04oct 07

Aujourd'hui est jour de gloire pour ce modeste blog. On a parlé de lui sur France Info dans l'émission de "à la une du web" de David Abiker. J'ai eu la parole pendant cinq minutes (autant dire une éternité en radio) à propos de mon post sur les bretons et celui d'hier "l'ére des pourris". C'était le matin. La veille j'avais passé la soirée avec mes camarades de gauche au Sénat sur le fameux amendement sur les tests génétiques. Je trouve un instant pour faire halte sur cet espace de parole avant de sauter dans le train pour aller en Dordogne participer à un débat sur l'avenir de la gauche. La Dordogne, vu de Massy, c'est loin. Mais je me régale d'avance des paysages d'automne qui vont défiler devant les fenêtres de mon TGV jusqu'à Angoulème.

Ma paranoïa habituelle à l'égard des journalistes flottait sur des eaux basses car les deux qui m'interviewaient avaient l'air davantage intéressés par le sujet que préoccupés de diffuser les poncifs de circonstances en pareil cas. Si vous ne voyez pas ce que je veux dire c'est que vous n'écoutez pas la radio souvent. Pour moi un pic indépassable en cette matière a été atteint sur RMC quand on m'a demandé, d'entrée de jeu, à propos des régimes spéciaux de retraite " alors, monsieur Mélenchon, monsieur le sénateur, vous ètes avec les vieux accrochés à leur privilèges ou avec les jeunes qui veulent rénover tout ça". Là non. Je ne dis pas qu'ils étaient de mon avis. Je n'en sais rien en fait. J'ai juste constaté qu'ils s'efforçaient de rendre le mien compréhensible par l'auditeur sans avis sur les sujets dont nous traitions… Une qui n'avait pas ce soucis c'est la madame Abonneau du journal "Le Figaro" en présentant mon livre. Qu'elle me traite d'antiquaire du socialisme ça se comprend a la fois parce que le Figaro est de droite et parce que madame Abonneau n'est pas elle-même un perdreau de l'année dans cette rédaction ni dans l'emploi de coupe jarret. Mais était-il utile de dire que je prospère sur les défaites de mon camp pour rendre compte de mon travail d'analyse? Et à quoi bon écrire que j'ai été " avec Rocard sous Rocard" avec Fabius sous Fabius et ainsi de suite ? Juste pour laisser entendre que je n'ai aucune conviction et que je suis un opportuniste. Je pense qu'on me voit bien des défauts. Mais personne ne peut croire sérieusement à celui là, si on me juge à mes actes. Mais il lui sera pardonné ce trou de mémoire par sympathie d'antiquaire pour certaines défaillances des antiquités. Post scriptum (pour les journalistes que les faits interressent) : sous tous les premiers secrétaires du PS de 1991 à 2006, période où j'ai été ministre incluse, j'ai déposé un texte et je me suis compté dans tous les congrès. A l'exception du seul congrès de Lievin où j'ai co-signé le texte d'Henri Emmanuelli. L'alliance rouge rose vert, la sixième république, le dévellopement durable, les trente cinq heures et j'en passe, ont d'abord été dans mes textes avant de jouir ailleurs d'une plus grande notoriété et sympathie auprès des approximatifs du style Abonneau. Aujourd'hui on m'emprunte beaucoup le concept d'émancipation remis au centre de la doctrine républicaine socialiste par le Manifeste de PRS. Ne le dites pas a madame Abonneau, la pauvre croit que je suis Guévariste.

Test ADN

L'heure tourne si vite ! Je dois à présent boucler mon bagage. Faute de mieux à propos du débat de cette nuit,au Sénat sur les tests ADN, je colle ici le texte de mon intervention. Je vous prie d'excuser cette ostentation. Allez sur le site du Sénat. Vous y trouverez un débat passionnant. N'empêche que ce fut une nuit de honte. Mais mes collègues sénateurs de gauche ont été particulièrement bons argumenteurs. Pour l'instant voici mon discours.

"Mes chers collègues,

Nous vivons un moment important. L'opinion suit avec attention nos débats. Elle va y trouver des arguments pour fonder son propre point de vue, car nombre de personnes n'ont pas une idée arrêtée sur le sujet dont nous débattons ce soir.

Pour ma part, au lieu de vous répéter des arguments politiques, qui ont déjà été avancés, je voudrais vous inviter à réfléchir à partir de l'argument que nous a exposé M. le ministre. Acceptons-le un instant.

Il s'agit, selon M. le ministre, non pas d'empêcher les étrangers de venir en France mais de leur faciliter la vie. Les tests ADN seront proposés dans les cas où il est impossible d'établir la filiation.

Partons de ce postulat. Où est le problème ? Il n'y en a pas pour établir les filiations en droit positif, et cela a déjà été démontré dans cette enceinte.

Nombre d'entre vous, mes chers collègues, ont été troublés par le texte adopté à l'Assemblée nationale. Un amendement a donc été déposé ici tendant à rendre – disons les choses telles qu'elles sont – quasi inapplicable ou tout à fait secondaire la mesure proposée.

On peut se demander alors pourquoi le gouvernement s'obstine ainsi. D'autres ont apporté une réponse à cette question mais, pour ma part, je ne veux pas y répondre. Mon intention est de vous convaincre à partir non pas de ce qui nous sépare, mais de ce qui nous réunit, et dont nous avons parlé à plusieurs reprises: les valeurs républicaines. Attardons-nous un instant sur ce point.

Si nous établissons, même d'une manière seconde, annexe, qu'il est légitime d'établir la filiation par la voie génétique, nous changeons profondément le système existant. D'aucuns nous disent que d'autres pays procèdent ainsi. Mais nous ne sommes pas obligés de les suivre.

Dans notre pays, la filiation est déclarative. Que signifie ce principe ? Lorsque quelqu'un se présente et affirme que tel enfant est le sien, jusqu'à preuve du contraire, on ne peut pas nier cette affirmation.

Jusqu'à ce que l'on démontre le contraire, lorsqu'une femme revendique la filiation d'un enfant, ce dernier est reconnu comme étant le sien. Comment le savons-nous ? Eh bien, la démonstration inverse peut être faite. Ainsi, une femme peut affirmer que l'enfant qu'elle vient de mettre au monde n'est pas le sien : cela s'appelle « accoucher sous X ». En effet, dans notre tradition – c'est le résultat des Lumières -, le lien social est premier, alors que le lien biologique est second. Cette grande avancée de l'esprit humain est le résultat de longs siècles de tatonnements.

Certes, tous les autres peuples n'ont pas le même jugement que nous. Dans un autre domaine, mais tellement concomitant, dans certains pays, la nationalité est fixée par le droit du sang. Nous, Français, avons tendance à considérer cela comme barbare, même si, par correction, nous ne le disons pas. Pour notre part, depuis François 1er, nous pratiquons le droit du sol. De ce fait, en toute circonstance, les Républicains affirment que ce qui décrit le rapport entre les individus, c'est le lien social, le lien politique. C'est le fondement de la République.

Certes, la mesure proposée ne correspond pas à ce que nombre d'entre vous ont craint, pour des raisons éminentes et patriotiques, y compris M. Pasqua, qui n'a pas la réputation de se laisser emporter par la sensiblerie. Il a évoqué a ce sujet de mauvais souvenirs. Mais, mes chers collègues, ne vous tenez pas pour rassurés simplement parce que la disposition adoptée a été transformée, d'une manière technique, en une mesure inapplicable. On pose un acte de principe et, pour ma part, c'est cet acte que je vous invite de toutes mes forces à repousser.

Chemin faisant, quelqu'un s'est dit : si la filiation est établie par la paternité, certaines découvertes risquent de troubler des familles. Un esprit simple a donc estimé qu'il serait plus aisé de procéder à des recherches génétiques sur les femmes.

Tout le monde a alors trouvé naturel que l'on établisse la filiation matrilinéaire. Un tel événement serait entériné, de fait. La primauté serait accordée d'une part au lien biologique et, d'autre part, au lien matrilinéaire. Croyez-vous qu'il s'agisse d'une décision seconde ? Pas du tout !

D'aucuns soutiennent : « monsieur Mélenchon, vous êtes un peu naïf et angélique ; vous oubliez que parmi une nombreuse fratrie, on peut "glisser" un enfant qui n'est pas celui des supposés parents. » Tout à l'heure, je vous ai fait remarquer, mes chers collègues, qu'il suffisait d'affirmer qu'un enfant est le sien pour que tel soit le cas.

Mais que l'on y réfléchisse : on reprocherait à ces personnes d'intégrer, du fait de leur culture, davantage d'enfants qu'ils n'en conçoivent. Pour notre part, n'avons-nous pas souvent plus de parents que l'état civil ne nous en a donnés ? N'avons-nous pas des familles recomposées ? Le Président de la République "trierait-il" entre ses propres enfants et ceux de son épouse ? Procéderais-je moi-même de la sorte ? Non, ils sont tous nos enfants. Ils disposent de deux pères, de deux mères, tout comme moi.

Mes chers collègues, n'en démordez pas.

Restez-en aux principes que nous avons en commun. Il ne s'agit d'humilier ni un gouvernement, ni un parlementaire ni de mettre en défaut une majorité. Il s'agit de plaider pour les valeurs auxquelles nous croyons et qui nous distinguent: nous sommes le peuple des Lumières et de la République.

(Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et du groupe Communiste Républicain et Citoyen)


Aucun commentaire à “Jour de gloire, nuit de honte”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Robert dit :

    D'ailleurs quand j'écris que l'Amérique latine est la seule région du monde où la gauche semble avoir un avenir immédiat, je pense aussi bien sûr à Evo Morales. Et je me souviens d'Allende, renversé par? la CIA, un certain 11 septembre 1973.

  2. H2 dit :

    Quelqu'un vient de m'apprendre que c'est DSK qui avait "défiscalisé " les "stock-options" !

    Quel pourri celui là !

    Mais le PS avait voté à la majorité qualifiée sa mesure inique puisqu'elle était passée !

    Jospin était donc pour !

    Il peut venir donner des leçons de socialisme après ça !

    Bravo, les mecs ! Faut pas vous étonner si le Peuple ne vote plus pour vous et qu'il se gardera bien de le faire jusqu'à nouvel ordre !

    Sarko sentant que le scandale EADS ne fait que commencer, propose de refiscaliser les "stocks-options" !

    Pas con le bougre !

    Comme ça, si Thierry Breton va en prison, ce que je doute fort, évidemment - les cols blancs s'en sortant toujours par une amende (Le "plaidez coupable" devrait faciliter encore plus les choses)-...Sarko espère ne pas se mettre à dos l'opinion.

    Il dira tel un "preux chevalier ", oui le gouvernement précédent savait, mais je n'étais pas ministre des finances ! Regardez comme je compte "moraliser le capitalisme " en retaxant les "stocks options " !

    Et pendant ce temps là, Rachida Dati pourra faire passer ses loix pour faire cesser toutes poursuites envers les

    " patrons voyoux " et autres oublieux du fisc.

    La spéculation pourra reprendre "dans la transparence " qui est la véritable opacité contemporaine.

    Les maffias "légales" ne seront plus inquiétées -

    La Gauche est mal barrée. Il lui faudra un sacré génie pour reconquérir le vote populaire et la confiance des personnes.

  3. Jean dit :

    Bonjour

    Le social libéralisme, oh pardon....on dit "social démocrate" et le meilleur ami de la finance, quelques exemples significatifs :

    De la déréglementation des marchés de 1985-1986 (Bérégovoy)

    Qui aime les ?uvres d'arts aux points de les défiscalisées ?

    La défiscalisation des produits d?action (Bérégovoy, 1984-1992)

    les très beaux efforts du gouvernement Jospin dans la course à la privatisation (1997-2002)

    la glorification-défiscalisation des stock-options (Strauss-Kahn, 1998)

    le vote des socialistes français en faveur de la directive européenne libéralisant les OPA hostiles (2001) etc?.

    La palme d'or est attribué à.....à.... Dominique Strauss-Khan pour....la défiscalisation des stock-options...Bravo Mr Strauss-Kahn.....

    On peut mentir une fois, 2 fois...mais à force, on enchaine les défaites....

  4. Bertrand Del?on dit :

    M. Mélenchon serait-il atteint de la maladie d'Alzheimer ?

    A l'occasion de la Breizh Touch, M. Jean-Luc Mélenchon a vomi toute sa haine de la Bretagne sur son blog. Dans un post daté du 23 septembre 2007, il effectuait les amalgames les plus odieux en reprenant la logorrhée parue dans le journal proche du Parti Socialiste Français « Libération », du vendredi 21 septembre sous la plume de Mme Françoise Morvan, autoproclamée tour à tour linguiste, universitaire, historienne et cette fois essayiste, affiliée régulièrement aux organisations lambertistes. Depuis, M. Mélanchon a réitéré ses propos sur la Radio France-Info.

    Pour M. Mélanchon, les acteurs de la Breizh Touch comme l'ensemble du mouvement breton sont assimilables à des néo-nazis.

    Pourtant, quand les Bretons de Sein partaient pour Londres, que faisaient donc les ancêtres politiques de Monsieur Mélenchon ?

    1 / Le Lambertisme:

    Durant la guerre et sous l'occupation, le principal dirigeant trotskyste, Testu (Henri Molinier), ne " voit de solution que dans les organisations fascistes et staliniennes qui naîtront du triomphe du pacte germano-soviétique". Testu préconise jusqu'en 1941 de poursuivre le travail d'entrisme, mais aussi dorénavant dans certains mouvements collaborationnistes. Une petite fraction clandestine pénètre le Rassemblement national populaire de Marcel Déat (Testu y aurait même pris, selon certaines sources, la parole lors d'un meeting). En 1940-1941, Pierre Boussel, dit Lambert, futur dirigeant de l'Organisation communiste internationaliste (OCI), s'oppose clairement et nettement à l'orientation de Testu et milite sur des positions internationalistes. En 1943, exclu du parti, il demande alors son adhésion au Parti ouvrier internationaliste (POI) qui développe notamment une fraternisation avec les travailleurs allemands sous l'uniforme, paradoxalement contre le patronat et les nazis...

    2/ Le Parti Socialiste :

    M. Mélanchon écrivait le 7 janvier 2006 dans l'un de ses articles : "François Mitterrand incarne la légende de la gauche universaliste et sa valeur utile la plus constante : la passion de l?égalité, l?union des gauches, le Parti unitaire".

    En effet, François Mitterrand, né le 26 octobre 1916 à Jarnac, fut député de la Nièvre, plusieurs fois ministre sous la IV ème république (dont, ministre de l?intérieur de juin 1954 à février 1955, ministre de la Justice de janvier 1956 à juin 1957) président de la République de 1981 à 1995.

    L?Histoire de François Mitterrand, c?est aussi :

    Fin 1934, il adhère en tant que " volontaire national " au mouvement des jeunes du colonel de la Rocque, fondateur des Croix de feu. Ses meilleurs amis sont les responsables de groupes d?extrême droite et monarchistes (Charles Maurras et Claude Roy de l?Action Française, Pierre Guillain de Bénouville de La Cagoule). Mitterrand en diffuse les idées dans le journal Combat.

    Le 2 février 1935, Mitterrand conspue " les métèques " en manifestant contre les étudiants étrangers visant l?exercice de la médecine en France.

    Début 1942, en pleine guerre, Mitterrand trouve un emploi de renseignement à Vichy, à la Légion des Combattants et des Volontaires de la Révolution Nationale.

    Juin 1942, il acquiert de nouvelles fonctions au Commissariat au reclassement des prisonniers, organe de propagande maréchaliste.

    En décembre 1943, Mitterrand reçoit, à sa demande, la plus haute décoration remise par le maréchal Pétain à ses fidèles, la Francisque. Elle portait le numéro 2202. Mitterrand prêta ce serment : " je fais don de ma personne au maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m?engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son ?uvre ".

    Plus tard, ministre de l?intérieur pendant la guerre d?Algérie, il préconise une répression féroce et encourage la torture des prisonniers. Le 5 avril 1956, un journaliste du Monde" écrit : " Je ne puis éviter de parler de la Gestapo. Partout en Algérie, la chose n?est niée par personne, ont été installés de véritables laboratoires de torture, avec baignoires électriques et tout ce qu?il faut? ". Un autre journaliste de "Libération" témoigne : " Des ordres ont été transmis afin d?obtenir des informations par tous les moyens. Ces ordres se sont propagés oralement du haut en bas de l?armée. Le Haut Commandement a obtenu que jamais un officier ne serait jugé pour une "bavure". C?était une loi non écrite convenue entre Guy Mollet, son ministre de la Justice, Mitterrand, et le Haut Commandement. Je voyais des militaires qui s?en vantaient : "On est couvert, on vous emm****" ".

    En outre, les propos tenus par F. Mitterrand pendant cette période sont connus et sans équivoque. Suivant cette ligne directrice, en dix-huit mois d?exercice du ministère de la Justice par Mitterrand, il y eut entre 44 et 61 condamnés à mort exécutés (selon les sources : Le Monde ou A. Peyrefitte).

    En octobre 1959, soucieux de faire remonter sa cote de popularité et de devenir un véritable "héros", victime des ultras de l?OAS, des activistes de l?Algérie française, Mitterrand prémédite un attentat bidon contre lui-même, avenue de l?Observatoire à Paris. Très protégé, il bénéficiera d?un non-lieu en 1966.

    En 1971, une alliance avec Jean-Pierre Chevènement lui permet de prendre la place de premier secrétaire du PS et en 1972 de signer un programme commun avec son pire ennemi jusqu?alors, le PC.

    Enfin, la présidence de Mitterrand c?est :

    Le financement occulte du PS ; l?affaire des Irlandais de Vincennes ; les milliers d?écoutes téléphoniques ; le placement de ses amis et proches à des postes clés du pouvoir ; les messages subliminaux lors de la campagne présidentielle de 1988 sur les TV publiques ; l?explosion criminelle du Rainbow Warrior, navire de Greenpeace ; l?affaire du sang contaminé ; celle de la Société Générale, etc?

    Il n'y a là que quelques "petites erreurs de jeunesse" de Mitterrand, diront ses défenseurs. C?est encore probablement à ce titre qu?il fleurît la tombe du Maréchal Pétain à l?île d?Yeu jusqu?à la fin de sa vie ! ? Et puis, c?était sûrement un homme très honnête, puisqu?il n?a jamais caché ses amitiés avec René Bousquet, l?un des responsables de la rafle du Vel? d?Hiv?.

    Alors M. Mélenchon, l'amnésie vous gagne t'elle ?

    Pour Bemdez,

    Bertrand Deléon.

    Kevredigezh / Association BEMDEZ

    Ti ar c?hevredigezhioù / Maison des associations

    6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie

    56 000 GWENED / VANNES ? Pgz / Tél. 06 11 51 43 15

    http://membres.lycos.fr/bemdez/

  5. H2 dit :

    @Bertrand Deléon

    Vous caricaturez les propos de J.L Mélenchon.

    Certes, sa République est basée sur une certaine idée de la Nation, que pour ma part je ne partage pas complètement; sans pour autant partager non plus le revival regionaliste que certains appellent de leurs voeux, pour mieux "déconstruire" le pays, après avoir "déconstruit l'Etat".

    Je ne suis pas pour le centralisme parisien qui gouvernerait sur tout, mais je me méfie aussi des grands "barons de régions ", qui récréeraient les anciens duchés pour leur propre gouverne et obligerait chaque Citoyen à de nouvelles allégeances.

    Des allégeances de proximité.

    Je suis pour une France plurielle qui ne se recroquevillerait pas sur ces terres au mépris des autres et qui éviterait de voter Le PEN à donf, comme en Alsace.

    Mais comme Le PEN c'est Sarkozy et vice versa, c'est sûr que mon exposé de la situation est sacrément daté et que le pays n'a pas à donner de leçon ni à la Bretagne ni aux Bretons.

    Mais plutôt que d'invectiver les personnes ou de carrèment les menacer comme un blogueur a fait dans un message à peine voilé envers M.Mélenchon, j'aurais bien aimé que vous nous parliez de ce que vous pensiez de l'instrumentalisation de votre Culture par les thuriféraires de la vulgarité, de la dégueulasserie, de la bétise crasse et de la fange que sont les LE LAY, Berlusconi et consort ?

    Celà ne vous pose pas de problèmes ?

    Vous n'avez pas vraiment répondu à ces questions qui étaient implicitement à lire dans le message de M.Mélenchon, et motivaient la rudesse de son questionnement.

    Politiquement, vous n'avez pas répondu non plus à un message que j'avais envoyé, à propos de la firme américaine Monsanto qui veut prélever chaque année une taxe sur chaque porc que possèdent les éleveurs, et ce partout dans le monde.

    En effet, sous prétexte que l'entreprise en question a réussit la première à déchiffrer le code génétique des porcs (une race particulière) celle-ci réclame le droit de proprièté sur chaque animal et veut donc prélever un droit sur chacun d'eux, en demandant une commission à ceux qui croyaient déjà les posséder ?

    Celà n'interesse t-il pas les nombreux éléveurs Bretons ?

    Piqués à vif, vous avez chargé M.Mélenchon en essayant de le dégommer pour lui rendre la monnaie de sa pièçe. Celà peut se comprendre mais ce n'est pas très constructif.

    Personne n'a jamais remis en question la souffrance du peuple Breton et j'ai moi même rappelés leurs faits d'armes pendant la seconde guerre mondiale.

    Ne pourrions -nous pas posément parler de la Nation, de la langue Française qui la nourrie et des régions qui la constituent, voire des questionnements qui peuvent naître entre la première, la seconde et les troisièmes, sans systèmatiquement déterrer la hache de guerre ?

    Quand à Mitterrand, pour ma part, je n'ai rien à retrancher à ce qui a été écrit par Bertrand Deléon, car c'est effectivement la vérité.

  6. Carolo dit :

    Et ben, le dénommé "la vérité" a la foi ! Le marché est 100% fiable, et n'est pollué que par les interventions publiques ? Intéressant comme constat.

    Je suis personnellement convaincu que l'économie de marché est un moindre mal...si elle est régulée. Pascal Salin, à côté de qui F. Hayek est un social-démocrate à tendance molletiste, pourrait sans doute nous expliquer les causes de la crise du subprime aux US ? Je pense que quand l'onde de choc se propagera à la Grande-Bretagne et à l'Espagne (où les instituts de mortgage ont développé les mêmes pratiques suicidaires qu'aux US), les français seront très contents de constater que leur système bancaire est soumis à un minimum de contrôle.

    Quant à la bulle en train de gonfler sur les marchés actions américains, elle montre bien les grands déséquilibres du système financier mondial, et la difficulté, pour une institution comme la Fed, à les maîtriser. Après l'immobilier, c'est la bourse qui va se kracher (pour de vrai cette fois), et il sera difficile de blâmer la puissance publique. C'est bien le marché "digne et efficace" qui permet de telles aberrations.

  7. hibou dit :

    Ce merluchon OGM voudrait nous cloner à son épouvantail. Il a dit non à l?Europe, il dit non aux cultures régionales, c?est un Zocialiste Nazionaliste.

  8. guillaume dit :

    Le détail dont à parlé Fillion vient d'être salué et encouragé par le gros le pen(source nouvel obs). Au lieu d'aller chercher des gens de gauche pour les mettre dans son gouvernement, pourquoi sarkosy n'a pas fait l'ouverture à l'extrême droite, cela serait plus logique et surtout plus en rapport avec la vrai politique qui est mené. Depuis que les idées de le pen sont arrivé à l'ump, apparemment elle ne choque plus, où sont les gens qui en 2002 c'était indigné de le voir au 2eme tour, aujourd'hui c'est pire ce sont ces idées qui sont appliqués.

    Voir l'article : L'ADN d'une droite Sarkozyste :

    http://moselle-d-avenir.over-blog.com/article-12859346-6.html

  9. H2 dit :

    Oui, mais la question réelle est celle la:

    Comment se fait-il que des "sociaux-démocrates" embrassent les idées Le Penistes dont la véritable incarnation politique motrice de l'histoire telle qu'elle se fait actuellement (pour notre plus grand mal), est le Sarkozysme. Le véritable organisme politiquement modifié c'est Sarko !

    Se demander porquoi Sarko n'a pas fait alliance avec Le Pen est une chose secondaire.

    Il lui a piqué 10 % d'électeurs, celà est vite réglé comme question.La stratégie est assez maline au fond. Sarko a fait la même chose que Mitterrand avec le PC il y a vingt ans.

    Mais se demander pourquoi les "vertueux" (mon cul) "socio-démocrates " se sont fascisés c'est la question qui fâche et qu'il ne faut bien sûr jamais poser.

    PS : J'attends toujours les réponses de certains compatriotes Bretons (En rapport avec les questions posées plus haut).

  10. Bemdez dit :

    M. Mélenchon serait-il atteint de la maladie d'Alzheimer ?

    A l'occasion de la Breizh Touch, M. Jean-Luc Mélenchon a vomi toute sa haine de la Bretagne sur son blog. Dans un post daté du 23 septembre 2007, il effectuait les amalgames les plus odieux en reprenant la logorrhée parue dans le journal proche du Parti Socialiste Français « Libération », du vendredi 21 septembre sous la plume de Mme Françoise Morvan, autoproclamée tour à tour linguiste, universitaire, historienne et cette fois essayiste, affiliée régulièrement aux organisations lambertistes. Depuis, M. Mélenchon a réitéré ses propos sur la Radio France-Info.

    Pour M. Mélenchon, les acteurs de la Breizh Touch comme l'ensemble du mouvement breton sont assimilables à des néo-nazis.

    Pourtant, quand les Bretons de Sein partaient pour Londres, que faisaient donc les ancêtres politiques de Monsieur Mélenchon ?

    1 / Le Lambertisme:

    Durant la guerre et sous l'occupation, le principal dirigeant trotskyste, Testu (Henri Molinier), ne " voit de solution que dans les organisations fascistes et staliniennes qui naîtront du triomphe du pacte germano-soviétique". Testu préconise jusqu'en 1941 de poursuivre le travail d'entrisme, mais aussi dorénavant dans certains mouvements collaborationnistes. Une petite fraction clandestine pénètre le Rassemblement national populaire de Marcel Déat (Testu y aurait même pris, selon certaines sources, la parole lors d'un meeting). En 1940-1941, Pierre Boussel, dit Lambert, futur dirigeant de l'Organisation communiste internationaliste (OCI), s'oppose clairement et nettement à l'orientation de Testu et milite sur des positions internationalistes. En 1943, exclu du parti, il demande alors son adhésion au Parti ouvrier internationaliste (POI) qui développe notamment une fraternisation avec les travailleurs allemands sous l'uniforme, paradoxalement contre le patronat et les nazis...

    2/ Le Parti Socialiste :

    M. Mélenchon écrivait le 7 janvier 2006 dans l'un de ses articles : "François Mitterrand incarne la légende de la gauche universaliste et sa valeur utile la plus constante : la passion de l?égalité, l?union des gauches, le Parti unitaire".

    En effet, François Mitterrand, né le 26 octobre 1916 à Jarnac, fut député de la Nièvre, plusieurs fois ministre sous la IV ème république (dont, ministre de l?intérieur de juin 1954 à février 1955, ministre de la Justice de janvier 1956 à juin 1957) président de la République de 1981 à 1995.

    L?Histoire de François Mitterrand, c?est aussi :

    Fin 1934, il adhère en tant que " volontaire national " au mouvement des jeunes du colonel de la Rocque, fondateur des Croix de feu. Ses meilleurs amis sont les responsables de groupes d?extrême droite et monarchistes (Charles Maurras et Claude Roy de l?Action Française, Pierre Guillain de Bénouville de La Cagoule). Mitterrand en diffuse les idées dans le journal Combat.

    Le 2 février 1935, Mitterrand conspue " les métèques " en manifestant contre les étudiants étrangers visant l?exercice de la médecine en France.

    Début 1942, en pleine guerre, Mitterrand trouve un emploi de renseignement à Vichy, à la Légion des Combattants et des Volontaires de la Révolution Nationale.

    Juin 1942, il acquiert de nouvelles fonctions au Commissariat au reclassement des prisonniers, organe de propagande maréchaliste.

    En décembre 1943, Mitterrand reçoit, à sa demande, la plus haute décoration remise par le maréchal Pétain à ses fidèles, la Francisque. Elle portait le numéro 2202. Mitterrand prêta ce serment : " je fais don de ma personne au maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m?engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son ?uvre ".

    Plus tard, ministre de l?intérieur pendant la guerre d?Algérie, il préconise une répression féroce et encourage la torture des prisonniers. Le 5 avril 1956, un journaliste du Monde" écrit : " Je ne puis éviter de parler de la Gestapo. Partout en Algérie, la chose n?est niée par personne, ont été installés de véritables laboratoires de torture, avec baignoires électriques et tout ce qu?il faut? ". Un autre journaliste de "Libération" témoigne : " Des ordres ont été transmis afin d?obtenir des informations par tous les moyens. Ces ordres se sont propagés oralement du haut en bas de l?armée. Le Haut Commandement a obtenu que jamais un officier ne serait jugé pour une "bavure". C?était une loi non écrite convenue entre Guy Mollet, son ministre de la Justice, Mitterrand, et le Haut Commandement. Je voyais des militaires qui s?en vantaient : "On est couvert, on vous emm****" ".

    En outre, les propos tenus par F. Mitterrand pendant cette période sont connus et sans équivoque. Suivant cette ligne directrice, en dix-huit mois d?exercice du ministère de la Justice par Mitterrand, il y eut entre 44 et 61 condamnés à mort exécutés (selon les sources : Le Monde ou A. Peyrefitte).

    En octobre 1959, soucieux de faire remonter sa cote de popularité et de devenir un véritable "héros", victime des ultras de l?OAS, des activistes de l?Algérie française, Mitterrand prémédite un attentat bidon contre lui-même, avenue de l?Observatoire à Paris. Très protégé, il bénéficiera d?un non-lieu en 1966.

    En 1971, une alliance avec Jean-Pierre Chevènement lui permet de prendre la place de premier secrétaire du PS et en 1972 de signer un programme commun avec son pire ennemi jusqu?alors, le PC.

    Enfin, la présidence de Mitterrand c?est :

    Le financement occulte du PS ; l?affaire des Irlandais de Vincennes ; les milliers d?écoutes téléphoniques ; le placement de ses amis et proches à des postes clés du pouvoir ; les messages subliminaux lors de la campagne présidentielle de 1988 sur les TV publiques ; l?explosion criminelle du Rainbow Warrior, navire de Greenpeace ; l?affaire du sang contaminé ; celle de la Société Générale, etc?

    Il n'y a là que quelques "petites erreurs de jeunesse" de Mitterrand, diront ses défenseurs. C?est encore probablement à ce titre qu?il fleurît la tombe du Maréchal Pétain à l?île d?Yeu jusqu?à la fin de sa vie ! ? Et puis, c?était sûrement un homme très honnête, puisqu?il n?a jamais caché ses amitiés avec René Bousquet, l?un des responsables de la rafle du Vel? d?Hiv?.

    Alors M. Mélenchon, l'amnésie vous gagne t'elle ?

    Pour Bemdez,

    Bertrand Deléon.

    Kevredigezh / Association BEMDEZ

    Ti ar c?hevredigezhioù / Maison des associations

    6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie

    56 000 GWENED / VANNES ? Pgz / Tél. 06 11 51 43 15

    http://membres.lycos.fr/bemdez/


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive