25nov 07

Samedi, je me trouvais à la réunion organisée par le club « A gauche maintenant ». La table ronde finale traitait de la force politique nouvelle à construire à gauche. Je remarque que cette question de la recomposition de la gauche mobilise. A Clermont Ferrand, il y a quinze jours il y avait six cent personnes pour participer au débat sur ce sujet entre Patrice Cohen Seat et moi. A Lyon, plus de deux cent alors même que l'information avait été fort modestement donnée. Le 5 décembre prochain je serai à Torcy, de nouveau avec Patrice Cohen Seat. On va voir. Mais je sais que le thème ne parait plus aussi éloigné des préoccupations ordinaires après ce que nous venons de vivre. Tout le monde a sur l'estomac la « quinzaine sans gauche » que nous venons de subir. Bien sur je mesure ce que ma phrase a d'injuste. La solidarité active des communistes et des trotskistes n'a pas manqué. Mais celle des socialistes ? Les dirigeants ont été en dessous de tout. A Paris, le jour de la manifestation, nous étions bien seuls dirigeants socialistes à part Henri Emmanuelli, moi et nos proches du bureau national du PS.  Et pour le peu qu'ont fait les autres, les médias ont tué leur parole en y opposant systématiquement celle de Manuel Valls. Lui et moi sommes les deux figures opposées du désaccord avec la ligne « d'opposition en gants blancs » de l'équipe qui dirige le PS aujourd'hui. Je note qu'il est davantage sollicité que moi par les médias pour s'exprimer…Y a-t-il une raison « objective » à cette préférence ? Oui, bien sur. Valls vient compléter le tableau dont les propagandistes du gouvernement avaient besoin pour briser la résistance morale des grévistes. Il leur fallait montrer un front sans faille de tous les gens « raisonnables », « qu'ils soient de droite ou de gauche »…Tel est le fond du rêve totalitaire dont le projet se met en place. « Il n'y a qu'une politique possible. D'ailleurs tout le monde est d'accord la dessus.  La preuve il y a des gens de droite et de gauche pour le dire. Donc ceux qui ne  sont pas d'accord  sont des fous, des khmers rouges », et ainsi de suite.

JUSQU'A LE PEN….mais pas plus loin

Au cours de cette grève nous aurons été une nouvelle fois les témoins impuissants de la « conformisation » du système médiatique français. Bien sur ce n'est pas un processus univoque. Par exemple « Le Monde » n'a pas refusé de s'excuser pour avoir publié que les étudiants avaient enfermés les journalistes dans un enclos en fil de fer barbelé, alors qu'il s'agissait d'un simple dessin de barbelé sur le sol.  Et samedi soir, sur France 5, dans l'émission « Revu et corrigé » Paul Amar a présenté un montage très critique des accroches sur la grève par les journaux télévisés. C'était tout à fait impressionnant : même référence continuelle à «la galère», même harcèlement unilatéral sur les responsabilités des grévistes et l'exaspération des usagers, même silence total sur la responsabilité du gouvernement et du président. A un autre moment de cette émission l'équipe de « Revu et corrigé » a présenté le calcul du temps accordé dans ces mêmes médias au fond du dossier par rapport au temps consacré à mettre en scène le conflit et les incidents que provoquent les formes d'action choisies. C'était effrayant. 20 % en moyenne pour le fond, 80 % pour la forme ! Comme je me trouvais sur ce plateau je dois dire que j'ai bien observé comment les trois journalistes qui étaient là ont réellement débattu entre eux à propos de cette situation. Ils n'étaient pas d'accord. Et je crois qu'ils ont bien compris le message que j'ai exprimé au moment où je leur ai dit qu'ils s'aveuglaient s'ils ne voyaient pas combien la méfiance et la colère à leur égard monte de tous côtés alors même  tout le monde est demandeur d'une presse libre et indépendante et ne conteste plus le fait que ce soit possible. Ca m'a amusé de leur dire qu'ils ne cessent de nous demander, à nous « les politiques » comme ils disent, « d'écouter les gens » alors même qu'eux ne le font pas et se murent dans une solidarité professionnelle inconditionnelle dès qu'apparaît une interpellation. Les signes d'espoir sont là. Par exemple c'est le SNJ du journal « Le Parisien » qui a demandé audience à sa direction après la publication de la une sous le titre « STOP » montrant des milliers de gens bloqués sur les quais de métro. Pour ma part je crois que nous pourrions bien et beaucoup avancer vers une presse réellement libre et indépendante si les professionnels étaient plus libres de leurs décisions à propos de leur travail. Et plus encore si ceux-ci prenaient en main eux même la résistance au nivellement en disposant des temps et des moyens pour  donner leur point de vue a ce sujet. En attendant le résultat de la situation est consternant. On s'en rendait bien compte en voyant ces quatre journalistes face à Le Pen chez Moati.  Il se trouve que je les connais tous les quatre. Je sais parfaitement qu'aucun d'entre eux n'a la moindre complaisance pour ce que représente Le Pen. De plus ce sont des gens mordant, parfois jusqu'à la pose.  Cette fois là ce fut un naufrage face au leader d'extrême droite. Sur les deux sujets réels de l'actualité, c'est-à-dire la grève des transports pour la défense des régimes spéciaux de retraite d'un côté  et la loi Pécresse sur l'université de l'autre, tout le monde était d'accord sur le plateau ! Adieu la période ou Le Pen affrontait des plateaux rageurs et ultra réactifs. Là, il a pu insulter tranquillement les étudiants en grève et les cheminots sans qu'un seul des quatre journalistes ne pipe mot. Moati continuait à faire des moulinets singeant une passion totalement absente du plateau et que lui-même n'éprouvait pas davantage que les autres. Personne ne relevait aucun des bobards de Le Pen sur les « privilèges des cheminots », les étudiants « bourgeois-gauchistes » et ainsi de suite. Tous étaient d'accord sur tout. Car la musique de Le Pen, et les paroles aussi, étaient dans l'air dominant de la quinzaine. J'ai vu la « LePenisation » des esprits atteindre ceux qui en sont pourtant parmi les adversaires les plus résolus.  Pour se rattraper sans doute du malaise ainsi créé on a vu quelques astuces à deux sous du type « donc, finalement, vous êtes du côté de la réforme de madame Pécresse » destinée à mettre Le Pen dans l'embarras d'approuver le gouvernement. Ce reflexe aussi, produit un effet calamiteux. Une extension du champ du consensus a quelqu'un dont il était convenu qu'il serait toujours hors jeu : « tout le monde est d'accord même Le Pen ! ». Et justement c'est le problème. Comment se fait-il qu'une politique avec la quelle Le Pen est d'accord ne fasse pas douter de leurs certitudes ceux qui comprennent le danger qu'est Le Pen ?

LA LOI PECRESSE et les mots

Sur le plateau de la 5, à « Revu et Corrigé », il y a eu une séquence sur le contenu de la loi Pecresse réformant l'enseignement supérieur. C'est déjà pas mal. Mais il n'y a pas eu le temps d'entrer dans le débat sur ce contenu. C'est pourtant indispensable. Car sinon les mots employés ne veulent rien dire. Par exemple : les universités pourront choisir librement leur enseignants et la rémunération de ces derniers. Elles pourront faire appel à des financements privés. Soit. Mais comment comprendre ce que ces mots impliquent quand on n'est pas un spécialiste de ces questions ? Je voudrai éclairer ici quelques éléments du contexte dans lequel intervient la réforme de l'enseignement supérieur en France. Le premier élément de ce contexte c'est la poussée qui s'exerce en vue de la marchandisation du secteur du savoir. Il faut savoir qu'il y a ici un financier enjeu colossal. Les dépenses d'éducation dans les pays développés s'élèvent à 1 500 milliards de dollars. Seuls  21,9 milliards sont aujourd'hui captés par le marché privé de l'éducation. La perspective de gain de parts de marché est donc immense pour les marchands dans les systèmes éducatifs. Leur tache depuis près de vingt ans a été d'obtenir un consensus sur les principes à placer au poste de commande. Et la première d'entre elle : légitimer la logique de marché dans un domaine où personne n'avait jamais imaginé qu'elle aurait une place naturelle… Les agents d'influence sont parvenus à leurs fins. En Europe aussi, l'affaire est dans le sac. Le modèle mondial de la concurrence entre universités est dorénavant la norme acceptée. En mars 2001 à Salamanque les principales institutions européennes d'enseignement supérieur ont créé l'Association Européenne de l'Université. La déclaration finale adoptée ce jour là est très claire sur l'objectif de création d'un marché des universités par leur mise en concurrence. Voyez plutôt : « Les institutions d'enseignement supérieur acceptent les défis de l'environnement concurrentiel dans lequel elles opèrent au niveau national, européen et mondial [...] La dynamique requise pour l'Espace Européen de l'Enseignement Supérieur restera inopérante, ou provoquera une concurrence inégale, si se maintiennent l'excessive réglementation et la mainmise financière et administrative qui pèsent actuellement sur l'enseignement supérieur en de nombreux pays. »  On voit que le moteur désigné est la concurrence et plus du tout l'émulation, la qualité de la transmission du savoir, l'élévation du niveau de formation de l'ensemble de la population. La Concurrence est bonne en soi et elle est une finalité de l'action universitaire. C'est cette logique dont se réclame la loi Pecresse : « Leur gouvernance renforcée, les universités seront en mesure d'exercer des compétences nouvelles leur permettant d'affronter dans les meilleures conditions la concurrence internationale » (exposé des motifs)

L'ARGUMENT DU DECLIN

Pour faciliter la manœuvre, la ministre a du faire elle-même un procès en règle des résultats de l'université française et jouer à fond de la fibre « décliniste ». On remarquera a quel point la méthode est la même dans tous les secteurs. La catastrophe en vue, le déclin engagé sont l'argument de départ qui justifie l'action et permet de stigmatiser les opposants. Le drame est que dorénavant personne ne réplique, ni l'homme politique sur le plateau, ni le journaliste. Tout se vaut, personne ne bosse les dossiers, le tout est de parler et de « débattre », même pour dire tous la même chose, sans rien vérifier des prémices de la discussion. Et pourtant….« Le nombre d'étudiants étrangers a tendance à décroître » affirme ainsi la ministre dans le dossier de presse du projet de loi. La vérité est exactement à l'inverse. La France est dans le peloton de tête de l'OCDE pour l'accueil d'étudiants étrangers : largement au dessus des Etats-Unis, et du Japon et des pays du nord. Le taux d'étudiants étrangers est passé de 7 % en 1998 à 12 % aujourd'hui. Pour les seules universités, on est passé de 8,5 % à 15 % d'étudiants étrangers. Au niveau doctorat, les universités françaises comptent 35 % d'étudiants étrangers. Le CNRS (certes hors université) compte 25 % de chercheurs étrangers. Et les résultats du système sont remarquables. Ainsi dans le secteur névralgique des diplômés en sciences, la France dans le peloton de tête de l'OCDE. Elle compte en effet 3 750 diplômés en science pour 100 000 actifs de 25/34 ans, dont 40 % de femmes. Nous sommes donc le troisième pays de ce classement, très largement devant les Etats-Unis, l'Allemagne, le Japon, et devant le Royaume Uni. Les Etats-Unis comptent 2 200 diplômes en sciences pour 100 000 actifs de 25/34 ans : soit 40 % de moins que la France.

LE MODELE PECRESSE

Quelles sont les caractéristiques du modèle de marché que l'on retrouve dans le texte de la loi Pécresse ? J'en reviens aux mots que j'évoquais plus haut. Les universités seront « libres » de fixer leurs propres objectifs dans un encadrement national réduit, leur pilotage est « ouvert » à des personnalités extérieures, notamment issues du secteur privé, leur financement est ouvert au privé (via les fondations).Elles pourront recruter, gérer et rémunérer « librement » leurs personnels. Concrètement cela signifie la libération complète du recrutement de non titulaires et la fixation de la politique indemnitaire à la discrétion du président. C'est exactement ce modèle qui a été adopté aux Etats-Unis et en Angleterre non seulement pour l'enseignement supérieur mais aussi pour le secondaire (trust college de Blair et charter schools américaines où les établissements sont affiliés à des financeurs privés). Les conséquences mécaniques du dispositif de concurrence entre universités installée avec ces règles de fonctionnement sont très bien connues. Pas de mystère ! C'est elles qui vont dorénavant se déployer en France. La concurrence pour attirer les financements privés  va conduire à une sélection et à un rétrécissement des champs de formation et de recherche en fonction de l'intérêt des financeurs. La concurrence pour recruter les meilleurs professeurs produira  une surenchère indemnitaire et un mercato des professeurs dans laquelle les petites universités seront incapables de suivre. A terme ce sera aussi la concurrence pour sélectionner les étudiants. La pression pour sélectionner les étudiants sera d'autant plus forte que l'Etat attribuera les moyens en fonction des résultats. Sarkozy l'a écrit noir sur blanc dans sa lettre de mission à Pécresse datée du 5 juillet 2007 : « allouer les moyens attribués aux établissements d'enseignement supérieur en fonction de leurs résultats, en matière d'accès de leurs étudiants au diplôme et d'insertion de leurs diplômés sur le marché du travail ». Au total toutes ces nouvelles « libertés » sont de la même eau que celles appliquées à tous les secteurs avec le même dogmatisme au nom d'une vision idéologique fanatisée d'après laquelle seul le marché est source de progrès et de dynamique. Dans ce domaine comme dans tous les autres c'est le contraire qui va se passer.  Le gâchis à venir c'est la sélection à l'entrée de l'université et à la sortie sur des critères non éducatifs  donc la restriction de la ressource intellectuelle du pays. C'est l'orientation de la recherche vers les champs de mode ou d'intérêt provisoire des financeurs de fondation, donc son rabougrissement. Et ainsi de suite. L'esprit n'est pas une marchandise et le savoir ne le devient qu'en s'appauvrissant. Et la France n'a pas d'autre matière première pour rester la cinquième puissance du monde…


94 commentaires à “Le samedi d’après”
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  1. 4 Août dit :

    Trop tard, t'as pas pu t'empêcher...

  2. Pangole01 dit :

    Je viens d'apprendre pour le code du travail, mais qu'estce que vous attentez...!
    Filoche aussi demande une vrais formation de gauche...!

    G. Filoche dans le nouvel obs aujourd'hui :
    "je lance un appel pour une grande gauche socialiste, que toute la gauche de ce parti, d´Emanuelli,à Hamon,Lieneman, Mélenchon Fabius,Vidalies et moi, nous mettions autour d´une table et proposions aux militants socialistes une alternative de gauche, sur un texte de transformation sociale authentique, ca prendrait immédiatement, on gagnerait une nouvelle amajorité ancrée à gauche..."

    Faut se bouger ou il restera plus rien de la republique.

  3. Zorba dit :

    En effet, Ah, le tempérament ! Aller, c'est le dernier !
    (Et puis c'est si doux, si aisé, si facile, si simple de te moucher, de te renvoyer dans les 22, comme on dit. Ah ça me manque, je l'avoue ! Je ne m'aventurerais pas le même façon à moucher ce X. Dumoulin par exemple. Trouillard ? Qui ne l'est pas ? Mais batailleur, ça oui !).
    Aller, ne me réponds pas.
    C'est en tous cas ce que je ferais, promis !

  4. stridence dit :

    4 Aout, tu remarqueras que personne ne reponds à Zorba, il en est
    réduit à distribuer des bons points.
    S'il te plait, ignores-le.

  5. Zorba dit :

    @ stridente (le surnom me semble particulièrement bien choisi).

    Souffrirais-tu de cécité, totale ou partielle, comme notre agité du nord ?...
    Non pas que je tire la moindre gloire du flot de méchancetés et d'insultes que certains déversent minute après minute sur ma pauvre petite personne, mais c'est une réalité. Tu devrais mieux regarder avant de dire de telles contrevérités. Tu vas finir par ressembler à Georges Marchais justifiant depuis Moscou l'invasion de l'Afganistan (Emission de ce soir sur la 5ème, passionnante !).

    Aller, ne nous parlons pas. Voilà un point dont je te concède volontiers la paternité initiale et que je vais suivre dès à présent.

  6. 4 Août dit :

    Attention, Zorba va bientôt affirmer que Mélenchon et ses bloggeurs soutiennent l'invasion en Afganistan, campagne de dénigrement oblige !

  7. Tiago_Jaïme dit :

    Sénateur !
    J'aimais pas trop comment certains l'employaient, mais là ce soir, je vois toute la puissance de Rome et le triomphe prochain du Sénateur. Oui je fonctionne au feeling.
    Merci Jean Luc. Je ne comprends pas pourquoi nous sommes aussi peu nombreux à partager des idées de simple bon sens.

    Donc nous devons être plus nombreux que l'on ne croit.
    Nous devons gagner au PS. Tous ceux qui disent qu'il faut partir, refusent le combat. Ils pourraient avoir raison, mais ça n'en est pas une !
    Il faut remettre le parti à Gauche et quand je vois des ségoléniens (Nos Désirs d'Avenir) qui demandent à leurs troupes d'adhérer massivement au PS avant la fin de l'année, je dis qu'il faut faire pareil...Faisons adhérer toutes nos mères toutes nos grand-mères...tout sympathisant de Gauche doit adhérer au PS pour 20 € chaque fois que c'est possible.

    Il n'est pas question d'abandonner le PS aux technocrates de la bonne gestion capitaliste de Gauche.

    Jean Luc, je rêve de la réussite socialiste de Chavez. Que penses tu du référendum du 2 décembre ? Le 2 décembre c'est tout de même impérial ! Acceptable pour le triomphe du socialisme ! Bolivarien !
    Dans mon coeur je le sens le Chavez !

    A Gauche Toute !

  8. Sam dit :

    Bonjour Senateur, bonjour amis de gauche,

    petite question surement candide voir ignarde d'un jeune papa de gauche:

    a quand un Think Tank de gauche, a quand un lobby de la gauche humaniste et eclairee? Cela existe-t-il? Des gens aises de gauche, ca existe. Combien en France ou ailleurs pourraient se permettre et seraient prets a donner 100 Euros, 50 Euros, 20, 10 ou 5 Euros par mois pour le financement d'un Think Tank aux statuts lisibles par tous, avec des consultants ou salaries (chercheurs, universiatires, autres?) avalises par vote des donnateurs et dont l'objectif commun pourrait etre de travailler a assembler un projet de societe moderne resolument de gauche et humaniste, prospectif, base sur un TRAVAIL DE FOND dans les domaines de la philosophie, de l'economie, de l'histoire, de la sociologie, des sciences, de l'episthemologie et que sais-je encore?
    Pour avoir une saveur un brin anglo saxonne cette idee se base nemanmoins sur trois faits bien solides:
    1- Le drame de la gauche veritable n'est pas son manque d'energie ni son manque de soutien aupres des citoyens (ou non citoyens), mais son manque cruel d'un projet de societe alternatif solide argumente et articulable (et donc "vendable"), aupres des votants.2- Il y a de par le monde assez de matiere grise et de travaux accessibles pour creer ce projet, les auteurs et chercheurs qui officient dans ce sens sont legions. Le vrai travail est de l'assembler, de faire une synthese permanente et ce travail EST UN TRAVAIL A TEMPS PLEIN POUR GENS QUALIFIES.
    3- Enfin a mon sens combattre le feu par le feu et employer les methodes des liberaux (au sens economique) et autres conservateurs n'est peut-etre pas completement idiot.
    Cela souleve une galaxie de questions et de problemes, en vrac: comment assurer la qualite des travaux, sur quel corpus de valeurs travailler et comment decider et implementer un seuil de derive aceeptable, comment etre sur que les fonds ne servent pas a financer mes vacances en Grece... etc etc...
    Neanmoins, l'idee me semble meriter d'etre consideree.

    A bon entendeur... Salutations.

    Sam

  9. Belgo3.0 dit :

    EXCELLENTE contribution, Sam. Merci.
    Je base une telle réflexion sur l'analyse de la droite : quels sont ses piliers :
    Rotary, syndicats, groupements professionnels (membres de l'UMP), maçonnerie théiste, communautarismes divers, Medef (affaire UIMM...), police (réseaux maçons), bureaucratie, ENA...

    De fait, à gauche nous n'avons pas de maçonnerie ou de Medef socialistes...

    le Belge

  10. Le Marcassin dit :

    mmmh ce commentaire néo-pétainiste va encore devoir être gommé, in fine : syndicats, Rotary, franc-maçons : maréchal, nous voilà donc ?
    Par ailleurs, un think thank de gauche existe, constitué par notre bureau national du Parti, regroupant certes les diiférents courants internes, mais il en a toujours été ainsi. Cette diversité, reflet de notre société, constitue notre force.

  11. Le Marcassin dit :

    Les étudiants socialistes de Sciences Po ont un groupe de réflexion sur les grandes questions de société et économiques. Certes il ne s'agit pas là d'un atelier officiel du parti, mais il influence(ra), indéniablement, la pensée. Par ailleurs, ces questions sont également débattues au sein de groupes de réflexions des députés européens socialistes.

  12. natleval dit :

    étonnant, pour Villiers le Bel on ne parle que des flics blessés et rien sur les jeunes. Ca doit être donc énorme...

  13. Belgo3.0 dit :

    Marcassin/Bombastus tu confirmes ton profil "Pierre Catalan" (celebre militant communautariste sexuel) : Catalan sévit à SciencesPo,
    deplus je suis syndicaliste..et je te reproche précisément ton pétainisme.
    Mais ce sont tes "visions", N'EST CE PAS, qui te filtrent la réalité ?
    le Belge

  14. Belgo3.0 dit :

    Je reconfirme mon post 38 antiBombastus/Marcassin qui a été effacé hier :
    ne peut on BANNIR DEFINITIVEMENT Marcassin/Kermitte/Hayek/Bombastus/BanquiseTropicale de ce blog ?
    (de meme que tous ses frères libertariens...)

    Ce type déposait ses...provocations fascistes...sur le blog de DSK.
    Merci d'évacuer ce genre de personnages qui n'apporte rien au débat.

    Et ce serait bien d'aborder la question des émeutes comme l'évoque Natleval.
    Pas de maniere réactionnaire, hein, genre "petits blancs nous sommes allés faire la chaine humaine pour protéger la bibliotheque", mais plutot sur le theme de l'exclusion bourgeoise, du racisme, de l'oppression nationale par la police, etc.

    AS
    le Belge

  15. Tiago_Jaïme dit :

    Oui Sam, je pense qu'en effet il faut considérer que penser et étudier est un travail à temps plein. Et qu'ensuite il faut diffuser aux militants et former et éduquer les militants avec autre chose que du vent comme "la rénovation et l'individu"!...

    Regardons autour de nous. Je suis envahi par ceux qui ont étudié la comm, qui ont fait ou font Sciences-Po, plus quelques zénarques. Sans oublier le militant groupie ! Je suis "un réservoir d'idées" à moi tout seul. Je ne suis pas le seul. Mais ils s'en foutent tous.

    Comment faîtes vous pour vous endormir quand vous pensez qu'il y a quelques semaines on a fêté le millionième (je n'arrive pas à le croire. Oui mais il faut penser et prendre le temps pour cela (1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39) je vais m'arrêter là et pourtant on est loin très loin du compte)oui le millionième, non je réfléchis et je ne peux pas aller plus loin. Pourtant je ne l'ai pas inventé; 1million de civils irakiens morts depuis 2003. Réfléchissons : 1million en 5ans entraîne 200 000 par an entraîne, sur 400j, 500 par jour ! tous les jours, chaque jour pendant cinq ans. Conclusion, impossible, ça ne colle pas, je n'arrive pas à le concevoir...Ca risque d'être faux. Je ne peux plus le dire. Donc nous devrions être organisés pour contrôler fiabiliser nos informations et nos chiffres. Mais en effet il faut le professionnaliser; il le faut à temps plein. Et ensuite il faut transmettre l'info et former rationnellement chaque militant.
    Je n'interdis à personne de passer des heures à choisir le chemisier ou corsage de la couverture de son nouveau livre pour qu'il ait la couleur et la texture adéquate pour que vous adhériez à mes idées tellement je présente bien avec mon corsage cravate! Mais cette démarche est un piège. (Le passage du "son" à "mes" est voulu!)

    Le parti socialiste est à fond dans ce piège. Je n'incrimine pas François Hollande. Mais mon sentiment sérieux c'est que le militant est mal considéré, seul la quantité de militants compte. Le souci de rationaliser l'information, le souci de former les militants, quoi qu'il soit fait, me paraît inexistant.
    Des hyper actifs qui ont besoin d'être sur Face book parce que c'est "in".Les discours sur le jeunisme et le féminisme salvateurs sont affligeants d'indigence de pensée rationnelle.
    J'ai plutôt de la sympathie pour Julien Dray. Mais pourquoi me fatigue t-il toujours autant et si souvent ? Je ne sais pas.

    Je voudrais bien que ce ne soit qu'un problème d'organisation des idées, mais je pense que c'est bien plus grave. C'est la fraternité qui fout le camp !

    Combien d'entre nous trouvent très bien que tout le monde cotise 40 ans. Quelle égalité ! Quelle équité ! S'il y en a ici, je dois leur dire qu'ils ne réfléchissent pas assez et que comme l'a dit Jean Luc (chez Aphatie je crois bien) (mais il est pratiquement le seul people du PS à l'avoir dit) c'est juste un seul des nombreux aspects du problème.
    Fustiger les régimes spéciaux globalement comme cela c'est honteux et ça marche !

    Mais là encore, quand on voit les échanges sur ce blog pour donner des vrais chiffres cohérents sur tel aspect...on voit qu'il y a matière à réflexion.
    Mais alors, où est le document de synthèse du PS, l'argumentaire qui récapitule tous les chiffres nécessaires et les présente de manière didactique. Il n'existe pas. Le parti socialiste n'existe pas.

    Vous trouvez que j'exagère ! On est en pleine rénovation.
    Oui j'ai une vague idée de forums, trois axes je crois. Oui mais lesquels ? Moi, je ne les ai pas mémorisés. Pourquoi ? Refus inconscient ou découpage pitoyable ? Honnêtement je ne sais pas.
    Je ne sais pas pourquoi, mais c'est clair, je n'attends rien de ces forums de la rénovation. Pourtant je voudrais bien, je veux que l'on avance à Gauche. Mais alors pourquoi, Bordel de m**** ! je ne me cramponne pas à l'élan majestueux que vont nous donner ces trois forums?
    Je crois que c'est simplement parce que le discours de la majorité des dirigeants socialistes qui s'agitent, et celui des peoples socialistes qui s'agitent tout autant, est incompréhensible (sauf aux groupies) et malheureusement, certes sans certitude, nul à chier.

    A Gauche Toute !

  16. Peff dit :

    Merci de défendre nos pauvres universités!

  17. Philippe dit :

    comme elle me semble longue la gestation de cette nouvelle force de gauche, que j'attends avec tant d'impatience !

  18. Claire Strime dit :

    Des tirs à balle réelle à Villiers sur les flics...C'est encore plus grave qu'en novembre 2005, on peut pas dire que la politique de Sarko (sans oublier bien sur ses prédécesseurs) comme ministre de l'Intérieur puis comme Président ait été d'une quelconque efficacité, pas plus que le foin sur le plan Marshall des banlieues ou la promotion de R.Dati et F.Amara.
    (Est ce que ça aurait été différent si Ségolène...on le saura jamais, même si on peut être sur que les racines des problèmes sont plus lointaines et remontent à une bonne vingtaine d'années, en lisant la lettre des 3 maires socialistes j'ai retrouvé les mêmes revendications qu'au début des années 80).

    Muet pendant la grève des transports, le PS va-t-il avoir l'occasion de retrouver une parole? (à moins que l'on regrette alors qu'il ne se taise si c'est pour dire des banalités et soutenir Sarkozy; l'autre piège étant qu'il fasse comme la LCR et qu'il considère ces émeutes comme une révolte sociale comme une autre, à mettre sur le même plan qu'une grève de salariés).

  19. GEHE dit :

    On s'étripe beaucoup sur ce blog.
    Je suis un peu inquiet, bien que d'accord avec toutes les interventions, j'aimerais trouver des idées constructives pour faire face à la forte tendance "bourge" du PS.
    La cission du PS va ètre un énorme m*****r, et Sarko va encore tirer les marrons du feu.

  20. Belgo3.0 dit :

    le probleme qui nous retarde, c'est que le même milieu nous retarde qui a contribué à retarder l'économie socialiste : parisien, bourgeois, laique-de-pacotille, tirant ses revenus de rentes publiques, etc

    Le socialisme, c'est l'affaire de la base,
    une alternative genre Die Linke ne doit pas venir du sommet.

    le Belge-

  21. Caroline dit :

    Oui, en effet GEHE, on s'étripe beaucoup sur ce blog! J'y passe régulièrement et je vois toujours les mêmes qui s'insultent et donnent l'impression de s'écouter. C'est assez pénible en fait... Heureusement que d'autres apportent de vrais éléments de réflexion susceptibles d'aider ceux qui, comme moi, ont besoin de billes face aux tenants de la pensée unique véhiculée par les libéraux!
    Jean-Luc, je suis une ancienne du PS, de la Gauche socialiste, et je n'en peux plus de voir ce parti virer vers le centre. Tes interventions sur ce blog sont une vraie bouffée d'oxygène pour moi! Mais c'est quoi l'avenir de la vraie gauche? Que faire? (!) Comment aller vers un Die Linke à la française?

  22. Alfonso dit :

    Bonjour M. Mélenchon,

    On ne peut que saluer votre engagement clair a gauche.
    J'ai une question a vous poser.
    Comment expliquez vous le soutien qu'apportent vos partisans de PRS aux partisants de Segolene Royal contre ceux de Laurent Fabius a Montreuil sous bois?
    Pourtant aux presidentiels vous aviez soutenu Fabius, considere plus a gauche ?

  23. Belgo3.0 dit :

    A mon avis, pour aller vers un Die Linke à la française,
    il faut travailler par territoires d'abord, ensuite assembler A LA BASE des organisations, car le travail interorganisations a montré ses limites dans "la gauche plurielle".

    Ensuite, il faut se rappeler que le succes des greves de'36 est du à une union à la base. A l'époque, les militants SFIO ont bravé leur organisation pour faire l'union à la base avec les CGT.

    le Belge

  24. Belgo3.0 dit :

    ne pas oublier le réalisme.
    Pas "le réalisme" dont nous bassinent les bourgeois,
    mais la prise en compte du réel, analyse, chiffres, études dont parle Tiago_Jaïme
    DANS LE SOUCI DE TRANSFORMER le réel.

    Je constate que les "leaders" de la "gauche de la gauche", tres souvent pour des questions de réseau, mais aussi par paresse idéologique (Krivine), ne disposent pas de documents et ne font pas d'études le soir dans leur bureau.

    le Belge

  25. Robert dit :

    Il m'est arrivé d'appeler sur ce blog à la création d'un nouveau parti de gauche. Mais certains des contributeurs sont en train de me convaincre… qu'il serait peut-être plus judicieux de reconquérir le PS lui-même, et par la base, comme le souligne le Belge. Malgré tout cette question n'est pas simple.

    Le think tank de Sam est aussi une idée fort pertinente.

    Vous voyez ce qui se passe dans nos banlieues pauvres ? La politique de destruction de l'Etat, de destruction des services publics, est en train d'y porter ses fruits. Nos gouvernants se sont appliqués, depuis plus de vingt ans, à détruire l'Etat, et aujourd'hui ces mêmes gouvernants font mine de s'étonner que l'Etat ne soit plus en mesure de résister à quelques centaines de gamins inorganisés. Les anarcho-capitalistes récoltent ce qu'ils ont semé. Et ils peuvent s'en féliciter : de plus en plus de sociétés de sécurité privées pourront acheter de plus en plus de drones, de plus en plus de caméras, et tout ça c'est bon pour la "croissance".

  26. Alfonso dit :

    Bonsoir M. Mélenchon,

    Etre a gauche de la gauche suppose-t-il avoir une ethique?

    A Montreuil sous bois, en region parisienne, en vue des municipales, vos amis de PRS s'allient aux partisans de Segolene Royal contre ceux de Laurent Fabius.
    Pourtant aux presidentiels vous aviez soutenu Fabius, considere'plus a gauche ?

    J'avoue que je ne comprends pas?!?

  27. Robert dit :

    @ Alfonso

    Je n'ai pas vérifié ton info, mais si elle s'avérait exacte cela constituerait en effet un sérieux problème. Sans vouloir te décourager, il y a peu de chances que le camarade sénateur te réponde…

  28. rosay dit :

    Amis et camarades,rien n'évoluera dans notre belle société, si la base ne
    bouge pas, il vous appartient de prendre votre avenir en main sans vous préocuper de vos parents,l'avenir c'est vous les jeunes ,les règles de la société sont fixées , et vous permettent de construire votre volonté.
    N'attendez plus des dirigeants de parti politique de décider à votre place.
    Les dirigeants sont actuellement des planqués,dans un fromage , et n'en n'ont rien à foutre de vous.
    Un slogan "à gauche maintenant pour une majorité sociale "

    S.F.A.S.Rosay.

  29. H2 dit :

    Face à la faillite du gouvernement sarkosyste en ce qui concerne la politique sociale et le respect de la sûreté républicaine, il est clair qu'au regard de la vague insurectionnelle qui se profile, le PS ne comprends rien, mais alors, rien du tout.

    J'avoue que je suis sidéré par tant d'incompétence ou simplement d'ignorance.
    Oui, c'est plutôt ça. L'ignorance.Pour eux, la misère n'existe pas. Sauf à la télé quand on la voit subrepticement entre les "otages" des quais de la gare et le foot en fin de journal.
    A canal + on rigole tout les soirs alors pourquoi s'en faire ?

    Le PS nouvelle mouture, devenu ce bon instrument désuet pour petits- bourgeois passe ses jours à se chicaner en oubliant le Peuple, simplement le Peuple.
    Mais celà veut il dire encore quelque chose pour eux ?
    Je ne le crois pas. Le Peuple ?
    Pire, le PS est désormais le pôle d'accompagnement du gouvernement sarkosiste !
    C'est dément quand on y pense, non ? Vous ne trouvez pas ?
    Je me demande s'il n'ya pas eu des tractations en amont.
    Une sorte de "deal" :
    " Notre politique (sarko), va faire du grabuge, donc faites en sorte de calmer les foules et tâchez de désamorcer les révoltes à venir ".
    On envoie la troupe à l'extrême -droite (sarko) et on fait donner de la voix à "l'autre bord " pour calmer les ardeurs de ceux qui chaque jour sont volés, abrutis, bafoués par le système.

    J'ai fait un "cauchemar" l'autre nuit, je voyais trois lieux prochaînement brûler :
    l'UMP et ses diverses officines - le Fouquet's compris - la Centrale du Medef, et bien evidemment tout ce qui rappelle le PS de près ou de loin, et métaphore sublime de l'ancienne Bastille, L'Entreprise de TF1 prise d'assau par une foule en furie et mis en flamme.
    Chaque époque a ses prisons. Il est bien connu que les notres sont spectaculaires aujourd'hui.
    Mais à vrai dire, je vois bien que ceci était un "cauchemar" trop personnel. Après que les policiers aient tué les deux adolescents en prenant la fuite sans donner assistance à personne en danger, les seuls batiments qui ont brulé, c'est une Maternelle et une Bibliothèque !
    Oui, encore.
    Certes ces lieux sont éminement symboliques et ce n'est pas pour rien que certains émeutiers les flambent.

    Mais c'est bien triste et pitoyable car ils n'ont toujours pas
    compris que TF1 et M6 sont leurs pires ennemis, après Sarko et Parisot !

    Mais non, ils brulent les livres et les lieux douillets où vont leurs petits frères et petites soeurs.
    Pas d'avenir en quelque sorte. Pour personne. Le symbole a du sens mais c'est un bien triste sens.
    Sarko va pouvoir parader en général -incendiaire tout sourire.
    Ils va pouvoir vendre à l'Etat c'est à dire à nous (!) ses drônes, ses Etats- d'Urgence- en- Kit et ses paramilitaires.
    Sa politique est une faillite mais il va avoir avec lui les foules vengeresses qui oublieront encore une fois le contexte et les deux adolescents morts.

    Même Hollande a minimisé hier leur mort à la radio ! Quel doucereux mépris !
    Il fallait l'entendre !
    Ce n'était pas ses mômes alors il pouvait se la jouer cool, le bougre !

    PS, vous avez dit PS ?
    Post Scriptum :
    Ne comprenez-vous pas que la colère monte ?
    Et dire qu'ils y a des fous pour vouloir interdire les Grèves et les Manifestations Pacifiques !
    Faudra pas s'étonner quand des excités sans cervelle et fanatisés à mort, mettront des bombes !
    Elles appartiendront aussi à ceux qui les auront vendu à la télé.

  30. H2 dit :

    Quand la République Sociale est défaite, que la Citoyenneté est conchiée par les élus mêmes - avec leur'faux mini-Traité'et leur vraie Constitution pour laquelle le Peuple a déjà dit non à 55 % -...
    Lorsqu'on essaie de casser les reins des Cheminots et que l'on assassine dans les banlieues...
    Quand on fait la chasse à l'Enfant à la sortie des écoles en raflant les familles pour les envoyer en camp de rétention...
    Et bien, rien de tel qu'une bonne petite propagande.
    Tenez, participez à la comédie, en jouant :
    Soyons tous et toutes de faux Républicains. Tout est dans le semblant.

    "Madame, Monsieur,
    Nous avons le plaisir de vous adresser ci-joint le dépliant de présentation du concours Voyageur et citoyen.
    Entreprise citoyenne, la SNCF s'est engagée depuis longtemps auprès des jeunes. Forte de son partenariat avec l'Education nationale, elle intervient toute l'année dans les écoles primaires, les collèges et les lycées, pour sensibiliser les élèves à la citoyenneté et la sécurité ferroviaires, s'appuyant pour cela sur un réseau de près de 600 cheminots volontaires.
    Aujourd'hui, la SNCF lance un grand concours national auprès des classes de collège (de la 6ème à la 3ème). L'objectif ? Donner aux enseignants les moyens de travailler de manière originale avec leurs élèves sur deux sujets majeurs : la citoyenneté et la prévention des risques.
    Pour concourir, chaque classe de collège doit présenter un projet dans l'une des deux catégories de son choix : rédiger une saynète de théâtre ou un mini recueil de slam poésies.
    Ces travaux d'écriture, réalisés à partir de situations concrètes traitant de la citoyenneté ou de la sécurité dans les transports ferroviaires, vont permettre d'aborder plus largement le respect des règles de vie en collectivité - envers autrui et par rapport aux biens matériels -, ainsi que la prévention des risques dans la vie quotidienne. "

    Soyons faux, tout simplement.
    Le Mentir - Vrai, Notre Nouvelle Politique.
    Joyeux Noël.

  31. H2 dit :

    Incipit : "Sous quelque angle qu'on le prenne, le présent est sans issue."

    Suite : " Ce n'est pas la moindre de ses vertus. A ceux qui voudraient absolument espérer, il dérobe tout appui. ceux qui prétendent détenir des solutions sont démentis dans l'heure. C'est une chose entendue que tout ne peut aller que de mal en pis. " Le futur n'a plus d'avenir " est la sagesse d'une époque qui en est arrivée, sous ses airs d'extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks."

    Savoureux non ? Lisez la suite !
    Pour lecture :
    http://www.lafabrique.fr/article_livres.php3?id_article=215

  32. Le Marcassin dit :

    Ce qui s'est passé dans " les banlieues " n'est pas la conséquence de l'élection de Sarko. Avec Ségolène Royal présidente de la République, nous aurions une situation identique. cela fait 25 ans que les banlieues sont en permanence au bord de l'explosion perpétuelle, avec une violence qui va crescendo. Nous devons concéder que nous sommes le seul et unique pays européen ayant ce genre d'évènements. Il s'agit donc d'une priorité sociétale. Mais il est déjà trop tard, probablement.
    J'ai de nombreux collègues provenant de " ces banlieues ", et ils se démarquent tous et toutes nettement de ces évènements, de cette petite minorié inadaptée au monde scolaire et du travail.

  33. Belgo3.0 dit :

    c'est FAUX ce que dit Marcassin/propagandiste_libertarien/courageux_anonyme.
    En Belgique voici deux mois il y a eu des émeutes du même type à Saint Josse, qui est AUSSI comparable à Villiers-le-Bel qu'Argenteuil.

    Il est important de noter que les médias bourgeois (et maçons de pacotille) comme Le Soir.be ont passé cela sous silence (pour la deuxieme fois).

    ENSUITE il ne faut pas CONFONDRE les CAUSES et les EFFETS.
    UNE des CAUSES des émeutes sont l'exclusion sociale qui est intimement liée à la nature du capitalisme, qui a besoin de pauvres pour consommer des produits fournis par des riches.
    UN des EFFETS de ces émeutes consiste à ce que le capitalisme fait des "avances" à certaines personnes issues de ces banlieues, par exemple via le show bizness (souvent via la délinquance ou les gangs, témoins Joey Starr ou Fifty Cents), ou encore Parisot et le Medef via son initiative "Tour de France de la diversité"

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-821456@51-628859,0.html

    Les exclus de nos banlieues (et de nos campagnes) savent bien l'exclusion, ils la vivent intimement. Je n'ai pas dit élus, j'ai dit "exclus".
    Les exclus savent bien que l'élévation capitalistique de CERTAINS d'entre eux, via le patronat, ne vont RIEN changer à leur vie intime et citoyenne.

    Je vous prie donc, Camarades, de penser au socialisme dans l'économie.
    AS
    Pierre Larcin dit "le Belge" (qui n'a pas peur de signer ses écrits, lui)

    Mais ça, un p

  34. Belgo3.0 dit :

    mais ça, un propagandiste bourgeois, dans le genre Duhamel, Sanglier ou Dray,
    voire meme les 6 maires "socialistes" de banlieue qui sont allés à Villiers-le-Bel ne PEUVENT pas le comprendre, tout imprégnés qu'ils sont de leurs "visions".
    le Belge
    -bonne journée, Camarades, autant que possible-

  35. natleval dit :

    Deception de voir qu'ici on parle peu des évènements essentiels de l'actualité: les grèves de transport, la révolte de Villiers le Bel. On ne sent pas les gens impliqué, concernés ou solidaires mais plutôt commentateurs. Par contre, on se déverse sur l'avenir du PS et le référendum. Ca fait très nombriliste quand l'avenir se décide dans la rue.
    Sans parler des débats avec insultes qui n'intéressent que leurs auteurs et sont pénibles pour le reste.
    Donc tout pour être dans la masturbation intellectuelle et non dans la réalité concrète de ce qui se passe dans la rue. Faut dire que les cheminots et les jeunes des banlieues c'est des voyous sans doute. La "belle" politique c'est l'avenir du PS...

  36. Ruru dit :

    Très contrariant toutes ces vannes sur les frangins.
    Pour ma part, ma vision de l'anticommunautarisme m'interdirait aussi et surtout de comdamner tout un groupe. En effet, il existe une foultitude d'obédiences composées d'une foultitude d'ateliers, composés d'une foultitude d'individus. Aucune doctrine n'y est professée. C'est même exactement le contraire.
    De plus, pour les quelques VIP qui portent leur appartenance en bandoulière, bon nombre de frangins tapent sur leur cailloux anonymement. Certains sont très engagés dans leur vie profane. D'autres moins. Beaucoup sont à gauches.
    Et, dans les loges, on n'a pas attendu les forums du PS pour plancher sur des questions sociales (pas d'une manière rotaryesque et compationnelle) comme par exemple la mondialisation, la laïcité ou contre la théorie fantasmatique du choc des civilisations.
    Donc, faudra lâcher un peu la seringue et arrêter les délires sur le complot maçonnique.
    On dit parfois qu'il n'y pas plus anti-maçon que celui qui s'est fait bouler.

  37. Claire Strime dit :

    Les mouvements sociaux "suspendus" dans les transports (retour de flamme vers le 18/12?) et toujours en cours dans les universités (nonobstant la sortie du terrain volontaire de l'UNEF), et les émeutes du sous-prolétariat de Villiers le bel ne sont pas à mettre sur le même plan.
    Certes ils se situent tous dans le même contexte d'1 gouvernement et d'1 hyperprésident dont la tâche est de faire gober au peuple français qu'il n'y arien d'autre à faire qu'à accepter la mondialisation capitaliste et l'américanisation/marchandisation/individualisation de tous les aspects de la vie sociale et culturelle.
    Mais pour ma part j'essaye de rompre avec la vision d'1 mission rédemptrice des "damnés de la terre" largement héritée de la culture chrétienne dans laquelle moi-même et mes ancêtres avons été baignés.
    Et le pouvoir Sarkozyste a évidemment plus intérêt à exhiber médiatiquement des "casseurs de banlieue" et autres délinquants qui prennet des policiers pour cible que des assemblées générales démocratiques d'étudiants qui prennent leurs affaires en main et ont parfaitement compris les buts de la loi Pécresse.
    Ce n'est pas ici que j'ai besoin d'insister pour rappeler que la gauche te le peuple ont besoin d'autre chose que de madones et de démarches compassionnelles...(je me demande encore comment j'ai pu-même partiellement-être étourdi par l'encens d'une certaine campagne présidentielle).

  38. Ruru dit :

    On prête à Jean Ziegler, sociologue suisse, la formule suivante:
    "il y a eu plusieurs totalitarismes : le nazisme, le stalinisme. Il en existe un autre c'est TINA"
    TINA means "There Is No Alternative". Cette assertion est de Margaret Thatcher.
    Le boulot du politique de gauche se résume donc à lutter contre TINA - celle décrite dans le post de Claire.
    Face à la brutalité du système, on découvre donc les limites de la social-démocratie. Imaginer la Socdém comme étant la seule position viable (une TINA de gauche en quelque sorte) c'est admettre qu'il n'y a pas d'autre solution que l'accompagnement. C'est de la médecine de guerre. On panse les blessés pour les renvoyer au front.
    Nous sommes contre cette guerre.

  39. H2 dit :

    @ Ruru a dit :

    "C’est de la médecine de guerre. On panse les blessés pour les renvoyer au front. Nous sommes contre cette guerre."

    Ruru a tout compris. Merci Ruru. C'est exactement ça.

    NOUS SOMMES CONTRE CETTE GUERRE ET CONTRE LA LOBOTOMISATION NEOLIBERALE !
    ELLE NOUS TUE !
    A PETIT, MOYEN, LONG TERME.

  40. P.Lecoq dit :

    Bonjour!
    Je serai à Torcy,Mercredi,sauf imprévu, avec quelques camarades pour entendre comment recomposer la gauche vu que notre parti va dans une dérive droitière et que se pose la question de son existence,en l'état.A ce jour,être au Parti Socialiste ne veut plus rien dire!
    A mercredi,Jean-Luc

  41. Bernard Bonnechère dit :

    Une seule Gauche !

    Quels sont ceux qui, au Parti socialiste, veulent réellement un projet de transformation sociale ? Un projet qui reprenne les fondamentaux d’une politique qui conduise au Socialisme !
    Quels sont ceux qui veulent dés maintenant apporter leurs réflexions pour démontrer qu’il est possible et même indispensable, de lutter contre cet engrenage où nous entraîne le capitalisme financier, défendu par une habilité hypocrite et une détermination sentencieuse d’un président de la République et d’une droite subjuguée, toute à sa dévotion, jusqu’à ce jour ?

    Ne nous revient-il pas, socialiste ou gens de gauche, de dénoncer cette politique partiale et d’apporter par des propositions équitables, une perspective de reconquête pour toute la classe salariale, dont une bonne partie s’est laissé fourvoyée et séduire par des formules tel que « travaillez plus pour gagner plus » ou encore « la France, tu l’aimes ou tu la quittes » ? Des formules qui cachaient, et qui cachent encore l’objectif qui est la soumission aux plus fortunés de notre pays et des trusts multinationaux.

    Il est possible d’entraîner, de motiver nos compatriotes à vouloir défendre une vie décente pour tous, qui suppose le partage des richesses, la solidarité (et non l’assistanat).
    Pour cela il faut dès maintenant prendre le chemin de l’union. Le rassemblement de toutes les forces de Gauche, dans leurs diversités, leur histoire, leurs aspirations propres et faire qu’elles travaillent toutes ensemble à forger un projet ambitieux mais réfléchi pour une alternative.
    Une alternative, et non des aménagements de circonstances, des mesurettes sensées réparer des dégâts, déjà bien visibles, que provoque l’ « argent-roi ».

    L’enjeu, pour les militantes/militants socialistes, est dans leur capacité de réflexion, dans le courage qu’ils mettront à « militer » et dans l’ouverture en direction des autres courants et partis de gauche.
    Il faudra discuter, partager, critiquer, acquiescer, comparer avec tous : jeunes, moins jeunes et anciens, hommes, femmes qui veulent que ça change !
    Saisir toutes les occasions de mobilisation sociale pour proposer et débattre des alternatives nécessaires. Dès maintenant, faire campagne pour l’exigence d’un référendum sur le nouveau Traité européen. En faire un axe forte de l’action commune de la Gauche de transformation.

    J’étais, samedi dernier, 24 novembre, à Paris, au Forum de « Maintenant, à Gauche ». C’était une belle rencontre constructive, même s’il s’agit d’un début de mise en commun de toute cette richesse exprimée avec les mots de chacun.
    Voila en quelques phrases, ce que j’ai pu retenir de cette rencontre qui a permis l’intervention de responsables et de dirigeants de gauche, tout au long de cette journée (http://www.maintenantagauche.org) :
    - Sarkozy profite de la faiblesse de la Gauche pour frapper sur les plus faibles, les plus pauvres.
    - Alternative politique à Gauche avec un programme et une reconstruction politique, par la création d’une nouvelle force politique s’appuyant sur un engagement des citoyens qui ne renoncent pas.
    - la démocratie a besoin du Service public !
    - le Service public comme choix de société,
    - le Service public comme pilier fondamental par rapport au service privée !
    - le Service public pour défendre les droits démocratiques !
    - Il faut définir ce que l’on veut laisser au Capital !
    - L’intérêt général n’est pas réductible de l’intérêt particulier !
    - Il faut lier la politique et la culture par l’Education populaire !
    - Mettre en exergue la richesse qu’il y a dans le « non-marchand », démontrer que c’est un « plus », une utilité sociale !
    - Revenir à une bataille idéologique : refuser l’assistance, mais défendre la « solidarité » !
    - Combattre l’éparpillement, dépasser les appareils respectifs, regrouper les forces qui combattent pour la rupture !
    Les socialistes qui sont intervenu, disent qu’il nous faut réfléchir à « comment recréer l’espoir » : faut-il un nouvel outil, un autre discours ?
    « Comment on fait pour donner le pouvoir au peuple ? »
    Prendre en compte le changement de nature du capitalisme, donc recommencer à avoir une analyse lucide.
    Partir de la diversité pour l’émergence d’une nouvelle force et avoir la volonté de dépasser les difficultés.

    Mes Camarades du Parti Socialiste ! Serons nous à la hauteur de l’enjeu ?
    Notre Parti sera-t-il fait d’une Majorité résolument à Gauche ?
    Militantes et militants, choisirons-nous la résistance et l’engagement, plutôt que le ralliement et la soumission au Capitalisme, dissimulé sous les faux-semblants ?
    Bernard Bonnechère
    27/11/2007

  42. Belgo3.0 dit :

    Cher "ruru", et toi Camarade qui me lis.

    il n'y a de délire antimaçonnique que dans la bouche d'une analyse superficielle.

    Je connais bien cette superficialité sur wikipedia. C'est surtout du à la composition sociologique d'informaticiens superficiels. Passons. Des qu'on y met le doigt sur des rapports non documentés (cachés, par ex via IRC) entre intervenants, on se fait mettre sur le dos des accusations de "délire de complot". Allez savoir qui délire...

    Primo, les sujets qui sont abordés dans les Loges, et dont tu parles (alternative au "Choc des Civilisations", laicité, etc) sont de nature politique et leur cadre démocratique, ce sont les partis.

    Je te rappelle que depuis qq années (je dirais "simultanément"), le Parti a oublié la formation interne...sur les sujets politiques...en fait depuis les années Mitterrand. Quand on regarde les résultats de la Mitterrandie, et compte tenu de ce qu'on sait sur Pelat, sur Dumas, sur Lang, etc, on se demande si ce sont les résultats du socialisme que les résultats de Mitterrand, ou bien le résultat des "frangins", comme tu dis... Tournant de la rigueur, FN à 15%, banlieues, affaires de concentration financière, suicides louches, etc.

    Deuzio, je ne comprends pas pourquoi ces sujets ne sont pas abordés sur la place publique, je veux dire avec le public. Les Français sont-ils des veaux ?
    N'y a t il pas de place, DANS UN MOUVEMENT SOCIALISTE, pour une éducation populaire ? "Non" ? Si tu dis "non", comment expliques-tu le succès des associations en France ?

    C'est pourquoi je pense, comme Guesde, que la maçonnerie, TELLE QU'ELLE EST CONCUE ACTUELLEMENT, est en fait le prolongement de la bourgeoisie.
    Ses méthodes de travail réservent le débat (et dans une démocratie, le débat c'est quasiment la décision...idem pour la réflexion...c'est quasiment la décision..) à une élite cooptée.

    Tu vois les dérives actuelles du PS, "partis d'élus", etc, etc.
    Ne sont elles pas dues à la cooptation ?

    N'y a t il pas des méthodes communes entre le Rotary et la maçonnerie (théiste) ?

    N'y a t il pas des méthodes communes entre la maçonnerie (adogmatique) et le PS, voire le PR ? Cela peut il expliquer le divorce du NonAuTCE, la dérive droitière du PS actuel ?

    Regarde ce qu'a fait Rebsamen avec la sécurité, puisqu'il était chef de Cabinet de Joxe, à l'Intérieur. Regarde ses accointances avec Marion, avec Bergounioux, avec Dray, les dérives "sécuritaires" du programmme de Royal...

    Bien pire : tu sais qu'il existe une "coutume" de rapports entre "les frangins" et les non-initiés. Tu sais que beaucoup de maçons sont des "élus" (hum...réfléchir à l'étymologie de ce terme). Tu sais qu'il existe aussi dans les municipalités des "groupes citoyens", et qu'il y a eu disons...des expériences de démocratie participative....Tu ne penses pas que l'instrumentalisation politique de ces groupes citoyens, de ces groupes de parole est liée à la façon dont..."les élus" considèrent les non-...politiques ?

    Tu ne penses pas que ce type de "rapports hautains" (regarde la politique (assortie de considérations pénales svp...) des municipalités concernant la diffusion de documents administratifs au public...tu ne penses pas que c'est à mettre en rapport avec ce caractère "exclusif"...des groupes de "travail" qui "planchent" sur des sujets...disons philanthropiques...je n'ose pas dire "politiques" pour ne pas exacerber la critique de ce déni démocratique....des sujets de nature philanthropique abordés dans les Loges ?

    le Belge

  43. Troisprosp dit :

    "Comment se fait-il qu’une politique avec la quelle Le Pen est d’accord ne fasse pas douter de leurs certitudes ceux qui comprennent le danger qu’est Le Pen ?"

    Sophisme grossier à la limite de la manipulation...

    Le Pen est dangereux
    Le Pen est de cet avis
    Donc l'avis est dangereuse

    Monsieur le sénateur, vous baissez votre niveau d'exigence à votre propre égard, c'est regrettable...

  44. Alfonso dit :

    Monsieur Mélenchon,

    Comme certains le craignaient malheureusement, vos partisans de PRS à Montreuil sous bois en région parisienne, ont fait élire comme tête de liste pour les municipales, une représentante de la tendance Ségolène Royal au sein de la section.
    Ce soutien a eu pour contrepartie le soutien des partisans de Ségolène Royal pour la désignation de l’un des vôtres comme candidat aux prochaines cantonales contre une militante du courant de Laurent Fabius.

    Très très étrange alliance ! Cela en dit long sur l’éthique qui prévaut chez ces gens là.

    C’est triste, honteux et indigne

    Soutenir Ségolène Royale, contre laquelle vous n’avez pas taris de critiques, c’est promouvoir des idées comme la remise en cause de la carte scolaire, l’internement militaire des jeunes, l’alliance avec le centre droit, etc etc …

    Vous nous aviez pourtant expliqué, y compris dans votre livre récent, que tout cela tenait en particulier de la dérive du PS vers une « démocratisation » à l’américaine, et que c’était ce qui pouvait lui arriver, à lui et à la France, de pire.

    J’ai de plus en plus de mal à croire en vos paroles Monsieur Mélenchon. Du mal à croire qu’il existe autre chose que des calculs politiciens et malsains pour obtenir des postes.

    Une partie de l’explication réside peut être aussi en le fait que la candidate du courant Fabius, contre laquelle cette « sainte alliance » a été conclue, et qui a ainsi été écartée, était une candidate de la diversité.

    Je vous laisse méditer.


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