06déc 07

Aujourd’hui je fais cette note pour donner en quelque sorte la parole à ceux qui ne l’ont jamais : les méprisés, les dédaignés par toute la bonne société éducative, les élèves de l’enseignement professionnel et leurs enseignants. Certes ce n’est pas la grande Actualité ! C’est bien moins excitant que la lecture comparée des dernières hagiographies mutuelles entre socialistes. Mais c’est l’essentiel à mes yeux : la préparation de la suivante génération des ouvriers, techniciens et employés hautement qualifiés sans lesquels ce pays ne serait rien, les producteurs de l’immense masse de richesse si injustement répartie en dépit de leurs efforts. Je fais donc cette brève halte sur mon ordinateur avant de partir pour le meeting de Montpellier où je vais soutenir avec d’autres la cause du référendum sur le traité européen ce soir (20h salle Pitot, près du Peyrou). Pour l’instant, je vous propose donc de lire ci-après le texte de l’intervention sur l’enseignement professionnel que j’ai prononcée hier au sénat dans la discussion du budget 2008 de l’enseignement scolaire.

Intervention du mercredi 5 décembre 2007 au Sénat

M. le président. La parole est à M. Jean-Luc Mélenchon.
M. Jean-Luc Mélenchon. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je voudrais tout d’abord inviter notre assemblée à se méfier de cette sorte de jubilation morbide, si tristement française, qui consiste à dénigrer sans cesse les performances de notre patrie.
M. Jacques Valade, président de la commission des affaires culturelles. Très bien
M. Jean-Luc Mélenchon. N’oubliez jamais, après avoir énuméré cette longue litanie des échecs attribués à notre pays, que nous sommes tout de même la sixième puissance économique du monde. Il faut bien que nous ayons trouvé quelque part le moyen de l’être ! Nous n’avons aucune ressource qui fausserait le classement, sinon la matière grise de nos compatriotes, de nos travailleurs, de nos jeunes. Ne le perdez jamais de vue, et n’avalons pas tout rond ce que les journaux mettent en première page. Hier, selon le Boston College -bien connu de vous tous… (Sourires) -, les performances de l’éducation nationale française étaient tout à fait déplorables. Ce Boston College a juste oublié d’étudier les raisons pour lesquelles les États-Unis d’Amérique produisent deux fois moins de diplômés scientifiques que les Français pour 100 000 habitants ! Comment ce peuple d’ignorants, qui ne sait ni lire ni écrire, parvient-il à cette performance ?
Quant aux statistiques de l’OCDE, je n’ai pas l’intention de toutes les récuser, mais je me pose des questions à leur sujet. Je me souviens de ce moment particulièrement ridicule où ces fonctionnaires étaient venus m’expliquer -j’étais alors ministre- les défauts du système français, avec, entre autres choses, l’incapacité des jeunes Français à faire preuve d’esprit critique lorsqu’on leur donne des ordres ! Celui qui avait réalisé cette enquête n’avait certainement pas rencontré de jeune Français depuis longtemps… (
Nouveaux sourires.)
Mme Nathalie Goulet. Ni de vieux
M. Jean-Luc Mélenchon. Si les jeunes Français ont une caractéristique commune, ce n’est sûrement pas celle-là !
Soyons méfiants et inversons la méthode. Au lieu de nous dénigrer nous-mêmes, partons de nos succès (Applaudissements sur quelques travées du groupe socialiste), essayons de comprendre comment nous pourrions les développer et aller plus loin, et utilisons la force du système éducatif français, qui résulte tout de même de l’effort accumulé de générations et de gouvernements de couleur différente.
J’ai dit à l’instant ce qu’il en était des matières scientifiques et des questions essentielles que sont les systèmes de formation dans les économies contemporaines. J’évoquerai maintenant le domaine qui nous intéresse tous, l’élévation du niveau de qualification des jeunes. En
dix ans, nous avons doublé le nombre des bacheliers. Le précédent doublement nous avait demandé quatre-vingts ans.
Le pays s’était donné pour objectif de doubler le nombre des ingénieurs. Eh bien, nous y sommes quasiment parvenus, puisque, de 21 000 en 1990, ils sont passés à 37 000 aujourd’hui. Dans le même temps, nous avons multiplié par quatre le nombre de diplômés de DESS et de licenciés. Ce ne sont pas des petits résultats !
Quand on examine ces données, gardons à l’esprit que ceux qui nous critiquent sont positionnés sur un marché international. Les établissements comme le Boston College veulent attirer à eux ces étudiants qui ont fréquenté les institutions gratuites de la République française. Nous sommes l’un des pays où le nombre de chercheurs étrangers est le plus élevé proportionnellement au chiffre global de chercheurs 25 % des effectifs du CNRS, ce n’est pas rien.
S’agissant de la France en tant qu’économie de production, et pas seulement de services, les comparaisons nous mettent derrière les Anglais, alors que ceux-ci totalisent dans leur production intérieure brute des résultats de bourse qui sont purement scripturaux.
M. le Président de la République a récemment manifesté sa volonté de garder des usines en France. Si nous voulons que nos industries restent productives, que doit-on faire ? Il faut bien sûr former des cadres supérieurs, des ingénieurs, des architectes, des intellectuels de haut niveau. Mais il convient surtout d’élever la base productive à un haut niveau de qualification. C’est un objectif pour le pays. D’où sortir cette base productive, où la former sinon dans le service public de l’enseignement professionnel ?
Et là, monsieur le ministre, le compte n’y est pas. Vous êtes un homme de la maison qu’est l’éducation nationale, vous en connaissez les préjugés de caste en même temps que la grandeur. Mais ce que l’on passe d’abord à la trappe, c’est l’enseignement professionnel. Pourquoi ? Parce que la plupart de ceux qui y travaillent n’y ont pas inscrit leurs propres enfants ! (Mme Gisèle Printz applaudit.) Je le dis avec un peu de rugosité, mais c’est une partie de la réalité.
Or la moitié des jeunes Français suivent un enseignement professionnel et technologique ou un apprentissage. Parmi eux, 30% se trouvent dans l’enseignement professionnel, les autres étant répartis dans les autres filières. Et c’est comme si ces jeunes n’existaient pas
Pourtant, ils forment une masse vitale, la base de notre capacité productive. Les travailleurs français se sont d’ailleurs mieux adaptés que les autres, notamment les Allemands, car le système éducatif les avait préparés aux modifications des machines, mieux que le seul l’apprentissage en entreprise. La durée de vie d’une machine est passée de quinze ans à dix ans ou à quatre ans, voire moins dans certaines branches où l’outil informatique est utilisé. Comment expliquez-vous que la production ait suivi, sinon par le fait que les travailleurs avaient la capacité d’auto-adaptation, compte tenu des bases suffisantes qui leur avaient été données.
Nous devons manier ces notions avec beaucoup de précaution sans suivre la dernière mode, la dernière trouvaille de je ne sais quelle officine internationale qui ne pense qu’à faire du commerce avec tout cela. Dans cette histoire, la France joue sa peau !
Les différentes catégories sont toujours les mêmes : il y a ceux qui n’y connaissent rien et qui ne veulent pas en entendre parler et les têtes d’oeufs qui ont trouvé la bonne occasion de faire des économies : réduire, réduire et encore réduire les budgets. Le ministre, quel qu’il soit et même s’il n’en pense pas moins, est obligé d’accepter, car il est membre du gouvernement.
La grande trouvaille consiste à réduire le budget de l’enseignement professionnel en comptant sur sa prise en charge par le secteur privé, grâce à l’apprentissage. Or, si celui-ci fonctionne très bien pour les métiers où le tour de main et le geste sont essentiels et où la connaissance se transmet visuellement, en revanche, il est plus délicat pour tous les autres métiers. Car le niveau technique s’est considérablement élevé et un haut niveau de connaissances générales est devenu nécessaire.
Nous avons besoin d’ouvriers titulaires d’un diplôme de CAP, mais aussi, et surtout, d’un plus grand nombre de détenteurs d’un bac professionnel. C’est le coeur de l’affaire. Que se passe-t-il aujourd’hui ? Je sais que M. le ministre veut bien faire, car il écrit des communiqués touchants où il déclare que, pour améliorer l’accès au bac professionnel, celui-ci se passera en trois ans au lieu de quatre aujourd’hui (2 ans pour le BEP puis 2 ans pour le bac pro). Je souhaiterais formuler deux remarques à ce propos.
C’est d’abord une question de classes. L’objectif de 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat a commencé à être remis en cause lorsque nous sommes parvenus à peu près à ce pourcentage pour les filières de l’enseignement général. Et pourtant, au total, le résultat n’est que de 60 %. Où est la différence ? Dans l’enseignement professionnel, où la moitié de nos jeunes ne vont pas jusqu’au bac professionnel et s’arrêtent au BEP.
Là se joue la promotion des travailleurs et des milieux populaires. Il faut comprendre pourquoi les choses ne se passent pas aussi bien qu’on le voudrait. Et apporter des solutions concrètes, techniques.
Pour quelles raisons croyez-vous que les jeunes ne vont pas jusqu’au bac professionnel ? Parce qu’ils s’ennuient à l’école ? Non, ce n’est pas le sujet car souvent ils se reconstruisent dans l’enseignement professionnel. En premier lieu, ils doivent suivre des remises à niveau qui demandent un peu plus de temps. En second lieu, toutes les filières ne sont pas au même endroit. Si un jeune réussite son BEP et qu’il veut continuer en bac pro, il doit parfois se déplacer dans la ville d’à côté. Or il n’y a que les petits bourgeois qui croient que toutes les familles possèdent deux voitures ! Que fait le jeune ? Il quitte l’école pour l’emploi en espérant que les choses s’arrangeront. Par ailleurs, beaucoup de lycéens professionnels sont pères ou mère de famille – d’après les statistiques, la moyenne d’âge des effectifs de l’enseignement professionnel est plus âgée -, et il faut qu’ils mangent. Donc, si l’on veut les amener à un niveau suffisant de qualification pour le bien du pays, il convient de leur donner les moyens matériels de continuer leurs études.
Telle est la clé de la situation, au lieu de raccourcir la durée de formation pour accéder au bac pro. Vous vous trompez, monsieur le ministre, car vous avez été mal conseillé. Je sais qui se charge de ce boulot depuis des années : les grands trouveurs de Bercy et les grands intelligents de l’Union des industries et métiers de la métallurgie, l’UIMM.
Monsieur le ministre, on parle souvent des permanents ouvriers des syndicats, mais méfiez-vous des permanents patronaux. Certains n’ont pas mis les pieds dans une boîte depuis quinze ou vingt ans. Cela ne les empêche pas de vous expliquer comment former les ouvriers. Je considère qu’ils sont aussi suspects que ceux qui n’y ont jamais travaillé. Surtout lorsqu’ils relaient des trouvailles comme celle de l’UIMM visant à ramener la formation du baccalauréat professionnel à trois ans.
L’IUMM souhaite un bac pro en trois ans pour plusieurs raisons. D’abord, ils pensent aux économies qui résulteront de la diminution du temps de formation. Ensuite, ce sont des partisans acharnés d’un partage aberrant entre l’éducation nationale et le monde de l’industrie : l’éducation nationale s’occupe des connaissances générales – comme ils disent – et eux certifient les compétences professionnelles.
La délivrance d’un certificat de compétences est au coeur de la polémique entre le système républicain de l’enseignement professionnel et les organismes anglo-saxons qui ont partout validé ce certificat.
Le certificat de compétence, c’est le piquet qui tient le travailleur à la gorge. Un diplôme qui garantit une qualification permet la garantie durable d’un salaire dans les conventions collectives. En revanche, un certificat de compétence n’a de durée que la durée du produit fabriqué. Un certificat de compétence, dans le secteur de l’automobile, a une durée de cinq ans et la durée de vie d’une automobile est de sept ans sur le marché.
Voilà pourquoi la question scolaire est toujours une question sociale. Et elle nous renvoie à l’idée que nous nous faisons du développement de notre patrie républicaine.
Monsieur le ministre, c’est une erreur de généraliser le bac pro à trois ans. Un chiffre le prouve. Aujourd’hui, le baccalauréat professionnel se prépare en quatre ans – les études courtes professionnelles m’ont toujours fait sourire. Mais il faut savoir que 20 % des jeunes qui arrivent aujourd’hui au bac pro ont eu besoin d’une année cinquième année. On voit mal comment ils s’en sortiront en trois ans !
Monsieur le ministre, je plaide pour la jeunesse ouvrière, je plaide pour les travailleurs, je plaide pour le développement de notre pays en tant que puissance industrielle. (Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et du groupe CRC.)


40 commentaires à “Le service public de l’enseignement professionnel en danger”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Belgo3.0 dit :

    TRES BIEN VU
    "Un diplôme qui garantit une qualification permet la garantie durable d’un salaire dans les conventions collectives. En revanche, un certificat de compétence n’a de durée que la durée du produit fabriqué"

    de plus, l'UIMM veut le maximum d'enchérisseurs sur le marché des demandeurs de travail. Bref concurrence entre les jeunes et les travailleurs en service.

    L'UIMM veut comme toujours l'a voulue le patronat, la division entre les salariés.

    (je suppose que les Camarades connaissent les mails de Gérard Filoche sur l'UIMM et la grosse impunité qui va protéger ces bourgeois acheteurs de syndicalistes-de-bazar....)

    le Belge

  2. H2 dit :

    Ségolen Royal sur France 2 ! Il y en a qui n'ont pas honte !
    Quel ridicule !
    J'ai voulu balançer un message sur le serveur de l'émission pour demander quand est -ce qu'elle débarrassera le plancher en allant au Modem... même pas le temps de reprendre son souffle que le serveur coupait !
    Même pas le temps de prononcer trois mots, coupé !
    Faudra pas s'étonner si les questions sont courtes et polies à l'antenne !
    Il censure avant même qu'on puisse parler alors pour le reste des gracieusetés même pas le temps ! Oui, bien sûr c'est fait pour !

    C'est un Chavez qu'il nous faut en France ! Vite !

  3. Belgo3.0 dit :

    mmh H2, tu ne comprends pas qu'il y a une industrie des médias.
    Elle a sa logique, et c'est une logique bourgeoise.
    C'est une logique politique aussi. Cette industrie s'impose et survit,
    elle te vend des choses et toi tu la consommes.

    Que l'industrie des médias soit intégrée aux politiques conservateurs,
    c'est normal, c'était déjà le cas sous Néron...

    Je suppose que tu connais :
    1/ "panem et circenses"
    2/ certains sénateurs de Rome vivaient du commerce des gladiateurs...
    D'autres offraient des Jeux au Cirque...

    le Belge

  4. Huet Caroline dit :

    Merci à Jean-Luc Mélanchon pour avoir pris la défense de l'enseignement professionnel. Il semble en effet que seule la logique budgétaire soit le moteur de cette réforme: Moins de BEP (jusqu'à leur disparition totale), donc des économies de postes/ Davantage de CAP, mais pas d'augmentation de postes (l'apprentissage prenant le relai) et de surcroît, des économies en matière d'examen (les CAP étant des diplomes qui se préparent en contrôle continu). Et effectivement baisse générale du niveau de qualification des jeunes: Un certain nombre de nos élèves poursuivent, après le BEP, un Bac Pro. Mais si on leur avait dit, au sortir de la 3ème (élèves qui souvent peinent au collège) qu'ils allaient suivre une formation Bac Pro, beaucoup auraient refusé. On aurait pu penser un Bac professionnel en 3 ans afin de ne pas pénaliser les jeunes qui en avaient les moyens mais seulement et seulement si cette formation s'était ajoutée aux offres de formation actuellement existantes. Aujourd'hui malheureusement, ce genre de projet semble relever de l'utopie. Si comme vous le dîtes Monsieur Mélanchon, c'est l'enseignement professionnel qui passe d'abord à la trappe, il faudra également être très attentif aux diplômes car cette réforme risque fort de s'accompagner du contrôle en cours de formation. Nous savons que le danger est grand alors de voir les établissements, par ce biais, être soumis à concurrence. Les professeurs pourront-ils restés neutres dans leur évaluation? Si le lycée est réputé, les classes sont pleines et les postes ne sont pas en ballotage... Quel crédit auront alors ces diplômes? Si l'on émettait l'idée que le Bac Général se passe sous forme de contrôle continu, ce serait un tollé général! Mais le Bac Professionnel, qui en parlera?

  5. Devisti Shiva dit :

    La service publique d'accord.Mais, à condition que le budget de cette partie de l'économie soit séparé de l'État.Si nous en défendant les service publique,nous avons l'aire de défendre le capitalisme d'État.
    Un vrais service publique défendu par la gauche doit parvenir à créer un secteur à l'écart de la politique d'État pour pouvoir gérer librement les besoins de la société dans son ensemble ! Alors, je vous propose : la séparation de section de service publique de la budget et politique de l'État; Gérer par une banc des données et des versement des parts des charges publiques sous le contrôle directe d'une assemblée élue des1 - chercheurs élus pour mener des études et avancer des projet.2 - des programmateurs 3 - des législateurs 4 - des exécutants 5 - "Service après vente" = les superviseurs de "meilleurs fonctionnement.
    Voila un vrais"service publique indépendant gérer par les élus et amélieurer en permanent par les travailleurs sur terrain!
    Shiva
    membre de pcoi

  6. Devisti Shiva dit :

    Message de Hamid Taqvaei aux peuples amoureux de la liberté

    Face au danger d’une attaque militaire contre l’Iran, soutenez les combats du peuple iranien ! Outre ce danger, misère et privations, conséquences de l’embargo, menacent déjà le peuple d’Iran. La possible guerre des États-Unis contre la République Islamique n'est pas une guerre en faveur de ce peuple : les revendications et les intérêts de la population ne peuvent pas être prises en compte dans ce projet de guerre.
    Le peuple iranien ne veut ni de la République Islamique, ni de la guerre, ni de l'embargo. Il fait des années que les Iraniens se battent contre la République Islamique et contre les conditions de vie intolérables engendrées par ce régime ultraréactionnaire.
    L'Iran d'aujourd'hui est une société où la population manifeste ses revendications, n’hésite pas à chanter l'Internationale, scande des mots d'ordre comme : « Un Monde, un Homme, une race - la race humaine ». L'Iran est la société où les slogans, « Liberté, Egalité, Dignité », sont dressés sur ses drapeaux de combats. Les Iraniens, en fêtant « le jour des enfants » dans des dizaines de villes et de villages, réclament : « pour libérer les enfants, il faut renverser ce monde ». La société iranienne est celle où les prisonniers politiques, depuis la prison, appellent les peuples du monde entier aux manifestations et rassemblements contre la peine de mort et la barbarie. Le peuple iranien dénonce, haut et fort, qu'il refuse la guerre, qu’il ne veut plus de cette "République Islamique" et qu’il n'a aucun intérêt dans les projets de bombes nucléaires.
    Aux masses éprises de liberté partout dans le monde, aux individus libres,
    Pour en finir avec les menaces des États-Unis, soutenez les combats de peuple iranien ! Le renversement de la République Islamique par les masse des travailleurs iraniens est la seule solution humaine et civilisée pour en finir avec la sauvagerie du terrorisme islamiste et du militarisme états-unien ! Assez de crimes contre les populations ! La République Islamique ne représente pas le peuple iranien. Cet État constitue un « tueur en série » pour son propre peuple. Tortures les plus horribles, exécutions, strangulations par dizaines de milliers, mutilations, lapidations : toutes ces méthodes médiévales de gouvernement sont les seuls moyens que cette République Islamique ait trouvé pour sa sauvegarde. La République Islamique doit être dénoncée par tous les peuples du monde comme un étant un régime criminel. Le régime de l'apartheid sexuel doit être traité, aujourd’hui en Iran, de même manière que le régime d'apartheid de l'Afrique du Sud l’était.

    Aux travailleurs du monde

    Le peuple iranien vous soutient contre les politiques militaristes et barbares des Etats-Unis ; c’est pourquoi nous vous demandons de soutenir nos combats visant à renverser la République Islamique.

    Hamid Taqvaei, secrétaire de comité central de Parti Communiste Ouvrier d’Iran
    (Traduit par : Shiva, avec Vincent Malicier) 06.12.07

  7. Tom- dit :

    Ils ont retiré une heure de soutien scolaire individualisé. Qui peut croire que ce ne sont pas de simples raisons comptables qui motivent un tel saccage.

    Ma camarade Aurore a terminé son BEP vente l'an dernier. Elle enchaine un bac pro commerce en alternance. Sans la poignée de dizaine d'euros supplémentaires que lui rapportent le fait d'être titulaire de ce grade, elle ne pourrait pas manger, tout simplement.

    Qu'on laisse donc le choix aux élèves et à leurs familles entre le 2+2 et les 3 ans.

  8. Gemini dit :

    Mouais, je ne suis pas convaincu, désolé.
    Je partage le patriotisme, mais, le système français est pourri. Je parle en connaissance de cause, les labos publics sont minables, il faut privatiser tout ça!

  9. NL dit :

    VENEZUELA
    Une défaite peut apprendre davantage que dix victoires
    MICHEL COLLON

    Le bilan complet de cette défaite ne pourra être établi que par Chavez et les Vénézuéliens. Une défaite peut apprendre davantage que dix victoires. Mais analyse et examen de conscience prendront forcément du temps. Cependant, vu que les médias internationaux continuent à désinformer, indiquer déjà quelques points de repère sera utile pour ne pas se laisser manipuler.

    1. On n'a pas voté pour ou contre « Chavez président à vie ». Ca, c'est un mythe fabriqué par les médias internationaux pour diaboliser. Si demain, il y avait une élection présidentielle, Chavez gagnerait à nouveau. La toute grande majorité des pauvres et des gens du peuple lui sont reconnaissants d'employer l'argent du pétrole non plus pour enrichir les multinationales et l'élite vénézuélienne, mais pour les sortir de la pauvreté, leur apporter des soins de santé, l'éducation et la formation, à manger. Et la dignité face à l'Empire.

    2. L'Empire, justement, est intervenu avec tous ses moyens dans la campagne. Ford, General Motors, DaimlerChrysler, Bridgestone Firestone, Goodyear, Alcoa, Shell, Pfizer, Dupont, Cargill, Coca-Cola, Kraft, Novartis, Unilever, Heinz, Johnson et Johnson, Citibank, Colgate Palmolive, DHL et Owens Illinois ont apporté huit millions de dollars pour distribuer des tracts du genre « Si vous êtes une Mère, VOUS PERDREZ. Vous perdrez votre maison, votre famille, vos enfants (les enfants appartiendront à l'Etat) ! Des tracts spécifiques visaient les paysans, les étudiants, les petits patrons, etc. Méthodes déjà employées pour faire paniquer les Chiliens en 1973 et préparer l'écrasement d'Allende et la dictature de Pinochet.

    3. L'impact de la télé privée, aux mains des milliardaires vénézuéliens, a joué à fond sur cette peur du communisme, matraquée depuis des années.

    4. La menace très réelle d'un coup d'Etat made in CIA (voir nos articles précédents sur l'Opération Tenaza) a certainement fait hésiter beaucoup de gens (et cette menace existe toujours). L'opposition n'a pas augmenté son score. Mais trois millions de gens qui avaient voté Chavez l'an passé, se sont abstenus cette fois-ci.

    5. Les facteurs externes ont donc joué à fond. Mais c'est pareil à chaque élection ou référendum. Le livre d'Eva Golinger Code Chavez - CIA contre Venezuela montre qu'il s'agit d'un investissement permanent. La raison de la défaite devra donc être cherchée à l'intérieur. Quelles faiblesses ont joué dans le camp révolutionnaire ?

    6. D'abord, la bureaucratie et la corruption. Le Venezuela n'est pas l'enfer décrit par Bush et C°, mais ce n'est pas non plus le paradis où tout va bien. L'appareil d'Etat et aussi le mouvement bolivarien sont gangrenés par la bureaucratie : ceux qui sont chavistes pour s'approprier une part du gâteau. Quantité de réformes engagées par Chavez ne se réalisent pas sur le terrain à cause de cette bureaucratie. Le logement, par exemple, reste un problème dramatique. L'insécurité aussi pose tout le problème de la corruption dans la police. Il est hypocrite de dire que tout cela est de la faute à Chavez. Les mêmes maux règnent dans toute l'Amérique Latine et depuis longtemps. Mais ici l'opposition les exploite à fond.

    7. La question centrale de la réforme était justement de donner plus de pouvoir aux conseils communaux de base afin qu'ils puissent contrôler et contourner la bureaucratie. C'est pour cela que certains bureaucrates n'ont pas mobilisé comme d'habitude. L'ennemi le plus dangereux est à l'intérieur.

    8. A-t-on voulu aller trop vite sur certaines questions ? Est-il correct de définir le Venezuela comme socialiste ou faut-il plutôt proposer un Etat avec un large front uni pour assurer la démocratie, le développement économique et l'indépendance face à l'Empire ? Nous reviendrons sur cette question, et les autres, dans notre prochain livre « Les 7 péchés d'Hugo Chavez ».

    9. Les médias de la révolution ont-ils trouvé la parade et le style correct face au bourrage de crâne des médias de l'élite et de l'Empire ? Beaucoup de chavistes pensent que non.

    10. En tout cas, la guerre médiatique se livre aussi sur le plan international. Diaboliser Chavez fait partie d'une campagne des multinationales pour contrôler le pétrole et le gaz partout dans le monde : Irak, Iran, Afrique, Russie et... Amérique Latine. La Bolivie aussi est sous la menace. Mais les peuples ont le droit de décider eux-mêmes de leur avenir. Cette bataille de l'info, c'est donc à chacun de nous de la mener là où il peut. Dans les semaines et les mois à venir, nous essaierons de vous apporter les moyens de lutter pour le droit à une véritable information. Livre, film, test-médias, débats contradictoires, forums vous seront proposés. Nous avons besoin de vous. Vous pouvez nous écrire : michel.collon@skynet.be

  10. enzo d'aviolo dit :

    excellente analyse dans votre domaine de prédilection. je partage à 100%.

  11. 4 Août dit :

    Il y a un bruit qui court comme quoi cette fusion en 3 ans se ferait aussi avec le Bac technologique (encore et toujours pour s'aligner sur Bruxelles). Jean-Luc Mélenchon peut confirmer ?

  12. DiGeo dit :

    Petite devinette: Qui a prononcé la phrase suivante?

    <>

    Réponse: Abraham Lincoln seizième président de Etats Unis d'Amérique.

    Beaucoup d'eau a coulé depuis mais fondamentalement les valeurs n'ont pas changé d'où la primauté de l'enseignement professionnel défendu par J.L. Mélenchon.

  13. DiGeo dit :

    Petite devinette: Qui a prononcé la phrase suivante?

    .........Le travail est antérieur au capital et indépendant de celui-ci. Le capital n’est que le fruit du travail et n’aurait jamais pu exister si le travail n’avait pas existé avant lui. Le travail est supérieur au capital et mérite de loin la plus grande considération..................

    Réponse: Abraham Lincoln seizième président de Etats Unis d'Amérique.

    Beaucoup d'eau a coulé depuis mais fondamentalement les valeurs n'ont pas changé d'où la primauté de l'enseignement professionnel défendu par J.L. Mélenchon.

  14. Lolo34 dit :

    Bonjour Jean-Luc,

    Photos d'hier de Sète et Montpellier adressées dans ta boite mail.

    Amicalement.

    Lolo34

  15. job dit :

    alors M. le sénateur... pas un mot sur la défaite de votre pote Hugo Chavez... et sur ses commentaires sur la " victoire de m****" des ses opposants... quelle délicatesse !

  16. Belgo3.0 dit :

    je vous rappelle que Pinochet (même mort), Bush, Lindbergh l'antisémite et Sarko sont membres du Rotary Club. Pour le reste, je fais appel à votre comprenette...

  17. Tout faux.

    Une vision bien trop reductrice:
    la préparation de la suivante génération passe par un travail bien plus immense - et à gauche comme dans le pays,
    une refonte de l’enseignement et des mentalités:
    ce n'est pas parce que Sarkozy fait des propositions débiles à droite
    que la gauche doit se terrer dans des slogans débiles
    et une vision simpliste:
    La France ne s'en sortira (et la place de sixieme [" sixième puissance économique " ?] est quelque peu trompeuse)
    que lorsque nous pourrons
    1- former des jeunes -citoyens responsables et intelligents
    2- attirer toute une jeunesse qui, dans le monde, ne vient plus (etudier) en France
    [inutile de dire: cela n'aura pas lieu - comme on est partis...]

    Regarder la Cite U d'Anthony à la Télé - spectacle affligeant
    Villiers-le Bel: on a tout de suite envie à Pekin ou Rio de Janeiro d'y venir étudier !
    Et qui se souvient qu'un été de canicule plusieurs milliers (de vieux, surtout) sont morts dans ce beau pays? Ce n'est pas le méthode -je-me-ferme les-yeux et petites réformes qui va nous aider

    Et puis sur ce blog:

    un coup sur l'Amerique du Sud - un peu d'exotisme
    un coup sur ceci-celà...

    Villers le Bel n'a pas été discuté...

    Yves Le Henaff
    yveslehenaff@yahoo.com

  18. Belgo3.0 dit :

    mon cher Henaff,
    au lieu de te demander ce que la gauche peut faire pour toi,
    demande toi ce que tu peux faire pour ta gauche... Au boulot !

  19. camacho dit :

    Parce que la plupart de ceux qui y travaillent n’y ont pas inscrit leurs propres enfants ! (Mme Gisèle Printz applaudit.) Je le dis avec un peu de rugosité, mais c’est une partie de la réalité.

    hélas oui!

  20. Arno dit :

    Venez débattre sur Mon blog qui est le suivant: http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/
    Et dès maintenant,abonnez vous en grands nombres à la Newsletter.
    Venez nombreux voir ce blog malgré vos appartenance politique,il est ouvert à tout le monde./-

  21. Denis Collin dit :

    Comme d'habitude, Jean-Luc a raison! Mais qu'est-ce qu'il fait encore dans ce PS, cinquième roue du carrosse patronal dans la bataille pour la liquidation des acquis sociaux. Allez, Jean-Luc, tu n'es pas allé au bord du Rubicon pour y faire de la pêche à la ligne. Ose! et rompt avec la bourgeoisie socialiste. Des milliers et sûrement des dizaines de milliers de citoyens de gauche attendent ça.

  22. Instit dit :

    Lisez les dernières nouvelles, transmises par Valéry Giscard d’Estaing :

    « Nous venons d’apprendre que seize Etats membres de l’UE ont décidé de réagir à la suppression des symboles de l’Union européenne dans le texte du Traité de Lisbonne.
    Ils ont adopté une déclaration qui sera annexée au Traité, précisant que « le drapeau européen, l’hymne tiré de l’ « Ode à la joie », la devise « Unie dans la diversité », l’Euro en tant que monnaie de l’Union Européenne et la journée de l’Europe le 9 Mai, continueront d’être, pour eux, les symboles de l’appartenance commune des citoyens à l’Union européenne et de leur lien avec celle-ci. »
    Parmi les seize Etats membres signataires se trouvent tous les voisins de la France : Allemagne, Belgique, Italie, Luxembourg et Espagne.
    Il ne serait pas acceptable que la France, Etat fondateur, dont la photo officielle du Président de la République reproduit le drapeau européen, ne s’associe pas à cette déclaration.
    Je demande au Gouvernement de faire connaître à ses partenaires que la France est disposée à signer cette déclaration. »

    http://vge-europe.eu/index.php?

  23. Tourneur Serge dit :

    Merci à jean-Luc Mélenchon

    J'ai consacré toute ma vie professionnelle à l'enseignement professionnel du BEP au Bac Pro, et je suis fier de présenter un diagnostic positif de cet enseignement tant dénigré. Depuis quarante ans il n'a cessé d'évoluer de s'adapter aux évolutions technologiques d'améliorer en profondeur sa pédagogie pour devenir performant. Les Bac Pro sont reconnus et estimés par les professionnels.
    Les Lycées Professionnels recrutent très souvent des élèves en difficulté qui ont besoin pour acquérir des compétences d'être confrontés à la "matière" de manière concrète. Très souvent des jeunes en difficulté au collège, se remotivent au Lp, retrouvent l'envie d'apprendre et réussissent. Il est fréquent que des jeunes passent le BEP, le Bac Pro et enfin poursuivent vers l'enseignement supérieur. Le LP est un lieu de formation qui donne de nouvelles chances et d'espérances aux jeunes remotivés. L'enseignement professionnel des LP donnent la possibilité à des jeunes issus des classes sociales modestes d'acquérir un niveau de qualification élevé, ils y acquièrent une culture générale et technique qui leur permet une adaptation aux évolutions technologiques à venir.
    Quel plaisir, de retrouver dans les entreprises des techniciens qui réussissent à tracer leur chemin, qui arrivent à des postes de responsabilité et avec reconnaissance nous disent que c'est grâce à la formation professionnelle qu'ils ont réussi.
    Le Bac pro en trois ans produirait un appauvrissement des contenus, en effet il serait impossible de développer les mêmes compétences définies dans les référentiels de certifications de BEP et de Bac pro. Comment en 3 ans faire ce qui se fait actuellement en 4 ans ?
    Il est regrettable de constater que le gouvernement actuel privilégie le critère économique au détriment de la qualité de la formation.
    Je tiens à remercier Jean-Luc Mélenchon de prendre la défense des LP face aux attaques répétées de la droite. L'école n'est pas une marchandise elle doit rester un bien inaliénable de la république.

  24. brigitte dit :

    À Saverne, dans le Bas-Rhin, en contrée excentrique, une marche demain samedi 8 décembre, pour se faire entendre. Qui ça ? Quoi donc ? Les gens de Sarre-Union, du lycée pro Georges Imbert. On leur sucre 3 formations sur les 6 qu'ils proposent en ce moment. et ce n'est qu'un début. À terme, fermeture, avec l'extinction programmée des BEP actuels. On vous mettra sur le site de prs 57 (on confirme, prs 57, Moselle et Bas-Rhin, on est voisins, pour ainsi dire cousins...) les diverses actions, pétitions et manifestations prévues. On ne laissera pas faire, qu'on se le dise en très haut lieu. Ce lycée, il recrute sur 50 communes, tout de même. La décision finale du rectorat, c'est le 18 décembre à Strasbourg. On essaiera d'y être aussi. À vos plumes, pour signer (dès dimanche, sur prs 57). Merci pour eux.

  25. Stef dit :

    Bonjour Jean-Luc Mélenchon,

    Les élus socialistes de ma Région disent qu'ils sont génés de remettre en cause le principe de la réforme du bac pro en 3 ans puisque c'est la Gauche qui l'a initié en 2001, par toi-même en tant Ministre de l'Enseignement prof.
    Info ou intox ?
    EN tous cas j'ai l'impression que cette info circule partout dans les Régions et donne un prétexte de ne pas s'y opposer frontalement.
    Peux-tu m'éclairer ?
    Merci
    Stef

  26. NL dit :

    Je vous envoie un article du figaro, tres intéressant qui montre que les régions tenues par le PS ne sont pas prêtes au service minimum. Excusez moi, il est long mais il est tellement clair!

    Service minimum?:
    les Régions PS renâclent

    Guillaume Perrault, avec Yolande Baldeweck
    07/12/2007 |.
    Le gouvernement se prépare à agir par décret en raison de la mauvaise volonté des collectivités en charge des TER.
    LES USAGERS des transports ex­press régionaux (TER) auront-ils droit à un service minimum le 1er janvier ? Tel est, à en croire le gouvernement, l’objectif de la loi sur « la continuité du service public dans les transports terrestres », adoptée le 2 août par le Parlement, et qui doit entrer en vigueur dans trois semaines. Mais la majorité des vingt-deux Régions, chargées par la loi de mettre en œuvre la réforme, s’y refusent et se défaussent sur la SNCF et l’État.

    Lors du congrès de l’Association des Régions de France, qui s’est terminé hier à Strasbourg, la grande majorité des vingt présidents de Région socialistes ont affirmé, à l’instar de Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées, que « ce n’est pas à nous de définir » et d’appliquer un service minimum.

    Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait pourtant été catégorique. « Je garantirai trois heures de transports en commun pour aller au travail et trois heures pour rentrer du travail, il est inacceptable que les Français soient pris en otage par les grèves », avait-t-il déclaré le 24 avril sur TF1.

    Cependant, une fois élu, Nicolas Sarkozy a choisi de surseoir sa promesse qui, pour être respectée, impliquait d’assumer le risque d’un conflit avec le Conseil constitutionnel. Selon le rapport du conseiller d’État Dieudonné Mandelkern, rendu public en juillet 2004, le Conseil constitutionnel pourrait en effet considérer qu’une « garantie de service normal » aux heures de pointe constitue « une atteinte disproportionnée au droit de grève ». En cas de censure des juges du Palais-Royal, Nicolas Sarkozy aurait donc dû engager une révision de la Constitution pour donner le dernier mot au Parlement.

    La loi du 2 août ne fixe donc aucun quota de trains aux heures de pointe. Le législateur « renvoie la balle » aux collectivités responsables d’un service public de transports – les régions pour les TER – et leur laisse la responsabilité de déterminer ce qu’il faut entendre par « continuité du service public dans les transports ». Leur seule obligation consiste à élaborer un plan de dessertes prioritaires en cas de grève, avec l’espoir que ce dispositif aide la direction de la SNCF à rendre ses conducteurs plus polyvalents et à prévoir des transports de substitution.

    Les Régions peuvent-elles aller jusqu’à imposer à la SNCF de garantir un train sur deux aux heures de pointe sur ces mêmes lignes ? « C’est possible si ces collectivités en prennent la responsabilité », assure Hervé Mariton (UMP, Drôme), qui a été rapporteur de la réforme à l’Assemblée. Mais les élus régionaux n’en ont nullement l’obligation. Et le terme de « service minimum » ne figure même pas dans la loi. Autant d’éléments qui font dire aux présidents de Région PS que Nicolas Sarkozy veut leur faire assumer à sa place une réforme difficile, et dont ils contestent souvent le principe.

    Bonne volonté très variable

    Quatorze sur vingt-deux opposeraient une fin de non-recevoir aux directions régionales de la SNCF – telle Ségolène Royal, présidente de Poitou-Charentes – tandis que les autres feraient preuve d’une bonne volonté très variable. « Je refuse de porter le chapeau », tonne Claude Gewerc, président PS de Picardie. « Dans ma région, le ré­seau ferroviaire est si dense et interconnecté qu’il m’est impossible de choisir des dessertes prioritaires », objecte Jean-Paul Huchon, président PS d’Ile-de-France. « Nous ne refusons pas d’appliquer la loi, mais c’est une supercherie », plaide le président de l’Association des Régions de France, Alain Rousset (PS, Aquitaine). Dans quatorze des vingt régions gérées par la gauche, en outre, la vice-présidence en charge des transports est revenue à un élu communiste. Et ceux-ci, à l’instar de Jean-Michel Bodin (Centre), es­timent qu’appliquer la loi du 2 août reviendrait à « jouer les briseurs de grève ».

    Quoi qu’il en soit, le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand, a prévenu les présidents de Région : s’ils n’ont pas rendu leur copie le 1er janvier, les préfets adopteront les plans de dessertes prioritaires par décret. Et le seul progrès vraiment garanti pour les usagers est finalement tout autre : à partir du 1er janvier, le remboursement du titre de transport deviendra systématique en cas de paralysie des trains

  27. NL dit :

    Je vous envoie un article du figaro, tres intéressant qui montre que les régions tenues par le PS ne sont pas prêtes au service minimum. Excusez moi, il est long mais il est tellement clair!

    Service minimum?:
    les Régions PS renâclent

    Guillaume Perrault, avec Yolande Baldeweck
    07/12/2007 |.
    Le gouvernement se prépare à agir par décret en raison de la mauvaise volonté des collectivités en charge des TER.
    LES USAGERS des transports ex­press régionaux (TER) auront-ils droit à un service minimum le 1er janvier ? Tel est, à en croire le gouvernement, l’objectif de la loi sur « la continuité du service public dans les transports terrestres », adoptée le 2 août par le Parlement, et qui doit entrer en vigueur dans trois semaines. Mais la majorité des vingt-deux Régions, chargées par la loi de mettre en œuvre la réforme, s’y refusent et se défaussent sur la SNCF et l’État.

    Lors du congrès de l’Association des Régions de France, qui s’est terminé hier à Strasbourg, la grande majorité des vingt présidents de Région socialistes ont affirmé, à l’instar de Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées, que « ce n’est pas à nous de définir » et d’appliquer un service minimum.

    Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait pourtant été catégorique. « Je garantirai trois heures de transports en commun pour aller au travail et trois heures pour rentrer du travail, il est inacceptable que les Français soient pris en otage par les grèves », avait-t-il déclaré le 24 avril sur TF1.

    Cependant, une fois élu, Nicolas Sarkozy a choisi de surseoir sa promesse qui, pour être respectée, impliquait d’assumer le risque d’un conflit avec le Conseil constitutionnel. Selon le rapport du conseiller d’État Dieudonné Mandelkern, rendu public en juillet 2004, le Conseil constitutionnel pourrait en effet considérer qu’une « garantie de service normal » aux heures de pointe constitue « une atteinte disproportionnée au droit de grève ». En cas de censure des juges du Palais-Royal, Nicolas Sarkozy aurait donc dû engager une révision de la Constitution pour donner le dernier mot au Parlement.

    La loi du 2 août ne fixe donc aucun quota de trains aux heures de pointe. Le législateur « renvoie la balle » aux collectivités responsables d’un service public de transports – les régions pour les TER – et leur laisse la responsabilité de déterminer ce qu’il faut entendre par « continuité du service public dans les transports ». Leur seule obligation consiste à élaborer un plan de dessertes prioritaires en cas de grève, avec l’espoir que ce dispositif aide la direction de la SNCF à rendre ses conducteurs plus polyvalents et à prévoir des transports de substitution.

    Les Régions peuvent-elles aller jusqu’à imposer à la SNCF de garantir un train sur deux aux heures de pointe sur ces mêmes lignes ? « C’est possible si ces collectivités en prennent la responsabilité », assure Hervé Mariton (UMP, Drôme), qui a été rapporteur de la réforme à l’Assemblée. Mais les élus régionaux n’en ont nullement l’obligation. Et le terme de « service minimum » ne figure même pas dans la loi. Autant d’éléments qui font dire aux présidents de Région PS que Nicolas Sarkozy veut leur faire assumer à sa place une réforme difficile, et dont ils contestent souvent le principe.

    Bonne volonté très variable

    Quatorze sur vingt-deux opposeraient une fin de non-recevoir aux directions régionales de la SNCF – telle Ségolène Royal, présidente de Poitou-Charentes – tandis que les autres feraient preuve d’une bonne volonté très variable. « Je refuse de porter le chapeau », tonne Claude Gewerc, président PS de Picardie. « Dans ma région, le ré­seau ferroviaire est si dense et interconnecté qu’il m’est impossible de choisir des dessertes prioritaires », objecte Jean-Paul Huchon, président PS d’Ile-de-France. « Nous ne refusons pas d’appliquer la loi, mais c’est une supercherie », plaide le président de l’Association des Régions de France, Alain Rousset (PS, Aquitaine). Dans quatorze des vingt régions gérées par la gauche, en outre, la vice-présidence en charge des transports est revenue à un élu communiste. Et ceux-ci, à l’instar de Jean-Michel Bodin (Centre), es­timent qu’appliquer la loi du 2 août reviendrait à « jouer les briseurs de grève ».

    Quoi qu’il en soit, le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand, a prévenu les présidents de Région : s’ils n’ont pas rendu leur copie le 1er janvier, les préfets adopteront les plans de dessertes prioritaires par décret. Et le seul progrès vraiment garanti pour les usagers est finalement tout autre : à partir du 1er janvier, le remboursement du titre de transport deviendra systématique en cas de paralysie des trains

  28. Devisti Shiva dit :

    ?Deni colin a raison!
    Il faut recrée le Parti socialist le vrias! puisque ce qui vont reste non sont plus socialiste mais des démocrates Clinetoniens ! Cher camarade Monsieur le Sénateur c'est cela que vous nous apprenez dans votre livre!
    En réalité c'est à ces gens la :Hollande, Royale,J.Dray,.........àquitter le Parti Socialiste car ils ne sont plus socialistes, mais, des néo Démocrates éxerçant du réale politique, (en language courant signifie "Ben oui oui"aux actions et lois...neo liberale!).Oui c'est à eux de sortir, Mais il ne parte pas pour pourir l'aparille de l'interieur ! Alors il faut "Oser" partir et recrée de suit le "Parti socialiste 2008 ".
    .......Shiva

  29. Devisti Shiva dit :

    ?Deni colin a raison!

    Il faut recrée le Parti socialist le vrias! puisque ceux qui vont rester non sont plus des socialistes mais des "démocrates Clinetoniens" ! Cher camarade Monsieur le Sénateur c'est cela que vous nous apprenez dans votre livre!

    En réalité c'est à ces gens la :Hollande, Royale,J.Dray,.........à quitter le Parti Socialiste car ils ne sont plus socialistes. Mais, des "Néo Démocrates" exerçants de "réale politique", (en langage courant signifie "Ben oui oui" aux actions et lois...néo libérale!). Oui c'est à eux de quitter le PS, Mais ils ne partent pas pour pourrir l'appareille de l'intérieur ! Il faut alors "OSER" partir et recrée de suit le "Parti socialiste 2008 ".

    .......Shiva

  30. Devisti Shiva dit :

    ?Deni colin a raison!

    Il faut recrée le Parti socialist le vrias! puisque ceux qui vont rester non sont plus des socialistes mais des "démocrates Clinetoniens" ! Cher camarade Monsieur le Sénateur c'est cela que vous nous apprenez dans votre livre!

    En réalité c'est à ces gens la :Hollande, Royale,J.Dray,.........à quitter le Parti Socialiste car ils ne sont plus socialistes. Mais, des "Néo Démocrates" exerçants de "réale politique", (en langage courant signifie "Ben oui oui" aux actions et lois...néo libérale!). Oui c'est à eux de quitter le PS, Mais ils ne partent pas pour pourrir l'appareille de l'intérieur ! Il faut alors "OSER" partir et recrée de suit le "Parti socialiste 2008 ".

    .......Shiva

  31. Michel dit :

    Notre région Languedoc Roussillon érigée en république bananière par un PS tout puissant est l'image même de la dérive du politique ayant perdu mesure et bon sens. Deux exemples : les frères Pourcel bien connus dans le milieu de la gastronomie et propriétaires de nombreux restaurants à travers le monde, connaissent quelques "déboires" avec leur Jardin des Sens à Montpellier, qu'à cela ne tienne notre Frêches débonnaire propose immédiatement de leur venir en aide. Nous apprenons par le Midi Libre que Daniel Bedos immuable patron du Printemps des Comédiens, manifestation par ailleurs largement subventionnée par les deniers publics, progamme dans sa prochaine saison une soirée poésie avec comme intervenant Dominique De Villepin, ancien premier ministre, ardent détracteur du régime des intermitents du spectacle. Le quotidien précise que Mme de Villepin est amie avec Mme Carrière, épouse du président du festival. Ces socialistes sont tout de même "étonnants".

  32. kate dit :

    Monsieur Mélenchon, pourriez vous mettre sur votre site à un ouvrage récent nommé "mini traité européen : la constitution par la force" rédigé par un juriste de notre beau pays, et par un ancien garde des sceaux Monsieur Jean Foyer?

    Cordialement

    Kate

  33. jean dit :

    Avez vous remarqué que dans toutes les interventions médiatiques de M Royal, pas une seule question sur L'Europe et particulièrement sur le mini traité Sarkozy !
    Se silence complice est tout simplement une insulte envers tous ceux, militants ou pas du PS, qui ont voté non au TCE, comme se fut mon cas.
    Comment peut-on être de gauche, et défendre le même projet qu'un président de droite ultra libérale ?
    M’aurait on menti à l’insu de mon plein gré ?

  34. Philippe dit :

    Heureusement que tu es là, Jean-Luc. quand on parle d'éducation dans les médias, c'est toujours le-meilleur-lycée-pour-votre-enfant, façon nouvel observateur.
    J'ai deux fils sur trois qui ont suivi la filière technologique, et il n'y a pratiquement que des établissements privés, hors de prix.

  35. Pierrette dit :

    Désolée de te contredire mais si ce ne sont que les seuls parlementaires qui décident des 50 prochaines années années de la destinée de la France dans l'Europe en se couchant devant une commission européenne et en couchant leur signature collective sur le traité Giscard, et bien ces mêmes parlementaires seront poursuivis tous pour haute trahison... Quelques désordres sont à prévoir...

  36. corbucci dit :

    Rien à voir avec le sujet...
    Mais Monsieur le sénateur n'a pas dit un mot de la visite de Kadhafi dans notre pays...
    fourbit-il ses arguments ou n'y voit il rien à redire ?
    J'ai appris que notre ami de Lybie avait décerné son " prix des droits de l'homme " à H.Chavez.
    C'est vrai ça ?
    Si ce n'est pas vrai ça me soulage...
    Si c'est vrai, je n'ose penser que le silence de MLS (monsieur le sénateur) trouverait ici sa cause.
    Démentez, démentez monsieur le sénateur.

  37. robespierre dit :

    Papier et intervention pas mauvais. Les "bac" pro sont essentiels en terme de formation. Par contre, nous restons obnubilés par le coté diplome. The BAC. Il serait plus judicieux d'offrier un véritable spectre de formation 1a, 2a, 3a, jusqu'à 5a avec surtout des passerelles entreprise/école. La formation c'est toute la vie maintenant sinon retournez chez les canuts.

    Concernant l'UIMM, calmos sur la parano. Allez rencontrés des patrons de PME avec des machines numériques qui cherchent des jeunes qualifiés pour lutter contre les chinois, vous verrez que ce grand fatasme du Patronat est.... ridicule.
    Les moyens manquant par contre. Mais qui a foutu nos finances publiques depuis 25ans (gauche, droite, gauche, droite) dans cet état ? Ah oui les cadeaux fiscaux.....pour les petites boites qui cherchent justement des jeunes....etc, etc....

    je vous donne un C+, B- au max.

    Dernier points, l'utilisation des machines parfois vétustes certes dans les lycées et IUT techniques posent des problèmes d'assurances. Vous pouvez pas faire qq chose ? (plus de détail, allez voir des patrons de PME, ils ne mordent pas !)

    Last but not least "Si nous voulons que nos industries restent productives, que doit-on faire ? Il faut bien sûr former des cadres supérieurs, des ingénieurs, des architectes, des intellectuels de haut niveau". Des intellectuels ? Vous vous voulez dire comme BHL ? Ah non pitié.

    Pourquoi j'écris sur ce blog, vous ne le lisez pas ?

  38. jean savigny dit :

    les bep que nous devons défendre aujourd'hui étaient déjà au début des années 70 un moyren de faire des économies:2 ans de bep contre 3 ans de cap,Tu as du faire des compromis avec Lang? parce que Lang avait changé après "tonton,tata et l'abbé Pierre?et sa dérive n'est pas terminée...

  39. bonjour et bonne année

    c'est bien joli tout cette débauche de formation par lp interposé, mais il me semble qu'une première analyse serait peut être à faire avant de se lancer dans la formation à tous crins. Quels métiers sont enseignables en lp ? Faire la différence entre un métier dit industriel ou de production et l'artisanat, la machine ou la main ? L'un confine plus ou moins dans un milieu professionnel restreint, l'autre a condition de se donner de la peine permet de s'épanouir dans la maitrise complète de tout l'éventail du métier. Ce n'est pas 3 ou 4 ans qu'il faut mais au moins 10 ans. Je vous parlerai de la partie artisanale ne connaissant pas ou peu le monde industriel. Si l'enseignement général est nécessaire (écrire et compter sans faute) un enseignement des matières dites techniques (connaissances des matériaux employés, lecture de plans, dessin technique et dessin d'art,hygiène, sécurité, etc.) est aussi nécessaire. Quoique vous disiez rien ne remplacera le savoir faire et la transmission par un "patron" ou un salarié du terrain et en situation.Je crois que cela est : l'alternance. Comment des enseignants (partie métier) peuvent ils apprendre à des jeunes l'amour du travail bien fait alors qu'eux mêmes n'ont soit jamais exercé dans une entreprise ou très peu et voila bien longtemps. Sans remise en cause ni confrontation du réel journalier. Comment pourrai je dialoguer avec un enseignant qui est incapable de tenir un poste dans une entreprise (il y a des exceptions, malheureusement bien peu), et ces mêmes personnes viennent me dire comment noter les stagiaires qu'ils m'envoient ! La certification du plus grand nombre n'est pas la solution, la plus part des diplômés ne sont pas au niveau même du minimum des accords des conventions collectives. Je vous rappelle qu'à un diplôme correspond un salaire. Pire en les diplômant, les portes de complément de formation se ferment irrémédiablement, le jeune étant sur diplômé ne peut pas prétendre à une mise à niveau, ces compléments exigeant de n'être titulaire d'aucun de ceux ci par niveau. Cela peut en chatouiller quelques uns, quels contrôles sérieux existent pour vérifier l'emploi des sommes versées pour la formation, non seulement auprès des lp, mais aussi de tous les organismes publics ou privés faisant de la formation ?, car il s'agit quand même d'une course au "trésor". Bien évidement je prêche pour ma paroisse, nous sommes environ aujourd'hui 30 000 artisans complets et dans 10 ans il n'en restera que 5 000 parce que nos métiers sont "saucissonnés et dévoyés". L'industrie est une chose et l'artisanat en est une autre, que l'on se méfie des capitaines d'industrie d'accord, mais que l'on ne tienne pas compte de nos avis étant considérés comme quantité négligeable, nous qui sommes dépositaires d'un savoir faire " renom de la France" cela est vraiment insupportable.

  40. Maryse BOIRON dit :

    Je suis tout à fait d'accord avec Monsieur G.Jaunet.
    Encourageons, par l'alternance, les jeunes qui veulent travailler et apprendre.
    Cà ne les empêchera pas, même s'ils commencent à travailler jeunes de pouvoir prétendre à un bac pro.

    Que connaissent du travail la plupart des professeurs car tout a évolué même dans les métiers artisanaux.

    On a trop souvent décrié le travail manuel mais je réponds à ceux qui prennent les travailleurs manuels pour des " imbéciles " qu'ils faudraient qu'ils réfléchissent.....je m'explique : un travailleur manuel doit d'abord réfléchir avec sa tête et ensuite faire travailler ses mains...donc, je dirais qu'il est doublement intelligent.
    Et même, si on est un bon tuteur pendant l'apprentissage....tout en travaillant, on peut parler de choses et d'autres...faire du calcul mental, un peu d'orthographe, de géographie, ect....suivant le travail du jour.
    J'ai pratiqué ce système pendant 30 ans et je peux vous dire que j'ai obtenu pas mal de satisfactions car il y a un vrai potentiel parmi ces jeunes.
    Souvent, au départ il faut leur redonner confiance car comme ils ont un peu décrochés scolairement, ils n'ont pas confiance en eux..

    Bon courage à Monsieur Mélenchon..il doit continuer à défendre ses idées MAIS je voudrais lui dire qu'il soit moins partial dans ses débats. Je l'ai écouté dimanche 17.02 dans revu et corrigé et il était trop partial lorsque l'on a parlé de Fr. Mitterand...Dans tout homme, il y a du bon et du mauvais et on devrait toujours, avant d'affirmer quoique ce soit, se poser la question...a-t-il tort ou raison.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive