la pratique politique des régimes qui s’en réclament. Il faut du courage à Pierre-Jean Luizard pour passer outre cette doxa[13].

    Quelques exemples. En Turquie, les « six flèches d’Atatürk », intégrées à la constitution de 1937 – républicanisme, nationalisme, populisme, étatisme, laïcité, révolutionnarisme, allaient trouver une application concrète dans les destructions massives des campagnes kurdes et la déportation vers d’autres régions de 20.000 d’entre eux[14], la répression des Alevis, les villages rayés de la carte et une répression faisant plus de 15.000 morts après la révolte de cheikh Saïd[15], la répression impitoyable des confréries et des « Nurcu » allaient émouvoir peu de monde : Pierre-Jean Luizard cite ainsi « Le Temps »[16] en 1938 : L’épée au fourreau, le Ghazi, avec une énergie farouche et parfois une brutalité nécessaire[17]s’est attaqué à la modernisation de son pays. »

    De la même manière, « on n’insistera jamais assez sur l’ampleur et la férocité de la persécution endurée par les Frères musulmans sous le régime nassérien » écrit P.-J. Luizard[18], dans ce cas comme dans le précédent, « il a paru normal, ou du moins acceptable, que les “intégristes musulmans”, “l’extrême droite” pour reprendre les expressions de Jacques Berque, les “terroristes d’inspiration fasciste et nazie” comme les grands médias français présentaient les islamistes, subissent ce qu’ils ont dû subir. »[19]

    Le sort fait aux minorités est à cet égard particulièrement éclairant de l’aveuglement de nombreux commentateurs. En Turquie, la laïcité kémaliste fut à l’opposé du pluralisme religieux et politique[20] - et c’est là une vraie rupture par rapport à l’Empire ottoman dans lequel les minorités non musulmanes bénéficiaient d’un statut : dès les négociations pour le traité de Lausanne, la délégation turque, conduite par Ismet Inönü, s’opposa farouchement à l’octroi du statut de minorité aux groupes musulmans non sunnites[21] ; en 1930, le ministre de la justice, Bozkurt, déclara : ceux qui ne sont pas de purs Turcs n’ont qu’un seul droit dans la patrie turque : c’est le droit d’être le serviteur, c’est le droit à l’esclavage ! »[22], en 1942, un « impôt sur la fortune », destiné en réalité à spolier les Arméniens, les Grecs et les Juifs furent suivis de pogroms[23], les minorités chrétiennes se voient appliquer une législation restrictive[24] …

    En Iraq, les shi’îtes, majoritaires dans la population mais en situation de minorité juridique, subirent une législation discriminatoire, furent souvent déchus de leur nationalité et férocement massacrés[25]

    En Iran, shi’îsme et iranité ont joué le même rôle que sunnisme et turcité en Turquie : alors que juifs, chrétiens et zoroastriens (1 % de la population ensemble) comptaient des représentants au Parlement, les sunnites (12 %) n’en avaient aucun…

    Iran et Turquie vont voir leurs chemins diverger plus récemment : si l’étatisme ne sera pas remis en cause en Iran avec le changement de régime, la Turquie va connaître ces dernières années, outre une transition réussie du dirigisme à l’économie de marché[26], une évolution progressive vers le pluralisme politique et une démilitarisation de ses institutions. Le chapitre intitulé « La Turquie entre “laïques” et AKP » est un modèle d’analyse intelligente et de décryptage de la vie politique turque la plus récente d’un pays à la croisée des chemins.

    De nombreux autres passages mériteraient que l’on s’y attarde plus longuement : ceux sur le rôle de la Franc-maçonnerie et de l’Armée dans les pays étudiés notamment.

    Une critique cependant : rappelant les circonstances de l’abolition du Califat, Pierre-Jean Luizard écrit : « Adbülmecid s’enfuit, le même jour. » Ce raccourci est regrettable : Abdülmecid ne s’est pas enfui : il a été chassé – comme du reste toute la Famille Impériale, dont les membres n’ont eu que quelques heures pour prendre une valise et quitter la Turquie.

    Le Calife Abdulmecid (dont on peut toujours voir la bibliothèque au palais de Dolma Bahçe) était en train de lire les « Essais » de Montaigne lorsqu’il lui fut annoncé à 10 heures du soir, le 3 mars 1924, que le gouverneur de Constantinople souhaitait le voir : il lui apportait l’ordre de quitter les lieux ; après avoir tenté de résister, tout opposition étant vaine, le Calife fut embarqué dans l’Orient Express depuis la gare de Chatalja, hors de la capitale, par crainte de manifestations en sa faveur si l’embarquement se faisait de Constantinople même. Nous sommes loin d’une « fuite » mais bien plutôt d’un exil décrété honteusement…

    C’est somme toute une critique bien mince pour l’ensemble de cet excellent ouvrage.

    Quelles conclusions tirer de ces expériences ? La laïcisation a été imposée en terre d’islam par le haut, de façon autoritaire, sans autre relais que l’armée[27], par des régimes incapables – sauf en Turquie – de se démocratiser et elle a été insuffisante, à elle seule, à enclencher un processus de démocratisation.

    En outre, et l’Europe l’oublie souvent, les régimes qui s’en réclament ont été parallèlement les premiers agents de la réislamisation contemporaine du monde musulman : « l’identité religieuse est devenue l’arme privilégiée de sociétés qui n’ont pas d’autres moyens pour affirmer leur souveraineté » écrit l’auteur[28] avant de conclure par une question juste et pertinente que nous vous laissons découvrir.

    Si vous êtes las du manichéisme et du sens commun de la vulgate médiatique, lisez Pierre-Jean Luizard : c’est un régal de clarté et de modestie intellectuelle qui font de lui un modèle d’adab – un véritable honnête homme.

  23. Jm dit :

    I disagree.

    Change the mind of the people and the processes of organization who pretend to achieve this project is the FIRST step!

  24. 4 Août dit :

    P'tain c'que j'en ai marre des religions !

    Bon mais tout est résumé ainsi: « l’identité religieuse est devenue l’arme privilégiée de sociétés qui n’ont pas d’autres moyens pour affirmer leur souveraineté »

  25. Jm dit :

    Fuck religion!

    Trust philosophy.

  26. 4 Août dit :

    @ JM

    Bon, stop to "spick inglish". Il y a quand même 53% des Français, et au moins la moitié des 47% restants à "sensibiliser" (en évitant de les cabrer). Ca fait du boulot !

  27. Jm dit :

    I disagree again august4th.

    We need an international language, and english is the more accurate.

  28. Jm dit :

    i meant the most and not the more.

    ouh, i have to take care about my english...

  29. Jm dit :

    4aout, what about that : http://www.marianne2.fr/Besancenot,-un-Le-Pen-de-gauche-_a88466.html

    Laughts... This stupid postman actually is the Sarkozy's prefered leader for his own ennemies. Héhé...

  30. NosLibertes dit :

    Un peu d'histoire pour vos lecteurs :

    L'histoire du cartel pharmaceutique

    15 mai 1911
    La Cour suprême des États-Unis déclare John Rockefeller et son trust coupable de corruption, de pratiques illégales et de racket. Par conséquent, la totalité du trust Rockefeller Standard Oil, la plus grande entreprise du monde à cette époque, est condamné à la dissolution. Mais Rockefeller était déjà au-dessus de la Cour suprême et ne se souciait guère de cette décision.

    1913
    Pour dissiper la pression publique et politique qu'il subit avec ses barons, Rockefeller trouve une nouvelle solution appelée "philanthropie" : il utilise les revenus de ses pratiques illégales sur le marché du pétrole pour créer la Fondation Rockefeller. Grâce à cette entité dont le statut équivaut à un paradis fiscal, il organise le contrôle stratégique du secteur de la santé aux États-Unis. La Fondation Rockefeller est la façade d'une nouvelle entreprise globale gérée par Rockefeller et ses complices : les investissements dans le commerce pharmaceutique. Les dons de la Fondation Rockefeller supportent exclusivement des écoles médicales et des hôpitaux. Ces institutions sont devenues les missionnaires d'une nouvelle race d'entreprises: les fabricants de médicaments synthétiques brevetés.
    C'est à cette époque que l'on découvre les vitamines. Il devient vite évident que ces molécules naturelles ont des propriétés curatives remarquables et qu'elles peuvent prévenir de nombreuses maladies chroniques. Les recherches menées sur leurs propriétés permettent de publier divers ouvrages, mais elles sont ensuite abandonnées. Ces nouvelles molécules présentent en effet un inconvénient majeur : elles ne peuvent pas être brevetées.
    Par conséquent, dès ses premières années d'existence, le commerce pharmaceutique est déjà confronté à un risque mortel: les vitamines et autres micronutriments promus par des programmes de santé publics rendraient impossible le développement de toute activité commerciale basée sur des médicaments brevetés. L'élimination de la concurrence indésirable des micronutriments naturels devient donc une question de vie ou de mort pour le commerce pharmaceutique.

    1918
    La Fondation Rockefeller profite de l'épidémie de grippe espagnole et utilise les médias, pour lancer une chasse aux sorcières contre tous les médicaments qui échappent à ses brevets.
    Au cours des 15 prochaines années, toutes les écoles médicales des États-Unis, la plupart des hôpitaux et l'American Medical Association deviennent des pions sur l'échiquier stratégique de Rockefeller pour mettre l'ensemble du secteur de la santé sous le monopole de ses entreprises pharmaceutiques.
    Déguisée en "Mère Theresa", la Fondation Rockefeller sert également à conquérir des marchés étrangers et des continents, avec les mêmes méthodes que Rockefeller avait lui-même appliquées pour créer son empire pétrochimique au cours des précédentes décennies.

    1925
    De l'autre côté de l'Atlantique, en Allemagne, un premier cartel chimico-pharmaceutique est créé pour s'opposer à la conquête du marché mondial des médicaments par le seul Rockefeller. Dirigé par les multinationales allemandes Bayer, BASF et Hoechst, le cartel I.G. Farben émerge avec une force de travail comptant plus de 80.000 employés. La course pour le contrôle du marché mondial des produits pharmaceutiques est lancée.

    29 novembre 1929
    Le cartel Rockefeller (U.S.A.) et le cartel I.G. Farben (Allemagne) décident de diviser le monde en sphères d'intérêt. Cette pratique est exactement celle pour laquelle Rockefeller avait été condamné 18 ans plus tôt, lorsque son trust avait divisé les États-Unis en "zones d'intérêt".

    1932 - 1933
    Le cartel I.G. Farben, tout aussi insatiable, décide de ne plus s'en tenir aux limites fixées en 1929. Ses dirigeants décident d'apporter leur soutien à un politicien allemand qui leur promet de conquérir le monde par la force des armes. Grâce aux millions de dollars investis en campagnes électorales, ce politicien prend le pouvoir en Allemagne, transforme la démocratie allemande en dictature et tiendra sa promesse de lancer une guerre de conquête. La deuxième guerre mondiale allait bientôt commencer.
    Dans chaque pays envahi par l'armée d'Hitler, les premières actions consistent à piller les industries chimiques, pétrochimiques et pharmaceutiques et à les intégrer gratuitement à l'empire I.G. Farben.

    1942 - 1945
    Pour renforcer sa domination mondiale des médicaments brevetés, le cartel I.G. Farben teste ses substances pharmaceutiques brevetées sur les prisonniers des camps de concentration à Auschwitz, Dachau etc. Les paiements de ces études inhumaines sont directement transférés des comptes bancaires de Bayer, Hoechst et BASF sur les comptes bancaires de la SS, organisation militaire responsable des camps de concentration.

    1945
    Le plan d'I.G. Farben pour dominer les marchés mondiaux du pétrole et des médicaments a échoué. Les forces alliées ont gagné la guerre. Mais ce conflit a coûté la vie à un nombre colossal de soldats américains et alliés. Pourtant les récompenses des forces alliées sont bien maigres comparées à d'autres. Les actions industrielles des perdants, I.G. Farben inclus, sont absorbées par le trust Rockefeller (U.S.A.) et Rothschild/ J.P. Morgan (R.U.).

    1947
    Le tribunal de Nuremberg a jugé 24 directeurs de Bayer, BASF, Hoechst et d'autres responsables du cartel I.G. Farben pour crimes contre l'humanité. Les chefs d'accusation incluaient: organisation de guerre d'agression, institution de l'esclavage, massacres collectifs. Au cours de son réquisitoire, le procureur général Telford Taylor (USA) a résumé les faits commis par ces entreprises criminelles : « Sans I.G. Farben, la deuxième guerre mondiale n'aurait pas été possible ». Il est étonnant de constater que les plus faibles sentences du tribunal de Nuremberg ont été prononcées contre les vrais responsables des 60 millions de victimes de la deuxième guerre mondiale – les cadres supérieurs d'I.G. Farben. Même ceux qui étaient directement responsables des crimes commis à I.G. Auschwitz n'ont été condamnés qu'à un maximum de douze années d'emprisonnement. Surpris ? Vous ne devriez pas l'être.

    En 1944, Nelson Rockefeller faisait déjà partie de la direction exécutive du gouvernement américain. Débutant comme sous- secrétaire d'État, il est devenu en quelques années Conseiller spécial du Président Truman pour les Affaires spéciales. En d'autres termes, à chaque situation critique de l'histoire du vingtième siècle, les intérêts du conglomérat Rockefeller avaient déjà un rôle déterminant dans les décisions prises au plus haut niveau. Ils ont façonné le monde de l'après-guerre et organisé la distribution de ses richesses. Ainsi, si l'on tient compte de l'influence du Département d'État américain, les sentences prononcées à Nuremberg contre les directeurs d'I.G. Farben trouvent une explication évidente. Outre la prise de contrôle des opérations industrielles d'I.G. Farben, et donc de leurs activités sur les marchés mondiaux du pétrole et des médicaments, Nelson Rockefeller s'est assuré que les vrais coupables ne seraient pas pendus. En effet, comme nous le verrons, il allait avoir besoin d'eux.

    1949
    La République Fédérale d'Allemagne est fondée. Pour la première fois dans l'histoire du monde, la constitution et la société d'une nation industrialisée pouvaient être planifiées et modélisées comme une forteresse spécifiquement adaptée aux intérêts du commerce pharmaceutique, une base transatlantique pour soutenir les projets commerciaux de Rockefeller.
    Après seulement quelques années, les directeurs d'I.G. Farben jugés à Nuremberg sortent de prison et retrouvent leurs positions précédentes pour gérer les intérêts de Rockefeller. Fritz Ter Meer, par exemple, condamné à douze ans de prison pour ses crimes à Auschwitz, est redevenu en 1963 Président du conseil de Bayer, la plus grande entreprise pharmaceutique multinationale d'Allemagne !

    1945 - 1949
    Le rôle des frères Rockefeller ne se limite pas au contrôle des monopoles mondiaux du pétrole et des médicaments. Ils doivent aussi créer une plate-forme politique pour supporter la croissance de leurs entreprises. Sous leur influence, les Nations Unies sont créées en 1945, à San Francisco. Pour prendre le contrôle politique du monde de l'après-guerre, trois pays – tous leaders de l'exportation de produits pharmaceutiques – prennent toutes les décisions, les 200 autres sont transformées en simples observateurs.
    Alors qu'elles ont été créées dans le but de servir le bien-être des peuples du monde, les diverses organisations de l'ONU, comme l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), deviennent rapidement les agences politiques défendant les intérêts des industriels du pétrole et des produits pharmaceutiques.

    1963
    Au nom des intérêts des Rockefeller, le gouvernement de la république pharmaceutique bananière d'Allemagne a été le pionnier d'une des initiatives les plus tristement célèbres des Nations Unies. Sous prétexte de protection des consommateurs, il a mené pendant quarante ans une croisade visant à faire disparaître toutes les thérapies à base de vitamines et autres approches naturelles inbrevetables dans tous les pays membres des Nations Unies. L'objectif consistait simplement à éliminer toute forme de concurrence pour garantir la croissance multimilliardaire des fabricants de médicaments brevetés. Le plan était simple : reproduire à l'échelle mondiale ce qui avait été réalisé en Amérique pendant les années 1920 : un monopole complet des produits de santé contrôlé par les fabricants de produits pharmaceutiques brevetés.
    Comme le marché pharmaceutique dépend de l'existence continue des maladies, ces produits de synthèse ne sont pas destinés à prévenir, guérir ou éliminer les maladies. L'objectif de cette stratégie globale est de transformer la santé de milliards de personnes en un monopole commercial grâce à des pilules qui couvrent les symptômes sans toucher aux causes réelles des maladies. Empêcher des milliards de personnes d'accéder à des informations vitales sur les avantages pour la santé des méthodes naturelles et simultanément développer un monopole basé sur des produits synthétiques largement inefficaces et fréquemment toxiques a provoqué des maladies et des décès dans les proportions d'un véritable génocide.
    Cette épidémie de handicaps et de morts inutiles, propagée par le commerce pharmaceutique avec la maladie, ne peut être comparée à aucun autre événement historique.
    Linus Pauling et d'autres scientifiques éminents ont le mérite d'avoir maintenu ouvertes les portes de la connaissance sur les avantages réels des vitamines et d'autres approches médicales naturelles et efficaces. Sans eux, nous vivrions déjà dans une prison de pseudo santé, surveillés par les gardiens du commerce pharmaceutique avec la maladie, vigilants dans la médecine, la politique et les médias.

    1990 - 1992
    Les déficiences en micronutriments sont la cause principale des maladies. Elles incluent les troubles cardiovasculaires, l'hypertension, les problèmes circulatoires liés au diabète, le cancer et même des déficiences immunitaires, le sida inclus.

    2009 Entrée en vigueur du Codex Alimentarius

  31. Lilian @ JLM dit :

    Merci pour ton lien, Jean-Luc Mélenchon, que ça fasse bien réfléchir ceux qui n'ont pas encore compris le petit jeu du mass media français depuis la veille des présidentielles...

    Sarkozy a annoncé la couler et c'était clair comme de l'eau de roche (d'où l'inquiétude de Chevènement) : "Besancenot sera pour la gauche, ce que Le Pen a été pour la droite"...Rasion pour laquelle le petit facteur a ses entrées chez Moati, Drucker et a droit au sourire de Claire Chazal...

    Un mouvement contestataire cassant la gauche modérée perdue dans l'eurobéatitude européiste ou bien l'objet d'une radicalisation pour le PS inopérante et en plus toujours aussi bigotement européiste dans l'espoir d'une "socialisation" de l'UE qui ne s'appuiera sur aucun rapport de force européen et sur aucune analyse de fond dans le rapport entre les Etats-nations et l'UE et l'impact d'un communautarisme oeuvrant à la libanisation progressive de certains quartiers, la LCR en faisant le jeu...Ca sent très clairement le roussi, plus que le rouge de goût... Pffff et Mélenchon qui s'y verrait bien à la LCR si le PS ne change pas... Mais comment ne flairent-ils pas le piège, nom de dieu ? Comment peut-on être si aveugle ?

  32. JM dit :

    4aout.
    non, t'as pas répondu.
    t'as reagi a cote de la plaque. :)
    parceque des fois t'arrive pas a abandonner ta posture de militant pour regarder les francais et ce qu'ils veulent et surtout ne veulent pas.
    t'as pas compris que LCR ca pue grave de connerie, mais que surtout ca fait flipper les gens normaux, cad les electeurs!
    se rapprocher de ces epouvantails lobotomisés est l'échec assuré.

    lilian
    oups, tu me confonds avec Jean-Luc Mélenchon maintenant?
    ca craint pour moi, vu ses orientations récentes...
    ;)

  33. Lilian @ JLM dit :

    Deux personnes ont compris le piège Besancenot qu'on les aime ou on ne les aime pas : Schivardi qui l'attaque de front et Soral qui est passé du PCF au Front, où sa tendance "gauche du travail, droite des valeurs" national-républicaine perd de la vitesse par rapport à l'aile droite du Front qui n'en veut pas...

    Je demande à tous les gens de ce site qui font passer la réflexion avant l'attachement aux étiquettes d'écouter Soral pendant une heure quarante sur son site... Je ne vous dis pas qu'il faut l'aimer. Je ne vous dis pas qu'il faut partager tout ce qu'il dit. Je ne vous dis pas qu'il faut tenter de faire ce qu'il a fait, je ne vous dis pas qu'il faut avoir un goût aussi prononcé que lui pour une lutte antisioniste qui fleurte parfois avec un antisémitisme avéré... Mais au-delà de ça, écouter bien certaines de ses analyses. Vous vous apercevrez qu'il a du fond et qu'au moins 50% de son discours se tient et parle à tout personne de gauche qui cherche à réfléchir sur ce qui est en train de se passer...

    Après avoir mis vos a priori de côté et l'avoir écouté de manière critique, vous vous apercevrez qu'il n'est pas du tout hasardeux que Sarkozy se soit battu pour que Besancenot ait droit à ses parrainnages... Tout le monde a flairé le piège : au journal Marianne, comme au sein de DLR, comme Chevènement, comme Soral... Et ça tombe sous le sens ! Réveillez-vous !

  34. Lilian @ JJJJMMMMM dit :

    Sorry... eh eh...

  35. Lilian @ JJJJMMMMM dit :

    Ca voulait dire "Jean Lucide Marc"

  36. JM dit :

    Hi Lilou from brussel.

    do NOT call me Jean-Luc Mélenchon again when you say thanks for one link! :)
    or i send to ur home Krivine! And Sarkozy! And Carla!
    well, no. Not Carla, i keep her for me... For SM games...

  37. Lilian dit :

    Voici un lien en rapport avec mon commentaire 148

    Une conférence-débat de Soral... d'une durée de 1h40 en quatre parties...

    J'apprécie la rigueur du propos dans bien des cas, je ne partage pas du tout son analyse dans d'autres car je n'ai pas les mêmes grilles de lecture de certains faits, mais dans l'ensemble, ça mettra le ravioli cérébral de certains en ébullition...

  38. JM dit :

    Amen, dieu nous l'a rendu ;)

  39. JM dit :

    Sinon, au milieu des pathétiques nouvelles de tous côtés, une bonne nouvelle cette semaine : http://www.lesinrocks.com/index.php?id=62&tx_articlenotule=208077&cHash=1307781a0f

  40. JM dit :

    LilouFromBrussels, c'est un test psychotechnique pour les raviolis le lien oublié?

  41. dudu 87 dit :

    Celui- là, je préviens c'est l'horreur. Lisez aussi les commentaires
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41524

  42. dudu 87 dit :

    Bauf...dieu, ça existe cette affaire. En tout cas, il ferai bien de revenir sur terre pour faire quelques miracles....

  43. 4 Août dit :

    Salut dudu, je vais poster le lien "en face" !

  44. JM dit :

    Aux grands Hommes sans petits dieux... Hommage personnel.

    "Le capitalisme réclame la disparition des lois sociales, au titre de la liberté d'entreprendre, et soutient la pénétration religieuse comme "supplément d'âme", destiné à panser les plaies."
    (Henri Pena-Ruiz / Conférence "Laïcité contre Pensée Unique" / 18/03/2000)

    "[L'arbre interdit au paradis]... Passer outre au diktat de dieu, c'est préférer le savoir à l'obéissance, vouloir connaître plutôt que se soumettre. Disons-le autrement : opter pour la philosophie contre la religion.
    Que signifie cet interdit de l'intelligence ? On peut tout dans ce jardin magnifique, mais pas devenir intelligent - l'arbre de la connaissance - ni immortel - l'arbre de la vie ? Quel dessein dieu réserve donc aux hommes : l'imbécillité et l'immortalité? Il faut imaginer un dieu pervers pour offrir ce cadeau à ses créatures..."
    (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / 2005)

    "Expliquer toute chose par dieu, cela revient à couper court à toute question, à réprimer toute curiosité intellectuelle, à étouffer tout progrès scientifique. On n'est guère avancé en disant que la merveilleuse variété et l'impressionnante complexité des organismes vivants sont un miracle. C'est encore moins une explication scientifique..."
    (Ibn Warraq / Pourquoi je ne suis pas musulman / 1999)

    "L'autre jour j'ai rêvé que je me trouvais devant les portes du paradis. Et Saint Pierre me disait : "Retourne sur Terre, il n'y a pas de bidonville ici"."
    (Agnes Gonxha Bojaxhiu, dite Mère Teresa / 1910-1997).
    Complètement cinglée cette nana, rien à voir à ce titre avec soeur emmanuelle...

    "Ainsi, en retirant de l'au-delà ses espérances ou en concentrant sur la vie terrestre toutes ses énergies libérées, l'homme parviendra sans doute à la rendre supportable à tous, et la civilisation n'écrasera plus personne."
    (Sigmund Freud / 1856-1839 / L'avenir d'une illusion)

    "Transformer les citoyens en moutons soumis est le rêve de bien des pouvoirs. Pour y parvenir les moyens sont nombreux ; les intoxiquer de parasciences peut-être fort efficace."
    (Albert Jacquard / né en 1925)

    "L'athéisme est une forme d'humilité. C'est se prendre pour un animal, comme nous sommes en effet, et nous laisser la charge de devenir humains."
    (André Comte-Sponville / né en 1952 / Présentation de la philosophie)

    "Sur les dieux, je ne puis rien dire, ni qu'ils soient, ni qu'ils ne soient pas. Trop de choses empêchent de le savoir, d'abord l'obscurité de la question, ensuite la brièveté de la vie humaine."
    (Protagoras / 485-410 avant JC / Platon, Théétète)

    "Je suis, comme beaucoup, agnostique, c'est-à-dire conscient de mon incapacité à dire quoi que ce soit à propos de ce qu'il est convenu de désigner par le mot dieu."
    (Albert Jacquard / né en 1925 / Petite philosophie à l'usage des non-philosophes / 1997)

    "La religion est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort."
    (Henri Bergson / 1859-1941 / Les Deux Sources de la morale et de la religion / 1932)

    "J’ai toujours été intact de dieu et c’est en pure perte que ses émissaires, ses commissaires, ses prêtres, ses directeurs de conscience, ses ingénieurs des âmes, ses maîtres à penser se sont évertués à me sauver. […]
    Et je m’en allais, là où ça me plaisait, là où il faisait beau même quand il pleuvait, et quand, de temps à autre ils revenaient avec leurs trousseaux de mots-clés, leurs cadenas d’idées, les explicateurs de l’inexplicable, les réfutateurs de l’irréfutable, les négateurs de l’indéniables, je souriais et répétais : “C’est pas vrai!” et “C’est vrai que c’est pas vrai!”.
    Et comme ils me foutaient zéro pour leurs menteries millénaires, je leur donnais en mille mes vérités premières."
    (Jacques Prévert / 1900-1977 / Choses et autres)

    "Nous combattons l'Eglise et le christianisme parce qu'ils sont la négation du droit humain et renferment un principe d'asservissement humain."
    (Jean Jaurès / 1859-1914 / 3 mars 1904)

    "La religion est le plus grand obstacle dont les hommes de progrès doivent tout d'abord débarrasser la route."
    (Emile Zola / 1840-1902)

    "Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
    Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, dieu est né rôtisseur."
    (Victor Hugo / 1802-1885)

  45. dudu 87 dit :

    “Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
    Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, dieu est né rôtisseur.”
    (Victor Hugo / 1802-1885)
    Excellent!
    Bon il fait beau!
    A+

  46. Lilian @ JM dit :

    Non, c'est une impossibilité de faire passer le lien après trois tentatives de blocage...

    Suffit d'aller sur son site...

  47. Lilian @ JM dit :

    Faut par retarder dans l'analyse...

    Un questionnement sur le sens du sacré comme Malraux et Debray est cruciale dans une monde occidentale nihiliste où toutes les transcendances hormis celles du fric et de l'individu ont été aplaties est nécessaire...

    Pas confondre athéisme anthropologique (s'interrogeant sur le sens du sacré, athéisme de la méthode ne niant pas nécessairement la trascendance de valeurs comme cadre structurant) avec athéisme naturaliste niant toute forme de transcendance...
    L'athéisme naturaliste d'une certaine gauche peut lui être fatale...

  48. Lilian @ JM dit :

    L'enfer, ce qui brûle, n'est jamais que la spirale infinie du désir... Ca consume l'être.. C'est ça l'enfer !

  49. DiGeo dit :

    Jean-Luc Mélenchon sur la ligne de partage des eaux de divers courants politiques

    C’est cette position originale qui fait tout l’intérêt porté à l’homme politique qui sait garder le contact avec les sociaux libéraux majoritaires au PS d’une part, et ce qu’il appelle la gauche décomplexée d’autre part.
    Cette ligne de partage permet de voir « le champ des possibles » dont sont exclus les joueurs de mandoline sous les fenêtres de Bayrou ainsi que les adeptes d’un certain social-libéralisme en échec dans bon nombre de pays européens.
    Sur l’autre versant de la ligne, le PC, le NPA de Besançenot dont on espère qu’il saura se débarrasser de la « pureté idéologique » véritable repoussoir de la LCR. Sur ce même versant peuvent se retrouver les partisans d’Emanuelli et du Che. Quant à Fabius peut-il être estampillé gauche décomplexée depuis le non au TCE de 2005 alors qu’il flirte avec Martine?
    Peuvent se retrouver aussi sur ce versant tous les déçus des politiques de compromis de gauche. Et avec les Verts déboussolés ça fait du monde.

    Jean-Luc Mélenchon, et personne d’autre, est a même d’incarner le pivot autour duquel peuvent s’articuler différentes sensibilités de gauche se retrouvant sur des valeurs communes. Communauté d’idées propres à combattre un capitalisme destructeur dont les crises financières à répétition montrent qu’il est prêt a s’effondrer sur lui-même après avoir mis en danger écologique et en danger de famine les habitants de la planète! !
    Il est très important qu’une personne soit le porte parole facilement identifiable d’une cause commune anticapitaliste. Encore faut-il s’entendre sur le minimum vital ou chacun voit ce qu’il peut mettre au pot commun en mettant de côté certaines fiertés de clan. Pour l’instant c’est le vide sidéral.
    Il ne s’agit pas de fonder un nième Parti, il y a déjà pléthore ! ! Il s’agit de se retrouver dans une mouvance de bonnes volontés comme ont pu l’être les comités anti-libéraux lors de la campagne de l’élection présidentielle. Certes c’est un exemple d’échec mais sans nul doute des enseignements en ont été tirés par les uns et les autres des protagonistes.
    Franchir le pas pour faire en quelque sorte une OPA sur cette mouvance n’est pas chose aisée et Jean-Luc Mélenchon y regarde à deux fois. Il faut avoir le courage de ce lancer au risque de se scratcher tout en sachant que la horde médiatique risque encore une fois de fausser le jeu comme on vient de le voir avec la promotion de Besancenot avec Drucker notamment.
    Jean-Luc Mélenchon a la force, le courage et les capacités pour affronter le défi. Encourageons-le même si des réserves subsistent, il faut savoir aller au delà.


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