24avr 08

Voici une note de plus sur le sujet du Tibet et de la Chine. Bien d’autres sujets me sollicitent et on me fait le reproche de donner à celui-ci une importance exclusive finalement excessive. Il est temps pour moi de rappeler que ce blog n’est pas le journal officiel de Jean-Luc Mélenchon destiné à donner prétentieusement mon avis sur tous les sujets qui sont dans l’actualité ni même sur ceux qui m’impliquent par ailleurs. Un bon débat est commencé ici sur un sujet qui n’est pas second. Il s’agit de l’ordre du monde, des progrès de la politique du choc des civilisations et de la manipulation des opinions publiques pour les entrainer dans des logiques d’agression contre les pays dont la puissance même pacifique pose problème a l’empire des Etats-Unis d’Amérique. Tel est le cas du Tibet qui a vocation à devenir le Kosovo des chinois dans l’esprit des stratèges néo conservateurs. Ce débat est un bon exemple. Un bon cas. Justement parce qu’il n’est pas simple et que l’on ne trouve pas de feuille toute blanche et de feuille toute noire. Il faut réfléchir et chercher son chemin dans un fouillis de faits et maintenant sous une pluie d’injures. Il est fascinant de voir comment dès qu’une opposition laïque se présente qui met en lumière le caractère ridicule de l’enthousiasme pour un religieux elle est immédiatement démolie sur un registre personnel. Ainsi si l’adjoint à la culture de la mairie de Paris se prononce contre les simagrées pour le Dalaï Lama ce ne serait pas parce qu’il a une opinion et qu’il n’aime pas les chefs religieux obscurantistes mais parce qu’il travaille chez LVMH et que cette entreprise commerce beaucoup en Chine. Bien sûr ce genre de mise en cause personnelle est radicalement à sens unique. Par exemple personne ne demande à Monsieur Ribbes qui m’insulte ici régulièrement et sur les plateaux de télévision comment il est passé de ses certitudes d’ancien membre du PCMLF (parti communiste marxiste léniniste de France), c’est à dire du culte délirant des maoïstes français des années soixante huit pour la personne de Mao à son culte actuel pour le Dalaï Lama. Et personne ne lui demande si son engagement à quelque chose à voir avec ses fonctions à l’université tibétaine européenne que subventionne l’Union européenne… Et ainsi de suite.
Après l’émission d’hier soir sur France trois, des amis m’ont demandé de publier mes arguments sur deux points : ce que je dis à propos de la confusion du religieux et du politique dans la cause du Dalaï Lama et ce que j’affirme sur le caractère dangereux et destructeur de sa revendication indépendantiste. LE PROJET POLITIQUE DU DALAI LAMA EST THEOCRATIQUE ET AUTORITAIRE
A de nombreuses reprises dans les débats auxquels j’ai participé mes protagonistes ont pris argument de l’existence d’une « Constitution Tibétaine » dont la lecture suffirait à démonter la vocation démocratique du projet du Dalaï Lama. Le Dalaï Lama lui-même l’affirme dans son discours fondateur devant le congrès des Etats-Unis en 1987 : «… les tibétains en exil exercent pleinement leurs droits démocratiques grâce a une Constitution promulguée par moi-même en 1963… » Il y a eu bien davantage de dit à ce sujet. Cette Constitution serait même « laïque ». C’est ce qu’a déclaré en face de moi le représentant du bureau du Tibet à Paris sur le plateau de Paul Amar ainsi que chacun peut le vérifier en allant sur le site de l’émission « Revue et corrigée ».
Cette Constitution, dite « Charte des tibétains en exil »,  est consultable sur le site officiel du « gouvernement tibétain en exil »
. Cette lecture est indispensable. Elle permet de se faire une idée assez précise de ce que valent les déclarations, la main sur le cœur, de ceux qui débitent sur les plateaux de télévision que le Dalaï Lama est un parfait démocrate, laïque et ainsi de suite. Elle permet de vérifier si mon rejet du caractère théocratique des objectifs des indépendantistes tibétains est un pur a priori sans fondement de ma part, faussé par mes propres présupposés philosophiques et politiques. Et chacun pourra se demander s’il n’est préférable compte tenu des leçons de l’histoire en la matière depuis l’Afghanistan et l’Iran de refuser toujours et quelle que soit la religion, la confusion de la politique et de la religion. A tout le moins la lecture de ce document permet de vérifier que ceux qui parlent de Constitution « démocratique » et même « laïque » mentent sciemment pour manipuler les auditeurs dont ils espèrent qu’ils les croiront sur parole sans aller vérifier ce qu’ils disent. Par contre j’espère fermement que chacun puisse aller vérifier si les citations que je fais sont exactes ou non.


Article 3. Nature de la politique tibétaine : « L'avenir politique tibétain doit respecter le principe de la non-violence et s'efforcent d'être un libre État de la protection sociale avec sa politique guidée par le Dharma »
Ceux qui protestent contre l’introduction de la Charria, loi religieuse dans les constitutions islamistes deviennent-ils muets quand il s’agit du Dharma ? Ou bien l’opposition à l’introduction d’une loi religieuse – quelle qu’elle soit- dans une Constitution doit-elle être une règle universelle ?
Cette vision religieuse du pouvoir n’est pas une référence isolée dans ce texte « constitutionnel ». Il prévoit notamment que  le serment prêté par les Ministres  est fait « au nom des Trois Joyaux (Bouddha, Dharma et Sangha) ».
Enfin, la Charte se termine par une « Résolution spéciale », votée en 1991, dont voici un extrait qui en dit long sur le manifeste de veulerie féodale que le Dalaï Lama a sollicité de ses ouailles: « Sa Sainteté le Dalaï Lama, le chef suprême du peuple tibétain, a offert les idéaux de la démocratie au peuple tibétain, même s’il n’a pas ressenti le besoin de ces idéaux. Tous les Tibétains, dans le Tibet et en exil, sont et restent profondément reconnaissants à Sa Sainteté le Dalaï Lama, et s’engagent à nouveau à établir notre foi et notre allégeance à la direction de Sa Sainteté le Dalaï Lama, et à prier avec ferveur pour qu'il puisse rester avec nous à jamais comme notre chef suprême spirituel et temporel. »
Voila donc ce qu’il en est du caractère « laïque » de la Constitution tibétaine affirmé par le représentant du bureau du Tibet à Paris. Voyons à présent ce qu’il en est de la « démocratie » tibétaine organisée par cette Constitution.


Article 36. Pouvoir législatif. « Tout pouvoir législatif et autorité réside dans l’Assemblée tibétaine. Les décisions de celles-ci requièrent l'approbation de Sa Sainteté le Dalaï Lama pour devenir des lois »
Vous avez bien lu. Après une formule péremptoire « tout le pouvoir au parlement » vient cette suite, dans un enchainement d’un cynisme absolu : pour qu’une « décision »   du parlement tibétain devienne une loi, il faut que sa sainteté soit d’accord. Est-ce là l’idéal démocratique et les valeurs universelles que nous sommes censés défendre en défendant le Dalaï Lama et le Tibet des moines ?
Et après cela il reste à se demander  si l’idéal démocratique dont on se réclame pour protester contre l’actuel statut du pouvoir dans la province autonome du Tibet reçoit une alternative avec la concentration monarchique du pouvoir prévue par cette Constitution.


Article 19. Pouvoir exécutif  « Le pouvoir exécutif de l'administration tibétaine sont dévolus à Sa Sainteté le Dalaï Lama, et doit être exercé par lui, soit directement ou par l'intermédiaire d'officiers qui lui sont subordonnés, conformément aux dispositions de la présente Charte. En particulier, Sa Sainteté le Dalaï Lama est habilité à exécuter les pouvoirs ci-en tant que chef de la direction du peuple tibétain :
(a) approuver et promulguer les projets de loi et des règlements prescrits par l'Assemblée tibétain;
(b) promulguer des lois et ordonnances qui ont force de loi.
(c) conférer les honneurs et les brevets de mérite;
(d) convoquer, ajourner, reporter et prolonger l’Assemblée tibétaine;
(e) envoyer des messages et adresses à l’Assemblée tibétaine chaque fois que nécessaire;
(f) suspendre ou dissoudre l’Assemblée tibétaine;
(g) dissoudre le Kashag (gouvernement) ou destituer un Kalon (ministre).
(h) décréter l'urgence et convoquer des réunions spéciales de grande importance.
j) autoriser les référendums dans les cas impliquant des grandes questions en suspens conformément à la présente charte

 
LE VOCABULAIRE DU DALAÏ LAMA N’EST PAS ACCEPTABLE
Pour fixer la sympathie des opinions occidentales, le Dalaï Lama utilise un vocabulaire qui tente un parallèle inacceptable avec la Shoah. Qui lui dira qu’en Europe nous considérons que la Shoah est un évènement radicalement singulier en tant que crime contre l’humanité. Nous n’acceptons pas d’en dissoudre le sens par des usages verbaux qui finiraient par en diluer la signification car cela reviendrait à le minimiser et à relativiser la responsabilité de leurs auteurs et des idéologies qui l’ont rendu possible. La référence permanente aux « six millions de tibétains » chiffre opportunément largement arrondi pour suggérer des parallèles, la référence nauséabonde  à une décision des autorités chinoises « d’imposer une « solution définitive » » (les guillemets autour de cette expression  sont dans le texte initial du discours devant le congrès américain), l’usage inacceptable du concept de « génocide culturel », à rapprocher de celui de « l’holocauste dont a souffert notre peuple durant les décennies passées » tout cela forme un tout qui ne peut être fait par hasard. Je m’en suis ému en voyant ces mots placés comme ils le sont dans les textes des discours. Mon émotion a grandi en lisant les notices biographiques consacrées à la personnalité de son mentor dans sa jeunesse,  monsieur Harrer, puis de l’amitié qu’il lui a conservé jusqu'à sa mort.

LE PROJET DU DALAÏ LAMA C’EST L’INDEPENDANCE ETHNICISTE.
Un autre « must » des débats est d’affirmer avec les yeux brulants de compassion pour la misérable ignorance de son interlocuteur : « mais le Dalaï Lama, ne veut pas l’indépendance, pas du tout, il veut juste l’autonomie ». Pour preuve nous sommes renvoyés à sa déclaration à ce sujet devant le parlement de Strasbourg en 1998. De cette façon il ne nous reste plus qu’a dire que c’était exactement le discours des « résistants kosovars » du type du déjà « bon et pacifiste » Ibrahim Rugovar que l’on promenait en son temps sur les plateaux de télé avec son air pitoyable de chien battu, son écharpe attendrissante autour du cou même en plein été, et que l’on sait comment cela s’est fini. On nous réplique alors que nous faisons des procès d’intentions. Il faut donc se référer aux textes des discours du Dalaï Lama. Non seulement à la lettre de ce qui est dit mais à l’esprit de la démonstration. Le texte auquel je renvoie est sur le site : www.Tibet-info.net. Il date de 1987. Mais le site officiel des tibétains donne d’intéressantes précisions pour sa présentation. « Traduite pour la première fois en français, l’allocution du Dalaï Lama au Congrès des Etats-Unis à Washington le 21 septembre 1987 reste toujours d’actualité, comme nous le montrent les essais nucléaires en Inde et les récentes inondations en Chine. L’allocution marque plus encore que la proposition de Strasbourg du 15 juin 1988 la volonté de dialogue et la position du chef spirituel et temporel des Tibétains. » Donc ce texte de 1987 est "toujours d’actualité". Il l'est même "plus encore que la déclaration de Strasbourg" de 1996. Nous voici donc prévenus. Lisons.« Alors que se poursuit l’occupation militaire du Tibet par la Chine, le monde doit garder présent à l’esprit que, bien que les Tibétains aient perdu leur liberté, du point de vue du droit international, le Tibet reste aujourd’hui un état indépendant soumis à une occupation illégale ». « Libéré de l’occupation chinoise, le Tibet continuerait à remplir aujourd’hui son rôle naturel d’Etat-tampon, préservant et favorisant la paix en Asie. » Cette analyse est au-delà d’une simple allusion. L’idée centrale est que le Tibet reste du point de vue légal un Etat indépendant quelle que soit sa situation actuelle.
Il est significatif que dans ce document comme dans tous les autres, le Tibet dont il est question est  celui qu’il nomme « le Tibet historique » qui, au total représente le quart de l’actuel territoire de la Chine !  « Mon désir le plus cher, à moi ainsi qu’au peuple tibétain, est de rendre au Tibet ce rôle précieux, en transformant à nouveau le pays tout entier, c’est-à-dire l’ensemble des trois provinces d’U-Tsang, du Kham et de l’Amdo, en une zone où régneraient stabilité, paix et harmonie. » L’énormité de cette revendication territoriale, son incroyable agressivité n’est jamais prise en compte dans aucun commentaire. Au delà de son caractère absolument explosif sur le plan géo politique, elle l’est tout autant sur le plan humain. Et c’est le Dalaï Lama qui la pose lui-même quand il dénonce la composition ethnique actuelle des régions concernées.
« Dans les régions orientales de notre pays, les Chinois dépassent à présent très largement les Tibétains par le nombre. Par exemple, dans la province d’Amdo où je suis né, on compte d’après les statistiques chinoises 25 millions de Chinois pour seulement 750 000 Tibétains. Même dans la soi-disant Région autonome du Tibet, c’est-à-dire au Tibet central et occidental, les sources gouvernementales chinoises confirment que les Chinois sont à présent plus nombreux que les Tibétains. (…) Aujourd’hui, sur l’ensemble du territoire tibétain, 7,5 millions de colons chinois ont déjà été expédiés, dépassant une population tibétaine de 6 millions. Au Tibet central et occidental, désigné à présent sous l’appellation « Région autonome du Tibet » par les Chinois, les sources chinoises reconnaissent que les 1,9 millions de Tibétains constituent à présent une minorité au sein de la population.
De plus, ces chiffres ne tiennent pas compte de l’occupation militaire estimée entre 300 000 et 500 000, dont 250 000 dans la soi-disant Région autonome du Tibet.
Pour que les Tibétains puissent survivre en tant que peuple, il est impératif que cessent les transferts de population et que les colons chinois rentrent en Chine.
»  Je pense que cette dernière ligne doit être lue avec soin. Ce n’est ni plus ni moins que la purification ethnique. Cette conception de la définition des peuples non par leur droits égaux mais par leur ethnie est le propre de tous les ethnicismes et la racine de tous les racismes. Mais le Dalaï Lama ne réserve pas cette définition au seul cas du Tibet. Il se présente comme un fauteur de guerre en Chine en incluant dans sa revendication ethniciste d’autres provinces chinoises et d’autres minorités nationales dans le même discours. « La politique chinoise de transfert de population n’est pas nouvelle. Elle a déjà été systématiquement appliquée dans d’autres régions. Au début de ce siècle, les Manchou formaient une race distincte, avec une culture et des traditions propres. Aujourd’hui, il ne reste plus que 2 ou 3 millions de Manchou en Manchourie, contre 75 millions de Chinois qui sont venus s’y installer. Au Turkestan oriental, rebaptisé Sinkiang par les Chinois, la population chinoise est passée de 200 000 en 1949 à 7 millions, soit plus de la moitié d’une population totale de 13 millions. A la suite de la colonisation chinoise de la Mongolie intérieure, on dénombre 8,5 millions de Chinois dans cette région pour 2,5 millions de Mongols. » En application du même raisonnement, le Dalaï Lama demande-t-il à 91 millions de « colons chinois » et à la Chine de rentrer chez eux, c'est-à-dire d’évacuer la Mandchourie, le Sinkiang et la Mongolie ? C’est ce que demandent les porteurs de drapeaux tibétains dans les rues de Paris ? C’est ce que réclament Bertrand Delanoë et les autres zélés de l’enthousiasme de commande pour cet incroyable ethniciste religieux ? Non bien sûr. Ils ne savent même pas ce qui est dans les textes. Ils ne lisent pas, ils ne se renseignent pas. Pour eux, puisque par définition les chinois ont tort, tous ceux qui s’opposent à eux ont raison. Au nom des droits de l’homme on se retrouve occupé à défendre la théocratie, le pouvoir absolu et le nettoyage ethnique. Et le pire c’est que c’est sans le savoir.  Aucune leçon du passé afghan, iranien et autres n’a été retenue.
Après cela, et pour en finir avec la référence au discours du Dalaï lama au parlement de Strasbourg 
où il aurait renoncé à l’indépendance, je vais me contenter de citer le passage de ce discours qui est conscré a cet aspect de la question posée. Je lis qu'il reprend tout simplement l’affirmation du point de droit selon lequel le Tibet est un état indépendant en toute hypothèse. Le Dalaï Lama rappelle que c’est la revendication "irrestible" du peuple tibétain. Puis il déclare qu’il accepte de discuter sur une base qui met cette revendication. Ce qui n’est certes pas y renoncer. Voyons le texte.  D’abord il rappelé la dimension centrale du fait ethnique c'est-à-dire de ce fait que le problème des droits de l’homme n’est pas une question rapportée aux individus mais au peuple en tant qu’entité : «  Pour qu’il y ait progrès quant à la question des droits de l’homme au Tibet, il faut que la question du Tibet soit traitée comme un problème en soi. » Après cela, qui, de bonne foi peut dire que les phrases qui suivent sont une renonciation au caractère ethniciste et indépendantiste de la position du Dalaï Lama ? Lisez. « Historiquement et aux termes du droit international, le Tibet est un état indépendant soumis à l’occupation illégale chinoise. Cependant, au cours des dix-sept dernières années, depuis que nous avons établi un contact direct avec les autorités de Beijing en 1979, j’ai adopté une approche modérée de réconciliation et de compromis. Bien que retrouver l’indépendance nationale soit le désir irrésistible des tibétains, j’ai déclaré publiquement à maintes reprises que j’acceptais d’entrer en pourparlers sur des bases qui excluaient l’indépendance. L’occupation prolongée du Tibet présente une menace toujours plus grande pour l’existence même de l’identité distincte tibétaine, nationale et culturelle. Par conséquent, je considère que ma toute première responsabilité est de prendre toute mesure susceptible de sauver de la destruction totale mon peuple et son patrimoine culturel unique. »
Dans la mesure où j’argumente il me semble que les personnes qui continueront à s’intéresser à ce débat pourront argumenter à leur tour pour motiver leurs opinions. Il va de soi que je suis très heureux quand j’apprends que mes textes sortent des frontières ou que mes lecteurs les font connaitre sur leurs propres listes. Comment, sinon, faire vivre un point de vue différent ? Le matraquage médiatique et l’homogénéité en béton armé de la bonne conscience formatée ne nous laisse pas d’autres moyens d’agir. Mais nous avons ce moyen.


876 commentaires à “Un projet théocratique, autoritaire, ethniciste, dangereux pour la paix”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Le Sanglier dit :

    Merci au modérateur de gommer le post ci-dessus, il m'appartient et n'a rien à faire sur ce site, il s'agit d'une méprise malencontreuse.
    Salutations humanistes.

  2. Jean-Marc dit :

    Merci H2 pour la référence Audier. Je l'ai notée. Etant donné ce que tu en dis, je pense que c'est un ouvrage plus qu'intéressant. D'après ce que j'en ai compris de ton résumé, je souscris totalement à son analyse, et ça m'en donne la nausée.

    De mon côté, je la conçois cette idéologie comme largement inspirée du répugnant Calvin, et trouvant son expression dans le type de libéralisme promu par les neo-conservateurs et suivi chez nous par SonIgnoranceNS (et peut être bien une bonne part des PSiens de Solférino parmi lesquels SaSuffisanceSR).

    Bref, le contraire des Lumières, du contrat social, et de la Démocratie.

    J'apprécie énormément ta remarque sur le libéralisme, qui met l'accent sur le fait qu'il puisse et même doive je crois être habité par la gauche. Bien entendu rien à voir avec le libéralisme tel que réalisé à ce jour, ou avec celui du Labour ou de ce que croit penser petit Valls.
    Comme quoi tu n'es pas un gauchiste optu façon XXeme siècle optu qui passe son temps à penser révolution/dirigisme/collectivisme/partage par le haut. N'est ce pas...?

    Quant à Chouard, je le connaissais pour avoir lu ses docs afin de me faire une idée sur la pseudo-constitution européenne. Un homme plus que valable, cultivé et intelligent, qui remplacera avantageusement 80, non disons 90% des fats qui prétendent gérer notre pays (décidemment, ces derniers mois, est née en moi une forme de colère vis à vis d'eux ; pas bon ça, je crois que je vais remettre au sport et sorties marrantes à tout va, et oublier ma conscience citoyenne).

    A+ et merci encore pour Audier.

  3. Jean-Marc dit :

    @ Franck

    Je ne l'ai pas encore lu, mais d'après le résumé fourni par H2, je te conseille le livre Audier qu'il nous propose.
    Je lui ai parlé de Calvin aussi, à l'origine avec quelques autres néfastes de cette idéologie qui a infiltré nos sociétés de toute part aujoud'hui, mais ce sera plus"planant".

    Si tu n'as pas peur de perdre tes dernières illusions sur la démocratie occidentale en ce début de 21e siècle bien sûr...

    Vous savez quoi...?
    Eh bien j'en arrive à me dire, très sérieusement, que la montée en puissance de la Chine et ses évolutions futures sont une véritable chance pour nos enfants...
    Comprenne qui peut!

  4. jennifer dit :

    post 856 de H2; Encore une fois c'est ravigorant de le lire. Ce sarcasme est exactement ce qu'il faut pour ne pas sombrer. Malheureusement les germes de la division, ils en ont besoin et rebesoin. Ce n'est pas qu'ils cherchent une explosion c'est qu'ils préparent l'avenir. Je l'ai déjà dit mais c'est important de savoir que ce qui a été semé pendant des années donnent ses fruits plus tard.
    Ainsi (bien que je récuse l'amalgame Sarko Hitler) comme je l'ai déjà dit, le nazisme n'a pas marché parce que Hitler était un affreux méchant mais parce que pendant les décennies précédentes l'antisémitisme était largement répandu en Allemagne. C'était une chose courante. Il faut lire "les bourreaux volontaires d'Hitler, les allemands ordinaires et l'holocauste" de D. J. Goldhagen. Cà l'explique très bien.
    Donc toute la haine et la division semées dans cette bêtise crasse que les journalistes se complaisent à répandre n'est pas en vain. On s'habitue à tout, au racisme, à villipender les fonctionnaires, les "jeunes" etc... Cela devient banaliser et après on a l'hégémonie comme dirait Gramsci que notre président affectionne. D'abord faire un travail profond de propagande, d'idéologie et après les horreurs passeront comme lettre à la poste. Tout cela n'est pas en vain.

  5. Le Sanglier dit :

    Certes camarade Jenni : l'antisémitisme est devenu une affaire presque exlusivement de gauche, au jour d'aujourd'hui....

  6. BeijingParis dit :

    Merci Monsieur Mélenchon ami de Chine, Bravo!

    Mais il y a encore pas mal d'anti-sinos et des ignares qui ont gardé malheureusement l'image de la Chine des années 40 et 50 pour juger la Chine d'aujourd'hui.
    Il faut actualiser la connaissance pour ces gens là, bien sûr s'ils se rendent compte.
    Proverbe chinois:
    "Connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance."

    Pour ceux qui veulent vraiment connaitre la Chine d'aujourd'hui il sufie de communiquer avec des étudiants chinois en France, ce sont des enfants de la nouvelle génération.
    Proverbe chinois:
    "Celui qui pose une question risque cinq minutes d'avoir l'air bête, celui qui ne pose pas de question restera bête toute sa vie."

    Une fois on connais un peu mieux la Chine actuelle ça peut vous aidez à vous mettre sur une position plus juste, également pour des Chinois de région Tibet en France.

  7. Barit dit :

    Franck

    "Marre du Tibet". Petit bourgeois de pacotille qui ne s'interresse qu'à son gros cul qui marine dans le beurre. Mon fric mon fric mon fric. Et ensuite ça donne des leçons de politique.....

  8. Jean-Marc dit :

    Salut Roulier, vous allez bien? Votre rouge alzheimer aussi? Bien...
    Si vous avez des infos sur la disparition prochaine de ce blog, faites en part à vos camarades ici présents.
    Vous avez vu, il est 9h39... C'est clair, je ne suis donc pas ouvrier. Mais cherchez un peu, il doit bien y avoir des activités au XXIe siècle qui permettent d'être connecté toute la journée, plus ou moins.
    Ah oui, j'oubliai, le 21e c'est un truc que vous avez pas encore rencontré.

    Allez, à vous maintenant mon vieux fossile prétentieux, envoyez votre salve, sur ce que vous voulez. Et une fois fait n'oubliez pas de signer "camarade fraternellement pour peu que tu acceptes de braire sinon tu es un ennemi du rouge".

  9. @Jean Marc Mais surtout rien que pour me faire plaisir et je t'en remercie par avance tu peux continuer à m'insulter. Dommage tu as raté ta derniére phrase mais tu vas te reprendre.
    Je t'embasse très fraternellement
    Georges ton vieux fossile

  10. Jean-Marc dit :

    Merci Georges pour les bisous...
    Ca pique un peu, mais bon, un camarade fossilisé et bienveillant, ça ne se refuse pas, même quand comme comme moi on n'est pas passionné d'archéologie.

    PS : je vous rappelle que vous avez été le premier à m'attaquer personnellement... Cessons! Et restons en aux idées : vous dans le rôle du communiste révolutiionnaire (dixit), moi dans celui du promotteur des logiques sous-jacentes et du dépassement des adhérences que je trouve simplistes.

  11. @Jean Marc
    C'est bon, je pense que l'humour est la meilleure arme contre le mépris.
    Je suis d'accord chacun reste à sa place, restons en là, moi avec mon Drapeau Rouge et vous avec votre chemise que d'ici je vois noire et vos analyses sous-jacentes que vous pouvez vous mettre ou je pense
    Bisous qu'en même
    Car je ne suis pas vraiment certain qu'elle soit aussi noire que ça mais ça lui ressemble beaucoup
    Georges ROULLIER

  12. @ excusez Jean Marc mais mon nom prend 2 L : R O U L L I E R je suis d'un vieille famille bretonne de Saint Malo.
    Diantre, mille sabords un gueux qui déforme le nom de mes ancêtres
    Georges ROULLIER

  13. hans lefebvre dit :

    Je vois que quelques uns ont pris le relais, seuls quelques piliers demeurent (jean-marc en l'occurrence et te salue chaleureusement au passage), par contre WuFH nous a quitté, j'espère que la posologie que je lui recommandais plus haut lui aura fait le plus grand bien! le principal est qu'il ne soit pas atteint d'une Mélenchonite aiguë car, renseignement pris auprès de la faculté de médecine, c'est une pathologie qui peut s'avérer foudroyante à son grand âge, d'autant que la suffisance est un facteur aggravant! Enfin, sur le plan idéologique le Mélenchonisme ne devrait pas aller au-delà de la blogosphère et ne fera pas l'objet de cours magistraux dans nos amphithéatres, que nos enfants en soient préservés! Enfin, il y avait un trés bon papier dans le libéweb de ce-jour:
    http://desmotsetdebats.blogs.liberation.fr/discours/2008/05/sport-et-politi.html?cid=113588330#comments

  14. Q dit :

    je suis complètement choqué par ce mehdi de scipo et norsup qui ne sais pas de quoi il parle. bon il a seulement 26 ans, il y a un vrai problème dans cette génération arrogante et médiocre.

  15. Guo dit :

    @Pierre Carella
    J'approuve tout à fait à ce que vous avez dit de ce que vous avez vécu et vu en Chine, contrairement à certains de vos compatriotes qui s"enthousistent à partir non pas des réalités dont ils s'enfouent, mais des théories abstraites qu'indulquent sournoisement les Ménard. Ceci me rappelle les écrits de Tocqueville sur le début de la Révolution française...mais ceci est en même temps, probablement, une qualité française qui va parfois jusqu'à l'extrême et au ridicule. Mais il faut reconnaître que la force d'organisation de la propagande RPS est admirable et avec succès, quelle machine! Et je crois que les élephants du PS ont joué médiocrement dans cette comédie, je veux dire Royale ou Delanoe en particulier. Le dernier est un leader local très irresponsable, qui ne pense qu'à ses ambitions nationales d'élection. Quand les politiciens ne regardent le peuple que comme électeurs, ça deviedrait une maladie dangereuse et même incurable des sociétés démocratiques.
    Un autre danger, c'est la tout-puissance des médias: quand ils tombent dans la pensée unique, quand ils visent à un même objectif, ils deviendront une machine à guerre redoudable.
    Finalement, bravo pour vos remarques fort pertinentes et bonne chance pour votre travail !
    (Je vous prie de nous révéler des infos sur votre repartage: ce sera un plaisir de le voir prochainement).

  16. Paton dit :

    @ Hans Lefebvre

    L'article de libéweb me fait un effet bizarre. Cet article est vraiment assommant de banalité. Et en même temps, certains propos me paraissent dangereux. Alors que je croyais la banalité inoffensive, je la perçois maintenant vénéneuse. Le ponpon, la bêtise menée à son point culminant, c'est le couplet sur le pacifisme consubstanciel au tibétains : ils ne veulent pas la bombe atomique (pas comme certains musulmans), ils ne dissimine pas des mines antipersonnelles (comme certains occidentaux), ils ne peuvent que vivre en paisiblement dans l'univers de leur religion pacifique. Alors vive l'auto détermination. La tentation d'établir des hiérarchies entre les cultures et les religions, paresseusement représentée dans cet article, me fait froid dans le dos. Toute culture, toute religion peut être un vecteur d'oppression évidemment. Tout dépend des contextes socio-historiques. Je préfère de loin le matérialisme historique de WuFH. C'est moins con, même si je m'en méfie aussi.

    Tu peux être rassuré, c'est plutôt ce genre de soupe que vont manger nos têtes blondes, et non d'un "Mélenchonisme" qui n'existe pas. Ce blog est un lieu de débat agité, quelques fois de grande qualité. Ceux qui n'aiment pas peuvent aller sur d'autres (je ne site personne) où l'ambiance et feutrée et les propos molassons.

  17. sfax dit :

    C'est Mélenchon qui parle de théocratie ? Ils se comporte comment lui ?
    Et puis c'est vrai que la dictature chinois est bien moins dangereuse que la constitution européenne tout le monde le sait.

    pfff vraiment pitoyable ce type.

  18. Raymond dit :

    Faut-il boycotter les pays qui ne nous ressemblent pas ?

    Par Chantal Delsol.

    La philosophe estime que l'Occident a trop tendance à juger le reste du monde selon des critères «ethnocentrés». Exemple récent?: la Chine, que l'on assimile hâtivement à une dictature.

    On se souvient des débats au sujet de l'Union soviétique pendant la guerre froide : valait-il mieux, pour la contraindre à changer, lui faire subir l'embargo ou bien au contraire multiplier les échanges ? Le second point de vue s'est révélé efficace. Mais la question ne devrait plus être là. Je regrette que nous en soyons toujours à discuter des moyens à employer. Il vaudrait la peine de se demander s'il est juste de vouloir contraindre la Chine à changer. Nous avons pris la mauvaise habitude de loger à la même enseigne tous les régimes qui nous ressemblent trop peu. À force de se considérer comme le parangon du monde, l'Occident a fini par tout mélanger dans sa désapprobation. La différence entre la Chine d'aujourd'hui et l'ancienne Union soviétique marque bien cette confusion des esprits.

    On ne peut pas identifier un totalitarisme à une autocratie ordinaire. La différence est même de nature. Le communisme (comme le nazisme, d'une autre manière) répondait à une volonté utopique de refaçonner autrement le monde humain. De refaire l'homme, ou, comme aurait dit Rousseau, de le «renaturer ». Il y avait là une idée profondément terroriste, parce que destructrice de réalité. Si l'on croit que l'humain possède quelques caractéristiques inaliénables (il a besoin, par exemple, d'intimité et de complicité), on ne peut admettre un régime qui tente de lui enlever ce dont il a absolument besoin pour vivre, comme on le priverait d'eau. Les sociétés totalitaires étaient des antimondes, ou des non-mondes, ou des sociétés de l'immonde.

    Il n'en va pas de même pour une autocratie, ce qu'est la Chine. Il s'agit là d'un régime politique historiquement bien connu. Il ne se fonde pas sur la volonté de nier l'humain réel et de le transformer en quelque ange improbable. Il s'enracine seulement dans une vision de l'homme qui n'est pas la nôtre. Il considère le gouvernant comme un père, les gouvernés comme des gens immatures qu'il faut mener à la vertu préalablement définie, avec bonté et fermeté.

    Nous avons de très bonnes raisons de considérer que les humains parvenus à maturité sont de véritables adultes, tous également capables de décider de leur propre destin (par exemple de savoir combien d'enfants ils désirent) et du destin commun (en choisissant leurs gouvernants). Mais enfin ces raisons sont assises sur des convictions culturelles, qui n'ont rien à voir avec celles qui nous font rejeter un totalitarisme avec horreur. La Chine est un monde culturel, fondé sur des convictions morales souvent bien proches des nôtres, et sur des sagesses qui, si elles ne ressemblent pas à nos religions, proposent des réponses aux douloureuses questions de la vie et du tragique de la vie. Elle entretient un humanisme de respect, comme d'ailleurs toutes les cultures. Si les expressions de sa politique nous apparaissent cruelles, c'est que son anthropologie diffère de la nôtre. De même que le Coran exprime un humanisme bien réel, fondé sur une anthropologie où les femmes sont vues comme d'éternels enfants, qu'il faut protéger de leur faiblesse plutôt qu'ancrer dans leur autonomie, dont on ne les estime pas capables.

    Il me semblerait légitime de boycotter des Jeux olympiques organisés par Hitler ou par Staline ou par Pol Pot, parce qu'ici on utiliserait notre humanisme dans le but inavoué de fabriquer des robots ou des zombis. Mais je trouve à la fois prétentieux et injuste d'ostraciser toute culture qui récuse notre modèle. Nous finissons par identifier notre particularité à l'universel au point de ne plus supporter aucune différence. Et nous nous croyons si seuls au monde dans notre prétendue supériorité que nous mêlons indistinctement, dans la même désapprobation, les criminels avérés et les dissemblables mystérieux. Confusion accablante. Là où les totalitarismes ourdissent un rapt d'être, les autocraties nourrissent une autre image de l'être.

    Les réactions des régimes détestés devant nos reproches mériteraient à cet égard d'être comparées. Le totalitarisme communiste ne répondait jamais que par le déni, se prétendait démocratique et arguait sa défense d'une liberté plus profonde que la nôtre. Autrement dit, n'osait pas rétorquer sur notre terrain. La Chine n'a aucun complexe, parce qu'elle se sent détentrice d'une vision du monde tout autant humaine et légitime.

    En mettant l'accent sur les valeurs asiatiques, la déclaration de Bangkok de 1993 confirme sa conviction de l'universalité des droits de l'homme, mais insiste pour affirmer la diversité de son interprétation, dans des contextes culturels et historiques différents. Certains pays asiatiques, comme Singapour, ont mis en valeur une incompatibilité entre la démocratie libérale et les valeurs asiatiques. Au fond, la spécificité de l'Occident, ce n'est pas la défense des droits de l'homme, mais la défense des droits de l'homme comme individu. Et les convictions anthropologiques chinoises, et aussi musulmanes d'une autre manière, sont enracinées dans le holisme, ou vision de la société comme communauté : l'individu n'y existe vraiment comme valeur que dans son groupe, sans lequel il perd sa signification.

    Les Occidentaux ont une tendance, pernicieuse et sotte, à mettre dans le même sac le holisme et le totalitarisme : ils sont si obsédés par l'individu souverain qu'ils confondent un homme inscrit dans sa communauté et un homme dénaturé.

    Nous ferions mieux, je crois, de mettre notre ardeur à combattre les derniers régimes totalitaires que sont la Corée du Nord et Cuba, qui règnent sur des antimondes ; plutôt que de nous acharner sur des impérialismes juste comparables à nos anciens colonialismes. Les premiers sont nos ennemis par nature, parce qu'ils sont les ennemis de la condition humaine. Les seconds sont des autres, qu'il serait insensé de vouloir nous assimiler. Nous pouvons tenter de les influencer ; les combattre s'ils nous agressent (comme les terroristes islamiques) ; ou encore organiser avec eux des joutes distrayantes, montrant ainsi que les différences s'expriment dans la fête autant que dans la guerre, parce que la pluralité est le propre du monde humain.

    Chantal Delsol est une philosophe française née à Paris en 1947.Elle est membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

    Source :
    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/04/26/01005-20080426ARTFIG00491-faut-il-boycotter-les-paysqui-ne-nous-ressemblent-pas.php

  19. sfax dit :

    "Faut-il boycotter les pays qui ne nous ressemblent pas ?"

    Oui quand ils font exactement ce qu'ils nous reprochent de faire, a savoir s'immiscer dans les affaires des autres.
    Surtout quand ils en viennent a se mêler d'affaires non pas nationales, mais municipales.

  20. Bravo dit :

    @Pierre Carella

    On sent que vous maîtrisez vachement le sujet pour parler des services de presse du Dalaï-lama à... Lhassa ! Mieux vaut en rire pour évitez de pleurer...

  21. Cat dit :

    Monsieur Mélenchon oublie que la plus grande puisssance mondiale a pour devise "In god we trust", et que lors des proces, aux Etats-Unis, soi disant la plus grande democratie du Monde et soi-disant un Etat laïc, on jure sur la bible de dire toute la verite.... Mais il l'a largement oublie. A t-il releve ses propres contradictions ?

    Pour la promulgation des lois, il oublie egalement qu'en France, le parlement vote les lois, mais que seul le president a le pouvoir de les promulguer pour les rendre executoires...

    Et quid des decrets et decisions communautaires jamais retranscrits en droit français. Ça ne le choque pas non plus ?

    2 poids, 2 mesures...

    il est vrai que la Chine est la plus grande democratie au monde, il faut bien la soutenir, n'est-ce pas ? pas de journaliste emprisonne, pas de violation des droits de l'homme, pas de non respect de l'environnement,.. Vous vous trompez de combat M. Mélenchon !

  22. Neutre dit :

    C'est pas parce qu'il est contre la cause tibetaine qu'il est pro-chinois, non plus parce qu'il est contre les terrorisme alor il est pro-américain.
    Bonne continuation Mr Mélenchon

  23. Max Hauchecorne dit :

    vous avez raison monsieur le sénateur Jean-Luc Mélenchon, mais je me suis trompé de débat, je ne suis pas de niveau, je suis trop nul mais vous connaissant j'ai confiance en vous et je sais que vous menez un juste combat, courage !----

  24. Jean-Marc dit :

    Arrete tes betises Max : -)
    Tes interventions sont très bien, directes, franches, censées.
    Continue à poser ces bonnes questions, à dire ce que tu penses. Allez!


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive