30jan 08

Avant de commencer la rédaction de cette note j’ai regardé le journal du soir de France 2. J’ai vu que l’augmentation du prix des denrées alimentaires faisait que les gens en Haïti mangeaient des galettes de boue. De la boue. Au secours ! Quel est ce monde ? Comment ne pas haïr ses valeurs et son organisation. On voyait des gosses « nourris » aux galettes de boue ! J’écris, les larmes aux yeux. Je crois que, même sans aucun espoir de succès à court terme, notre dignité d’être humain nous commande de tout faire pour faire naitre un autre monde.

Finalement, bien sur, la droite a eu le dernier mot au Sénat à propos de la révision constitutionnelle pour permettre la ratification du traité de Lisbonne.. Mais j’estime que moralement notre pugnacité et la mesquinerie des procédés utilisés pour nous clouer le bec nous a donné le point N’empêche, en décidant de mener le débat sans désemparer jusque dans la nuit, c’est l’usure qui a fait le travail de la droite davantage que la force des arguments. Imaginez : nous avons fini à deux heures et demi du matin !

Un gros bon point aux communistes qui ont été sur le pont sans trêve, argumentant sans relâche. Parmi eux, la palme à Nicole Borvo et à Robert Bret. Notre petit groupe de socialiste n’a pas été mal non plus. Nous avons été quinze en séance sans désemparer. Charles Gauthier, Pierre Yves Colombat, Jean-Pierre Godefroy et les autres n’ont pas perdu pied un instant.  La présence physique dans un tel hémicycle et sur un tel débat c’est extrêmement important. J’en profite pour dire que c’était parfaitement démoralisant de voir que dans les tribunes, il y avait juste une ou deux personnes. Pas un militant, pas un dirigeant d’organisation. Le débat parlementaire est-il aussi considéré comme une formalité sans intérêt? Je garde pour moi le caractère un peu planant de certains messages de camarades me reprochant de ne pas m’intéresser à leur campagne municipale et cantonale et qui sont bien piteux quand je leur apprends que je suis dans l’hémicycle pour la bataille sur le traité de Lisbonne qui n’a pas vraiment plus l’air d’être dans leur préoccupation du jour. Comment leur en vouloir ? Chacun à son poste nous menons notre part du combat. Les journées n’ont que vingt quatre heures. Les fronts sont tellement déconnectés, faute de parti politique de gauche assez fort et volontaire pour les unifier. De mon côté j’ai eu la parole vers minuit et demi. Quinze minutes sur une motion de de procédure, après la discusion générale. Le sens de la "question préalable" que je déposais était: il n’y a pas de majorité ici par principe pour retirer la parole au peuple farnçais. mon intrevention était donc exclusivement centrée sur la question de la démocratie en europe et en France. Demain sans doute je mettrai le texte sur de cette intervention sur ce blog. De toute façon elle sera sur le site de PRS . Après la prise de parole, compte tenu des interruptions et de la tension j’étais littéralement vidé comme après une course d’endurance. Oui, vidé.
Après ça vous serez surpris d’apprendre, si vous regardez le journal des débats du Sénat,  qu’en plein milieux de la discussion sur la loi de révision de la Constitution, un groupe de socialistes s’est senti inspiré de faire un amendement en faveur de l’adoption de la Charte des langues régionales… C’est le moment le plus étrange de la nuit! Car le débat s’est mené exclusivement entre socialistes. Bien sur j’ai argumenté contre et cela m’a valu les habituelles manifestations d’intolérance communautariste. Je m’attends donc à un flots des messages injurieux comme c’est la tradition sur ce sujet. Cet après midi « Public Sénat » m’a interviewé à propos de la nuit de débat. En général ça se passe bien. Confort du temps, ton tranquille. Mais comme la chaine commence à faire de l’audience, les zombies commencent à envahir les effectifs. Justement c’est un robot lyophilisé qui tient le micro : « êtes-vous d’accord avec le PS sur le traité de Lisbonne ? » On croit rêver. J’étais encore aimable : « ce n’est pas le sujet je crois que c’est le référendum: en faut-il un ou pas ? Je pense que oui et je vais vous dire pourquoi» Le robot laqué et souriant : « oui mais justement la division du PS sur ce point est affichée. Ne pensez vous pas qu’il n’y a plus de ligne commune sur l’Europe au PS ? » Moi : « Le référendum est une façon de commencer à soigner l’union européenne de sa maladie de manque d’implication des citoyens et je vais vous dire pourquoi » Le robot journaliste répondeur automatique: « mais ne pensez vous pas que le PS est divisé et qu’il aura du mal à trouver une issue à ses déchirements » Et ainsi de suite. Cinq fois avec le même sourire béat « t’as-vu-maman-c’est-moi-qui-pose-des-question-à-la-télé-à-cette-cloche-de-socialiste-divisé ». Dès la deuxième question j’agrémentais ma réponse de commentaires acides contre les journalistes sans conscience civique qui ne s’intéressent pas au fond etc. Mais les robots questionneurs automatiques sont formés dans les écoles de police. Quand la lumière de la caméra est allumé dans les yeux du socialiste divisé, ils savent qu’en reprenant la question dix fois sous un angle différent le suspect finira par craquer et dire ce qu’on a décidé de lui faire dire pour « illustrer le sujet ». Dans l’intervalle vous pouvez leur pisser sur la tête: ils ne sortent pas de la question apprise par cœur. Quand j’ai commencé à me fâcher, le robot a aussitôt avancé le micro plus près de mes lèvres. Une image formidable s’annonçait : un socialiste divisé en train de s’énerver. « Le chef sera super content. Mon cdd sera sans doute renouvelé », pense le robot qui n’est jamais qu’un(e) pauvre bougre(sse) précarisé. Vous connaissez la différence entre un mannequin de mode et un robot de presse ? Le mannequin ne mange pas pour garder la ligne et le robot garde la ligne pour manger. Telle est la société de l’information spectacle de notre temps.  Après ça une publicité pour des journalistes, des vrais, qui enquêtent et nous apprennent des choses qui ne sont pas destinées à les faire bien voir du grand quartier général. Regardez la télévision, mais oui c’est moi qui écrit ça, jeudi 31 janvier à 23 heures, sur France 2. C’est la série "Dans le secret de…". Ca s’appelle : « Les riches, l’impôt et la fortune ». Un documentaire de Jacques Cotta et Pascal Martin. Ces deux là décapent. Surement qu’ils vont finir par être virés. Ils n’ont pas assez faim. Ca leur laisse trop de temps pour penser.


235 commentaires à “Avant de manger de la boue”
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  1. CLEMENT Henri dit :

    4 Août

    ignore de FANTOMAS DE MES DEUX et parlons entre nous

    NOUS SOMMES DES DEMOCRATES

    pour preuve nous invitons FANTMAS à nous rejoindre le 4 à VERSAILLES
    Le cloporte est souvent utilisé pour désigner une personne qui se coupe du monde comme un ermite ou une personne antisociale. Il peut aussi caractériser une personne sale au même titre que le cochon, d’ailleurs dans de nombreuses langues le mot cloporte dérive du mot cochon ou porc.

    Giscard à déclare ce jour que L'IRLANDE devrais voter NON aux refendum,mais que cela n'aurai AUCUNE importance
    LA RATIFICATION AURA BIEN LIEU
    voila L'EUROPE DES PEUPLES que l'on nous IMPOSE !

  2. CLEMENT Henri dit :

    la bave du crapaud me laisse indiffèrent
    ah ah ah
    salut cloporte

  3. Pierre L dit :

    Purée Henri, tu t'enfonces, maintenant tu nous ponds du racisme anti-crapauds !

    Bon, Fantomas, les preuves du "racisme dangereux" de Mr Clement, ça vient ?

    Stridences ;)

  4. bruno12 dit :

    Environ 1000 personnes, selon les organisateurs, se sont rassemblées aujourd’hui dans un gymnase du XIIIe arrondissement à Paris pour réclamer un référendum sur le traité de Lisbonne, à la veille de la réunion du Congrès à Versailles, lundi 4 février, qui doit modifier la Constitution française. Ce « grand rassemblement populaire » (sic) organisé par le « Comité national pour un référendum » (« CNR », resic : il s’agit d’une allusion au Conseil national de la résistance qui a lutté contre l’occupant nazi, subtil), rassemblait tous les leaders du « non » de gauche, de la LCR aux nonistes du PS en passant par le PC ou les antimondialistes de José Bové. Si le « CNR » affirme disposer de la signature de 111 signatures de députés et de sénateurs en faveur d’un référendum, on ne peut vraiment pas dire que cette initiative a suscité un grand mouvement populaire... Ce rassemblement, qui a duré trois heures, s’apparente même furieusement à un flop.

  5. Pierre L dit :

    Et ceux qui sont favorables à une ratification par voie parlementaire ils ont rassemblé combien de personnes ?

  6. Jeannot dit :

    vu 10 secondes sur FR3 vers 19h45 ce 02.02
    à part cela, silence complet. les médias accentuent leur complicité dans ce coup d'état.

  7. Jennifer dit :

    @Roger (post 119)
    Je ne suis pas d'accord que Jean-Luc Mélenchon "doit" répondre aux journalistes. Au nom de quoi? Quelle légitimité ont ces journalistes? Quand on voit les tabloids en Angleterre on comprend qu'ils peuvent descendre une personne juste en diffusant des calomnies honteuses. Les journalistes ne sont pas des élus, ni même des vagues représentants des masses et pour beaucoup on a du mal à éprouver du respect vu le mal qu'ils font. Regardez aussi au Vénézuela. Regardez Reporters sans frontières, censés être neutres etc... Il y a beaucoup à dire et à redire sur les journalistes.

  8. Pierre L dit :

    Oui Jennifer, mais les journalistes à la solde du Capital sont pratiquement les seuls à etre vus, lus, entendus et, malheureusement, crus (1)

    C'est pour cela qu'il est important de leur repondre.

    Cordialement

    (1)je les ferais bien cuire, moi,
    fière representant de la extreme"gauche non democratique [Fantomas™]".

  9. NL dit :

    Kanakie (Nouvelle Calédonie)
    SOLIDARITE AVEC LES SYNDICALISTES EMPRISONNÉS EN KANAKY
    Appel à rassemblement mardi 5 février à 10h

    Considérant que le droit de grève est bafoué en Nouvelle-Calédonie

    Considérant la violence de la répression policière qui s’abat sur les syndicalistes et leurs familles

    Considérant qu’il est de notre devoir de faire respecter les droits démocratiques ici comme là-bas

    Le comité de vilance "Solidarité Kanaky" appelle tous les démocrates à se joindre à nous devant le ministère de l’Intérieur où une délégation demandera à être reçue par Mme la Ministre, mardi 5 février à 10h.

    Le RDV pour se rassembler est fixé au Métro Miromesnil (sortie rue Miromesnil).

    Pour vous tenir informés au jour le jour :
    Les témoignages qui nous parviennent de Nouméa sont inquiétants ! Nous vous invitons à les lire sur ce site nouvellement créé, à le consulter régulièrement et à le diffuser largement : http://solidaritekanaky.org/

  10. Tiago_Jaïme dit :

    Bravo à Jean Luc Mélenchon pour son magnifique discours à la Halle Carpentier.
    Comment ne pas avoir envie de militer ensembles ?

    Comment ne pas ressentir ces forces de Fraternité et d'Espérance.

    A propos de mes frères, pardon de mes camarades du PS qui sont, plus que renommés ou titulaires de poste clés au PS et qui ne sont ni députés, ni sénateurs...Quelqu'un peut il faire la liste de ces hauts responsables qui n'auront pas à se mouiller Lundi, ce qui est fort dommage.

    J'en ai identifié Deux et pas des moindres. Ségolène Royal et Bertrand Delanoë.
    Comme par hasard ce sont les deux candidats presque déclarés à l'investiture socialiste en 2012. J'ai cru comprendre qu'ils n'avaient pas compris que pour obtenir la voie référendaire pour la ratification du Traité de Lisbonne, il suffisait mais surtout il fallait que tous les députés et sénateurs du PS votent non le 4 février à Versailles.

    Je suis certain que si Ségolène Royal et Bertrand Delanoë se décident à comprendre la nécessité démocratique du vote non à Versailles le 4 février, tous les députés et les sénateurs suivront.

    En ne se prononçant pas clairement pour le vote NON le 4 février à Versailles, Ségolène Royal et Bertrand Delanoë entraînent sur le chemin de la trahison tous ces courtisans, bien trop nombreux à ne pas penser par eux-mêmes et très soucieux de prêter allégeance à leur futur Maître. Pouvons nous leur en tenir rigueur ? Pas exagérément en tout cas.

    En revanche nos deux leaders eux vont porter une lourde responsabilité et en plus leur nom n'apparaîtra pas sur la liste des traîtres à la volonté du Peuple d'être consulté par référendum sur le traité de Lisbonne.

    Il est absolument évident que si nos deux leaders ne se prononcent pas clairement pour l'impérieuse nécessité démocratique de voter non ce 4 février à Versailles, ce seront eux qui auront conduit leurs dociles soutiens à trahir le Peuple.

    Nous serons dans la m****, enfin ils seront dans la m****. Car, comment voulez vous que nous choisissions comme candidat du PS à la Présidentielle 2012 l'un de ces deux responsables d'un tel gâchis. A moins que nous ayons envie de subir une quatrième défaite consécutive.

    Nous sommes tous d'accord, nous ne voulons pas de quatrième défaite en 2012.

    Un préalable pour la victoire de la Présidentielles 2012, ce sera de choisir un candidat qui aura su respecter la volonté du Peuple d'être consulté par Référendum sur la ratification du Traité de Lisbonne.

    Le candidat du Parti Socialiste pour la Présidentielle 2012 sera l'un de ceux qui votera NON ce 4 février à Versailles. Ou s'il n'est pas Député ou Sénateur actuellement, ce candidat aura montré de manière indiscutable qu'il a exhorté les Députés et sénateurs socialistes à voter NON ce 4 février.

    IMPORTANT :
    A ma connaissance ni Ségolène Royal ni Bertrand Delanoë n'a fait cet appel à voter NON auprès de nos Camarades Députés et Sénateurs. Aussi ils ne pourront être choisis comme candidat à l'investiture 2012.

    Camarades militants faîtes le savoir ! Et si les choses ne changent pas d'ici lundi, ne l'oubliez jamais et même si cela me désole (Gâchis inqualifiable), il faudra le répéter et rester ferme. Nous ne voulons pas perdre encore en 2012.

  11. Instit dit :

    A Versailles, quelles sont les nouvelles de notre monarchie élective ?

    A Versailles, notre monarque vient d’arriver à « La Lanterne » le samedi 2 février 2008.

    A Versailles, notre monarque vient de finir sa nuit de noces avec la reine. Félicitations aux heureux époux !

    A Versailles, l’endroit où notre monarque passe sa lune de miel s’appelle « La Lanterne ».

    « Le pavillon de la Lanterne a été édifié en 1787 par le prince de Poix, capitaine des chasses et gouverneur de Versailles, sur un terrain situé en bordure de la ménagerie du château de Versailles (aujourd'hui détruite), offert au comte de Noailles son père par le roi Louis XV. Il comporte alors un rez-de-chaussée ainsi qu'un étage sous combles. Ses façades ornées de stucs comptent sept travées, celle du centre étant surmontée d'un fronton. Cependant, en l'absence d'archives, on ignore ceux qui y ont œuvré. Contrairement à certaines rumeurs, le nom de "la Lanterne" ne fait pas référence au célèbre refrain révolutionnaire « Ah ! ça ira », mais aux nombreuses fenêtres, 36 en tout, du pavillon qui éclairent les lieux. […] Lieu de villégiature affecté sous la Ve République aux premiers ministres français, il est mis à la disposition du président de la république depuis mai 2007.»

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Lanterne

    Le 29 mai 2005, le peuple français a rejeté la constitution européenne par référendum. 54,67 % des Français ont voté NON. 15 449 508 Français ont voté NON.

    A Versailles, deux ans et huit mois plus tard, le 4 février 2008, environ 780 parlementaires s’apprêtent à désavouer le peuple français. Didier Maus est le président émérite de l’Association française de droit constitutionnel. Il vient de publier un article historique intitulé « Le Parlement peut-il désavouer le peuple ? »

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/01/17/01005-20080117ARTFIG00517-le-parlement-peut-il-desavouer-le-peuple-.php

    A Versailles, 780 parlementaires vont avoir le privilège de désavouer le peuple français.

    A Versailles, 780 privilégiés vont désavouer le peuple français.

    Quelle sera la réaction du peuple ?

  12. carlo dit :

    @ Tiago_Jaïme
    «A ma connaissance ni Ségolène Royal ni Bertrand Delanoë n’a fait cet appel à voter non auprès de nos Camarades Députés et Sénateurs». Comme FH, SR a pris acte de la décision de l'élection de NS et de sa décision de passer par la voie parlementaire, ce qui, en toute rigueur ne veut pas dire grand chose. Elle souhaite par ailleurs que l'Europe reparte, y compris, par conséquent, dans une mauvaise direction, comme les français ont été une majorité à le penser en 2005. Bref, même si elle ne le dit pas clairement, elle est favorable au Traité de Lisbonne, comme une grande majorité de socialistes qui, aujourd'hui, doivent être nombreux à se féliciter secrètement de l'élection de NS.
    Ce qu'on attend désormais du PS, c'est qu'il se prononce très clairement, durant tout le mandat de NS, sur les réformes qu'il remettra en cause quand il reviendra au pouvoir. Je crains fort que, pour le moment, ce ne soit pas du tout dans ses intentions et que son opposition à NS ne demeure purement formelle. Dans ces conditions, je ne vois pas comment il pourrait espérer gagner en 2012. Il ne reste qu’à espérer que l’influence de JL Mélenchon se renforce au sein du PS et qu’une alliance avec B. Hamon, H. Emmanuelli, G. Filoche, P. Quilès etc. puisse se constituer et enclencher une dynamique…

  13. marsouin dit :

    @ Toutes et Tous,

    Plus faux culs.................. Y a pas !

    Ayrault n'a vraiment honte de rien et n'est pas à un contre sens prêt !

    Ce monsieur se permet de protester contre l'organisation du débat de ratification du traité de Lisbonne mercredi prochain, au milieu de la nuit, et demande qu'il se fasse en plein jour !

    Je le cite :

    "Je juge honteux, pour l'assemblée nationale, pour les Français et pour L'Europe, la décision du gouvernement, d'organiser le débat sur le nouveau traité de l'Union Européenne à toute allure, au milieu de la nuit" et il rajoute :

    " non content d'escamoter le droit pour les français de se prononcer directement par référendum, le gouvernement réduit à rien la délibération des députés", il dit encore :

    " ce symbole d'un débat à la sauvette est également désastreux pour l'Europe et le traité lui-même "!

    Mais dans quel monde vit-on ?

    Le PS et M.Ayrault en particulier s'étaient engagés au cours de l'élection présidentielle de faire un référendum sur le sujet, le PS a été battu, dont acte, mais alors que au moins ils honorent leur parole et qu'ils arrêtent de s'offusquer à chaque phrase prononcée!

    M.Ayrault a le moyen de contrer tout cela, il dit que le gouvernement réduit à rien la délibération des députés !! Mais moi je lui réponds que justement il a les moyens de contrer ça, il peut si il le veut redonner du sens, de l'efficacité à son rôle de député, il lui suffit d'honorer sa parole et le 5 février d'aller à Versailles et de voter contre la modification de la constitution et ainsi redonner la voix au peuple qu'il dit bafoué par le gouvernement et ses actes!

    PS, y en à marre de votre double langage, mais alors là ça commence à en devenir ridicule, faux culs comme c'est pas possible !

  14. CLEMENT Henri dit :

    marsouin
    d'accord à 100% avec toi
    sauf pour la date
    c'est bien le 4 février et non le 5 à VERSAILLES
    Amicalement

  15. CLEMENT Henri dit :

    j'ai souhaitez faire un commentaire sur le portail orange
    concernant la rassemblement d'hier
    CENSURE
    il ne laisse passer que les commentaires des amis de FANTOMAS.

    SAKO A DES COPAINS chez ORANGE
    ont parle plus de son mariage que du reféredum

  16. CLEMENT Henri dit :

    RECTIFICATIF il vienne de le passer

    Billet de CLHENRI
    Le samedi 02 février 2008 à 21H05 - 4 FEVRIER IL FAUT VOTEZ NONEn réaction à l'article :
    Traite europeen reunion du comite national pour un referendum

    EN 2005 le peuple français à rejeté à 54% la constitution européenne.
    le 4 février à versailles députés et sénateurs vont devoir dire oui ou non s'il sont d'accord avec SARKO 1ER et carla BRUNI.
    il ne s'agit pas de dire s'il on est pour ou contre il sagit de respecter notre vote de 2005.
    il faut votez NON ET EXIGER UN REFERENDUM.
    aprés au référendum chacun est libre de votez oui ou non,mais la parole du peuple est respecté.
    alors me direz vous (d'ailleur c'est ce que m'on répondu certain élus)EN 2007 lors de la presidentielle de 2007 SARKO a dit clairement que le traité serai ratifié par voix parlementaire.
    il a été élu donc pour appliquer sa politique.
    ensuite nous avons voté pour les lesgislatives, nous avons élus nos députés en JUIN ces derniers ne nous ont pas dit lors de leur campagne voter pour moi il faut ratifier le traité par voix parlementaire. SI NON BON NOMBRES AURAIT ETE BATTU.
    ils ne pouvez nous le dire et pour cause SARKO 1ER à DECIDEZ LA VOIX PARLEMENTAIRE EN FIN D'ANNEE 2007.

    DONC NOS DEPUTES NE SONT AUCUNEMENT MANDATE POUR VOTER A LA PLACE DU PEUPLE.
    DE PLUS L'ASSEMBLEE ELU EN 2007 n'est pas le même que les 54 Þ FRANCAIS QUI ONT VOTER CONTRE EN 2005.
    NOMBRE DE GROUPE OU DE COURANT POLITIQUE NE SONT PAS REPRESENTE A L'ASSEMBLEE NATIONALE A CAUSE D'UNE LOI ELECTORALE INJUSTE.
    ALORS MOI J'APPELLE CELA DE LA FORFAITURE et nous allons lundi savoir qui respect le peuple et qui le le respecte pas.
    GISCARD déclare ce jour que mêmme si l'IRLANDE vote cotre a son REFENRENDUM on s'en fiche la ratifiacation aura bien lieu.
    c'est l'EUROPE DES PEUPLE?
    avis aux socialistes qui vont etre presents mais s'abstenir cela reviens à voter POUR.
    DES ELECTIONS SONT PROCHES NOUS VOTERONS COMME VOUS

  17. Blogibloga dit :

    Marsouin,
    Je suis assez d'accord avec vous, mais que faire?

    Clairement, je comprend de la situation actuelle qu'une partie du PS (parti auquel je n'appartiens pas) prétend faire évoluer le système "de l'intérieur".
    Une autre partie veut obliger l'Europe à changer, tout de suite.
    Pour moi, ces deux parties recèlent une bonne aprt d'hypocrisie.
    Je serais plutôt d'accord avec cette deuxième partie, mais comment faire?
    Voila ce qui m'intéresse, comment faire?

    Ne pensez vous pas que la première partie se divise elle aussi en deux, à son tour? (je les appellerais A et B)
    Une première partie A, que je qualifierai personnellement de "profitants du système". Ce sont ceux qui ont un intérêt personnel immédiat à cette situation.
    L'hypocrisie est à alors son comble.

    J'imagine que les Lamy, Attali et consorts en font partie. (Je ne les connais pas personnellement, mais ai entendu dire, par exemple, que le deuxième habite dans un hôtel particulier à Neuilly, sans doute une très jolie maison, dans laquelle beaucoup rêveraient d'habiter, dont sans doute moi-même)
    Comment ramener alors ces gens à leurs idées de jeunesse? Je l'ignore vraiment. De plus, ils sont sans doute peu en nombre. Par contre ils sont nuisibles en terme de crédibilité de la gauche. Donc je ne suis pas sur de vouloir essayer de les convaincre, et assez tenté de leur demander de rejoindre la droite (si pas l'Ump, le modem...), comme l'ont déja fait quelques uns bien connus (Kouchner etc...). Pour tous ces gens (A), je pense que l'âge aidant, et surtout leur mode de vie factuel (week ends en Corse etc...) les rend quasiment "irrécupérables".

    La deuxième partie (B) m'intéresse plus. Ce sont des gens qui sont sans doute "récupérables" pour la gauche. J'espère toujours de bonnes intentions, de vraies valeurs etc... J'imagine plein de compétences dans le système existant... MAIS qui ne voient pas comment le changer "brutalement", et donc sont prêts à s'y intégrer pour le bouger de l'intérieur.
    A mon avis, avec ceux la, il est possible d'échanger, de discuter. Ils sont "récupérables" selon moi pour la gauche. (Peut être JM Ayrault, que je ne connais pas non plus personnellement, en fait partie?)
    Leur part d'hypocrisie à ceux là est de faire croire aux gens (de moins en moins nombreux... lol) qu'ils vont changer beaucoup de choses, alors que mon point de vue est que le système est verrrouillé (le TCE en était le parachèvement en appelant ça une constitution...)

    La dernière partie (que j'appellerais C), vers laquelle mon coeur balance, est sympathique. Mais COMMENT faire? Et, si on ne sait pas comment, n'y a t'il pas la, AUSSI, une certaine hypocrisie, car laisser la droite au pouvoir, c'est INSUPPORTABLE!

    Finalement, et je vous prie de m'excuser d'avoir été un peu long, peut-être, pour gagner en 2012, faut il commencer par SISCIONNER de la partie A, et se mettre d'accord entre B et C, en TRAVAILLANT à construire une solution sans doute d'abord POLITIQUE au niveau des VRAIES gauches européennes?

    Personnellement, je me demande s'il ne faudrait pas ramener l'Europe à 5 ou 6 pays aux vrais intérêts convergents, dès que les conditions politiques le permettraient. Alors, oui, VRAIE DEMOCRATIE, Monnaie unique sous le contrôle du politique avec objectifs autres que simplement l'inflation, Taxes et Impôts identiques, Offres Sociales identiques, etc etc... bref, un libéralismé REGULE au profit des GENS du périmètre retenu, quitte, je le redis, à REDUIRE ce périmètre.

    Pour pouvoir faire ça, il faut sans doute commencer par continuer à REFUSER l'Europe actuelle, ce qu'a fait, me semble t'il, le peuple souverain(?) en 2005.

    Toute autre démarche, bien sûr "tirée" par la partie A du PS définie plus haut, suivie par la partie B qui fait erreur selon moi, est clairement non démocratique.

    Voila voila

  18. LERIC35 dit :

    Je suis tellement d'accord avec vous et vos propos que je comprends pas ce que vous faites encore au PS au moment où il devient tellement nécessaire de construire une véritable gauche radicale et de combat - ce qui est vrai pour tous les camarades qui s'essaient à construire une gauche unitaire et qui n'osent pas faire le pas nécessaire qui les libèrent qui du PS qui du PC qui de toutes ces orgas dont la faillite est attestée depuis si longtemps.

  19. Arsenick dit :

    Est-ce qu'un parti ou mouvement recomposé du PCF, de la gauche socialiste et de la nouvelle LCR est possible? Il n'y a pas de grandes différences de fond. De stratégie peut-être?

  20. Guy dit :

    Quand allez-vous comprendre que cette bataille contre un déni de démocratie était perdue d'avance à partir du moment ou le PS se prononcait pour la ratification ?
    Quand allez-vous comprendre que ceux qui sont pour cette ratification savaient qu'ils n'avaient qu'à attendre, rien de plus, pour ensuite passer à autre chose ?

    Quand vous aurez compris ça, vous comprendrez aussi que la SEULE chose dont il est possible de faire c'est de continuer à demander un référendum, en faisant valoir que sinon tot ou tard, cette ratification sera remise en question.
    Ce qui fera peser, instillera ailleurs en Europe, une menace sur cette ratification.
    Car une ratification n'empéche en rien un référendum pour que le peuple, valide ou non cette ratification.
    Rien n'est jamais inscrit dans le marbre, à plus forte raison quand c'est un déni de démocratie.
    Cessons de croire que toutes les saloperies que l'on nous fait ingurgiter sont irréversible, rien n'est irréversible.

    Il aurait fallu le présenter comme ça dés le départ, pour générer la certitude que la résistance à ce traité ne s'arréterait pas avec la ratification, coté PS ça aurait certainement influencé quelque part.

    Quoiqu'il en soit nous disposons maintenant de tout le temps nécessaire pour mobiliser, pour pourrir la vie, jour aprés jour, de ceux qui vont ratifier ce traité et tout particuliérement le PS qui va se croire débarrassé une bonne fois pour toutes de cela.
    La derniére des choses à faire serait de lui donner raison, de leur donner raison, sur ce point.

    NON, cette ratification n'empéche en rien un référendum !

  21. Ydaho Patrick dit :

    Bonjour,
    Le problême a mon sens, c'est que s'il y a "vol" le 4 fevrier, l'Europe risque d'en prendre un sacré coup dans l'aile.. Et ce n'est le but ni des oui-oui, ni des nonistes... Tôt ou tard, les electeurs se sentiront floués et "s'en iront a la pêche"... Ce n'est bon pour personne...

  22. Ydaho Patrick dit :

    ça ! c'est "parlant" !
    Les sous titres sont en anglais... Mais on comprend tres bien ce qui se passe..

    http://www.dailymotion.com/search/referendum/video/x46z4m_revolte-au-parlement-europeen_politics

  23. carlo dit :

    @ marsoin
    Le choix de JM Ayrault comme président de groupe en dit long sur la droitisation du PS. A mon avis, tant que le PS se satisfera de gagner des élections grâce aux voix des bobos et en privilégiant les sujets sociétaux, comme il l’a fait aux dernières élections municipales à Lyon et à Paris, il ne faut pas s’attendre à un changement de ligne politique. De mon point de vue, l’urgence devrait être la reconquête des voix populaires qui se portent aujourd’hui sur la droite, ce qui est, de mon point de vue, le meilleur indice de la faillite du PS et de la gauche dans son ensemble.

  24. H2 dit :

    Oui, ça ne marche plus ce blog. Nous ne pouvons plus envoyer de messages.
    Pourquoi ? Problème technique ?

  25. marsouin dit :

    @ Carlo,

    oui et ces s......ds, savent très bien qu'aux municipales même si on est déçu, outré par leur comportement avec leur position sur le référendum, ils savent que les français sanctionneront avant tout Sarkozy............. alors ils ne se font pas de souci...................... mais qu'ils se disent bien qu'aux prochaines législatives il pourrait en être bien autrement, tout du moins pour ma part..........et des centaines de milliers d'autres! Et là beaucoup se ramasseront une veste car choisir entre la droite et un PS libéral......... quelle différence? car au bout du compte on a la même politique mais qui plus est avec des faux-culs !

    Alors dorénavant ce sera sans ma voix !

  26. Arno dit :

    Bonjour, j'ai visité votre blog et j'ai trouvé que vous publier de bon article en général, cela vous diriez-il de mettre un lien entre nos 2 blogs?
    MON BLOG: http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/
    J'attends votre réponse ! et bonne continuation !
    Je viens de signer la pétition pour un référendum car selon moi l'europe ne peut pas se faire sans les peuples !

  27. Denise dit :

    Je suis totalement d'accord avec GUY. N'abandonnons pas !
    C'est ce que nous a dit en finale, J.L. Mélenchon, à la halle Carpentier.

    NON, cette ratification n’empêche en rien un référendum !
    C'est à cela qu'il faut s'accrocher ! Répétons à nos Députés PS que "le mauvais moment n'est pas encore passé " !
    Que nous sommes toujours là et que nous y resterons.
    La constitution affirme que le PEUPLE est souverain
    et le peuple c'est nous ! (si nous ne pouvons plus faire confiance à ceux qui nous représentent.) DANGER !

  28. H2 dit :

    Un jour il faudra écrire le livre de toutes les saloperies que cet imbécile aura prononçé : quel sacré connard !

    "Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur"

  29. Ydaho Patrick dit :

    Je soutenais Ségolène Royal, lorsqu'il le fallait, mais j'avais ecrit sur le blog "désir d'avenir", que je ne voterais pour elle que si elle promettais d'augmenter le smig d'une somme au moins égale a 500 euros.. ! Elle ne l'a pas fait, je suis donc resté a la maison pour les deux tours...Tout en espérant qu'elle gagne tout de meme.. mais pas avec ma voix.. Je me disais que la gauche caviar, est au moins mieux que la droite de Sarko... Les urnes ont parlé, je ne regrette rien, et je recommencerais surement.. Sauf que je ne voterais pour aucun candidat qui sera présent a la "réunion" du 4 fevrier... Sauf dans le cas de ceux qui se démarquent...Et qui promettrons les fameux 500 Euros, au moins, cités plus haut..
    Je sais..Je suis "séléctif"..Mais c'est comme ça !

    2012 est extrêmement loin pour les pauvres gens ! Et n'est en aucun cas important...D'autant que "vu son age" (je me répète), Sarko peut se faire quatre mandats d'affilés, il n'aura meme pas l'age de Chirac au bout... ! Continuez de réfléchir en présidentielles..et c'est (peut être) ce qui arrivera... !

  30. Ydaho Patrick dit :

    Pour H2 : De toutes façons, c'est bien vrai, l'instit est une "valeur" sure..Et dieu n'existe pas ! Donc il est vrai que l'un et l'autre ne sont pas interghangeable !..
    Sans "déconner", on a vraiment rien a branler de dieu dans une telle discussion ! Garder ça pour les confessionnals ! (Aux ? pour les puristes ?)

  31. Ydaho Patrick dit :

    Interchangeable...Pardon... :-)..

  32. blogibloga dit :

    "La victoire de Françoise Vallet sera un message fort envoyé au gouvernement, sous forme de jugement contre la politique de Nicolas Sarkozy de la part de tous les Français qui n'ont jamais eu le moral aussi bas depuis 1993", a déclaré François Hollande à Chartres jeudi.

    Comment envoyer un "message fort" à François Hollande?

    Si je devais voter dans une heure pour les municipales, je vote extrême gauche... Mais ça me gonflerait VRAIMENT!

  33. Jennifer dit :

    re-essai

  34. Jennifer dit :

    @bloguibloga
    Pourquoi faire un blog de plus quand il y a celui ci sur lequel on peut mener les débats dont tu parles. C'est comme le risque si Mélenchon quitte le PS de faire un énième parti d'extrème gauche marginalisé. Sur les questions que tu poses j'ai amené des propositions dans les deux derniers jours si tu veux bien relire mes posts, voir aussi Arsenick aujourd'hui.

  35. H2 dit :

    @ Jennifer

    Je ne colle pas complètement au projet de Besancenot mais il a au moins le mérite d'initier un électrochoc à Gauche.
    Combien de temps encore allons -nous nous demander de voter pour un PS comateux, transfuge, sans idée, et en accord intime avec le néolibéralisme ?
    Le PS c'est fini.
    Demain il va définitivement voter son arrêt de mort populaire.
    C'est son inconscient qui lui commande de voter avec N.Sarkozy.
    Ce sera sa suprême erreur et la faillite définitive pour ce parti désormais verouillé de notables.
    Il apparaît désormais impuissant à inventer quoi que ce soit.
    Je viens d'entendre Vincent Peillon à l'instant sur "Rispotes" sur le traité de lisbonne : Proprement lamentable !
    Amen !

  36. blogibloga dit :

    Jennifer,
    le post d'Arsenick évoque une stratégie politique, pas une ébauche de solution aux problèmes du pays... alors comment convaincre une majorité de français sur une alliance avec des révolutionnaires?
    Perso, j'ai beaucoup de mal à y croire.
    Comme j'ai beaucoup de mal à croire à une solution avec l'ultra libéralisme en action en Europe des 27...

  37. Paton dit :

    Tristes justifications que celles de Peillon en effet dans l'émission Ripostes. En fait, je n'y ai pas compris grand chose. Il dit que la critique de la procédure parlementaire dans le but d'y substituer le référendum relève du populisme droitier. On connait l'argument. Mais si le référendum n'est pas justifié pour des textes qui nécessitent un changement constitutionnel pour être ratifiés, quand l'est-il ? Comment préconiser la voie parlementaire quand un texte a été préalablement rejeté directement par un vote populaire ? J'ai beau chercher, je ne vois pas. Peillon est en pleine contradiction. Pour ne plus l'être, il doit assumer jusqu'au bout son analyse et préconiser que la procédure référendaire disparaisse de la constitution. Ce serait une thématique très chic dans la gauche "non populiste" (comme ils disent). Malgré les mensonges qui ont eu lieu de part et d'autre lors de la campagne précédente, je prétends que le débat autour du référendum pour le TCE (comme Maastricht)fut un moment de démocratie authentique. Ben oui...quand les gens parlent en famille, au bistrot, au travail de l'Europe ; quand le texte de la constitution et les livres qui lui sont consacrés sont des succès de librairie, on respire mieux. Mais ça voyez vous, c'est du populisme... J'ai bien peur que H2 n'ait raison : le PS confirme et agrave sa coupure avec le peuple. C'est triste, c'est révoltant.

  38. nissan dit :

    Dans un monde où les enfants haïtiens mangent des galettes de boue, où les enfants maliens mendient des médicaments, où l'accès à l'eau potable, aux logements décents, aux soins médicaux, à l'éducation sont réservés à une minorité d'êtres humains, comment accepter que la seule idéologie dominante et mondiale soit le libéralisme cannibale?
    Hélas, nous avons mal à nos convictions depuis la chute du Mur (sinon avant). Honte à moi, naïve et rétrograde, qui ose encore évoquer l'illusion d'un socialisme pur et immaculé.
    Pour être dans le coup il faut applaudir (avec une pointe d'envie et de jalousie), le self-made man qui gagne gros, la beauté des top-models, le culot des arrivistes, le tout baigné dans une mer d'inculture télévisuelle et publicitaire.
    Et la justice universelle?....Et la solidarité fraternelle?
    La politique de l'OMC, le traité de Lisbonne, les propositions d'Attali, rien ne va dans le bon sens, tout s'aggrave.

    Alors un grand merci pour les prises de position (à France Inter et ailleurs) et pour l'excellent "A gauche". En tant que militante sur le point de tomber de la planète PS, je me sens un peu moins seule.

  39. Ron Paul dit :

    Cher Monsieur le Senateur,

    Je ne suis pas d accord avec vos idees de gauche que je respecte.
    Mais je trouve que vous etes un Patriote.
    Vous sauvez l honneur du PS qui est actuellement bien bas dans mon estime.

    VOX POPULI, VOX DEI
    Vive les Droits de l Homme.
    Vive les Libertes Individuelles.
    Vive la FRANCE.

  40. Le Sanglier dit :

    je pense que nous pourrons dès demain revenir aux valeurs fondamentales du Parti Socialiste et non plus rêver à d'utopistes bêtises diverses, camarades....

  41. H2 dit :

    http://www.journaldumauss.net/spip.php?article283

    " On savait déjà que l’évolution de ce droit (communautaire européen) échappait à peu près complètement aux citoyens, tant en raison de l’absence de véritable scrutin à l’échelle européenne que de la capacité des États à écraser les résistances électorales lorsqu’elles s’expriment dans des référendums nationaux. Avec un savoir-faire qu’on n’aurait sans doute pas pardonné à M. Hugo Chavez s’il avait prétendu faire adopter par le parlement la réforme constitutionnelle qui vient de lui être refusée par référendum, les dirigeants des pays de l’Union européenne sont parvenus à contourner successivement le rejet du traité de Maastricht par les électeurs danois, du traité de Nice par les irlandais et plus récemment du traité constitutionnel par les électeurs français et hollandais. L’habitude se prend de considérer qu’en matière européenne les résultats d’un scrutin ne s’imposent que s’ils répondent aux vœux des dirigeants qui l’organisent. "

  42. H2 dit :

    Tenez, je vous livre ce beau et long texte qui décoincera les neurones à certains.
    Je ne me rappelle plus qui l'a écrit et je m'en excuse auprès de son auteur. C'était un peu avant la Présidentielle. Il est représentatif de la réalité sociale que le PS a laissé pourrir préférant par voie de conséquence indirecte renforcer Le Pen et ses clones qui viennent de remporter haut la main le pouvoir en France.
    Oui, la lepénisation des esprits a gagné parce que nous l'avons laissé croître. Il va être sacrément dure de relever le défi pour réinventer une gauche digne, démocratique, sociale et offensive.
    Bonne lecture.
    Jeudi 08 Mars 2007
    Le vote amer des classes populaires -
    " Hantées par la peur du chômage et de la précarité, les catégories défavorisées ne croient plus aux promesses électorales. Sur fond de transformation de leurs conditions de travail, les ouvriers et les employés choisissent l'abstention plus souvent qu'ils ne votent à gauche. A la veille de la présidentielle, leurs voix sont recherchées : ils représentent près d'un électeur sur trois.
    Ex-ouvrier de Cellatex, Patrick, au chômage, votera blanc à l'élection présidentielle. Ancien délégué CGT, il ne fait plus confiance à la gauche pour améliorer sa situation. Sa soeur, Evelyne, mère divorcée, est " révoltée " contre le gouvernement. Opposée à la limitation du droit de grève, elle pense pourtant donner sa voix à Nicolas Sarkozy. Christian, employé de nuit à l'usine Peugeot de Sochaux, est " viscéralement de gauche ", ce qui ne l'empêche pas de désespérer de l'attitude de son camp. Après avoir voulu soutenir Clémentine Autain, il devrait se rabattre sur José Bové, voire, en cas de retrait, sur Marie-George Buffet. Salariée dans un centre d'appels, Anita est la seule à n'avoir aucun doute : elle apprécie Ségolène Royal, mais elle ne votera pas, car elle n'a pas la nationalité française. Entre incertitude et malentendu, rejet et retrait, le vote des classes populaires s'est radicalisé et morcelé au cours de la dernière décennie : lors de la présidentielle de 2002, les ouvriers et les employés, en se détournant de la gauche, ont contribué à la faire perdre. Ils ont été jugés responsables de la percée de Jean-Marie Le Pen. A tort, car leur vote s'est reporté en premier sur l'abstention ; la gauche n'est arrivée qu'en deuxième position, devant la droite classique, puis l'extrême droite. S'il a fait resurgir le fantasme des " classes dangereuses ", ce scrutin, comme le " non " à la Constitution européenne, a aussi servi à réaffirmer leur poids démographique. L'affaiblissement des ouvriers de l'industrie a en effet été plus que compensé par l'essor des " prolos " du tertiaire, des employés de supermarché aux aides à domicile en passant par les chauffeurs de bus. Et si cette catégorie paraît de plus en plus hétérogène, elle n'en conserve pas moins une identité : des petits revenus, des postes subalternes plus ou moins précaires et un accès limité au capital culturel.

    Givet, dans les Ardennes La gauche licenciée
    A la nuit tombée, en ce mois de janvier, Patrick Harlaux revient à pied de la fonderie. Casque à la main, visage noirci par la fumée, il a été appelé pour trois jours de travail. Quand ce n'est pas là, c'est à la centrale nucléaire. Il accepte " les boulots dont personne ne veut ". Bon an mal an, il travaille " trois mois dans l'année ". Le reste du temps, il est au chômage et vit, seul, dans l'une des petites maisons en brique de la cité ouvrière de la Soie, située à proximité de l'usine, " mon usine ". Il la montre fièrement. C'est là qu'il a été ouvrier pendant vingt-deux ans. Lors de la fermeture de Cellatex et de l'occupation par les salariés, en juillet 2000, Patrick fait partie, en tant que délégué CGT, des plus motivés. Il se souvient des banderoles : " Jusqu'au bout, boum, boum ". " Après le conflit, on nous appelait les "criminels", alors que le patron était parti comme un voleur et que nous, on défendait notre casse-croûte ! " Aujourd'hui, il " vivote " avec 300 euros par mois. Après avoir été longtemps fidèle à la gauche, sa décision de voter blanc le 22 avril prochain signe un fort rejet du jeu politique plus qu'une quelconque neutralité. " La droite et la gauche, c'est la même chose. Ce qu'ils veulent, c'est le pouvoir et le garder. " Alors, il préfère jouer à l'Euromillions. Sa sœur cadette, Evelyne, a " un enfant de huit ans et trois chats ". Elle non plus ne fait pas confiance aux responsables politiques, pourtant elle votera " certainement " pour Nicolas Sarkozy. Pas pour son programme, mais parce qu'" il a raison quand il dit que la France ne peut pas accueillir tous les immigrés et qu'il y a trop d'assistés. Nous, on est en France chez nous, et pourtant, on n'a rien ". Elle a acheté sa maisonnette alors qu'elle était contremaître chez Cellatex. Avec le chômage, cela a été la descente aux enfers. " Les services sociaux ne m'ont pas aidée. Même pas un bon pour acheter du lait pour le gosse quand je n'avais plus rien. Ils m'ont juste dit : "Vendez votre maison." " Pendant plusieurs mois, elle et son fils vivent avec moins de 400 euros. " Les courses une fois en début de mois. Les produits de première nécessité. Pas de Coca ni de biscuits. J'ai arrêté d'aller chez Inter, où tout est si appétissant et si cher. On n'est plus partis en vacances. J'ai pas connu la misère, mais c'était tout comme. " Elle tente sa chance en Belgique et c'est là qu'elle trouve un emploi de femme de ménage. Aujourd'hui, elle est en CDD et touche 1.450 euros net par mois, ce qui lui donne " l'impression d'être riche ". " Dimanche, on ira à la patinoire ou au resto-frites ", dit-elle. Elle envisage de partir en vacances, " peut-être en Espagne ".

    Sochaux, dans le Doubs A quoi rêvent les ouvriers
    A la différence de Patrick et Evelyne Harlaux, Christian Corouge n'a, lui, jamais connu le chômage. Né à Cherbourg, issu d'une famille de militants ouvriers, il a été recruté en 1969 par Peugeot à Sochaux. Il y travaille toujours. De nuit. Au début, " c'était pour payer la chambre de [son] fils qui était étudiant ". Maintenant que celui-ci est devenu policier, il ne se voit pas revenir de jour : " Je me suis fait des copains quand même. " De là où il est, il raconte la dégradation des conditions de travail, la " répression syndicale féroce " (il a été délégué CGT) et le développement de l'intérim. Mémoire des conflits, il se voit comme une courroie de transmission du savoir-faire ouvrier - non seulement du travail bien fait, mais aussi des gestes quotidiens de résistance, " ceux qui nous libèrent du temps ". " Je n'ai pas trop varié depuis trente-huit ans, je suis resté avec mes révoltes, mes utopies, car j'aime encore bien rêver, j'ai cette espèce de passion de ne pas trahir ces gamins qui sont sur les chaînes. Avec eux, on essaie de parler de la violence au travail, mais ce n'est pas évident, parce qu'ils ont tellement ramé pour trouver un emploi. " Il ne partira pas en préretraite, " par principe ", même s'il est " à l'âge où l'on voit les copains mourir du cancer ". " On sait bien que ce sont les ouvriers qui paient la retraite des cadres. Alors, quand Nicolas Sarkozy nous dit qu'il faut travailler plus ! C'est sûr, il ne faut pas être fainéant ! Pourquoi pas 67 ans, on sera tous morts d'ici là ! Sarkozy n'a toujours pas compris que les prolos, ce qu'ils veulent, c'est travailler moins et gagner plus. " Ancré à gauche, Christian s'est résolu à voter José Bové, " pour faire pencher Ségolène à gauche ". Au sein de l'usine, il craint moins le vote Le Pen que l'abstention. Comment expliquer cette dépolitisation ? " Dans la région, les relais ont disparu. Avant, les ouvriers étaient présents dans les fédérations de parents d'élèves, dans les conseils municipaux, dans les associations sportives ou les cinémas d'art et d'essai " - lui-même a été membre du groupe Medvedkine de Sochaux, composé d'ouvriers-cinéastes, au début des années 1970. Il évoque aussi la transformation du paysage urbain : " La classe ouvrière s'est disloquée lorsque son élite, les ouvriers professionnels, a quitté les cités ouvrières pour les lotissements. C'était le rêve français : chacun sa maison Bouygues et son petit jardin. " Et des emprunts sur vingt ans, " qui t'obligent à ne penser qu'au fric ".

    Montrouge, dans les Hauts-de-Seine Les " prolos " des services
    La dépolitisation s'est accélérée avec la disparition des emplois industriels et le développement du tertiaire. Certaines entreprises de services l'ont même institutionnalisée. " Là où je travaille, il est interdit de parler de politique, les chefs pensent que ça nous déconcentre ", dit Anita Mala, employée dans un centre d'appels à Montrouge, près de Paris. Anita a trente ans, deux enfants et vit dans le Val-de-Marne. Deux bus + deux RER + métro : elle passe plus de deux heures par jour dans les transports en commun. En " open space ", devant son écran, équipée d'une oreillette et d'un micro, elle répond au téléphone à des clients (mécontents). " On est comme à l'usine, les uns à côté des autres, stressés, sans autonomie, les appels s'enchaînent, les clients sont en file d'attente, personne n'a choisi de faire cela ", dit Anita en écho à Christian Corouge, qui lui aussi imagine des points de convergence : " Ces jeunes dans les centres d'appels, les McDo, les parcs de loisirs, ils sont très proches de nous, les ouvriers. Que ce soit les postures répétitives, le lessivage des cerveaux ou les mauvaises rémunérations. Avant, les garçons de café à Paris étaient syndiqués, on se disait camarades. Cette identité de classe va peut-être revenir. " Anita, sans croire aux lendemains qui chantent, l'espère également. C'est en partie pour cela qu'elle s'est syndiquée, à la CFDT. C'est aussi parce qu'avec ses deux années de droit à la fac, elle " trouve dur d'être payée 1.000 euros par mois pour un job avec autant de pression ". Elle est née à Kinshasa, au Congo, et est arrivée en France à l'occasion de son mariage. N'ayant pas la nationalité française, elle ne peut pas voter. Cela ne l'empêche pas d'avoir son opinion. Défavorable à Nicolas Sarkozy : " Dire "travailler plus pour gagner plus", c'est ignorer les conditions de travail : quand un salarié travaille plus pour finir ses appels ou classer ses dossiers, il n'est pas payé davantage, l'employeur appelle cela la "conscience professionnelle". Les heures sup, c'est uniquement à la demande du patron. " Elle aurait aimé voter Ségolène Royal, " pour ses idées, car c'est la seule à s'inquiéter de l'insertion des jeunes sur le marché du travail ", mais aussi " parce que c'est une femme ". Comme Evelyne à Givet, Anita n'a, au final, qu'une préoccupation en tête : que ses enfants ne subissent pas sa précarité. Tous ses loisirs, les petits plus et ses joies sont pour eux. Elle se dit qu'en tant que mère la candidate socialiste devrait être davantage à même d'améliorer son quotidien et celui de sa famille. "

    La suite demain avec la nouvelle trahison des élites parfumées.
    Salut !

  43. carlo dit :

    @ Paton
    La prestation de V. Peillon à Ripostes était pathétique. La direction du PS n’a toujours pas compris la signification du non de 2005. Je vois de moins en moins comment le PS pourra continuer à vouloir incarner la gauche à l’avenir.
    @H2
    Merci de cet historique qui montre en effet à quel point la construction européenne bafoue les principes de la démocratie qu’on ne cesse d’invoquer par ailleurs…pour justifier l’extension du vote à la majorité qualifiée considéré comme plus démocratique que le vote à l’unanimité.

  44. H2 dit :

    Gérard Filoche à la Halle Carpentier samedi 2 février

    " Chers amis, chers camarades,

    Démocratie ! Nous sommes tous ici, par-delà nos différences pour combattre un déni de démocratie. Quel que soit notre nombre, nous représentons la majorité du peuple français.
    Car 71 % du peuple français, les sondages le répètent, sont favorables à un referendum sur le traité de Lisbonne.
    Et tout le monde, sait, y compris l¹actuel président, comment faut-il l¹appeler ? Bling Bling, Rolex, Ray Ban, génuflexion, chanoine ? tout le monde sait que si les français revotaient, ils voteraient « non ». Et c¹est pour cela qu¹il ne veulent pas de vote, qu¹ils l¹escamotent.C¹est la méthode des néo-libéraux, pour faire passer leur politique anti-sociale, pour multiplier les attaques contre le salariat, il faut qu¹ils mentent, il faut qu¹ils empêchent la démocratie de fonctionner, il faut qu¹ils procèdent par coups de force. Ils ne le font pas seulement à propos du Traité de Lisbonne, ils le font sur des questions totalement françaises, comme ce qu¹ils ont fait contre notre Code du travail remanié de fond en comble, avec l'approbation du Conseil constitutionnel donnée le 17 janvier dernier.
    Car là aussi, ils ont violenté le Parlement, là aussi, ils ont procédé en secret, là aussi, ils ont nommé une commission de cinq « recodificateurs » qui ont fait, en silence, le sale boulot. Pendant deux ans, dans le dos du Parlement, dans le dos des syndicats, dans le dos des salariés, ces cinq recodificateurs ont passé le Code du travail à l'acide des exigences du Medef. Qui étaient-ils ? des technocrates serviles comme ceux qui bossent à Lisbonne pour rédiger des traités exprès illisibles. Ils étaient censés simplifier le code du travail, oui ils le trouvaient, paraît-il « trop compliqué », eux, les mêmes qui ne trouvaient pas le TCE trop compliqué. Parmi eux, Jean-Denis Combrexelle, directeur des relations du travail, dont Liaisons sociales révèle qu'il dînait chaque mois avec M. Denis Gauthier-Sauvagnac, l'homme aux mallettes d¹argent sale, l¹homme aux 600 millions d¹euros à distribuer en liquide, certains ont dit un milliard, un cinquième de ce qu'un trader est accusé d'avoir « égaré » à la Société générale, par les entreprises de métallurgie, sans qu¹on sache comment et qui le redistribuait et qui ne veut rien dire ou, omerta, cet homme donc, a dû peser sur cette opération de recodification.
    Parmi les recodificateurs, le cabinet Barthélemy, le plus proche du Medef sur la place de Paris. Et un universitaire, C. Radé, qui ose signer la préface du nouveau code, 663 pages d'ordonnance, en expliquant « il faudra des mois voire des années pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets » et qui ajoute « ce sera un effort colossal pour les usagers » ! Ils étaient chargés de « simplifier » le « Code à droits constants », mais ils ont menti, en fait ils l'ont « complexifié » à « droits allégés » : là où il y avait 273 subdivisions, ils en ont fait 1890, là ou il y avait 1891 lois, ils en ont fait 3652, ils ont transformé 500 lois en décrets, et ce n¹est pas fini, car tout ce travail est encore en cours puisque le nouveau code n'entrera en vigueur que le 1er mai 2008. Ils ont osé faire cela en pleine campagne présidentielle, puisque c¹est au conseil des ministres du 7 mars qu'ils ont promulgué l'ordonnance de 663 pages, parue le 12 mars, Il n¹y a pas eu de débat, pas un article de presse, de télévision, une radio, rien, silence médiatique général. Et ils ont fait ensuite ratifier par le Sénat le 26 septembre, ces 663 pages que les sénateurs ont reçu la veille, et ils n'ont disposé que d'une demi-heure pour voter, ce n'est pas mon ami Jean-Luc Mélenchon, là, qui me dira le contraire. Et c¹est revenu à l'assemblée le 4 et le 11 septembre, nous avons réussi, à faire un peu de barouf, les groupes Verts, PCF, PS ont bataillé et voté contre, ainsi que tous les syndicats de l'inspection du travail, le syndicat de la magistrature, mais ça n'a rien fait, ils ont imposé une copie conforme au Sénat en 25'cette fois le 19 décembre ?
    Cette façon de passer par dessus le peuple, ses représentants, d'imposer technocratiquement des reculs réactionnaires fondamentaux, c'est ainsi qu¹ils agissent aussi avec le traite de Lisbonne, c¹est comme cela qu'au niveau européen ils font avec un « livre vert » sur le droit du travail, pour alléger celui-ci, le démanteler, c¹est ainsi qu¹ils enlèvent nos indemnités légales de licenciements, qu'ils veulent bouleverser nos durées légales du travail, l¹hygiène, la sécurité, la santé au travail, modifier les seuils sociaux, réduire les droits syndicaux, augmenter les ports de charge, diminuer la responsabilité des employeurs face aux accidents du travail,sortir l'apprentissage du contrat de travail, exclure des catégories entières de salariés du Code, etc.
    Pourtant le code du travail est fait de chair et de sang, de sueur et de larmes, c¹est un droit intime, précieux, fondamental. Tous ces mauvais coups, il faut qu'ils les fassent dans le silence, dans l'in-information, de façon technocratique, contre la démocratie, c'est bien comme cela, contre tous nos droits, contre tout ce qui est progrès et lumière qu'agissent les néo -libéraux, Bling, bling, Rolex, Ray ban, Chanoine, et M Seillére a l'UNICE à Bruxelles, et Mme Parisot à Paris. "

  45. Jennifer dit :

    oui ou non cela marche?

  46. riberolle guy dit :

    entions de Mélenchon,Dolez,Shapira et d'autres

  47. Jennifer dit :

    Les tergiversations du Modem démontrent l'erreur des dirigeants du PS qui veulent faire une large alliance allant du modem à l'extrème gauche. Le Modem est un parti bourgeois essentiellement et c'est pour cela qu'en dernière analyse il choisira toujours les intérêts des couches représentant les riches plutôt que le peuple. Aucune rhétorique de Bayrou ne peut cacher cette réalité. Ils feront volontiers alliance avec l'UMP plus qu'avec le PS ou le PCF.
    Ce qu'il faut à l'heure actuelle c'est faire sauter Sarkozy. Notre campagne contre lui commence dés aujourd'hui et si il pouvait sauter, à cause de son discrédit grandissant, avant les prochaines présidentielles dans 5 ans, nous sauverions les meubles. Il est en train de casser toute la France sociale et il faut l'arrêter à temps.
    Or se battre contre Sarkozy, seul le PS le peut et non la gauche de la gauche. C'est pour cela que nous devons faire pression sur le PS pour qu'il change de politique et s'allie plus au PC et gauche de la gauche qu'avec le Modem voire l'UMP. Sarko le sait que le seul qui peut lui prendre le pouvoir c'est le PS et non la LCR et c'est pour cela qu'il préfère la LCR au PS, comme le journal Marianne l'a montré. La LCR c'est gentillet pour lui: ils vont dans la rue, soutiennent les grèves mais sont tellement anti PS qu'ils ne feront jamais une alliance avec le PS qui renverserait ou gagnerait sur l'UMP. Il est réaliste et il a raison. Nous devons résolument nous confronter à ce problème de créer une unité de tous les partis de gauche, et surtout dénoncer la division actuelle du PS contre le PCF dans les élections municipales.
    Sarkozy est un vrai malin. Pendant la grève des cheminots, il a dit qu'il n'était pas contre les grèves. Plutôt que s'affronter de front avec les cheminots il a préfèré soudoyer individuellement les directions syndicales une après l'autre.
    Il comprend que c'est par la tête que pourrit la gauche. Soyons vigilants et demandons des comptes à nos dirigeants, quelqu'ils soient. C'est notre première bataille à faire. Lavons notre linge sale entre nous au lieu d'offrir nos divisions à Sarkozy qui sait si bien les utiliser.
    Comment laver le linge sale? C'est cela que je ne sais pas mais il faut réfléchir et ne pas les laisser indemnes quand ils trahissent.

  48. creuse 23 creuse dit :

    Pas encore très au point le creusois !
    Intéressé par les interventions à la halle de,entre autres Mélenchon,Dolez,Shapira
    suis resté sur ma faim Qui a des sources?


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