17mar 08

Je sais bien que l’essentiel, à cette heure, c’est l’extension de la crise financière. Peut-être est-ce le tournant de notre temps. Qu’est-ce qui va arrêter ça ? Pas le stupide aveuglement des libéraux de tous poils qui continuent à ânonner leur archaïque catéchisme de recettes dépassées. Et sûrement pas non plus nos gouvernants de droite qui prétendent retenir comme leçon du vote de dimanche qu’il leur serait demandé d’en faire davantage encore côté dérèglementation. Les fous ! Mais nous avons plutôt le nez sur l’évènement électoral qui nous semble plus proche politiquement. C’est bien naturel de consacrer du temps à le comprendre. Je n’ai pas l’intention d’ajouter à la masse des commentaires disponibles à propos des élections municipales et cantonales. Mais je veux insister sur l’idée que l’analyse des résultats est un enjeu. Savoir ce qui se passe. Sinon ce sera le royaume des bavardages. Je note que le repère des élections cantonales est toujours aussi peu évoqué. Pourtant il est absolument clair. Peut-être est ce pour cela, non ? Gauche : 51% droite : 44 %. Un point c’est tout. Et je veux revenir sur le Modem, cette baudruche de confort pour animer la conversation des soirées éléctorales. Au premier tour on avait déjà vu l’absence d’effet positif des cas d’alliance du PS avec le Modem. L’échec de cette stratégie est encore plus manifeste au second. 
Le Modem est inutile là où la gauche est sortante
Là où la gauche était sortante, comme à Grenoble ou Montpellier, l’alliance du PS avec le Modem n’a produit aucune dynamique. Allié au Modem, le PS fait même moins bien dans ces deux villes qu’en 2001. Démonstration supplémentaire: à cette époque  au second tour l’alliance s’était faite avec les Verts et une partie de la gauche radicale ! A Grenoble, la liste PS régresse de 51 % en 2001 à 48 % en 2008 et à Montpellier de 56,3 % à 51,88 %. Dans ces deux villes « laboratoires » de l’alliance socialiste avec le Modem, la colère d’un grand nombre d’électeurs de gauche a renforcé nettement le vote pour les listes de gauche alternativeslorsqu’elles se maintenaient au second tour. A Montpellier le tandem Verts-LCR dépasse ainsi les 18 %. A Grenoble, les Verts alliés aux alternatifs et à la gauche citoyenne s’envolent à 22,5 %. A Lille, autre ville de gauche sortante, le seul effet réel de l’alliance surprise du PS avec le Modem entre les deux tours semble être d’avoir poussé un nombre croissant d’électeurs dans l’abstention. Elle atteint son record historique dans cette ville ancrée à gauche.
 
Le Modem n’apporte rien à la gauche face à la droite
A Marseille, Perpignan, Melun ou Briançon, l’alliance du PS avec le Modem entre les deux tours n’a donné aucune dynamique à la gauche contre la droite sortante. Ainsi à Marseille, en dépit d’une énorme énergie de campagne socialiste, la gauche ne perce que dans le 1er secteur, là où le vote LCR était fort. Ce vote a fourni l’appoint décisif pour la victoire. Mais, à l’inverse, la gauche échoue dans le 3ème secteur de Marseille où la réserve de voix du Modem était pourtant potentiellement bien plus forte.
Autre constat. Les listes PS-Modem obtiennent souvent au second tour des scores plus faibles que l’addition de leurs scores du premier tour. Exemple. A Melun. La liste PS-Modem termine à 48 %. L’addition des scores de premier tour donnait 52 % ! A Briançon le total PS-Modem se tasse de 49 % à 48 % entre les deux tours. L’alliance du PS avec le Modem ne crée donc aucune dynamique pour la gauche. Le brouillage politique qui en résulte peut même parfois plomber complètement le PS. On l’a déjà signalé au 1er tour à Ales où l’alliance du PS avec le Modem a reporté les électeurs de gauche vers le PCF. Tant mieux. Le même phénomène s’est produit au second tour à Brignolles dans le Var où le PCF parvient à l’emporter face à l’UMP sortante en captant tout l’électorat socialiste désemparé par le tandem PS-Modem qui s’écroule à 10 %.
Certes, on trouve de très rares exceptions à ce naufrage général des alliances PS-Modem. Mais il faut alors les regarder de près. C’est le cas à Asnières et Brive la Gaillarde. Mais dans ces deux cas, le PS l’a emporté en fusionnant non seulement avec le Modem mais aussi avec des dissidents de droite, ex-RPR et UMP. Ces cas sont tellement isolés, fantaisistes et peu exemplaires qu’ils n’ont aucune signification généralisable.
 
Là où le Modem gagne, c’est contre la gauche
Le Modem ne conserve ou gagne des villes que contre la gauche. Alliés à la droite, ses listes prennent Mont de Marsan et Saint Brieuc au PS. De même il conserve Arras, Biarritz, Epinay sur Seine et Talence en alliance avec la droite et contre la gauche. 
 
Là où la gauche gagne, c’est contre le Modem ou sans lui
Déjà au 1er tour, la quasi-totalité des villes prises par la gauche à la droite l’avaient été sans le Modem et souvent contre lui : Alençon, Rodez, Laval, Rouen et ainsi de suite. Même phénomène au second tour. A Toulouse, Périgueux, Colombes, Vandoeuvre les Nancy, Niort ou Noisy le Sec, la gauche l’emporte contre des listes de droite fusionnées avec le Modem ou soutenues par lui. A Saint Etienne et à Pau, la gauche l’emporte face au Modem et à l’UMP qui s’étaient maintenus séparément en triangulaire.La gauche gagne aussi sans le Modem à Amiens, Strasbourg, Caen, Evreux où le parti de Bayrou n’avait donné aucune consigne de vote.
 
EN CONCLUSION

Bien sur, l’analyse d’un aspect du résultat ne contient pas l’étude de toutes ses significations. Mais les faits réels à ce sujet doivent être pris au sérieux. Nous avons trop été gavés de commentaires absurdes sur le « réalisme électoral » qui exigerait cette alliance. Puis sur le mythe du Modem « arbitre » du deuxième tour.  Pour la gauche, le deuxième tour s’est joué sur la qualité des alliances et des reports de voix à gauche. Pour le reste, dans tous les cas de figure, le Modem apparait donc dans ces élections municipales sous sa vraie réalité politique : un parti de droite avec lequel la gauche n’a rien à gagner.


370 commentaires à “Sur le deuxième tour, en vitesse”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Bertrand dit :

    ... et à Paris, bien sûr.

  2. Guy dit :

    C'est bien d'avoir souligné la crise financiére parce que peu semble prendre conscience de la sa gravité.

    Quant au MoDem il n'existe plus, si toutefois il a déjà existé, mais il continuera à influencer les esprits qui ne demandent que ça.

    Il est donc temps de remplacer l'influence néfaste d'un vrai parti de droite qui n'existe plus, par l'influence positive d'un vrai parti de gauche qui n'existe toujours pas :

    Pour la création d'un Parti politique Humaniste et Républicain
    http://www.lesmedias.info/manifeste/signature.html

  3. valery dit :

    Bien sur sans le Modem, on a perdu le Ve arrondissement de Paris, avec le Modem on a remporté très largement l'élection à Dijon...

    Les exemples et contre-exemples abondent dans cette élection où la stratégie dallliance du PS a été complètement incohérente et illisible, certains socialistes ayant sans honte été jusqu'à s'allier à l'extrême gauche !

    Pour ma part je crois comme Daniel Cohn Bendit que l'avenir de la gauche est à un rassemblement autour d'un PS rénové des Verts, du Modem et es Radicaux.

    Bien sur une telle configuration ne peut que déplaire à des personnes comme M. Mélenchon. Le jour où il partira enfin en claquant la porte marquera le succès de la démarche de rénovation du PS. J'ai peur toutefois que ce dernier se contente d'un nouveau Yalta entre courants alors qu'il lui faut un Bad-Godesberg audacieux.

  4. Vincent de Lyon dit :

    Claquer la porte. Ne pas la claquer. Le choix n'appartient qu'à vous. Infléchir la politique du PS vers sa gauche ou se joindre à ceux qui veulent construire un nouveau parti de gauche alternative au PS : le choix doit être difficile à faire ou à tenir parfois. Pour ce qui est des élections, on ne peut que se réjouir de cette première défaite de la droite, si peu de temps après l'élection de Monsieur Sarkozy. Mais en même temps, ne peut on pas craindre un durcissement de la politique menée actuellement, à présent qu'il n'y a plus aucune échéance électorale devant nous. Qu'est ce qui pourra maintenant les arrêter ? Si ce n'est des mouvements sociaux et des luttes de grande ampleur ? Et à l'aune des précédents mouvements, on ne peut que craindre que ca ne soit pas le cas si les mouvements à venir ne trouve pas un soutien énergique et puissant parmi les cadres des grands partis de gauche, PS en tête. De grandes batailles s'annoncent. La rigueur s'approche, on le sait. Et ce gouvernement, sourd aux critiques du peuple, annonce qu'il va intensifier et accélerer. Le seul salut est donc dans la lutte sociale pour les 4 années qui viennent. Sans quoi, si tous les mouvements s'épuisent et s'étouffent les uns après les autres, s'en sera finit de tous les acquis sociaux si chèrement gagnés. Ce centre-gauche capitulard, cette sociale-démocratie molle, c'est le PS quand il tend la main au Modem. C'est le PS qui échoue et voit les classes populaires s'éloigner de lui. Le PS qui écoute la parole du peuple et qui porte haut l'étendard de la contestation, c'est le PS qui s'assume pleinement "socialiste" et c'est un PS qui gagne. C'est un PS qui peut s'allier plus facilement avec d'autres partis de gauche et remporter de belles victoires. Ces élections le prouvent bien. Personnellement, j'ai hâte que celui-ci choisisse une orientation claire et un nouveau secrétaire général pour en finir avec l'ère Hollande-Royal qui a tant brouillé les messages. Qu'il assume pleinement son statut de parti d'opposition dans des débats et des critiques convaincants, cohérents et constructifs. Qu'il se montre clairement, partout, à chaque fois que ce sera necessaire, aux côtés des plus fragiles de notre société. Qu'il n'ai plus peur de manifester (dans tous les sens du terme) son mécontentement. Que les salariés en grèves, les profs, les étudiants et ceux qui luttent encore ne soient pas abandonnés à leur sort. Mais je sais que ces critiques là ne s'appliquent pas à vous, monsieur Mélenchon, bien au contraire. Peut être ces résultats positifs donneront ils plus de poids à vos arguments.

  5. regis dit :

    Juste. Mais l’élection de Sarkozy a mis au grand jour que la droite hante le PS. Ce fut d’abord les transfuges cooptées directement au gouvernement, les pas de deux ou de trois des Lang, Attali et autres ouvertement prêts pour des fiançailles, pour un flirt, une nuit à l’essai, mais prêts, aussi, à se retirer avec le tapis s’il se dérobe. Peut-on s’étonner que d’autres s’affichent ouvertement avec le Modem ? Ne trouvent rien de plus urgent que la séparation conflictuelle avec le PC ? Ou, encore, ne veulent aucun rapprochement avec « l’autre gauche » ?
    La crise politique ne touche pas que la droite.
    Enfin, si le peuple a rejeté clairement l’UMP et sa politique en donnant une majorité à la gauche, que va-elle en faire ? Demander poliment que le gouvernement veuille bien adoucir sa politique en attendant 2012 ou combattre sérieusement « la poursuite des réformes » promise par M. Fillon dont l’allongement de la durée de cotisation pour la retraite ?

    Concernant l’élection à Dijon, Rebsamen a choisi le Modem contre le PC qui a présenté sa propre liste, il a gardé 2 carriéristes issus du PC pour faire unitaire.
    Il a été élu en 2001 en raison d’une forte désunion à droite et déjà figuraient sur sa liste les fameuses personnalités issues de la société civile qui font sérieux – et pour cela, il ne faut pas prendre des simples salariés qui ont n’ont rien à voir avec ladite société civile-
    Son 1er geste après les élections ? Rendre une visite amicale publique à l’ancien maire RPR Robert Poujade qui ne se représentait pas. Il est vrai que ce dernier détestait ses successeurs putatifs.
    Après politique de copier/coller sur la mairie de Paris.
    Dijon est une ville très traditionaliste, seul endroit en France où en 1956 une foule de cathos en furie a brûlé l’effigie du père Noël (blasphème de la nativité) sur le parvis d’une église.
    Il n’y a eu que 2 maires depuis 1945 : le chanoine Kir (pas Sarkozy) 1945/1968 date de son décès puis le très droitier Robert Poujade de 1968 à 2001.
    Même si le Dijon de 2008 a évolué, le fond conservateur reste important.
    Rebsamen pouvait passer sans le Modem car absence de candidat sérieux à droite. La division avait duré et fait des ravages ce que Dijon déteste.
    Rebsamen est très prudent mais peut qualifier sa politique de gauche ?
    Cohn-Bendit ? Le plus droitier des verts favorable au libéralisme, partisan ferme de la privatisation de France Télécom par ex.

  6. Guy dit :

    valery dit: 17 mars 2008 à 23:52

    "Bien sur sans le Modem, on a perdu le Ve arrondissement de Paris, avec le Modem on a remporté très largement l’élection à Dijon…"

    Contre-exemple en effet, sans le MoDem Paris a été gagné...... à 57%.
    Quant à Dijon, la ficelle était trop grosse, d'associer le MoDem à un enjeu gagné d'avance pour crédibiliser le rapprochement voulu avec par les partisans de Royal.

    ------------
    valery dit: 17 mars 2008 à 23:52

    "alors qu’il lui faut un Bad-Godesberg "

    Tenez-vous informé réguliérement, il y a un moment que le PS, comme le SPD a renoncé à la marxiste dictature du prolétariat et accepté l'économie de marché.

  7. laurent dit :

    un réflexion cynique (dans ce monde de brutes) :

    on peut poser (rétrospéctivement) la question autrement : fallait-il sauver bayrou pour que, fort de victoires locales, il soit en position de se présenter convenablement à la prochaine présidentielle ?

    à première vue il représente un facteur de division de la droite au premier tour, donc au final il sert.
    mais en même temps bayrou porte en lui une alternative de droite au Sarkozysme... et en plus une alternative qui mord sur le centre-gauche.
    dans le cas d'une effondrement politique du sarkozisme pris entre une crise économique qui risque de durer et une mise en ordre droitière qui fait déjà grincer des dents, il n'était pas particulièrement clairvoyant de ménager à la droite un joker si rassurant.

    la question ayant été tranchée par une non décision exemplaire...

  8. Reuno dit :

    Terminé. Plus de scrutin en vue avant longtemps.
    Je ne sais si la gauche a gagné, mais, au moins, la droite a perdu. C'est déjà ça.
    Et maintenant, que faisons-nous ? Allons-nous attendre de voir si le PS se décide à rebrousser chemin pour, à nouveau, regarder à gauche, ou bien allons-nous enfin nous décider à mettre un coup de pied dans la fourmilière ?
    Donnez le coup d'envoi, Monsieur Mélenchon !

  9. 4 Août dit :

    @ Valery

    "certains socialistes ayant sans honte été jusqu’à s’allier à l’extrême gauche !"

    Où est la honte ?

  10. ko dit :

    M. Mélechon, vous êtes trop au courant de ces choses pour simplifier ainsi et ne pas signaler, au moins signaler... que la liste fusionnée présente au second tour à Montpellier ne résultait pas uniquement de la fusion entre les Verts et "la LCR", mais de la fusion entre les Verts et une liste d'union (LCR, Collectif Unitaire Anti-Libéral et Montpellier Tous Ensemble, une asso locale).
    Y a pas que les partis qui ont été présents dans cette élection, à Montpellier comme ailleurs (même si c'est encore une présence assez petite, mais qui a bien fonctionné)
    Il fallait que ce soit dit ;-))

    --------------------
    Alors, quand est-ce qu'il explose enfin, le Parti Solférinien, qu'on retrouve un vrai Parti Socialiste ?
    On attend ça depuis longtemps maintenant, et j'en viens parfois à penser que vous, et d'autres, n'oserez jamais... Si c'est le cas, le chemin sera plus long, mais l'émergence de la gauche citoyenne - démocratique, radicale, de transformation sociale, d'émancipation - est inéluctable.
    Les luttes se poursuivent (aujourd'hui déjà, avec les profs). L'exaspération monte. Il faudra bien qu'elle s'exprime !
    Comme dit très bien Mona Chollet, nous voulons rêver !
    http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=59

  11. Michel34 dit :

    Pour compléter le message N°10 de KO concernant Montpellier : lu dans le Midi Libre du 18 mars (rubrique "municipales" page 2), cette info de André Vézinhet (PS, président du Conseil Général de l'Hérault) à propos du dernier conseil fédéral du PS chargé de régler le contentieux électoral :
    "Pourtant exclu du parti, Georges Frèche était présent et, ce jour-là, on a prononcé le jugement d'exclusion d'une cinquantaine de militants. Fonctionner comme ça, c'est fou !".
    Dans la même rubrique, Frèche persiste dans sa stratégie d'alliance avec le MODEM. Que penser d'un parti qui se laisse dicter des lois de fonctionnement par un membre exclu. Par ailleurs, le véritable pouvoir se situe au niveau de la Communauté d'Agglo (qu'il rêve de transformer au plus tôt en Communauté Urbaine), c'est Georges Frèche qui en aura la présidence.

  12. 4 Août dit :

    @ Ko

    Sympa ce lien... On y retrouve la cause de nos 53% en France:

    "lorsqu’on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1 % des Américains les plus riches, 19 % répondaient affirmativement, tandis que 20 % estimaient que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David Brooks l’avait cité dans un article du New York Times intitulé « Pourquoi les Américains des classes moyennes votent comme les riches — le triomphe de l’espoir sur l’intérêt propre » (12 janvier 2003). Ce sondage, disait-il, éclaire les raisons pour lesquelles l’électorat réagit avec hostilité aux mesures visant à taxer les riches : parce qu’il juge que celles-ci lèsent ses propres intérêts de futur riche. Dans ce pays, personne n’est pauvre : tout le monde est pré-riche."

  13. Dartagnan dit :

    Le "danger" avec les élections municipales, c'est le grand nombre de scrutins, qui permet à chacun d'y trouver matiére à renforcer sa reflexion.Chacun y trouve son compte. A chaque exemple cité par mr Mélenchon, on peut y opposer un contre exemple. Il est meme des cas de figure où le total des voix de gauche au premier tour fait 51,29%, et malgré cela la mairie a été perdu. Je pense à la maire communiste de Calais.....
    Mais je crois qu'après le beau WE qu'on vient de passer, il est tout à fait inopportun et contreproductif de se déchirer sur ce sujet, qui sera à nouveau abordé le moment venu. Face à une droite déstabilisée, restons unis malgré nos différences/divergences.
    Quant à la crise financiére/bancaire, c'est un sujet grave qu'il convient de ne pas négliger.

  14. 4 Août dit :

    Cette crise démontre qu'il ne faut pas lâcher notre système par répartition au profit de la capitalisation.

    Au fait les élections sont passées... c'est reparti !

    http://www.lesechos.fr/info/france/4702316.htm?xtor=RSS-2010

  15. Clama dit :

    Mhhh,
    Mr Mélenchon, le modem est inutile à la gauche, d'accord...
    mais qui va s'écouler de la façon la plus naturelle dans les interstices laissés par un modem évaporé ? l'UMP ? le PS ?

  16. DiGeo dit :

    @valery Rassurez-moi

    Derrière valery se cache bien Giscard D'estaing? Personne d'autre ne peut écrire une idiotie pareille......................"Certains socialistes ayant sans honte été jusqu’à s’allier à l’extrême gauche !"..................post du 17 mars.
    Giscard c'était bien l'UDF n'est-ce pas, de l'UDF au MODEM le pas à franchir n'était pas bien grand, pas plus que celui du PS en direction du MODEM ou inversement! Je propose donc une fusion. Ce nouveau parti pourrait s'appeler le PSODEM. Qu'en pensez-vous.
    Les choses seraient ainsi plus claires et laisseraient le champ libre pour la création d'une nouvelle entité résolument de Gauche avec J.L Mélanchon comme personnalité capable de fédérer les sensibilités diverses de la gauche jusqu'à la gauche extrême n'en déplaise à valéry!

    http://www.lesmedias.info/manifeste/signature.html

  17. Jennifer dit :

    @ Laurent
    ne construisons pas le Modem pour diviser la droite. C'est ce que Mitterand a fait avec le FN avec pour résultat de consolider un courant vichyste en France dont on souffre de plus en plus.
    Si la droite se divise, qu'elle cherche elle-même ses propres alternatives. Nous on s'occupe de la gauche et ne faisons jamais de calculs politiciens aprincipiels qui se retourneront toujours contre nous. L'éthique en politique est la seule façon d'avancer.
    D'ailleurs j'ai entendu quand dans des villes la droite a voté PS. Bon peut être que l'alternative à Sarkozy pour une droite qui ne supporte pas la dictature monolithique sarkozienne à l'UMP c'est un PS qui leur donne plein de gages qu'ils feront une politique bien néolibérale! Mais là on aura des chances de se battre et de demander des comptes et laver notre linge sale dans notre propre camp. Si on va dans l'autre camp, on ne s'en sortira pas.

  18. Jennifer dit :

    Lundi, Nicolas Sarkozy rendra officiellement hommage à Lazare Ponticelli, dernier soldat survivant de la guerre 14 - 18. Pourquoi fallait-il attendre qu’il soit mort et ne puisse plus répondre ?

    Parce que s’il arrivait aujourd’hui en France, immigré pauvre et sans papiers, il serait reconduit à la frontière entre deux gendarmes.

    Parce que Lazare Ponticelli dénonçait l’absurdité de cette guerre que lui avaient imposée les Sarkozy de l’époque. « Tous ces jeunes tués, je ne peux pas les oublier. Quel gâchis ! » Et son camarade Louis de Cazenave, mort quelques semaines plus tôt à 110 ans, dénonçait la guerre et le patriotisme : « De la fumisterie, un moyen de faire gober n’importe quoi ! A quoi ça sert de massacrer des gens ? Rien ne peut le justifier, rien ! » Il avait refusé l’hommage proposé. (1)

    Parce qu’en effet, comme disait le grand écrivain Anatole France, « on croit mourir pour la patrie, et on meurt pour des industriels ».

    Parce que cette guerre 14 - 18 n’avait rien à voir avec la « défense de la patrie », comme disent les manuels scolaires. Les grandes puissances se battaient pour le contrôle de l’acier et du charbon (pétrole de l’époque), pour le contrôle stratégique des Balkans, pour la suprématie mondiale et la domination sur les colonies.

    Parce que les Sarkozy de l’époque ont massacré dix millions de Lazare Ponticelli pour les intérêts des Bolloré, Bouygues, Lagardère et Albert Frère de l’époque.

    Parce que le Sarkozy d’aujourd’hui s’en fout de sacrifier les Lazare Ponticelli d’aujourd’hui dans de nouvelles guerres coloniales prétendument humanitaires de la France, avec ou sans les Etats-Unis.

    Lundi, Sarkozy sera donc le champion absolu de l’hypocrisie.

    MICHEL COLLON

  19. Claire Strime dit :

    M.Jospin et ses ministres d'alors-dont Mmes Voynet et Buffet et M.Mélenchon-(début 2002), MM Sarkozy-Fillon-Devedjian en 2008 devraient l'avoir compris à leurs dépens: qui applique la politique de Maastricht-Amsterdam, de la BCE, de la commission de Bruxelles (sans oublier le FMI) subit des déroutes électorales record et historiques, gravées de manière indélébile.

    M.Mélenchon et M.Fabius ont sans doute eu plus que d'autres l'occasion de montrer qu'ils pouvaient se racheter, lors du TCE de 2005 et à Versailles récemment (à moins qu'il ne s'agisse d'une intelligence politique supérieure), "Errare humanum est, perseverare diabolicum".

    Doit-on en conclure que le Malin peut-être vaincu? Je doute encore, il m'en faudrait un peu plus pour croire à la Révélation de la bonté humaine.

  20. 4 Août dit :

    Petit flash back. C'était en Juillet. Mieux vaut en rire. Et surtout ne plus croire ces incompétants qui nous gouvernent....

    http://tf1.lci.fr/infos/economie/conjoncture/0,,3525029,00-lagarde-plus-gros-crise-boursiere-est-passe-.html

  21. Sudiste dit :

    Nous n’avons strictement rien à attendre d’un PS blairisé à l’extrême. C’est pourquoi, les résultats d’hier soir doivent être interprétés comme étant un véritable encouragement à la préparation d’un futur troisième tour social de grande ampleur, seul à même de faire plier ce Gouvernement au service exclusif du Capital. http://www.unir.asso.fr/

  22. singe dit :

    On peut craindre que s'ensuive une politique de rigueur.
    Les mouvements sociaux vont-ils pouvoir se structurer pour y répondre?
    Nos partis sauront-ils prendre leur place auprès des retraité, des salariés, des fonctionnaires, s'unifier pour permettre l'expression politique de ces revendications?
    Le Parti Socialiste saura-t-il entendre ses propres militants ou va-t-il se cantonner à rester un syndicat d'élus?
    Je crois que c'est le moment de trancher. D'autres, comme S. Royal n'ont pas attedu...

  23. Claire Strime dit :

    "Nos partis sauront-ils prendre leur place auprès des retraité, des salariés, des fonctionnaires, s’unifier pour permettre l’expression politique de ces revendications?" (singe)

    du calme....il faut d'abord faire fonctionner les cantines scolaires (avec ou sans yaourt aux fruits à + 44%? faire des économies en écoutant les barbus qui demandent des repas sans viande ou favoriser le businness du bio?), ramasser les poubelles (privé ou public?)
    et puis taxe pro ou taxe d'habitation? TIPP flottante? 2012 c'est tellement loin et ça laisse le temps aux personnalités d'exception de s'épanouir

  24. phiphi dit :

    Je vous invite à aller lire cet article sur Mediapart (c'est encore gratuit)
    http://www.mediapart.fr/journal/france/170308/en-un-le-parti-socialiste-a-perdu-40-de-ses-adherents

  25. claude denoun dit :

    Dans le même genre que KO, selon un "état unien" qui ne manque pas d'humour, une majorité d'américains croient qu'ils vivent en Suede

    Cordialement
    Cl

  26. Bellou dit :

    Suivant l'analyse de Jean-Luc Mélenchon sur les municipales et cantonales, que je partage, il me vient l'idée machiavélique, que Ségolène Royal se comporterait comme un sous-marin de la droite poussant le PS vers le modem pour mieux le torpiller et faire perdre des voix à gauche. Ou alors elle commet une erreur d'analyse monumentale et il vaudrait mieux l'écarter de la direction de son parti. Une autre réflexion : Il me semble que, par l'intermédiaire des médias, c'est plutôt la droite qui désigne SR comme son opposant privilégié.Tout comme elle tente de désigner le MOdem comme arbitre parcequ'elle sait que statistiquement ça l'arrange.

  27. Sudiste dit :

    Le second tour de l'élection municipale, avec le passage à Gauche de nombreuses villes, confirme et amplifie les résultats du premier. C'est une sanction très nette de Sarkozy, de son Gouvernement, de ses Ministres-candidats et de l'UMP dans les villes. Les listes présentées ou soutenues par la LCR, présentes au second tour, maintiennent ou augmentent leur score : 15,7 % à Clermont-Ferrand, 8,77 % à Louviers, 9,21 % à Foix, 17,61 % à Saint-Nazaire (nos listes sont devant celles de l'UMP dans ces deux derniers cas...!). Le mécontentement populaire est profond. Les réformes antisociales sont rejetées. La légitimité du Gouvernement est largement entamée. François Fillon fait le sourd. Il ne veut tirer aucune leçon nationale de cette raclée. Il s'acharne. Il veut accélérer la "réforme" des retraites vers les 41 annuités. Il répond par le cynisme à la souffrance sociale. La situation est mure pour que le carton jaune envoyé par le vote vire au rouge au moyen de très grandes mobilisations. Toute la Gauche politique et sociale doit s'engager unie dans cette voie. Commençons dès mardi avec les lycées et collèges en grève et le 29 mars pour défendre les retraites.

    Communiqué de la Ligue en date du 17 mars 2008.

  28. julie dit :

    a Mitrovica au Kosovo, des soldats français intégrés à l'Otan se font tirés dessus et disent qu'ils tirent en l'air pour calmer la foule. Personne ne pose la question pourquoi ils sont là-bas, pourquoi au sein de l'Otan et non dans le cadre soit de l'ONU, soit de la Kfor. Et tout cela seulement un mois après le post prémonitoire de Jean-Luc Mélenchon.
    Maintenant il faut ajouter la crise aigue de la crise financière, et
    pendant ce temps nous continuons à nous étriper sur nos définitions d'une gauche réelle, les bons et les mauvais leaders, les élections en 2012.
    Il y a des jours....

  29. julie dit :

    je rectifie: erreur sur Kfor qui est l'unité de l'Otan pour le Kosovo. C'est quand on fait vite.

  30. alain 13 dit :

    Avec le PS un train en cache toujours un autre!
    L'alliance avec le Modem qui ruinerait les acquis de celle avec les Verts qui elle-même ruinerait les acquis de celle avec le PC qui elle-même empêcherait une alliance possible avec la LCR. STOP! Le problème du PS ce n'est pas ses alliances, c'est lui-même. Et encore quand on dit çà on part d'un implicite qu'il existe sans se demander en quoi il existe, ce qui le constitue. Une fois dit qu'il a été une machine de prise et de gestion du pouvoir de Mitterand, qu'en reste-il maintenant. De l'immobilier, de l'argent, des habitus dont tout un chacun croit aujourd'hui pouvoir user avec sa propre définition de la modernité, clé de déblocage de la "fin de l'histoire". Les choses sont simples : resituons tous les discours publics sur deux axes : le premier étant celui du partage de la valeur (critère du pognon juste), le deuxième étant celui de la souveraineté (critère de la baffe juste). En fonction du contexte historique (accès aux ressources banalisé, raréfaction des ressources, effondrement des savoirs), on verra bien qu peut faire projet ensemble. Bien sûr que le Modem est le vieux rêve de l'antidialectique peinard, comme les Verts de celui du monde assexué, comme le PC celui du tyran sympa (p'tit père) et le PS? un rotary pour tous? Arrêtez de parler de 2017, il aura fallu qu'il se passe forcément quelque chose avant (les caisses sont vides, a dit l'enfant!). Avec ou sans nous, il vaudrait mieux avec!

  31. kalmos1 dit :

    Pas d'accord sur la signification des cantonales.
    Les cantonales se caractérisent (c'est toujours le cas) par une abstention record.
    Son mode d'élection (élection partielle) est illisible.
    Je suis sur qu'une majorité des citoyens ne seraient pas dire ce que sont les cantonales et qui est leur représentant au département.
    Il est grand temps de supprimer les départements, source de gabegie de l'argent publique pour le confort de quelques notables de provinces élus (droite et gauche). Il y a mieux à faire avec cet argent.

  32. 23creuse 23 dit :

    à @31. Grand souhait d'Attali et de l'Union européenne :tu as oublié les communes..tu n'es qu'un fieffé anti-républicain ! La démocratie est justement l'existence de ces niveaux de gestion.Les prochaines élections européennes vont permettre de remettre les pendules républicaines à l'heure et le tri se fera entre tous les sociaux modemistes et le peuple qui veut qu'on reconnaisse son droit à la parole...le référendum,on l'a plus que jamais en travers.

    Mélenchon tu te verrai pas nous impulser cette bataille décisive ?

  33. JC M. dit :

    En réponse au message 31 de Kalmos1.
    Qui vocifère en ces termes :
    "Il est grand temps de supprimer les départements, source de gabegie de l’argent publique pour le confort de quelques notables de provinces élus (droite et gauche). Il y a mieux à faire avec cet argent."

    Quand on lit des choses de ce genre, ça donne envie d'utiliser la manière Corse...

    Un provincial...

  34. JM dit :

    Salut les fossiles... Il est taquin, mais pas tant que ça...!

    Dites, ca vous gêne pas trop dans vos analyses soi disants savantes concernant les élections municipales, et votre triste blahblah gauche/droite/modem, de ne pas aborder un petit "détail", comme notre bien aimé Jean-Luc Mélenchon d'ailleurs?

    A savoir :

    - il y a tout de même 1 électeur inscrit sur 3 qui ne s'est pas déplacé ;
    - les votes nuls ou blancs représentent entre 2 et 4 % des votants ;
    - on estime à environ 8 % le nombre d'électeurs potentiels qui ne sont pas inscrits ;

    Ce qui représente en gros, sur 100 personnes en âge de "s'exprimer" dans les urnes, environ 41 qui ne le font pas pour un des"polititrucs" que l'on a choisi pour eux.
    41!

    Ca oui, c'est de l'analyse politique, non?
    Avec des VRAIES questions derrière...

    Allez les fossiles, bonnes méditations.

  35. dudu 87 dit :

    @Jean-Marc
    Bonjour, la tentative n’est qu’ Open Source, en ce qui concerne le lien, se lie qui veut! Ah! Psychologie! Plus sérieusement, je voulais voir qui de nos grands partis traitaient de ce problème? J’ai pu remarquer que la maison avait toujours des analyses intéressantes et la seule à le faire.J’ai aussi vu qu’on ne dit plus “y-a qu’à, faut qu’on” ou encore ” vous devez faire”.
    Pour les élections, comment allons nous intéresser et participer les 36% d’abstentions? Ceux-là peuvent être dangereux à tous moments en faisant basculer aux extrêmes car on ne peut gouverner un pays comme la France avec seulement 51%. La 5° république a été mise en place avec 80% des français, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle est toujours debout.
    A+

  36. Sudiste dit :

    Pour le 1er tour des élections législatives (10 juin 2007), le taux d'abstention a atteint les 39,56 %. L'UMP n'a alors recueilli que 39,54 % des suffrages exprimés, soit 23 % du total des inscrits, ce qui ne semble pas poser le moindre problème aux membres du Gouvernement. Mais aujourd'hui, en se basant sur une abstention de 35,5 % lors du premier tour des élections municipales (le 9 mars 2008), ces mêmes personnes voudraient nous faire croire que ce dernier scrutin n'aurait aucune légitimité quant au rejet de la politique menée depuis 10 mois. Doit-on en rire ou en pleurer ? http://www.unir.asso.fr/

  37. JM dit :

    Je ne vois qu'une différence de nature dans la pathétisme des traductions des résultats par les partis en place et leurs médiocres représentants.

    A droite, on dit : faut aller plus vite, plus loin.

    A gauche, on dit on a gagné.

    Nullissime.

    Pour répondre à Dudu, je pense que les plus dangereux ne sont pas les plus ou moins 40% de personnes désinvesties de cette mascarade soi disant politique.
    Les dangereux, ce sont la majorité des représentants et des partis actuels, qui par leur lâcheté, leur corruption, leur manque d'imagination, leur irrespect vis à vis des citoyens et de la Démocratie, décrédibilisent et désarment la politique, la rendant encore plus faible façe aux toutes puissantes forces financières.

    Seule la montée en première ligne de leaders issus de la société civile, pourra emmener un progrès.

  38. Claire Strime dit :

    Mme Voynet a été élue à Montreuil avec le soutien d'au moins 1 partie de l'UMP (cf affiche du candidat aux cantonales A.Zreik). Quelques jours auparavant Bayrou avait déclaré que le PCF ne faisait pas partie de l'"arc républicain".
    Et aujourd'hui Bayrou fait des appels du pied aux verts. Tout ça a le même sens politique que l'ouverture de Sarkozy à Kouchner, Besson, Amara: bloquer toute alternative (qui ne peut êttre réelle que sur la base du vote NON du 29 mai 2005).

  39. singe dit :

    A lire l'article de Laurent Mauduit sur Mediapar (16 mars 2008)
    "Le plan choc que va engager Sarkozy"
    Edifiant...

    Allons-nous nous contenter de rester observateurs puristes, dénonciateurs aux mains propres, ou consentir à nous salir les mains?

    Il me semble que c'est le moment, camarades !

  40. dudu 87 dit :

    Je pense qu'il faut recadrer la signification du terme "politique". De quoi voulons-nous parler "politique" ou "politicard". La politique, c'est "prévoir pour gérer" une nation, une collectivité territoriale. D'accord? Enfin, pour ma part c'est cela qui m'intéresse! Tant qu'à la politique "politicarde", faire de l'électoralisme, voire qu'il y a que le nombre de voix qui comptent, les alliances biscornues ect... les français/es sont majeurs pour faire leur analyse. Ecoutez les parler dans les entreprises sur les marchés ou ailleurs, votre opinion sera vite faite... Dans mon quartier (populaire ou 15 langues sont parlées) 45% d'abstentions Ce n'est pas significatif?

  41. Benji dit :

    Le Modem n'a aucun intérêt du point de vue de ses propositions c'est vrai, éculées et conformes à celle de l'UMP et le PS, mais il a le mérite démocratique d'aider à la compréhension des vrais clivages de la France actuelle.

    En s'alliant tantôt avec l'UMP, tantôt avec le PS, il a démontré que ces 2 partis (+ le Modem) ne formaient bien qu'un seul bloc cohérent idéologiquement parlant. On le voit sur l'Europe et la Constitution qu'ils nous ont fait ensemble repasser alors qu'on avait dit NON par référendum en mai 2005. On le voit sur le libéralisme, etc.

    En face de ce bloc homogène, la gauche de transformation (vous M.Mélenchon, aussi Besancenot et d'autres), et le pôle national (Marine Le Pen, et d'autres).

    Voilà qui est plus clair !

    http://www.levraidebat.com

  42. Georges dit :

    Georges dit : Merci Jean Luc Mélenchon à toi et ton équipe. Il est certain que la prime anti-sarko des déçus a joué son rôle, exemple dans notre Municipalité nous avons perdu le siége de député par 6 point d'écart et nous gardons la Municipalité devant le même UMP devenu Député par 6 point aussi mais cette fois en notre faveur. Il faut dire que notre Maire ex Députée avait saucissonné en 4 bouts sa liste sortante inventant même un Modem dont la tête de liste ex alliés du PS, avait changé 4 fois de couleurs politiques en 15 ans. Malgré un très fort taux d'abstention, heureusement la magouille n'a pas jouée au premier tour sauf les verts avec 6,57 % ceux-ci ne se représentant pas sur la liste PS majoritaire. La liste PS a gagné au second Tour par + de 53 %. Au PS il y a cependant un battu c'est moi qui avait dénoncé le saucisonnage et la tête de liste qui le voulait.Mis à l'écart définitivement je cherche un ailleurs, destination ailleurs. Je ne suis pas de ceux qui paient leur adhésion et restent chez eux ensuite, je milite pour nos idées partout où ça m'est possible et particuliérement dans les rangs de l'Université Populaire. J'ai bien entendu voté PS aux deux tours et pour moi ma vie politique va s'arrêter là. Majoritairement mes camarades sont pour le OUI au traité de Lisbonne, nous n'avons plus grand chose à nous dire. J'attends sans trop y croire la création d'un nouveau Parti Socialiste,.. le notre !. Pas question de retouner au PC que j'ai quitté il y a 30 ans, ni a la LCR nouvelle mouture.Sportif de haut niveau de tir à l'arc je vais essayer de reprendre mon titre de super vétéran et reprendre le vélo en plus de mes études en Economie Politique . Aujourd'hui en écrivant ces mots j'ai un peu mal à mon coeur d'enfant, à 74 ans et demi c'est pas normal ;
    Très fraternellement
    Georges

  43. JM dit :

    Eh oui Dudu, je suis d'accord.

    Il y a ceux qui croient faire de la politique en bêlant gauche droite on a gagné on a perdu, et il y a ceux qui ont du respect pour la Politique, et se désespèrent de voir au minimum 4 français sur 10 qui refusent la mascarade. Dans votre commune, celà dépasse même les 50% si on compte les blancs/nuls et les non-inscrits.

    Le problème, c'est que contrairement à ce que semble penser Singe, il n'y a PAS d'alternative sérieuse au sein de la médiocre classe politique actuelle, autodé"signée et autoentretenue.
    Et ces 40-50% de français le savent.

  44. JM dit :

    En tant que Démocrate, que fervent défenseur des Lumières, je suis en colère!

  45. Claire Strime dit :

    Pour le "pôle national" c'est un poil + compliqué, le candidat FN de Calais s'est retiré et a appelé à faire battre le maire PCF au profit d'1 candidate UMP (soutenue par des socialistes-seront ils réintégrés dans la fédé ou iront ils dans la cabine téléphonique de Besson et Bockel?).
    Comme antisystème UMP/PS on fait mieux...la "villiérisation" (Bompard, Peyrat) n'est pas loin, ce n'est pas forcément Marine qui captera l'héritage politique du borgne retranché dans son paquebot.

  46. JM dit :

    P..... mais c'est pas vrai! Eh oh, Claire Strime, réveille toi!

    C'est la Démocratie qu'on t'a confisqué...

  47. Instit dit :

    Mardi 18 mars 2008, dans Le Monde, l'économiste Daniel Cohen répond aux questions d'Alain Faujas. Daniel Cohen prononce notamment cette phrase :
    " Et le château de cartes s'effondre. "

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/18/il-faut-sauver-le-systeme-financier-malgre-lui_1024354_3234.html#ens_id=951246

  48. pierre A. dit :

    Bonjour monsieur Jean-Marc,

    Toujours ravi de lire vos taquines insultes.

    Il me semble que vos propos anti-parlementaristes/anti-politiques s'apparentent à ceux que tenaient dans l'entre deux guerres les ligues fascites. Tous les politiques (et toutes les organisations politiques) sont pourris... par nature.

    Etendre une critique (justifiée) de certains politiques et de l'incapacité du système politique à proposer clairement un projet politique crédible et cohérant, à la critique de toute la classe politique est dangereux. Cette position met en cause non pas les élus mais la position d'élu, la position de représentant du peuple. Cette position met en cause non pas les partis existant, mais le principe même de l'organisation politique, collectif humain pour la réflexion collective, l'action collective et l'exercice collectif du pouvoir. En poussant jusqu'au bout cette logique, on doit mettre en cause non pas l'état de notre démocratie, mais la démocratie en elle même.

    Sur l'abstention, c'est bien connu, Jean-Luc Mélenchon ne la prend pas au sérieux. Le sujet n'a jamais été abordé dans les motions de la Gauche Socialiste, de Trait d'Union, ou dans les textes de PRS. ça n'est pas du tout un sujet central pour les partisants d'une refondation républicaine...

    Heureusement, la solution miracle viendra de "la société civile". Vous par exemple JM êtes tellement intelligent et honnète. Merci de nous éclairer de votre si moderne science et de nous (fossiles de gauche, dirigistes, socialistes, jacobins, républicains ou pire, communistes) faire prendre conscience de notre crasse bétise. Heureusement, il y a plein de malins comme vous grace à qui le monde tourne si bien!

    Un peu de modestie et de politesse serait la bienvenue monsieur.

    Lisez donc (tranquillement, avec modestie et ouverture d'esprit) les textes, les livres, les thèses politiques des "politiques" que vous critiquez sans connaître (il semble).

    Bonne fin de journée à tous

  49. singe dit :

    @ JM

    J'ai bien conscience du symptôme que représente une telle abstention, surtout dans les quartiers populaires.
    Il n'y a pas d'alternative à gauche, je sais. Je propose seulement, ce constat fait, d'investir les coquilles vidées de leurs militants pour y construire ensemble.
    Suis-je naïf?

  50. Instit dit :

    " Quel choc !, dit Peter Kennen, professeur d'économie à l'université de Princeton. Il fallait empêcher la faillite de Bear Stearns, qui en aurait entraîné d'autres. Mais la méthode est un terrible précédent. La Fed devra-t-elle récidiver ? Je connais depuis longtemps Ben Bernanke. Mais là, il semble agir dans l'improvisation. Nous vivons une situation inédite où seul l'Etat peut sauver le secteur privé. Mais plus personne n'a de visibilité, car les pertes réelles des investisseurs sont inconnues. "

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/18/mobilisation-aux-etats-unis-pour-tenter-d-enrayer-la-vague-de-defiance_1024352_3234.html#ens_id=951246


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive