23sept 07



Du temps où j’étais ministre de l’enseignement professionnel je m’étais opposé publiquement à Jack Lang à propos du financement public des écoles Diwan. A l’époque le journal « Libération » m’avait donné la parole et réalisé une interview qui me permit d’expliquer mes raisons. Ce texte me valut un très abondant courrier extrêmement hostile et insultant, parfois aussi très menaçant, qui montrait clairement l’origine de ses auteurs et leur appartenance aux milieux de l’extrême droite « identitaire ». Naturellement je ne veux pas dire que tous les amis de cette cause très discutable soient liés à l’extrême droite, loin de là. J’ai pu constater à mes dépens qu’un certain suivisme irréfléchi atteint aussi les miens. Ainsi, en pleine campagne référendaire, le Conseil Régional de Bretagne, à l’instigation des « autonomistes » qui y siègent, avec l’approbation enthousiaste des socialistes qui pensaient avoir trouvé un argument de campagne contre le non, vota une résolution pour me flétrir parce que j’avais demandé au ministre de l’intérieur quelle était la légalité d’une de ses délibérations antérieures qui l’avait conduit à reconnaître la « pseudo langue bretonne » comme langue d’usage à l’égal du français. J’écris « pseudo langue bretonne » car ce qui est nommé de cette façon n’est aucune des cinq langues parlées historiquement mais une « langue unifiée » dont le vocabulaire et la grammaire furent fixés à la demande de l’occupant nazi en 1941 par une plume ensuite condamnée à mort par contumace pour sa collaboration avec les tortionnaires de la Gestapo. Je maintiens ma protestation absolue contre la manière honteuse qu’ont les éléments les plus sournois des identitaires ethnicistes de Bretagne d’inclure les bretons d’une manière générale dans leur idéologie et de faire comme s’ils les représentaient tous. Tout au contraire, historiquement les bretons jouent un rôle progressiste et libérateur considérable dans l’histoire de France. C’est le « club des bretons » qui dynamise la grande révolution dans ses heures critiques, ce sont les villes « bleues » de Bretagne qui mettent en échec la chouannerie, traître à la patrie déclarée en danger, quand elle préparait l’invasion anglaise qui aurait pris à revers notre jeune république. Ce sont enfin tous les hommes de l’île de Sein qui s’auto mobilisent et partent rejoindre le combat contre l’occupant nazi à Londres en 1940. Sans oublier le rôle admirable de la classe ouvrière des arsenaux contre les positions de l’armée allemande, ni le martyr lucide des villes bretonnes bombardées à mort par ceux là même qu’elles acclamèrent comme des libérateurs. Par conséquent, cette façon d’embrigader tous les bretons sous une bannière qu’ils n’ont pas demandée (et que je récuse avec eux) m’écoeure autant que celle des islamistes lorsqu’ils prétendent représenter l’islam, l’islam tous les arabes et ainsi de suite. Si je m’émeus, au risque de l’habituelle incompréhension qui accueille ceux que les discours sur les racines identitaires révulsent, c’est donc bien parce que je n’aime pas cette sorte d’annexion de la Bretagne par les méthodes sournoises de l’affichage culturel et folklorique qui permet aux pires aventuriers d’avancer masqués. Car à la suite de nombre des penseurs socialistes je crois qu’il n’y a pas de nationalisme spontané. Il y a des nationalistes qui font campagne. Ils ont une stratégie, des moyens et ils cherchent les circonstances qui leurs sont favorables pour qu’elles s’épanouissent. Exactement comme le fait n’importe quelle force politique. C’est pourquoi je suis spécialement vigilant, après avoir constaté les désastres du Liban ou de l’ex Yougoslavie, en tenant compte de la pression qui s’exerce partout en faveur de la pulvérisation ethnique des Nations, contre tout ce qui de près ou de loin ouvre le chemin de cette sorte de courant politique. La démonstration sur les champs Elysée des groupes folkloriques bretons, si bienveillants et bons républicains que soient ceux qui y ont participé, mérite un message d’alerte à la manipulation. La seule présence parmi les organisateurs d’un manipulateur assumé comme monsieur Le Lay le justifierait à soi seul. Ne s’est-il pas vanté publiquement de faire une télé pour préparer les cerveaux aux messages de la publicité? La retransmission en direct par TF1 doit donner à réfléchir dans le même sens. J’ai lu à ce sujet un « Rebond » dans « Libération » de vendredi 21 septembre sous la plume de l’essayiste Françoise Morvan. Je décide de la reprendre à mon compte. Au moins vous lirez quelque chose une fois dans la semaine qui ne concerne pas Sarkozy. Mais seulement ses copains.

BREIZH TOUCH AU GRISBI


par Françoise Morvan


Essayiste

Auteure du « Monde comme si, nationalisme et dérive identitaire en Bretagne », paru chez Babel/Actes Sud en 2005




« Depuis quelques semaines, les Bretons se sont découverts nantis d’un avantage en nature et, pour certains, en espèces, dénommé Breizh Touch.

La Breizh Touch, présentée par la presse sur le mode exalté, a d’abord laissé ceux qui l’évoquaient légèrement perplexes : fallait-il dire braisetouche, breill’z'touch’, braÿztoutch, brézteutch, breÿc’htaoutch, brèysstatch, brèzteuch ? Breizh, autrement dit Bretagne en breton surunifié, désormais devenu officiel. En effet, en 1941, sur ordre du dignitaire nazi en charge des affaires bretonnes, l’orthographe du breton, déjà unifiée à l’exception de celle du dialecte vannetais, a été surunifiée, le mot Breizh étant le symbole même de cette surunification, le «zh» signifiant que l’on prononce Breih en vannetais et Breiz ailleurs.

Pour les bretonnants de naissance, le mot Breizh, accolé au mot touch, du verbe touchañ, conduire les bestiaux, était énigmatique, mais au diable les hésitations : une fois compris que le mot Bretagne, sous la forme Breizh, uni à un vocable anglo-américain, se change en label commercialisable, tout devient clair.

Et, pour ceux qui peineraient encore à comprendre, en tout petits caractères, au bas d’une affiche montrant une tour Eiffel saucissonnée de manière à ressembler à un phare breton (le célèbre phare du label «produit en Bretagne»), se trouve la traduction : Breizh Touch = esprit Bretagne.

La Breizh Touch, brassant bagadou, cyber-fest-noz (au pluriel: cyberioù-festoù-noz), Breizh-en-Seine avec en prime océan-high-tech, expo-Breizh-numérique et Breizh-parade retransmise dimanche prochain par TF1 en direct des Champs-Elysées, va donc déferler : trois mille sonneurs sonnants défilant en bagadou comme les formations paramilitaires dont ils sont issus – «une panzerdivision, la musique en plus», pour reprendre les termes de Jean-Pierre Pichard, le président du Festival interceltique de Lorient (Ouest-France, 7 août 2007).

C’est lui qui a eu l’idée de cette manifestation paroxystique de la celte attitude unissant Bretons, Irlandais, Gallois et autres frères de race, tels que Galiciens et Acadiens du Nouveau-Brunswick (dont il est convenu de ne pas demander ce qu’ils ont de celte).

La Breizh Touch est le complément de la celte attitude : le Breton qui ne l’a pas est un faux Breton, celui qui n’en veut pas est un mauvais Breton, et celui qui n’apprécie pas la Breizh Touch est un jacobin. Le jacobin est l’ennemi du Breton : il est français. Le Français n’a pas la Breizh Touch ; il a une identité faible, quoi qu’en dise Sarkozy, et n’a donc pas lieu d’en être fier. Le Breton, lui, a une identité forte ; il le prouve par la Breizh Touch qui la promeut ; voilà pourquoi il est fier d’être ?breton.

Le Breton qui n’est pas fier d’être breton n’est pas un bon Breton, et le Breton qui dit que cette bretonnerie labellisée le dégoûte est antibreton.

L’antibreton, fort susceptible d’être aussi jacobin, vous expliquera que cette opération de business identitaire appuyée par les médias soutenus par des industriels est une opération politique.

L’antibreton évoquera en termes malséants le label «produit en Bretagne» dont le phare sur fond bleu et jaune orne désormais pâtés, andouilles, livres et CD. Il dénoncera l’indispensable «yoghourtisation de la culture». L’expression est de Reynald Secher, auteur d’une Histoire de la Bretagne en bande dessinée dénoncée en son temps dans les colonnes de Libération. «Il faut yoghourtiser la culture bretonne», aurait-il affirmé, d’après le Huchoer, journal indépendantiste breton.

Bien que cela n’intéresse personne, l’antibreton ne manquera pas de rappeler que «produit en Bretagne» est une association émanant de l’Institut de Locarn.

L’association «produit en Bretagne» a été déclarée en préfecture le 9 février 1995 avec pour siège l’Institut de Locarn (cultures et stratégies internationales).

Le 14 mai 1993 avait été déclarée une première association Coudenhove-Kalergi-Aristide-Briand établissant les liens de l’Institut de Locarn avec l’Union paneuropéenne fondée par le comte de Coudenhove-Kalergi.

Les principes de la pan-Europe sont simples : christianisme, anticommunisme, reconnaissance du droit des groupes ethniques à l’autodétermination.

Rien d’étonnant donc si l’archiduc Otto de Habsbourg, son président d’honneur, connu pour ses liens avec l’Opus Dei, est venu en personne inaugurer l’Institut de Locarn.



« Produit en Bretagne » est une association complémentaire, au service d’un projet politique : faire de la Bretagne un dragon celtique dans une Europe des ethnies enfin délivrée de l’esprit des Lumières.

L’antibreton s’acharnera à démontrer que l’Institut de Locarn, rassemblant un club de patrons bretons pleins d’ardeur à servir leur région, nourrit un projet réactionnaire visant à en finir avec l’héritage de la Révolution française : privatisation, libéralisation, démantèlement des lois sociales, recours à l’identitaire pour inscrire la Bretagne dans une Europe des régions unissant les nations celtes en voie d’obtenir leur indépendance. Oui, pourquoi le nier, le pays de Galles, l’Irlande et l’Ecosse doivent servir de référence au modèle breton.

Il faudra bien que le Français à l’identité faible accorde son autonomie au Breton, dont l’identité forte sera révélée sur les Champs-Elysées avec la force d’une panzerdivision par le biniou et, comme le dit Pichard, la musique en plus.

Le vrai Breton est fier que Patrick Le Lay, un des fondateurs de l’Institut de Locarn, et Patrick Poivre d’Arvor s’associent aux patrons bretons pour célébrer son identité et la lui révéler : Le Lay, qui proclame haut et fort qu’il n’est pas français mais breton, nationaliste breton, a déjà fondé TV Breizh avec François Pinault, Rupert Murdoch et Silvio Berlusconi ; quoi de plus naturel qu’il soit associé à son ami Pinault pour célébrer la Breizh Touch ?

L’antibreton, qui se proclame le plus souvent de gauche, ira jusqu’à s’étonner que ce soient des élus socialistes, le président du conseil régional de Bretagne, Jean-Yves Le Drian, qui ait pris l’initiative de cette dérive identitaire brassant tous les vieux thèmes de Breiz Atao à l’ombre du drapeau breton. Rappelons que Breiz Atao est le nom d’un groupe autonomiste breton rendu célèbre par sa collaboration avec les nazis. L’un de ses fondateurs, Maurice, dit Morvan, Marchal, a dessiné en 1923 le drapeau breton à bandes noires et blanches, appelé gwenn-ha-du («blanc et noir»).

L’antibreton dénoncera le communautarisme de la droite du PS, son allégeance au patronat ultralibéral. Il rappellera que Jean-Yves Le Drian, président socialiste du conseil régional, est allé en juin 2006 présenter son programme à l’Institut de Locarn, jurant de faire de la Bretagne une nouvelle Irlande avec l’appui des autonomistes qu’il a fait entrer au conseil régional. Et il relèvera, bien sûr, le coût de la Breizh Touch : 2,5 millions d’euros dont 1,5 million sorti tout droit de la poche des Bretons, qui se prononcent majoritairement, quand on les consulte, contre la décentralisation, sans même parler de l’autonomie, à laquelle ils vont avoir droit, bien qu’ils soient moins de 3 % à la demander.

L’antibreton acharné ira jusqu’à parcourir le site Internet de la Breizh Touch et railler les propos tenus par les grands auteurs invités pour la célébrer.

Il vous citera en ricanant les déclarations d’Irène Frain sur la Breton pride, celles d’Alan Stivell expliquant qu’il a découvert son identité à l’âge de 9 ans, quand son père a inventé la harpe celtique (laquelle allait devenir, comme le drapeau et le bagad, mis au point peu avant, le symbole millénaire de l’identité bretonne) et celles d’Erik Orsenna assurant que, partout dans le monde, il trouve une bouteille de Coca-Cola et un Breton, et qu’il aime mieux le Breton.

L’antibreton, qui ne comprend pas que l’important pour le Breton c’est de faire la fête, dénonce la cocacolisation du Breton après la yogourthisation de la culture, et voit dans la Breizh Touch une bécassinade à relents ethnistes. Une bécassinade ! Quand tant de personnes qui font la preuve de leur compétence dans le domaine qui est le leur participent à cette vaste opération? C’est le comble.


234 commentaires à “Il ya breton et breton.”
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  1. Didoune dit :

    A l'heure où on aimerait voir une opposition jouer son rôle sur des sujets essentiels, taper sur des bretons plutôt fiers de venir défiler sur les Champs dans un état d'esprit bien loin de toute polémique, est bien triste. Alors que la Bretagne est plutot à gauche, toujours anti-FN, voilà qui ne va pas améliorer l'image de la gauche, du PS. Bien triste... Dommage.

  2. Ewen dit :

    Bonjour Mr Mélenchon,

    Je suis depuis plusieurs années vos commentaires sur le problème du "communautarisme" régional, aussi bien que ceux de F. Morvan. Je connais assez bien la dialectique que vous menez. J'y suis en effet confronté depuis la fin de ma scolarité à l'école Diwan. Depuis lors, je n'ai jamais cessé de progresser dans ma connaissance de la langue bretonne, langue effectivement unifiée mais également riche de ces différences. Ce processus d'unification linguistique est un prérequis à la survie d'une langue, illustré parfaitement par le recadrage permanent du français par l'Académie. Est-ce donc un tort? C'est aussi ce qui a permis à tous les chinois, comme ma femme, de pouvoir communiquer aisément avec l'ensemble de leurs compatriotes. Les choix suivis lors de toute unification peuvent être critiqués, tout comme la décision d'accepter tel ou tel néologisme dans le Robert...

    Je porte profondément en moi cette double origine culturelle et linguistique, en étant parfaitement libre de mes pensées, sans aucun « suivisme irréfléchi ». Bien au contraire, car il est plus simple de suivre un chemin balisé. Loin de toute opposition, je suis fier d'être français, de par la tradition et les idéaux portés par l'histoire de France. Je considère en outre que mon bilinguisme précoce explique en très grande partie mes dispositions à parler aussi bien allemand, anglais, russe et chinois, et mon ouverture sur le monde. Faut-il encore des preuves de ma "loyauté"? Je pourrais citer mon statut de polytechnicien, lieu de formation par excellence de l'élite économique, militaire et politique de notre pays, ou de ma profession de chercheur, essayant de permettre à la France de se défendre dans les enjeux internationaux.

    D'après votre discours, je devrais donc, à l'instar d'une majorité de bretons, être manipulé par une frange de nationalistes extrémistes n'attendant que l'occasion de porter atteinte à l'intégrité de la nation française. Je côtoie depuis 30 ans le monde culturel breton (langue, musique), et le cadre dans lequel vous souhaiteriez mettre une bonne partie des bretons proches de leur culture n'est essentiellement qu'un fantasme. Savez-vous également que plusieurs dirigeants et enseignants de Diwan sont d?origine québécoise anglaise, galloise,? ? Je constate donc que le succès de la manipulation de ces associations ou instituts liés à un pseudo complot reste plus que mitigé, ou que la manipulation ne vient du côté que vous l?espèreriez.

    Faut-il avoir peu d?arguments pour ressasser des histoires vieilles de plus de 60 ans pour justifier une opinion portant sur une réalité actuelle ? Est-il plus important de ressusciter les 0,00001% de nazillons ayant causé tort à une langue, qui comme toute langue, ne soutient par essence aucune idéologie, ou alors de combattre un autre type de nationalisme porté par un individu fortuitement d?origine bretonne ?

    La Bretagne a longtemps connu des périodes de disette, liées à son isolement. Elle a la chance d?avoir aujourd?hui un potentiel image très fort, reconnu dans toute l?Europe. La manifestation de ce week-end, tout autant que les labels contribuent au développement économique de cette région. Préfèrerez-vous donc des régions endormies, en attente d?aides de l?état, ou des bassins de croissance ?

    Je suis sincèrement ouvert, car le problème du vivre ensemble est très compliqué, et ne peut se résoudre à un avis à l?emporte-pièce. Mais pour cela, une réelle connaissance de l?autre est nécessaire. Dans le cas du « problème régionaliste », l?autre n?est pas si loin, et l?effort reste accessible à la majorité d?entre nous.

    Mr Mélenchon, je reste à votre disposition afin de contribuer à vous faire mieux comprendre la réalité bretonne.

    Ewen

  3. Tiago_Ja?me dit :

    Décidément j'adore ce blog. Sujet et commentaires.

    Je suis breton et fier de l'être. Ma mère ne parle pas un mot de Breton, j?ai trouvé cela regrettable mais je n'ai pas creusé. J?ignorais tout du breton unifié! Que le Lay et PPDA soient les moteurs de la culture bretonne, j'en frissonne. Sérieux je l'ai ressenti et pas de plaisir. Je me suis branché sur TV BReizh pour voir le défilé... rien ! Pourquoi?

    J?aime le biniou, la cornemuse, je ne fais pas la différence. J?aime les coiffes les costumes les galettes le cidre.

    Je suis au PS pour entendre dans une réunion fédérale, un chef nous dire qu'il valait mieux ne pas parler d'impôt pour les municipales ou les cantonales ! Dramatique!

  4. Mark Kerrain dit :

    Je parle à mes enfants la langue de mes parents et grands-parents, et un ancien sous-ministre de l'éducation vient nous expliquer doctement, parce qu'il l'a lu chez ses auteurs jacobins favoris, que c'est une "pseudo langue"! Pour le mépris de la culture des autres, bravo!

    Avis aux enseignants de breton de la maternelle à l'Université : à diffuser dans toutes les classes de breton, à tous les élèves, à tous les parents, à tous les étudiants!

    C'est ce que je vais faire dans la mienne dans un quart d'heure.

  5. Carolo dit :

    Attention Jean-Luc Mélenchon, les bretons se mobilisent ! Il vont encerler le Sénat en se tenant par le petit doigt et en chantant "lonla lonlère" !

    Bon allez, laissons les joueurs de biniou délirer sur leur "civilisation", et adressons les sujets importants : amendement Mariani et financement de la sécu. Tu vas avoir du boulot au Sénat. Bon courage.

  6. natleval dit :

    Je viens d'apprendre par le blog d'atlas alternatif que ce qui se passe en Birmanie est manipulé par les USA.

    "Opération de déstabilisation au Myanmar (Birmanie)

    (...).

    Le mouvement aurait pour origine des insultes proférées à l'encontre de deux moines bouddhistes dans la ville du nord de Pakkoku, qui faisaient partie, les 5 et 6 septembre, de manifestations contre la hausse du prix du fuel. Les manifestants s'en sont alors pris aux autorités locales et ont mis à sac les maisons de deux fonctionnaires. Les manifestations de moines ont ensuite gagné Yangon et d'autres parties du pays

    Associated Press parle de 100 000 personnes dans les rues aujourd'hui à Rangoon.

    Ces manifestations prennent le relais d'un mouvement de moindre importance organisé depuis mi-août par Le Groupe "Etudiants générations 88"("88 Generation Students Group") dont les leaders incarcérés sont accusés par le gouvernement birman d'être liés à des auteurs d'attentats terroristes au cours des dernières années, financés par le National Endowment for Democracy (...) le NED aurait investi 2,9 millions de dollars depuis un an dans la déstabilisation de la Birmanie.

    L?offensive états-unienne contre le Myanmar s?inscrit dans le cadre de la stratégie d?encerclement de la Chine (« Ring around China ». "

  7. erwan dit :

    tout à fait d'accord avec le propos tenu! mais pourquoi taire la reponsabilité de l'union européenne en matière de régionalisation dans les pays d'europe? je pense notamment au comité des régions européen qui arrose notamment financièrement tout un tas d'organisations lobbyistes régionales telle que l'institut locarn, réactionnaire comme cela a été précédemment dit.

  8. DAVID dit :

    J'ai franchement hésité à écrire un mot, mais devant tant de stupidités et de fausses vérités bien pensantes, je suis obligé de réagir. La Bretagne, il faut tout simplement la vivre, et laisser ceux qui veulent vibrer avec elle, en dehors de toutes ces débats stériles, qui ne servent qu?à attiser les tensions et les chamailleries entre personnes. Les bretons, les amoureux de la Bretagne et de la culture bretonne sont sûrement plus ouverts que la plupart de ceux qui font ces critiques tellement ahurissantes et tellement décalées. Quelle perte de temps à formuler ce tissu d'inepties. Ceux qui ont écrit, ont ils ouvert un livre d'histoire qui ne datait pas de l?époque coloniale française ? Certains écrivains cités, font leur commerce de toutes ces fausses vérités, mais un homme politique ! Quelle ouverture d'esprit ! Un politique n'a t'il pas d'énergie à dépenser sur des thèmes un peu plus important (chômage, retraites...). Quand on parle d'histoire, de n'importe qu'elle région ou pays, encore faut-il être juste, bien savoir de quoi on parle, et surtout ne pas diffuser de fausses vérités historiques. Que dire d'autre, sinon que toutes ces attaques sont désolantes, stériles, et tellement lassantes pour ceux qui veulent aller de l'avant, les pieds à l'aise dans leurs baskets, et fiers de leur histoire et leur culture. Au fait, on parle tout le temps de nazis, de gestapo, de Breiz Atao, etc, c'est vite oublier le nombre de résistants et de patriotes bretons tombés pour défendre la nation. Les collabos et les milices, il y en a eu partout en France, et si l'on ne se voile pas la face comme beaucoup de français bien pensants, on avance et on regarde vers l'avenir. Il faut, de toute évidence, se rendre compte que beaucoup de politiques, dont certains de gauche, ont du mal à regarder vers l'avenir... Sur ce, je retourne vivre ma vie de breton intégriste et méchant et vous laisse à vos « débats » stériles de « français » frustrés...

    Un bretonnant fier de son histoire et de son patrimoine, qui a envie de les partager, mais qui a aussi envie d?apprendre des autres (contrairement à beaucoup apparemment)...

    Sur ce, Kenavo.

  9. Claire Strime dit :

    Je réponds 1 peu en aveugle n'ayant pas accès à la page 2...Peut-être d'autres intervenants auront ils fait les mêmes rapprochements que moi...

    La Bretagne n'est pas la seule victime de cette frénésie identitaire; pourtant il y existe bien des dialectes celtiques, un patrimoine culturel spécifique, tout ce qu'on veut, mais rien pour servir de fondement à une revendication nationaliste sérieuse. Alors tout ce cinéma identitaire (à prendre au sérieux car au delà du folklore il ouvre la voie à toutes sortes de crispations identitaires, avec effet domino recherché, vers l'éclatement en communautés artificiellement constituées).

    La Corse présente quelques différences avec la Bretagne: insularité, pas de continuité géographique avec l'hexagone, intégration historique tardive...Pourtant la notion de "langue corse" est mise en question par de nombreux spécialistes car elle fait fi de l'évolution des variantes des différents dialectes italiens parlés dans l'île (toscan, gênois, sarde, etc...). Cf par ex:

    http://www.ethnologue.com/show_language.asp?code=cos

    Certes d'autres universitaires affirment l'existence d'1 langue corse (et ils ont le soutien officiel de l'Etat français).

    Mais bon tout ça pour écrire que Jack Lang et Ségolène ne sont pas les principaux coupables.

    Je me souviens de la démission du Che (vènement) en août 2000 protestant contre les très jospiniens accords de Matignon, dernier sursaut à gauche avant la catastrophe du 21 avril 2002.

    Je me souviens aussi de Chirac bloquant l'initiative jospinienne de ratification de la charte européenne des langues régionales (et des engagements dans 2 sens différents de Ségolène et de Sarko).

    Je n'aime pas les comparaisons a-historiques et irréfléchies avec l'extrême droite mais force est de constater qu'au sein de celle-ci le courant "jacobin-nationaliste" que peut y représenter Le Pen (et encore...) y est très minoritaire et que ce sont les conceptions régionalistes à la De Benoist qui y dominent (Maurras n'étant pas loin).

    Et puis en Belgique voisine, les crispations identitaires (et la fable de l'oppression des Flamands) servent à faire avancer des projets au "mieux"

    néolibéraux (supprimer la Sécu) au pire néonazis (le Vlaams Belang 25 % des voix en Flandre).

  10. Anne dit :

    @ Natleval

    Ca ne fait aucun doute que ce qui se passe en Birmanie est une nième révolution orange téléguidée par les USA. Pas besoin de lire le site de qui que soit pour le comprendre. Sarko nous disait à peine élu qu'il voulait faire libérer la prisonnière birmane très célèbre dont je ne sais pas écrire le nom. Il est tellement généreux, notre sauveur de l'humanité ! Ba voyons...

    Je ne connais rien de précis sur les relations internationales, mais une fois que tu as compris telle manipulation américaine, telle révolution orange, tu vois les autres venir comme une vache dans un couloir. Les Américains sont assez bêtes pour reproduire quasiment toujours le même modus operandi. C'est à peu près aussi vrai qu'un candidat de droite a une élection présidentielle a besoin d'une bonne dose de violences urbaines médiatique avant le 1er tour. Et comme les médias sont dans la combine rapport à leur audience, ou la servilité de leurs patrons... La boucle est bouclée.

    Et comme la junte birmane est vraiment une dictature, tout comme le président iranien est vraiment antisémite et homophobe (des convictions si fortes que son très bon plan de com'new yorkais n'a pas réussi à les mettre en sommeil), eh ben, autant dire que les USA peuvent continuer longtemps...

    Opération de déstabilisation de la Chine via la Birmanie, convoitise des matières 1ères, mais comme le monde entier sait que la junte est une dictature, le monde entier va applaudir sans se poser la moindre question. On aura une dictature de moins, mais un chaos régional de plus. Super.

    En attendant, j'aimerais beaucoup de Chavez puissent faire libérer quelques otages des FARC, histoire d'emm****r Bush, enfin "libérer", à condition qu'ils soient encore vivants...

  11. mandrin marie dit :

    j'habite la ville du sombre député MARIANI....Je descends d'une famille qui s'est battue contre le racisme et les nazis.....Valreas 52 fusillés par la barbarie,dont mon oncle rescapé de ce massacre lourd passé pour ma ville,au non de tous les miens,est ce que des voix vont s'elever pour dire que les rafles contre les sans papier,le test ADN,sont une menace pour la république,le droit du sol,terre d'asile,ou est elle ma France,la France de la douceur de vivre!dans mon pays des hommes tremblent et se jettent par les fénetres a l'arrivée de la police!

  12. militant PS dit :

    @ Anne

    Il faut un minimum d'honnêteté intellectuelle:

    La femme de Pinault est une amie d'enfance de S.Royal, de là à laisser supposer qu'elle a les idées de Pinault....c'est bas.

  13. mandrin marie dit :

    j'habite la ville du sombre député Mariani....Jedescends d'une famille qui s'est battue contre les nazis et le racisme....Valréas 52 fusillés par la barbarie nazis,dont mon oncle rescapé de ce massacre,lourd passé pour ma ville,au non de tous les miens est ce que des voix vont s'elever pour crier,que les rafles contre les sans papier,le test ADN,sont une menace pour la république,le droit du sol,terre d'asile,ou est elle ma France,la France de la douceur de vivre!dans mon pays des hommes tremblent et se jettent par la fenetre,a l'arrivée de la police

  14. Roparz dit :

    Jean-Luc Mélenchon et ses copains-copines, ou la preuve que le communautarisme français existe. Il trouve ses racines dans l'ultra-nationalisme tel que le décline Jean-Pierre Chèvenement entre autres, qui lui aussi décline d'ailleurs.

    Vous annexez quand la Wallonie, histoire que votre empire s'agrandisse?

    Roparz, non pas régionaliste, mais nationaliste breton.

  15. Carolo dit :

    C'est bien Roparz. Pour un nationaliste breton, vous ne vous débrouillez pas trop mal en français, ce qui est très bon signe pour l'avenir de la francophonie.

  16. ALLAIN dit :

    *** Mais, de grâce, ne demandez pas aux contribuables français (terme qui, comme on le sait, recouvre les "civilisations" enfouies du Poitou, du Jura, du Nord-Pas-de-Calais...) de subventionner les écoles Diwan : il y a des dépenses plus urgentes. ***

    Cher Monsieur Carolo.

    Sachez que les Bretons ne vous demandent pas de subventions particulières car les écoles DIWAN, il les paye déjà en trois fois: la première par ses impots comme chaque citoyen de l'état, la seconde par ses impots des collectivités territoriales, la troisième pas des dons éventuels. Si ceci vous gène on pourrait peut être revoir la balance des comptes sur l'ensemble des subventions et autres solidarités dont bénéficient quantité d'intérêts catégoriels. Si vous suggérez que nous reprenions notre autonomie financière, il se peut que nous vous prenions au mot après remboursement des arrièrés si vous voulez bien. Je peux vous citer nombre de membres de ma famille qui ayant donné leur jeunesse et leur force à l'Ile-De-France quand celle-ci manquait de bras et qui l'âge venant n'ont pu trouver les soutiens nécessaires aux personnes âgées qu'en revenant près des leurs en Bretagne. Dois je ajouter que c'est sans reversion des collectivités qui bénéficièrent autrefois de cette main d'oeuvre docile et bon marché. Ne connaissant pas les aides directes ou indirectes dont vous bénéficiez vous même de la répartition des sommes prélevées par le fisc, il se pourrait aussi que celà n'abonde pas en votre sens. Vous qui ne manquez pas, j'en suis certain de participer aux cérémonies du 11 novembre, vous aurez peut être pu remarquer que les monuments aux morts en Bretagne portent en proportion plus de noms de victimes du don du sang que la moyenne hexagonale. Quand on fera les comptes monsieur Carolo, il faudra tout mettre et c'est quand vous voudrez.

    AR

  17. yoyo dit :

    Après avoir observé ne serait-ce qu'un moment la parade de dimanche, n'avez vous pas observé un fait étonnant ?

    La jeunesse de l'ensemble des musiciens présents dans ce défilé. Rien que ce constat devrait vous faire réfléchir à la stupidité de vos raccourcis :

    Pour quelques autonomistes purs et durs on retrouve en Bretagne des milliers de jeunes qui ressentent suffisamment leurs racines au point de se retrouver les week ends pour jouer de la zic ensemble.

    Parmi ces jeunes qui chantent ou dansent, aucune envie de revendiquer quoi que ce soit, la plupart s'en foute de la politique (lorsque l'on voit à quelle débilité ou capacité d'amalgame cela mène, on comprend pourquoi), juste une certaine fierté de ressentir un'truc ensemble'proche de ce que faisait leur grand parents quand ils étaient jeunes, juste l'envie de reprendre des vieilles chansons que leur voisines de 90 ans chantent et les revisiter à coup de mélange culturel ou etnhique....

    Rien de bien méchant non? pas de revendication politique ou d'envie d'aller casser la belle république, juste un sentiment de se faire plaisir.

    Une preuve que personne n'en veut à la république? Les bretons sur les champs étaient plutôt contents d'être là non?, rien avoir avec la gueule de gens en visite chez l'ennemi !

    Alors lorsque vous parlez de la bretagne, plutôt que de vous tourner vers une minorité autonomiste ou bien une élite gouvernante à reflexe de droite peu nombreuse, essayez d'analyser ce qui se passe avec l'ensemble des critères, cela vous rassurera surement.

    Bref, avant de cracher, renseignez vous au lieu d'appliquer une langue de bois politicienne qui consiste à persuader les gens que vous avez fait le tour du sujet.

    Faire entrer des gens dans des cases pré établies permet parfois à certaines personnes de se rassurer lorsqu'elles ne comprennent pas ce qu'elles ont devant elles.

    Voilà ce que m'inspire vos propos.

    Quelle tristesse d'avoir peur de l'avenir !

    Keep cool,

    un sonneur sur les champs dimanche dernier.

  18. Alan dit :

    En tout cas ce qui est sure c'est que le mot respect semble être absent de bons nombres de personnes présents sur ce blog.

    Je suis assez effaré des raccourcis faits par certains et les références faites aux nazis (notamment par mélanchon) et aux évènements de la seconde guerre mondiale. C'est vrai que tous les français étaient des résistants c'est bien connu...

    La particularité et richesse de la France c'est la différence culturelle entre ses régions pour en faire un seul et grand pays.

    En voyant les remarques de certains c'est à croire qu'il vaut mieux être africain et importer/apporter sa culture en France que d'être basque ou breton et en être fier et le montrer pacifiquement. Ma remarque n'a aucune connotation raciste.

    Etre fier de ses origines ne signifient pas être indépendentiste pour information.

    (Pour Mr Mélenchon en particulier) Vous vous dites de gauche et vous vous dites "force de progrés pour la France" mais vous avez exactement la même attitude que Sarkozy: raccourcis simplistes, peur de l'autre, provocation, connivence et goût extrême des médias....

    Je suis de gauche (et français et breton) mais franchement avec ce genre de discours simplistes et de raccourcis on s'appercoit vraiment que la gauche en France est vraiment un puit de conneries et dirigée pas des arrivistes. Vous feriez mieux de parler des véritables problèmes de la France...

  19. H2 dit :

    Bon, Ok ! moi-même peut-être y suis-je aller un peu rapidement.

    Mais J.L Mélenchon voulait simplement que l'on reste vigilant au regard de ce qui se passe - par exemple - en Belgique ; ce n'est pas banal si la Belgique n'existe plus demain !

    La vigilance doit s'exercer simplement par tout le monde. Ce n'était pas une attaque contre le droit à la culture régionale, c'était mettre l'accent sur certains qui s'en réclame hypocritement pour fourguer de vieux programmes TV invendables qui n'ont rien à voir avec la culture Bretonne ou d'autres qui en appelle à la pureté ethnique celte (ne me dites pas que ça n'existe pas). Il était question du financement public d'une école privée, aussi... bon on peut poser des questions quand même ? Celà ne m'empèche pas de m'éclater, lors des fest-noz.

    Permettez moi de préciser un point important en ce qui concerne la Bretagne qui nous changera des querelles quelque peu épidermiques.

    Sachant qu'il y a beaucoup d'éleveurs de porcs en Bretagne et pour revenir sur des problématiques plus politiques, j'aimerais savoir si les Bretons sont au courant des appétits de Monsanto : Sous prétexte que cette firme a décodé le code génétique d'une race de porc, elle se déclare propriétaire de ces mêmes porcs (problématique (inique) de la brevetabilité du vivant).

    Je voulais savoir si vous vous sentiez concerné ou pas ? Je pose d'ailleurs le problème à tout le monde et pas seulement à nos compatriotes de Bretagne

    La "brevetabilité du vivant" va concerner tout le monde ! http://www.dailymotion.com/boreale/video/x1aa29_monsanto-pur-porc-i

  20. H2 dit :

    CONTRE LES FRANCHISES MÉDICALES,

    POUR L'ACCÈS AUX SOINS POUR TOUS

    MOBILISONS-NOUS LE 29 SEPTEMBRE ! A partir de 14h

    Gymnase Japy,

    2, rue Japy

    75011 Paris

    métro Voltaire

    Nicolas Sarkozy a annoncé la création de franchises médicales au prétexte de financer les plans « cancer » et « Alzheimer » ainsi que les soins palliatifs.

    Plus ça va, plus on fait payer les malades

    D'abord présentées pour combler le déficit de la Sécu, aujourd'hui proposées pour traiter des maladies graves, aujourd'hui, proposées pour financer le plan Alzheimer, les franchises se rajouteraient à ce que les assurés sociaux doivent déjà payer. De lois en décrets, sous des prétextes variables - responsabilisation, trou de la sécu. - les assurés sociaux doivent payer toujours plus pour se soi-gner. 1967 déjà : le ticket modérateur - partie non remboursée par la sécurité sociale - devait diminuer la surconsommation médicale. Depuis, du forfait hospitalier au forfait par consultation en passant par les dépas-sements, ce qui reste à payer pour se soigner est de 240 euros en moyenne par personne et par an. Et pour 900 000 personnes cela atteint même 1 000 euros ! Pour beaucoup, c'est impossible. De plus, les franchises pour-raient remettre en cause la prise en charge à 100 % dont bénéficient les personnes atteintes de pathologies graves.

    Avec les franchises, les malades paient pour les malades

    Les gens qui n'ont pas les moyens renonceront à certains soins comme c'est déjà le cas pour les lunettes et pour les dents. Nous refusons l'instauration de telles franchises, socialement injustes, économiquement inefficaces et dan-gereuses pour la santé publique. Pour ceux qui ont une mutuelle, le ticket modérateur et le forfait hospitalier peuvent, dans certaines limites, être pris en charge. Mais les franchises ne le seront pas. La fran-chise au début c'est 50 euros, mais après. On voit ce qui se passe : le forfait de 1 ? par consultation qui - promis juré - ne devait pas augmenter et était plafonné à 1 ? par jour quel que soit le nombre d'actes peut aller depuis le 1er août jusqu'à 4 ? par jour. Les dépassements d'honoraires, ces franchises occultes, devaient rester « raisonnables », mais aujourd'hui peuvent atteindre plusieurs milliers d'euros pour une opération. Peu à peu les dépenses non remboursées augmentent.

    Les franchises, c'est la fin de la solidarité et la remise en cause des principes fondateurs de la Sécu

    Parce que - riches ou pauvres, jeunes ou vieux. - nous devons tous être égaux dans l'accès aux soins, la France a créé la Sécurité sociale en 1945. Le principe en est simple : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.À l'opposé de ce système solidaire, celui des assurances : selon le niveau - et donc le prix - du contrat, la couverture varie. Ainsi, se développe une médecine à plusieurs vitesses.

    Le financement solidaire, condition indispensable pour améliorer notre système de santé

    Il faut d'abord améliorer la prévention des maladies. Transformer les conditions de vie, de travail, d'environ-nement, d'alimentation. autant de pistes pour réduire la venue des maladies, comme le cancer, le diabète, et peut-être même l'Alzheimer. Notre pays n'a jamais été aussi riche. Il faut donc exiger un débat sur la part des richesses dévolue à la santé. C'est un choix de société. Alors, il faut choisir. Soit, comme l'a fait Nicolas Sarkozy, multiplier les cadeaux fiscaux (13 milliards d'euros) aux plus favorisés et les exonérations de cotisations pour les employeurs soit partager les richesses pour maintenir une Sécu fondée sur la solidarité. Là est le coeur du débat.

    PAS DE LOI SUR LES FRANCHISES

    SUPPRESSION DE TOUTES LES FRANCHISES

    LE 29 SEPTEMBRE, DANS TOUTE LA FRANCE, NOUS EN DISCUTERONS.

    NOUS SOMMES TOUS PROPRIÉTAIRES DE LA SÉCU.

    ALORS, PENSONS SON AVENIR ENSEMBLE !

    Act up ; Aides ; Alter Ekolo ; Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF) ; Appel contre la Franchise ; Association Nationale des Médecins Référents (AMedRef) ; ATTAC France ; CADAC ; Collectif « La Santé n'est pas une marchandise » ; CGT de l'administration centrale des Affaires sociales ; CNDF ; Confédération paysanne ; Convergence Citoyenne ; Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services publics ; Collectif des Médecins Généralistes pour l'Accès aux Soins (CoMéGas) ; Coordination des Collectifs unitaires anti-libéraux ; Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité ; Fondation Copernic ; FSU ; LCR ; Les Alternatifs ; Les Verts ; LMDE ; Mars-Gauche répu-blicaine ; MRC ; ONSIL ; Parti Socialiste ; PCF ; Résistance sociale ; Syndicat de la Médecine Générale (SMG) ; SNES-FSU ; SNUipp-FSU ; Syndicat national des Infirmier(e)s conseiller(e)s de Santé-FSU (SNICS-FSU) ; Sud Education ; Union des Familles laïques (UFAL) ; Union Nationale Alternative Mutualiste (UNAM) ; UNEF ; Union Syndicale Solidaires ; Union Fédérale Sud Protection Sociale ; Union fédérale Sud Santé Sociaux ; Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires (UNGMS) ; Union Nationale des Retraités et des personnes âgées (UNRPA) ; Union Syndicale de la Psychiatrie (USP)

    Samedi 29 septembre, 14 heures

    CONTRE LES FRANCHISES MÉDICALES

    POUR L'ACCÈS AUX SOINS POUR TOUS

    4 heures de débat et de mobilisation

    FRANCHISES OU SOLIDARITÉ

    Débat introduit par le professeur Grimaldi

    INÉGALITÉS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES DANS LA SANTÉ

    Débat introduit par l'économiste Pierre Volovitch

    AMPLIFIER LA MOBILISATION

    Débat introduit par Françoise Nay, gérontologue et Christian Lehmann, initiateur de l'Appel contre la franchise

    Gymnase Japy,

    2, rue Japy

    75011 Paris

    métro Voltaire

  21. natleval dit :

    @ Anne

    Oui tu as raison cela ressemble de nouveau à une révolution orange en Birmanie, c-a-d les USA manipulant un mouvement qu'ils veulent de masse pour renverser un pouvoir qui les gêne. Là parce qu'il serait soutenu par la Chine.

    Parfois cependant la sauce ne prend pas et le mouvement ne devient pas de masse et retombe comme un soufflé comme il y a quelques mois l'affaire de RCTV au Vénézuela. Les étudiants des couches moyennes mobilisés contre Chavez n'ont pas fait long feu.

    Pour le président iranien, il s'avère qu'il n'a jamais dit qu'il voulait rayer Israel de la carte mais se débarrasser du sionisme (pas d'Israel) à savoir une doctrine d'Etat qui se base sur l'oppression des palestiniens et permet leur expropriation tout en donnant tous pouvoirs aux juifs. C'est la même chose que de dire qu'on était contre l'apartheid mais pas pour éliminer de la carte l'Afrique du Sud. La vraie traduction du discours du président iranien se trouve dans un article publié dans le site de Michel Collon (encore un blog, sorry!) cette semaine.

    Là encore on a déformé ses propos pour mieux le diaboliser et justifier une guerre contre l'Iran. Ce président est un des seuls de la région qui dénonce très ouvertement la politique sioniste anti palestinienne et la création d'un seul état (et non deux etats:palestinien et juif) avec la possibilité pour chaque peuple d'avoir des droits démocratiques. L'Etat d'Israel à l'heure actuelle fait des palestiniens des citoyens de seconde zone, ne leur assure pas les mêmes droits. Comme quoi on retombe sur le débat des bretons: le droit des minorités à parler leurs langues, à avoir des droits égaux. Ce serait cela une république sociale et non l'érasement de toutes particularités, l'assimilation et la création d'un "homme" (pas une femme car les femmes aussi sont différentes et ce n'est pas "essentialiste" de dire cela Mr Mélenchon) cloné.

  22. Fallon dit :

    Personne n?obliger personne à être Breton. Si certain se sente mal dans leurs peaux d?être des Bretons de naissance, il existe une ville du nom de Paris ou ils seront sûrement à leurs aises. La Bretagne c?est la France ? Pourquoi ? L?Algérie aussi c?était la France non ? La Bretagne et la France on un destin jumelé depuis seulement 500 ans, plus exactement 200, suite à la révolution. Si la Bretagne c?est bien la France command expliquez la révolte des bonnets rouges au 17ème, la chouannerie du 18ème et début 19ème, puis Gwenn Ha du au début du 20ème suivant les FLB ARB ces quarante dernières années ? Non, messieurs les nationalistes français, la Bretagne ce n?est pas la France, et c?est historiquement véridique. Dire que la Bretagne c?est la France c?est comme quand vous disiez au petit Algérien que leur histoire était liée à celle de Charlemagne. Bien sur, on me dira que les Bretons ne sont pas comme à l?époque de l? « Algérie Française » des citoyens de seconde classe (manquerais plus que sa !) mais j?y pense, à l?époque aussi les Algériens aussi étaient officiellement égaux aux gens de Paris. Depuis sa c?est bien vérifié n?es pas ? Vous pourrez dire ce que vous voudrez, messieurs les nationalistes français, mais la Bretagne, ce n?est pas la France. La Bretagne, c?est la Bretagne. Comme la Corse est la Corse, le Pays Basque le Pays Basque, la Savoie la Savoie et j?en passe. Pourquoi messieurs, le soit disant pays des droits de l?homme empêche-t-il d?autres hommes de parler d?apprendre la langue qu?ils veulent. Ce n?est pas un peu contradictoire ? En quoi cela gènes messieurs de Paris et d?ailleurs que la Bretagne soit Bretonne ? Ce petit bout de terre devenue le havre du tourisme salissant que vous convoité temps ? Vous avez peur de ne plus avoir d?endroit pour passé vos vacances ? A j?oubliai, il pleut tout le temps la bas ! Renié l?existence de la nation Bretonne reviens au niveau d?il y a 40 ans en arrière quand vous niez l?existence de la nation Algérienne.

    Pour ce qui est des Bretons collabos, il serait sage, Français et Française citoyens, de se regardez dans la glace tous les matins. Mais il semblerait que d?accusé une nation dont vous nié l?existence de collaboration, soigne votre mémoire qui doit être bien faible. Aux dernières nouvelles, le plus grand collabo se nommé un certain Maréchal Pétain, un Français donc, qui au passage a amputé la Loire atlantique à la région Bretonne. Belle loi de collabo que vous gardez avec fierté. Mais bien sur, la collaboration de milliers de Français (et encore le chiffre est sûrement faible) n?est rien comparer au 70 Bretons qui ont pris l?uniforme Breton(vérifier un peu votre culture) pour combattre l?ennemi de toujours, le français. Mais votre travail d?endoctrinement (via télé, radio, journaux et autres?) qui marche aussi bien sur vos propres concitoyens de paliers, à bien fait son effet sur une nation mutilé par la racine depuis des siècles. Quand je dis la racine, je veux bien sur parler des enfants. Des enfants à qui on a appris que la langue que parler leurs parents depuis des siècles était une langue de sauvages de l?Ouest. Tellement que ces enfants là ne supportent plus ce qui se rapporte à leur nation d?origine et adore une seule et indivisible (au que oui !) la France de Paris ! Mais comme je l?ai dit plus haut, si vous avez un problème contre les Bretons, qu?ils soient autonomistes ou endoctrinés, rien n?obliger personne à y vivre ou passé vos vacances. Par contre, vous obligez, de part votre raisonnement, les Bretons à se taire et a enterré leur culture et leur histoire. Ce forum en est la preuve, messieurs.

    Avant de parler, apprenez un peu l?histoire, et pas celle dans les livres de 3ème ou l?on vous dira sommairement l?histoire de Paris. Car je vous rappelle au passage que votre dernière colonie est la Savoie, que vous avez pris en 1860, donc pas si vieux que sa, ils apprennent la même histoire que les petits gars de Lutèce. Pourtant 140 ans, c?est quoi sur l?échelle de l?histoire ?

    PS : A l?avenir, faites-vous moins de mal, regardez-vous dans la glace le matin et dites-vous, je suis un colonisateur oppresseur et j?enm**** mes concitoyens qui veulent parler leurs langues d?origine. Quant à ceux qui me répondront, je me doute qu?on dira que l?histoire n?explique rien, mais alors si c?est bon pour les Bretons, c?est bon aussi pour Napoléon.

  23. Jean-Pierre dit :

    M. Mélenchon,

    Je suis Breton et très fier de l'être. Pour autant je n'appartiens pas à cette extrême droite que je déteste autant sinon plus que vous. Mon appartenance à la gauche, la vraie, pas celle du PS, ne date pas d'hier.

    Après les propos indignes de Sarkozy sur les Bretons, vous en remettez une couche.

    Quoi d'étonnant à celà ? Vous appartenez à ce PPS "Parti Pseudo Socialiste" anti-chambre des valets de la droite (Kouchner, Allègre, etc...). Peut-être cherchez-vous aussi une brosse pour reluire les pompes de la droite fascisante au pouvoir ?

    Kenavo M. Mélenchon et ne comptez pas sur moi pour aider votre PPS à se relever.

    Jean-Pierre

  24. Carolo dit :

    Cher Allain,

    Beaucoup de vos aïeux sont venus travailler en Ile-de-France ? C'est le cas d'une grande partie des français, quelle que soit leur région ! Et s'ils sont venus, c'est bien qu'ils ne trouvaient pas d'emploi en Bretagne. Vous devriez donc faire preuve d'un peu de gratitude envers la région parisienne.

    La Bretagne bénéficie de programmes d'aménagement du territoire tout à fait généreux (ligne TGV installée il y a fort longtemps avec des billets à tarifs raisonnnables, quasi-autoroutes sans péages...), ainsi que d'une "exception" énergétique qui vous autorise à importer 95% de l'électricité que vous consommez, sans avoir à subir les conséquences pour les paysages et l'environnement de centrales nucléaires et autres sites de production.

    Enfin, je note dans vos propos les signes classiques d'une paranoïa très répandue dans votre magnifique (et c'est sincère) région : vous auriez davantage souffert, que d'autres régions de France, lors de la Première Guerre Mondiale. Vous n'avez pas dû beaucoup vous promener à travers la France... Le carnage a été le même partout, pas d'exception bretonne de ce point de vue.

    Le breton est revendicatif : c'est bien. Le breton nationaliste est ingrat : c'est moins bien.

  25. natleval dit :

    @Alan et @ Fallon

    Je suis choquée avec la phrase raciste de Alan qui dit qu'on accepte plus les africains en France que les bretons.

    Fallon a bien posé le problème en parlant de l'Algérie française et de l'occupation.

    Pour moi en effet, l'antiracisme et l'anti impérialisme vont de pair. Si on opprime les noirs, les arabes, les bretons en France, pas étonnant qu'on soit pour l'intervention au Darfour et la future guerre en Iran qui s'approche à grands pas. L'anti impérialisme ne peut être de façade mais doit s'ancrer dans des convictions tout à fait profondes et personnelles du respect de l'autre, de sa différence. Si on trouve que le différent est un sous homme parce qu'il ne parle pas "que" notre belle langue française, et s'intéresse à des langues barbares, que sa culture "foklorique" c'est juste pour égayer nos loisirs et faire un peu exotique pour les bobos, ça fait chic, genre "art nègre" etc... pas étonnant qu'on accepte que des peuples entiers se fassent massacrer et bombarder au nom de la "démocratie" US, la "civilisation" (contre la barbarie) occidentale. Que vaut la vie de milliers d'irakiens pour eux et aussi des milliers de soldats US pauvres et en général noirs qu'on a envoyés au charnier parce qu'ils étaient au chômage afin de défendre "la civilisation". De toutes façons les pauvres et les noirs aux USA c'est pas intéressant, ce sont aussi des sous hommes pour Bush.

    C'est bien connu mieux vaut être blanc, homme, et surtout riche dans ce monde...

  26. Pat dit :

    Comme toujours, Jean-Luc Mélenchon est aussi haineux sur les question régionales qu'il peut être efficace sur les questions sociales.

    C'est triste de se faire traiter de nazi (surtout quand on est de gauche) simplement parce qu'on souhaite préserver une petite parcelle locale du patrimoine commun de l'humanité et de la biodiversité culturelle, qu'elle soit d'ici ou d'ailleurs.

    ...Et si on ose protester contre cette insulte, on se fait traiter d'intégriste en plus !

    Le drame de l'ex-Yougoslavie est sans doute d'avoir été peuplée, dans chaque camp, d'un certain nombre de Mélenchons prompts à traiter leurs voisins de nazis à abattre s'ils avaient le tort de se dire Croates, Bosniaques, ou Serbes...

  27. H2 dit :

    Non, là vous exagérez ! vous mélangez tout, et vous êtes de mauvaise foi ! Le règne du grand n'importe quoi ! On mélange tout ! On compare tout sans aucune rigueur un tantinet "scientifique"....

    Le Darfour, la Bretagne, l'Algérie (quid de la question berbère et celle de la question kabyle ?), l'Afrique noire (quid de l'infamie du concept "d'ivoirité " du président GBagbo qui a déclenché la guerre ?),La birmanie, la yougoslavie etc...etc...

    Du grand n'importe quoi !

    Sans compter la complaisance de certaines personnes aussi, avec le différentialisme; autre tare renversée de l'uniformisme : deux belles conneries qui servent les pareils appétits de puissance et excite la haine de l'autre.

    Je m'aperçois cependant d'une réalité au delà du confusionnisme général.

    Pour ma part je ne doute pas que les Bretons ont été persécuté par le Centralisme parisien mais celà s'est passé partout sur le territoire et celà remonte au centralisme Royal.

    En Languedoc, l'armée royale enfumait les insurgés dans des grottes, c'est dire que le lieu du pouvoir comme le dit Jean Baudrillard est toujours le lieu symbolique du Partage du crime.

    Mais là où la dénaturation ou l'interdiction des langues régionales s'est opéré et les persécutions administrées, certains compatriotes de Bretagne y voient visiblement la main lourde et "assassine " de la République Française (de Paris et ce n'est pas faux ! + l'abbé Grégoire qui, si ce dernier a lutté pour l'instruction publique du "Français" contre les "patois", plaida aussi chaleureusement la cause des Juifs et des hommes de couleur, multiplia les écrits favorables aux Noirs et contribua au vote aboutissant à la première abolition de l'esclavage, qui sera rétabli par Napoléon Bonaparte)... tandis que d'autres, y verront sans doute un aspect majeur de la rupture anthropologique induite par le Capitalisme moderne issu de la Révolution industrielle, systéme dont la logique necessitait une homogénéïsation de la langue et une unification du territoire.

    Le problème voyez-vous, c'est que dans vos "post" tout est décontextualisé.

    Dans la mystique de certaines personnes, il n'y a plus que les "méchants républicains" de 1789 contre le peuple Breton.

    Alors que beaucoup de Bretons ont embrassé les idéaux de la Révolution Française.

    L'Histoire c'est contradictoire et complexe. Pourquoi vouloir tout ramasser en une seule formule bien envoyé ?

    Ceci dit, voilà au moins une vertu du post de M.Mélenchon, celà aura fait en sorte que je m'interresse à l'Histoire de la Bretagne au delà des poncifs généraux de tous bords.

    Pour ma part et à l'inverse du post "nationaliste" de Fallon, je dirais que la France c'est un peu, beaucoup de la Bretagne. N'en déplaise à certains.

    PS : @ Natleval: les USA ont toujours soutenu la dictature effroyable de Birmanie pendant 40 ans et ses exactions d'extermination de masse.

    Ton raisonnement uniforme t'égare ! Comment peut-tu confondre des pays si divers, des démocraties avec des dictatures, de véritables révoltes populaires avec des instrumentalisations évidentes ?

    Tout est confondu sous prétexte de Bush ! Cet écrasement sans vision détaillée et juste contextualisation dans le temps et l'espace, est proprement ridicule et ne fait pas avançer la compréhension des choses ni ne sert les valeurs auxquelles nous pouvons sereinement aspirer.

  28. marie mandrin dit :

    j'habite la ville du sombre député Mariani....Je descends d'une famille qui s"est battue contre la racisme et les nazis...Valréas 52 fusillés par cette barbarie,dont mon oncle rescapé du massacre,lourd passé pour ma ville,au non de tous les miens est ce que des voix vont enfin s'elever pour dire que les rafles contre les sans papiers,le test ADN,sont une menace ^pour la Républiqu,le droit du sol,terre d'asile,ou est elle ma France,la France de la douceur de vivre !dans mon pays aujourd'hui,des hommes tremblent et se jettent par la fenetre a l'arrivée de la police!

  29. Simplicissimus dit :

    Oui, il y a eu des collaborateurs bretons. Certains venant d'un milieu qu'on n'appelait pas encore identitaire.

    Oui, il y a eu des collaborateurs français, certains venant d'à peu près tous les horizons politiques de l'avant-guerre.

    La langue bretonne a été unifiée à cette époque. Bien, et alors ? Le français a été unifié essentiellement par élimination progressive des variantes "non standard", avec, souvent une optique "jacobine" peu respectueuse des diversités locales.

    La comparaison avec la Yougoslavie me paraît étrange : l'une des réalisations de ce pays disparu était justement l'unification d'une langue "fictive" qui était le serbo-croate. Il restait le problème des deux graphies (et accessoirement des deux religions).

    Aujourd'hui, cette langue n'est plus. E, effet, la première chose qu'ont fait les partis indépendantistes des deux côtés a été de réinstaurer les distinctions entre le serbe et le croate. Aujourd'hui, ces deux variantes sont de nouveau en train de diverger du fait d'une volonté explicite.

    Pour le breton, êtes-vous réellement un défenseur de cette langue quand vous considérez comme dangereux l'unification de parlers déjà minoritaires ? Croyez-vous réellement que c'est en rééclatant le breton en cinq langues que vous en augmenterez la capacité de survie ?

    Regretter l'authenticité historique des cinq langues bretonnes (à quelle date ? et pourquoi pas le brittonique ?) est à peu près aussi intelligent que de regretter la divergence des langues arabes et de pleurer l'unité initiale du 7ème siècle en Arabie. Au passage, ceux qui en sont là (pour la langue arabe) ne sont, en général, pas considérés comme des républicains laïcs...

    Merci de votre bonne volonté, mais je préfèrerais que vous évitiez de "défendre la langue bretonne".

    un breton de Paris

  30. vergnes dit :

    Cher Sénateur J-L Mélenchon

    J'éprouve intérêt et plaisir à lire votre blog comme j'ai pris un vif plaisir lors d'une réunion où vous expliquiez le TCE à Saint-Juéry dans le Tarn. Pour une fois, j'entendais un orateur. En effet, à ma connaissance, les talents oratoires ont disparu des ondes radio et de la télé. Chercher la cause!

    Cependant, dans votre texte du 23 septembre 2007,votre position par rapport à l'enseignement des langues régionales par immersion me chagrine.

    Merci de nous rappeler les dessous cachés des intégristes dont vous parlez _ il y a des intégristes dans toutes les religions, dans tous les partis politiques, dans toutes les professions etc..._ C'est l'exploitation politique par des intégristes cachés ou non qui pose problème. Dans un tel cas, oui il faut crier attention danger! En France, l'intégrisme a eu nom croisade des Albigeois, il a eu nom guerres de religion, il a eu nom cléricalisme, il a eu nom vichysme, il a eu nom colonialisme etc... Le problème c'est de ne pas tomber dans le panneau. Ce n'est pas parce que l'intégrisme colle à la peau de certaines personnes, certes nombreuses, qu'il faut ne pas réfléchir à l'enseignement des langues régionales pour les enfants du peuple.

    La seule loi sur les langues de France adoptée au parlement français date de 1951 dite loi Deixonne parlementaire socialiste de Carmaux.

    Je suis pour la promotion et l'enseignement en France de la langue occitane, de la langue bretonne, de la langue catalane, de la langue corse, de la langue basque, de la langue créole, de la langue alsacienne etc... La langue française n'a rien à redouter de leur influence grandissante sinon un enrichissement vivifiant bien loin du baragouin économique, financier (subprime) venant d'ailleurs.

    Sur le plan culturel il est dommageable

    que l'histoire de la croisade contre les Albigeois soit si peu et si mal enseignée,

    que l'enseignement du français ignore la poésie des troubadours

    que les médias ne prennent guère en compte la renaissance littéraire contemporaine en langue régionale : poésie, nouvelles, essais, etc...

    L'enseignement des langues régionales n'est reconnu au bac que sous la forme d'option. Chacune des langues de France devrait être enseignée au même rang que l'Anglais, l'Espagnol, l'Allemand etc.. car ce qui compte pour l'aptitude de l'adolescent à parler plusieurs langues, c'est que précocement l'enfant ait pratiqué au moins deux langues par immersion (lisez les travaux du linguiste Claude Hagège ou d'autres)

    Des gens se sont impliqués avec succès dans la création d'écoles associatives, immersives et innovantes. Bien loin de l'intégrisme, elles développent une approche d'apprentissage des langues ouvertes sur le monde. Elles sont gratuites et laïques.L'Etat sur ce point de l'enseignement me semble défaillant depuis de nombreuses années même si grâce à la loi Deixonne les instits ont pu faire connaître l'occitan à leurs élèves. Pourtant un ministre A. Peyrefitte avait reconnu l'expérience positive de l'apprentissage par immersion réalisée sous l'impulsion et le contrôle de L'Inspectrice générale madame Delaunay. Pourtant le premier ministre Lionel Jospin avait demandé au député B. Poignant un dossier sur l'enseignement en langue régionale dans lequel étaient proposées plusieurs solutions pour intégrer lesdites écoles dans l'Education Nationale Il a manqué à nos plus hauts responsables de l'Etat la volonté politique pour transformer le cours des choses. L'aide financière hormis les traitements des enseignants payés par l'Etat comme pour les écoles privées confessionnelles dépend de la compréhension et de la bienveillance des élus municipaux cantonaux ou régionaux. L'enseignement donné par le personnel enseignant ou éducatif n'a rien à envier en qualité à l'enseignement public, le dévouement des parents et leur participation dans le cadre associatif sont exemplaires.

    Je pense que vous avez bien fait de mettre les pieds dans le plat cela aura contribué à une réflexion qui doit être très ouverte sur le sujet :

    Comment tous les enfants de la République pourront-ils devenir plurilingues à l'heure de l'Europe et de la mondialisation.?

    Je n'ai aucun souci pour les enfants de la grande bourgeoisie qui peuvent payer des stages d'immersion à l'étranger dans des écoles fort chères dès le début des études secondaires de leur progéniture.

    J'espère que la gauche voudra bien se poser les questions concernant les langues régionales. Arrivée au pouvoir la gauche devra s'appuyer sur les associations qui s'intéressent sans arrière pensée à la promotion et à l'enseignement efficace des langues de FRANCE;

    P.S. : vous pourrez trouver sur le sujet de l'enseignement des langues par immersion une bibliographie non exhaustive dans l'opuscule Le programme< > réalités et enjeux. DEA présenté par Isabelle Vergnes(juin 2002) sous la direction de Monsieur Jean-Yves Casanova à l'Université de Pau et des pays de l'Adour.

    Par ailleurs, vous pouvez lire:

    L'immersion une révolution par Jean Petit.

    G Dalgalian vient présenter à Pau son livre à propos des nouvelles méthodes d'enseignement, ouvrage qui fait une belle place aux langues régionales.

  31. Gilles dit :

    Ah ! monsieur Mélenchon, merci pour cette nouvelle leçon de tolérance.

    Toujours cet esprit des lumières qui vous habite comme lors de votre discussion avec un voyageur dans un RER au sujet de l'Europe...

    Kenavo

  32. Josh dit :

    De toute évidence, les Celtes sont à Mélenchon ce que les Juifs étaient à Hitler : une minorité dont la différence historique et culturelle est manifeste et qu'il accuse de tous les maux. Faut-il les exterminer aussi?

    Tout le monde plaide pour le droit des homosexuels à vivre leur différence, mais peu de monde reconnaît ce même droit aux Bretons.

    Mélenchon, socialiste? Je ne sais pas. National-socialiste? Assurément.

    Josh

  33. michel rannu dit :

    Ah le fameux argument des Bretons nazis (une poignée tout au plus !)... C'est vrai que le reste de la France fut exemplaire, pas de collabos en France, la Milice (20 000 membres) n'a jamais existé....

    Les "nationalistes français" et jacobins ressortent toujours les vieux arguments et ne se penchent même pas sur les systèmes européen (GB, Espagne...) où les régions sont autonomes (Pays de Galles, Écosse, Catalogne...) et créatrices de richesses économiques et culturelles.

    Il existe une différence entre "indépendance" et "autonomie", prenez un dictionnaire et regardez.

    quand au Breton, c'est une langue celtique au même titre que l'écossais, le gallois et l'irlandais et ce n'est pas un patois (information à l'attention des biens-pensants issus sans doute de la "ville lumière") ! Mais je constate qu'il existe encore au XXIème siècel des "hussards noirs de la république", cette belle république dont la devise exacte et complète est "Liberté, égalité fraternité... ou la mort !" La langue française est donc supérieure à certaines langues donc supprimons les langues minoritaires on "inférieures" ? Bel exemple d'ouverture sur les autres !

    Pauvre Mélenchon, ce "socialiste" qui vit très bien sous les ors du palais du luxembourg, cette "maison de retraite des hommes politiques fatigués" : qu'il n'oublie pas de prendre ses médicaments, il n'a plus toute sa tête !

  34. Gwen dit :

    Un rappel pour beaucoup de personnes ayant posté sur cette note de JL Mélenchon :

    La France a été condamnée à maintes reprises par la cour Européenne(il me semble que nous ayons même battu notre record de condamnation en 2006), notamment pour avoir bafoué un des articles fondamentaux de Convention de sauvegarde

    des Droits de l?Homme

    et des Libertés fondamentales :

    Article 14 – Interdiction de discrimination

    La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente

    Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée

    notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les

    opinions politiques ou toutes autres opinions, l?origine nationale ou

    sociale, l?appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance

    ou toute autre situation.

    Notre république, qui se doit d'être soucieuse de nos droits et libertés, ne doit pas se comporter de cette manière. Le nationalisme français aurait il tendance à mettre notre pays au dessus des lois ?

    Soñjit mat'ba'an dra-se !

    Gwen

  35. ildut dit :

    Je suis brittophone de naissance, comme mes parents et tous mes aieuls. Ma question est simple: au nom de quoi, en reniant cette part de moi-même, devrais-je me suicider linguistiquement et culturellement? j'aime ma langue et respecte toutes les autres, chacune d'elle étant un trésor d'inventions, un vecteur de concepts originaux et de sensibilité particulière. Oui, au nom de quoi? au nom de quoi devrais-je m'interdire de la promouvoir, de l'enseigner, de l'utiliser comme outil de manipulation des concepts les plus élaborés? Au nom d'une obscure histoire de normalisation d'écriture? Cette problématique, qui à un moment ou un autre est commune à toutes les langues, débute en langue bretonne au VIIème siècle comme en témoigne le manuscrit de médecine conservé au musée de Leyden (Pays-Bas). Mesurez alors à quel point est déplacé cet amalgame entre le fait de parler et de promouvoir le breton et l'action d'une bande d'excités à la fin de la guerre 39-45. Ignorance?, mauvaise foi? ou plus simplement une tournure d'esprit qui au nom d'une langue française déclarée supérieure dénie aux autres le droit d'exister:ça ne vous rappelle rien?

    kenavo

    Ildut

  36. Le Corre dit :

    Bonjour,

    Eric, 25 ans, j'apprend le breton en cours du soir.

    Jean-Luc Mélenchon se trompe, le breton unifié est né au début 1900, bien avant la nazisme.

    L'objectif était d'avoir une norme orthographiqe commune entre tous les dialectes breton, rien de plus.

    mes grands-parents ont combattus contre l'occupant nazi, j'apprend le breton, suis je extremiste ?

    NON ! laissez nous en paix avec cette histoire d'extremiste. Le breton est une langue de plus de 1500 ans. Cette langue n'a rien a voir avec le nazisme.

    Bien au contraire, les personnes que je connais apprenants le breton sont des personnes très ouvertes et luttant contre l'extremisme.

    300.000 personnes parlent encore breton en Bretagne, sont ils extremiste ?

    NON ! preuve en est que la Bretagne est la région qui vote et qui a voté le moins pour LE PEN !

    NON a l'extremisme et non a la désinformation comme le fait Mélenchon !

    Ps : lors de cours de breton, aucune question politique n'est abordée ! mon voisin vote il a gauche ou a droite, je ne sais pas et je veux pas savoir !

  37. Gurvan dit :

    Bon aller, on passe aux actes au lieu de parler ? Enfermons tout ces pseudos bretons qui nous empêchent d'avoir une nation saine, (sur)unifié, uniformisé et universelle! Qu'on soit tous les mêmes quoi, m*** à la fin!

    Non mais c'est vrai, ça sert à rien le breton et leur culture quoi... Faut qu'ils regardent plus tf1 et les autres balivernes à la télé. Si on ne peut plus être tranquiles avec ces bretons qui ont collaborés (au moins... 15 ! les salauds !) pas comme nous, français qui avons tous vaillamment résistés. Donc les bretons sont surunifiés, donc heu ba.. c'est pas bien et heu... voilà hein... Nous on a des valeurs et eux, ils ont des sabots, heu... Et Locarn, c'est des méchants capitalistes, et heu...

    Ah zut, on peut en dire plus sur la France ? La Bretagne existe depuis bien plus lontemps ? Elle a été annexée par la France ? ah bon, je me tais... T'façon, la France, bah heu, c'est mieux.

    Je suis heureux d'être né en Bretagne et d'avoir connu autre chose que Lorie et la grandeur de la France. Je suis heureux d'être différent et de pouvoir penser autrement.

    signé : un breton heureux, et content de l'être.

  38. Jean Gicquel dit :

    A vous lire Mélenchon, on est en droit de se demander ce qu'il y a de plus con et hypocrite qu'un Français.

  39. JL dit :

    M. Mélenchon est logique et son texte est dans la droite ligne de ce qu'il défend; c'est son droit évidemment.

    Ses propos relèvent simplement d'une certaine idéologie nationaliste française; c'est tout, il suffit de le savoir.

  40. yves dit :

    Et si la liberté consistait à faire ce qui ne nuit pas à autrui ?

    Et si le droit des peuples à disposer d'eux même existait ?

    Et si cette demande émanait d'un groupe de personnes, massés dans un coin de terre, et si cette volonté était sincère et reposerait sur des besoins non pourvu, des différences niées?

    Et si ceux-ci se nommaient eux-mêmes Bretons, et si les autres peuples les nommaient également Bretons, peut-être uq'il y aurait 70 % d'entre eux qui souhaiterait plus de pouvoir en Bretagne, 67% d'entre eux voudrait voir leur pays enfin réunit après que Petain l'eut disloqué. Peut-être, enfin que 23% d'entre eux souhaiterait être indépendant.

    Détail du sondage CSA sur : http://www.partibreton.org/fed35/index.php?2007/09/27/111-les-bretons-veulent-plus-de-bretagne-et-moins-de-centralisme

  41. Philippe dit :

    bonjour Pros et Anti JLM

    lire cette article et les remarques qui s'en suivent me laisse sans voix.

    parlant moi même breton, je n'ai pas l'impression de faire partie d'une 5ième colonne agissant dans l'ombre et oeuvrant à la destruction de ce bel ouvrage que l'on appelle France.

    Je rirais bien de ces remarques partagées par la haine et le mépris mais malheureusement je suis citoyen d'un pays qui non content de donner des leçons sur la diversité culturelle, les droits de l'homme (etc etc) au monde entier est incapable de balayer devant sa porte !

    PS : vous remarquerez que moi locuteur de la langue bretonne (pas charabia ou blabla) ne m'empêche pas d'écrire, je pense correctement, dans la langue de Voltaire...

    comme quoi, être bretonnant et arrièré ne vont pas toujours de mise...

    Obscurantisme quand tu nous tiens !

  42. Alexandre dit :

    M. Mélenchon révèle par son message son ignorance complète de la Bretagne voire même des langues en général. L'unification du breton ne date pas de la Seconde guerre mondiale, elle a commencé bien plus tôt (au XIXème il existait déjà une orthographe commune à trois dialectes sur quatre, et non cinq, comme l'affirme M. Mélenchon), et a impliqué des gens de gauche voire d'extrême-gauche, autrement dit des camarades de M. Mélenchon. Il n'y a qu'à voir, à titre de comparaison, que des langues comme l'allemand n'ont connu de standardisation que de façon très récente. Pareillement, l'écriture du letton a été unifiée tardivement. Ceci pour ne citer que quelques langues que je connais un peu.

    Par ailleurs, la qualification de "pseudo langue bretonne" est totalement infirmée par le fait que des jeunes de Diwan peuvent discuter avec des bretonnants de naissance. Si la langue était artificielle, serait-ce le cas?

    Enfin, je trouve amusant de lire que Patrick Le Lay est un ami de M. Sarkozy... Je n'ai pas vraiment l'impression que le président ait montré qu'il appréciait beaucoup les Bretons, surtout s'ils sont nationalistes! Comme pour le référendum sur la Constitution européenne, l'argumentation de Jean-Luc Mélenchon se transforme en une bouillie qui n'a pour vocation que la polémique... On demande malheureusement autre chose des hommes politiques.

  43. St?phane Loas dit :

    C'est marrant, je n'ai pas pu m'empêcher, moi non plus, de trouver que la Breizh Touch sentait l'Institut de Locarn à plein nez... Lequel institut, qui demeure quasiment inconnu du'grand'public (combien savent que le logo du phare jaune "Produit en Bretagne" est une émanation de cet institut?)fait pourtant un entrisme croissant au niveau des différentes instances de la région et des quatre départements bretons... A ce propos, vous trouverez ci-dessous la copie d'un courrier que j'ai adressé au président du Conseil Général des Côtes d'Armor, au mois de février dernier.

    Objet : budget / subvention Institut Locarn

    Monsieur,

    Conseiller municipal « apparenté socialiste » à Ploubezre, je me permets de vous écrire en réaction à un article publié dans le quotidien Ouest-France (09/02/07) faisant état de la décision du Conseil Général d?attribuer une subvention à l?institut Locarn. A en croire l?article (je n?ai pas pu, malheureusement, obtenir de confirmation sur le site Internet du Conseil Général, ni de la part de vos services), celle-ci s?élèverait à 20 000 ?.

    Permettez-moi d?exprimer ici toute mon incompréhension et ma colère. J?ai en effet, beaucoup de mal à concevoir qu?un président de conseil PS puisse à ce point défendre l?octroi d?une subvention à un organisme qui, cela ne vous a pas échappé, est constitué de membres issus de la droite néo-libérale et qui fut inauguré par l?Archiduc Otto de Habsbourg, membre de l?Opus Dei.

    Je ne vous referai pas ici l?historique de l?institut, sans doute le connaissez-vous mieux que moi.

    Ses ramures demeurent néanmoins pour le moins douteuses, et ce malgré l?argumentation que vous tentez de développer en guise de justification?

    ?Les choses ont changé : ce sont des chefs d?entreprise de renom qui gèrent l?institut?, dites-vous. Le renom suffirait donc ! Ce qui revient d?ailleurs à nier de façon absurde le renom des ?pères? de cet institut, tel Jean-Pierre Le Roch, fondateur du groupe de distribution Intermarché?

    En outre, comparaison n?est pas raison ; votre justification portant sur le fait que et le Finistère et le Morbihan ont également apporté une subvention me semble peu convaincante? Il est vrai que votre camarade morbihannais, maintenant président de région a déjà lui aussi, collaboré activement (notamment sur l?épisode TV Breizh) avec cet institut?

    Est-il donc venu le temps d?un Parti Socialiste estampillé ?Produit en Bretagne? ?

    Ce qui me choque le plus, monsieur le président, c?est que le lendemain de cet article, le même quotidien (quelle ironie, celui de M. Régis?Hutin !) titrait : ?un budget en hausse, des charges de personnel supplémentaires : la décentralisation et les nouvelles missions pèsent sur le budget du Département?. Non seulement le département hérite, ?grâce? à la décentralisation de M. Raffarin de pressions supplémentaires sur le budget, mais en plus on accorderait une subvention à l?institut Locarn (dont on peut vraisemblablement supposer qu?il bénéficie déjà par bien d?autres voies d?un apport budgétaire suffisamment conséquent), alors que ce sont ces mêmes gens, cette même tendance politique, qui ont créé cette situation ? Ces 20 000 ? n?auraient-ils pas été employés à meilleur escient dans l?éducation ou la santé, par exemple ?

    Plus généralement parlant, je tiens à vous faire savoir que j?ai été sur le point de prendre ma carte au PS au printemps dernier. Je suis finalement heureux de ne pas avoir fait ce choix. Tandis que M. Sarkozy rend visite à des ouvriers d? usine en citant Jaurès, où est le PS ? Oubliées les petites gens ? Oubliés les ouvriers ?

    Je me permettrai, pour conclure, de citer Jacques Généreux, membre du Conseil National du Parti Socialiste, qui dans son dernier livre (Pourquoi la Droite est dangereuse) écrit ceci :

    « La ?pêche aux voix de droite? par la gauche risque de brouiller toujours plus le sens des clivages politiques ; surtout si elle consiste à singer les positions de la droite pour prendre ses électeurs dans le sens du poil. Pour la gauche, la meilleure façon de combattre le danger que constitue la nouvelle droite, consiste à reconquérir d?abord son propre camp et à redécouvrir la pertinence des ses propres valeurs. »

    Que le Parti Socialiste ne compte pas sur moi, cette fois-ci, pour la distribution de tracts aux élections à venir.

    Je me réserve le droit de faire parvenir une copie de ce courrier à la presse.

    Dans l?attente d?une réponse de votre part, monsieur, je vous prie d?agréer, monsieur le président, l?expression de mes sentiments distingués.

    Stéphane Loas

    En copie à:

    - M. François Hollande, premier secrétaire du Parti Socialiste

    - Mme Ségolène Royale, candidate PS aux élections présidentielles

    - M. Alain Gouriou, député-maire de Lannion

    - M. Denis Mer, Conseiller général du canton de Lannion

    - M. Jean-Yves Menou, maire de Ploubezre

  44. Soig dit :

    Monsieur le ministre, j'ai peur que vous preniez des positions

    politiques sur des considérations erronées.

    Vous écrivez ainsi que « dont le vocabulaire et la grammaire furent

    fixés à la demande de l'occupant nazi en 1941 ».

    Vous ne trouverez aucun auteur prétendant que les allemands ont

    imposé un vocabulaire nouveau (que ce soit en 1941 ou à une autre

    époque). Y compris Françoise Morvan.

    Ensuite, la fameuse orthogprahe de 1941. Je vous conseille de lire la

    littérature sur l'orthographe bretonne. La réforme adoptée en 1941 ne

    date pas de 1941 et d'ailleurs n'a été appliquée qu'après la guerre.

    Les modifications qu'elles proposent sont du meme ordre que disons la

    réforme des orthographes francaise ou allemande des années 1990.

    Mais surtout, ces propositions fure proposées entre 1911 et 1936:

    - 1911: ajout d'un indice de prononciation dialectale:

    le ZH par le grammarien Pierre Le Gof, un vannetais au demeurant

    - 1936: ajout d'autres indices de prononciation dialectale: écrire

    "brav" pour "brao" afin de signaler la prononciation du goelo

    Enfin ces propositions furent proposés par des vannetais et

    rejetés par ces memes nationalistes que vous critiquer. Meme Francoise

    Morvan a écrit que Roparz Hemon était contre cette réforme.

    Vous écrivez « le vocabulaire et la grammaire furent fixés à la

    demande de l?occupant nazi en 1941 par une plume ensuite condamnée à

    mort par contumace pour sa collaboration avec les tortionnaires de la

    Gestapo ». Vous évoquer évidemment Roparz Hemon.

    Puis-je vous faire remarquer:

    - qu'il n'a jamais été condamnée à mort (mais à 10 ans d'indignité nationale) (cf l'ouvrage « La radio en langue bretonne » de Kristian Hamon qui est le seul auteur à avoir été autorisé à consulter le dossier judiciaire)

    - que travailler à la radio ne signifie pas travailler avec des «

    tortionnaires »

    - last but not least, qu'il s'est opposé à cette réforme, en 1936 et

    1942 (Francoise Morvan en a publié les preuves)

    Celà fait beaucoup d'affirmations érronées en une seule phrase. Je ne

    puis que vous conseiller de vérifier la prochaine fois.

    Vous parlez de « cinq langues parlées historiquement mais une langue

    unifiée ». Je doute fort que vous trouviez des auteurs parlant de cinq

    dialectes.

    Ce qui se rapprocherait le plus de cette position est le fait qu'au

    XIXe siècle, on considérait par commodité qu'il y avait un dialecte

    par évêché : cornouaillais, léonart trégorois et vannetais. Découpage

    arbitraire; d'ailleurs dès cette époque on parlait de KLT et de

    vannetais.

    Cependant, la linguistique a fait des progrès en 200 ans.

    En 1919, le résistant Falc'hun a proposé une nouvelle hypothèse: il

    existe un breton moyen central (« breton de carhaix ») qui s'est

    progressivement répandu au cours des siècles en isolant des poles

    archaiques employant des tournures plus anciennes comme le Léon, le

    Goello et le vannetais. Certains traits de prononciation (découpage

    des phonèmes/diphtongues, certains mots tombés en déséitude, certaines

    tournures sont commun au Léon et au vannetais par opposition au

    centre-Bretagne).

    D'autres linguistes opposent breton de l'est et breton de l'ouest.

    Bref, j'ignore de quelles cinq langues historiquement attestées vous

    parler.

    Vous parlez de « pseudo langue bretonne » et de « langue unifiée

    ». J'ai du mal à comprendre comment vous confonder orthographe et

    langue orale. Le breton, comme l'allemand, l'anglais, le chinois,

    ... connait diverses couleurs dialectales représenté désormais par une

    seule orthographe (alors qu'autrefois il y en avait 2 (et non cinq).

    Orthographe et prononciation sont deux choses différentes. Toutes les

    langues connaissent des variations dialectales mais utilisent par

    commodité une seule orthographe. Les francais du nord et les

    marseillais utilisent la même orthographe bien qu'ils aient des traits

    de prononciation différent. De même pour québécois et français.

    Au demeurant les non nationalistes utilisent une seule orthographe,

    inventée par le résistant Falc'hun justement. Comme l'orthographe

    majoritaire, elle diffère peu de l'ancienne.

    Revenons à ces cinq langues soit disant différentes. Je suis

    d'ailleurs toujours surpris d'entendre parler de « breton chimique

    ». Je n'entends ce mot que dans la bouche de non britophones, jamais

    dans la bouche de bretonnants (de naissance ou non).

    Vous en parlez notamment au sujet de Diwan. Puis-je humblement vous

    faire remarquer que la charte de Diwan revendique depuis le début : «

    Diwan déclare son hostilité à toute uniformisation linguistique et est

    attachée aux diverses formes d'expression culturelle, affirmant que

    seul leur complémentarité est source d'unité, d'enrichissement mutuel

    et collectif. Le breton enseigné dans les écoles maternelles Diwan est

    celui utilisé dans leur environnement géographique et humain » ?

    (cf http://www.diwanbreizh.org/sections.php4?op=viewarticle&artid=26)

    Je ne puis que vous conseiller de vérifier les faits la prochaine fois.

    Je vous conseille aimablement d'aller visiter des écoles Diwan. Vous

    verrez qu'elles font intervenir des bretonnants de naissance. Par

    exemple, Yann-Fañch Kemener et Mona Bouzec (cf interview accordée à

    Marion Urban dans l'émission « Francophonies » diffusée à l'antenne de

    Radio France internationale en janvier 2005,

    http://diwanparis.free.fr/francophonie.rm)

    Je vous invite enfin à venir en Bretagne : vous y verrez des gens de tout âge (bretonnaits de naissance et jeunes) et de toute origine géographique, parler et se comprendre. Employer une couleure dialectale différente ne signifie pas non compréhension et langues différentes.

    A moins que vous ne considériez le québécois et le français métropolitain comme deux langues différentes, les prononciation du nord, de Paris ou de Marseille comme des langues différentes ?

    Je vous salue respectueusement monsieur le sénateur.

  45. Soig dit :

    Monsieur le ministre, j'ai peur que vous preniez des positions

    politiques sur des considérations erronées.

    Vous écrivez ainsi que « dont le vocabulaire et la grammaire furent

    fixés à la demande de l'occupant nazi en 1941 ».

    Vous ne trouverez aucun auteur prétendant que les allemands ont

    imposé un vocabulaire nouveau (que ce soit en 1941 ou à une autre

    époque). Y compris Françoise Morvan.

    Ensuite, la fameuse orthogprahe de 1941. Je vous conseille de lire la

    littérature sur l'orthographe bretonne. La réforme adoptée en 1941 ne

    date pas de 1941 et d'ailleurs n'a été appliquée qu'après la guerre.

    Les modifications qu'elles proposent sont du meme ordre que disons la

    réforme des orthographes francaise ou allemande des années 1990.

    Mais surtout, ces propositions fure proposées entre 1911 et 1936:

    - 1911: ajout d'un indice de prononciation dialectale:

    le ZH par le grammarien Pierre Le Gof, un vannetais au demeurant

    - 1936: ajout d'autres indices de prononciation dialectale: écrire

    "brav" pour "brao" afin de signaler la prononciation du goelo

    Enfin ces propositions furent proposés par des vannetais et

    rejetés par ces memes nationalistes que vous critiquer. Meme Francoise

    Morvan a écrit que Roparz Hemon était contre cette réforme.

    Vous écrivez « le vocabulaire et la grammaire furent fixés à la

    demande de l?occupant nazi en 1941 par une plume ensuite condamnée à

    mort par contumace pour sa collaboration avec les tortionnaires de la

    Gestapo ». Vous évoquer évidemment Roparz Hemon.

    Puis-je vous faire remarquer:

    - qu'il n'a jamais été condamnée à mort (mais à 10 ans d'indignité nationale) (cf l'ouvrage « La radio en langue bretonne » de Kristian Hamon qui est le seul auteur à avoir été autorisé à consulter le dossier judiciaire)

    - que travailler à la radio ne signifie pas travailler avec des «

    tortionnaires »

    - last but not least, qu'il s'est opposé à cette réforme, en 1936 et

    1942 (Francoise Morvan en a publié les preuves)

    Celà fait beaucoup d'affirmations érronées en une seule phrase. Je ne

    puis que vous conseiller de vérifier la prochaine fois.

    Vous parlez de « cinq langues parlées historiquement mais une langue

    unifiée ». Je doute fort que vous trouviez des auteurs parlant de cinq

    dialectes.

    Ce qui se rapprocherait le plus de cette position est le fait qu'au

    XIXe siècle, on considérait par commodité qu'il y avait un dialecte

    par évêché : cornouaillais, léonart trégorois et vannetais. Découpage

    arbitraire; d'ailleurs dès cette époque on parlait de KLT et de

    vannetais.

    Cependant, la linguistique a fait des progrès en 200 ans.

    En 1919, le résistant Falc'hun a proposé une nouvelle hypothèse: il

    existe un breton moyen central (« breton de carhaix ») qui s'est

    progressivement répandu au cours des siècles en isolant des poles

    archaiques employant des tournures plus anciennes comme le Léon, le

    Goello et le vannetais. Certains traits de prononciation (découpage

    des phonèmes/diphtongues, certains mots tombés en déséitude, certaines

    tournures sont commun au Léon et au vannetais par opposition au

    centre-Bretagne).

    D'autres linguistes opposent breton de l'est et breton de l'ouest.

    Bref, j'ignore de quelles cinq langues historiquement attestées vous

    parler.

    Vous parlez de « pseudo langue bretonne » et de « langue unifiée

    ». J'ai du mal à comprendre comment vous confonder orthographe et

    langue orale. Le breton, comme l'allemand, l'anglais, le chinois,

    ... connait diverses couleurs dialectales représenté désormais par une

    seule orthographe (alors qu'autrefois il y en avait 2 (et non cinq).

    Orthographe et prononciation sont deux choses différentes. Toutes les

    langues connaissent des variations dialectales mais utilisent par

    commodité une seule orthographe. Les francais du nord et les

    marseillais utilisent la même orthographe bien qu'ils aient des traits

    de prononciation différent. De même pour québécois et français.

    Au demeurant les non nationalistes utilisent une seule orthographe,

    inventée par le résistant Falc'hun justement. Comme l'orthographe

    majoritaire, elle diffère peu de l'ancienne.

    Revenons à ces cinq langues soit disant différentes. Je suis

    d'ailleurs toujours surpris d'entendre parler de « breton chimique

    ». Je n'entends ce mot que dans la bouche de non britophones, jamais

    dans la bouche de bretonnants (de naissance ou non).

    Vous en parlez notamment au sujet de Diwan. Puis-je humblement vous

    faire remarquer que la charte de Diwan revendique depuis le début : «

    Diwan déclare son hostilité à toute uniformisation linguistique et est

    attachée aux diverses formes d'expression culturelle, affirmant que

    seul leur complémentarité est source d'unité, d'enrichissement mutuel

    et collectif. Le breton enseigné dans les écoles maternelles Diwan est

    celui utilisé dans leur environnement géographique et humain » ?

    (cf http://www.diwanbreizh.org/sections.php4?op=viewarticle&artid=26)

    Je ne puis que vous conseiller de vérifier les faits la prochaine fois.

    Je vous conseille aimablement d'aller visiter des écoles Diwan. Vous

    verrez qu'elles font intervenir des bretonnants de naissance. Par

    exemple, Yann-Fañch Kemener et Mona Bouzec (cf interview accordée à

    Marion Urban dans l'émission « Francophonies » diffusée à l'antenne de

    Radio France internationale en janvier 2005,

    http://diwanparis.free.fr/francophonie.rm)

    Je vous invite enfin à venir en Bretagne : vous y verrez des gens de tout âge (bretonnaits de naissance et jeunes) et de toute origine géographique, parler et se comprendre. Employer une couleure dialectale différente ne signifie pas non compréhension et langues différentes.

    A moins que vous ne considériez le québécois et le français métropolitain comme deux langues différentes, les prononciation du nord, de Paris ou de Marseille comme des langues différentes ?

    Je vous salue respectueusement monsieur le sénateur.

  46. Sandor P?t?fi dit :

    Quand le tribunal international de La Haye pourra-t-il s'occuper des criminels qui défendent l'infâme politique linguistique de la France en Bretagne et ailleurs ?

    Sandor Pétöfi

  47. Dominic dit :

    Mr Mélenchon,

    Votre article, comme celui de Françoise Morvan fait le bonheur des nationalistes, extrémistes et ethnocentristes français. Et les nombreuses réactions sur ce blog le montre !

    Remettre en question la survie de la langue et de la culture bretonne sous prétexte qu'une poignée de nationalistes se cachent derrière est insoutenable.

    Je suis breton, je n'aime pas le folklore, je ne suis pas nationaliste, je parle peu la langue de mes grand-parents mais je suis attaché, comme la plupart des Bretons, à ces spécificités culturelles parce qu'elles sont mes racines.

    La grandes majorité des militants bretons n'ont pas d'autre ambition que de faire vivre la diversité culturelle en France. Et tant que cette diversité ne sera pas respectée et soutenue, il existera ces risques de dérives dont vous parlez pour tenter de rendre leur dignité aux ploucs de la République.

  48. Ludal dit :

    C'est bien la liberté d'expression, ca permet de voir de quel bord et sentiment se trouvent les auteurs.

    A classer dans les anti-bretons intolérants :)

  49. Gwen dit :

    A la lecture des derniers posts, je me rend compte à quel point les détracteurs de la langue bretonne sont à court d'arguments...!

    Et oui, il faut se mettre à l'évidence qu'il n'y a pas breton et breton, comme l'affirme Jl Mélenchon, mais breton, breton, breton, breton etc... Pour résumer ma pensée, la vision manichéenne de l'autur de ce blog, et de nombreuses personnes qui en France ont une vision simpliste de ce domaine (il y a des gentils républicains et des méchants "communautaristes", et de ce fait des "bons bretons" et des "méchants bretons") mettent les français dans le flou quant à la diversité culturelle de notre nation.

    Cette fantastique diversité (cultures latine, basque, celtique, germaniques, et celles qui nous ont été apportées par les gens issus de l'immigration) est une richesse presque incomparable dans un pays européen !

    Réjouissons nous de ce patrimoine, et de cette diversité et arrêtons ce nationalisme ethnocide, centré sur lui même qui oeuvre depuis trop longtemps à l'extinction des différences au nom de la sacro-sainte unicité de la république.

    Rien au monde ne peut justifier un comportement aussi haineux d'un pays à l'égard de ses minorités. C'est une injustice que nous nous devons de réparer, ensemble.

  50. bougot serge dit :

    je voulais juste dire que je ne suis pas né en bretagne, seulement d'origine bretonne, mais j'ai tellement apprécié la bretagne en vacances que je m'y suis installé,appris la langue et decouvert un etat d'esprit qui porte des valeurs qui ont disparues depuis longtemps ailleurs," solidarité, simplicité,et une sacrée envie d'aller de voir un avenir meilleur"vous ne voulez pas que notre(nos) langue(s) soit reconnue(s) bien nous nous en passons de plus en plus de jeunes apprennes le breton, ainsi que des adultesle bilinguisme se construit chaque jour un peu plus en basse bretagne(bretagne brittophone pour ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent).A force de vouloir conserver un modele centraliste et bloqué sur le 20eme siecle, c'est sur les idéés de progres changent de camp

    je suis pour un etat breton europeen qui parlera en son nom devant l'europe, cet etat aura un modele social et economique ambitieux, c'est une chance pour nous, bretons, de trouver l'equilibre entre le socialisme et le capitalisme


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